84/00 A .23/64 JCV/AC/CV
FEDERATION GENERALE DU TRAVAIL DE BELGIQUE
Bruxelles, le 27 septembre 1984.
NOTE AUX MEMBRES DU BUREAU. NOTE AUX CENTRALES.
. -,
REGIONALES. INTERREGIONALES. ' ii__INSTITUTS_DE FORMATION.
OBJET : BROCHURE F.G.T.B. SUR L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION.
Suite à la mise en route d'un nouvel indice des'prix à la consommation le 1er janvier 1984, la F.G^T.B. a édite une brochure explicative à l'intention des militants désireux de mieux connaître le fonctionnement et la composition du nouvel indice. . Cette brochure n'a pas pour objectif d'être distribuée à tous les syndiques, mais plutôt de servir de document de soutien pour dès cours syndicaux ou d'aider les militants intéressés à mieux comprendre l'indice des prix. '• . , Le tirage est assez limité :
.
2.000 exemplaires francophones et 2.000 néerlandophones. Vous en trouverez un exemplaire annexé à la présente. Les commandes (maximum 50 exemplaires) peuvent être effectuées à la centrale d'achats de la F.G.T.B. Nationale'. •• /
J.C..VANDERMEEREN, Secrétaire National,
Annexe.
rue haute 42 10Û0 Bruxelles tél. (02)511 80 67 ou 51164 66 cep 000-0753010-96 \
A LA CONSOMMA
tlNpiÇE DES PRIX A LA CONSOMMATION A •'
SOMMAIRE pages INTRODUCTION L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION
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I. QU'EST-CE QUE L'INDEX?
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II. ROLE DE L'INDEX
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III. LES QUALITES D'UN BON INDEX
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IV. LE RAJEUNISSEMENT DE L'INDEX 1. Un peu d'histoire 2. Les enquêtes sur les budgets des ménages V LA COMPOSITION DE L'INDEX 1. Le choix des produits 2. La définition des produits 3. La pondération des produits 4. Le remplacement d'articles de l'index 5. L'index a été amélioré :
11 11 12 .
:
14 14 16 16 19 20
VI. LES RELEVES DES PRIX
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VII. LE CALCUL DE L'INDEX 1. Qu'est-ce que l'index ou indice? 2. La méthode de calcul 3. L'année de base: 1981 4. Le calcul mensuel de l'index
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VIII. LE CONTROLE DE L'INDEX C 1. La Commission de l'Indice 2. Les manipulations de l'index 3. Un contrôle accru grâce à la Commission des Prix 4. L'index est un accord négocié
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I X LE COEFFICIENT DE CONVERSION 1. Qu'est-ce qu'un coefficient de conversion? . 2. Le coefficient de conversion a été fixé à 0,6493. 1 3. Comment utiliser le coefficient de conversion? 4. Les coefficients de conversion depuis 1920
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L'INDEXATION DES SALAIRES
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I. L'INDEXATION AUTOMATIQUE 1. Une conquête des travailleurs Z Le maintien du pouvoir d'achat 3. Les mécanismes d'indexation 4. Les systèmes d'indexation
39 39 39 40 40
II. LA DESINDEXATION
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CONCLUSION: RESPECTER L'INDEX ET L'INDEXATION
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ANNEXE: I. LISTE DES PRODUITS ET SERVICES
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ANNEXE: II. EVOLUTION DE L'INDICE DES PRIX DEPUIS 1920
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INTRODUCTION La liaison des salaires, traitements et allocations sociales à l'indice des prix à'la consommation a subi d'importantes limitations depuis que les partis de droite ont accordé des pouvoirs spéciaux au Gouvernement MARTENS-GOL en février 1982. Au cas où les nouvelles mesures gouvernementales, qui imposent la suppression de 2 % d'indexation en 1984, 1985 et 1986, seraient appliquées intégralement, les travailleurs se retrouveront en 1986 avec une baisse de pouvoir d'achat de plus de 13 % rien que par le fait de l'austérité par la dêsindexation. Les trains de pouvoirs spéciaux et notamment ceux sur l'index ont été imposés aux travailleurs et aux allocataires sociaux, malgré l'opposition, y compris par la grève, de la seule F.G.T.B.. Si la liaison des salaires à l'index a été gravement touchée par les pouvoirs spéciaux, l'indice des prix lui-même a par contre été épargné jusqu'à présent. Malqré les constantes attaques patronales et gouvernementales, il est demeuré, qrâce à la F.G.T.B., un instrument de mesure fiable de l'évolution des prix. Un nouvel indice des prix rajeuni est renouvelé et entré en vigueur le 1er janvier 1984. Il est le résultat d'un accord des interlocuteurs sociaux au sein de la Commission de l'Indice. La F.G.T.B. a veillé particulièrement à ce que le nouveau thermomètre reflète fidèlement les dépenses des ménages et à ce qu'il ne soit pas manipulé : aucun produit ou taxe n'en est exclu pour des raisons de politique d'index. Corme elle l'a fait déjà à plusieurs reprises dans le passé, la F.G.T.'B. veut profiter de la mise en route du nouvel indice pour publier une brochure et informer objectivement les militants sur la composition, le calcul, le rajeunissement, le mode de relevés de prix, etc — , du nouvel indice des prix à la consommation. Dans une seconde partie, la brochure rappelle brièvement aux militants comment fonctionne l'indexation des rémunérations et des allocations sociales ainsi que les principales modifications que le Gouvernement y a apportées ces dernières années. Bien que l'indexation ait subi de nombreuses limitations, la F.G.T.B. estime cependant qu 'il est important que l'indice des prix demeure à travers toutes les embûches un instrument fidèle et objectif de mesure de la hausse des prix afin aue les travailleurs et les allocataires sociaux puissent s 'y référer constamment pour maintenir et faire progresser le pouvoir d'achat réel de leurs rémunérations.
J.C. VANDERMEEREN Secrétaire National,
QU'EST-CE QUE L'INDEX
L'INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION I. QU'EST-CE QUE L'INDEX? L'index est un instrument de mesure destiné à mesurer l'évolution des prix de tous les produits et services achetés par les ménages. C'est une sorte de thermomètre qui doit monter lorsque les prix montent et baisser lorsque les prix descendent. L'index idéal serait évidemment celui qui incorporerait tous les prix de tous les biens et services mis en vente dans le pays. Chacun comprendra que c'est matériellement impossible, car il faudrait relever chaque jour des centaines de milliers de prix. C'est pourquoi, il faut se contenter de relever dans un maximum de points de vente, les prix d'un certain nombre de produits et de services bien choisis pour représenter l'ensemble des prix pratiqués dans le pays. L'index actuel est composé de 401 produits et services, judicieusement choisis et qui constituent une sorte de panier de la ménagère dont les prix sont relevés mensuellement. La variation des prix de ce panier, reflète assez fidèlement l'évolution du coût de la vie pour les consommateurs.
ROLE DE L'INDEX
II. ROLE DE L'INDEX
IFS QUALITES D'UN BON INDEX
III. LES QUALITES D'UN BON INDEX
Lorsqu'un semaines, d'argent, La hausse
travailleur effectue ses achats, il se rend compte qu'au fil des les prix des produits augmentent sans arrêt et qu'avec la même somme il peut se procurer de moins en moins de biens de consommation. des prix rogne la valeurr de son argent et ampute son pouvoir d'achat. dachat, Les travailleurs Ont dès lors Pvinô niio Tenir calairp annmpntp au mninç rai gé que leur salaire augmente au moins aussi rapiexi dement que les prix et c'est c e s t ainsii quactuellement, il existe une liaison au qu'actuellement, automatique l tions, pensions et allocations sociales à l'inq etggénéralisée des rémunérations, dice des des prix prix à à la la consommation. consommation dice L'indice des prix revêt dès lors pour les travailleurs, une importance capitale, Son rôle consiste à déclencher des hausses de rémunérations équivalentes aux hausses de prix des biens de consommation. i La condition essentielle pour que le pouvoir d'achat.des travailleurs soit maintenu, c'est dès lors que l'indice des prix à la consommation auquel leurs rémunérations sont liées, reflète avec le plus d'exactitude possible la hausse réelle des prix, c'est-à-dire, que l'index soit un instrument de mesure correct et non falsifié.
• Pour bien remplir son rôle d'instrument de mesure objectif des prix ou de fidèle thermomètre, l'index doit remplir quelques qualités fondamentales. Les qualités d'un bon index sont ënumérées ci-dessous mais elles reviendront tout au long de la brochure et leur importance sera mise en lumière au fur et à mesure. 1 Première qualité : être composé des produits et des services couramment consommés par les ménages et n'en exclure aucun pour des raisons de politique économique ou salariale. - Ainsi, la F.G.T.B. n'a-t-elle pas accepté que le fuel de chauffage et l'essence qui représentent une part importante des dépenses des ménages et dont les prix ont explosé, soient retirés de l'index sinon celui-ci aurait été falsifié. 2 Deuxième qualité : comporter des biens et services judicieusement choisis et qui •pëBreTententl5Të"n l'ensemble de la consommation, car il n'est pas possible de relever les prix de tous les produits dans tous les points de vente du pays.
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C'est ainsi qu'il a fallu choisir avec soin les 50 modèles de voiture chargés de représenter tout le parc automobile ou les 7 jouets dont les prix doivent refléter les prix de tous les autres jouets ou les 5 couques et gâteaux élus pour l'ensemble de la pâtisserie.
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Outre le rôle qu'il joue dans l'indexation des rémunérations et des allocations sociales, l'index est aussi un indicateur économique important dans d'autres domaines tels que l'adaptation des loyers, la révision des barèmes fiscaux, les comparaisons des taux d'inflation entre pays, la révision des taux de change entre monnaies, etc ...
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Troisième qualité : accorder à chaque produit ou service présent dans l'index, TTmportance ( llTpondëration) qu'il revêt dans le budget du ménage moyen. L'automobile a obtenu un poids plus grand que le vélo de dame, la viande plus d'importance que le poisson, etc ... La F.G.T.B. a également veillé à ce que les produits dont les prix augmentent vite, obtiennent bien la pondération qu'ils méritent.
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Quatrième qualité : rester compréhensible pour les travailleurs en n'introduisânT'pas des formules ou des modes de calcul trop compliqués. La formule de calcul traditionnelle pour l'ensemble de l'index a été maintenue bien que certains scientifiques voulaient la compliquer inutilement. Cependant, grâce au traitement par ordinateur, des modes de calcul plus élaborés sont appliqués pour les voitures, les fruits et légumes et les produits pharmaceutiques afin de serrer plus fidèlement la diversité et les changements de consommation.
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Cinquième qualité : être composé d'une façon telle qu'il soit contrôlable par ' leifr^presëntants des travailleurs et difficilement manipulable par le patronat ' ou le Ministre des Affaires Economiques. - Prenons l'exemple du poste voiture qui a été composé des 50 modèles les plus vendus. Le Ministre aura dorénavant des difficultés à obtenir l'accord des firmes automobiles pour qu'elles fassent un effort de prix particulier sur leurs modèles â 1'index. En effet, comme il s'agit des modèles les plus vendus, cet effort de prix se traduira immédiatement par une baisse importante de chiffre d'affaires.
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LES QUALITES D'UN BON INDEX LE RAJEUNISSEMENT DE L'INDEX
6. Sixième qualité : être adapté ou rajeuni périodiquement, car la manière de vivre et les habitudes d'achat des consommateurs évoluent au fil des ans, en fonction de l'évolution du pouvoir d'achat et des prix des biens et des services. - Le consommateur de 1984 n'achète*pas les mêmes produits que ses grandsparents et il ne consacre plus une part aussi grande de son budget à l'achat cfeproduits alimentaires de première nécessité. Les détergents ont remplacé le savon mou; la viande a pris une grande part dans l'alimentation; les transports, les loisirs, l'enseignement ont pris de 1'extension. L'envolée des prix du pétrole a contraint les consommateurs à restreindre leur consommation d'essence ou de mazout de chauffage.
Si le thermomètre peut fonctionner éternellement au mercure, l'index ne peut pas fonctionner toujours avec les mêmes produits et les mêmes services, car la manière de vivre et les habitudes d'achat changent. C'est pourquoi, il faut procéder régulièrement à des révisions d'index ou à des cures de rajeunissement au cours desquelles la composition, le calcul, les relevés de prix, les produits, les services ... sont examinés et revus. 1. Un peu d'histoire. 1) Pendant la Première Guerre Mondiale, les prix qui jusque-là avaient connu une certaine stabilité, se mettent brusquement à galoper et après l'armistice, les travailleurs déclenchent de nombreuses grèves dont un des objectifs était le maintien de leur pouvoir d'achat. Le Ministre du Travail, A. WOUTERS, décide alors la mise au point d'un outil de mesure de la hausse des prix. Le premier index belge était né. Il fut publié dès janvier 1920. Il était le résultat de relevés de prix de 56 produits, principalement alimentaires, dans 59 localités. Dès 1920 également, certains secteurs, notamment les mineurs et les travailleurs du bois et ae l'ameublement, obtiennent que leurs salaires soient liés à ce premier indice. 2) Une première réforme est effectuée en 1939. Le nombre de produits relevés ne varie pas, mais afin de s'adapter aux habitudes de consommation, 13 produits périmés (huile d'olive, lard américain, ...) sont remplacés par d'autres (conserves de légumes, bière en bouteille, ... ) • Le nombre de localité est porté de 59 à 62 et celles-ci sont désormais pondérées en fonction de leur population, sur base du recensement de 1930. 3) La Deuxième Guerre Mondiale entraîne l'arrêt de la publication de l'index entre mai 1940 et décembre 1946. La disparition de certaines denrées (beurre, café, . . . ) , la détérioration d'autres (pain noir, ...),-le rationnement généralisé et le marché noir rendaient impossible la confection 1d'un indice fiable. De plus, celui-ci était "inutile car les patrons s'étaient empressés de diminuer ou de bloquer les salaires dès l'arrivée de l'occupant nazi ... qui avait interdit l'action syndicale normale. 4) L'indice de 1939 n'était plus du tout adapté aux habitudes de consommation des ménages d'Après-Guerre. Aussi, les organisations syndicales demandent-elles un rajeunissement de 1'index dès 1'année 1950. La réforme qui intervient en 1955, fait passer le nombre d'articles de 56 à 79. Douze produits disparaissent (les pois cassés, le saindoux, les cols, les sabots, ...) et 21 font leur entrée dont 5 services (coupe de cheveux, blanchissage, journaux, entrée de cinéma, et transports en commun).
LE RAJEUNISSEMENT DE L'INDEX LE RAJEUNISSEMENT DE L'INDEX
5) Lors de la réforme de 1968, le nombre d'articles présents dans l'index esc notablement élargi, passant de 79 à 147. Quatre-vingt-sept articles sont des nouveaux venus, 21 sont rajeunis. En 1972, la F.G.T.B. effectue .une étude montrant que le poids des grandes rubriques de l'index n'est plus conforme aux dépenses réelles des ménages. La pondération des .produits alimentaires est alors diminuée et celles des services augmentée. En novembre 1973, à nouveau à l'initiative de la F.G.T.B., le mazout de chauffage fait son entrée dans l'index â la place de 2 des 4 postes attribués au charbon. 6) La réforme de juin 1976 fait faire un bon qualitatif à l'index qui passe de 149 articles à 358 dont 230 sont nouveaux. Chacun des articles reçoit une pondération propre qui correspond à l'importance qu'il revêt dans le budget moyen d'un ménage. Enfin, des postes de dépenses aussi importants que les fruits et légumes frais, les produits pharmaceutiques, les loyers, les voitures, les jouets, ... ne sont plus écartés de l'index, mais prennent la place qui leur revient. 7) La dernière réforme de l'indice a abouti à l'indice actuel qui fonctionne depuis le 1er janvier 1984.
•
3) Les principales évolutions dans la consommation des ménages entre l'enquête de 1973-1974 et celle de 1978-1979 sont les suivantes : - accroissement dans le budget de la part des postes logement, chauffage et éclairage, utilisation des véhicules, postes et télécommunications, dépenses en argent étranger, voyages, électricité, gaz, etc ...; - diminution dans le budget de la part des postes denrées alimentaires, viande, habillement et chaussures, meubles et appareils ménagers, transports publics, achat de véhicules, ...; - relative stabilité dans le budget de la part des postes boissons consommées à domicile, tabac, dépenses de santé, culture et loisirs, soins corporels, restaurants et cafés, combustibles liquides ... Toutes ces modifications de consommation des ménages se retrouvent évidemment dans la composition du nouvel index comme nous le verrons plus loin. 4) Les résultats de l'enquête n'ont cependant pas pu être employés tels quels pour la réforme de l'indice. - Tout d'abord, 1'I.N.S. a apporté quelques corrections afin de faire correspondre l'échantillon des ménages de l'enquête à l'ensemble de la population notamment en ce qui concerne la répartition des ménages par groupe social et par région, leur taille, le nombre d'actif et la répartition propri ëtai re-1ocataire.
C'est cet index qui est décrit en long et en large dans la présente brochure. 2. Les enquêtes sur les budgets des ménages.
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*
1) Ce petit aperçu historique a bien montré qu'un index ne peut pas fonctionner toujours avec les mêmes produits et les mêmes services, mais qu'il soit évolué avec la manière de vivre et les habitudes d'achat des consommateurs. Il est dès lors indispensable de connaitre régulièrement et le plus exactement possible la façon dont les ménages belges dépensent leur argent. C'est pourquoi, l'Institut National de Statistiques (I.N.S.) organise des enquêtes sur les budgets des ménages au cours desquelles plusieurs milliers de ménages, pris au hasard dans toutes les classes'de la population, fournissent durant une année entière le détail complet de toutes leurs dépensas et de tous leurs revenus. De telles enquêtes ont été organisées en 1961, en 1973-1974 et en 1978-1979. Celle de 1961 a servi de base pour la réforme de l'index de 1968, celle de 1973-1974 pour la réforme de 1976 et celles1 de 1978-1979, pour la composition de l'indice qui est en vigueur depuis le 1er janvier dernier. 2) L'enquête budgétaire qui a servi de base pour l'index actuel, s'est déroulée durant toute une année, soit du 1er octobre 1978 au 30 septembre 1979. II s'agit pour les ménages participants de remplir régulièrement des carnets spécifiant dans le détail tous les achats (avec les prix), les revenus, l'épargne, l'argent de poche, ... Cette enquête dure une année entière afin de ne pas exclure des dépensés qui sont effectuées surtout certains mois comme les dépenses de vacances ou les jouets, ou certains fruits et légumes ...
Ensuite, l'enquête a été actualisée jusqu'à l'année 1981 afin de tenir compte des changements que les ménages ont été forcés d'apporter à leur consommation durant ces années de crise économique notamment, en raison de la baisse de leur pouvoir d'achat. Cette actualisation a été effectuée sur base des comptes nationaux de la Belgique publiés chaque année par l'I.N.S. et qui évaluent d'une façon assez détaillée, dans leur partie "consommation privée", l'affectation des dépenses des ménages. C'est d'ailleurs sur base des mêmes comptes nationaux que la F.G.T.B. avait réclamé iy/2 pour »revoir la rôHamp des réformes intermédiaires de l'index en 1972 pondération des catégories alimentaires, non-alimentaires et services et en 1973 pour introduire lé mazout de chauffage. 5) La F.G.T.B. estime cependant que l'actualisation, qu'il a bien fallu effec« •l'avenir *..». tuer, ne peut devenir la règle et MUqu'à il faudra organiser systéJ1C v,. matiquement tous les 5 ans, des enquêtes budgétaires et les dépouiller beaucoup plus rapidement.
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LA COMPOSITION DE L ' I N D E X
V. LA COMPOSITION DE L'INDEX Chaque fois que des discussions se déroulent entre patrons et syndicats pour fixer la composition de l'index, il faut résoudre principalement les questions suivantes : 1° quels produits ou services faut-il retenir parmi présents sur le marché ?
les dizaines de milliers
2° Comment les définir de la façon la plus exacte possible'pour relever chaque mois les prix des mêmes biens et cependant d'une façon suffisamment souple,pour s'adapter à l'évolution du marché ? 3° Quel poids ou pondération faut-il accorder à chaque poste de l'index afin que celui-ci se rapproche le plus possible de la structure du budget du ménage moyen ? 1. Le choix des produits. 1) Dès qu'un produit ou un service est effectivement consommé par les ménages, il est malsain de vouloir l'écarter de l'index dans le but de faire pression sur les salaires ou pour tout autre raison de politique économique ou sociale. Ainsi, lorsque le Gouvernement a demandé aux interlocuteurs sociaux de discuter d'un nouvel index, il a parlé de "mener une politique spécifique à l'égard de certains produits". Il aurait voulu que certains produits, tels les produits pétroliers, dont les prix avaient fortement haussés, soient écartés de l'index. Il aurait aimé également que les hausses de T.V.A. ne soient pas enregistrées à l'index afin de pouvoir augmenter la T.V.A. sans que l'index ne reflète cette hausse. La composition du nouvel index ne rencontre pas ses desiderata gouvernementaux. Grâce à la vigilance de la F.G.T.B., aucun produit n'est exclu de l'index pour des raisons de politique salariale. De même qJil ne sert à rien de détraquer le thermomètre pour faire baisser la fièvre, ainsi est-il vain et dangereux de vouloir falsifier l'index pour limiter la hausse des prix. Il faut laisser l'index remplir son rôle naturel qui est d'être un bon instrument de mesure de la hausse des prix de tous les produits et services - sans exception - vendus au consommateur. 2) Les choix des produits et services qui vont figurer à l'index parmi les milliers de biens vendus aux consommateurs, s'effectue en premier lieu sur base de l'enquête sur les budgets des ménages. Chaque poste de dépense du consommateur qui revêt une certaine importance, doit être représenté par un ou plusieurs biens ou services. Lorsque l'enquête budgétaire ne donne pas suffisamment de précisions, il faut alors recourir à d'autres sources de renseignements comme les statistiques du commerce, de secteurs industriels ou d'institutions spécia- >.
. usées.
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Le premier index en 1920 ne comportait que 56 produits et aucun service ni loyer. Le nouvel indice quant à lui comporte 401 produits et services contre 358 dans 1'ancien. Le choix est dès lors élargi et ces 401 postes retenus représentent relativement bien l'ensemble de la consommation des ménages. Un certain rajeunissement des postes de l'index a été effectué. Une centaine de nouveaux postes ont été introduits ou modifiés entraînant la disparition ou la modification d'une cinquantaine de biens ou services démodés ou périmés. Enfin, pour qu'un produit soit préféré à un autre, il faut non seulement qu'il soit couramment consommé, mais également que ce produit soit bien représentatif de tous les autres qu'il n'y a pas moyen de retenir. 3) Les quelques exemples ci-dessous feront mieux comprendre comment le choix des produits qui figurent à l'index s'est effectué concrètement. 1° Bien sûr, le pain a perdu peu à peu le rôle d'aliment de base qu'il jouait auparavant. Cependant, il représente encore 1,5 % des dépenses des ménages. Son prix peut varier en fonction de sa composition, de sa forme, de son poids, du fait qu'il est coupé ou non, emballé ou non, porté ou non à domicile. Voici les pains retenus à l'index et qui tiennent compte de toutes ces caractéristiques : a) pain de ménage de 1 kg, b) pain de fantaisie de 900grs, coupé, emballé et livré à domicile, c) pain amélioré de 400 grs. coupé et emballé, d) pain amélioré de 800 grs. coupé et emballé, e) cramique, f) petit pain dit "pistolet". Pour le "pistolet", c'est au kilo qu'il figure à l'index afin qu'une diminution de son poids, qui constitue en fait une augmentation de prix déguisée, influence bien l'indice à la hausse. 2° La viande est un gros poste des dépenses des ménages. Sa consommation représente 6,6 % de l'ensemble du budget et un tiers des dépenses alimentaires. C'est pourquoi, pas moins de 22 postes de l'index sont prévus pour la représenter dont : - six viande de boeuf allant de l'entrecôte au bouilli, - le rôti de veau, - trois viandes de porc, - neuf, charcuteries et abats, - le lapin domestique, - le poulet rôti, - la salade de viande. i
3° Le poste chauffage et éclairage est une autre dépense importante : 8,1 % du budget d'un' ménage. L'index doit évidemment reprendre les diverses formes de consommation d'énergie, mais également tenir compte de certaines caractéristiques qui peuvent influencer le prix comme les quantités consommées, les types de consommation, les tarifs ...
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IA COMPOSITION DE L'INDEX
- Electricité : 4 consommations différentes, soit 50 kWh, 100 kWh, 400 kWh ainsi que tarif de nuit. - Gaz : 4 tarifs qui tiennent compte du nombre de m3 consommés par mois (180, 360, 1.500 et 4.200) ainsi que des appareils utilisés. En outre, gaz butane et propane. - Combustibles liquides : gasoil livré à domicile suivant la quantité : - de 1.000 litres, entre 1.000 et 2.000 litres, + de 2.000 litres. - Combustibles solides : anthracite 12/22, anthracite 20/30, anthracite 6/12 ou 7/14 et boulets (agglomérés). 2. La définition des produits. 1) Pour qu'un index remplisse bien son rôle de mesure de la hausse des prix, il faut que les produits qui figurent à l'index ne changent pas constamment. En effet, quel sens cela aurait-il de relever le prix de l'entrecôte un mois donné et de le comparer le mois suiyant au prix du bouilli ou encore de relever le prix d'une 2 CV et de le comparer le mois suivant au prix de la Mercedes. Les évolutions de prix ne seraient pas représentatives ni de la hausse du prix de la viande, ni de celle de la voiture. C'est pourquoi, il faut veiller à ce que chaque poste de l'index reçoive une définition précise afin que ce soit ce même poste dont le prix est relevé au fil des mois dans tout le pays. En plus, chaque agent de l'index doit s'en tenir toujours aux mêmes marques et relever le prix dans les mêmes magasins, toujours pour que les compara sons de prix signifient quelque chose et que de mois en mois il s'agisse bien du même panier de la ménagère. Cependant, les définitions des produits doivent garder une certaine souplesse afin de pouvoir s'adapter à la mode (habillement, chaussures) ou aux changements de modèle (électroménager, . . . ) . Enfin, les définitions doivent contenir, en fonction des produits ou services visés, toutes les spécifications essentielles, telles que composition, appellation, dimension, poids, couleur, emballage, présentation, nombre de pièces, etc ... 2) Quelques exemples de définitions sont repris ci-dessous afin de montrer concrètement les problèmes qui se posent chaque fois qu'il faut accoler une définition à un produit ou service déterminé. 1° Bière "Pils" : "blonde' de basse fermentation, d'une densité de 4,3 / à 5,3 % en bouteille de 25 cl, prix de vente au consommateur dans le magasin de détail, prix de la bouteille non compris.
1 A COMPOSITION DE L'INDEX
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- il s'agit du prix dans un magasin et non au café; - bouteille non comprise lorsque la vidange est consignée; s'il n'existe plus que des vidanges perdues, le prix relevé ne la déduit évidemment pas. 2° Pantalon hommes, style jeans-velours : "100 % coton, velours futaine, à double couture de côté, 3 ou 4 poches appliquées avec passants pour la ceinture, coupe mode, taille 50". - Comme les jeans se portent couramment, ils sont aussi à l'index; - la qualité du tissu et quelques spécifications de confection sont précisées afin de suivre le plus possible le même produit; - cependant, à chaque nouvelle collection, le modèle peut varier : il s'agit de la "coupe mode"; - enfin, la taille 50 est la taille la plus courante. 3° Cinéma : "prix des places les plus courantes pour adultes dans les cTnemâs de différentes catégories". Lorsque les tarifs du week-end diffèrent de ceux des autres jours, une pondération égale est accordée aux deux tarifs. Dans le cas d'une superproduction à supplément, le supplément de prix n'est relevé que s'il est appliqué pendant plus d'un mois". - Plusieurs catégories de salles sont suivies : la catégorie ou la localisation peut influencer l'évolution du prix; - comme il y a plus d'affluence le week-end, celui-ci reçoit autant de pondération que le reste de la semaine; - enfin, volonté de suivre au'fil des mois le prix du même genre de film : production courante et non superproduction. 3. La pondération des produits. 1) II ne suffit pas que les produits et services soient bien choisis, il faut encore que chacun d'entre eux soit affecté d'une pondération ou d'un poids déterminé qui corresponde le plus exactement possible à'l'importance qu'il représente dans le budget d'un ménage moyen. Ainsi, l'indice évoluera-t-il parallèlement aux dépenses budgétaires moyennes des consommateurs. A chaque réforme de l'index, la fixation des pondérations est un travail de longue haleine qui fait l'objet de nombreuses discussions. Si, lors de cette réforme, tout le monde a été d'accord de prendre l'enquête budgétaire de 1978-1979, actualisée à 1981, comme base pour fixer les pondérations, les représentants patronaux contestaient cependant que certaines dépenses des ménages soient des dépenses de consommation et voulaient dès lors qu'il n'en soit pas tenu compte.
Chaque spécification a son importance : - la couleur, la fermentation et la densité afin'de suivre chaque mois, la même qualité de bière; - la contenance (25 cl) : l'achat d'un petit conditionnement revient souvent plus cher qu'un grand;
Comme "par hasard", ces dépenses concernaient évidemment des postes d'index dont les prix augmentent à moyen terme plus rapidement que la moyenne. Il s'agissait notamment d'une partie des dépenses "loyers et charges" et des "dépenses en monnaies étrangères".
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LA COMPOSITION DE L'INDEX
La solution finalement adoptée est équitable et les postes "loyers et charges" ainsi que "les dépenses pour voyage à l'étranger" ont reçu une pondération qui correspond auxdépenses réellement déboursées par les ménages. 2) Chacun des 401 produits et "services présents à l'index a reçu une pondération propre qui correspond à l'importance qu'il représente dans le budget moyen d'un ménage. * Ces pondérations sont reprises plus loin avec la liste des 401 postes de l'index. A chaque réforme, la composition et la structure de l'indice sont adaptées à la composition,et à la structure des dépenses des ménages. Ces adaptations sont absolument indispensables si l'on veut que l'index reflète fidèlement les habitudes d'achat des consommateurs qui évoluent principalement en fonction de la progression ou du recul de leur pouvoir d'achat. Le premier tableau ci-dessous regroupe les postes de l'indice en quatre ' grandes catégories. Il montre bien comment l'index a reflété lors de chaque réforme, l'importance grandissante des services dans les dépenses des ménages et le recul constant de la part des achats alimentaires. index
index
index
index
index
année de base 36-38
armée de base 1953
année de base 1966
année de base 1971
"année de base 73-74
index (nouveau) année de base 1961
produits aliment.
60%
54%
42%
J 30%
25%
22%
produits nonalim.
40%
39%
37%
40%
43%
43%
30%
27%
29%
services loyers
0%
7%
21%
0%
0%
0%
0%
Le deuxième tableau ci-dessous montre que le nouvel indice a tenu compte des évolutions intervenues dans les dépenses des ménages et notamment ,: - de l'augmentation des postes loyers, chauffage et charges, transport et'communications, culture et loisirs, etc ...; - etde la diminution des1 produits alimentaires, de l'habillement et des chaussures, des meubles et des appareils ménagers. Ancien i n d i c e année de base 1973-1974 1.
Produits aliment.,.boissons, tabacs,
Nouvel i n d i c e année de base 1981 -
26,42 %
23,31 %
2..Habillement et chaussures, . . .
,9,61 %
8,22 %
3. Loyers, chauff., éclairage et charges
15,14 %
19,58 %
4. Meubles, appar. mënag., ustensiles
10,46 %
9,45 %
3,98 %
4,00 %
14,21 % 7,61 % 12,57 %
15,45 X
5. Dépenses de santé 6. Transports et communications
7. Culture et loisirs 8'. Autres biens e t s e r v i c e s TOTAL
•
100
LA COMPOSITION DE L'INDEX
19
4. Le remplacement d'articles à l'index. La refonte de la composition de l'index se fait normalement à l'occasion d'une réforme et à partir d'une enquête sur les budgets familiaux. Cependant, au cours de la vie d'un index, il arrive fréquemment qu'un article dont les agents relèvent les prix, disparaisse du marché. On est bien obligé dès lors de procéder à son remplacement. Habituellement, cela se fait sur le terrain : les agents remplacent le produit disparu ou la marque disparue par un autre produit ou marque qui correspond à la définition fixée lors de la réforme. Si ce remplacement entraine une variation de prix, cette cettt variation se répercute sur le calcul de l'indice et i l n'est procédé àà aucune neutral i-
sation. Cependant, lors de la substitution de nouveaux logements à de vieilles habitations, lors des, changements de conditionnement de spécialités pharma ceutiques ou lors du remplacement de modèles de voitures périmés, les choses n'ont pas été aussi simples, étant donné la répercussion importante que cela pouvait avoir sur le chiffre de l'indice. Dans tous ces cas,, la F.E.B. défendait la thèse de la neutralisation des hausses étant é t t ddonné n é l'amélioration qualitative du nouveau produit par rapport à 1'ancien. Les organisations syndicales, quant à elles, ont toujours défendu la thèse qu'il fallait tenir compte de la hausse réelle payée par le consommateur lorsqu'il devait acheter un nouveau produit parce que celui qu'il achetait auparavant avait disparu du marché. Durant les années précédentes, cette controverse a ressurgi régulièrement et il était nécessaire de mettre au point une méthode qui permettrait de procéder au remplacement des produits sans susciter à chaque fois, de longues discussions.
6%
5%
1
%
8,16 % 11,83 % 100
%
Dans certains pays, et notamment en France, lors de la substitution d'un nouveau produit à un ancien, on procède au départage entre - d'une part, la hausse résultant de l'amélioration qualitative du nouveau
produit. Cette hausse est neutralisée; - et d'autre part, la hausse que le fabricant a imposée au consommateur en profitant du lancement du nouveau produit. Cette hausse se répercute sur l'index. Cette méthode a été écartée, car elle aurait exigé à chaque fois de longues discussions d'experts. De plus, cette méthode ne tient pas compte du fait que la gamme des produits amène également des détériorations de qualité dont il faudrait aussi tenir compté : viande de poulet, veau aux hormones, eau dans le jambon, durée de vie des automobiles, des électroménagers, des vêtements et chaussures, etc ... La méthode de remplacement finalement retenue est la suivante : le nouveau produit entre dans l'indice non pas à l'indice du produit qu'il remplace (neutralisation), mais à l'indice moyen du groupe de produits auquel il appartient.
20
LA COMPOSITION DE L'INDEX
Exemple : Le nouveau modèle de voiture qui remplace le modèle disparu en mars 1984 entre dans l'indice à l'indice moyen des voitures de mars 1984. -, Cette technique présente l'avantage d'éviter l'effet pervers de la neutralisation qui attribue au produit de remplacement (lancé sur le marché avec une hausse de prix) l'indice du produit disparu (dont le prix stagnait). La méthode mise au point attribue au nouveau produit qui entre dans l'indice, la hausse moyenne du groupe de produits auquel il appartient. 5. L'index a été amélioré. Avec l'extension du nombre de produits de 147 à 358 lors de la précédente réforme, des postes tels que les loyers, les fruits et légumes, les produits pharmaceutiques et les voitures ont fait leur première entrée dans l'index de 1976. L'index venait à peine d'entrer en fonction en juin 1976, que les prix des fruits et légumes connaissaient une brusque flambée due à la sécheresse et que le Gouvernement décidait de les neutraliser à l'index. Par la suite, les produits pharmaceutiques, les voitures et les loyers suscitèrent également des discussions entre les interlocuteurs sociaux. Le nouvel indice apporte des améliorations pour tous ces postes controversés tenant compte, des 7 années d'expérience de l'indice précédent.
a) Les fruits et légumes dont les prix sont relevés ne sont pas les mêmes chaque mois mais vj^2ent_en fonction des achats saisonniers des ménages. ~ "~ Seule la pondération du panier des fruits (1,0 %) et celle du panier des légumes (0,9 %) restent constantes au fil du mois. ' b) la composition des paniers a été considérablement élargie. - 26 variétés de fruits frais contre 15 auparavant, - et 14 légumes frais contre 9 auparavant. Cet élargissement a permis d'améliorer la représentativité. En effet, chaque mois, le pourcentage des produits frais dont les prix sont relevés par rapport au total des produits achetés par les consommateurs est considérablement augmenté. Il ne descend jamais en dessous de 67 % contre 21 % auparavant. c) La moyenne mobile de 3 mois a été maintenue. Après un an et demi de fonctionnement de l'indice précédent, une moyenne mobile de 3 mois avait été introduite pour le calcul des indices des légumes, des fruits et des pommes de terre. Cela consiste à prendre en considération pour le calcul de l'indice des fruits, légumes et' pommes de terre non pas l'index du dernier mois mais la moyenne des indices des 3 derniers mois. Ce système permet d'étaler sir 3 mois les trop fortes hausses ou baisses des produits saisonniers. Il est maintenu dans le nouvel indice.
LA COMPOSITION DE L'INDEX
21
d) Enfin, comme les fruits et légumes varient chaque mois, il faut comparer les prix relevés un mois donné aux prix du mois corresrespondant de Tannée de base et non au prix moyen de toute une année comme pour les autres produits de l'index (voir plus loin : période de base). Cependant, les prix de base des fruits et légumes ont été établis en faisant une moyenne des prix des trois années 1980, 1981 et 1982 afin d'éviter, à la base, des écarts de prix trop anormaux qui ont alors des répercussions durant toute la vie d'un index. 2) Les Broduits_pharmaçeutigues. 1° L'ancien indice comportait 50 spécialités remboursables et 49 nonremboursables. Au départ, cet échantillon était composé des spécialités les plus vendues et il avait été prévu de l'adapter annuellement. En fait, la liste des .spécialités pharmaceutiques n'a pas été adaptée annuellement comme le prévoyait la définition. Il n'y a pas eu d'accord possible entre la F.E.B. et les syndicats sur la méthode à appliquer pour remplacer les spécialités périmées ou moins vendues par d'autres plus consommées. La F.E.B. exigeait que les hausses provoquées par les remplacements soient neutralisées; les syndicats au contraire, estimaient qu'il fallait tenir compte au moins partiellement de la hausse. 2° Le nouvel indice comprend les 200 produits pharmaceutiques les plus vendus, classés par catégorie de remboursement et de non-rembourse. ment (A, B, C, D.). .. - Avec un tel taux de représentativité, il sera quasi impossible pour le Ministre des Affaires Economiques de faire un sort différent aux produits pharmaceutiques suivant qu'ils sont ou non présents à l'index. 3° Chaque année, l'échantillon sera renouvelé et reconstitué afin de comporter à nouveau les 200 spécialités les plus vendues. Lors du rajeunissement annuel ou en cas de disparition d'un produit en cours d'année, les remplacements seront effectués conformément à la méthode explicitée plus haut (indice moyen de la catégorie). 4° Enfin, les prix enregistrés tiendront compte des montants réellement payés'par les consommateurs. _ .. Pour ce faire, une méthode de calcul relativement complexe a ete mise au point. ' Pour chacun des 200 produits, 3 indices spécifiques sont calcules sur base : - du prix plein, -ïdu prix payé par les titulaires d'indemnités primaires (T.I.P.), - du prix payé par les veuves, invalides, pensionnés et orphelins (V.I.P.O.). Chacune de ces trois catégories reçoit en outre, une pondération spécifique en fonction de l'importance qu'elle revêt dans les dépenses réelles consenties par les malades.
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LA COMPOSITION DE L'INDEX
Cette méthode, quoique beaucoup trop compliquée, a cependant été acceptée par la F.G.T.B. parce qu'elle a l'avantage de faire enregistrer par l'index les hausses de prix que doivent débourser les travailleurs du fait de la politique de santé menée actuellement (hausse du ticket modérateur, changement de catégorie, etc ... ). 3) Les_yoitures. 1° Dans 1'indice précédent, les prix de 15 marques de voitures étaient relevés chaque mois. Mais les changements fréquents de modèles de voitures pratiqués par les fabricants, imposaient de modifier constamment la liste des auto mobiles retenuei pour le calcul de l'indice. La thèse défendue par les organisations syndicales en matière de remplacement de produits disparus est qu'il faut dans la mesure'du sible, leur substituer des produits de qualité et de performance équivalente sans neutraliser la hausse ou la baisse de prix éventuelle. Le patronat, par contre, défend la thèse que lorsqu'un nouveau modèle plus cher se substitue à un ancien, il faut neutraliser la hausse parce qu'il s'agit d'une amélioration qualitative dont profite le consommateur et qui ne doit pas influencer l'indice à la hausse. 2° Le nouvel indice résout cette controverse. - Les 50 modèles de voiture les plus vendus figurent à l'indice contre 15 auparavant. Chaque année, cet échantillon est adapté à la nouvelle réalité du marché. L'extension du nombre de voitures rendra beaucoup plus difficile les manipulations du Ministre, qui, auparavant, était souvent tenté v de demander aux industries automobiles de faire un "effort" de prix sur les modèles prést.its dans l'index. - Les remplacements de voitures disparues, que ce soit en cours d'année ou lors de l'adaptation annuelle de l'échantillon, se font sur' base de l'indice moyen de l'ensemble du poste voiture (voir méthode de remplacement exposée précédemment). 4) L§§_]oyers.
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»
1° La méthode du releyé_des prix des loyers restera la même que précédemment. Chaque année, le locataire ou le propriétaire signale au service de l'indice, le prix du loyer pour l'année â venir. Un rappel sous forme de lettre est envoyé chaque semestre et tout changement de prix du loyer doit être communiqué immédiatement. Lorsque des problèmes particuliers se posent, un agent se rend sur place. 2° Le nombre de loyers relevés restera d'environ 1.800 dont 456 chez les ménages d'ouvriers, 752 chez les employés et 592 chez les pensionnés! Sur ces 1.800 loyers, environ 13 % sont des habitations sociales.
LA COMPOSITION DE L'INDEX
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3° Afin que l'échantillon ne vieillisse pas, chaque mois un certain pourcentage d'anciens logements sont remplacés par des nouveaux sur base de statistiques concernant les nouvelles constructions. 4° Pour les loyers sociaux, le calcul a été adapté pour tenir compte du fait que leurs prix dépendent des revenus et de la composition familiale du locataire. 5° Tous les remplacements sont effectués sur base de l'indice moyen des loyers. 6° La pondération du poste loyer est passée de 5 à 6,4 %. Il s'agit d'une pondération moyenne pour l'ensemble des ménages qui ne peut pas tenir compte de ceux qui sont propriétaires de leur maison (65 % en Belgique). La F.G.T.B. a mis tout son poids dans la balance pour que l'importance du poste loyer ne soit pas sous-estimée étant donné la libéralisation des prix qui s'annonçait pour le 1er janvier 1984. 5) Le nouvel indice a apporté avec lui bien d'autres améliorations ou rajeunissements et notamment : - assurance-auto : la nouvelle assurance R.C. + fait son entrée dans 1'index a cote de la R.C. ordinaire. Afin de faciliter le contrôle des données fournies par les assurances, ce ne sont plus les prix d'un échantillon de polices qui sont suivis mais les tarifs pratiqués pour 8 classes de puissance de voitures par les 22 plus grandes compagnies. Les hausses de tarif, dues à une indexation, sont dès lors enregistrées totalement le mois-même. Les autres hausses cependant, sont étalées sur 6 mois. L'indice tient également compte de l'évolution moyenne du degré bonusmalus; - voyages à 1'étranger : élargissement aux vacances d'hiver et prise en compte des variations saisonnières; - électroménager : élargissement de l'échantillon, notamment par l'incorporation de deux types de surgélateurs, d'une friteuse et d'une cafetière électrique; - restaurants et cafés : l'expresso remplace le café filtre; les bières spéciales, le cornet de frites et le steak au poivre entrent dans 1'index; - la gamme de jouets a été étendue à la petite auto, au jeu de dames et au scrabble.
25
24
LES RELEVES DES PRIX
VI. LES RELEVES DES PRIX Les prix sont relevés dans 62 centres répartis à travers tout le pays. On y retrouve les grandes agglomérations (Bruxelles, Anvers, Liège, Gand, Charleroi), des villes moyennes (Turnhout, Nivelles, Saint-Trond, Dinant, etc ...) et des centres ruraux (La Roche-en-Ardenne, Beauraing, Borgloon, etc . . . ) . Dans chacun de ces centres, les points de vente visités sont choisis tous azimuts afin de tenir compte des habitudes cT'achat des consommateurs et des évolutions de prix qui peuvent varier en fonction : du quartier : populaire ou chic, centre ville ou périphérie, de la forme de distribution : grande surface ou petit magasin, de la spécialisation : alimentation générale ou boucher, du produit vendu ou service preste : magasin de détail, garage, loyer, hôtel café, restaurant, assurance, hôpital, médecin, etc ... Indice (Affaires Economiques) 2. Unevingtaine de fonctionnaires du Service de 1' de mi 1 sillonnent tous les mois 1'ensemble~dü paysTëfin de no'ter les dizaines liers de prix qui serviront à confectionner le chiffre de ,1 'index.1 Ces agents de l'indice ont une mission de confiance, car c'est d'eux que dépend la rigueur et l'exactitude des relevés de prix sur le terrain. Il leur appartient notamment de maintenir le plus constant possible le panier des produits et services qui figurent à l'index afin qu'au fil des mois les variations de prix soient dues à de véritables variations du coût de la vie et non à des modifications de produits de l'indice. Ainsi, lorsqu'un produit courant disparaît du marché, c'est aux agents de l'indice que revient la tâche délicate d'en choisir un autre qui corresponde le plus exactement possible à la définition et qui se situe dans la même gamme de qualité. De même, lorsqu'un magasin ferme ses portes, ils doivent le remplacer si possible par un autre qui appartient à la même forme de distribution, qui se situe dans le même quartier et qui vend des produits de qualité équivalente. Sinon, les comparaisons de prix ne signifient plus unevariation du coût de la vie mais un changement dans l'échantillon des points de vente retenus. -Plusieurs méthodes de relevés de prix ont été mises au point af/in de serrer le plus possible la réalité du marché et de faire en sorte que les prix notés pour tel produit ou service correspondent le plus exactement possible aux prix effectivement déboursés par les ménages lorsqu'ils se sont procurés ce produit ou service. ' ' - Dans la majorité des cas, les prix sont notés par les agents de l'indice directement sur place. Il s'agit des prix au consommateur réellement pratiqués dans les magasins ou autres points de vente, les prix s'entendent toutes taxes comprises (T.V.A., . . . ) . - Pour certains produits ou services, les prix retenus sont les tarifs pratiqués Ainsi, en est-il pour la S.N.C.B., la Régie des Postes, le gaz et l'électricité, les agences de voyage, lesassurances, etc ...
LES RELEVES DES PRIX
Les réductions de prix, promotions ou rabais ne sont pris en compte que s'ils sont pratiqués durant une période qui dure au moins un mois. à la Pour l'essence cependant, l'agent de l'indice note le prix qui figure pompe le jour où il effectue son relevé. Il n'est pas tenu compte des cadeaux ou des timbres ristournes.
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LE CALCUL DE L ' I N D E X
LE CALCUL DE L'INDEX
Cette méthode est celle,suivie par la plupart des autres pays européens. ; " . - L'évolution'de l'indice des prix publié chaque, mois, reflète donc . • l'évolution d'un panier d'environ 400 biens et services qui. resteTe pHis possible inchangé. :.' ..',. ". . ' , '", '•/. ' .•;"' ; Lesrelevés de prix doivent également être effectués toujours dans les mêmes points de vente. • '.' .:,'.,-',' . . • ; >>
VII. LE CALCUL DE L'INDEX 1. Qu'est-ce que l'index ou l'indice ? .
.,,11 est dès lors important que les définitions de ces-400:articles-soient ''':•• les plus précises possibles mais qu'elles soient également suffisamment • souples pour coller à la mode (textile) ou aux' modifications de présenta— . tion (détergents). ; . > ."-. . , ,, ; s ./ ..
. . ' ' ' , ':,'•••
- L'indice dès prix à la consommation porte le nom d'index parce que les prix de tous les produits.qui y. figurent sont exprimés sous forme d'indice, , c'est-à-dire qu'ils sontrtous calculés par rapport à une même base qui est égale à ÎOO. '. ' ^ " ./ •
Les agents ,de 1'indice ne sont autorisés à.changer de.produit ou de maga- '. •sins que si ce produit ou ces magasins ont. disparu du marché. .
Dans l'index actuel, ce sont Tes-'prix.'de tous les produits durant l'année S 1981 qui sont"supposés égaux à 100.. . ., On dit aussi ,que la période de base est l'année Î981.
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soit un produit dont le prix, passe de 8 F à 10 F '• 8 est supposé égalà l00 .;•,," et 10 devient dès lors 10 x ÎOO ,oc ' :
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1981
Mars 1984
350.000 F 565 F
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Auto 'Chemise Pain
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Ramenées à-la même base. ÏOO et.expriméessous forme'd'indices, les évolutions de prix entre 198T et mars l984 apparaissent clairement (dernière colonne) : N
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- Mais attention, une augmentation d'un point d'index n'équivaut pas à une aug'. • • - mentation de 1 %..,.''.:' ,/ . Cela n'est vrai qu'une seule fois-lorsque l'index passe de. 100 â 101. Dans tous les autres cas,' il faut calculer le pourcentage. - , Ainsi,,, lorsque l'index passe de 125 à 127, il augmente de 2 points mais cette augmentation exprimée en pourcentage n'est que.de 1,6 %. 2. La méthode de calcul.
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1) La méthode de calcul est la suivante, elle consiste à fixer un panier de la ménagère au cours d'une période de base,et,à le garder constant durant plusieurs années." , . .
pondérations;-
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-, neutralisation des hausses dues aux changements annuels de produits en; . ' fonction de ''l'amélioration qualitative" intervenue. . . V .
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•-;• - a u t o . : + 1 6 , 6 7 % , . . • -' c h e m i s e • • ' : ' + 1 3 % ••' ' - p a i n : + 5.0 %. .
Sans entrer dans le détail,' signalons que les deux; désavantages princi-. : paux des indices en chaîne sont les suivants :; . ,. :',,
'
- manque de bases statistiques suffisantes pour adapter annuellement les \
.
Ce produit est passé d e l 'indice ÎOO à"' l '."i hdi ce ' 125,' '"soi t + 25 %.' - Soit le tableau ci-dessous où les évolutions de'prix apparaissent en chiffres ' • •' absolus, et en indicés : >''•'.''• '. , . '. ' ' ." Chiffres absolus ! ".
, - 2) Lors de'la réforme, certains ont proposé d'utiliser, .comme en France et en Grande-Bretagne, un indice.dit "indice-chaîne" qui consiste à changer , : ' chaque année le panier; de la ménagère'en fonction de l'évolution, des dë-' ' penses c!es ménages. ' ; V .^ . . ",\ ; ..'.,. ~, - ' •' :
•.
, - La méthode pour calculer un indice est la suivante :
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27
Une unanimité s'est dégagée pour maintenir la méthode\de calcul utilisée jusqu'à présent en insistant cependant pour que, surtout en période d'in-; 'flation, des révisions, périodiques aient -lieu au moins tous les cinq ans afin quelà composition.de 1'indice ne s'éloigne pas trop de lastructuré . péelle des dépenses des, ménages^. v'"- , '; . . ,. ' , „,. Pour pouvoir effectuer 'ces révisions quinquennales,\il est nécessaire que 1'Institut National)de' Statistiques effectue avec Ta même périodicité, des enquêtes sur les budgets des ménages dont' les résultats ne peuvent plus .' être disponibles avec 3,ans.de retard comme ce fut le cas pour, l'enquête .• - 1 9 7 8 - 1 9 7 9 .
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L'année' de base : 1981. Lors de chaque révision importante de l'indice, le compteur est remis.à zéro Pour cela, il faut procéder au choix d'une période de base au cours de', laquelle tous les prix moyens de tous les articles de l'index sont supposés, prix.vtïioyens 1 égaux à 100. Le choix de cette période de base est dès lors très important, car c'est aux ,prix moyens de cette base.que chaque mois tous les'prix enregistres^sont comparés afin de .déterminer le niveau des indices mensuels.' . ' : / : 'A plusieurs reprises, dans le passé, les périodes de base ont posé certains problèmes et notamment ;: . ,. . ' . -.'y ' , - .; -, base trop étroite d'avril 1.914 lors du premier, index de 1920; . '
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base de deux demi-années, pour, l'indice, précédent à savoir juillet 1974 ".--)• juin 1,975 qui a posé des problèmes pour, les'comparaisons internationales et u pour les fruits et légumes dont les prix:sont, comparés au mois: de ---^ de base et non à toute l'année. y. .- ; . ' ' ',
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LE CALCUL DE L'INDEX
Etant donné la crise économique, aucune année ne pouvait véritablement être considérée comme idéale ou conjoncturellement normale. Pour finir, l'année 1981 fut choisie comme année de base pour les raisons suivantes : - une année entière est une période suffisamment longue pour éviter les écarts mensuels des prix de certains produits; - il y avait coïncidence entre l'année de base (1981) et l'année la plus récente jusqu'à laquelle il a été possible d'actualiser l'enquête budgétaire; - cette année n'est pas trop éloignée de la période de lancement du nouvel indice; - enfin, il s'agit d'une année durant laquelle les produits et services n'ont pas connu des évolutions de prix trop exceptionnelles. 4. Le calcul mensuel de l'index. Le calcul de l'index dépend du Ministre des Affaires Economiques. Du 1er au 20 de chaque mois, les agents de l'index sillonnent tout le pays et notent les prix des 401 produits et services qui figurent à l'index dans plus de 10.000 points de vente répartis dans 62 localités. L'essentiel des calculs de l'index qui consiste à rassembler des dizaines de milliers de prix chaque mois est effectué par ordinateur.
La première étape consiste à calculer tout d'abord un indice pour chacune des 62 localités. a) Comme plusieurs prix sont notés pour chacun des articles de l'index, un prix moyen par article est d'abord calculé par simple moyenne arithmétique. Exemple : supposons que 3 prix soient relevés pour l'entrecôte à Dinant : 550 F - 490 F - 460 F. Le prix moyen est le suivant : 550 + 490 + 460— = —1.500 2 g— = Knn 500 cF A ce niveau, il y a donc 401 prix moyens dans chacune des 62 localités. b) Tous ces prix moyens sont comparés aux prix moyens correspondants pendant l'année de base 1981 et transformés en indices. Nous avons maintenant 401 indices dans chacune des 62 localités. c) Toujours par localité, mais en tenant compte des pondérations attribuées à chaque poste, ces 401 indices sont alors rassemblés en un seul. Il reste 62 indices locaux, soit un par localité.
a) Les 62 indices locaux sont alors rassemblés en 9 indices provinciaux mais en introduisant une pondération en fonction de l'importance de la population de chaque ville ou commune. Il est normal que Bruxelles, Anvers ou Liège ait plus d'impact sur le calcul de l'index que Veurne, Asse ou Bertrix.
LE CALCUL DE L'INDEX
29
Cette pondération géographique est basée sur les chiffres de la population au 1/1/1982. b) Les 9 indices provinciaux sont à leur tour rassemblés en un seul indice, en tenant une nouvelle fois compte de l'importance de la population de chaque province. Ce dernier indice est l'indice du Royaume. Il doit cependant être soumis préalablement à l'avis de la Commission de l'Indice avant d'être publié au Moniteur et de devenir ce fameux chiffre officiel de l'index auquel toutes les rémunérations et les allocations sociales sont liées.
LE CONTROLE DE L'INDEX
30
31
LE CONTROLE DE L'INDEX
1) La façon la plus courante de manipuler l'index a consisté à passer un accörü'ëvëc'ïës'patröniTci'un secteur déterminé pour>qu'i1s augmentent tous leurs produits sauf ceux qui figurent à l'index.
VIII. LE CONTROLE DE L'INDEX
Ainsi, le coût de la vie augmente mais l'index ne reflète pas la hausse. Voici quelques exemples du passé :
Le calcul et la publication mensuelle du chiffre de l'index se font sous la responsabilité du Ministre des Affaires Economiques.
- en bloquant le prix du pistolet et en laissant monter toute la pâtisserie; r
Cependant, l'index a une telle importance pour les salaires des travailleurs,que la F.G.T.B. a toujours eu spécialement à coeur de le contrôler le plus efficacement possible afin qdil soit un instrument fidèle et non manipulé de la hausse des prix de l'ensemble des biens et services vendus dans le pays.
- en accordant une mini-hausse à la bière représentée à l'index et une maxi-hausse à toutes les autres bières;
1. La Commission de l'Indice. Le Contrôle de 1' Indice des Prix est assuré grâce à la présence des reprêsentants des travailleurs à laCommission de l'Indice des Prix à la Consommation. 1) La Commission de l'Indice a été instituée par l'Arrêté Royal du 22/12/1967. Elle existait avant cette date sous le nom de "Commission des nombres indices des prix de détail et du coût de la vie". 2) La Commission est composée de 16 membres désignés par le Ministre des Affaires Economiques : - un Président, - 5 personnalités scientifiques (et 2 suppléants), - 5 représentants des organisations syndicales (et 5 suppléants) : 2 F.G.T.B., 2 C.S.C. et 1 C.G.S.L.B., - 5 représentants patronaux (et 5 suppléants) : 4 F.E.B. et 1 pour les organisations agricoles. La Commission compte aussi, mais avec voix consultative seulement, des représentants de l'Institut National de Statistiques et des Ministères des Affaires Economiques, de l'Emploi et du Travail et de l'Agriculture. 3) La Commission de l'Indice a pour mission de donner des avis au Ministre sur toutes les questions qui concernent l'index. Chaque mois, elle examine le chiffre de l'index et toutes les données qui ont servi à le fabriquer. Pour cela, les délégués F.G.T.B. possèdent les définitions exactes de chaque article et ont accès aux relevés de prix locaux et à tous les calculs. En outre, prériodiquement, la Commission est chargée de préparer une réforme fondamentale de l'index afin que celui-ci colle le mieux possible aux habitudes d'achats des ménages. Bien sûr, la Commission de l'Indice est purement consultative et le Ministre peut prendre des décisions sans tenir compte de ses avis. Cependant, l'expérience a montré que lorsque les organisations syndicales ont pris le Ministre la main dans le sac, et l'ont accusé publiquement d'avoir manipulé l'index, sa position devant l'opinion publique devenait très rapidement délicate. 2. Les manipulations de l'index. Comme tous les salaires, traitements et allocations sociales sont liés à l'index, il est tentant pour le patronat ou pour 1'Etat-patron d'essayer de remettre en cause les accords conclus en faussant quelque peu le jeu de l'index.
,- en s'entendant avec les entreprises de distribution pour qu'elles fassent un "effort de prix" spécialement sur les produits qui figurent à 1'index; - en fixant un prix maximum de 10 F,pour les pommes de terre et en imposant de relever ce prix bloqué pour l'index alors que dans la réalité, les consommateurs paient beaucoup plus; - en remplaçant, en dehors d'une réforme et sans consultation de la Commission, les types et marques de produits habituellement relevés par des nouveaux produits lancés sur le marché (produits blancs). Mais ces manipulations n'ont jamais duré très longtemps. A chaque fois, les organisations syndicales ont refusé de cautionner'l'index et le Ministre a été obligé de faire machine arrière. i
2) La bataille_de_rindex.
En jui1 let^1976, dans un contexte de crise économique où les attaques du patronat et de la droite gouvernementale contre l'indexation des salaires se faisaient de plus en plus pressantes, le Gouvernement TINDEMANS-DECLERCQ, appuyé par le patronat, décide de neutraliser à l'index, les hausses de prix des fruits, légumes et pommes-de terre. Alors que la C.S.C. se déclare disposée à discuter, la F.G.T.B. engage im'médiatement le combat et exige le rétablissement de l'index réel. Cette manipulation représentait 1,77 point en juillet et 1,50 point en août. La F.G.T.B. mène une campagne "vérité" et informe les travailleurs de ce ' que la perte de pouvoir d'achat, rien que pour la manipulation de juillet, atteindra de 300 à 600 F, suivant que les salaires s'élèvent à 20.000 ou 40.000 F par mois. Les travailleurs affiliés à la F.G.T.B. se mobilisent. Des motions, des arrêts de travail, des manifestations de masse sont organisés. Devant les réactions des travailleurs, la C.S.C. durcit également ses positions. Et à l'initiative de la F.G.T.B., c'est en front commun qu'il est décidé de déclencher un plan d'action national et interprofessionnel si le Gouvernement refuse de rétablir l'index réel.
LE CONTROLE DE L'INDEX
32
Face à une telle unanimité, le Gouvernement fait marche arrière et un accord est signé qui prévoit le rétablissement de l'index normal, la compensation totale des pertes encourues pour les allocataires sociaux et le respect du calcul de 1'index. J
3) I§ntatiyes_de_falsifier_Vindex. Depuis juillet 1976, les attaques patronales contre l'index n'ont pas cessé. Elles avaient comme objectif de falsifier de façon permanente l'instrument de mesure des prix par le retrait de produits particulièrement nerveux tels les produits énergétiques ou par la non prise en compte des hausses de T.V.A. Si une telle falsification avait été appliquée, les travailleurs auraient payé effectivement des produits énergétiques plus cher ou des hausses de fiscalité, mais l'index n'en aurait pas tenu compte et les salaires n'auraient pas été adaptés en conséquence. D'où perte sèche de pouvoir d'achat. Cette politique patronale n'a pas abouti. La F.G.T.B. a calculé que si ces modifications avaient été appliquées pour l'année 1981, elles auraient signifié pour cette seule année, une perte salariale moyenne de 3 à 4 %.
q salaires à l'index, comme nous le verrons plus loin. Ce n'est pas pour cela qu'il ne continue pas en même temps à lorgner du côté, du thermomètre. En effet, lorsque le Gouvernement a demandé aux interlocuteurs sociaux de discuter d'un nouvel index, il a parlé de "mener une politique spécifique à l'égard de certains produits". Grâce à la F.G.T.B., l'accord sur l'index n'a pas rencontré ces desiderata gouvernementaux. L'index en vigueur incorpore aussi bien les hausses de T.V.A. que les hausses de produits énergétiques. Aucun produit n'a été éliminé pour des raisons de politique d'index. 4) Çreinage_de_rindex. Les traitements et pensions du secteur public ainsi que les allocations sociales sont liés à l'indice des prix suivant un système de taux-pivots. Lorsque l'indice des prix à la consommation va atteindre ce taux-pivot, la tentation est grande pour tout Gouvernement de freiner quelque peu cet indice afin de retarder l'adaptation salariale. Il faut savoir qu'un retard d'un seul mois, représente un gain d'environ 2 milliards pour le budget de l'Etat. Des études qui ont été effectuées en 1970 sur ce sujet ont conclu â la réalité de ce freinage de l'indice lorsque celui-ci s'approchait du taux-pivot des services publics. Le responsable de ce freinage, était bien sûr le Ministre des Affaires Economiques qui jouait sur le délai qui existe entre le moment où une demande de hausse de prix est introduite et le moment où sa décision intervient quant à cette hausse.
LE CONTROLE DE L'INDEX
33
Cette politique d'index n'a pas été systématiquement dénoncée par les organisations syndicales car il était très malaisé d'en faire la démonstration. En effet les délais mis par le Ministre pour prendre sa décision concernant une hausse de prix pouvaient être influencés par bien d'autres facteurs et notamment : lenteur administrative, difficultés à analyser le dossier, opportunité d'octroyer la hausse, etc ... Les réformes de l'indice qui ont eu lieu depuis 1970 ont considérablement étendu le nombre de produits et services présents dans l'indice : 401 actuellement contre 147 en 1970. Un des objectifs de la F.G.T.B., en acceptant une telle extension du nombre de postes, était notamment de rendre ce freinage de l'indice beaucoup plus difficile. -, ^ 3. Un contrôle accru grâce à la Commission des Prix. La politique des prix a toujours revêtu une grande importance pour la F G T B comme instrument de lutte contre l'inflation. Cette lutte contre les hausses de prix non justifiées est menée grâce à la présence des représentants des organisations syndicales à la "Commission pour la Régulation des Prix" dont le rôle diffère de celui de la Commission de l'IIndice et qu'il'ne faut pas confondre avec elle. Cependant, ces deux Commissions ont un rôle complémentaire et les représentants syndicaux se servent couramment des informations qu'ils y reçoivent pour contrôler la politique menée par le Ministre et faire en sorte que celle-ci freine réellement les prix de tous les produits et pas uniquement ceux qui sont à 1'index. La Commission des Prix est une Commission consultative. Elle est paritaire : on y trouve d'un côté, les représentants de l'Industrie, du Commerce et de l'Agriculture; de l'autre côté, les représentants des organisations syndicales, des intérêts familiaux et des coopératives. Des délégués de divers départements ministériels y siègent également, mais ne prennent pas position dans les avis émis par la Commission. Le rôle de celle-ci est de donner son avis sur toute question relative aux prix, soit à la demande du Ministre des Affaires Economiques, soit d'initiative. En période normale, tout producteur ou importateur, de même que les entreprises de distribution qui établissent des tarifs en commun, est tenu de déclarer préalablement, la hausse de ses prix de vente. En période de "blocage sélectif" des prix, on parlera d'une demande de dérogation. ' Dans les deux cas, avant de prendre position, le Ministre recueille l'avis de ; la Commission pour la Régulation des Prix. S'il s'agit del'ensemble d'un secteur (par exemple : le prix du chocolat ou du ciment ou des tarifs des taxis), c'est la Commission au complet qui reçoit les délégués du secteur en cause et donne son avis. Les déclarations d'entreprises individuelles sont examinées au Comité Permanent de la Commission pour la Régulation des Prix, composé de 10 membres afin d'assurer le caractère confidentiel des renseignements communiqués par les firmes. ' La Commission pour la Régulation des Prix tient en moyenne deux réunions D ar mois; le Comité Permanent se réunit plusieurs fois par semaine.
LE COEFFICIENT DE CONVERSION
LE CONTROLE DE L'INDEX
Il est évident que les représentants des organisations syndicales, en tout cas, veillent scrupuleusement à éviter toute différence de traitement, selon que les produits ou services examinés figurent ou non à l'indice des prix à la consommation. Ils ne veulent pas que l'on freine artificiellement les prix de ce qui influence 1'index. Dans l'autre sens, les prix moyens relevés pour l'indice donnent, pour l'examen des uossiers, des indications utiles sur le niveau des prix réellement pratiqués.
IX. LE COEFFICIENT DE CONVERSION 1. Qu'est-ce qu'un coefficient de conversion ? 1) L'indice des prix à la consommation qui a fonctionné jusque fin 1983 avait comme base juillet 1974 - juin 1975 = 100.
4. L'index est un accord négocié. L'index revêt une telle importance dans le contexte économique et social de la Belgique, qu'à chaque étape importante, il fait l'objet d'un accord négocié. 1) Ainsi, la composition et le calcul de l'index précédent, ont fait l'objet 'en 1976, d'un accord au sommet entre Gouvernement et interlocuteurs sociaux. Cet accord avait été longuement discuté et préparé en Commission de l'Indice et ratifié par les instances,des organisations syndicales et patronales. 2) L'index actuel a également été'discuté durant de longs mois entre les représentants syndicaux et patronaux au sein de la Commission de l'Indice. Cette fois, il ne fut heureusement pas nécessaire de recourir à l'arbitrage du Gouvernement actuel, mais un accord a pu être réalisé directement entre interlocuteurs sociaux. Cet accord sur un indice représentatif et non falsifié a été accepté par le Ministre qui a mis ce nouvel index en vigueur en janvier 1984. La F.G.T.B., quant à elle, avait approuvé l'accord au cours d'un Comité National.
:
A chaque fois, les travailleurs ont réagi avec vigueur et ont obtenu que les accords soient à nouveau respectés du moins en ce qui concerne l'indice des prix à la consommation lui-même. Par^contre, pour la liaison des salaires à l'index, le monde du travail a dû faire face à des remises en cause beaucoup plus radicales et, malgré l'opposition de la F.G.T.B., des limitations importantes d'indexation ont été imposées aux travailleurs grâce à la loi de pouvoirs spéciaux du Gouvernement MARTENS-GOL. 4) Au fur et à mesure que les patrons et le Gouvernement voulaient falsifier l'indice des prix, les travailleurs au contraire attachaient de plus en plus d'importance à ce que cet indice mesure le plus fidèlement possible l'évolution des prix, des biens et services qu'ils achètent quotidiennement. Le nouvel indice qui vient d'entrer en vigueur a fait l'objet d'un accord entre patronat et syndicats et a été entériné par le Gouvernement. .
Les derniers chiffres mensuels d'indice se sont situés à 183, 92 points en novembre 1983 et 184,26 points en décembre 1983. De même, les taux-pivots fixés dans beaucoup de conventions collectives ou dans la loi, se rapportaient à cet indice des prix, base 1974-1975 = 100. C'est ainsi, que le prochain taux-pivot des Services Publics se situait à 185, 04 points, celui des fabrications métalliques à 184,72 points, celui de l'industrie alimentaire à 184,47 points, etc ... 2) Le nouvel indice des prix à la'consommation qui est entré en vigueur a remis le compteur à 0 (ou plutôt à 100) et a comme nouvelle base, l'année 1981 = 100. Les simulations effectuées par le Service de l'Indice situaient les chiffres du nouvel indice aux environs de 120 points, soit 119,32 points en novembre et 119,62 points en décembre. 3) C'est pourquoi, il est indispensable de fixer un coefficient de conversion qui, appliqué aux taux-pivots liés à l'indice 1974-1975 = 100, permet de les ramener au niveau des chiffres du nouvel indice 1981 = 100.
3) La F.G.T.B. a toujours exigé que les accords en matière d'index soient respectés par tous les signataires. Mais les organisations syndicales furent parfois mises devant le fait accom pli d'une rupture unilatérale du contrat de la part du Gouvernement avec l'appui du patronat comme en juillet 1976, lorsque les hausses de prix des fruits, légumes et pommes de terre furent neutralisées à l'index.
35
t La F.G.T.B. veillera à ce que cet accord soit respecté et à ce qu'il ne soit pas baffoué comme le sont la loi et les conventions collectives qui prévoient des liaisons automatiques des salaires et allocations sociales à 1'index.
Les divers coefficients de conversion qui ont été fixés à chaque réforme d'index servent également à constituer une série continue de chiffres d'indice depuis le premier indice (avril 1914 = 100). Ainsi, l'évolution des prix peut-elle être calculée entre deux périodes mensuelles quelconques depuis 1920 jusqu'aujourd'hui. 2. Le coefficient_de conversion a été fixé à 0,6493. La fixation du .coefficient de conversion est très importante, car cela concerne toutes les liaisons des salaires à l'indice. ' C'est pourquoi, ce coefficient est négocié entre le patronat et les organisations syndicales et qu'il fait l'objet d'une convention interprofessionnelle signée au Conseil National du Travail. Etant donné que le nouvel indice a une autre composition et d'autres pondérations que l'ancien, leurs évolutions ont été divergentes durant l'année 1983. Au cours des discussions qui ont eu lieu au Conseil National du Travail,.l'objectif défendu par la F.G.T.B. était le suivant : "il faut fixer le coefficient de conversion, d'un façon tell'e qu'au moment du passage de l'ancien indice au nouveau, il n'y ait pas de perte de rémunérations pour les travailleurs. Le patronat a accepté que le coefficient ait un effet neutre sur les rémunérations et dès lors, un accord a pu être réalisé. Le coefficient a été dès lors fixé sur base de la comparaison des 4 derniers mois connus du nouvel indice et de l'anoien (septembre, octobre, novembre décembre 1983). Cela donne : 119,17 : 183,4 = 0,6493.
LE COEFFICIENT DE CONVERSION
36
3. Comment.utiliser le,coefficient de conversion ? 1.) Pour toutes les liaisons à l'indice qui fonctionnent suivant le systèmedes taux-pivots, il suffit de multiplier ceux-ci par 0,6493 pour obtenir ; les nouveaux taux-pivots qui fonctionnent dans le. nouvel.indice. Exemple :
Services Publics Fabrications métalliques Industries alimentaires
Coefficient
Nouvea'ux taux-pivots index '81 = 100
Taux-pivots index 74-75 = 100
conversion
185,04;
x 0,6493
= 120,15
184,72
x 0,6493
= 119,94 .
184,47'
x 0,6493\
= 119,78
'
de •
2) Pour, passer de l'ancien indice au nouveau, il suffit.de multiplier l'ancien indice par 0,6493. ' ; Exemple.
•
•Ancien
indice 74-75 = 100 Novembre 1983, 183,92 Décembre 1983 184,26
• Coefficient de conversion x 0,6493 x 0,6493
Transformé en nouvel indice -'.'•= 119,42
=119,64
De même, pour passer du nouvel indice à l'ancien, il•suffira de 'multiplier . le nouvel indice par 1,5401 qui est 'l'inverse de .0,6493 (1 : 0,6493). 4. Les coefficients de conversion depuis 1920.
- '•. ',
.
;
.
Le tableau ci-après donne tous les coefficients de conversion depuis le pre.- mier index (avril 1914 = 100) publié à partir de 1920. . •.",_•.. ;,
Mode d'emploi du .tableau.
,
,
- Les coefficients de conversion repris dans la colonne verticale 1 permettent de convertir les indices respectifs de 1974-1975, 1971, 1966, etc ... en . . indice 1981 = 1 0 0 . ''"„•'• . - Inversement, les coefficients de,conversion repris dans la colonne horizontale A permettent de.convertir l'indice 1981 = 10C respe:tivement en indice 1974-1975, 1971, 1966, etc ... . - Nous avons pris comme exemple les,colonnes 1 et A. " ', . . On peut appliquer cette méthode,de façon analogue à tout le reste du tableau,
Coefficients de conversion.
s
-.-
Période de base
-
"- '
1981
- .B r
1974-1975
D.
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; •
-_
?
•-'
1974-1975.
1981
0,6493
v
-
.
"
•-"
1966
0,39863
0,613? .
1953
0,30683
.
:
3
4
1971'
.0,8411
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- • ' - ' •
•2,1161.
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1,54462
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0,15596
•. 0,02144
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•-
13,5282
8,7839.,
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. ~ 0,03312
•
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1914
..
58,3907
'
63,8853
6,41172
46,63244
5,39298
39,22314
: 4,151 (4,188) (x)•
' "
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1.936-1938;
1,2992 (1,2988) (x)
0,7697 -. (0,76994)
0,64739
- 6
;
3,2590
,1,6288
. /
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1953
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0,4725
5
1966
2,1099
1,37
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.1971
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1,5401
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30,19022
7,273
0,1375 .. -
: Coefficients de.conversion é t a b l i s par le Conseil National du Travail .pour les conventions salariales et la sécurité'sociale. . • . *
'
L'INDEXATION AUTOMATIQUE
39
DES SALAIRES Le but essentiel de cette brochure était d'expliquer aux militants le rôle, le fonctionnement et les principaux rouages de l'indice des prix à la consommation. Mais comme l'index et l'indexation ont toujours constitué une seule et même lutte, les quelques pages qui suivent donnent d'une façon succincte l'explication du mécanisme de l'indexation des salaires et les principaux avantages qu'il comporte.
I. L'INDEXATION AUTOAAATIQUE 1. Une conquête des travailleurs. Dès 1920, plusieurs conventions collectives stipulent des liaisons à l'index. Avec les années, l'échelle mobile des salaires s'étend à de nombreux secteurs. En 1938, on relève des liaisons à l'index, notamment dans les secteurs suivants : mines, métaux,1 céramiques, verre, chimie, alimentation, textile, construction, bois et ameublement, peau et cuir, papier, transport, vêtement, livre, carrières, ... Dans les Services Publics, c'est l'A.R. du 28 janvier 1935 qui a introduit le principe de la mobilité des traitements d'après les fluctuations de l'index. Le blocage des salaires qui fut imposé avec la guerre de 1940-1945 a entraîné également la suppression des indexations. Sitôt cependant que les relations sociales furent redevenues normales et qu'il fut possible de renégocier des conventions collectives, l'indexation des salaires fut rétablie dans la plupart des secteurs. Aujourd'hui, le système est généralisé et tous les salaires, traitements et "allocations sociales, sont liés à l'index. 2. Le maintien du pouvoir d'achat. Au début du siècle, les travailleurs étaient sans défense devant les hausses du coût de la vie et c'est pourquoi, petit à petit, grâce à leurs luttes, ils ont obtenu l'instauration d'un système qui les protège automatiquement contre les hausses de prix. Car tel est bien l'objectif fondamental de l'indexation . maintenir le plus intact possible le pouvoir d'achat des revenus du travail constitués par les salaires, traitements et allocations sociales. Deux conditions essentielles sont nécessaires pour que le maintien du pouvoir d'achat des salaires soit correctement assuré, à savoir : - que l'index soit un instrument de mesure correct et non falsifié; - que les liaisons des salaires aux prix interviennent avec peu de retard.
L'INDEXATION AUTOMATIQUE
40
LA DESINDEXATION
3. Les mécanismes d'indexation. L'indexation des salaires fait partie intégrante du système des conventions collectives négociées. - Dans le secteur privé, il existe de ce fait, une centaine de modalités différentes de liaison des salaires à l'index suivant les secteurs. - Dans les Services Publics et pour les allocations sociales, les modalités d'indexation sont fixées par la loi. Tous les systèmes d'indexation, aussi variés qu'ils soient, comportent tout l'avantage d'être automatiques. Cela veut dire que l'adaptation salariale se fait automatiquement sur le pourcentage d'évolution de l'indice des prix à la consommation. Pratiquement, tous les mécanismes d'adaptation des salaires à l'index interviennent avec un retard acceptable inscrit dans les conventions collectives et dès lors, les adaptations salariales suivent les augmentations de prix. 4. Les systèmes d'indexation. Les mécanismes de liaison à l'index étant très divers, il n'est pas possible de les énumérer tous. Pour connaître avec précision le système d'indexation applicable à un secteur, il suffit de s'adresser à la centrale professionnelle intéressée. Voici à titre d'exemple, quelques systèmes. 1) Qans_le secteur gublic, le système_d^indexation_des_traitements_et_sa;
l l ï l I ~ ï â ~ ï o i d Ï 9 7 7 Les traitements et salaires augmentent par tranche de 2 %, le deuxième mois qui suit le mois au cours duquel le taux-pivot est atteint par le chiffre de 1'index. Les prochains taux-pivots de majoration du secteur public sont les suivants : 120,15 - 122,15 - 125,00 - 127,50 - 130,05. QâD§_l§_§§9t§ur_des_fabriçatigns_méta11iguesi_mëçanigues_et_é2§çtrigués. L'adaptation se fait aussi par tranche de 2 % le mois qui suit le mois au cours duquel le taux-pivot est atteint par le chiffre de l'index. Les prochains taux-pivots sont les suivants : 119,94 - 122,34 - 124,79 127,29 - 129,84. i
>
tel^construction. L'adaptation des salaires de base de la convention collective à 100 % se f a i t au début de chaque trimestre c i v i l (1er janvier, 1er a v r i l , 1er j u i l l e t , 1er octobre), sur base de l ' i n d i c e moyen des 1er et 2ième mois du trimestre c i v i l précédent.
4) Dans_le_seçteur_des_alloǧti2!]§!.§2Çl§l§§' C'est la loi du 2 août 1971 qui est d'application, c'est-à-dire que le taux-pivot doit être atteint par la moyenne des chiffres de l'index de deux mois successifs. Les prochains taux-pivots de majoration sont les suivants : 120,15 122,55 - 125,00 - 127,50 - 130,05.
II. LA DESINDEXATION 1) La loi de pouvoirs spéciaux. a) Depuis de nombreuses années, le patronat et le Gouvernement essayent de faire payer lepoidsde la crise au monde du travail en limitant par tous les moyens les hausses de salaire et notamment celles qui résultent de la liaison automatique de ceux-ci à l'indice des prix à la consommation. v Une première manière de limiter les hausses salariales dues à l'indexation consiste à fausser l'index afin qu'il reflète imparfaitement la hausse réelle des biens et services achetés par les consommateurs. Cette falsification prônée principalement par le patronat a été décrite dans la partie précédente et n'a en fait jamais été appliquée. Depuis 1982, cependant, le Gouvernement s'est attaqué directement à l'indexation et a modifié d'autorité les accords conventionnels et légaux en vigueur depuis desdizaines d'années. b) En mars 1976, unepremière limitation de la liaison des rémunérations à l'index avait été imposée par la loi TJNDEMANS-DECLERCQ dite de relance économique. Cette loi a supprimé la liaison à l'index pour la partie des rémunérations qui dépassait le plafond de 40.250 F. Devant l'opposition de la F.G.T.B., cette atteinte à l'indexation n'a pas été prolongée au-delà du 30 décembre 1976. Entre 1976 et 1982, les attaques contre l'indice des prix et l'indexation des salaires n'ont pas cessé, mais durant toutes ces années, grâce à l'intransigeance de la F.G.T.B., cet acquis fondamental des travailleurs n'a pas été démantelé. Durant plus de 6 ans de bourrasques, le pouvoir d'achat des rémunérations des travailleurs a été préservé grâce au maintien intégral de la liaison automatique à l'index. c) Dès mars 1981, cependant, les événements se précipitent. Rentrant du Conseil Européen de Maastricht et mis en condition par ses collègues des autres pays,x le Premier Ministre W. MARTENS, décide de prendre ses responsabilités et propose la suspension des indexations jusqu'à lafin de l'année, l'instauration d'un indice forfaitaire et le retrait de l'index'de l'essence, du tabac et de l'alcool. Ces propositions suscitent tellement d'opposition qu'elles sont rejetées ' et que le Gouvernement tombe. M. ËYSKENS devient Premier Ministre et s'empresse"de ranger dans un tiroir, les propositions de son prédécesseur. Pas pour longtemps, malheureusement. d) Le nouveau Gouvernement social chrétien-libéral mis en place en décembre 1981, annonce dans sa déclaration gouvernementale, qu'il demandera des pouvoirs spéciaux et qu' "une modification, temporaire des modalités actuelles de la liaison à l'index est inévitable". W. MARTENS déclare ensuite que l'effort demandé aux travailleurs ne déDasH sera pas 3 % de la masse salariale ! l
LA DESINDEXATION
Promesse non tenue, car le coût pour les travailleurs sera beaucoup plus important. La loi octroyant des pouvoirs spéciaux est votée au Sénat, le 2 février 1982. L'opposition aux mesures de pouvoirs spéciaux et surtout à l'austérité salariale sera menée uniquement par la F.G.T.B. qui pourtant fera de nombreux appels du pied à la C.S.C. pour constituer un front commun. Assemblée de 10.000 délégués au Heysel le,14 janvier, grève générale de 24 heures le 8 février, grèves par région du 9,au 25 mars, nouvelle grève générale de 24 heures le 26 mars, rien n'y fait;, le Gouvernement reste inébranlable face à l'opposition de la seule F.G.T.B. Il applique son plan d'austérité et maintient ses mesures de désindexation. 2) Les arrêtés d'austérité, a) L^arrêté_n°_ll. Le Gouvernement prend tout le monde de court lorsqu'il décide, le 22 fé• vrier 1982 une dévaluation de 8,5 % du branc belge. Comme principale mesure d'accompagnement, il prend dès le 26 février l'arrêté de pouvoirs spéciaux n° 11 qui fait porter l'essentiel du coût de la dévaluation sur les revenus du travail. Cet arrêté impose aux rémunérations des secteurs privés et publics les mesures suivantes : - pour les rémunérations, inférieures à la rémunération mensuelle garantie, soit 27.357 F au 1.2.1982, aucune limitation d'indexation n'est imposée; - pour toutes les autres rémunérations tant du secteur privé que du secteur public, l'austérité s'étale sur 2 périodes : . du 1er mars au 31 mai 1982 : aucune adaptation des rémunérations à l'indice ne peut avoir lieu; . du 1er juin au 31 décembre 1982 : seule la partie de la rémunération inférieure à la rénumëration mensuelle garantie (27.357 F au 1.2.1982) peut être indexée. Il s'agit en fait d'un système forfaitaire d'indexation. En effet, pour les travailleurs dont le salaire dépasse la rémunération mensuelle garantie, l'adaptation salariale sera limitée à une somme forfaitaire (547 F au 1/2/1982) au lieu du pourcentage d'indexation sur la totalité de la rémunération tel que cela est prévu dans la loi ou les conventions collectives.
Dès septembre 1982, Gouvernement, patronat et syndicats s'attèlent à une vaste concertation sociale dont les éléments essentiels sont la politique des revenus, la relance de l'emploi et l'assainissement de la sécurité so ciale. L'intransigeance patronale et les nouvelles mesures d'austérité annoncées par le Gouvernement rè'solvent momentanément le front commun syndical qui organise des grèves par province les 30 novembre et 7 décembre 1982.
LA DESINDEXATION
Voyant alors qu'aucun accord interprofessionnel n'est possible, le Gouvernement prend l'arrêté de pouvoirs spéciaux n° 180 qui impose une nouvelle modération'salariale qui"doit être employée totalement pour l'emploi et' la réduction du temps de travail. L'évaluation des effets de la nouvelle austérité salariale sur la réduction du temps de travail et l'emploi n'a toujours-pas été effectuée, mais chacun reconnaît que les objectifs du Gouvernement sont loin d'avoir été rencontrés. Par contre, l'austérité salariale a été appliquée avec>toute la rigueur prévue dans l'arrêté : 1° en 1983 et 1984, aucune augmentation salariale ni aucun nouvel avantage n'ont pu être accordés au-delà de ceux qui résultaient de l'application de 1{indexation limitée précisée ci-dessous et des régimes barémiques existants. La réduction du temps de travail ne devait pas être considérée comme un nouvel avantage. Il s'agit en fait d'un blocage de toutes les conventions collectives " pendant 2 ans; 2° l'indexation forfaitaire imposée par'l'arrêté n° 11 a été prolongée en 1983 jusqu'au moment où les rémunérations du secteur public ont été adaptées à deux reprises à l'indice des prix à la consommation. En fait, l'indexation forfaitaire' a été prolongée jusqu'au 1er septembre 1983; ' 3° à partir du 1/9/1983, toutes les rémunérations et allocations sociales ne sont plus liées à l'indice mensuel des prix à la consommation, mais à un indice quadrimesïrial qui est la moyenne arithmétique de l'indice des prix à la consommation des 4 derniers mois. L'indice lissé est en retard'sur .1' indice mensuel d'un pourcentage qui varie entre 0,5 % et 1 % suivant que le taux d'inflation est' plus ou moins, élevé. c) Nouvelle désindexation_de_1984_à_1986. En mars 1984, après de multiples réunions ministérielles, le Gouvernement fait une nouvelle déclaration gouvernementale qui contient un plan de redressement des finances publiques. ,Ce plan pluriannuel norte sur un montant net de l'ordre de 250 milliards en année pleine à la fin de, la période et doit s'étaler sur les années 1984, 1985 et 1986. Dans ce plan figure notamment de nouvelles mesures de désindexation qui cette fois touchent également les allocataires sociaux. Tous les travailleurs des secteurs privés et publics (A.R. 'n° 278) et les allocataires sociaux (A.R. n° 281) voient leurs rémunérations amputées chaque année' en 1984, 1985 et 1986 de 2 % d'indexation auxquels ils av avaient droit légalement ou conventionnellement. L'austérité prévue pour'1986 pourra éventuellement être revue en fonction de l'évolution de la'Situation économique ou budgétaire. Enfin,' cette austérité devra servir essentiellement a renflouer la sécuritésociale et les caisses de l'Etat, une partie pom ant être négociée avec le patronat pour promouvoir l'emploi. Ce nouveau plan d'austérité a été combattu immédiatement par la F.G.T.B. qui a organisé deux journées de grève générales interprofessionneîles'lês 3 et 10 avril 1984,.restant saule dans l'action malgré ses nombreux appels à la C.S.C. pour réagir en front commun.
44
LA DESINDEXAngN__
A la C.S.C., les réactions étaient loin d'être unanimes et son Président qui avait été tenu au courant des mesures gouvernementales au fur et à mesure de leur élaboration n'a pas pu convaincre son Comité National de les accepter. Après sa grève du 10 avril, la F.G.T.B. a alors lancé un plan alternatif d'assainissement budgétaire dans lequel notamment l'utilisation d'une partie des gains de productivité se substituait aux ponctions sur l'index.
CONCLUSION
45
CONCLUSION: RESPECTER L'INDEX ET L'INDEXATION
Ce plan a ensuite été discuté avec la C.S.C.' et une plate-forme minimum commune a été présentée au Gouvernement à la concertation du 25 avril derv nier.
L 'austérité salariale dure maintenant depuis plus de 2 ans et elle a déjà coûté plus de 9 % de pouvoir d'achat aux travailleurs. Si elle se prolonge jusqu'en 1986, comme le veut le Gouvernement, l'austérité par l'index aura raboté les revenus du travail de plus de 13 % et ceux des allocataires sociaux de plus de 7 %.
Au moment où ces lignes sont écrites, la concertation continue, mais le Gouvernement maintient tout son plan d'austérité y compris les ponctions de 2 % d'indexation en 1984, 1985 et 1986.
Si l'on tient compte des mesures fiscales, d'allocations familiales, de congés payés, de cotisations de solidarité, etc ..., les pertes de pouvoir d'achat sont encore beaucoup plus importantes.
3) Le coût des désindexations successives. L'austérité par l'indexation imposée par le Gouvernement grâce à sa loi de pouvoirs spéciaux a frappé durement le pouvoir d'achat des travailleurs et des allocataires sociaux. Les mesures prises peuvent être synthétisées comme suit : 1° entre mars et mai 1982 : suppression de toute indexation pour tous les travailleurs sauf pour ceux qui sont payés en dessous de la rémunération minimum garantie. §2lt_yG§_B§Ct§_de_2_%_en_moy_enne_2Our_les_trayail leurs; 2° entre mai 1982 et septembre 1983 : pour tous les travailleurs, indexation forfaitaire sur base de la rémunération minimum garantie. Soit en moyenne 10 % d'indexation remplacée par des sommes forfaitaires. 0§!2Χ_!I12y§!]G§_^§_4_à_425_%_gour_les_trayail}eurs; 3° depuis le 1er septembre 1983 : liaison à l'indice, quadrimestriel et plus à 1'indice mensuel. §Qit_yD_!2§l§!2d_de_Oi5_à_l_%_ggur_tgus_les_trayailleurs_et_al locataires sociaux; 4° En 1984, 1985 et 1986': suppression d'une tranche d'index de 2 % pour tous les travailleurs et allocataires sociaux. iIleurs_et_a21oçataires_sociaux.
Vendant ce temps, les revenus des capitaux, des biens immobiliers, des indépendants, des professions libérales continuent à progresser fortement sans pour cela enclencher une relance des investissements productifs. En conséquence, l'emploi continue à régresser et la consommation des ménages, y compris l'alimentation, recule. Concrètement, cela veut dire que de nombreux ménages à faible revenu, qui ont vu augmenter fortement des dépenses essentielles incompressibles telles que les soins médicaux, le loyer et le chauffage, ont été forcés de diminuer leurs dé- f penses, alimentaires. Le Gouvernement et le patronat n'ont pas encore compris que cette politique ne mène nulle part et que d'est devenu totalement insupportable pour les travailleurs. Pour la F.G.T.B., il faut au contraire : 1° laisser à nouveau les interlocuteurs sociaux négocier librement les salaires et la réduction du temps de travail; 2° respecter le nouvel indice qui est entré en vigueur au 1er janvier 1984 et laisser jouer normalement l'indexation des salaires, traitement et allocations sociales telle que la loi ou les conventions collectives le stipulent.'
Rien que par le fait de la dësindexation imposée 'par les pouvoirs spéciaux : - les travailleurs perdent en moyenne plus de 13 % du pouvoiV d'achat de leur rémunération entre 1982 et 1986; - les allocataires sociaux perdent en moyenne environ 7 % du pouvoir d'achat de leurs allocations entre 1984 et 1986.
*
*
ANNEXE: I. LISTE DES PRODUITS ET SERVICES Coefficient de 1 pondération en 1
Nature des produits
Coefficient de pondération en o/
Nature des produits
°'ôb
oo
A . PRODUITS ALIMENTAIRES, BOISSONS ET TABAC
233,10
1
* . PRODUITS ALIMENTAIRES
192,85
1
31,80
1
0,40 0,75 1,25
1 1 1
15,00 1,30 2,60 2,15 3,95 2,50 2,50
1 1 1 1 1 1 1
13,25
1
1,90 1,90 1,90 1,90 1,90 1,85 1,90
1 1 I 1 1 1 1
1.15
1
VIANDES
65,80
1
1, Boeuf 1 1. Entrecôte de boeuf 1.2. Rosbif 1.3. Steak de boeuf 1.4. Filet américain 1.5 Carbonnade 1.6. Bouilli
22,05 6,40 3,20 6,35 2,30 2,30 1,50
1 1 1 1 1 1 1
a. PAINS ET CtREALES 1 Riz 2. Farine fermentante 3. Spaghetti 4
b
Crème instantanée à froid
/
2. Rôti de veau
215
3. Porc 3.1. Côte de porc au filet 3.2. Côte de porc au spiring 3.3. Rôti de porc au jambon
8,85
1
4,15 1,10 3,60
1 1 1
22,70
1
4,05 4,05 1,30 5,80 1,75
1 1 1 1
4. Charcuterie et abats 4 1. Haché 4.2. Saucisse fraîche 4.3. Lard maigre de poitrine 4.4. Jambon cuit 4 5 Jambon cru 4.6. Lard fumé et salé 4.7 Saucisson sec 4.8. Saucisse genre Francfort (en boîte) 4.9. Pâté de foie 5. Volaille domestique et lapin 5.1. Poulet à rôtir 5.2. Lapin 6. Salade de viande c. POISSONS, MOLLUSQUES ET CRU.STACES 1. Poissons, mollusques et crustacés frais ou surgelés 1 1. Cabillaud frais 1.2 Sole fraîche 1 3. Filets de dorade 1.4. Fish sticks surgelés 2. Poissons en conserve 2.1. Sardines 2.2 Saumon
'
d. LAIT, FROMAGES ET OEUFS
""
10,45 0,30 1,65 0,95 4,20 1,70 1,00 0,65
3. Oeufs
Pains et petits pains 4 1. Pain de ménage 4.2 Pain de fantaisie 4.3. Pain amélioré de 400 gr 4 4. Pain amélioré de 800 gr 4.5. Cramique ' 4.6. Petit pain dit "pistolet"
5. Gâteaux, couques, pâtisseries, biscuits 5.1 Tarte au riz 5 2. Câteau moka 5.3 Eclair 5.4 Biscuits 5 5 Speculoos 5 6. Couque au beurre 5 7 Carré glacé 6
2. Fromages 2.1. Fromage genre Edam 2.2. Fronage Emmenthal 2.3. Fromage de gruyère fondu 2.4 Fromage genre Gouda 2.5. Fromage blanc maigre 2.6. Canembert 2 7 Fromage genre Brie
1. Lait et produits à base de lait autres que fromage 1.1. Lait stérilisé (magasin) 1.2. Lait condensé 1.3. Lait derai-écrémé (magasin) 1.4. Yaourt aux fruits 1.5. Yaourt maigre
1,10
1
" t2>53 1.00
11
1,10
1
7,05 4,70
| 1
2.35 3,00 8,90
1 1 1
6,10
1
1,65 1,65 1.65 1,15
1 1 1 1
2,80
1
1,35 1,45
1
e. HUILES ET GRAISSES COMESTIBLES
10,35
1. Beurre 1.1. Beurre de laiterie 1.2. Beurre machand
5,35 2,70 2,65
2. Margarine 2 1. Margarine standard 2.2. Margarine super 2.3 Margarine de régime
4,00 1,45 1,45 1,10
3. Huiles 3.1 Huile de maïs 3.2. Huile d'arachide
1,00 0,50 0,50
f. FRUITS ET LEGUMES FRAIS
26,50
2. Fruits frais Ponmes 2.1. Golden Delicious (belge) 2.2. Golden Delicious dnportée) 2.3. Boskoop (belge) 2.4. Grany Smith 2.5. Cox's Orange pippin 2.6. James Creaves 2 7. Starking
8,90
10,65
Poires 2.8. Doyenné du Comice 2.9. Durondeau 2.10 Guyot 2.11. Passe Crassanne 2.12. Pakham 2 13. Conférence Bananes Citrons Pamplemousses (blancs) Clémentines
Raisins 2.18. Régina 2.19. Lavdllée 2 20. Royal belge 2.21. Italia 2 22. 2.23. 2.24. 2 25. 2.26.
Fraises Pêches Oranges Abricots Melons
x
'
i g. LEGUMES ET FRUITS CONSERVES
6,10 0,35 1,55 0.75 0,95
1
1. Légumes frais 1.1. Choux-fleurs 1.2. Choux de Bruxelles 1 3. Poireaux 1.4. Oignons 1.5. Céleris verts 1.6. Haricots "princesse" 1.7. Endives 1.8. Salades 1.9. Epinards 1.10. Concombres 1.11. Tomates 1.12. Chicons 1.13. Champignons 1.14. Carottes
2.14. 2.15. 2.16. 2.17.
23,00 9,70
2,85
1. Légumes conservés 1.1. Epinards surgelés 1.2. Potage aux tomates (en boîte) 1.3. Pois en conserve 1.4. Tomates pelées (en boîte) 1.5. Haricots blancs en sauce tomate 1.6. Chips
7,45 4,80 0,85 0,85 0 85 0,90 0,85 0,50
ANNEXE
ANNEXE
49
1
Coefficient de pondération en
Nature des produits
o/
0/
oo
h. POMMES DE TERRE
3,00
i. SUCRE
1,75
1. Sucre en morceaux 2. Sucre cristallisé
0,85 0,90
,
7,05
j. CAFE
6,00 1,05
1. Café (en grains ou moulu) 2. Café soluble
0,85 0,80
2. Sucreries, bonbons, confiseries 2.1. Chocolat au lait (en bâton) 2.2. Chocolat fondant (en bâton) 2.3. Chocolat fondant (en tablette) 2.4. Toffées 2.5. Fantaisie au chocolat 2.6. Crème glacée
8,50 2,10 0,85 1,30 0,85 1,70 1,70
a. ELECTRICITE
29,25
1,90 1,75 3.15 1,60 5,20
d. SOUS-VETEMENTS POUR HOMMES
6,05
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
1,00 1,00 2,05
1. Moutarde 2. Mayonnaise 3. Petit pain garni dit "pistolet"
,
III. BOISSONS ALCOOLISEES 1. Bières 1.1. Bière de table 1.2. Bière "pils" (magasin) 1.3. Bière "pils" (à domicile) 2. Autres boissons alcoolisées 2.1. Vin rouge de table 2.2. Vin Beaujolais Village 2.3. Vin Val de Loire (Muscadet) 2.4. Vermouth 2.5. Cenièvre 2.6. Whisky écossais 2.7. Liqueur
1. 2. 3. 4. 5.
7,35
1,10 4,65
B. HABILLEMENT ET CHAUSSURES
I. ARTICLES D'HABILLEMENT AUTRES QUE LES CHAUSSURES a. VETEMENT DE DESSUS POUR HOMMES (à partir de 15 ans)
66,30
16,20
2,35 2,35 1,50 1,50 2,30 1,35 0,90 1,80 2,15
0,65
tarif B - consommation de
8,50
tarif B - consommation de
5,70 2,30 1,15
Gasoil, moins de 1000 litres Gasoil, de 1000 à 1999 litres 3. Gasoil, minimum de 2000Uitres
1. 2. 3. 4.
1
tl HEUEiri
•
' jjft,^—1'ENTRETIEN COURANT
a. MEUBLES 1. 2. 3. 4. 5.
0,60 0,55
1. Ressemelage chaussures hommes 2. Ressemelage chaussures dames
30,40
ï
2. Frais de réparation, d'aménagement et d'entretien courant 2.1. Tarif horaire d'un électricien 2.2. Tarif horaire d'un plombier 2.3. Tarif horaire d'un peintre 2.4. Peinture au latex 2.5. Peinture émail 2.6. Vitres 2.7. Ciment 2.8. Frais d'entretien 2.9. Frais d'assurance incendie 'b. CONSOMMATION D'EAU
3,80
c. ACCESSOIRES DE DECORATION
4,05
4,65 4,60 4,60 2,45 2,35 2,35 2,35 17,70 5.85 3,60
ARTICLES DE MENAGE
1. 2. 3 4! 5 A' j.
110,90
46,90
de cuisine de toilette
"
6,35 v
\
1,60 1,60 1,60 1,55 20.40
a. ARTICLES DE MENAGE NON DURABLES ET PRODUITS D'ENTRETIEN ,
11,00
d'entretien A B C
2. Autres articles de ménage 2.1. Torchon 2.2. Filtre à café
7,00
1,95 1,95 1,95 1,15 4,00 2,00 2,00
b. SERVICES AU PROFIT DU MENACE A L'EXCLUSION ' DES SERVICES DOMESTIQUES
9.40
1
1. Blanchissage d'une chemise ordinaire homme 2. Nettoyage à sec d'un imperméable 3. Salon lavoir 4. Nettoyage à sec d'un costume 5. Entretien du chauffage central
2,05 2,00 9,45
EN TEXTILES^AUTRES
Poubelle en plastique Lampe à incandescence Marteau Pile sèche
1. Produits de nettoyage et 1.1. Détergent en poudre 1.2. Détergent en poudre 1.3. Détergent en poudre 1.4. Cire
4,50 4,50 4,50 6,80 2,25
à coucher en chêne manger en chêne
0.85 0,85 0,85 0,85
1,35
il 35 1,35 1.35 4,00
' X5ÎÏËEËS'5ÎÂMËÛBLÊMËNT_ET_REPARATIONS
114,50
64,00
Chambre Salle à Salon Elément Armoire
Tasse et soucoupe Plat en verre culinaire Casserole en acier émaillé Casserole en acier inoxydable
V. BIENS ET SERVICES POUR L'ENTRETIEN COURANT DE L'HABITATION (sauf services domestiques).
22,55
1. Lampe à tube d'éclairage fluorescent 2.*Lampe de bureau l
1. Loyers
1. 2. 3. 4.
,
'
3,40
b. USTENSILES DE MENAGE
94,50
b. REVETEMENT DE SOL
155,55
C. LOYERS ET CHARGES SUPPLEMENTAIRES CHAUFFAGE ET ECLAIRAGE
9,75
' RÊ^ÊTËMËNfllDrsOL^REPARATIONS
1,15
b. REPARATIONS DE CHAUSSURES
IV. VERRERIE^ VAISSELLE ET USTENSILES DE MENACE Xy compris Tes réparations)
1. 2. 3. 4.
3,30 1,65 1,30 0,35
«™>«"l.S MENAGERS. USTENSILES DE
0,70 1,05 1,00 1,00 1,00 0,70 0,70 0,70 0,70 3,45
6,60
Anthracite 12/22 Anthracite 20/30 Anthracite 6/12 ou 7/14 Boulets (agglomérés)
10,90 2,65 0,70
a. VERRERIE ET VAISSELLE
6,55 13,05' 6,55
1
oo
b. TARIF HORAIRE D'UNE REPARATION D'INSTALLATION DE CHAUFFAGE
26,15
d . COMBUSTIBLES SOLIDES
3,95 3,30 2,70 3,25 1,60
Chaussures hommes Chaussures dames Chaussures garçonnets Bottes dames ' ' Pantoufles de gymnastique
1
1. Costume, confection en tissu de laine peignée 2. Costume, confection en synthétique 3. Veste blazer en synthétique 4. Veston sport 5. Pantalon, style jeans-velours 6. Pantalon blue-jeans 7. Imperméable 8. Pantalon 9. Pull-over
.
11,65 6,15 3,10 1,20 1,20
tarif A - consommation de
2"
14,80
a. CHAUSSURES
a. LOGEMENT Cigarettes courantes Cigarettes King Size Tabac Cigarillos
Ï
15,95
I. LOYERS ET FRAIS DE CONSOMMATION D'EAU IV. TABAC
0,95
c. COMBUSTIBLES LIQUIDES
1,20 1,80 1,05
II. CHAUSSURES ET REPARATIONS DE CHAUSSURES
21,75
1,60
tarif A - consommation de
ï. MEUBLES ET ACCESSOIRES_FIXESX_TAPIS_ET_AUTRES
1,25
14,40 2,40 2,40 2,40 1,05 1,50 3,15 1,50
4,05
1. Fils à tricoter 2. Etoffe au mètre pour robe 3. Fermeture à glissière
1,40 1,40 1,40 1,40
1
2. Appareils'ménagers 2.1. Machine à laver électrique -.2.2. Fer à repasser électrique à vapeur 2.3. Moulin à café électrique 2.4. Réfrigérateur duothermique 2.5. Surgélateur horizontal 2.6. Surgélateur vertical > 2.7. Aspirateur traîneau 2.8. Friteuse électrique 2.9. Cafetière électrique 2.10. Grille pain 2.11. Perceuse électrique
19,25
1. Gaz naturel, 180 m 3 /an 2. Gaz naturel, 360 m 3 /an 3. Gaz naturel, 1500 m 3 /an 4. Gaz naturel, 4200 m 3 /an 5. Gaz butane 6. Gaz propane
0,75 0,95 0,95 0,50 1,90 1.35 2,45
Slip Soutien-gorge Caine Fond de robe Collant Pyjama tissé Sous-pull
f. TISSUS, LAINES A TRICOTER, ARTICLES DE MERCERIE
6,85
II. BOISSONS NON ALCOOLISEES
8,85
o/
2,00 4,65 7,15 14,55 0,90
Electricité 50 kwh Electricité 100 kwh Electricité 150 kwh Electricité 400 kwh Electricité* tarif de nuit 150 kwh
b. GAZ
3,30 0,70 0,45 0,70 0,90
Chemise Slip Singlet Pyjama tissé Chaussettes
e. SOUS-VETEMENTS POUR DAMES
4,05
1. AUTRES PRODUITS ALIMENTAIRES
1. 2. 3. 4.
81,25
1. 2. 3. 4. 5.
Coefficient de pondération en
Nature des produits
co
CHAUFFAGE ET ECLAIRAÇE
3,15 1,75 1,75 5,45 5.45
Manteau Chemisier Pull-over Robe en jersey Robe, mélange synthétique/laine Pantalon Tailleur Jupe Imperméable
c. ANORAK POUR ENFANT DE 6 ANS
1. 2. 3. 4. 5.
1,65
1. Sirop, miel, confitures et marmelades et purée de fruits 1.1. Confiture de groseilles 1.2. Confiture des quatre fruits
Eau minérale gazeuse Limonade au citron Limonade au cola Eau minérale non gazeuse Jus de fruits
00
10,15
k. SUCRERIES ET PRODUITS SIMILAIRES
1. 2. 3. 4. 5.
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
0/
II
)
Coefficient de pondération en
Nature des produits
25,95
b. VETEMENTS DE DESSUS POUR DAMES (à partir de 15 ans)
2,65 1,35 1,30
2. Fruits en conserve 2.1. Ananas (en boîte) 2.2. Demi abricots (en boîte)
Nature des produits
Coefficient de pondération en
*ï
1,00 1 nn 1 ,uu
Matelas à ressort Couverture Drap de ^l** Tissu pour rideaux Essuie-éponge Tissu pour tentures Garniture pour salle de bains
•?
VI. PERSONNEL DÔMESTIÇUE
A1*
E. DEPENSES DE SANTE
1,10 l *ln i , JU 1 1n
I. MEDICAMENTS ET PRODUITS
1,10 1,30
siiiGÊRl"(y"cômprrs installation'et répa-
39,95 PHARMACEUTIQUES
1. Spécialités pharmaceutiques 2. Préparations magistrales
16,85
.„PAREILS DE CHAUFFAÇE_ET_ÇROS_APPAREILS
7,65
9,35
,
8,30
1,05'
II. APPAREILS'ET MATERIELS THERAPEUTIQUES
3,50
rations) a
' „
1,05 1,25 1,20
'
v
lation) 1
1. Bandage herniaire 2. Verres de lunettes sphériques 3. Verres de lunettes toriques
13,40
APPAREILS DE CHAUFFACE ET CROS ' APPAREILS MENAGERS (y compris instal-
2,50 0,70 0,90 0,30 0,60
Appareils de chauffage et cuisinières 1.1. Cuisinière électrique \',2. Cuisinière au gaz * 1.3. Convecteur au mazout ( 1.4. Convecteur au gaz naturel
1
1
'
III. SERVICES DE MEDECINS^ INFIRMIERES ET
AUTRES PRATICIENS L
„_ 1 1. Consultation d'un médecin généraliste 2. Consultation d'un médecin généraliste recyclé 3. Consultation d'un médecin spécialiste 4. Consultation a domicile d'un médecin généraliste 5. Consultation à domicile d'un médecin généraliste recyclé 6. Extraction dentaire 7. Obturation dentaire
18,50
'
2 *• 30 1 2.30 jw
'
5 00 2 30 * 1JU 0
in
1
Cri
1,50 2,80
50
ANNEXE
Nature des produits
ANNEXE
Coefficient de
Coefficient de pondération en o/
pondération e n l
Nature des produits
Nature des produits
oo
IV. SOINS DANS LES HOPITAUX ET ASSIMILES 1. 2. 3. 4.
Journée Journée Journée Journée
en chirurgie en chirurgie en maternité en maternité
(en chambre à 1 lit) (en chambre commune) (en chambre à 1 lit) (en chambre commune)
51 'Coefficient de pondération en 0/
4,60 1,40 1,35 0,95 0,90
C. CULTURE, LOISIRS ET RESTAURANTS (non compris cafés et hôtels)
81,65
1
36,65
• 2ïlu§_POUR_ÇyLTURE_ET_LOISIRS
b. DEPENSES ACCESSOIRES
1. Coût de l'internat dans l'enseignement moyen 2. Déjeuner à l ' é c o l e
(y compris les réparations)
00
0/
3,40
b. VOYAGES DE COURTE DUREE
1,20 2,20
F. TRANSPORT ET COMMUNICATION I. ACHAT DE VEHICULES 1. Voitures 2. Vélo dames
' II. DEPENSES
D'UTILISATION DE VEHICULES PARTICULIERS a. PIECES ET ACCESSOIRES 1. Pneu pour voiture automobile 2. Bougie ordinaire
b. FRAIS DE REPARATION 1. 2. 3. 4. 5.
Tarif garagiste Lavage de voiture Contrôle technique Abonnement de dépannage Equilibrage des roues d'automobile
c. ESSENCE ET LUBRIFIANTS 1. Essence et autres combustibles 1.1. Essence super 1.2. Essence normale
1.3. Diesel 2. Huile pour moteur d. AUTRES DEPENSES POUR LE TRANSPORT PERSONNEL 1. Location garage 2. Assurances voitures 2.1. Prime assurance voiture "R.C." 2.2. Prime assurance voiture "R.C.+" 3. Taxe de circulation auto
III.
4,00
154,50
40,65
38,85 J 1,80 •
c. TAXI
IV. POSTES ET TELECOMMUNICATIONS a..TARIF POSTAL b. TELECOMMUNICATIONS 1. Téléphone, prix de l'abonnement 2. Téléphone, coût d'une communication zonale 3. Téléphone, coût d'une communication interzonale non contigue' pour un abonné 4. Cabine téléphonique
1,80
1.
2,00 16,60 / 12,60 1,00 1,00 1,00 1,00 45,05
44,40 "35,50 3,50 5,40 0,65
. AUTRES BIENS ET SERVICES •>OINS_C0RP0RELS a. SERVICES DE SALONS DE COIFFURE
2,20
II. 1,95 18,25 9,15 9,10
b. ARTICLES POUR SOINS CORPORELS
8,15
5,55 0,85 0,80 0,85 0,80 0,80 0,65 0,80
5,55 0,95 0,90 0,95 0,90 0,90 0.95
2. Articles non électriques 2.1. Tampon hygiénique 2.2. Papier hygiénique 2.3. Couche culotte
2,10 0,55 1,05 0,50
3. Rasoir électrique
0,50
AUTRES_ARTIÇLES_nidia.
3. Fleurs et plantes 3.1. Oeillets 3.2. Bulbes
7,05 4,70 2,35
a. BIJOUX, PIERRES PRECIEUSES, HORLOGERIE
4. Animaux domestiques 4.1. Nourriture pour chiens 4.2. Nourriture pour chats
4,70 2,40 2,30
r
1. A l l i a n " en or 2 Rhabillage d'une montre-bracelet 3 ; M o n t r e - b r a c e l e t à quartz pour hommes
SERVIÇES_DE_LOISIRSX_SPEÇTAÇLES_ET_ÇULTURE (sauf ceux des hôtels, cafés et restaurants)
23,65
b. AUTRES ARTICLES PERSONNELS
a. LOCATION D'ARTICLES RECREATIFS, REDEVANCE RADIO-TV
11,00
Redevance annuelle radio/TV (noir-blanc) Redevance annuelle radio/TV (couleur) Abonnement annuel télédistribution Prix d'un raccordement standard à un réseau de télédistribution
1.
Portefeuille
2. Valise
2,15 4,10 4,10 0,65
**.
5.30 '
3,45 d. FILM EN COULEURS POUR CAMERA SUPER 8
13.25 LIVRES1_gUOTIDIEN_ET_PERIODIQUES
7,60
11,95 1.05 10,90 4,00
3,70 1,95 1.95
1. Journal 2. Hebdomadaire 3. Périodique pour enfants
Repas au rest-aurant Repas "self service Beefsteak avec frites Café expresso Verre de bière Limonade à base de cola Eau minérale Apéritif Bière spéciale Cornet de frites Steak au poivre
1. Roman 2. Bande dessinée (album)
3.15
4,50 1.15 8,10 4,70
IV. ENSEIGNEMENT
3.50 a. FRAIS SCOLAIRES
2.35 2.35
0,25 1. Dictionnaire 2. Dictionnaire
F-N et N-F explicatif
49,00 47,20
6.60
6.60 6,60 2.85 & .05 2,35 1,40 0 .95 1,40 3 ,80 6 ,60
1,80
1. Chambre d'hôtel "classe touristes"
0 .90
2. Camping
0 .90
yOYAGES_TOURlSTigUES a.
1,75 1,80
HOTELS ET SERVICES DE LOCEMENT ANALOGUES
5.65 '
b. LIVRES
3,55
1,40 1,00
a. QUOTIDIENS ET PERIODIQUES 2,05
3,00 1,05 1.50
1. Cahier 2. Stylo-bille
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10 11.
1,95 1,95
5,55
2,40
.. RESTAURANTS ET CAFES
3,90
11,50
MATERIEL ET FOURNITURES DE PAPETERIE ET DE DESSIN
EEpENSES.DANS_LES_ÇAFESA_RESTAyRANTS_ET_HOTELS
2. Piscine
III.
1. Produits pour soins corporels 1.1. Savon de toilette 1.2. Eau de Cologne 1.3. Crème de beauté ' 1.4. Laque pour cheveux 1.5. After-shave 1.6. Vernis à ongles
1.20
c. CINEMA
9,25
1. Frais d'un prêt hypothécaire 2. Pompes funèbres 3. Photocopie
4. Crèches et garderies d'enfants de jour
3.65 1.25 1.20
1. Match de football
3,15 1,05 1,05 1,05
5,60 1,60 1,45
VI. AUTRES_SERVICES n.d.a.
0,85 4,60
4,60 2,45 1.15 1,05
20,95
Jouets, articles de sport et de campement 1.1. Vélo d'enfants 1.2. Locomotive électrique 1.3. Jeu de construction 1.4. Petite auto 1.5. Jeu de dames 1.6. Scrabble 1.7. Balles de tennis
b. MANIFESTATIONS SPORTIVES, DROIT D'ENTREE, LEÇON DE SPORT
0,60 0,60 0,60 0,65 0,60 0,60
8,65
3,30 3,30 2,85 5,45
1. Frais de la carte de garantie eurochèque 2..Assurance responsabilité civile "Familiale"
16,80
1. Mise en plis 2. Coupe de cheveux homme 3. Permanente
2. Films, disques et articles similaires 2.1. Disque 45 tours 2.2. Film couleur pour appareil photographique 2.3. Cassette "chrome"
1. 2. 3. 4.
5,65
- §£RVICES_FINANCIERS
118,30
3,45
25,85
3,65
1. Abonnement scolaire annuel 20 km 2. Tramways ou autobus ticket simple 3. Tramways ou autobus carte de plusieurs voyages
3. Tarif d'un électro-technicien
3,55
a. TRANSPORT PAR CHEMIN DE FER
b. TRANSPORT URBAIN
6.10 4,35 2,15
c. AUTRES ARTICLES RECREATIFS
5,55
8,85
Billet aller simple 2ème classe 20 km Billet aller simple 2ème classe 45 km Billet aller simple 2ème classe 90 km Abonnement social 30 km (1 semaine) Abonnement ordinaire 20 km (1 mois) Abonnement ordinaire 45 km (1 mois)
1. Téléviseur couleur mono-standard 2. Appareils de reproduction du son 2.1. Radio portative a transistor avec lecteur de cassettes 2.2. Rack HI-FI
b. APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE
93,05
SERVICES DE TRANSPORT
\ 1. 2. 3. 4. 5. 6.
12,25
a. APPAREILS DE RADIO, DE TELEVISION ET TOURNE DISQUE (y compris les réparations)
00 9.45
1. Week-end dans les Ardennes 2. Week-end à la mer 3. Excursion d'un jour v
V. COTISATIONS LIBRES D'ASSURANCE MALADIE
Coefficient de pondération en
Nature des produits
VOYAGES A L'ETRANGER 1 2 3.' lt 5.
Voyage en train à Salzbourg Voyage en avion à Palma Voyage en Tunisie Voyage en train à Nice Voyage organisé à l'étranger en formule club
26.30 16,,85 3,,35 3,40 3,35 3,40 s,35
TOTAL
I. PRODUITS II. III.
ALIMENTAIRES (y compris les boissons!
1000,00
221 ,45
PRODUITS NON ALIMENTAIRES
427 .95
SERVICES
286 .60
IV. LOYERS
64 ,00 TOTAL
1000 ,00
EVOLUTION DE L'INDEX DES PRIX DE DETAIL DEPUIS 1920 Années
Janvier
Mars
Fêyritr
Base 1920 192! 1922 1923 1924
396 450 387 383 480
1925 1926 1927 1928 1929
521
1930 1931 1932 1933 1934 I93S 1936 1937 1938 1939
1939 1940 1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952 1953
420 434 '380
397 495 517
813 «56
526 770 811 859
895"
846 752 724 695
527 755
461 399 367 409 498
471 389 365 413
511 521 771
506 529
774
890
879
870
«25
XII
808
734 722 6X7
725 715 677
715 709 670
621 678 719
629 677 719 751
- 708 769 K
716 763 759
115
_ 118
766
445 411 671 408 510
683
806
'
502 558 776 805 864
505 579 785 811 867
509
439 498 517
|S37
681
790 811 871
787 819 879 872 787 706 698 659 662 683
P67 .
803 712 701 662
866 -
7 9 8
708 697 651
654 654 674 740 755 —
Base: 1936-1938 == 100. 118 . 119
103
103'
330 396
_ 332 39X
3U 397
338 396
379 370 415 413 412
3X1 ?68 416 413 414
379 369 416 412
>
,330
387
393
393 373
388 373 999 424
382 371 410 421-
370 414 416
41,3
412
•412
3 KO
638 674 723
— —
104 —
414
'
746
755 — 103
101 101
102
'102
•100 '102
106 109
106 108
Décembre
Indice moyen de l'année
477 391 376 458 513
476 394 384 463 520
468 393 384
525 684 794 825 889
533 705 804 «34
534 741 812 852 897
•518 618
,894
534 730 809 845 893
874 786 713 701 660
«75 781 720 701 664
872 726 702 663
859 764 722 700
874 798 720 705 666
670 690 753 764 —
684 698 756 769 —
689 703 758 772 —
470 521
776 "" ^
653
684
455 400 374 428 501
'101
'106
'106 '108
100 103
102 99 103 106 '108
102 100 '104 , 106 109 -
101 101 104
820 875
704 758
655 686 735
. 768
.761
—
Base: 1936-1938 = 100. *
-
104
110 —
— 319 352 400
— 324 353 403
322
378 376 415 413 416
379 352 417 414 419
376 395 419 415
107 108
102 101 104 107 108
'
786
358 396
' 418
112 — 327 359 •394
114 — 333 364 395
343 393
377 388 421 416 419
375-
381
384 422 417 418
377
101 102 105
101 102 105
'10Î
108 108
109 J09
413 416 ~
415
Base : 1953 = 100.
101 100 103 108
Novembre
471 386 371 453 503
Base: 1953 = [00 1954 1955 1956 1957 1958
Octobre
Base : avril 1914 = 100.
463 384 366
869 789 708 695
751
754
-
332
424 416
453 379 366 429 493
753 —
757
333 366
*389
AZS
462 384 366 419 492
649 677 728 761 —
'
Septembre
Août
Juillet
-
807 860
632
Juin
avril 1914 = 100.
862
642 685
Mai
Avril
102 102 104 108 108
101 102 105 108 108
101 104 107 108
1959 1960
1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967
109 110.28 110,43 111,51 113,19 118,11 122,51 127,68 1«31.43
109 110,17 110.49 111,49 114,58
109 109,89 110,53 111,67 114,63
117,98 122,80 128,07 131,67
117,61 122,91 128,63
104,67 107,54 112,22 115,83 122,22
104,73 108,00 112,57 11.6,74 122,87
114..42
109 109,76 110,83 113,61 114,10
118,21 123,11 129,93 133,25
118,50 124,58 130,56 133,71
119,88
105,05 108,87 113,64 117.84
105,16 109,20 113,05 118,13
105,54
109,79 110,55 112,22
132,32 Base: 1966 =
I96S 1969 1970 1971 1972
109
110
110
109,98 111,06
109,67 111,45 113,66
114,26 114,27
124,85 131,08 133,81
no
114,91
110 109,56 111,68 112,25 114,77
120,84 125,28 129,94 133,56
120,84 125.31 1,29,85 133,93
120,93 125,70 130,38 134,49
105,74 109,89 114,29 119,10
105,84
106,26 110,37 114,50 120,39
109,76 111,48 112,41 115,54
111 110,34 111,49 112.92 116,57
111 110,34 111,45 112,74 117,51
110 109,97 111,06 112,62 115,04
121,24 125,85 130,80 134,76
121,76 126,44 130,88 135,16
122,16 127,18 131,19 135,35
119,84 124,71 129,92 153,62
106,69 111,31 115,04 121,13
107,07 111,75 115,23 121.65
105,69 109,66 113,94 118,89
108,11 115,37 134,19 149,23
108,87 116,81 135,13 150,03
105,45 112,78 127,08 143,31
117,80 125,25 130,09 136,77 147,09 159,07 171,95 183,92
114,19 122,30 127,77 133,48 142,35 ' 153,21 153,21 179,35
100
104,83 108,38 115,21 117,23
Base : 1966 = 100. 109,49 113,70 118,38
110,05 114,53 119,55
109,85 118,13 136,59 151,38
110,46 119,66 138,13 151,90
103,48 110,70 121,16 139,04 154,27
103,84 111,33 122,89 140,59 155,40
104,03 111,79 124,69 141,77
105,04 112,83 126,47 142,28
105,82 112,83 128,27 143,65
106,00 113,35 129,91 144,74
106,71 113,89 131,67 145,98
121,66 126,97 132,04 140,57 150,43 164,68 177,13
113,61 122,42 126,98 132,73 140,91 151,26 166,16 178,28
114,53 122,79 127,68 133,83 142,56 153,72 167,37 179,99
114,97 123,18 128,26 134,46 142,94 154,46 168,39 181,70
116,46 124,05 128,82 134,74 143,74 155,90 170,48 182,97
Base : 1973-1974 = 100 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983
119,01 125,88 130,86 138,68 148,34 160,59 174,05
119,91 126,38 131,29 139,73 149,66 160,97 175,02
119,80 126,70 131,37 139,99 150,62 161,25 175,65
120,45 126,80 131,68 140,16 150,54 163,22 176,21
120,76
121,67
122,18
107,32 114,66 132,79 147,64
Base : 1973-1974 = 100
Base : 1981 - 100 1984
106,67 110,81 114,70 120,71
Base .: 1971 = 100
Base : 1971 = 100 1972 1973 1974 1975 1976
/ 110 110,14 111,32 112,74 116.02
116,72 124,31 129,12 135,69 145,16 156,50 171,87 183,00
Base : 1981 = 100 122,99
123,26
117,16 124,76 129,52 136,26 146,64 158,06 172,06 183,92
84/00 A 23/64 JCV/AC/BL Vert, wdg
ALGEMEEN BELGISCH UAKUERBOND
Brussel, 27 september 1984.
NOTA AAN DE LEDEN VAN HET BUREAU. NOTA AAN DE CENTRALES, DE GEWESTELIJKE AFDELINGEN, DE INTERGEWESTELIJKEN, DE VORMINGSINSTITUTEN.
Betreft : Brochure A.B.V.V. over het indexcijfer der konsumptieprij zen.
Aangezien vanaf 1 januari 1984 een nieuw indexcijfer der konsumptieprijzen in werking is getreden, heeft het A.B.V.V. een verklarende brochure uitgegeven ten behoeve van de militanten die beter de werking en de samenstelling van het nieuwe indexcijfer wensen te kennen. De bedoeling is niet dat de brochure aan alle vakbondsleden wordt uitgedeeld, maar wel dat zij dient als steun bij vakbondskursussen en als middel om de geïnteresseerde militanten een beter inzicht in het probleem bij te brengen. De oplage is dan ook vrij beperkt, met name 2.000 Franstalige en 2.000 Nederlandstalige exemplaren. Hierbijgevoegd vindt u een exemplaar van de brochure. Bestellingen (50 maximum) dienen gericht aan de Centrale Aankoopdienst van het A.B.V.V.
J.C. VANDERMEEREN, Nationaal Sekretaris.
Bijlage.
hoogstraat 42 1000 brussel tel. (02)5118067 of 51164 66 _pr 000-0753010-96
HET INDEXCIJFER V A N DE KONSUMPTIEPRIJZEN
INHOUD pages INLEIDING
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HET INDEXCIJFER VAN DE KONSUMPTIEPRIJZEN
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I. WAT IS DE INDEX?
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II. DE ROLVAN DE INDEX
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III. DE KWALITEITEN VAN EEN GOEDE INDEX
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IV. DE VERJONGING VAN DE INDEX 1. Historisch overzicht 2. De enquêtes omtrent de gezinsbegrotingen _ V. DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX 1. De keuze der produkten j 2. De omschrijving van de produkten 3. De weging van de produkten 4. De vervanging van artikelen op de index 5. De index werd verbeterd _ VI. HET OPNEMEN VAN DE PRIJZEN
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14 _ 14 16 16 1 19 _ 20
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VII. DE BEREKENING VAN DE INDEX _ 1. Wat is de index of het indexcijfer? . __ 2. De berekeningsmethode _ 3. Het basisjaar: 1981 _ 4. De maandelijkse berekening van de index
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VIII. DE KONTROLE OP DE INDEX _ _ 1. De indexkommissie _ _. _ 2. Geknoei met de index..... 3. Een verscherpte kontrole dank zij de Prijzenkommissie 4. De index is het resultaat van onderhandelingen
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IX. DE OMSCHAKELINGSKOEFFICIENT 1. Wat is een "omschakelingskoëfficiënt"? — 2. De omschakelingskoëfficiënt werd bepaald op 0,6493 3. Hoe de omschakelingskoëfficiënt gebruiken? 4. De omrekeningsvoet sinds 1920. _ _
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35 35 35 — 36 - 36
DE LOONINDEXERING I. DE AUTOMATISCHE INDEXERING 1. Een verworvenheid van de arbeiders 2. Handhaving van de koopkracht 3. Indexeringsmechanisme . 4. Indexeringssystemen ... , ,_
30 30 30 33 34
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39 39 .'. ._. 39 _ 40 40
II. DE DESINDEXERING BESLUIT: RESPEKT VOOR INDEX EN INDEXERING BIJLAGE: I. LIJST MET DE PRODUKTEN EN DIENSTEN BIJLAGE: II. EVOLUTIE VAN HET INDEXCIJFER DER KONSUMPTIEPRI JZEN SEDERT 1920
41 1 45 47 ..52
INLEIDING De koppeling van de lonen, wedden en sociale uitkeringen aan het indexcijfer dev konsumptieprijzen is, sinds de rechtse partijen in februari 1982 aan Martens Gol volmachten hebben toegekend, onderworpen aan belangrijke beperkingen. Indien de nieuwe regeringsmaatregelen waarbij in 19843 1985 en 1986 telkens 2 % indexering wordt ingehouden, integraal worden toegepast, dan zal de koopkracht van de arbeiders en de bedienden, alleen al door de desindexering, in 1986 met 13 % gedaald zijn. De volmachtentreinen, en met name de indexmaatregelen, werden aan de werknemers en de sociaal gerechtigden opgedrongen ondanks het verzet en de stakingsakties van het A.B.V.V. De koppeling van de lonen aan de index werd inderdaad door de volmachten zwaar verminkt, maar het indexcijfer der konsumptieprijzen is inbakt gebleven. Ondanks herhaalde aanvallen van patronaat en regering is het, dank zij het A.B.V.V. een betrouwbaar meetinstrument van de prijzenontwikkeling gebleven. Op 1 januari 1984 werd een verjongd en vernieuwd indexcijfer van kracht. Dit cijfer is het resultaat van een akkoord tussen de sociale partners in de schoot van de indexkommissie. Het A.B.V.V. waakte er speciaal over dat deze nieuwe thermometer getrouw de gezinsuitgaven zou weerspiegelen, en dat er niet aan geprutst zou worden : geen enkel prodükt of belasting (B.T.W., enz. .Jwerd omwille van een indexpolitiek eruit geweerd. Zoals vaker, in het verleden is gebeurd wil het A.B.V.V. van de start van de nieuwe index gebruik maken om een brochure uit te geven over het nieuwe indexcijfer der konsumptieprijzen en op een objektieve manier de militanten informeren over de samenstelling, de berekening, de verjonging, de wijze waarop de prijzen worden opgetekend, enz.... ^ In het tweede deel wordt bondig uitgelegd hoe de indexering van de lonen en de sociale uitkeringen werkt, en worden de belangrijkste wijzigingen toegelicht die de Regering in de laatste jaren heeft aangebracht. Hoewel de indexering aan verschillende beperkingen werd onderworpen, meent het A.B.V.V. toch dat het belangrijk is dat de prijzenindex, ondanks alle hinderpalen, een getrouw en objektief 'meetinstrument van de prijsstijgingen is en blijft, zodat de werknemers en de sociaal gerechtigden er steeds naar kunnen verwijzen om de reële koopkracht van hun bezoldigingen te kunnen behouden en verhogen.
J.C. VANDERMEEREN, Nationaal Sekretaris,
WAT I S DE I N D E X ' ? '
HET INDEXCIJFER VAN DE KONSUMPTIEPRIJZEN I. WAT IS DE INDEX? De index is een instrument om de prijzenontwikkeling te meten van alle door het qezin gekochte goederen en diensten. Het is een soort barometer die moét stijgen als de prijzen stijgen en dallen als de prijzen dalen. ,. De ideale index zou natuurlijk die zijn welke alle prijzen van alle produkten en diensten in alle verkoopspunten van het land opneemt. : Maar dat is materieel onmogelijk want dan zouden er dagelijks honderdduizenden prijzen moeten worden opgenomen. • . . Daarom moeten we ons tevreden stellen met het optekenen van een beperkt, maar goed uitgekozen aantal produkten en diensten in een maximaal aantal verkoopspunten. De huidige index bestaat uit 401 nauwkeurig uitgekozen produkten en diensten; ze zijn als het ware de gezinskorf waarvan de prijzen maandelijks worden opgetekend. De prijsveranderingen in die gezinskorf moeten zo getrouw mogelijk;de ontwikkeling van de levensduurte voor de verbruikers weergeven. ,
DE ROL VAN DE INDEX
I DE KWALITEITEN VAN EEN GOEDE INDEX
II. DE ROL VAN DE INDEX Wanneer een werknemer zijn inkopen doet, dan ziet hij dat in de loop der wekende prijzen konstant stijgen en dat hij met hetzelfde geld steeds minder verbruiksgoederen kan kopen. De prijsverhoging vreet de waarde van zijn geld aan en doet zijn koopkracht inkrimpen. Daarom hebben de werknemers geëist dat hun lonen minstens even snel stijgen als de prijzen en zo komt het dat er vandaag de dag een automatische en veralgemeende koppeling is van de bezoldigingen, pensioenen en sociale uitkeringen aan het indexcijfer der konsumptieprijzen. Daarom is het indexcijfer van kapitaal belang voor de arbeiders. Zijn funktie bestaat erin bezoldigingsstijgingen op gang te brengen die gelijkwaardig zijn aan de de prijsstijgingen van de konsumptiegoederen. De belangrijkste voorwaarde om de koopkracht van de werknemers te behouden is daarom dat het indexcijfer der konsumptieprijzen waaraan hun bezoldigingen gekoppeld zijn, zo nauwkeurig mogelijk de werkelijke prijsstijgingen weergeeft, d.w.z. dat de index een precies en'onverminkt werkinstrument moet zijn. Behalve de rol die hij in de indexering van de lonen en sociale uitkeringen speelt, is de index ook nog een belangrijke ekonomische aanwijzing op andere gebieden zoals de aanpassing van de huurprijzen, de herziening van de belastingschalen, de vergelijking van het inflatiepeil tussen landen, de herziening van de wisselkoersen, enz
nm ziin taak van objektief meetinstrument of van getrouw thermometer te kunnen uitvoeren, moet de index bepaalde fundamentele kwaliteiten bezitten. De kwaliteiten van een goede index worden hieronder vermeld; ze zullen uitvoerig worden besproken in deze brochure en hun belang zal geleidelijk worden aangestipt. 1
Eerste kwaliteit : samengesteld zijn uit dagelijks verbruikte produkten en cPïensten, en geen enkel ervan uitsluiten omwille van ekonomische politiek of loonbeleid. Zo heeft het A.B.V.V. geweigerd dat huisbrandolie en benzine, die een belangrijk deel van de gezinsuitgaven opslokken en waarvan de prijzen pijlsnel zijn q e s tegen, uit de index worden gehaald. Ze niet in de index opnemen is immers de index vervalsen.
2 Tweede kwaliteit : oordeelkundig gekozen goederen en diensten bevatten diewerTTeTijk het geheel van de konsumptie vertegenwoordigen, want het is onmogelijk de prijzen van alle produkten in alle verkoopspunten van het land op te tekenen. Zo was het bv. nodig een zorgvuldige keuze te maken van 50 automodellen, representatief voor het ganse automobiel park; 7 stukken speelgoed op te nemen waarvan de prijzen die van het andere speelgoed weerspiegelen; en 5 koeken en taarten te selekteren die de gehele banketbakkerij vertegenwoordigen. , n er de kwaliteit : aan ieder in'de index opgenomen produkt of dienst het belang THe weging) toekennen dat het in de omzet van het doorsnee gezin krijgt. Zo heeft de personenauto een groter gewicht dan de damesfiets, en is vlees belangrijker dan vis, .. Het A.B.V.V. waakt er ook over dat de produkten waarvan de prijzen snel stijgen daadwerkelijk de weging krijgen die ze toekomt. 4 vierde kwaliteit : verstaanbaar blijven voor de werknemers door ingewikkelde •formules en berkeningsmethodes te bannen. De traditionele berekeningsformule voor het geheel van de index is behouden qebleven, alhoewel sommige deskundigen ze onnodig ingewikkeld wilden maken. Dank zij de komputer worden echter meer uitgewerkte berekeningen toegepast, om zo de verscheidenheid en de veranderingen in de konsumptie getrouwer weer te geven. n vüfde kwaliteit : zo samengesteld zijn dat hij door de vertegenwoordigers van -ge werknemers regelmatig kan worden nagekeken, en dat het patronaat en het Ministerie van Ekonomische Zaken er niet kunnen mee knoeien. Laten we het voorbeeld nemen van de post "personenwagens", bestaande uit de 50 meest verkochte modellen. De Minister zal voortaan slechts met moeite de automobiel fabrikanten zo ver krijgen dat ze een bijzondere inspanning zouden doen op het vlak van de prijzen van hun modellen die op de index staan. Inderdaad, daar het om de meest verkochte modellen gaat, zal deze inspanning inzake prijzen zich onmiddellijk uiten in een belangrijke daling van de omzet.
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DE KWALITEITEN VAN EEN GOEDE INDEX
DE VERJONGING VAN DE INDEX
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6. Zesde kwaliteit : regelmatig bijgewerkt en aangepast worden, want de manier- . van leven en de koopgewoontes van de verbruiker veranderen in fuhktie van de • evolutie van de koopkracht en van de. prijzen van goederen en diensten.. - De verbruiker van 19ü4 koopt het' dezelfde produkten als zijn grootouders en het deel van zijn budget dat hij aan de allernoodzakelijkste levensmiddelen besteedt, is niet meer. zo groot. De detergenten hebben de groene zeep vervangen; het vlees heeft nu eenbelangrijk aandeel in de voeding; het vervoer; vrijetijdsbesteding'en onderwijs < hebben zich uitgebreid , < De pijlsnelle.stijging van de petroleum heeft de verbruiker ertoe genoopt zijn benzine- of stookolieverbruik te matigen. . . -
IV. DE VERJONGING VAN DE INDEX Een thermometer kan eeuwig funktioneren met kwik; de index echter kan niet steeds met dezelfde produkten en dezelfde diensten werken, want de manier van leven en de smaak.van de konsument veranderen. .\ Daarom is het onontbeerlijk de index regelmatig te herzien en te verjongen, en moeten samenstelling, berekening,, prijsoptekeningen, produkten en diensten geregeld worden aangepast en bijgewerkt. • 1. Historisch overzicht. 1) Tijdens W.O. I zijn de prijzen die tot dan vrij stabiel waren gebleven, plotseling snel beginnen stijgen en na de wapenstilstand zijn de arbeiders verscheidene malen in staking gegaan om hun koopkracht te vrijwaren. De Minister van Tewerkstelling, A. WAUTERS, heeft toen beslist een instrument uit te werken om de prijsstijgingen te meten.. • ., Zo ontstond de eerste Belgische index. . . „ Hij verscheen voor de eerste keer in januari 1920 en was het resultaat van de prijsoptekeningen van 56. voornamelijk voedingsprodukten in 59 plaatsen. .'
Vanaf 1920 dwingen verschillende sektoren, vooral de mijnwerkers en de houten meubel bewerkers, de koppeling af van hun salarisaan de eerste index. . 2) In 19.39 komt er een eerste hervorming. Men raakt niet aan het aantal op'•' genomen produkten maar, om zich aan te,passen aan de verbruiksgewoontes, worden 13 verouderde produkten (olijfolie, Amerikaans spek ...) door andare artikels vervangen (groenten in blik, bier in flesjes . . . ) . Het aantal plaatsen waar prijzen worden opgetekend, stijgt van 59 tot 62en ze worden voortaan gewogen op basis vande volkstelling van 1930. 3) Tussen mei 1940 en december 1946 (W.O. II) werd de publikatie van de index stopgezet. • . ' , . ' De verdwijning van bepaalde levensmiddelen (boter, koffie . . . ) , de kwaliteitsvermindering van andere (zwart brood . . . ) , de veralgemeende rantsoenering en de zwarte markt verhinderen het opmaken van een betrouwbare index. Bovendien, was die "nutteloos" geworden, daar dewerkgevers van bij de komst van de Nazi-bezetters de lonen geblokkeerd of verlaagd hadden' ... daarenboven verboden de Duitsers elke normale syndikale werking ! 4) Het.indexcijfer van 1939vwas helemaal niet meer aangepast aan de konsumptiegewoontes-van de naoorlogse gezinnen. Daarom eisten de vakbondsorganisaties in 1950 een verjonging van de index. De herziening van 1955 brengt het aantal produkten ,van 56 op 79. 12 artikels verdwijnen (spilerwten, reuzel, hemdsboord, klompen ...) en 25 nieuwe, waaronder 5 diensten, worden opgenomen (haarsnit, wassen, kranten, bioskoop openbaar vervoer). ' . ,
DE VERJONGING VAN DE INDEX
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5) Tijdens de.hervorming van 1968 wordt het aantal op de index geplaatste ar-' tikels opmerkelijk opgevoerd, nl. van.79 tot 147. Er zijn 87 nieuwkomers .;
en 21 worden yerjongd.
• .
In november 1973, weer op initiatief van het A.B.V.V., ruimen 2 van de 4 posten "kolen" plaats' voor stookolie voor verwarming. .' 6) De herziening van juiii 1976 zorgt weer voor een sprong vooruit : de index' • stijgt van 149 naar 358 artikels, waarvan 230 nieuwen ' ' , • . _ ' Ieder produkt krijgt zijn eigen weging in overeenstemming met het belang dat het in het budget van een doorsneegezin heeft. . ' . ' ' •> • Tenslotte worden belangrijke uitgaveposterï zoals fruit en groenten, farmaceutische produkten, personenwagens, huur en speelgoed,-... niet meer uit = • de index gebannen,'maar worden er volwaardig in opgenomen. 7) De .laatste hervorming van de index (1 januari 1984) heeft geleid tot het . huidige cijfer. ' ' . Deze index'zal uitvoerig in onze.tbrochure worden besproken.'- •'
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1) Dit bondig historisch overzicht heeft duidelijk getoond dateenindex niet - eeuwig met dezelfde:produkten en dezelfde diensten kan werken. Hij moet' mee .evolueren en zich aanpassen aan de manier van leven en de.koopgewoontes van.de, verbruiker.
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Het is dus onontbeerlijk zo nauwkeurig mogelijk-de wijze te kennen ,waarop de Belgische gezinnen hun geld. besteden: . •• /-• '. • •. "" OnTdeze reden' houdt het Nationaal Instituut voor de Statistiek (N.I.S.) enquêtes omtrent de gezinsbudgetten waarbij verschillende-duizenden gezinnen, toevallig uitgekozen'in alle bevolkingslagen, gedurende het ganse jaar een volledige opsomming van al hun uitgaven en inkomens maken. , ',••' .. • . . • '" Gelijkaardige enquêtes werden reeds gedaan in 1961, in 1973-1974 en in 19781979. '
. . '
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3) De voornaamste evoluties in het gezinsyerbruik tussen het onderzoek van 1973-1974 en dat van 1978-1979 zijn de volgende :
. •
In 1972wijdt het A.B.V.V. een studie aan de index, waaruit blijkt dat het gewicht van de grote rubrieken niet meer overeenstemt met de werkelijke * gezinsuitgaven. . , De weging van de voedingswaren wordt daarom verlaagd en die van de diensten verhoogd.' • ' . - '
2. De enquêtes omtrent de "gezinsbudgetten.
DE VERJONGING VAN DE INDEX
••
Die van 1961 lag ten,grondslag aan de indexhërvorming van Ï968, die van 1973-1974 aan de hervorming van. 1976 en die van 1978-1979 ligt aan de' basis Van het huidige indexcijfer. • ' . \ • '.'•••"' 2). De enquête die geleid heeft tot de samenstelling van de huidige index heeft ^ één jaar geduurd, nl.,van 1 oktober 1978 tot 30 september 1979. , Men vraagt aan de deelnemende gezinnen een notitieboekje bij te'houden waarin ze regelmatig hun inkomen (met prijsvermelding), inkomens, besparingen,,, , zakgeld,... optekenen.' ' .. ', . ' ' ., - Deze onderzoekingen zijn gewoonlijk gespreid over één jaar om ook die uitgaven op te nemen die vooral in een bepaalde periode gedaan worden zoals bv..het geld besteed aan vakantie en1speelgoed, sommige vruchten en groenten ,... • • • . , . ' •. . •
- verhoging in de budgetten van de posten huisvesting, verwarming en verlichting, gebruik van voertuigen,' post en telekommunikaties, uitgaven in ' . vreemd geld, reizen, elektriciteit, gas, enz...;. - vermindering in de budgetten van de posten voedingsmiddelen, vlees, kleding en schoeisel, meubelen en huishoudtoestellen, openbaar vervoer, aankoop van voertuigen, ...';. v , -relatieve stabiliteit in de budgetten van de posten thuis verbruikte drank, tabak, gezondheidsuitgaven, cultuur en ontspanning, lichaamsverzorging, restaurants en cafés, vloeibare brandstoffen , Al deze wijzigingen in het gezinsverbruik worden natuurlijk teruggevonden in de samenstelling van de nieuwe index (zie verder). 4) Voor de hervorming van het indexcijfer konden de onderzoeksresultaten nochtans niet als dusdanig worden gebruikt. . - Vooreerst heeft het N.I.S. bepaalde verbeteringen aangebracht, opdat de voor de enquêtes uitgekozen gezinnen daadwerkelijk representatief zouden , zijn voor de ganse bevolking, in het bijzonder wat betreft de indeling van de gezinnen in sociale groepen en per streek, hun grootte, het aantal . aktieven en de indeling eigenaars-huurders. ••, - Daarna werd het onderzoek bijgewerkt tot, 1981, om rekening te houden met de wijzigingen diede gezinnen tijdens de krisisjaren aan hun verbruik, hebben moeten brengen,;vooral omwille van de daling van hun koopkracht. De enquête werd "up to date" gemaakt op basis van een hele reeks statis- > ' tieken,' die men "De Nationale Rekeningen'van België" noemt, en die jaarlijks door het'N.I'.S. worden gepubliceerd. ' , , • In het deel "privé-verbruik" wordt de bestemming van de gezinsuitgaven nauwkeurig geëvalueerd. , , , • , Het is trouwens op basis van deze nationale rekeningen dat het A.B.V.V. in 1972 tussentijdse indexhervormingen had geëist, om deweging van de kategorieën voedingswaren, ni et-voedingswaren en diensten te herzien, en, in 1973, om de stookolie voor verwarming in te brengen. 5) Nochtans meent het A.B.V.V. dat de aktualisering die men heeft moeten doorvoeren, niet de algemene regel mag worden en dat het voortaan onontbeerlijk zal zijn om de 5 jaar systematische onderzoekingen omtrent, de gezinsbudgetten te houden, en de resultaten ervan veel sneller te ontleden.
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DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX •
Telkens wanneer patronaat en vakbond diskussies aangaan omtrent de samenstelling van de index, moet een antwoord worden gegeven op volgende vragen :\ . ' . 1° Welke produkten of diensten moeten worden weerhouden uit de tienduizenden die op. de markt te vinden zijn ? -, • ,.. . > 2° Hoe1 kan men. die zo, nauwkeurig mogelijk omschrijven, ten einde iedere maand de prijzen van dezelfde goederen op.te nemen en zich toch nog soepel te kunnen aanpassen aan de marktevolutie ? . . . > .. ; , 3° Welk gewicht of weging moet aan iedere indexpost worden toegekend, opdat hij zo'nauw mogelijk aansluit, bij de struktuur van, de doorsneegezinsbudgetten ? •
•
-
...
•!' •
' 1) Van zodra een produkt of een dienst werkelijk verbruikt wordt door de ' ::. gezinnen, is het gevaarlijk ze uit de index te willen schrappen, om druk • uit te oefenen op de, lonen of om eender welke reden van ekonomische of sociale aard. . ,. '; •' \ , . ' - ;. . Zo.'komt het dat toen de Regering aan'de. sociale 'gesprekspartners vroeg .. de nieuwe index te bespreken, ze hèt had over "het voeren vaneen speci, -., f.iek beleid .inzake bepaalde produkten". ' • . ' .' . D e regering wilde bepaalde produkten, zoals olieprodukten, waarvan de-.".., . ;-'••', prijzen enorm zijn gaan stijgen,-uit de index bannen. . '.'._." •'•, • . Ze wenste ook dat de. B.T.W.-verhogingen,niet in de index zouden worden opgenomen; zo zou ze de B.T.W. kunnen optrekken zonder dat de index'die verhoging.zou weergeven. ; , • . ' \ ••De samenstelling van de nieuwe index beantwoordt niet aan de,verlangens . van de regering. Dank zij.de waakzaamheid van het A.B.V.V. werd uit de; index gestoten omwille van redenen van loonbeleid. • , ' " . En, zoals het geen zin heeft aan een thermometer te knoeien om het weer te doen veranderen, zo is het ook vergeefse moeite en gevaarlijk aan de index te prutsen om de prijsstijgingen te beteugelen. . '-;•'. '• Men moet de index' zijn natuurlijke rol .laten" spelen, nl. een goed meetinstrument zijn van de prijsstijgingen.van alle aan de .verbruiker verkochte goederen ,en diensten zonder enige uitzondering.. , ."
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De eerste index van 1920 was samengesteld uit slechts 56 produkten; diensten noch huur waren er in opgenomen. De nieuwe index echter telt 401 produkten en diensten tegenover de 358 opgenomen in de oude. De keuze is dus ruimer geworden en er mag gesteldworden dat de 401 posten tamelijk nauwkeurig het geheel van het gezinsverbruik weergeven. ;
V DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
1. De keuze der produkten.
DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
2) Het uitkiezen van de produkten en 'goederen; die op.de index zullen worden geplaatst, gebeurt in de eerste plaats op basis van de enquête omtrent . de gezinsbudgetten., • . • .' ,: • , • t • ' , ; Iedere min of meer belangrijke uitgavep'ost van de'verbruiker moet ver-, . tegenwoordigd worden door één of meerdere goé"deren of diensten. Indien de resultaten van de onderzoekingen' onvoldoende gegevens verschaffen, moeten andere bronnen van informatie worden aangeboord, zoals 'de . statistieken van de handel, van gespecialiseerde, instellingen, .yan be' paalde bedrijfssektoreri erï dergelijke meer. • • . , .
Een aantal indexposten werd verjongd en een honderdtal nieuwe posten werden opgenomen of gewijzigd. Aanpassing en vernieuwing hebben geleid tot de verdwijning of wijziging van een tijftigtal verouderde goederen en diensten. En tenslotte, opdat een produkt boven een ander wordt verkozen, moet het niet alleen dagelijks worden verbruikt, maar dient het ook werkelijk representatief te zijn voor alle andere artikelen die niet zijn opgetekend. 3) De onderstaande voorbeelden zullen u beter doen begrijpen hoe de keuze in werkelijkheid wordt gemaakt.' , 1° Natuurlijk heeft het brood zijn vroegere funktie van basisvoeding geleidelijk verloren, maar het vertegenwoordigt nog steeds 1,5 % yan de gezinsuitgaven. De prijs van het brood kan veranderen in funktie van : zijn samenstelling, vorm en gewicht, het al dan niet gesneden, verpakt -zijn of aan huis besteld worden. Hieronder volgen de soorten brood die in de index zijn opgenomen en die rekening houden met de bovengemelde kenmerken : a) huishoudbrood van 1 kg; / . b) .fantasiebrood van yuu 900 gr, gesneden, verpaia verpakt en aan a< huis besteld; r\ verbeterd brood van 400 qr, gesneden en verpakt; c) verbeterd brood van 400 gr, gesneden en verpakt; " d) verbeterd brood van 800 gr, gesneden en verpakt; e) kramiek; ƒ : f) broodje. \ Het'broodje" is per kilogram in de index opgenomen opdat een gewichtsvermiridering, ,die in feite een verborgen prijsstijging is, de-index in , opwaartse zin zou beïnvloeden. , . 2° Vlees is een zware post in de gezinsuitgaven. . Het maakt zowat 6,6 % van de, begroting en 1/3 van de uitgaven voor voe- . ding uit. • Daarom komen zowat 22 posten "vlees" op de index voor : - zes posten rundsvlees (van soepvlees tot tussenrib); - kalfsgebraad; ' ; - drie soorten varkensvlees;. - negen soorten fijne vleeswaren en slachtafval; , . - konijn; . < , • - braadkip; ' - vleessla., 3° Verwarming en verlichting is nog zo'n belangrijke uitgavepost : hij slokt 8,1 7o van de gezinsbudgetten op. De index moet natuurlijk de verschillende vormen van energieverbruik opnemen, maar hij moet ook rekening houden met bepaalde kenmerken die de prijzen kunnen, beïnvloeden, zoals de verbruikte hoeveelheden, het soort verbruik, de tarieven enz....
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DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
- Elektriciteit : vier soorten verbruik, 50 Kwh, 100 Kwh, 150 Kwh, 400 Kwh, en nachttarief.
DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
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- het is de prijs die men betaalt in de winkel en niet op café;
- Gaz : 4 verschillende tarieven in overeenstemming met de maandelijks verbruikte m3 (180, 360, 1.500 en 4.200) en de gebruikte toestellen. Daarenboven butaan- en propaangas.
- fles niet inbegrepen wanneer er statiegeld betaald moet worden; als er alleen nog wegwerpflessen overblijven, mag het statiegeld natuurlijk niet afgetroffen worden van de opgenomen prijs.
- Vloeibare brandstoffen : gasolie aan huis besteld naar gelang de hoeveelheid : minder dan 1.000 1., tussen 1.000 en 2.000 1., meer dan 2.000 liter.
2° Herenpantalon, stijl jeans - fluweel : "100 % katoen, geribd velours, dubbele zijnaden, 3 tot 4 opgezette zakken, lussen voor riem, mode snit, maat 50.
s
- Vaste brandstoffen : anthraciet 12/22, anthraciet 20/30, anthraciet 6/12 of 7/14 en eierkolen (agglomeraten). 2. De omschrijving van de produkten. 1) Opdat de index zijn taak van meetinstrument der prijsstijgingen kan uitvoeren is het nodig dat de op de index voorkomende produkten niet voortdurend veranderen. Inderdaad, welke zin zou het hebben de prijs van het tussenribstuk gedurende een bepaalde maand op te nemen en hem de volgende maand te vergelijken met de prijs van het soepvlees, of, de prijs van een 2 PK op te tekenen en hem de volgende maand te vergelijken met die van een Mercedes. De prijsontwikkelingen zouden noch representatief zijn voor de prijsstijging van het vlees, noch van de personenauto. Daarom moet men er over waken dat iedere indexpost duidelijk wordt omschreven, opdat het dezelfde post zou zijn waarvan de prijs met de tijd in het ganse land wordt opgetekend. Daarenboven is elke indexagent verplicht dezelfde merken en de prijzen in dezelfde winkels op te nemen. Dit is nodig opdat de prijsvergelijkingen zin zouden hebben en opdat de gezinskorf dezelfde zou blijven. "Nochtans moeten de omschrijvingen soepel blijven om zich te kunnen aanpassen aan de mode (kleding, schoeisel) of aan de veranderingen van model (elektrische huishoudtoestellen). Tenslotte moeten de definities alle wezenlijke kenmerken bevatten zoals samenstelling, afmeting, gewicht, kleur, benaming, verpakking, hoeveelheid, enz 2) Onderstaand worden voorbeelden van definities gegeven, om te tonen welke problemen zich stellen bij het omschrijven van een bepaald produkt of een bepaalde dienst. ' » I e Bier "Pils" : "blond bier van lage gisting, met een densiteit van 4,3 tot 5,3 e , in flesjes van 25 cl., verkoopprijs aan de verbruiker in de detailhandel, prijs van de fles niet inbegrepen". Elke opnoeming is van belang : - kleur : gisting en dichtheid, ten einde elke maand dezelfde kwaliteit te kunnen volgen; - inhoud : een kleine verpakking is vaak duurder dan een grote;
- daar jeans dag in dag uit worden gedragen, staan ze op de index; - de kwaliteit van het weefsel en bepaalde konfektiekenmerken worden nader omschreven, ten einde dezelfde produkten te kunnen volgen; - daar de kollektie regematig wordt vernieuwd en het model verandert, wordt "modesnit" bijgevoegd; - en tenslotte : "50" is de meest gedragen maat. 3° Bioskoop : "de meest gewone prijzen van zitplaatsen voor volwassenen in bioskoopzalen van uiteenkopende kategorieën. Wanneer het weekend-tarief verschilt van dat van de andere dagen, wordt een gelijke weging toegekend aan beide tarieven. ^ Bij vertoning van superprodukties met supplement, wordt het supplement slechts opgetekend wanneer het langer dan één maand gevraagd wordt". - verschillende zaalkategorieën worden gevolgd : kategorie en lokalisatie kunnen de prijsontwikkeling beïnvloeden. - gezien er meer volk naar de bioskoop gaat tijdens het weekend krijgen de zaterdag en de zondag dezelfde weging als de andere dagen. - tenslotte : de wil om met de maanden de prijs van eenzelfde soort film te volgen : gewone produkties en geen superprodukties. 3 # pe weging van de produkten. 1) Het volstaat niet de produkten en diensten goed uit te kiezen, elk artikel moet ook nog een weging een bepaald gewicht krijgen, dat zo nauwkeurig mogelijk het belang weergeeft dat het artikel in de gemiddelde gezinsbudgetten heeft. Daarom zal het indexcijfer parellel stijgen met de gemiddelde budgetuitgaven van de verbruiker. Bij iedere indexhervorming is de vastlegging van de weging een werk van lange adem en een druk besproken onderwerp. Niettegenstaande het feit dat, tijdens de laatste herziening, iedereen bereid was de budgetenquête van 1978-1979 en geaktualiseerd tot 1981 als basis te nemen voor de vastlegging van de wegingen, heeft het patronaat toch betwist dat bepaalde gezinsuitgaven verbruiksuitgaven zijn en wilden ze die dus over het hoofd zien. Natuurlijk betroffen die uitgaven "toevallig" indexposten, Waarvan de prijzen op middellange termijn sneller stijgen dan gemiddeld. In het bijzonder ging het om een gedeelte van de uitgaven "huur en lasten" en "uitgaven in vreemde munt".
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18
DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
De uiteindelijk aangenomen oplossing is rechtvaardig, en de posten "huuren lasten" evenals de uitgaven voor reizen naar het buitenland hebben een weging gekregen die overeenkomt met de werkelijke uitgaven van de gezinnen. 2) Ieder van de 401 in de index opgenomen produkten en diensten heeft eeneigen weging gekregen die overeenkomt met de belangrijkheid die het artikel inde gemiddelde gezinsbudgetten heeft. Deze wegingen worden in de volgende bladzijden opgegeven, samen met de lijst van de 401 indexposten. Bij iedere hervorming worden samenstelling en struktuur van het indexcijfer aangepast aan de samenstelling en de struktuur van de gezinsuitgaven. Deze bijwerkingen zijn een "must" als wil dat de index de koopgewoonten van de verbruiker getrouw weerspiegeld, koopgewoonten die voornamelijk wijzigingen in funktie van de stijging of de daling van de koopkracht. s
Onderstaande tabel brengt de indexposten in 4 grote kategorieën onder. Hij toont duidelijk hoe de index bij iedere hervorming het groeiend belang van de diensten in de gezinsuitgaven en de voortdurende daling van de voe, dingsinkopen weerspiegelt : nieuwe index index index index index index basisjaar basisjaai basisjaar basisjaar basisjaar basisjaar 36-38 1953 1966 1971 73-74 1981 voedingsprodukten
60%
54%
42%
30%
25%
» 22%
nie> voedingswaren
40%
39%
37% •
40%
43%
43%
30%
27%
29%
diensten
0%
7%
c,21%
huur
0%
0%
'o%
0%
5%
De herziening van de samenstelling van de index gebeurt normaal naar aanleiding van een hervorming en op basis van het onderzoek der gezinsbudgetten. In de loop van het bestaan van een index gebeurt het echter herhaaldelijk dat een produkt waarvan de prijzen opgenomen worden, van de markt verdwijnt. Het moet dan wel vervangen worden. Gewoonlijk gebeurt dat praktisch : de agenten vervangen het verdwenen produkt of het verdwenen merk door een ander produkt of merk dat overeenstemt met de omschrijving die tijdens de hervorming gegeven werd. Leidt die vervanging tot een prijsschommeling, dan wordt deze doorberekend in de index en grijpt er geen neutralisering plaats. Bij de vervanging van oude door nieuwe woninge, bij veranderingen in de verpakking van farmaceutische specialiteiten of bij vervanging van verouderde automodellen, was het niet zo eenvoudig, omwille van de mogelijke belangrijke weerslag op het indexcijfer. In alle gevallen verdedigde het V.B.O. de stelling dat de stijgingen geneutraleerd moesten worden wegens de kwalitatieve verbetering van het nieuwe produkt t o v. het oude. De vakbonden van hun kant hebben altijd de stelling verdediqd dat rekening diende gehouden met de werkelijke door de verbruiker betaalde stijging, wanneer deze een nieuw produkt kocht in de plaats van datwat hij vroeger kocht.
6%
•vorige index
basisjaar 73-74
TOTAAL
De vervanging van artikelen op de index.
In sommige landen, en meer bepaald in Frankrijk, maakt men bij de vervanging van een oud door een nieuw produkt een onderscheid tussen :
- de stijging van de posten : huur, verwarming en lasten, vervoer en verkeer, cultuur en ontspanning, enz...; / - en de dal ing van de posten : voedingsmiddelen, kledinpsartikelen en schoei sel , meubelen en huishoudtoestellen.
7. Cultuur en ontspanning. 8. Allerlei.
19
In de afgelopen jaren dook die betwisting geregeld op, zodat het nodig was een methode uit te werken waardoor produkten konden vervangen worden, zonder dat er telkens lange diskussies moesten aan voorafgaan.
De volgende tabel toont dat het nieuwe indexcijfer rekening heeft gehouden met de ontwikkelingen in de gezinsuitgaven, meer in het bijzonder met :
1. Voedingsmiddelen, dranken en tabak. 2. Kleding en schoeisel. 3. Huur en bijkomende l a s t e n , verwarming en v e r l i c h t i n g . 4. Meubelen, huishoudapparaten en gereedschappen. 5. Lichamelijke verzorging en gezondheid. 6. Vervoer en verkeer.
DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
26,42 % 9,61 %
nieuw
indexcijfer Dasisjaar 1981 23,31 % '8,22 %
15,14 %
19,58 %
10,46 % 3,y8 % i4,2l% 7,61 % 12,57 %
9,45 % 4,00 % 15,45 % 8,16 % 11,83 %
100,00 %
100,00 %
de stijging die voortvloeit uit de kwalitatieve verbetering van het nieuwe produkt. Die stijging wordt geneutraliseerd. de stijging die de fabrikant de verbruiker oplegt bij de lancering van het nieuw produkt. Die stijging wordt doorberekend in de index. Die methode werd afgewezen omdat zij telkens ellenlange diskussies tussen experten zou vergen. Bovendien wordt bij die methode geen rekening gehouden met het feit dat het produktengamma eveneens kwaliteitsdalingen vertoont, waarmee eveneens rekening dient gehouden : kippevlees; runderen met hormonen; water in ham; levensduur van auto's; elektrische huishoudtoestellen; kleding en schoenen Uiteindelijk werd dan volgende methode voorgesteld : het nieuwe produkt wordt in de index opgenomen, niet met indexcijfer van het produkt dat het' vervangt (neutralisering), maar met het gemiddeld indexcijfer van de produktengroep waartoe het behoort.
l 20
DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
DE SAMENSTELLING VAN DE INDEX
Voorbeeld : het .nieuwe,automodel dat het in maart 1984 verdwenen model vervangt wordt in de index opgenomen met het gemiddeld indexcijfer van de, auto's van maart 1984. . . , ",.;',' ; Die techniek vermijdt dat aan het. vervangingsprodukt.( dat met een prijsver. hoging, op de markt wordt gebracht).het indexcijfer van het verdwenen produkt (waarvan de prijs stagneerde) toegekend wordt, wat een negatief neutraliserend : : . effekt had. . • . ' . . , De methode kent elk produkt dat op de-index komt, de gemiddelde stijging toe. ,' ,'-• van de groep produkten waartoe het behoort. 5. De index werd verbeterd.
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Later rezen er tussen de sociale gesprekspartners ook voortdurend geschillen rond de farmaceutische produkten, de auto's en de huurprijzen, •'• • " ..••• '
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Voor al die posten brengt de indexhervorming nu een aantal verbeteringen aan, . v die stoelen op 7 gaar ervaring met de vorige index. . • - . ; 1) Vers_fruit_en_groenten.
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Nochtans worden de basisprijzen van fruit en groenten bepaald door het gemiddelde te maken van' de prijzen in 1980, 1981 en 1982, ten einde aan de basis te flagrante prijsverschillen te vermiden, die dan een weerslag zouden hebben op de hele levensloop van de index.
1° De vroegere index omvatte 50 terugbetaalbare en 49 niet-terugbetaal bare specialiteiten. Oorspronkelijk was de waaier samengesteld uit.de meest verkochte specialiteiten en men zou hem jaarlijks herzien. •
Amper was die nieuwe index in juni 1976 goed van start gegaan, of'de prijzen • van groentenen fruit vlogen uit de pan ingevolge.de droogte,-zodat de Regering besloot ze uit de index te lich/ten. , ' ,
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d) En tenslotte, vermits fruit en groenten om de maand veranderen, moeten de gedurende een bepaalde maand opgetekende prijzen vergeleken worden met de prijzen van de korresponderende maand van het basisjaar en niet met de gemiddelde prijs van het ganse jaar, zoals dat wel het geval is voor de overige produkten die op de index staan (zie verder : basispe. riode).
2) De farmaçeutisçhe_Brodukten.
Met de uitbreiding van het aantal .produkten van 147 tot 358. bij de vorige" her- vorming, kwamen posten zoals huurprijzen, groenten en fruit, farmaceutische . produkten en auto's voor de eerste keer in de index van 1976.
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a) Het fruit.en de groenten waarvan de prijzen worden opgenomen .verschilien van maand tot maand -in.funktie van de seizoeninkopen van de gezinnen. ~" Enkel de weging van de fruitkor.f (1 %) 'en die van.de~gToentekorf""(ÏÏ79 %)\ blijven in de loop der maanden onveranderd. . , ,.
In feite werd de lijst niet jaarlijks aangepast, zoals de definitieve voorzag. Er was geen akkoord mogelijk tussen V.B.O. en de vakbonden over de methode om de verouderde of minder verkochte door meer verbruikte specialiteiten te vervangen. Het V.B.O. eiste dat de prijsstijgingen veroorzaakt door de vervanging geneutraliseerd werden; de vakbonden daarentegen meenden dat ten minste gedeeltelijk.met de prijsstijging rekening gehouden moest worden. 2° Het nieuwe indexcijfer omvat de 200 meest verkochte farmaceutische produkten, gerangschikt per terugbetalings- of nietterugbetalingskategprie (A, B, C, D ) . ' Met zo'n représentât^viteitsgraad, is het voor de Minister van Ekonomische Zaken bijna onmogelijk een verschillend lot toe te bedelen aan de farmaceutische produkten naargelang ze al dan niet op de indexyoorknien. 3° Het staal zal ieder jaar hernieuwd en hersamengesteld worden, ten einde opnieuw de 200 meest verkochte specialiteiten te bevatten.
- 2 6 variëteiten vers fruit tegenover 15 voorheen. ; ' • . - 14 variëteiten verse groenten tegenover 9 voorheen.
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Deze uitbreiding heef t tot een verbetering van de representativiteit ge- . leid. Inderdaad, het percentage verse produkten, 'waarvan de prijzen zijn , opgetekend in verhouding tot het geheel door de verbruiker ingekochte produkten, stijgt elke-maand aanzienlijk. Dit percentage zakt nooit onder de 67 %.tegenover 21 % vroeger. -t ,' ' • - •.. ;.' c) Handhaying_van_het_vgortschrijdend_gemiddeTd^
3 maanden.
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Tenslotte werd, na anderhalf jaar werking'van,de' huidige indexa een voortschrijdend gemiddelde van 3 maanden ingevoerd voor de berekening/van de, ', indexcijfers van de groenten, het fruit en de aardappelen. ' • Dit betekent dat men voor de berekening van het indexcijfer van fruit groenten en aardappelen niet de,index van de- vorige maand in. aanmerking neemt, maar wel, het gemiddelde van ,de indexcijfers van de jongste 3 maanden.. ' • , '' .- , . . ' . ^ Dit systeem'laat toe, te sterke stijgingen of dalingen van de seizoen-, ; • produkten overdrie maanden te spreiden. ' • Het wordt in het nieuw indexcijfer gehandhaafd. .' • ' v
Tijdens de jaarlijkse verjonging of in geval van verdwijning van een.produkt, zullen de vervangingen gebeuren overeenkomstig de hierkoben besproken methode (gemiddeld indexcijfer van de kategorie). . , 4° De opgetekende prijzen zullen tenslotte rekening moeten houden met de door de verbruikers werkelijk betaalde bedragen. , Ten dien einde werd een eerder ingewikkelde berekeningsmethode uitgewerkt. Voor elk der 200 produkten worden ,3 bepaalde indexcijfers berekend op basis van : ., . - de volle prijs; - de prijs betaald door de titularissen rechthebbend op primaire uitkeringen; ' - de prijs betaald door de weduwen, invaliden, gepensioneerden en wezen (W.I.G.W.). Ieder van deze 3 kategorieën krijgt daarenboven 'zijn eigen weging in funktie van zijn belang in de werkelijk gedane uitgaven van de zieken.
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DE SAMENSTEII TNG VAN nF TNDEX
Alhoewel deze methode zeer ingewikkeld is, heeft het A.B.V.V. ze toch aanvaard omdat ze het voordeel heeft dat de prijsstijgingen waarvoor de werknemers moeten opdraaien omwille van het huidig gezondheidsbeleid, door de index worden opgenomen. 3) 1° Bij de vorige index werden maandelijks 15 automerken opgenomen. Door de veelvuldige model veranderingen moest voortdurend de lijst van de auto's voor de berekening van de index veranderd worden. De door de vakbonden verdedigde stelling op het stuk van de vervanging van verdwenen produkten is dat ze in de mate van het mogelijke vervangen moeten worden door produkten van gelijkwaardige kwaliteit en prestaties, zonder neutralisering van de eventuele prijsstijging of -daling. \ ) Het patronaat daarentegen stelt dat wanneer een oud produkt door eenduurder nieuw produkt vervangen wordt, de prijsstijging geneutraliseerd moet worden, omdat het gaat om een> kwalitatieve verhoging waarvan de konsunent profiteert en die geen opwaartse invloed op de index mag hebben. 2° De nieuwe index lost die betwisting op. - De 50 meest verkochte automodellen worden in de index opgenomen tegen 15 voordien, en elk jaar zal die waaier aan de nieuwe marktsituatie aangepast worden. t De uitbreiding van het aantal wagens zal manipulaties van de Minister heel wat moeilijker maken; immers, vroeger had deze vaakfde neiging om aan de automobielindustrie een "prijsinspanning" te vragen voor de modellen die in de index waren opgenomen. - De vervanging van in de loop van het jaar of bij de jaarlijkse herziening van de waaier verdwenen auto's zal gebeuren op basis van het gemiddelde indexcijfer van de hele post auto's volgens hogergenoemde methode.
1° De methode van optekening blijft onveranderd. Elk jaar deelt de huurder of de eigenaar de huurprijs voor het komend jaar aan de indexdienst meer. Een herinneringsbrief wordt elk semester gestuurd en elke huurprijswijziging moet onmiddellijk medegedeeld worden. In geval van bijzondere problemen gaat een agent ter plaatse. 2° Bij zowat 1.800 gezinnen wordt elke maand de huur opgetekend, waaronder 456 bij arbeidersgezinnen, 752 bij bedienden en 592 bij gepensioneerden. Temidden die 1.800 huurprijzen zitten 13 % sociale woningen.
DE SAMENSTELLING VA» DE INDEX
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Ten einde het staal jong te houden, wordt elke maand een zeker percentage oude woningen vervangen door nieuwe op basis van statistieken inzake nieuwbouw. 4° Inzake sociale huurprijzen werd de berekening aangepast, ten einde het feit in acht te nemen dat deze huurprijzen afhankelijk zijn van de inkomens en de samenstelling van het gezin. 5° Alle vervangingen gebeuren op basis van het gemiddelde indexcijfer der huurprijzen. 6° De weging van de post "huur" is van 5 % naar 6,4 % gestegen. Het betreft hier een gemiddelde weging geldend voor het geheel van de gezinnen, die geen rekening houdt met die gezinnen welke eigenaar van hun huis zijn (65 % in België). Het A.B.V.V. heeft gans zijn gewicht in de weegschaal gegooid opdat de belangrijkheid van de post "huurprijzen" niet onderschat zou worden, gezien de vóór 1 januari 1984 aangekondigde vrijlating van de prijzen. 5) Het nieuwe indexcijfer heeft nog andere verbeteringen met zich meegegebracht, in het bijzonder : - Autoverzekering : de nieuwe verzekering B.A. + wordt in de index opgenomen naast de gewone B.A. Ten einde de kontrole op de gegevens van de verzekeringen te vergemakkelijken zijn het niet meer'de prijzen van de polissen die worden gevolgd, maar wel de tarieven die de 22 grootste maatschappijen gebruiken voor 8 P.K.-kategorieën. De uit de indexering voortvloeiende tariefverhogingen worden van de maand zelf volledig opgetekend. De andere stijgingen echter worden over 6 maanden gespreid. Het indexcijfer neemt ook gemiddelde evolutie van de bonus-malusgraad in acht. Rpj7en naar het buitenland : uitbreiding tot de wintervakantie; er wordt rekening gehouden met de seizoenschommelingen. _ nektrische huishoudtoestellen : hier bestaat er ook een uitbreiding nl. door het opnemen van twee types diepvriezers, een frituurketel en een koffieapparaat. - Restaurants en cafés : de expresso vervangt de filterkoffie; speciale 'Diersoorten, het zakje frieten en de pepersteak worden opgetekend. - Speelgoed : worden ook opgenomen : de kleine speel goedauto, het damspelen ae scrabble.
HET OPNEMEN VAN DE PRIJZEN
VI. HET OPNEMEN VAN DE PRIJZEN 1. De prijzen worden opgetekend in 62 over het land verspreide centra, waaronder de grote agglomeraties (Brussel, Antwerpen, Luik, Gent, Charleroi), de middelgrote steden (Turnhout, Nivelles, Sint-Truiden, Dinant) en de plattelandsgemeenten (La Roche en Ardenne, Beauraing, Borgloon...). In ieder centrum worden overal verkooppunten bezocht, ten einde rekening te houden met de verkoopgewoonten van de verbruiker en de prijsevoluties die kunnen veranderen in funktie van : - de wijk : volks of chiek, stadscentrum of buitenwijken; - de distributievormen : grootwarenhuis of kleine winkel; - de specialisering : algemene voeding of beenhouwer; - het verkochte produkt of de verleende dienst : detailwinkel, garage, huur, , hotel, café, restaurant, verzekering, ziekenhuis, dokter, enz.... 2. Een twintigtal ambtenaren van de indexdienst (Ekonomische Zaken) doorkruisen iedere maand het land om de-duizenden prijzen op te nemen die het indexcijfer gaan uitmaken. De indexagenten vervullen een vertrouwensopdracht, want van hen hangt de nauwkeurigheid en de striktheid af waarmee de prijzen ter plaatse worden opgetekend. Het is hun taak de op de index staande produkten- en dienstenkorf konstant te houden opdat de prijswijzigingen werkelijk kunnen worden toegeschreven aan veranderingen in de levensduurte en niet aan wijzigingen van de in de index opgenomen produkten. Wanneer een dagelijks verbruiksgoed uit de markt verdwijnt, is het de delikate taak van de indexagenten een ander artikel uit te kiezen, dat zo getrouw mogelijk de omschrijving weergeeft en dat in dezelfde kwaliteitsreeks thuishoort. En wanneer een warenhuis zijn deuren sluit, dan moeten de ambtenaren het vervangen door, indien mogelijk, een ander met dezelfdekdistrubitievorm, gelegen in dezelfde wijk, dat produkten verkoopt van dezelfde kwaliteit. Want anders betekenen de prijsvergelijkingen geenvverandering meer van de levensduurte, maar wel een wijziging in de produktenkeuze in de weerhouden verkooppunten. 3. Ten einde het marktgebeuren op de voet te volgen en er over te waken dat de opgenomen prijzen zo nauwkeurig mogelijk overeenkomen met de prijzen die de gezinnen daadwerkelijk betaald hebben bij het aanschaffen van de produkten of diensten, werden verschillende methodes van prijsopnamen uitgewerkt. - In de meeste gevallen worden de prijzen ter plaatse door de indexagenten opgenomen. Het betreft hier de prijzen die werkelijk gevraagd worden aan de verbruiker in de winkels of andere verkooppunten. Deze prijzen zijn natuurlijk alles inbegrepen (B.T.W., . . . ) . - Voor sommige produkten of diensten zijn de opgenomen prijzen de toegepaste tarieven. Dat is het geval voor de N.M.B.S., de Post, Gas en Elektriciteit, reisagentschappen, verzekeringen en dergelijke.
HET OPNEMEN VAN DE PRIJZEN
- De prijsverminderingen, promoties en kortingen worden slechts in acht genomen wanneer ze ten minste gedurende één maand worden toegepast. De benzineprijs evenwel is die welke de indexagent noteert de dag dat hij de prijs aan de pomp opneemt. Geschenken en zegels worden niet in aanmerkina genomen.
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DE BEREKENING VAN DE INDEX
nF HFREKENTNd VAN DE INDEX
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2. De berekeningsmethode. 1) Ze bestaat erin gedurende een basisperiode een gezinskorf vast te.leggen en die gedurende verschillende jaren te behouden.
VII. DE BEREKENING VAN DE INDEX
De meeste Europese landen gebruiken deze methode. De evolutie van hetindex* cijfer wordt maandelijks bekendgemaakt en weerspiegelt dus de evolutie van een korf met ongeveer 400 goederen en diensten die men zo onveranderd mogelijk houdt. „ Daarbij moeten de prijsopnemingen gedaan worden in steeds dezelfde verkooppunten.
1. Wat is de index of het indexcijfer ? - Men noemt het indexcijfer van de konsumptieprijzen index omdat de prijzen van al de produkten die er in voorkomen uitgedrukt worden in één cijfer, d.w.z. dat ze berekend worden t.o.v. éénzelfde basis die gelijk is aan 100.
Vandaar dat het niet alleen belangrijk is die 400produkten zo nauwkeurig mogelijk te omschrijven, maar de definities moeten ook soepel genoeg zijn om de mode (textiel) of wijzigingen in de vorm (detergenten) op de voet te volgen.
In de huidige index zijn dat de prijzen van alle produkten tijdens het jaar 1981, gelijkgesteld aan 100. Men zegt ook wel dat de basisperiodè het jaar 1981 is. - Ziehier de methode om het indexcijfer te berekenen : t
We nemen een produkt waarvan de prijs stijgt van 8 F tot 10 F. \ 8 wordt gelijkgesteld met 100 en 10 wordt dan 10 x 100 lo[= 125. g Men zegt dan dat het produkt gestegen is van indexcijfer 100 naar indexcijfer 125, d.w.z. + 25 %. - Beschouwen we even onderstaande tabel metde prijsschommelingen in absolute cijfers en in indexcijfers. Absolute cijfers 1981 Auto Hemd Brood
300.000 F 500 F 40 F
Indexcijfers
Maart 1984
1981
350.000 F 565 F 60 F
100 100 100
Maart 1984 116,67 113 150
Terruggebracht tot dezelfde basis 100 en uitgedrukt in indexcijfers worden de prijsevoluties tussen 1981 en maart 1984 (laatste kolonne) duidelijk : auto hemd brood
+ 16,67 % + 13,00 % + 50,00 %
Opgepast : een stijging van één indexpunt komt niet overeen met een stijging met 1 %. Dat is slechts één keer het geval, nli wanneer de index van 100 naar 101 stijgt. In alle andere gevallen moet het percentage worden berekend. Vandaar dat er tussen 125 en 127 een stijging is van 2 punten, maar'dat die stijging, uitgedrukt in percentage, slechts 1,6 % is.
'De indexagenten mogen slechts van produkt of van winkel veranderen wanneer dat produkt of die winkel uit de markt zijn verdwenen. 2) Het voorbeeld van Frankrijk en Engeland volgend, hebben sommigen tijdens de hervorming voorgesteld zogeheten "ketting-indexcijfers" te gebruiken, waarbij de gezinskorf iedere maand zou veranderd worden in funktie van de ontwikkeling van de gezinsuitgaven. Zonder in detail te treden, willen we toch nog aanstippen dat de belangrijkste nadelen van de "ketting-index" de volgende zijn : - gemis aan voldoende statistische basis om de wegingen jaarlijks aan te passen; - neutralisering van de stijgingen teweeggebracht door de jaarlijkse wij- ' zigingen van de produkten in funktie van de opgetreden "kwalitatieve verbetering". Er was eensgezindheid omtrent de handhaving van de tot heden gebruikte berekeningsmethode, en men heeft aangedrongen om tijdens de inflatieperiode het indexcijfer regelmatig (om de 5 jaar) te herzien, ten einde te voorkomen dat de samenstel 1-ing van het indexcijfer zich te ver verwijdert van de werkelijke struktuur van de gezinsuitgaven. 1 Om die periodieke herzieningen door te voeren, is het onontbeerlijk dat ook het N.I.S. om de 5 jaar enquêtes houdt omtrent de gezinsbudgetten, waarvan we hopen dat de resultaten niet^meer zullen bekendgemaakt worden met 3 jaar vertraging zoals dat het geval was voor de enquête van 1978-1979. 3. HgJLbasisjaar : 1981. Bij elke belangrijke indexherziening wordt de teller op nul gezet. Daartoe moet een basisperiode gekozen worden waarbij ervan uitgegaan wordt dat alle gemiddelde prijzen van alle indexartikelen gelijk zijn aan 100. De keuze van die periode is dan ook van uitermate groot belang, omdat precies om de maand alle opgenomen prijzen met de gemiddelde prijzen vergeleken worden om het peil van de maandelijkse indexcijfers te bepalen. Herhaaldelijk in het verleden rezen er problemen rond de basisperiode, met name : ' - te enge basis voor de maand april bij de eerste index van 1920;
DE BEREKENING VAN DE INDEX
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- basis van twee halve jaren voor de vorige index, nl. juli 1974 — ) juni 1975, wat problemen heeft gesteld voor internationale vergelijkingen en voor groenten en fruit, waarvan de prijzen vergeleken worden met de basismaanden niet met heel het jaar.
DE
2) Berekening_yan_het_indexçivjfer_yan_het_land.
1° een volledig jaar is een voldoende lange periode om voor bepaalde produkten maandelijkse prijsafwijkingen te voorkomen; 2° samenvallen van het basisjaar (1981) en het meest recente jaar tot hetwelke het mogelijk was de budgetenquête te voorkomen; 3° dat jaar is niet te ver verwijderd van de startperiode van de nieuwe index; 4° tenslotte gaat het om een jaar waarin de produkten en diensten geen al te uitzonderlijk prijsverloop hebben gekend. 4. De maandelijkse berekening van de index. De berekening van de index hangt af van de Minister van Ekonomische Zaken. Deze stuurt elke maand (tussen de eerste en de twintigste dag) zijn agenten naar 62 verschillende plaatsen in het land. Ze noteren er de prijzen van de 401 produkten en diensten die op de index voorkomen, dit in meer dan 10.000 verkooppunten. Het grootste deel van de berekeningen, nl. het maandelijks verzamelen van meerdere duizenden prijzen, wordt per komputer verwerkt. 1) Berekening_yan_het_indexçijfer_p_er_pl aats. Vooreerst moet een indexcijfer worden berekend voor elk der 62 plaatsen. a) Vermits voor ieder artikel verschillende prijzen worden opgetekend, wordt vooreerst per artikel een gemiddelde prijs berekend door het maken van het rekenkundig gemiddelde. Voorbeeld : We veronderstellen dat te Dinant 3 prijzen werden opgetekend voor de tussenrib, nl. : 550 F - 490 F - 460 F. De gemiddelde prijs is dan : 550 + 490 + 460 = 1.500 = cnn c 3" —3— * We kunnen dus stellen dat er 401 gemiddelde prijzen zijn in elk van de 62 plaatsen. b) Al deze gemiddelde prijzen worden vergeleken met de gemiddelde prijzen van het basisjaar 1981 en omgewerkt tot indexcijfers. Er zijn dus 401 indexcijfers in elk der 62 plaatsen. c) Steeds per lokaliteit en rekening houdend met de wegingen die aan iedere post worden toebedeeld, worden de 401 indexcijfers dan samengebracht in één enkel cijfer. Blijven dus over : 62 plaatselijke indexcijfers, d.w.z. : 1 per plaats.
]
a) De 62 plaatselijke indexcijfers worden daarna samengebracht in 9 provinciale indexcijfers, maar de weging wordt gedaan in funktie van de bevolkingsgrootte van ieder stad of dorp.
In deze tijden van ekonomische krisis kon geen enkel jaar als een ideaal konjunktureel normaal jaar beschouwd worden. Tenslotte werd 1981 als basisjaar weerhouden om volgende redenen :
29
BEREKENING VAN DE INDEX
,
Het is normaal dat Brussel, Antwerpen of Luik meer weerslag hebben op de index dan Veurne, Asse of Bertrix. Deze geografische weging berust op de bevolkingscijfers van 1.1.1982. , b) De 9 provinciale indexcijfers worden op hun beurt verzameld in één enkel cijfer, waarboj weer eens het bevolkingsaantal van iedere provincie in overweging wordt^genomen. Dit cijfer is dan het indexcijfer van het Rijk. Vóór zijn publikatie in het Staatsblad moet het echter onderworpen worden aan het advies van de indexkommissie. Zo wordt uiteindelijk het fameuze indexcijfer verkregen, waaraan alle lonen en sociale uitkeringen zijn gekoppeld.
DE K0NTR0LE OP DE INDEX
30
31
DE KONTROLE OP DE INDEX
1) De meest voorkomende manier daartoe bestond uit het sluiten van een akkoord met"di"patrööns"van"ëën~wiïbepaalde sektor opdat ze al hun prijzen zouden verhogen, uitgezonderd deze die op de index staan.
VIII. DE KONTROLE OP DE INDEX
Zo stijgt de levensduurte zonder dat dat in de index weerspiegeld wordt. Enkele voorbeelden uit het verleden :
De berekening en de maandelijkse publikatie van het indexcijfer vallen onder de bevoegdheid van de Minister van Ekonomische Zaken. De index is zo belangrijk voor de lonen van de arbeiders, dathet A.B.V.V. er steeds bijzondere aandacht aan heeft besteed de index zo doeltreffend mogelijk te kontroleren, opdat het een getrouw en onverminkt meetinstrument zou zijn van de prijsstijgingen van alle in het land verkochte goederen en diensten. 1. De Indexkommissie. De kontrole op de index wordt uitgeoefend door vertegenwoordigers van de arbeiders aanwezig in de Indexkommissie. 1) De Indexkommiss.ie werd ingesteld door het Koninklijk Besluit van 22 december 1967. Zij stond vóór deze datum onder de naam van "Kommissie der Indexcijfers van de Kleinhandelsprijzen en van de Levensduurte". 2) De Kommissie bestaat uit 16 leden die door de Minister van Ekonomische Zaken zijn aangeduid : - de Voorzitter; - 5 wetenschappelijke personaliteiten (plus 2 plaatsvervangers); - 5 vertegenwoordigers van de Vakbondsorganisaties (plus 5 vervangers) : 2 van het A.B.V.V., 2 van het A.C.V. en 1 van de A.C.L.V.B.; - 5 vertegenwoordigers van het patronaat (plus 5 plaatsvervangers) : 4 V.B.O. en 1 van de landbouworganisaties. In de Kommissie zetelen ook vertegenwoordigers van het N.I.S., van de Ministeries van Ekonomische Zaken, van Tewerkstelling en van Landbouw. Zij hebben slechts raadgevende stem. 3) De Kommissie geeft adviezen aan de Minister betreffende indexproblemen. Zij onderzoekt elke maand het indexcijfer en de gegevens die tot zijn samenstelling hebben geleid. Te dien einde beschikken de vertegenwoordigers van het A.B.V.V. over de juiste definities van ieder artikel, en kunnen zij de plaatselijke prijsopnemingen en berekeningen inkijken.
- de prijs van het broodje blokkeren en die van alle banketwaren laten stijgen; - een mini-prijsverhoging toestaan voor een biersoort die op de index voorkomt, en een maximumverhoging voor alle andere biersoorten; - het op een akkoordje gooien metde distributiebedrijven opdat zij een "prijsinspanning" zouden leveren vooral voor produkten die op de index staan; - voor aardappelen een maximumprijs instellen van 10 à 12 F en dan de verplichting opleggen met die prijs rekening te houden voor de index, terwijl in werkelijkheid de verbruikers veel meer betalen; ï
- buiten elke hervorming om en zonder de Kommissie te raadplegen, de soorten en merken van de gewone produkten vervangen door nieuwe op de markt gebrachte produkten (witte produkten). Drie praktijken duurden echter nooit lang. Steeds weigerden de vakbonden de index goed te keuren, en werd de Minister gedwongen bakzeil te halen. 2) De slag_om_de_index : In juli 1976, tegen de achtergrond van de ekonomische krisis, halen het patronaat en de rechterzijde in de Regering steeds zwaarder uit tegen de indexering van de lonen. De regering TINDEMANS-DECLERCQ, daarbij geruggesteund door het patronaat, beslist de prijsstijgingen van groenten, fruit en aardappelen uit de index te lichten. Het A.C.V. was bereid tot een gesprek; het A.B.V.V. zette echter onmiddellijk de strijd in en eiste dat de werkelijke index hersteld zou worden. De vervalsing beliep .1,77 punt in juli en l,bO punt in augustus.
Daarenboven wordt de Kommissie regelmatig belast met de voorbereiding van de fundamentele hervorming van de index, ten einde de koopgewoonten van de gezinnen op de voet te volgen.
Het A.B.V.V. voerde een waarheidscampagne en waarschuwde de arbeiders dat, omwille van de manipulatie van de maand juli, het koopkrachtverlies al 300 tot 600 F zou bedragen voor een loon van 20.000 tot 40.000 F per maand.
De Kommissie heeft natuurlijk louter raadgevende bevoegdheid; zij geeft adviezen aan de Minister; laatstgenoemde beslist. De Minister is niet verplicht de adviezen van de Kommissie te volgen, maar de ervaring heeft aangetoond dat, toen de vakbondsorganisaties de Minister op heterdaad hebben betrapt en hem openlijk van manipulatie van de index hebben beschuldigd, zijn positie tegenover de openbare opinie snel delikaat
De mobilisatie van de arbeiders die aangesloten zijn bij het A.B.V.V. komt op gang. Resoluties worden gestemd, werkonderbrekingen en massabetogingen georganiseerd.
geworden is. 2. Geknoei met de index. Aangezien alle lonen, wedden en sociale uitkeringen aan de index gekoppeld zijn is de verleiding groot voor het patronaat of voor de Staat-patroon om de akkoorop de helling te zetten door aan de index te prutsen. >
Als het A.C.V. ^ziet dat de arbeiders zo reageren, neemt het hardere standpunten 'm. En , op initiatief van het A.B.V.V., is het tenslotte in gemeenschappelijk front dat beslist wordt, een nationaal en interprofessioneel aktieplan op gang te brengen als de regering weigert de werkelijke index te herstellen. ,
DE KONTROLE OP DE INDEX
32
KONTROLE OP DE INDEX
Dergelijk indexbe]eid werd echter niet stelselmatig door de>vakbondsorganisaties aangeklaagd omdat-het niet altijd even makkelijk was bewijsstukken aan te voeren. Inderdaad, de termijn waarover de Minister beschikt om een .beslissing te nemen inzake prijsstijgingen was afhankelijk van nog andere faktoren, onder meer : administratieve traagheid, moeilijkheden bij de bestudering van het , dossier, gelegenheid-om de stijging toe te staan en dergelijke.
Ten overstaan van zoveel eensgezindheid krabbelt de regering achteruit; een akkoord komt tot stand. Het voorziet in het herstel van de normale index, de volledige kompensatie van het door de sociaal gerechtigden geleden verlies en de eerbiediging van de berekening van de index.
De indexhervormingen die sinds 1970 werden doorgevoerd, hebben het aantal produkten en diensten die in de index voorkomen aanzienlijk verhoogd : 401 nu tegen 147 in 1970. Rekening houdend met een dergelijke uitbreiding van het aantal posten was één van de doelstellingen van het A.B.V.V. de geniepige afremming van het indexcijfer te bemoeilijken.
Sinds 1976 werden verschillende patronale aanslagen gepleegd op de index. De bedoeling was het meetinstrument definitief te verminken door uiterst gevoelige produkten zoals de energieprodukten uit de index te halen of het niet-optekenen van de B.T.W.-stijgingen. Als een dergelijke vervalsing had kunnen worden doorgevoerd, dan zouden de arbeiders de energieprodukten inderdaad duurder hebben betaald maar de index zou er geen rekening mee gehouden hebben en de lonen zouden ook niet zijn worden aangepast. Vandaar een enorme inkrimping van de koopkracht. Aan dit patronaal beleid werd een einde gesteld. Het A.B.V.V. heeft berekend dat, indien het patronaat deze wijzigingen in 1981 had kunnen doorvoeren, ze een loonverlies van 3 % tot 4 % zouden hebben veroorzaakt. Na de devaluatie van februari 1982 ging de regering geen gebruik meer maken van het indexcijfer om de koopkracht in te krimpen, maar betwiste rechtstreeks de koppeling zelf van de lonen aan de index (zie verder). Inderdaad, toen de regering zich in verband met de nieuwe index tot de sociale gesprekspartners richtte, had zij het over "het voeren van een specifiek beleid ten opzichte van bepaalde produkten". Dankzij het A.B.V.V., kwam het gesloten akkoord inzake de index dus niet aan de verlangens van de regering tegemoet. De index die nu in voege is, houdt rekening én met de B.T.W.-stijgingen én met de stijgingen van de energieprodukten. Geen enkel produkt werd omwille van een indexbel eid geweigerd.
33
3
Een verscherpte kontrole dank zij de Prijzenkommissie. - Het A.B.V.V. heeft steeds veel belang gehecht aan het prijsbeleid als instrui f l t i te t bestrijden. btijd D strijd tijd tegen t t d itij ment om de inflatie De onverantwoorde prijsstijgingen kan gevoerd worden dank zij de aanwezigheid van vertegenwoordigers van de gvakbohdsorganisaties in de "Kommissie tot Regeling der Prijzen", (niet ve verde vakbohdsorgani warren met de Indexkommissie). Toch vullen beide Kommissies elkaar aan en de vakbondsvertegenwoordigers maken regelmatig gebruik van de inlichtingen die ze er inwinnen, om het beleid van de Minister te kontroleren en het te richten op een werkelijke afremming van alle prijzen en niet alleen van de prijzen der produkten die op de index staan. x De prijzenkommissie heeft een adviserende bevoegdheid. Zij is in principe paritair : enerzijds vertegenwoordigers van Industrie, Handel en Landbouw en anderzijds vertegenwoordigers van vakbondsorganisaties, aezinsbelàngen en koöperatieven. Eveneens afgevaardigden van verschillende''mi ni steriel e departementen zijn bij de werkzaamheden van deze Kommissie betrokken, maar zij nemen geen stelling in in de adviezen van de Kommissie.
Deze Kommissie moet advies uitbrengen over elke kwestie die de prijzen aangelangt, ofwel op verzoek van de Minister Ekonomische Zaken, ofwel op eigen initiatief.
4) Afremming_van_het_indexçijfer. Zowel de wedden en de pensioenen van de overheidssektor als de sociale uitkeringen zijn aan het indexcijfer gekoppeld volgens een systeem van spilindexen. Op het ogenblik dat het indexcijfer deze spilindex gaat bereiken, is elke regering geneigd het indexcijfer af te remmen, ten einde de loonaanpassing te vertragen.
Normaal moet elke producent of invoerder, alsook de distributieondernemingen die gemeenschappelijke tarieven vastleggen, op voorhand de 'stijging van zijn verkoopprijzen aangeven. < Bij "selektieve prijzenstop" zal men het hebben over aanvragen tot afwijkingen.
Men mag niet vergeten dat een vertraging van één maand een winst betekent van + 2 miljard voor de Staat. De onderzoeken die in 1970 hieraan werden gewijd, hebben aangetoond dat het indexcijfer werkelijk werd afgeremd toen het de spilindex van de openbare diensten naderde. «
Alvorens een standpunt in te nemen raadpleegt de Minister in beide gevallen de Kommissie tot Regeling der Prijzen. Indien het om de hele sektor gaat (bijvoorbeeld, de chocoladeprijzen of de cinema- en taxitarieven) is( het de volledige Kommissie die de vertegenwoordigers van de sektor in kwestie aanhoort en advies uitbrengt. De aangiften van individuele ondernemingen worden onderzocht door het Bestendig Komitee van de P.B.K., bestaande uit 10 leden, ten einde het vertrouwelijk karakter van de door de firma's medegedeelde inlichtingen te vrijwaren.
De Minister van Ekonomische Zaken was natuurlijk verantwoordelijk voor deze afremming. Hij speelde in op de tijdsspanne tussen het ogenblik van een prijsverhogingsaanvraag en het ogenblik dat de beslissing terzake wordt genomen.
De Kommissie tot Regeling der Prijzen heeft in pricipe twee vergaderingen per maand; het Bestendig Komitee vergadert verscheidene keren per week.
DE KONTROLE OP DE INDEX
34
Het is evident dat de vertegenwoordigers van de vakbondsorganisaties er angstvallig over waken dat elk verschil in behandeling, naargelang de produkten of. diensten op het indexcijfer voorkómen of niet, wordt vermeden. Zij aanvaarden niet dat de prijzen die het indexcijfer beïnvloeden kunstmatig worden afgeremd. Anderzijds verstrekken de gemiddelde prijzen, die genoteerd worden voor het indexcijfer, nuttige inlichtingen bij het onderzoek van de dossiers in verband met het werkelijk toegepast prijsniveau. , 4. De index is het resultaat van onderhandelingen.
DE OHSCHAKELINGSKOFFICIENT
IX. DE OMSCHAKELINGSKOEFFICIENT 1'. wàt is een omschakelingscoëfficiënt ?
De index is in de ekonomische en sociale kontext.van België zo belangrijk dat er bij elke belangrijke fase onderhandeld moet worden.
Zo bedroeg de volgende spilindex in de Openbare Diensten 1985,04 punten, " die van de metaalverwerkende nijverheid 184,72, die van. de .voedingsnijverheid 184,47, enz.'... .'. . v ' > ,• 2) Voor het nieuwe indexcijfer der konsumptieprijzen dat van kracht is, werd .: de teller op nul gezet (of beter op 100) met als nieuwe basis 1981= 100.
2) De vertegenwoordigers van vakbond en patronaat hebben in de Indexkommissie maandenlang onderhandeld over de huidige index. Deze keer was de tussenkomst van de huidige,regering gelukkig niet nodig. Het akkoord is onmiddellijk,ontstaan tussen de sociale gesprekspartners. De Minister heeft het akkoord inzake een onvervalst indexcijfer aangenomen. De nieuwe index is in voege sinds januari 1984:
De door de indexdienst verrichte simulaties gaven als nieuw indexcijfer ongeveer 120 punten, dit is 119,32 in november en 119,62 in december. 3) Daarom is het onontbeerlijk dat een omschakelingscoëfficiënt wordt bepaald waardoor de aan de index 1974-1975 = '100 gekoppelde spilindexen, terugge.- bracht kunnen worden tot het niveau van ^de cijfers, van de nieuwe index 1981 - ïoo. • ... . ,; ; ; / ; ;; Y :
' Het A.B.V.V. had het akkoord reeds goedgekeurd tijdens een Nationaal Komitee.
, De werknemers hebben telkens heftig gereageerd. Ze hebben kunnen afdwingen dat de akkoorden opnieuw worden,nageleefd tenminste inzake het indexcijfer van de konsumptieprijzen zelf. Maar wat de koppeling van de lonen aan de index betreft, hebben de werknemers het hard te verduren gekregen en, niettegenstaande het verzet van het A.B.V.V., heeft de volmachtenwet van de regering MARTENS-GOL belangrijke indexeringsbeperkingen aan de werknemers opgelegd. , . ! 4) Naarmate patronaat en regering het indexcijfer van de prijzen wilden ver, yalsen, vonden de werknemers daarentegen het steeds meer belangrijk datdit indexcijfer zo getrouw mogelijk de prijzenevolutie van de dagelijks verf bruikte goederen en diensten zou meten. ' Het nieuwe indexcijfer dat nu van kracht is, was het voorwerp van een akkoord tussen patronaat en vakbonden en werd.door de regering goedgekeurd. , •
Het A.B.V.V. zal over de.naleving van dit akkoord waken en ervoor zorgen dat het niet met de voeten wordt getreden zoals dat nu het geval is met de wet en de kollektieve overeenkomsten die voorzien in de automatische koppeling van lonen en sociale uitkeringen, aan de index.
•< ^
De laatste maandelijkse indexcijfers bedroegen 183,92 in november, en 184,26 l in december. ,• / • . De spilindexen vastgelegd in vele C.A.O.'s of in de wetten waren eveneens ' gebaseerd op die basis 1974-1975 - 100.
1) Zo kwamen de samenstelling en de berekening van de vorige index in 1976 tot . stand na een akkoord op het hoogste niveau tussen de regering en de sociale gesprekspartners. ' , • Dat akkoord werd voorafgegaan door moeizame besprekingen en voorbereidende werkzaamheden in de indexkommissie en Werd bekrachtigd door de syndikale en patronale instanties. .
Maar herhaaldelijk werden de vakbonden voor een voldongen feit geplaatst doordat de regering, geruggesteund door het patronaat, de overeenkomst eenzijdig verbrak. Dit was het geval in 1976 toen de prijsstijgingen van fruit, groenten en aardappelen uit de index werden gelicht.
,
1) Het indexcijfer;der konsumptieprijzen dat nog tot het -eind 1983 gewerkt heeft; had als basis juli 1974 - juni 1975 = 100., .
•
3) Het A.B.V.V. heeft steeds.geëist dat de akkoorden over de index door alle . ondertekenende-partijen geëerbiedigd worden.
.35
De verschillende omschakelingscoëfficiënten die bij iedere indexhervorming werden vastgelegd, dienen eveneens om een kontinu reeks van indexcijfers samen te stellen vanaf het eerste indexcijfer (april 1 9 1 4 = 1 0 0 ) . . ,\ .. - Zo kan .de prijsontwikkeling berekend worden tussen om hétv even welke,:twee, maandperioden.vanaf 1920 tot nu. , ; -".', , ,, . .. , ?
ne omschakelingscoëfficiënt werd, bepaald op 0,6493.
.
De bepaling van de omschakelingscoëfficiënt is bijzonder belangrijk omdat dat ' betrekking,heeft pp alle loonkoppelingen aan de index. . ' , • D a a r o m is die coëfficiënt het resultaat van onderhandelingen tussen "het patronaat en de vakbonden, en wordt hij bekrachtigd in een interprofessionele overeenkomst afgesloten in de Nationale Arbeidsraad. \ . Daar de nieuwe index een andere samenstelling heeft en andere weigingen dan de oude,, is de evolutie van de nieuwe en de oude index in 1983 niet gelijklopend. Tijdens de besprekingen in de Nationale Arbeidsraad, verdedigde het A.B.V.V. het standpunt dat de omschakelingscoëfficiënt zó bepaald moest worden dat er geen loonverlies ontstond voor de. werknemers op het ogenblik van de overgang van de oude naar de nieuwe index. . ' Het patronaat.was het ermee eens dat de coëfficiënt een neutraal effekt moesr hebben op de lonen, zodat een akkoord tot stand kwam. :
De coëfficiënt werd bijgevolg bepaald op basis van de vergelijking van de laatste vier gekende maanden van de nieuwe en de oude index (september, oktober, december 1983)., ; , ' . • ' - . Dit geeft 119,17 _ Q
DE OHSCHAKELINGSKOEFFICIENT
36
3. Hoe de omschakelingsindex gebruiken ? 1) Voor alle.koppelingen aan de index die werken volgens het spilindexsysteem : volstaat het deze te vermenigvuldigen met 0,6493 om de nieuwe spilindexen' van de nieuwe index te bekomen. '•"',',', Voorbeeld : '
.
-
Huidige spilindexen index 74-75 = 100 Openbare Diensten Metaal verwerking Voedingsnijv.
185,04 ; 184,72 ; 184,47
Omschakelingscoëfficiënt
Nieuwe , spilindexen index. 81 = 100
= 120,15 =' 119,94 =.' 119,78
x 0,6493 x 0,6493 x 0,6493
2) Om van de oude naar de nieuwe index over te schakelen moet je het oude indexcijfer met 0,6493 vermenigvuldigen. , Voorbeeld :
•
November 1983 December 1983
/ Oud indexcijfer 74-75 = 100 • 183,92 184,26
•
~
Omschakelingscoëfficiënt x 0,6493 x , 0,6493
' , \ Omgezet in nieuw indexcijfer = 119,42 = ' 119,64
Om van de nieuwe naar de oude index te gaan moet je dan de nieuwe index vermenigvuldigen met 1,5401 (nl. het omgekeerde van 0,6493 of 1 v 0,6493 4. De omrekeningsvoet sinds 1920. Onderstaande tabel geeft een overzicht van verschillende omrekeningscoëfficiënten_sinds het bestaan van de eerste index (april 1914 = 100) gepubliceerd vanaf 1920. . Gebrui ksaanwi j zi ng. - M e t de omrekeningsvoeten die opgenomen zijn in de vertikale kolom kunnen de respektieve indexcijfers van 1974-1975, 1971, 1966 enz. omgerekend worden tot indexcijfer 1981 « 100.' , - Andersom kan aan de hand van de omrekeningscoëfficiënten die opgenomen zijn in de horizontale kolom, het indexcijfer 1981 = 100 omgerekend worden tot respektievelijk indexcijfer 1974-1975, 1971, 1966, enz - Als voorbeeld nemen we de kolommen 1 en A. Deze methode kan op de ganse tabel worden toegepast.
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1914
(x) Omschakelingscoëfficiënt : zekerheid.
0,07391
0,1138 "
0,010164
0,0156
., 0,64739
0,15596 ,;
0,02144 t.
• -.-"
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; 1914
1936-1938
98,3907'
.13,5282
8,7839
63,8853
1,54462
6,41172
46,63244
1,2992 (1,2988)
5,39298
. 39,22314
4,151 . (4,188) (x)
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vastgelegd door de Nationale Arbeidsraad voor de 1oonovereenkonisten en de sociale , ;
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DE AUTOMATISCHE INDEXERING
39
DE LOONINDEXERING Het was de bedoeling van deze brochure aan de militanten uitleg te verschaffen over de rol, de werking en de belangrijkste onderdelen van het indexcijfer. Gezien index en indexering steeds deel hebben uitgemaakt van éénzelfde strijd, worden de volgende bladzijden gewijd aan een beknopte uitleg over het mechanisme van.de loonindexering en de voornaamste voordelen ervan.
I DE AUTOAAATISCHE INDEXERING \m Een verworvenheid van de arbeiders. Vanaf 1920 voorzien verscheidene kollektieve arbeidsovereenkomsten in aanpassingen aan de index. Met de jaren wordt de loonindexering uitgebreid tot tal rijkevsektoren. In 1938 bestaan reeds indexeringssystemen in volgende sektoren : mijnen en steengroeven, metaal, keramiek, glas, scheikunde, voeding, textiel, bouw, hout en stoffering, leder en huiden, papier, transport,kleding,boek, In de Openbare Diensten werd het principe van de aanpassing van de wedden aan de indexschommelingen ingesteld bij K.B. van 28 januari 1935. De loonstop die afgekondigd werd met de oorlog 1940 - 1945 leidde tot de afschaffing van de indexeringssystemen. Zodra echter de sociale betrekkingen opnieuw genormaliseerd waren en het weer mogelijk werd over kollektieve overeenkomsten te onderhandelen, werd in de meeste sektoren de loonindexering opnieuw ingevoerd. " Vandaag is het systeem nagenoeg algemeen en alle lonen, wedden en sociale uitkeringen zijn aan de index gekoppeld. j \ 2. Handhaving van de koopkracht. In het begin van de eeuw stonden de arbeiders weerloos tegen de stijgingen van de levensduurte. Dank zij hun strijd dwo/igen zij langzaam maar zekerde invoering af van een systeem dat ze automatisch tegen de prijsstijgingen beschermt. Dat is immers hetdoel bij uitstek van de indexering : zo goed mogelijk de koopkracht handhaven van de inkomens uit arbeid, dit zijn de lonen, wedden en sociale uitkeringen. Om de koopkracht van de lonen echt te handhaven moeten twee essentiële voorwaarden vervuld zijn : - de index moet een nauwkeurig, niet vervalst meetinstrument zijn; - de lonen moeten zo snel mogelijk aan de prijzen aangepast worden.
DE AUTOMATISCHE INDEXERING
DE DESINDEXERING
3. De indexeringsmechanismen. De loonindexering maakt integraal deel uit van de kollektieve arbeidsovereenkomsten. - In de privé-sektor bestaan er een honderdtal indexeringssystemen met verschillende modaliteiten volgens de sektor; - In de openbare diensten en voor de sociale uitkeringen zijn de indexeringsmodaliteiten bij wet vastgesteld. Alle indexeringssystemen, hoe verschillend ze ook kunnen zijn, zijn stuk voor stuk automatisch. Dat wil zeggen dat de lonen automatisch aangepast worden aan het stijgingspercentage van het indexcijfer der konsumptieprijzen. Bij nagenoeg alle systemen worden de lonen met een aanvaardbare en in de CAO's opgenomen vertraging aan de index aangepast. De loonaanpassingen gebeuren dus na de prijsstijgingen. 4. De indexeringssystemen. Gezien de verscheidenheid van de indexeringssystemen is het onmogelijk ze allemaal uiteen te zetten. ( Wil je echter weten hoe het indexeringssysteem in jouw sektor precies in mekaar zit, dan kan je daarvoor altijd bij je vakcentrale terecht. Hieronder enkele voorbeelden.
De lonen en wedden worden per schijf van 2 % aangepast de tweede maand die volgt op de maand tijdens dewelke het indexcijfer de spilindex bereikt. 120,15 - 122,55 -
De aanpassing gebeurt eveneens per schijf van 2 %, maar dan de maand die volgt op deze tijdens dewelke het indexcijfer de spilindex bereikt. De volgende spilindexen zijn : 119,94 - 122,34 - 124,79 - 127,29 - 129,84. 3) In_de_bouwsektor. De basisionen van de gepast bij het begin 1 oktober), op basis tweede maand van het
De voimachtenwet. a) Sedert jaren trachten regering en patronaat de arbeiders voor de krisis te doen opdraaien door vooral die loonstijgingen te beperken, welke resulteren uit de automatische koppeling van de lonen aan het indexcijfer der konsumptieprijzen. Een eerste manier om de loonstijgingen te beperken bestaat erin de index zo te vervalsen dat hij een gebrekkige weerspiegel ing is van de werkelijke stijging van de goederen en diensten die de verbruiker koopt. Dit soort vervalsing dat vooral geïnspireerd wordt door het patronaat, is in feite nooit toegepast geworden. v Maar sinds 1982 doet de regering regelmatig rechtstreekse aanvallen op de indexering en heeft ze eigenmachtig de sedert tientallen jaren in voege zijnde konventionele en wettelijke akkoorden gewijzigd. b) In maart 1976 legt de Wet Tindemans - Declercq, de zogenaamde ekonomische herstelwet, een eerste beperking op. Ze schaft de koppeling van de lonen aan de index af voor het gedeelte van het loon boven de 40.250 F. Het A.B.V.V. zette echter onmiddellijk de strijd in, en won de slag : de beperkte indexering\heeft slechts tot 30 december 1976 geduurd.
1) b§LlDd§xenn^ssy_steem_y^n_lon^n_en_we^^
De volgende spilindexen in de openbare sektor zijn 125,00 - 127,50 - 130,05.
II. DE DESINDEXERING
kollektieve arbeidsovereenkomst aan 100 % worden aanvan elk kalenderkwartaal (1 januari, 1 april, 1 juli, van het gemiddeld indexcijfer van de eerste en de vorig kalenderkwartaal. i
is de wet van 2 augustus 1971 van toepassing. Daar moet de spilindex bereikt worden door het gemiddelde van de indexcijfers van twee opeenvolgende maanden. De volgende spilindexen zijn : 120,15 - 122,55 - 125,00 - 127,50 - 130,05.
Tussen 1976 en 1982 werden herhaaldelijk aanslagen gepleegd dexcijfer en op de loonindexeringe, maar het A.B.V.V. heeft stuk gehouden en aan deze fundamentele verworvenheid van de is niet geraakt : de koopkracht bleef behouden, dank zij de van de automatische loonkoppeling aan de index.
op het invoet bij werknemers handhaving
c) Maar vanaf maart 1981 volgen de gebeurtenissen elkaar snel op. Bijzijn terugkomst van de Raad van Europa en onder druk van zijn kollega's uit andere landen, beslist Premier Martens zijn verantwoordelijkheid te nemen en stelt hij voor de indexeringen op te heffen tot het einde van het jaar, een forfaitair indexcijfer in te voeren en benzine, tabak en alkohol uit de index te halen. Maar deze voorstellen stuiten op zulk verzet dat ze verworpen wordenen dat de regering valt. M. EYSKENS'wordt dan Eerste Minister en bergt de voorstellen van zijn voorganger op. v Niet voor lang echter. ,J d) In 1981 verkortdigt de rooms-blauwe regering in haar regeringsverklaring dat zij speciale volmachten gaat eisen en dat "een tijdelijke wijziging van de bestaande koppelingsmodaliteiten aan de index onvermijdelijk is". Daarna verklaart W. MARTENS dat de inspanning die aan de werknemers zal gevraagd worden, niet boven de 3 % van de loonmassa zal liggen !
DE DESINDEXERING
DE DESINDEXERING
Als de regering dan inziet dat geen enkel interprofessioneel akkoord mogelijk is, treft ze het volmachtenbesluit nr. 180 'dat een nieuwe loonmatiging oplegt en die vol ledig moest dienen voor tewerkstelling en arbeidsduurver-, mindering.
Die belofte wordt echter niet gehouden want de faktuur zal heel wat hoger liggen. Op 2 februari 1982 wordt de .speciale volmachtenwet in de Senaat gestemd.
De evaluatie van de gevolgen van de nieuwe loonmatiging'op de arbeidstijdverkorting en op de tewerkstelling is nog niet gebeurd, maar iedereen is het erover eens dat de doelstellingen van de regering zeker niet werden bereikt.
Ondanks de vele oproepen aan het A.C.V. om een gemeenschappelijk front te smeden, is het A.B.V.V. de enige vakbond die zich tegen de volmachtenwet en vooral tegen de loonmatiging verzet. De bijeenkomst van 10.000 afgevaardigden op de Hei sel, de algemene 24-urenstaking op 8 februari, de stakingen per gewest van 9 tot 25 maart, de nieuwe algemene 24-urenstaking van 26 maart Het helpt allemaal niet, de regering zwicht niet voor het verzet dat enkel uitging van het A.B.V.V. Ze past haar soberheidsplan toe en handhaaft de desindexeringsmaatregelen.
De looninlevering daarentegen werd toegepast met al de gestrenghe-id waarin het besluit voorzag : 1
2) De soberheidsbesluiten. a
) De regering stelt iedereen voor een voldongen feit wanneer ze, op 22 februari 1982, beslist de Belgische Frank met 8,5 % te devalueren. Als voornaamste begeleidingsmaatregel treft ze vanaf 26 februari het vol• machtsbesluit nr. 11 dat het grootste deel van de devaluatiekost afwentelt op de inkomens uit arbeid.
2 de forfaitaire indexering, die door besluit nr. 11 werd opgelegd, werd in 1983 verlengd tot op het ogenblik dat de lonen van de openbare sektor tweemaal werden aangepast aan het maandelijks indexcijfer van deverbruiksprijzen. In feite is de forfaitaire indexering verlengd geworden tot 1 september 1983.
Dit besluit legt volgende maatregelen op aan de lonen van de openbare en van de privé-sektor : - voor de lonen die beneden het gewaarborgd maandloon liggen, met name 27.357 F per 1.2.1982, wordt geen enkele indexeringsbeperking opgelegd;
3* Vanaf 1.9.1983 zijn alle lonen en sociale uitkeringen niet meer gekoppeld aan het maandelijks indexcijfer van de konsumptieprijzen, maar wel aan een viermaandelijks indexcijfer dat het rekenkundig gemiddelde is van het indexcijfer, der konsumptieprijzen van de laatste 4 maanden. Het afgevlakt indexcijfer is tussen 0,5 % en. 1 % ten achter op het maandelijks indexcijfer naargelanq de inflatievoet groter of kleiner is.
- voor alle andere lonen zowel in de privé- als in de openbare sektor, wordt de soberheid gespreid over 2 perioden : . van 1 maart tot 31 mei 1982 mag geen enkele aanpassing van de lonen aan de index plaatsgrijpen; . van 1 juni tot 31 december 1982 mag alleen het gedeelte van het loon dat beneden het gewaarborgd maandelijks loon (27.357 F per 1.2.1982) worden geïndexeerd. In feite gaat het hier om een forfaitair systeem van indexering. Inderdaad, voor de werknemers waarvan het loon hoger ligt dan het gewaarborgd maandloon zal de loonaanpassing beperkt worden tot een forfaitaire som (547 op 1.2.1982) in plaats van het index'eringspercentage op het geheel van het loon zoals dat voorzien is in de wet of door de C.A.O.'s. b
) Besluit_nr._180. Vanaf september 1982 wijden regering, patronaat en vakbonden zich aan een groots sociaal overleg waarvan de wezenlijke bestanddelen het inkomensbeleid, het aanzwengelen van de tewerkstelling en de sanering van de sociale zekerheid zijn. De onwrikbaarheid van het patronaat en de bezuinigingsmaatregelen die door de regering,werden aangekondigd, leiden tot een tijdelijke syndikale frontvorming die per provinciebeurt stakingen oraaniseert on 30 november en 7 december 1982.
in 1983 en 1984 kon geen enkele loonsverhoging of geen enkel nieuw voordeel worden toegekend, behalve deze die voortvloeiden uit de toepassing van de beperkte indexering die hieronder wordt verduidelijkt, en uit de bestaande loonschaal systemen. De arbeidsduurvermindering moest niet beschouwd worden als een nieuw voordeel. \ ' In feite gaat het dus om een blokkering van*alle C.A.O.'s gedurende 2 jaren.
c)
Nieuwe desindexering_van_1984_tot_L986. Na verscheidene ministeriële vergaderingen, legt de regering in maart 1984 een nieuwe verklaring af waarin een herstelplan voor de overheidsfinanciën vervat" ligt. Dit saneringsplan moet netto 250 miljard per vol jaar op het'einde van de periode opbrengen en is gespreid over de jaren 1984, 1985 en_1986. Dit plan bevat o.a. nieuwe desindexeringsmaatreelen die ook deze keer de sociaal gerechtigden treffen. De lonen van de werknemers van de openbare en de privé-sektor (K.B. nr. 278) en van de sociaal gerechtigden (K.B. nr. 281) verlizen in 1984, 1985 en 1986 elk jaar 2 % indexering waarop ze wettelijk of bij C.A.O. rechtv hebben. De soberheid die "voorzien is voor 1986 kan eventueel herzien worden in funktie van de ontwikkeling van de ekonomische en budgettaire toestand. De soberheid die -voorzien is voor 1986 kan eventueel herzien worden in funktie van de ontwikkeling van de ekonomische en budgettaire toestand. Tenslotte moet deze inlevering wezenlijk dienen om de sociale zekerheid en de Schatkist uit hun financiële problemen te halen; over een deel ervan kan met het patronaat onderhandeld worden ter bevordering van de tewerkstelling.
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DE DESINDEXERING
Dit nieuwe soberheidsplan werd onmiddellijk door het A.B.V.V. bestreden. Het A.B.V.V. heeft op 3 en 10 april tv/ee interprofessionele algemene stakingsdagen op touw gezet. Ondanks de vele oproepen aan het A.C.V. tot frontvorming, heeft het A.B.V.V. de aktie alleen moeten voeren. Binnen het A.C.V. waren de reakties zeker niet eenparig en zijn Voorzitter - die op de hoogte werd gehouden van de geleidelijke ontwikkeling van de regeringsmaatregelen - heeft zijn Nationaal Komitee niet kunnen overtuigen deze maatregelen te aanvaarden. M ' ' " Na haarstaking van 10 april heeft het A.B.V.V. dan zijn alternatief budgettair saneringsplan voorgesteld, waarin o ia..het gebruik van een deel'van de produktiviteitswinsten de inlevering via de index moest vervangen. - Daarna werd dit plan besproken met het A.C.V. en een gemeenschappelijk minimum-platform werd aan de regering voorgesteld tijdens het overleg van 25 april jl. . ... Op het ogenblik dat deze brochure wordt opgesteld, duurt het overleg nog verder, maar de Regering handhaaft volledig haar soberheidsplan met inbegrip van de 2 % inleveringen in 1984, 1985 en 1986. . ' .
BESLUIT: RESPEKT VOOR INDEX EN INDEXERING '
De soberheid die de regering ons via de indexering oplegt dankzij haar vol. machtenwet, vreet de koopkracht van'de werknemers en de sociaal gerechtig, den sterk aan. De getroffen maatregelen kunnen als volgt worden samengevat.:
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1° tussen maart en mei 1982 : afschaffing van iedere indexering voor alle \ werknemers behalve voor die welke onder het gewaarborgd minimum loon worden betaald. ' • .' ' .• • ,üêï?i3-§ëü_yerlies_yan_gemiddel d_2_%_ygor_de_werknemers;
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de sociaal gerechtigden.
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Teqelijkertijd echter bleven de inkomens uit kapitaal, uit onroerende [goederen alsmede die van-de vrije beroepen en de zelfstandigen- sterk stijgen,, zonder .dat ' daar echter een opleving van de prodükti&ve 'investeringen uit voortvloeide. Bijqevolg bleef de tewerkstelling afbrokkelen, zijn de openbare financiën. zieker, •; dan ooit- en zakte het gezinsverbruik,. ook 'op'.heP stuk van de voedingswaven, ineen. Konkreet betekent dit dat'talrijke 'gezinnen met laag 'inkomen hun uitgaven voor .
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voedingswaren hebben''moeten inkrimpen, omdat onontbeerlijke uitgaven zoals voor . , • '•'geneeskundige verzorging, huur. en verwarming f el gestegen'waren. '• ' / . ; ' . '' De •regering en het' patronaat hebben echter nog niet ingezien dat dergelijke poli- • tiek geen aarde aan de dijk-brengt,, en: voor de arbeiders, totaal ondraaglijk geworden'
is. ••'.. '~ -• _, •.,,-••-
• V o o r 'het A . B . V . V . daarentegen,
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'1° de 'sociale gesprekspartners ['opnieuw vrij kunnen onderhandelen over'de lonen en werktijdverkorting-
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2° moet de nieuwe prijzenindex, die 'op>' 1 januari 1984 pan kracht is geworden, strikt • qeëèrbiedigd worden; tevens moet de indexering pan lonen, wedden' en 'sociale uit• . keringen .normaal kunnen werken zoals voorzien in de wet' of in de kollekiieve - '•'• •arbeidsovereenkomsten.
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3° sinds 1 september 1983 : koppeling aan het viermaandelijks indexcijfer : ; ! en niet meer aan het maandelijks indexcijfer. ' ü§ÏziJ_een_yertraging_yan_025_tot 1 % voor de werknemers en de_sociaal
giricntTgdën""""
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Jndiefi rekening .wordt gehouden,met de fiôkale • maatreg eten3^ het betaald verlofs de solidariteitsbijdragen, enz...3 dan is het verlies, aan de koopkracht nog aanzien-'
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2°' tussen mei 1982 en september 1983 : een forfaitaire indexering op basis van het gewaarborgd minimum loon voor alle werknemers. , ; Dit is gemiddeld 10 % indexering vervangen door forfaitaire sommen. Gemidde2d_yerlies_yan_4_à_5 % voor de_.werknemers ;
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De loonmatiging•duurt nu al, mee? dan 2 jaren entze heeft aan de werknemers, al meer , dan'9 % van,hun koopkracht gekost. '• • './'• \ ..'..,: Als ze- tot 1986 wordt' verdergezet, .zoals de, regering dat wil zal. de]inlevering via:. de index meer dan, 13 % af geknaagd hebben van de inkomens uit de, arbeid en 7 % van
.
3) De prijs van de opeenvolgende desindexeringen.
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BESLUIT
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4° in 1984, 1985 en 1986 : afschaffing van een indexschijf van Z.% voor alle werknemers en sociaal gerechtigden., ,
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Alleen al door de desindexeringen die bij volmachten werden opgelegd : X
- verliezen de werknemers gemiddeld meer dan 13 % van de koopkracht van hun loon tussen 1982 en'1986; . - verliezende sociaal gerechtigden gemiddeld ongeveer 7 % van de koopkracht van hun uitkeringen tussen 1984 en 1986. •
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BIJLAGE: I. LIJST MET DE PRODUKTEN EN DIENSTEN Wegmgscoeff1cient in 0/00
Aard der produkten
VOEDINGSMIDDELEN, DRANKEN EN TABAK
233,10
VOEDINGSMIDDELEN
192,85
Wegingscoeff1cient m 0/00
Aard der produkten
0,75 0,95
1 4. Yoghurt met stukjes fruit 1 5 Magere yoghurt
2. Kaas 31,80
a. BROOD EN GRAANPRODUKTFN
0,40 0,75 1,25
1 Rijst 2 Zelfrijzend bakmeel 3. Spaghetti
15 v 00 1,30 2,60 2,15 3,95 2,50 2,50
4. Brood en broodjes 4.1. Huishoudbrood 4.2. Fantasiebrood 4.3. Verbeterd brood van 400 gr 4.4! Verbeterd brood van 800 gr. 4 5 Kramiek 4.6 Broodje 5
Taarten, koeken, pasteigebak, koekjes 5 1. Rijsttaart 5 2. Mokataartje 5.3. chocoladeblikscra * 5.4 Biscuits 5 5. Speculaas 5 6 Boterkoek 5 7 Tompoes
V
6
2 1 2 2 2.3. 2.4 2 5 2 6. 2 7.
3 Eieren
10,35
1. Boter
13,25 1,90 1,90 1,90 1,90 1,90 1,85 1,90
1.1 1 2
Melkerijboter Handelaarsboter
,
2 Margarine 2.1 Margarine standaard 2 2 Margarine super 2 3. Dieetmargarine
4,00 1,45 1,45 1,10
'
3 Oliën
1,00 0,50 0,50
3 1 Maïsolie 3.2 Aardnootolie
Koude snelpuddmg
5,35 2,70 2,65
VLEES 1
22,05 6,40 3,20 6,35 2,30 2,30 1.50
Rundsvlees 1.1. Tussenrib 1.2. Rosbief 1.3. Biefstuk van het rund 1.4. Filet américain 1.5. Karbonade 1.6. Soepvlees
v
2. Kalfsgebraad
2.15
3. Varkensvlees 3 1 Varkensribfilet 3 2. Varkensrib spiering 3.3' Varkensgebraad van de hesp
8,85 4,15 1,10 3,60
4. Bereide vleeswaren en afval 4,1. Gehakt 4 2 . Verse worst 4 3 Mager buikspck 4.4. Gekookte ham 4 5. Rauwe ham 4 6 Gerookt en gezouten spek 4 7. Droge worst 4^8 Worstjes type Frankfurter (in blik) 4.9 Leverpastei
c
2,85
e. EETBARE OLIËN EN VETTEN
65,80 b
10,45 0,30 1.65 0,95 4,20 1,70 1,00
Harde kaas Edam type Harde kaas Emmenthal Gesmolten gruyèrekaas Harde kaas Gouda type Zachte magere kaas Camenbertkaas Kaas type Brie
5
Huisgevogelte en konijn 5.1. Braadkip 5.2. Tam konijn
6
Vleessla
7,05 4,70 2,35 s
Vis, schaal- en weekdieren vers of diepgevroren 1.1. Verse kabeljauw i*2. Verse, tong 1.3 Goudmakreelreepjes 1 4 . Fish sticks
2. Vis m blik 2.1- Sardienen 2.2. Zalm d. MELK, KAAS EN EIEREN 1
3,00 8,90
VIS, SCHAAL- en WEEKDIEREN 1
22,70 4,05 4,05 1,30 5,80 1,75 1,10 2,55 1,00 1,10
(
;
Melk en melkprodukten andere dan kaas 1.1. Gesteriliseerde melk (winkel) 1.2. Gecondenseerde melk
1*3! Half afgeroomde melk (winkel)
6,10 1,65 1,65 1,65 1,15 2,80 1,35 1.45 23,00 9,70 6,10 0,35 1,55
f
VERS FRUIT EN VERSE GROENTEN
26,50
1. Verse groenten
8,90
1.1. Bloemkolen 1.2. Spruiten 1.3. Pr^i 1.4. Ajuin 1.5. Groene selder 1.6. Princessen 1.7. Andijvie 1.8. Kropsla 1 9. Spinazie 1.10. Komkommers 1 11. Tomaten 1.12. Witloof 1.13. Champignons 1.14, Wortelen
2 Vers fruit
/
10,65
Appelen 2,1, Golden Delicious (Belgische) 2,2 Golden Delicious (ingevoerd) 2 3. Boskoop (Belgische) 2.4. Grany Smith 2.5. Cox's Orange pippm 2.6. James Creaves 2.7. Starking Peren 2.8. Doyenné du Comice 2.9. Durondeau 2.10. Guyot 2.11. Passe Crassanne 2.12. Pakham 2 13. Conférence 2.14. 2.15. 2.16. 2.17.
^
N
i
Bananen Citroenen Witte pompelmoezen Clémentines
Druiven 2.18. Regina 2.19. Lavallee 2.20. Royal Belge 2.21. Italia 2.22. 2.23. 2.24. 2.25.
"
*
Aardbeien Perziken Sinaasappelen Abrikozen
s
BIJLAGE
-
48 Wegingscoëfficiënt in 0/00
Aard der produkten
BIJLAGE
Aard der produkten
2. King size sigaretten 3. Tabak 4. Cigarillos
g. GECONSERVEERD FRUIT EN GECONSERVEERDE GROENTEN
7.45
1. Geconserveerde groenten 1.1. Diepvriesspinazie 1.2. Tomatensoep (in blik) 1.3. Ingeblikte erwten 1.4. Gepelde tomaten (in blik) 1.5. Witte bonen in tomatensaus 1.6. Chips
4,80 0,85 0,85 0,85 0,90 0,85 0,50
2. Geconserveerd fruit 2.1.'Ananas (in blik) 2.2. Halve abrikozen (in blik)
2,65 1,35 1,30
h. AARDAPPELEN
3,00
i. SUIKER
1,75 0,85 0,90
1. Klontjessuiker 2. Gekristalliseerde suiker
7,05
j. KOFFIE
6,00 1.05
1. Koffie (bonen of gemalen) 2, Oploskoffie
1
10,15
k. SUIKERWAREN EN DERGELIJKE PRODUKTEN 1. Stroop, honing, confituur, marmelade en gestoofd fruit 1.1. Confituur van rode bessen 1.2. Confituur van vier vruchten <
1.65 0,85 0,80
2. Suikerwaren, bonbons, confiserie 2.1. Melkchocolade (reep) 2.2. Fondantchocolade (reep) 2.3. Fondantchocolade (tablet) 2.4. Toffees 2.5. Chocoladefantasie 2.6. Consumptieijs
8,50 2,10 0,85 1,30 0,85 1,70 1,70 4,05
I. ANDERE VOEDINCSWAREN
1,00 1,00 2,05
'
6,85
II. ALCOHOLVRIJE DRANKEN 1. 2. 3. 4. 5.
Mineraal water met koolzuur Citroenlimonade Drank op basis van cola Niet-gashoudend water Fruitsap
1,40 1,40 1,40 1,40 1.25
'
21,75
III. ALCOHOLHOUDENDE DRANKEN 1. Bieren 1.1. Tafelbier 1.2. Bier "pils" (winkel) 1.3. Bier "pils" (thuis bezorgd)
7,35 1,10 4,65 1,60
2. Andere alcolholhoudende dranken 2.1. Rode tafelwijn 2.2. Wijn Beaujolais Village 2.3. Val de Loire wijn (Muscadet) 2.4. Vermouth 2.5. Jenever 2.6. Schotse whisky 2.7. Likeur
14,40 2,40 2,40 2,40 1.05 1.50 3,15 1,50
IV. TABAKSWAREN 1. Cewone sigaretten
'
11,65 6,15
82,25
1. KLEDINGSARTIKELEN BEHALVE SCHOEISEL
66,30
a. BOVENKLEDING VOOR HEREN (vanaf 15 jaar) 1. Kostuum, konfektie, lamswol 2. Kostuum, konfektie, synthetisch 3. Blazer, synthetisch 4. Veston (sport) 5. Pantalon stijl jeans-fluweel 6. Blue-jeans 7. Regenjas 8. Pantalon 9. Pull-over b. BOVENKLEDING VOOR DAMES (vanaf 15 jaar) 1. Mantel 2. Hemdblouse 3. Pull-over 4. Jurk, jersey 5. Jurk, mengsel wol/synthetisch 6. Pantalon 7. Tailleur 8. Rok 9. Regenmantel
3,15 1.75 1.75 5.45 5,45 1.90 1.75 3,15 1,60
6,05
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Slip Bustehouder Korset Onderjurk Kousenbroeken Pyjama Hemdtrui
2 . Cewone-reparatie-, i n r i c h t i n g s cn onderhoudskosten 2 1 Uurtarief van pon p l n k t i i c i o r 2 2 ! Uurtarief van een loodgieter •>.3. Uurtarief van een schilder 2 . 4 . Latexverf 2 . 5 . Emailverf , 2.6. Vensterglas 2.7. Cement 2s8. Onderhoudskosten 2.9'. Brandverzekering
f. STOF, BREIWOL, NAAIGERIEF
II. SCHOEISEL EN SCHOENREPARATIES
15,95
a. SCHOEISEL , 1. Herenschoenen 2. Damesschoenen 3. Jongensschoenen 4. Dameslaarzen 5. Turnpantoffels b. REPARATIES VAN SCHOENEN • 1. Verzolen herenschoenen 2. Verzolen damesschoenen
50 kwh 100 kwh 150 kwh 400 kwh nachtt.ncf 150 kwh
2,00 4,65 7,15 14,55 0,90 19,25
1
Aardgas, verbruik ,,L s t verbruik 2 ' Uil' tarief B 2 : tarief B 5.-Butaangas 6. Propaangas
van 180 m3 van 360 m3 - verbruik - verbruik
per jaar per jaar van 1500 m3/jaar van 4200 m3/jaar
1
\\
, minder dan lOOTliters van 1000 1000 tot tot 1999 1999 l i t e r s ï.loli*. van c a s o l i e . minimum 2000 l i t e r s
3,30 1,65 1,30 0,35
1. Antraciet 12/22
^
HÈ
HUISHOUDELIJKE
\lJKS
ONDERHOUD
6,55 13,05 6,55
6,60
«i. VASTE BRANDSTOFFEN
2. 3. Eierkolen
0,95 0,65 8,50 5,70 2,30 1.15 26,15
VLOEIBARE BRANDSTOFFEN
4,05 1,20 1,80 1,05
Elektriciteit Elektriciteit tlektriciKit elektriciteit elektriciteit
*>. GAS
0,75 0,95 0,95 0,50 1,90 1.35 2,45
1. Breiwol 2. Stof voor jurk 3. Ritssluiting
29,25
«. ELEKTRICITEIT
8,85
APPARATEN EN
CEREEDSCHAPPEN
« VAST TOEBEHOREN, TAPIJTEN EN OVERIGE
94,50
30,40
14,80 3.95 3,30 2,70 3,25 1,60 1,15
22,55 JUBELEN l
. Eiken slaapkamer
j . eiken eetkamer • Keukenelement
VOORWERPEN 195,75
1. HUUR EN KOSTEN WATERVERBRUIK
114,50
4,50 4,50 4,50 6,80 2,25 3,80
0,60 0,55
C. HUUR EN BIJKOMENDE LASTEN, VERWARMING EN VERLICHTING
a. b. c. d. e. f. g.
4,05 2,05 2,00
IN TEXTIEL EN ANDERE
9.45
;
16,85
a. VERWARMINGS- EN HUISHOUDAPPARATEN (installatiekosten inbegrepen)
13,40 2,50 0,70 0,90 0,30 0,60
1. Verwarmingsapparaten en keukenfornuizen 1.1. Elektrisch fornuis 1.2. Casfornuis 1.3. Convector op mazout 1.4. Convector op aardgas 2. Huishoudapparaten 2.1. Elektrische wasmachine 2.2. Elektrisch stoomstrijkijzer 2.3. Elektrische koffiemolen 2.4. Duothermische koelkast 2.5. Horizontale diepvries 2.6. Verticale diepvries ., 2.7. Sledestofzuiger 2.8. Elektrische frituurketel , 2.9. Elektrisch koffieapparaat 2.10. Broodrooster 2.11. Elektrische boor
-
b. TARIEF HERSTELLEN VERWARMINGSINSTALLATIE
9,75
a. VAAT- EN GLASWERK
3,40
Tas en schoteltje Schotel in vuurvast glas , Kookpot in geëmailleerd staal Inox kookpot
0,85 0,85 0,85 0,85
b. HUISHOUDELIJKE GEBRUIKSVOORWERPEN 1. 2. 3. 4.
10,90 2,65 '0,70 0,70 1,05 1,00 1 ,00 1,00 0,70 0,70 0,70 0,70 3.45
\ IV. VAAT-EN GLASWERK EN HUISHOUDELIJKE GEBRUIKSVOORWERPEN (reparatiekosten niet inbegrepen)
1. 2. 3. 4.
Wegingscoefficiént m 0/00
1,00 1,00 2,65 ,.1,10 1,30 1,10 1,30
Springverenmatras Deken Beddelaken Cordijnstof Sponshanddoek Stof voor overgordijnen Driedelig badkamergarnituur
v III. VERWARMINGS- EN HUISHOUDAPPARATEN (installatiekosten en herstellingen inbegrepen)
81 ,25
EN VERLICHTING
,. ' 3! J 5'.
4,65 4,60 4,60 2,45 2,35 2,35 2,35 17,70 5,85
Aard der produkten
3,60
WATERVERBRUIK
3,30 0.70 0,45 0,70 0,90
/
46,90
25,95
d. ONDERGOED VOOR HEREN
e. ONDERGOED VOOR DAMES
64,00
1. HUUR
2,35 2,35 1,50 1.50 2,30 1,35 . 0,90 1,80 2,15
5,20
Overhemd Slip Singlet Pyjama Sokken
110,90
HUISVESTING
16,20
c. ANORAK VOOR KINDEREN VAN 6 JAAR
1. 2. 3. 4. 5.
Aard der produkten
3,10 1,20 1,20
B. KLEDING EN SCHOEISEL
~
Wegingscoe'f f 1cie'nt in 0/00
in 0/00
t
2.26. Meloenen
1. Mosterd 2. Mayonaise 3. Belegd broodje
Uegingscofeffi-
Vuilnisbak in plastiek Elektrische gloeilamp Hamer Droge batterij
6,35
v
1,60 1,60 1,60 1,55
V. GOEDEREN EN DIENSTEN VOOR HET DAGELIJKS ONDERHOUD VAN DE WONING (met uitzondering van huishoudelijke hulp)
20,40
a. NIET-DUURZAME HUISHOUDARTIKELEN EN ONDERHOUDSPRODUKTEN 1. Reinigings- en 1.1. Wasmiddel 1.2. Wasmiddel 1.3. Wasmiddel 1.4. Boenwas
11,00 7,00 1,95 1,95 1.95 1.15
onderhoudsprodukten in poeder A in poeder B in poeder C
V
4,00 2,00 2,00
2. Andere huishoudartikelen 2.1. Dweil 2.2. Koffiefilters b. DIENSTEN TEN BEHOEVEN VAN DE HUISHOUDING MET UITZONDERING VAN HUISHOUDELIJKE HULP 1. 2. 3. 4. 5.
Wassen herenhemd Chemische reiniging Wassalon Droogkuis herenkostuum Uurtarief voor onderhoud centrale verwarmingsketel
9,40 1,35 1.35 1.35 1.35 '
4,00
1 50 Wegingscoéfficient in O/OO
Aard der produkten
VI. HUISPERSONEEL
Aard der produkten
d. OVERIGE UITGAVEN VOOR PERSOONLIJK VERVOER 39,95
1. GENEESMIDDELEN EN FARMACEUTISCHE SPECIALITEITEN
9,35
a. Farmaceutische specialiteiten b. Magistrale bereidingen
8,30 1,05
II. THERAPEUTISCHE APPARATEN EN MATERIALEN a. Breukbanden b. Sferische brilglazen c. Torische brilglazen
3,50 1,05 1,25 1,20
III. DIENSTEN VAN ARTSEN, VERPLEEGSTERS EN ANDERE GESCHOOLDEN a. Raadpleging van een algemeen geneeskundige b. Raadpleging van een algemene bijgeschoolde geneeskundige c. Raadpleging van een geneesheer specialist d. Bezoek ten huize door een algemeen geneeskundige e. Bezoek ten huize dooreen algemeen bijgeschoolde geneeskundige f. Tand trekken g. Tandvulling VERPLEGING IN ZIEKENHUIZEN EN SOORTGELIJKE INSTELLINGEN a. Dag in heelkundige inrichting in éénpersoonskamer b. Dag in heelkundige inrichting in gemeenschappelijke kamer
1. Huur box of stallingsruimte 2. Verzekering voertuigen 2.1. Premie autoverzekering "B.A." 2.2. Premie autoverzekering "B.A. +" 3. Verkeersbelasting op autovoertuig
III. VERVOERDIENSTEN a. SPOORWEGVERVOER'
d. Dag in kraamafdeling in gemeenschappelijke kaner
V. BIJDRAGE VRIJWILLIGE ZIEKTEVERZEKERING
18,50 2,30 2,30 5,00
b
2,30 2,30 1,50 2,80
4,60
1,40
c
a. ONDERDELEN EN ACCESSOIRES 1. Autoband 2. Gewone bougie b. HERSTELLINGSKOSTEN
c. BRANDSTOFFEN EN SMEERMIDDELEN 1. Benzine en andere brandstoffen 1.1. Superbenzine 1.2. Gewone benzine 1.3. Diesel voor auto's
5,65 8,85
TAXI
2,05
4. Huisdieren 4.1. Voedsel voor honden 4.2. Voedsel voor katten
4,70 2,40 2,30
HUUR VAN ARUKELEN VOOR ONTSPANNING. ' KIJK- EN LUISTERGELD
'
. 2 3' 4'
3,90
1 Toegangsprijs voetbalwedstrijd 2. Toegangsprijs zwembad
1,95 1,95 5,30
c.
BIOSCOOP KLEURENFILM VOOR FILMTOESTEL SUPER 8
11,95 1,05
3,15 3,50 0.25
93,05 5,55
OVERIGE GOEDEREN VOOR PERSOONLIJK GEBRUIK
3,55
1. Portefeuille 2. Reiskoffer
1,75 1,80
III. UITGAVEN IN RESTAURANTS, CAFES EN HOTELS a. .RESTAURANTS EN CAFES -
v
woordenboek N-F en F-N Verklarend woordenboek
12,25 b.
2. Elektro-akoestische apparaten
4,35
AANVERWANTE UITGAVEN
3,40
1 K o s t p r i j s i n t e r n a a t middelbaar onderwijs 2.' Middagmaal op school
1,20 2,20
,
nVI R1GE GOEDEREN EN DIENSTEN
a.
c. OVERIGE ARTIKELEN VOOR ONTSPANNING 1
1
1. Speelgoed,-artikelen voor sport en camping 1.1. Kinderfiets 1.2. Elektrische lokomotief 1.3. Bouwdoos 1.4. Kleine speelgoedauto 1.5. Damspel 1.6. Scrabble 1.7. Tennisballen 2. Films, grammofoonplaten en aanverwante artikelen
VERZORGING
16,80
DIENSTEN VAN KAPPERS
8,65
1. Watergolf 9, Heren haarsnit 3, permanent
5,60 1,60 1,45
LIC.IAMELUKÈ
lp
\RTIKELEN VOOR LICHAMELIJKE VERZORGING
8,15
6,60 6,60 6,60 2,85 ' 8,05 2,35 1 1,40 0,95 1,40 3,80 6,60
;
1,80
1. Hotelkamer "Toerist"-klasse 2. Camping
0,90 0,90
IV. TOERISTISCHE REIZEN
26,30
a. REIZEN NAAR HET BUITENLAND 1. 2. 3. 4. 5.
16,85
Georganiseerde reis per spoor naar Salsburg Vliegtuigreis naar Mallorca Vliegtuig naar Tunesië Georganiseerde reis per spoor naar Nice Georganiseerde vakantiereis naar het buitenlan 1 naar clubformule
3,35 3,40 3,35 3,40 3,35
,
b. REIZEN VAN KORTE DUUR
9,45
1. Week-end in de Ardennen 2. Week-end aan zee 3. Eendagsuitstap per autocar
<
3,30 3,30 2,85
1
118,30
3. Tarief van een elcktro-techmcien
47,20
1. Maaltijd in'restaurant 2. Maaltijd in self-service 3. Biefstuk met frieten 4. Expressokoffie , 5. Glas bier 6. Limonade op basis van cola 7. Mineraal water 8. Aperitief 9. Speciaal bier 10. Zakje frieten 11. Pepersteak
3,70 1,95 1,95
2,35 2,35
49,00
b. HOTELS EN SOORTGELIJKE HUISVESTINGSDIENSTEN
i,70
1 z\
2,40 1,40 1,00
V. FINANCIËLE DIENSTEN
45,05
0,65
3,00 1,05 1,50
1. Schrift 2. Balpen
8,10
36,65
6,10
16,60
44,40 35,50 3,50 5,40
81,65
1. Kleurentelevisietoestel monostandaard
2.2. HI-FI Rack
3,55 2,00
12,60 '1,00 1,00 1,00 1,00
1. Trouwring in goud 2. Reiniging van een polsuurwerk 3. Heren armbanduurwerk kwartz
7,60
4,50 .. 1,15
5,55
c. PAPIERWAREN, SCHRIJF- EN TEKENBENODIGDHEDEN
13,25
5,65
b. BOrKEN
ONDERWIJS
a. RADIO-, TELEVISIETOESTELLEN PLATENDRAAIERS (met inbegrip van reparatiekosten)
i b.
3,45
1. Dagblad 2. Weekblad - 3_ Tijdschrift voor kinderen
4,00
11,50
a. JUWELEN, EDELSTENEN, HORLOGERIE
10,90
1. Koman v 2 Stripverhaal
I. GOEDEREN VOOR CULTUUR EN ONTSPANNING (met inbegrip van reparatiekosten)
II. OVERIGE APPARATEN n.e.g.
11,00 2,15 4,10 4,10 0,65
Wegingscoefficihnt in 0/00
Aard der produkten
23,65
SPORTMANIFESTATIES, INKOMGELDEN EN SPORTLESSEN
4,00
38,85 1,80
Kijk- en luistergeld radio en TV (zwart-wit) Kijk- en luistergeld radio en TV (kleur) jaarabonnencnt voor teledistributie standaardaonsluitmg teledistributiedienst
a. KRANTEN EN TIJDSCHRIFTEN
G. CULTUUR, ONTSPANNING, RESTAURANTS (niet inbegrepen cafés en hotels)
1,25 1,20 1,20
3. Bloemen en planten 3.1. Anjers 3.2. Bloembollen
BOEKEN, KRANTEN EN TIJDSCHRIFTEN
2. Telefoon, kosten van een zonaal gesprek 3. Telefoon, kosten van een niet aangrenzend streekgesprek voor een abonnee 4. Telefooncel
Wegingscoufficiênt ia O/OO
3,65
1.05 1,05 1,05
B. TELECOMMUNICATIE
51
7,05 4,70 2,35
DIENSTEN VOOR ONTSPANNING, SCHOUWSPELEN EN CULTUUR (behalve hotels, restaurants en cafés)
1 Jaarlijks schoolabonnement 20 km 2. Tram of bus - gewoon tiket 3. Tram- of buskjart voor meerdere ritten
b. FOTOAPPARAAT Tarief garagist Kassen van auto Technische controle Abonnement autopechbestrijding Uitbalanceren van autowielen
18,25 9,15 9,10
b
IV. POSTERIJEN EN TELECOMMUNICATIES
0,90
40,65
il. UITGAVEN IN VERBAND MET HET GEBRUIK VAN PERSOONLIJKE VOERTUIGEN
1,95
3,15
1. Telefoon, abonnementsprijs
I. AANKOOP VAN VOERTUIGEN
"•
25,85
STADSVERVOER
Kaartje enkele rit 2e klas 20 km Kaartje enkele rit 2e klas 45 km Kaartje enkele rit 2e klas 90 km Sociaal abonnement 30 km (1 week) Gewoon abonnement 20 km (1 mnd.) Gewoon abonnement 45 km (1 mnd.)
1,35
154,50
2. Motorolie voor auto's
2.1- Grammofoonplaat 2.2. Kleurenfilms voor fototoestel 2.3. Chrome-cassette
a
a. BRIEFPORT
F. VERVOER EN COMMUNICATIE
1. 2. 3. 4, 5.
Aard der produkten
0,60 0,60 0,60 0,65 0,60 0,60
1. 2. 3. 4. 5. 6.
0,95
a. Wagens b. Damesfiets
Wegingscoef f 1 cient in 0/00
7,65
E. SANITAIRE UITGAVEN
IV.
BIJLAGE
BIJLAGE
a. Onkosten voor de waarborg bankkaart b. "Familiale" verzekering burgerlijke aansprakelijkheid
Vl". OVERIGE DIENSTEN n.e.g. a. b. c. d.
Onkosten hypotheeklening Begrafenisondernemingen Fotocopie ' Kinderdagverblijven en peutertuinen
5,45 0,85 4,60
9,25 4,60 2,45 1,15 1,05
t
Produkten voor lichamelijke verzorging 1.1. Toiletzeep l'î. Eau de Cologne 1*3. Schoonheidscrfcme 1.4. Haarlak 1.5. Aftershave 1.6. Nagellak ..•«•t-elektrischc artikelen Z ' 2 1 Hygiënische tampon \\ iUtpapier
. a«li.-«r«PP«
5,55 0,95 0,90 0,95 0,90 0,90 0,95 2,10 0,55 1,05 0,50
TOTAAL
1.000,00
VOEDINGSMIDDELEN (DRANKEN INBEGREPEN)
221,45
NIET VOEDINGSMIDDELEN
427,95
DIENSTEN
286,60
HUUR
64,00
0,50 TOTAAL
1.000,00
EVOLUTIE VAN HET INDEXCIJFER DER KLEINHANDELSPRIJZEN SEDERT 1920 •• Jaren
Januari
Februari ^
Maart
A pi il
Juni
Mei
Juli
Aiiviisim
September
Oktober
No\ cinber
December
y
Gemiddeld indexcijfer V. h. jaur
•
"Om
498
471 389 365 413 4«5
462 384 366 - 419 492
453 379 - 366 429 493
511 521 771 «06 862
506 529 774 807 860
502 558 776 805 864
505 579 785 811 867
«90 825 734 722 687
«79 811 725 715 •677
870^
«08 715 709 670
K67 803 712 701 662
866 798 708 697 653
632 6K3 716 763 759
621 678 719 757 754
629 677 719 751 751
618 674 723 751 —
649 677 728 761 —
1920 1921 1922 1923 1924
396 450 387 383 480
420 434 •380
397 495
445 411 071 408 510
1925 1926 1927 1928 1929
521 527 755 «13 856
517 526 770 811 X59
1930 1931 1932 1933 1934
895 «46 752 724 695
1935 1936 1937 19.18 1939
642 685 708 766 769
461 399 367 4(19
v
461 384 366 439 498
471 386 371 453 503
477 391 376 458 513
476 394 384 463 520
468 393 384 470 521
455 400 ' 374 428 501
509 637 790 «11 871
517 681 787 819 879 J
525
533 705 804 834 894
534 730 809 «45 893
534
684 794 825 889
741 812 852 897
518 618 786 820 875
869 789 708 654
872 787 706 698 659
«74 786 713 701 660
«75 781 720 701 664
872 776 726 702 663
«59 764 722 700 653
874 798 720 705 666
654 674 740 755 —
'662 683 746 755 —
670 690 753 764 —
684 ' 698 756 769 —
689 703
684 704 758 768 —
655 686 735 761 —
112
114
.
1327 394
333 364 395
343 393
377 388 421 416 419
375 384 422 417 418
381 377 413 416 415
695
758 772 —
Basis : 1936-1938 = 100.
Basis : 1936-1938 = 100. 103 —
1939 1940 1946 1947 1948
115
118
118
119
333 366
332 387
,330 393
330 396
332
1949 1950 1951 1952 1953
393 373 389 H24 ^ 416
388 373 399 424
382 371 410 421 412
380 370
3~79
4L3
2< i_ r\
Basis : april 1914 = 100.
Basis : april 1914 -= 100.
'414
416 412
398
370 415 413 412
-
103 — — 334 397
104 — 338 396
103 — 319 352 400
381 368 416 413 414
379 369 '416 '412 414
378 376 415 413 416
104 — 324
353 403 379 392 • 417 414 419
110 — 322 358 396 376
395 419 415 418
359
1954 1955 1956 1957 1958
101 101 102 106 _ 109
102 100 '102 106 108
101 100 103 106 108
Basis : 1953 = 00. 101 100 103 •106 '108
102 99 103 106 '108
, '102 100 '104 106 109
101 101 104 '107 108
102 101 104 107 108
102 102 104 108 108
101 • 102 105 108 108
m
O<
sO X ij» rn
££ O -H ^ '
m
X Q .W3 Tl m •
••••
w
m
7J
O
i
Basis : 1953 = 100.
2K
101 102 105 108 108
101 102 105 109 "109
- 101 101 104107 108
z
CO ^™
i^Brj El
1959 1960 1961 1962 1963
109 110.28 110,43 111,51 113,19
109 110,17 110.49 111,49 114,58
1964 1965 1966 1967
118,11 122,51 127,68 131.43
117,98 122,80 128,07 131,67
109 109,89 110j,53 111,67 114,63 117.61122,91 128,63 132,32
109 109,79 110,55 112.22 114,42
109 109,76 110,83 113,61 114,10
UO 109,98 111,06 114.26 114,27
UO 109,67 111.45 113.66 114,91
UO 109.56 111,68 112.25 114.77
118,21 123.11 129,93 133,25
118.50 124,58 130,56 133,71
119,88 124,85 131.08 133,81
120.84 125.28 129.94 133.56
120 84 125,31 129.85 133.93
UO
115,54
UO 110,14 Ul.32 112.74 116.02
UI 110.34 111,49 112.92 116,57
111 110.34 111.45 112.74 117.51
110 109.97 Ul.Ofi 112.62 115.04
120.93 125,70 130.38 134,49
121,24 125.85 130.80 134.76
121.76 126.44 130.88 135.16
122.16 127.IK 131.19 135.35
U9.S4 124.71 129.92
106.69 111.31 115.04 121,13
107.07 111.75 115.23 121,65
105.69 109.66 113.94 118,89
108,11 115,37 134,19 149,23
108,87 116,81 135,13 150,03
105,45 112,78 127,08 143,31
117,80 125,25 130,09 136,77 147,09 159,07 171,95 183,92
114,19 122,30 127,77 133,48 142,35 153,21 153,21 179,35
109.76 111.48 112.41
Basis : 1966 = 100.
Basis : 1966 = 100. 1968 1969 1970 1971 1972
104,67 107,54 112,22 115,83 122,22
104.73 108,00 112,57' 116,74 122,87
104,83 108,58 113,21 117,23
105,05 108,87 113,64 117.84
105,16 109,20 113,66 118,13
105,54 109.49 113,70 118,38
105.74 109,89 114.29 119,10
105.84 110,05 114.53 119.55
106.26 110.37 114,50 120.39 >
Ba>>is : 1971 - 100.
Basis : 1971 = 100. 1972 1973 1974 1975 1976
109,85 118,13 136,59 151,38
110,46 119,66 138,13 151,90
103,48 110,70 121,16 139,04 154,27
103,84 111,33 122,89 140,59 155,40
104,03 111,79 124,69 141,77
105,04 112,83 126,47 142,28
105,82 112,83 128,27 143,65
106,00" 113,35 129,91 144,74
106,71 113,85 131,67 145,98
119,01 125,88 130,86 138,68 148,34 160,59 174,05
119,91 126,38 131,29 139,73 149,66 160,97 175,02
119,80 126,70 131,37 139,99 150,62 161,25 175,65
120,45 126,80 131,68 140,16 150,54 163,22 176,21
121,66 126,97 132,04 140,57 150,43 164,68 177,13
120,76
121,67
122,18
113,61 122,42 126,98 132,73 140,91 151,26 166,16 178,28
114,53 122,79 127,68 133,83 142,56 153,72 167,37 179,99
114,97 123,18 128,26 134,46 142,94 154,46 168,39 181,70
116,46 124,05 128,82 134,74 143,74 155,90 170,48 182,97
116,72 124,31 129,12 135,69 145,16 156,50 ' 171,87 183,00 Basis: 1981 = 100
Basis: 1981 - 100 1984
107,32 114,66 132,79 147,64
Basis: 1973-1974 - 100
Basis: 1973-1974 = 100 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983
106.67 110.81 114,70 120.71
122,99
123,26
117,16 124,76 129,52 136,26 146,64 158,06 172,06 183,92