FÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL DE BELGIQUE ALGEMEEN BELGISCH VAKVERBOND SECRETARIAAT : H O O G S T R A A T 4 2 , BRUSSEL
SECRÉTARIAT t 4 2 . RUE HAUTE. BRUXELLES
Bruxelles, 1G 27 a v r i l I96I-
6 l / 0 o A 24/29 GG/inb i
PROCES-VERBAL DE LA REUNION DU BUR3AU DU MARDI 18 AVRIL 1961. 6, ruo Watteou, BRUXELLES.
Président!
E. JANSSMS.
Présents;
A. A. L. A.
Excuses.:
G. DEBUNNE, R . DÏÏKEYZER, J . TAMMIAUX.
BAÏÏYENS, H. BROUHON, H. CASTEL, N . DE BOCK, J . DEDOYARD, DE KEULENEIR, E . JANSSENS, R . LATIN, 0 . LECLERCQ, MAJOR, R . MOREAU, A. EBINTJESTS, D . SMET S , V. T H I J S , VALKEN33RS, D. VAN DAELE, J . V A N S I N A .
Points traités?
1. 2. 3. 4»
Déclaration de Moreau. F.G.T.K. - Fusion avec d'autres syndicats. C.N.T.— composition- présidence. Congrès de l'Organisation régionale européenne de la C.I.SoL, délégation.
5. Centrale du spectacle. 6. Manifestation contre l'Espagne franquiste organisée par la C.I.S.L. conjointement avec la C.I.S.C.
7. Mémorandum de la P.G.T.B. 8. C.C.E.- membres. 9. Office belge pour l'accroissement de la productivité- commissions. 10. Entretien avec la F . I . B . - réunion du 12 avril- rapport. 11. Elections sociales (doc. 6l/0o A 23/14). 12. Commission des 18 - conclusions. (doc.6l/0o A 23/16), 13. Secrétaires intérimaires F.G.T.B.
Points remis; 1. Liste des organismes dans lesquels siégeaient Renard, Genot et Schugens comme représentants de la F.G.T.B. (doc. 6I/00 A 23/l5). 2. Aido financière au Congo.
~ 2 1.
DECLARATION DE MOREAU.
MOREAU (Fr.)s désire f a i r e une d é c l a r a t i o n pour l o s membres du Bur e a u , e t on p a r t i c u l i e r pour l o s camarades flamands. Voici c e t t e d é c l a r a x xon •
'
" I I y a un mois environ, me rangeant à l ' a v i s de nombreuses sections e t m i l i t a n t s du Hainaut, j ' a i décidé de continuer a remplir mes fonctions à l a F.G.T.B., à condition: 1 que l a proposition du Hainaut r e l a t i v e à l a réforme des « L L F T T Ï . 1 * P ' G * T ' B ' r ° 5 O i V e lla ^ément de l'ensemble 11 2° qu'il d me soit permis d'exercer mes fonctions avec le
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° l ? ° f f compatible avec la situation présente.
Comment ont évolue les choses 1 sur le plan des structures 'I la solution préconisée par yeux (et aux yeux de tous les
... caonfSédér1tion?X1StantG °* *
depuis le 15 mars dernier? de la F.G.T.B. le Hainaut constituait à mes Wallons) le moyen terme en^ro
Pr
° J e t ** — t i t u t i o n d'une
" La proposition du Hainaut a d'ailleurs recueilli l'adhésion du Comité de coordination des régionales wallonnes qui, le coL m C t minimUm S yralliG le sou? de r m réaliser ' ^ S t r ll'unité ' cependant dans le souci dos' Wallons.
" il ^ f / e r m i S
dG Om
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surun
^ f o r t de compréhension ôe
la p a r t des camarades flamands du Bureau de l a F.G.T.B. pour 1'accepter sans modifications fondamentales".
SMETS ( F r . ) quelqu'un q u i n ' e s t pas membre du Bureau l i t un Ann,m +
MOREAU (Fr.)s d i t que l e s e c r é t a r i a t n ' a pas d e s t i n é aux membres du Bureau. I l demande s ' i l peul tion. SMETS. ( F r . ) : pour moi, ce n ' e s t en tout cas pas nécessaire
dure habituellement en usage doit être suivie. Le îecrftZtlt connaissance du document.
Tar,,n -
Toit avoï iU a v u i r
DEDOYARD ( F r . ) : p r o t e s t e contre l a façon de t r a v a i l l e r du Bureau ces d e r n i e r s temps. Chaque f o i s q u ' i l y a une séance du Bureau, on Ramène avec une question .qui ne figure pas à l ' o r d r e du jour du Bureau, do s o r t T q u ' i l n e s t pasjpossible de t r a v a i l l e r normalement au Bureau. Que Moreau i n t r o d u i s e sa démission par é c r i t e t q u ' i l s l a i s s e l e s a u t r e s camarades t r a v a i l l e r au Bureau. ^auwraaos MOREAU (Fr.)s d i t q u ' i l fera sa d é c l a r a t i o n p a r é c r i t e t i l immédiatement l a séance. X 2. F.G.T.K.- FUSION AVEC D'AUTRES SYNDICATS.
J \T iï un ° fusi0 " de l'occasion de cette .fusion, le Bureau adres" s t i én Ita î i S ^ ï ï d S S
ttous ous iil!^n£c;i;,Ti^ctpt^ L ^ Ï Ï ^ S S r Ü ï ^ . T i ï E ^ V^'^.JS'^.l parce qu'on a r é u s s i
a
r é a l i s e r l ' u n i t é du mouvement syndical au ctngo
- Lo_Buroau e s t d'acçord_sur_la p_raposition de_MAJOR X
3.
3 -
C . N . T . - COMPOSITION- PRESIDENCE.
m
B0CK
(néorl.)s rappelle que le Bureau a eu connaissance de la proposition du Ministre d'accorder à la C.S.C. autant do mandats qu'à la F.G.T.B. Nous nous sommes opposés à cette proposition du Ministre. q q ' j O U r D ' G S t p a r u u n A * R ' codifiant le nombre de memJ o V m bres du C.N.T., ce qui prouve que le Ministro a donné satisfaction à la these de la C.S.C.
Le président du C.N.T., Janne, sera désigné comme sénateur coopté. I l est vrai q u ' i l n'y a aucune incompatibilité entre la fonction de sénateur et celle de president du C.N.T., mais i l paraît qu'à la réunion du Bureau du C.N.T., qui aura lieu jeudi prochain, i l y aura de l'opposition de la part de certains membres. Nous serons par conséquent obligés d'envisager un autre président vu que, conformément aune convention, c'est la F.G.T.B. qui présente la candidature du président. I l regrette que Janne n ' a i t f a i t aucune communication à la F.G.T.B. en ce qui concerne son intention de devenir sénateur coopté. - Le_Bureau p_rend a_cte_de_ Ia_dé_clarat_i£n dp_DE BOCK.
4.
CONGRES DE L'ORGANISATION REGIONALE EUBOPEENNE DE LA C. I.S.L.-DELEGATION.
_ u _ iiL_^E£fp£rt_ du_27. P_rç>cha.ins.'_sont_ dé_s_igné_s_lc_s_mombre_s
X 5. CENTRALE DU SPECTACLE. MAJOR. (Néerl.): La Centrale du spectacle a, à l'exception de la section d'Anvers, des dettes. On n'a, en effet, pas vu grand chose des projets qui devaient permettre à la centrale d'être .viable. En vertu d'une convention internationale, les musiciens exécutants ont droit a une partie dos bénéfices sur les disques. Pour la Belffiauo une somme de 180.000 Fr a été mise à la disposition du syndicat cttTsomme a ete partagée entre la Centrale du spectacle et le syndicat chrétien. Les nouvelles rentrées ont été utilisées pour rembourser dos dottoLa SABAM-Belgique s'oppose à l'exécution de cet?e c o n v e n t ' H t a l'intenl tion d'intenter un proces contre ceux qui ont perçu l'argent; la SAEAM estime que l'argent doit revenir aux musiciens exécutants et qu'il doit donc être rembourse. Un avocat, Maître Pierson, a été consulté et il estime que la Centrale du spectacle devrait suivre la même procédure que le syndicat chrétien, a savoir mettre l'argent perçu on consignation. L'argent perçu a été employé et c'est pourquoi, vu que la Centrale se trouve aux prises avec des difficultés financières, on a proposé de prêter cette somme afin qu'elle puisse être mise en consignation
- 4" Deux g e s t i o n s se posent par conséquents d'une part, accorder un pret, moralement nous y sommes tenus, d'autre part, examiner l'ensemble du problème do l a Centrale du spoctacle. ^x i ™ c BROUHOM(Fr.)S l e comité exécutif de la centrale n'a pas été mis au cour a n t de cette affairo. La centrale e s t affiliée à l a F.G.T.B.. et moralement nous avons l e devoir de prêter l a somme. wuic*j.unon-G, m
B0CK
(néorl.): associe l e s deux points soulevés par Major.
Ce fut une erreur que d ' a f f i l i e r l a centrale à l a F.G.T.B. alors qu'on s a v a i t qu'elle n'etaxt pas viable. Le prêt que nous nous accorderons ot dont l a somme sera mise en consignation peut être perdu s i l e procès, qui aura nécessairement lieu, est perdu. I l e s t d'accord qu'on paie la somme à condit i o n qu'on décide en memo temps que l a centrale doit vivre de ses propres rêvenus RMTJENS (Neerl.j: la création de la centrale et son adhésion à la F.G.T.B. n«a pas ete une erreur. A Anvers, i l y avait 500 affiliés et i l s sont r e s t e s membres de la Centrale du spectacle. I l y a pourtant des groupes qui sont disperses dans tout le pays et qui sont membres d'une certaine oontraïo à à laquelle i l s paient leur cotisation et qui n'est pas la Centrale du spectac l e S ' i l s étaient tous groupés dans la Centrale du spectacle, celle-ci serait en tout cas viable. C'est d'ailleurs cette idée qui a été à ! ' o r i g i n e do S formation de la centrale. -HS-"^ <•«, j.d . MB BOCK (Néorl.)» dit qu'il n'a pas prétendu que ce fut une erreur do fonder la centrale mais bien de la prendre en charge. Lorsqu' on L ï q X n r e ç o i t régulièrement de l'argent, i l ost normal qu'on ne fasse pas d'offert pour pouvoir se débrouiller tout seul. oxxuxu puur
^ f f ^ â'|cçord_de p_retor_la somme nécessaire E.our_la censignaiion__et il_d£cide E ar Ta-mômë ëcïïaiion â f
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réunion a_ura_lieu ayec_la centrale en vue d'aboutir aL_dos_prop_os.it.ions. devant_j>ermettre à Ta'ce'ntrâle" du e " subs ister p_ar ^llo^momo. ±V- Si £es. p r o p o s i t i o n s or ont ensuit G. £oumises_au Bureau. X 6 . MANIFESTATION CONTRE L'ESPAGNE FRANQUISTE ORnAWTSTCTn PAR LA C T Xq LT CONJOBTTEMENT AVEC LA C . I . s T Ï Ï I " ~— • ' '°' "
• MâJCR (Néerl.): la C.I.S.L. et la C.I.S.C. avaient déjà décidé antérieurement de constituer un comité en vue de l'action à mener contre franquiste. Ce comité a décide d'organiser, les 3 et 4 -juin prochain manifestation internationale. Le 3 juin aura l i G U u n G séance acadét Les frais sont à II demande s i le Bureau ost d'accord do contribuer au succès o y a ade o ccette manifestation contre l'Espagno. °tte
LeJ3ureaurep_ond_aff^mativomont_à_cotie_quGstion. X
- 5 7. MEMORANDUM DE LA F.G.T.B.
MAJOR (néerl.); los annexes au mémorandum ont été remises aux mombros du Bureau. Elles seront publiées sous la même forme que le mémorandum luimoine • Los membres qui ont dos remarques à faire sur cos annexes doivent les communiquer, avant vendredi prochain, à la F.G.T.B. afin qu'on puisse en tenir compto. • •
Lp_Bur£au_ f_a_it_j3_ienn£ la_pr_op_osit_i£n_d£ Majiory X 8 . C.C.E.- MEMBRES. — Lp^Buroaii à.é£ide_d£ P_or_tor_à_l_J_or_dre_du> j.our_do_ la £éan£o_du Burpau_de_ la_soma_ine_pr_O£ha_ine_la: dés_i iion^dos^cand^id;atsjpaur_ lpjD£nspil_contral_ de 1_' £co_nomie. X
9- OFFICE BELGE POUR L'ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTIVITE-COMMISSIONS. - Le_BurG_au dé£ide_que_la £entrale_d£ I ' a l i m e n t â t i o n 2Ï-J-2. S.«I*i.«£ai. Rr£s£ntpront_cha£un un candidaî "~ E.°ür_la comraiss_i£n_de l'O.B.A.P.^chargéVdo" T'oxamon dp s. p_r£gramm£s_de sélpçtion p_our_dó_légüéi ^ m ^ i l u x . X 10.
ENTRETIEN AVEC LA F . I . B . - REUNION DU 12 AVRIL - RAPPORT. MAJOR, (néerl.)« f a i t rapport sur la réunion qui a eu l i e u le 12 a v r i l dernier entre les organisations patronales et syndicales. Le projet de texte dont le Bureau a eu connaissance la semaine dern i è r e a ete adopte. I l a ete d i t expressément que ce t e x t e n ' a v a i t r i e n de commun avec l e passe et no contenait absolument aucune condamnation de la grevo. Lui-mome a mis l ' a c c e n t sur ce f a i t l o r s d'une déclaration cm'il a f a i t e à un roporter du journal "Le Soir". On a discuté ensuite des rapports qui auront l i e u à l ' a v e n i r . M. Verschueron, de la F . I . B . , a d i t que l e s employeurs d é s i r a i e n t examiner t r o i s points s 1° i l y a l i e u d ' i n s t a u r e r un système qui permette d'aboutir à un plus grand respect des conventions à tous l e s niveaux; 2° en cas de menace d'un c o n f l i t , i l faut prévoir une procédure de c o n c i l i a txon.^les t r a v a i l l e u r s doivent ê t r e consultés, un préavis de grève doit ê t r e remis. A ce propos, on a songé à la proposition de l o i Maior r e l a t i v e a la suspension du contrat de t r a v a i l en cas. de grève et ce document pourra servir do base de discussion?
- 6 3° on cas do conflit, car lo droit de grève reste illimité et i l n'y a aucune discussion à co propos, i l y a lieu do prendre des mesures assurant la l i berté de transport, de travail et d'entretien dos outils. Il faut également examiner la question des besoins vitaux. Comment les membres peuvent-ils être intéressés à la conclusion de conventions paritaires? Verschuoren pense q u ' i l faut favoriser la conclusion de conventions, mais q u ' i l faut moins mettre l'accent sur le caractère obligatoiro do ces conventions. M. Cool, do la C.S.C., pense que les trois parties doivent régler ce qui suit? le droit de travailler lorsqu'on n'est pas d'accord sur une grève. A^propos do la romarquo de Cool, DE BOCK a répondu que cette question devait être débattue entre les doux syndicats. I l n'est pas souhaitable pour l ' e s p r i t syndical, de quelque côté que ce soit, d'engager à travailler en cas de grève. MAJOR dit enfin qu'une note sera rédigée, qui renfermera quelques princ i p e s , qui soront ensuite discutés lors d'une prochaine réunion? c'est une note qui ne sera pas une noto des patrons. Elle sera rédigée par M.Verschueron. La prochaino réunion aura lieu le 3 mai. On s'est mis d'accord d'élargir les délégations et l'on a proposé à Dedoyard, qui est francophone et président de la F.G.T.B., de se joindre à la délégation. LECLERCQ. (Fr.)s les négociateurs doivent être prudents lorsqu'il est question de l'intervention du législateur on vue do rendre obligatoires les conventions collectives. Sa centrale s'est abstenue, jusqu'à présont, do demander de rendre obligatoires les accords paritaires, et ce, pour des raisons syndicales. I l y a pourtant des divergences de vues sur ce point et c'est pourquoi lion a essaye do trouver un moyen avec la F.I.B., de modifier la loi sur lo contrat d'emploi en co sens que les conventions collectives primeraient sur l e s conventions individuelles? sur co dernier point, on a toutefois rencontré de l'objection de la part des c i v i l i s t o s . DE BOCK (Nëorl.)i désire encore ajouter co qui suit au commentaire donné par Majors M. Cool, de la C.S.C., s'est déclaré disposé à discuter les trois principes invoqués par les patrons, mais on marge des événements do décembre janvier derniers, et d'en examiner toutes les nuances. Il a dit que la ot C.S.C. revendiquait le droit do laisser travailler ses membres lorsqu'éclat a i t une grève déclenchée par un autre syndicat. I l a proposé d'examiner cette question ontro les trois parties. Lui, DE BOCK, a fait remarquer q u ' i l ne désirait pas que cotto question soit discutée avec les patrons vu que, comme i l s'agit d'une question syndicale, elle doit d'abord être réglée entre les syndicats. I l a été frappé de ce que, depuis l'existence de notre organisation syndicale, tant l'un syndicat que l'autre a donné le mot d'ordr? à ses membres de continuer a travailler en cas de grève déclenchée par une autre organisai tion. De cette façon, l ' e s p r i t syndical se perd parmi les membres du f a ? q u e nous apprenons aux travailleurs à continuer à travailler. Il a fait cette re marque parce q u ' i l préfère examiner d'abord la question au Bureau, afin d'en" t r a i t e r éventuellement avec les chrétiens. Nul ne sera engagé par la note qui sera rédigée par M.Verschueren, vu qu'elle servira uniquement comme base de discussion. ' - Le_Bureau p_rend acte_de_s_d£clar_ations.. - MAJOE r_édi£era_une_n£te relative aux_points qui seront
-,
7 —
11. ELECTIONS SOCIALES - (doc.6l/0o A 23/l4). DE B Q C K (Néerl.)s dit que la note qui a été envoyée aux membres du Bureau au sujet des élections sociales situe clairement le problème et rend tout commentaire superflu. .
.. I l ajoute que les employeurs sont adversaires d'une élection pour les Conseils d'entreprise et les Comités de sécurité et d'hygiène sur la base de l i s t e s ; i l s désirent garder à l'élection le caractère personnel. I l a appris officieusement de la C.S.C. que leur commission s'était prononcée contre le système de l'élection unique. MAJOR (Néerl.): veut bien admettre les conclusions de la commission, > mais i l trouve personnellement que c'est une erreur d'avoir rejeté le système de l'élection unique? i l aurait été beaucoup plus avantageux. Il ne désire pas rouvrir la discussion sur ce point, mais i l pense que le système en vigueur dans les Servicos publics est bon et serait valable pour le secteur privé. SMETS (Néerl.)g la comparaison avec les services publics n'est pas logique vu qu'il s'agit ici d'une élection pour des conseils, tandis qu'en ce qui concerne la C.G.S.P., i l s'agit d'une élection pour une organisation. DE KEULENEIR (Néerl.): est personnellement partisan aussi de l ' é l e c tion unique mais, lors de la discussion de cette question dans son comité, i l s'est heurté à de la réticence à ce principe de la part des sections professionnelles. DEDOYARD (Fr.)s signale les élections qui ont eu lieu dans le secteur des mines. Après la deuxième élection déjà, i l a eu des difficultés avec certains délégués élus. La centrale estime que les délégués désignés sont des gens qui ont une certaine mission syndicale à remplir, mais les f a i t s ont démontré que les élus n'étaient pas toujours les meilleurs propagandistes syndicaux. Ils se considèrent comme des permanents ou semipermanents et agissent comme t e l s . Ils savent d'ailleurs que leur élection a lieu avec la participation de non-syndiqués. S'il n'est pas possible d'avoir une élection unique sur la base de l i s t e s , les organisations syndicales doivent demander d'avoir le droit de remplacer, en cas de besoin, les délégués élus. VALKENERS (Fr.)« à±t que la C.G.S.P. partage l'opinion de Major? elle est en faveur de l'élection sur des l i s t e s . On a d'ailleurs constaté que c'était là le meilleur système. La centrale part du principe que l ' o r ganisation syndicale doit rester maître de ses représentants et de leur désignation. Elle ne peut admettre que des représentants soient désipnés par des non-syndiqués.
•
L'expérience a démontré q u ' i l f a l l a i t tenir los délégués en main afin qu'il n'adoptent pas une politique personnelle, mais bien celle du mouvement. I l est nécessaire que les délégués syndicaux sentent qu'ils sont responsables vis-à-vis de l'organisation syndicale. C'est pourquoi ceux qui n'accomplissent pas convenablement leur tâche doivent être éliminés et remplacés. Pour ce qui est de son secteur, les libéraux et les chrétiens sont d'accord sur le système existant. JANSSENS (Néerl.): a t t i r e l'attention sur la différence entre les élections pour los conseils d'entreprise et les comités de sécurité et d'hygiène et celles pour la délégation syndicale. La quostion de l'-élection de la délégation syndicale sera discutée à la commission paritaire et là, on pourra aisément convenir que seuls les syndiqués participeront au vote. L'élection pour les conseils d'entreprise et les comités de sécurité et d'hygiène est toutefois instaurée légalement. '
- 8 I I désire a t t i r e r l'attention sur le système de l'élection unique, ' notamment dansées entreprises ou industries où une certaine organisation n ' a aucun representant jusqu'à présent? le système de l'élection unique pour r a i t avoir comme résultat que, sur la base du résultat du scrutin, ceUe organisation aurait des représentants. oet-to or__OÇ_Ç (Néerl. j , l'élection pour les conseils d'entreprise et les comités de sécurité et d'hygiène accuse une grande différence avec le Sy existant dans les services publics s cette différence résulte de la l o i t même'. même' II est d'accord sur les conclusions de la commission, mais il demande • q ue le point 4- litt.D) de la page 2 ne soit pas inséré. En effet, i l ne faut pas perdre de vue que la c.S.C. devient de plus en plus importante et que iT nombro de ses affilies est plus élevé que celui de la F.G.T.B. Nous connais! sons des difficultés internes et une scission peut nous faire perSe des memb r e s . Une telle division dans l'organisation pourrait avoir une influence sSr l a composition de nos délégations à l'avenir. Do nlu^ i n „ o A* J-UXJ-uence sur p a r i t a i r e s , on a exigé que des avantages sceaux s ^ i t ^ e r ^ B ^ ^ ^ S i 1 on base la composition des institutions, conseils et commissionsTca r a c t è r a interprofessionnel sur des élections, cela simifirwT n dioués ont également le droit de voter. Afin d ' e s t e r cela 11 % » jon-syne l a > X l demand lo point D) ne soit pas inséré. ° <^e Les mandats doivent appartenir à l'organisation, disent Valkenors et Dedoyard. Cela peut se faire, que l'on vote sur un nom ou sur des l ï s t e s d ' a i l l e u r s , notre organisation a toujours défendu lo Tvr-in--i-.o o n ±:Lfn!eB% _
syndicat décide du remplacement et la" destitution de s i S ^ e C ^ H o parlement et le pouvoir exécutif n'ont jamais voulu l'admettreT
°
II propose que le système actuel en fait d'élor-Hnnc, „+ A A - • deSlgnat 1On do délégués ne soit pas modifié. Cela comporte en soi î?adonîi n sions de la commission ad hoc, à l'exceptLn du point 4, i S t S) C 1 T U "
te également enraUXP soi qu'il fautC s'efforcer d'uni/ermÏÏer e Ï î ^ S ^ S eG Ur nSeilS d e a et l e s comités de sécurité
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p toute < De toute manière, manière, lors lors de de la la discussion discussion au au CConseil national du travail i l sera ca dit que les organisations doivent disposer librement des m a n d a t
_Le_v_Lu_ _las_ ^ £Pi_L__^àl Ç à t.out_le_ monde.
X
nOMMISSIQH DES l 8 . ~ CONCLUS IONS ( don.. 6l/0o A 2 3 / l 6 ) . MAJOR (Néorl.)s commonto la note 23/16 renfermant io« ^^ -, • l a Commission des 18 en f a i t de p a r i t é linguisïïqueT i n c l u s i o n s de I I pense que quiconque désire maintenir l ' u n i t é do i
- 9 BROUHON (Fr.): la question a été discutée, hier, au comité exécutif de la section regionale do Bruxelles. Il déclare que, s i l'on vote, i l s'abst i e n d r a , et ce pour doux raisons: les camarades do Bruxelles se rendent parfaitement compte doc efforts déployés par la commission des 18 ot le groupe de t r a v a i l pour aboutir à une solution. I l s estiment q u ' i l faut mettre tout en .oeuvro pour sauvogardor l'unité au soin du mouvement. I l s sont toutefois convaincus que les propositions ne sont pas de nature à maintenir cette unité I l s pensont que, pour los travailleurs, les problèmes linguistiques ne sont pas dos problèmes do premier plan? les problèmes qui intéressent les t r a v a i l l e u r s au premier chef sont los problèmes économiques, les réformes do structure e t los problèmes d'ordro rovondicatif. Ces problèmes exigent que la F.G.T.B. r e s t e une. Dès l'instant où l'on fait une distinction entre camarades du rôle français ot du rôle flamand, on fait une distinction entre camarados wallons e t flamands ot à ce propos, les Bruxellois demandent! "et nous alors?" En e f f e t , les camarades wallons n'accepteront pas do Bruxellois francophones pour etro présentes dans les organes directeurs do la F.G.T.B. et l'on a l'impression qu'il en sora do mSmo en ce qui concerne les camarades d'expression flamande. Les camarades bruxellois ont par conséquent l'impression qu'ils seront écartes. Ils ajoutent que jamais des problèmes linguistiques ne se sont présentés à la section régionale de Bruxelles, qui a affaire tant à des camarades flamands que wallons. DE KEULMEIR (Néorl.)i désire faire avant tout une remarque, en l'occurrence celle-cis a l'avenir, la présidence du Bureau devrait être assurée par l e président et le vice-présidont du congrès, et ce, on vue d'avoir la continuité dans les discussions. L'idée de faire élire les membres d'expression flamande par les Flamands et les francophones par les Wallons ne doit pas Stre rejetée à priori sans examen. Il serait, en effet, logique qu'on puisso permettre à chaque groupe l i n g u i s t i q u e ^ designer ses candidats vu que, de la sorte, certaines ent e n t e s peuvent être ramenées au minimum, ce qui assainirait la situation. Pour ce qui ost de la grève, on peut faire abstraction de l'intervention des sections régionales; lo déclenchement d'une grève devrait être uniquement décidé par les délègues dos centrales. VALKENERS (Fr.)s a pris soin de consulter le bureau exécutif de son organisation ot i l a oonstaté que les avis de ce bureau étaient très partagé" quant aux conclusions de la commission dos 18. Tout comme Dübunne, i l a recu° mandat de s'abstenir au vote sur l'ensemble du problème. Il sait bien qu'il ne siège pas au Bureau commo représentant d'une centrale, mais chacun sait aussi que, pour certains problèmes, qui sont appolés à etro portés devant le congrès, i l y a consultation do la centrale. Lui et Dobunno ( s ' i l était présent, i l parlerait de morne) désirent garder les mains libres. Pourquoi? Parce que la commission des 18 est un échec. On peut invoquer plusieurs raisons à cela. II a, dès le début, proposé un comité rostromt. On n'a pas suivi ce point de vue et l'on a institué une commission prosque aussi^importante que le Bureau. Cela signifie qu'on rotrou ve à la commission les memos divorgencos de vues qu'on avait dès lo début au Bureau. Il aurait souhaité qu'on désignât, en dehors du Bureau, une commission qui aurait pu travailler on toute sérénité. La commission des 18 avait pour mission do trouver un compromis entre les différentes theses, un compromis qui aurait du recueillir l'accord unanime de tout .lo pays. On constate toutefois- notamment par la déclaration do Schugons- qu'on fait dos réserves de principe? cola prouve que le compromis qu'on envisageait ne recueille pas l'accord de tout le pays et que, par conséquent, i l no sera pas do nature à éliminer les difficultés que nous connus! DOns au som de l'organisation syndicale, Si 1-on procède à des réformes pour
- 10 retomber ensuite dans les mêmes difficultés, il suffit de rédiger un do
_ C'est pour toutes ces raisons que la centrale désire garder l e s mains l i b r e s et qu'elle espère que le problème sera très rapidement porté devant un congres. Lux, on tant que membre du Bureau, ne désire pas s'engager et s'abstiendra donc lors d'un vote éventuel. I l ne veut pas être mollement oblige de défendre une these dans sa centrale. Cela ne signifie nullement que sa centrale s'abstiendra au vote émis lors d'un congrès. P | J S (néerl.)s s i la Centrale des métallurgistes doit se prononcer, l e s opinions n'y seront pas moins partagées qu'à la C.G.S.P. Les conclusion auxquelles a abouti la commission des 18 ne prSnent certes pas le f e d e r a l i s t e t vu qu'on a a la centrale le chef du fédéralisme, cela signifie q u - n ^ y aura certainement pas unanimité sur les conclusions. S ' i l doit voter aujourd'hui, i l votera certainement l e s conclusions. I l désire cependant donner préalablement son opinion sur ces conclusions! 1.) voter par groupe linguistique ou sur une l i s t e : contrairement à De Kouloneir, i l ne peut admettre qu'on vote par rôle linguistique. Si nous adhérions a cette proposition, nous ouvririons la port? de derrière au federalisme. Aussi longtemps que l e s camarades wallons ne l'ont pas convaincu que le federalisme est la meilleure forme pour la F . G . T . B ! , i l ne l'acceptera pas et no l'approuvera pas, même pas par la porte de derrière? 2) élection p a r t i e l l e Bureau, ceux qui disent que l e s membres du Bureau ~ont élus jusqu'au prochain congrès statutaire ont certainement raison en p^ïnc i P e , mais i l concède quand même à certains camarades leur empressomeSà demander le renouvellement total du Bureau. I l craint, en o f f S ? a ï e ï o Bureau complete de nouveaux membres ne donne lieu à de nouvelles adifficulté* II II est prévoir ^ i T ^ iI*icuites es a ap r r que que les les nouvoaux nouvoaux membros, membros, à à l'occasion l difficulté diront q u ' i l s sont r e p r é t ^ T ^ * " ^ difficulté diront q u ' i l s sont r e p r é s e n t a ^ v T q u ^ s en
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3) l a proportion centrales et sections régionales: i l est d'accord sur la conclusion qui maintient le statu -que. Sa thèse est pourtant que seules l e s centrales ont droit de décision mais, vu q u ' i l existait une autre these, soit 50 % de centrales et 50
la solution de co.promis.Si Lon k L t
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- t e l l e est la conclusion do la commission dos 18- I I se r é s i d e de défendre sa these devant le congrès?
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4) grève générales i l adopte le point de vue selon lequel, en cas de déclenchement d'une grève generale, i l faut voter en se basant sur le nombre de membres On insiste pour la convocation rapide d'un congrès extraordinaire. Personnellement, i l d i t que le congrès extraordinaire doit être convoqué aussi v i t e que possible. Mais quand cela e s t - i l possible? Les r é s u l t a ï I a c L e ï s de la commission des 18 sont trop maigres pour se rendre à un congrès et U existe encore toute une sono de problèmes qui doivent être discutés, t e l - a J i o ï problèmes financiers, la répartition des tâches du secrétariat, ^organisation des sections régionales, e t c . Si l ' o n apporte d'importantes modifications à la structure de l'organisation, toutes les instances doivent être consumées •
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C'est pourquoi i l faut prondro dos mesuros pour assuror 1 , „<„ •
liteo do la F.G.T.B., commo, ontro autres, oompléLTle sïorétarilt? °
- 11 a Personnellement, i l croit q u ' i l n'est plus possible de réunir un congrès extraordinaire avant los vacancesi (Pr.)i a procédé à;Un échange d'idées à son comité exécutif sur les conclusions de la commission des 18. I l a dit que les conclusions ne constituaient qu^uno partie de l'ensemble des réformes et qu'on ne pouvait m» a l l e r à un congres rien qu'avec ces conclusions. Par conséquent, i l ne faut " pas discuter les details dos conclusions sans savoir quelles discussions auront l i o u plus tard sur les autres problèmes? on effet, les détails peuvent devoir de momdro importance s i , lors des prochaines discussions, la volonté de l'un et de l o u t r e peuvent être rapprochées. Il a également dit à son comité exécut i f qu'il- était décourage par les discussions à la commission des 18, mais qu' on ne^pouvait en rejeter la faute ni sur l'un ni sur l ' a u t r e . En effet, on a essaye, a - t - i l dit, de trouver un compromis acceptable pour tout le monde. Personnellement, i l no croiil pas ;qu'on aboutira à un t e l compromis acceptable pour tout le mondes cependantj i l faut faire le maximum pour qu'autant de camarades que possible se rangent aux thèses élaborées. I l désire qu'on dis c u t e , non pas seulement les conclusions* mais le résultat global do la commission dos 18. Personnellement, i l a également une opinion sur cinq points figur a n t dans la note, mais i l en parlera lorsque le résultat complet de la commission des 18 viendra en discussion. PEDOYARD (Fr.)« pense que le,, conclusions ! . e p m e dorsale des reformes, vu que le-principe réside a la base de tout. Personnellement, i l se clusions. Pour ce qui est des grève's, i l dit que doivent mener,la grève, de sorte que•ce sont eux
de la commission constituent de la parité linguistique prononce en faveur des conce sont les membres qui qui doivent voter à ce sujet. •
II est Raccord lorsqu'on dit que les secrétaires et les membres du Bureau representent tout le pays dans les discussions et non pas un groupe linguistique détermine. Qu'on recherche une formule qui puisse aboutir à un accord. A ce propos, i l demande si"1
r t a i n n mb;re d e
ints à
1 1 • ^ ^ des T ^ Â18. ^ TLa T actuelle T ? ? no t r a° i t e que Pdes ° problèmes examiner pa* la commission note de base, à savoir la parité linguistique darip toutes, les instances directrices. I l n^est pas question, dans la note, de paràte linguistique à la caisse de grève, et pourtant i l pense que, la aussi, i l faut instaurer la parité linguistique?
A propos des cinq points, i l dit que le comité provincial élargi du Hainaut s'est réuni mercredi dernier.^fin d'étudier les premières conclusions. En ce qui concerne les élections des membres du Bureau et des secrétaires les opinions étaient partagées. O^a craint que quelqu'un en minorité dans son propre groupe linguistique puisse être élu par la majorité de l'autre groupe linguistique. A cette remarque, i l a répondu que, dès l'instant où il parÏÏé linguistique existe, i l suffit que les camarades wallons soient d'accord sur les candidats pour quo toute surprise soit exclue. Par conséquent, a - t - i l ajoute, i l ne s'agit pas d'un problème fondamental, puisqu'il suffit d'une c entente dans le groupe linguistique. • Pour ce qui est du renouvellement total du Bureau, on est formol. On estime que, des qu'une décision sera prise sur la façon de constituer le Bureau, i l faudra également modifier les statuts et que, par conséquent ïi £»,+ procéder à un renouvellement total du Bureau. consequent, i l faut Proportion contralos-régionaless lorsau'on a. flnminA£ ~„
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soit de 50 * do centrales et % fi de sectï^ r i g î o n t ï ï ^ o ï ^ p S S voyait la un moyen technique pour atteindre la parité linguistique.Vu a 0 B t tout de même arrive à la parité linguistique, la p r o p S t ï o n ^ S
~ 12 p l u s une question de principe fondamentale. Par conséquent, on est d'accord sur le statu-quo. Tote
I^r appol nominal: dans un esprit do compréhension et do conciliat i o n , on a admis que lo voto, on ce qui concorne la modification des statuts, axt lieu sur la base du nombre do membres. I l no convient toutefois Das d'étendre co principo à d'autros problèmes. Personnellement, i l souhaite que le congrès soit convoqué aussi rapidey ment quo possiblo. • LAM (Fr.)t dit qu'au comité exécutif de sa centrale, on a parlé dos conclusions do la commission. On peut dire en conclusion qu'on estime que la commission dos 10 a ete composée d'uno mauvaise façon et qu'elle ne mouvait atteindre le but qu'elle s'était proposé. En effet? la commission e s H r o p é l a r g i e . I l a ete convenu do sauvegarder l'unité de la centrale, de sorte q u e l l e se reserve lo droit do juger les conclusions définitives de la commission II domande qu'on no se prononce pas sur les conclusions à l'aide d'un v o t e , mais qu'un maximum d'appréciation soit laissé aux organisations. C'est pourquoi i l demande au Bureau de ne pas voter. DEDOYARD (p r .)i on a dit que les deux groupes linguistiques examiner a i e n t séparément la question do la désignation dos candidats? Cela signifie que les centrales ont à suivre la morne méthode de travailmais comment cela o s t - i l possible au sein d'une centrale? On BO plaint d e l à commission dos 18 et l'on a dit que toutes les opinions n'y étaient pas représentées. Cola n;ost pourtant pas exact, puisque toutes les opinions é t a i e n f présentes, et si ceux qui représentaient des opinions l'avaient voulu, i l s auraient pu défendre leur point do vue. On veut que le Bureau ne se prononce pas et que le sale linge soit renvoyé au congrès. Est-co avec cette méthoSo qu' on servira la classe ouvrière? C'est au Bureau qu'on a demandé de former une commission on vue do discuter la structure de la P.G.T.B. ot du congrès éveS t u o l . Si certaines personnes no veulent pas prendre part aux travaux de i l commission, qu'elles lo disent expressément, on pourra alors les remplacer. ' Si l'on dit maintenant que la commission n'est pas adéquate, i l faut tout de même constater que ceux qui disent cela à présent n'ont jamais fait do s i t i o n s en vue do modifier la composition do la commission. DE4OÇK (Néerl.): Brouhon a très bien posé le problème. Personnellement, i l a aussi réfléchi a co qu'on fera de Bruxelles dans ce plan d'ensemble. On a parlé de la composition de la commission des 18, mais des militants qui ne siègent pas au Bureau peuvent-ils juger plus objectivement que ceux qui y siègent ot qui connaissent les situations? I l n^on croit rion. On a parlé d'un compromis acceptable pour tous. S'il accepte la «i-Mt* ünguistique, c'est là on tout cas, pour l u i , un fameux Compromis? * II est pret à discuter aussi longtemps qu'on voudra, mais i l est convaincu qu'on n'aboutira jamais à un compromis unanime tout simplemonTparce ^u-il est des groupes qui ne veulent d'aucun compromis. Cola n o nS L t nous effrayer ot continuons, avec ceux qui veulent le bien do la F G £ U " ° m ? n t & rechercher une solution pouvant satisfaire la plupart d'atre nous.' II est d'accord sur la proposition do De Koulonoir selon laquelle co d°une'grève
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En ce qui concerne la convocation d'un congrès, il nn •?«„+ „„ - + pressé. Il désire aller à un congrès avec ceux quï sont membres de L I S B et non pas avec ceux qui .font dès à présent des'préparatS pour se ? e t i r L
- 13 de la F.G.T.B. I l en est d'ailleurs qui profiteront d'une organisation nouvellement formée pour créer un nouveau mouvement syndical. La désignation dos membres du Bureau par le groupe linguistique auquel i l s appartiennent n'ost pratiquement pas réalisable et n'a rien à voir non plus avec lo principe de la parité linguistique. S'il avait confiance dans tout le monde, lo système consistant à ce que chaque groupe linguistique choisisse ses délégués no lo dérangerait pas. Cependant, i l n'a pas cette confianco on tout le monde ot i l ne veut laisser aucune chance à ceux qui veulent se rendro maîtros do l'organisation, à ceux qui mettent tout en oeuvre à cette f i n et ont formé dos groupes à cet e f f e t , I I veut en tout cas éviter que l«avonir do l'organisation soit miné. Qu'il faillo renouveler le Bureau partiellement ou totalement, ce point l e laisse totalement indifférent. Sur la proportion 50 f0 de centrales et 50 °/0 de sections régionales, i l n ' e s t pas d'accord. C'est pourquoi i l est partisan d'un compromis, à savoir 2/3 de contralos et 1/3 de sections régionales5 tout le monde doit avoir d r o i t do vote. A propos du déclenchement de la grève générale, i l fait remarquer que l e s concessions no doivent pas seulement venir d'un seul côté. Une grève intéresse chaquo membre et, par conséquent, chaque membre doit pouvoir se prononcer à co sujet. CASTEL (Pr.)s répondant à Brouhon en ce qui concerne Bruxelles, dit que, dans lo Hainaut, on est très clair sur le point de la représentation bruxelloise. C'est ainsi qu'on a dit qu'on considérait par ex. Brouhon comme faisant partie du rôle linguistique français, de sorte que pour Bruxelles, en co qui concerne le groupo francophone, un poste a été prévu. THIJS (néerl.)s i l ne peut pas y avoir de malentendu sur les discussions au comité exécutif de la Centrale des métallurgistes? l à se sont élevées divorsos voix pour demander s i le Bureau, t e l q u ' i l est, jouit encore du crédit moral pour résoudre les difficultés vu q u ' i l n'a pu éviter que dos difficultés naissent. Ce n'est pourtant pas l à une conclusion du oomité exécutif lui-même. On a fait une proposition pour l'organisation fédérative de la FGTBs cette proposition émanait de Renard, appuyé on cela par Latin. Au moment où l«on a discuté cette question, Latin a dit que seul le Bureau pouvait t r a i t e r cette question car, a - t - i l ajouté, s i le Bureau no peut résoudre cette question, d'autres le pourront encore moins. I l désire faire une remarque personnelle. I l voudrait connaître 1'instance mieux placé que le Bureau pour discutor l'ensemble du problème qui so pose, d'autant plus qu'on est placé chaquo en présence de nouvelles situations ou do nouvollos surprises et qu'on a affairo à des camarades qui ne mettent pas leurs cartes sur table. VAN5INA(Néorl.): est d'accord q u ' i l reste encoro pas mal de points à'discutor par la commission des 18 comme la centralisation et la décentral i s a t i o n , les finances, le secrétariat, etc. mais i l faut savoir où l'on veut on venir on vue do la poursuite de la discussion des divers points encore en l i t i g e II n'ost pas d'accord avec Do Keuleneiri nous avons ou, en effet, ces dernièros semaines, le t r i s t e exemple d'un fonctionnaire de la F.G.T.B. qui, à une question, a déclaré qu'il no pouvait répondre qu'après avoir consulté certaines porsonnos; co camarade est rosté en fonction, mais aujourd'hui, i l a changé son attitudo suite à la décision d'un autre groupement.
- 14 I I faut par^conséquent, compte tenu de la situation, ne pas organiser un congres trop hâtivement. JANSSMS (Néorl.): no comprend pas que la commission dos 18 no serait pas indiquée pour discuter les problèmes qui se posent. En effet, certains de ses mombros disont qu'ils doivent consultor leur organisation. Comment d ' a u t r e s membres pourraient-ils adopter un point do vue personnel sans consult e r leur organisation? Les représentants de la Centrale générale ont aussi consulté lour comité, mais sans laisser prondre une décision. Latin et Moreau étaient présents au groupe de travail et i l s ont été d'accord sur les conclusions qui ont été prises et qui sont soumises à présent au Bureau. Maintenant, i l y a un tas do griofs et i l en a assoz de travailler dans de t e l l e s conditions, vu que cela no constitue qu'une perte do temps. Nous avons abouti à une parité linguistique, et ce, sur la base de la note du Hamaut. Los conclusions de la commission constituent une première p a r t i e et i l reste d'autres points à discuter. LATM (Pr.)î a d i t , au cours de son intervention, que le comité exécut i f do la centrale avait discuté la question mais n'avait pris aucune décision par un vote. I l a dit également, au"sujet des conclusions de la commission des 18, que le comité do la centrale n'avait t i r é aucune conclusion, mais i l a uniquement rondu l'opinion du comité exécutif. VALKETOS (Fr.): dit qu'on a vraisemblablement mal compris son intervent i o n . I l a dit que les doux membres faisant partio do la C.G.S.P. G t Brouhon avaient été les seuls à défendre une commission restreinte, pouvant faire éventuellement appel a d'autres porsonnos pour donner un avis. I l est d'accord que, au moment où l'on a pris la décision do créer la commission des l 8 , Renard n'a fait aucuno objection. Personnellement, i l pense qu'on aurait du suivre son point de vue, c'est-à-diro une commission restreinte pouvant faire appel à des personnes ne faisant^pas partie du Bureau. On nepeut certainement pas faire de reproches aux délègues do la C.G.S.P. qui ont toujours pris part aux travaux do la commission et ont défendu des points de vue. Ils ont essayé de rapprocher les conceptions et, lorsque ce fut nécessaire, ils ont pris position, comme par ex. ce qui concerne le vote par groupe linguistique q u ' i l s ont rejeté. en D'autres points importants restent à discuter et, par conséquent, la commission des 18 doit poursuivre ses travaux? i l n'a jamais proposé qu'on constitue une autre commission. Plus on attend, plus la situation se détériore on Wallonie et cette situation évolue tres rapidement. Si l'on attend des mois avant de réunir un congrès» les conclusions qui ont été prises no seront plus valables. MAJOR(Néerl.)s on peut rechercher un compromis à condition toutefois que la partio adverse on veuille un. S'il a recherché un compromis, c'est parce q u ' i l ostimo que la grande majorité des Flamands et des Wallons veulent sauvegardur l'unité de l'organisation. Pour certaines personnes, i l s'agit pourtant do régler des situations personnelles et elles ne veulent rion savoir d'un compromis et mettent tout en oeuvre pour 1'empêcher. Si nous recherchons u n compromis, c'est avoc ceux qui croient qu'il est nécessaire que tous los travailleurs, quel que soit leur groupe linguistique, restent dans une seule organisation. On a parlé de la composition de la commission. Quelle commission aurait pu aboutir a un résultat? Doux semaines après qu'on eut proposé de créer une commission, celui qui avait fait la proposition remettait sa démission parce q u ' i l voyait bien, a - t - i l d i t , qu'il ne pourrait pas obtenir satisfaction! Tout lo monde était d'accord a ce moment-là que ceux qui démissionnaient con-
- 15 tinuoraiont à prondro part aux travaux do la commission» S ' i l s ' é t a i t agi d'une •autre commission et quo celle-ci n'eût pas accepté le fédéralisme, on n'aurait pas davantago eu uno solution. C'est pourquoi l'on s'est basé sur la note du Hainaut qui veut apporter uno solution. La commission ost arrivée à une solution ot i l n'y a pas de procès-verb a l do carence: la parité linguistique a été instaurée. Le Buroau doit dire - et i l est nécessaire do voter à ce sujet- q u ' i l adopte les conclusions comme un premier chapitre d'une note destinée au congrès. S i nous désirons pouvoir continuer à t r a v a i l l e r normalement, i l est nécessaire que le Buroau se prononce. On ne demande nullement do faire décider les.organis â t ions a f f i l i é e s . -._ Si l'on n'admet pas la parité au Bureau, comment veut-on continuer à d i s c u t e r sur les autres points, comme par ex. la décentralisation, le fonctionnement du secrétariat, etc. Pour pouvoir discuter ces derniers points, i l f a u t savoir s i le Buroau ost d'accord sur les premières conclusions. Pour co qui est du congrès, i l fait remarquer que, avant de l'organiser, i l faut savoir où l'on en ost et qui prendra part à co congrès. En effet, on émet aujourd'hui de nouveaux timbres et do nouveaux carnets qui remplacent ceux do la F.G.T.B. Ces membres r e s t e n t - i l s dans l'organisation? Sinon, i l s no doivent pas prondro part à un congrès non plus. Quo le Bureau décido que les conclusions do la Commission dos 18 servent de document do baso pour le congrès. Les autres points doivent faire l'objet de discussions ultérieures à la commission. S'^il ost vrai que los travailleurs wallons veulent faire route à part e t se séparent do la F.G.T.B., qu'on le dise clairement, mais s ' i l en est autrement, i l faut avoir la bonne volonté de rechercher des solutions. THIJS (Néorl.)s est d'accord que los conclusions de la commission des l 8 servent de premier document de base pour le. congrès. GASTEL (Fr.)? rappelle sa remarque au sujet de la parité linguistique au conseil d'administration de la caisse do chômage. MAJOR (Fr.)s
n'a aucune objection à cola.
LECLERCQ (Fr.)î propose qu'on désigne un p e t i t groupe de travail qui préparerait le travail de la commission des 18, en ce qui concerne les autres points qui restent à t r a i t e r . — £ â _ . £ I L i _ _ _ £ £ l u s i . o n : s de la £pmmi,ss_i£n_de_s_l8i et_lo_s_annoxe_s_1- telles_qu' ëlTos" ont" Èïà. £°ümis£s_au Bureau^ çpmmo. un_j)remier_chap"itr£ d'un d_O£ument3ui_s£riL £OumjLs_au congrès extraordinaire do" I a __ F iPi T i B l.(i abst£nti£nsj. Pour_l_|_examon des. p_oint_s_c£nvenus.,_l£ groupe de travail £x
LoJBuroau àé£ide_dlenvovo_r_uno_cir£ulairG_ aux centrales o J aaH.x_so.ciions. H x s o c i i o n s rj%i£nalGs__disani rj%i£nalGsdisani ojio. le l é t " ' ~ oJsocrétar"ia't~do"it StrooomElete do_doux secrétaires intérimaïr~s~dü Ö ^ " _ i l £ s i bi£n3ntinduqiïoces £ 3 i ~ i ï ~ solinguis.ti.que_fran$ais.._li «retapes inicrimair£S_ro_st-eront_uniquement oVfFnotïon
FÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL DE BELGIQUE ALGEMEEN BELGISCH VAKVERBOND 61/Oo A 24/29 GO/MS . -
SECRÉTARIAT :
42, RUE HAUTE, BRUXELLES
Brussel, HOOGSTRAAT 42, BRUSSEL
VERSLAG VAN DE VERGADERING VAN HET BUREAU VAN DINSDAG 18 april 1961 Watteeustraat 6, Brussel.
Voorzitter
E. JANSSENS.
Aanwezig
A. A. R. D.
BAEYENS, H. BROUHON, H. CASTEL, N. DE BOCK, J. DEDOYARD, DE KEULENEIR, E. JANSSENS, R. LATIN, 0, LECLERCQ, L. MAJOR, MOREAU, A. REINTJENS, D. SMETS, V. THIJS, A. VALKENERS, VAN DAELE, J. VANSINA. '
Verontschuldigd : G. DEBUENE, R. DEKEYZER, J. TAMINIAUX.
Behandelde punten
1 . - Verklaring van Moreau. 2.-
F.G.T.K. - Fusie met andere vakbonden.
3.- N.A.R. - samenstelling - voorzitterschap. 4.- Congres van de gewestelijke europese organisatie van het I.V.V.V. - afvaardiging. 5.- Centrale van het Spektakel. 6.- Manifestatie tegen Franco-Spanje ingericht • door het I.V.V.V. in samenwerking met het I.C.V.V. 7,- Memorandum van het A.B.V.V. 8.- C.R.B. - leden. 9«- Belgische Dienst voor Opvoering van de Productiviteit - commissies. 10.- Onderhoud met het V.B.N. - vergadering van 12 april - verslag. 11.- Sociale verkiezingen (doc. 61/O0 A 23/14). 12.- Commissie der 18 - conclusies, (doc. 6I/O0 A 22>/î6)t 13.- Intérimaire secretarissen A.B.V.V.
Uitgestelde punten 1.- Lijst van organismen waarin Renard, Genot en Schugens zetelden als vertegenwoordigers van het A.B.V.V. (doe. 6i/0o A23/15). 2.- Financiële hulp aan Kongo.
1 . - VERKLARING VAN MOREAU.MOREAU.-(fr.) wenst voor de leden van h e t Bureau, en i n h e t bijzonder v o o r de vlaamse kameraden ervan, een v e r k l a r i n g af t e leggen. Deze v e r k l a r i n g luidt als volgt : "II y a un mois, environ, me rangeant à l ' a v i s de nombreuses "sections et militants du Hainaut, j ' a i décidé de continuer à "remplir mes fonctions à la F.G.T.B., à condition : "1° que la proposition du Hainaut relative à l a réforme des " structures de l a F.G.T.B. reçoive l'agrément de l'ensemble " de la F.G.T.B. "2° qu'il me soit permis d'exercer mes fonctions avec le maximum " de liberté compatible avec la situation présente. "Comment ont évolué les choses depuis le 15 mars dernier ? "1°) sur le plan des structures de la F.G.T.B. " La solution préconisée par le Hainaut constituait à mes yeux '(et aux youx de tous les wallons) le moyen terme entre la situation "existante et le projet de constitution d'une Confédération. "La proposition du Hainaut a d'ailleurs recueilli l'adhésion du "Comité de Coordination des Régionales Wallonnes qui, la considérant "comme un strict minimum, s'y rallia cependant dans le souci de "réaliser l'unanimité des wallons. "Il était permis de compter sur un effort de compréhension de la "part des camarades flamands du Bureau de la F.G.T.B. pour "l'accepter sans modifications fondamentales." SMETS.-(fr.) iemand die geon lid is van het Bureau, leest een document voor; do conclusie kennen wij reeds. Heeft het Secretariaat kennis gekregen van dit document ? MOREAU.- (fr.) verklaart dat het Secretariaat dit document niet heeft ontvangen. Het is bestemd voor de leden van het Bureau. Hij vraagt of hij verder kan gaan met zijn verklaring, SMETS.-(fr.) voor mij is het in ieder geval niet nodig. De procedure die normaal in zwang is dient te worden govolgd. Het Secretariaat dient kennis te krijgen van het stuk. DEDOYARD.-(fr.) protesteert tegen do wijze waarop het Bureau in de laatste tijd werkt. Telkens er een bureauzitting is, komt men met een zaak die niet aan de dagorde vermeld is, zodanig dat het niet mogelijk is normaal te worken in het Bureau. Dat Moreau zijn ontslag schriftelijk instuurt en dat hij de andere kameraden in het Bureau laat werken ! MOREAU.-(fr.) verklaart dat hij zijn verklaring schriftelijk zal doen on dadelijk daarop verlaat hij de zitting.
,- F.G.T.K. - FUSIE MET ANDERE VAKBONDEN.MAJOR.-(fr.) verklaart dat Adoula medegedeeld heeft dat er een fusie is gebeurd van allo vakbonden, met uitzondering van deze van de k-ristenen. Hij stolt voor dat, ter gelegenheid van deze fusie, het Bureau zijn folicitaties zou overmaken aan Adoula omdat men er in geslaagd is de eenheid van de vakbeweging in Kongo te bewerkstelligen. Hejfc Burejiu^is .§c_çqord me_t _di_t V0j3rj3tj3l_van_Maj_or.
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3.- N.A.R. - SAMENSTELLING - VOORZITTERSCHAP.DE BOCK;-(ned.) herinnert eraan dat het Bureau kennis kreeg van het voorstel van de Minister om aan het A.C.V. evenveel mandaten als aan het A.B.V4V. toe te kennen. Wij hebben ons tegen dit voorstel van de Minister Verzeti Enkele dagen geledeh, is een K.B. verschenen waarbij het aantal lodon van de N.AkR» wordt gewijzigd, hetgeen dus bewijst dat de Minister voldoening heeft gegeven aan de thesis van het A.C.V. De voorzitter van de N.A.H., Janne, zal aangeduid worden als gecoô'pteerd senator. Er is weliswaar geen onverenigbaarheid tussen de functie van senator en deze van voorzitter van de N.A.R., maar het blijkt dat er in het bureau van de N.A.R., dat donderdag a.s. bijeenkomt, verzet zal ziin van sommige leden. Wij zullen bijgevolg verplicht zijn naar een andere voorzitter uit te zien gezien het? ingevolge een overeenkomst, het A.B.V.V. is dat de 'kandidatuur van do voorzitter voordraagt. Hij betreurt het dat Janne aan het A.B.V.V. geen enkele mededelinp . heeft gedaan, voor wat betreft zijn intentie om gecoöpteerd senator te worden. He_t Bjrre£u_n£emt_akte_ van jie_v£rkljiring van De Bock. X /[.-. CONGRES VAN DE GEWESTELIJKE EUROPESE ORGANISATIE VAN HET I V V V AFVAARDIGING.' ~~~ ~ ~ '
Voo^dit^oongresi d.at ie__Ame>rsf oort jloorgaatjran 27 t o t 29 a p r i l •£•£•.* worden_volsende JLe.den aangeduid a l s vertegenwoïïrdigeTs van hejb A.B.V.V._:_MAT_OR_-_SMETSi_- LECLERCQ - DEBUNNÊ ~ ÖHÏJS ~
5 # - CENTRALE VAN HET SPEKTAKEL.!£JfiS.-(ned.) de Centrale van het Spektakel heeft, met uitzondering van de afdeling Antwerpen, schulden. Er is inderdaad niet veel in huis gekomen van de projecten die moesten toelaten de centrale leefbaar te maken. Op grond van een internationale overeenkomst, hebben de muziekuitvoerders recht opeen deel in de winst van de phonoplaten. Voor België werd oen som van 180.000 fr. ter beschikking gesteld van de vakbond. Deze som werd verdeeld tussen de Centrale van het Spektakel en het kristene syndicaat.Deze nieuwe inkomsten werden gebruikt om bestaande schulden af te betalen. De SABAM-België verzet zich tegen de uitvoering van deze overeenkomst en is zinnens een proces in te spannen tegen diegenen die het eeld hebben ontvangen; de S.A.B.A.M. is van oordeel dat het geld dient ten goede te komen aan de muziekuitvoerders en dat het dus dient te worden teruggegeven Een advocaat, Meester Pierson, werd geconsulteerd en hij oordeelt dat de " Centrale van het Spektakel dezelfde procedure zou dienen te volgen als het kristene syndicaat, namelijk het ontvangen geld in consignatie geven. Het ontvangen geld is opgebruikt en daarom, gezien de centrale in financiële moeilijkheden zit, wordt voorgesteld deze som te lenen opdat p zij m consignatie zou kunnen worden gesteld. Er stellen zich dus twee kwesties ; enerzijds een lening doen- moreel
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BROUH0N.-(fr.) het uitvoerend comité van de centrale werd niet op de hoogte gehouden van deze zaak. De centrale i s aangesloten hij het A.B.V.V en moreel hehhen wij de plicht de som te lenen. DE B0CK.-(ned.) koppelt de twee punten, door Major gesteld, aaneen. Het was een vergissing de centrale hij het A.B.V.V. te doen aansluiten wanneer wi0 wisten dat zij niet leefhaar was. De lening die wij verstrekken en waarvan do som m consignatie wordt gesteld, kan verloren gaan wanneer het procos dat noodzakelijkerwijze zal gevoerd worden, verloren wordt. Hii i s accoord om de som te betalen, op voorwaarde dat tegelijkertijd wordt hes l i s t dat de centrale moet leven met haar eigen inkomsten. KEITOS ; -(ned.) d e stichting van de centrale en de aansluiting ervan "bxj het A.B.V.V. i s geen vergissing geweest. In Antwerpen waren er 500 aangeslotenen en die zijn lid gebleven van de Centrale van het Spektakel. Er ziin echter groepen verspreid over het gehele land en zij zijn lid van een bepaalde c e n t r a l e , die niet de Centrale van het Spektakel i s , waar zij hun bijdrage •betalen. Waren allen in de Centrale van het Spektakel verenigd, dan was deze centrale in elk geval leefbaar. Het i s trouwens die idee die aan de basis l a g van de oprichting van de centrale. DE BOCK.-(ned.) verklaart dat hij niet heeft gezegd dat het een vergissing was om de centrale op te richten, maar wel om ze ten laste te nemen. Als men weet_dat men regelmatig geld ontvangt, dan i s het normaal dat men geen inspanning doet om op zijn eigen benen te kunnen staan. Het Bureau_is accoord met. het. lenen van de som nodig voor de £onsigp.ti£ œ j * s l i s t _ t egelijkerMjd £ e £ n~enkël7 fiïmoTöïe jfcussenkomsi meer_te verstrekken aan de CenTrlïe" TaÏÏ hel ÏÏpIk" .take^l. — *— — Een v e r ^ d e r i n g . . z a l word.enjDe.legd met de c e n t r a l e t e n einde t o t v o o r s t e l l e n ±e_komen_d i e _er jtoe inoet£n_s:br'e"kkeïï d e " " c i n t r l l ^ ÖJT epjpn b_erieïi jbe_laten_s_taan. _ _ _
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De.ze_voorstenen_zullen dan vo£r£oj.e£d_worden aan het. Bureau. X
MAJOR.-(ned.) het I V.V.V. en het I.C.V.V. hadden reeds vroeger besloten een comité op te richten, met het doel actie te voeren tecen Franco-Spanje. Door d i t comité i s besloten geworden op 3 en 4 -juni e k een i n t e r n a t i o n a l e manifestatie te organiseren. OTD 1 <„.<«<<«+ 1 . Z itti„ e
Plaats e„ op 4 juni „1 e?» massa-deœ°Ltr°aïï Zlll
kosten worden gedragen door de twee internationalen.
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Hij s t e l t de vraag of het Bureau accoord i s en be-rP-M *Q opdat de manifestatie tegen Spanje zou lukken!
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Het. Bure^u_geef t_e^n_b^vesjti£end_antwo2rd £P_de.z^ vraag.
X >,_ MEMORANDUM VAN HET A.B.V.V.MATOR.-(ned.) de bijlagen t o t het memorandum werden »™ A« i ^ het Bureau overgemaakt. Zij zullen in dezelfde vorm ^ ™ + a a n d e l e d e " van gepubliceerd. bezeilde vorm a l s het memorandum worden
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De leden die opmerkingen hebben op de "bijlagen dienen deze vóór v r i j d a g e . k . over t e maken aan het A.B.V.V. opdat men er rekening zou kunnen mee houden. Het Bureau_stemt__in met_ h.ejfc vqorstel__vao_Maj_£r. X 8 . - C.R.B. - LEDEN.Hejt Bureiau_bi£sl.i£t_die ^ariduid.irig_voqr jle_kandidaten voor de Jiejatrale^Raad. vo-or_het_Bed_ri_if^le>ven_a_an_d_e àa£OTàe "te~s"tellen _van jie_bureauzittin.g__vjm_v£l£erid£ week.
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1 0 . - ONDERHOUD MET HET V.B.N. - VERGADERING VAN 12 APRIL - VERSLAG.MAJ0R.-(ned.) brengt v e r s l a g u i t over de vergadering die doorging t u s sen werkgevers-en werknemersorganisaties op 12 a p r i l j l . •
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De ontwerp-tekst waarvan vorige week in het Bureau kennis werd gegeven werd aangenomen. Er i s u i t d r u k k e l i j k gezegd geworden dat deze t e k s t n i e t s met h e t verleden heeft te zien en absoluut geen veroordeling van de staking i n h o u d t . Hijzelf heeft daarop de nadruk gelegd t i j d e n s een v e r k l a r i n g d i e h i j heeft gedaan aan een r e p o r t e r van "Le Soir" . Er i s dan gediscuteerd geworden over de betrekkingen die in de t o e komst zullen p l a a t s g r i j p e n . De heer Verschueren van het V.B.N, verklaarde d a t de werkgevers d r i e punten wensen te onderzoeken: 10 een systeem moet in het leven worden geroepen om op elk niveau een betere naleving van de conventies t e bereiken. De wederzijdse verantwoordenikheid dient v a s t g e s t e l d en s a n c t i e s voorzien; 2° b i j dreiging van een c o n f l i c t , moet een procedure van verzoening worden voorzien, de arbeiders dienen geconsulteerd, stakingsaanzegging gegeven. In dat verband werd gedacht aan het wetsvoorstel Major betreffende de schorsing van het arbeidscontract b i j staking en d i t document kan als b a s i s van de bespreking dienenj 30 m geval van c o n f l i c t , want het stakingsrecht b l i j f t onbeperkt bestaan en daarover i s er geen d i s c u s s i e , dienen er maatregelen genomen om de v r i j h e i d van verkeer, van arbeid en het onderhoud van de werktuigen te verzekeren Ook de kwestie van de v i t a l e behoeften dient onderzocht te w o r E n ! Hoe kunnen de leden geïnteresseerd worden b i j het a f s l u i t e n van p a r i t a i r e conventies ? Verschueren meent dat het a f s l u i t e n van c o l l e c t i e v e conventies dient Jjvordord te worden, doch dat minder de nadruk dient gelogd t e worden op het bindend maken van deze conventies. faOJ-"b" De heer Cool van het A.C.V. msent dat de d r i e p a r t i j e n het volgende dienen te regelen : het recht om te werken a l s men n i e ? accoord i s m e t e e n
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In verband met de opmerking van Cool, werd door De Bock geantwoord dat deze kwestie tussen de twee vakbonden moet onderzocht worden. Het i s n i e t wenselijk voor de syndicale geest dat er, van welke kant ook, aangezet wordt tot werken in geval van staking. Major verklaart ten slotte dat een nota zal worden opgesteld die deze enkele principes inhoudt, die dan zullen besproken worden tijdens een e.k. vergadering; het i s een nota die geen nota zal zijn van de patroons Zij zal opgesteld worden door de heer Versöhüeren.. De e.v. bespreking'grijpt plaats op 3 mei. Men was accoord om de delegaties u i t te breiden en er wordt voorges t e l d om Dedoyard, die franssprekende en voorzitter van het A.B.V.V. i s aan de delegatie toe te voegen. * " '. LECLERCQ,.-(fr.) de onderhandelaars moeten voorzichtig zijn wanneer gesproken wordt over do tussenkomst van de wetgever in het bindend maken van de collectieve conventies. Zijn centrale heeft er zich tot nog toe van onthouden de bmdendmaking van de paritaire accoorden aan te vragen en d i t om syndicale redenen. 4. x. * Sr-oZJTJn ?? meningsverschillen op dat punt en daarom werd getracht met hetV.B.N. een middel te vinden om de wet op de bediendenovereenkomst te wijzigen in die zin dat de collectieve overeenkomsten op de individuele overeenkomsten zouden primeren! op dit laatste punt is er nochtans weerstand ontmoet vanwege de civilisten. DE BOCK.-fred.) wenst nog het volgende toe te voegen aan de commentaar gegeven door Major « de heer Cool van het A.C.V. verklaarde zich bereid de drie principes aangehaald door de patroons te bespreken, maar los van de gebeurtenissen van december en januari 11. en alle nuances ervan te ondzoeken. Hij verklaarde dat het A.C.V. het recht opeist om zijn leden verder ' te laten werken wanneer een staking, door een andere vakbond uitgeroepen; uitbreekt. Hij stelde voor die kwestie te onderzoeken tussen de drie partijen. Hij, De Bock, heeft de bemerking gemaakt dat hij niet wenste dat deze zaak besproken werd met de werkgevers, daar zij eerst, gezien het een syndicale kwestie is, dient goregeld te worden tussen de vakbonden. Het heeft hem getroffen dat, sinds het bestaan van onze syndicale organisatie, zowel de ene als de andere vakbond het ordewoord heeft gegoten aan zijn leden om verder te blijven werken, in geval een staking, uitgeroepen door een andere organisatie, uitbrak. Op dergelijke wijze gaat de syfdicaîe geest onder de leden teloor doordat wij aan de arbeiders le?en aan heïwerk te Wjaven. Hij heeft de bemerking gemaakt omdat hij liever eerS de w a k xn het Bureau wenst te onderzoeken, om ze dan eventueel met de kristenen to behandelen. Niemand zal gebonden zijn door de nota die wordt opgesteld door de heer Versohueren vermits zij enkel als basis van discussie zal dienen. Hejt ^u£eau_nG_emt__akte van d.e__v£rklaringen. | a i o r .zal .een™±a_o£maken_in verband mei de_punten die tijdens Mjukj, vergaderin £ tu£sen_werkgevers ^ e V ^ r t a l r ö r l zullln ~ ~
1 1 . - SOCIALE VEHKIEZINGËIT.-(doc. 6i/0o A 23/14).-
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- 7 te "bewaren. Hij heeft officieus van het A.C.V. vernomen dat hun commissie zich uitgesproken heeft tegen het stelsel van de unieke verkiezing, MAJQR.-(ned.) hij wil de conclusies van de commissie aanvaarden, doch vindt het persoonlijk fout dat men het stelsel van de unieke verkiezing heeft verworpen,- het zou zeer voordelig zijn geweest. Hij wil de discussie nfcfc terug over dit punt openen, doch hij meent dat het systeem in voege bij de Openbare Diensten goed is en voor de privé sector zou kunnen gelden. SMETS.-(ned.) de vergelijking met de openbare diensten gaat niet op vermits men hier staat voor een verkiezing voor raden, terwijl voor wat de A.C.O.D. aangaat, het een verkiezing is voor een organisatie. DE KEULENEIR.-(ned.) is persoonlijk ook voorstander van de unieke verkiezing maar, bij bespreking van deze kwestie in zijn comité, heeft hij tegen dit principe tegenstand ontmoet van de beroepsafdelingen. _ DEDOYAKD.-(fr.) wijst op de verkiezingen die plaatsgrepen in de sector Mijnen. Na de tweede verkiezing reeds, heeft hij moeilijkheden gehad met sommige verkozen afgevaardigden. De centrale meent dat de aangeduide afgevaardigden mensen zijn die een bepaalde syndicale zending hebben te vervullen, doch de feiten hebben doen vaststellen dat de verkozenen niet altijd de beste syndicale propagandisten zijn. Zij beschouwen zich als permanenten of semi-permanenten en handelen in die zin. Zij weten trouwens ook dat hun verkiezing gebeurt met deelname van niet-gesyndiceerden. Indien het niet mogelijk is een unieke verkiezing te hebben op basis van lijsten dan moeten do syndicale organisaties vragen dat zij het recht zouden hebben de verkozen afgevaardigden te vervangen indien nodig. VALKENERS.-(fr.) verklaart dat de A.C.O.D. de mening van Major deelt; Z1
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° 4 . ? / r r ^ J Y T 1 !en v e r k i e z i n S °P lijsten. Men heeft trouwens vast-
gesteld dat dit het beste systeem is. De centrale gaat uit van het principe dat de syndicale organisatie meester moet blijven over haar vertegehwoordigers en de aanduiding ervan. Zij kan niet aanvaarden dat vertegenwoordigers worden aangeduid door niet-gesyndioeerden. De ondervinding heeft aangetoond dat men de afgevaardigden in de hand moet houden opdat zij geen persoonlijke politiek, doch deze van de beweging, zouden volgen. Het is nodig dat de syndicale afgevaardigden voelen dat zij verantwoordelijk zijn tegenover de syndicale organisatie. Daarom moeten diegenen die hun taak m e t naar behoren vervullen worden afgezet en vervangen. Voor wat zijn sector aangaat, zijn de liberalen en de christenen accoord met het bestaande stelsel. JANSSENS.-(ned.) wijst op het verschil tussen de verkiezingen voor de Ondernemingsraden en de Comité's voor Veiligheid en Gezondheid en de syndicale delegatie. De kwestie van de verkiezing der syndicale delegatie wordt besproken m het paritair comité en daar kan men gerust overeenkomen dat enkel de gesyndiceerden aan de stemming zullen deelnemen. De verkiezing voor de Ondernemingsraden en de Comité<s voor Veiligheid en Gezondheid is echter wettelijk ingericht. Hij wil de aandacht vestigen op het stelsel van de unieke verkiezing, namelijk in die bedrijven of nijverheden waar een bepaalde syndicale organisatie tot nog toe geen enkele vertegenwoordiger heef?5 het stelsel ra de unieke verkiezing zou tot resultaat kunnen hebben dat, op basis rade uitslag van de verkiezing, die organisatie vertegenwoordigers zou hebben! DE BOCK.:(ned.) de verkiezing voor de Ondernemingsraden en de
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n i é t u i t het oog verliezen dat het A.C.V. voortdurend groeit en zijn aantal aangeslotenen groter i s dan van het A.B.V.V. Wij kennen interne moeilijkheden en wij kunnen door een afscheuring leden verliezen. Een dergelijke verdeeldheid in de organisatie zou invloed kunnen hebben op de samenstelling van onze delegaties in de toekomst. Daarbij werd tijdens de paritaire besprekingen geëist dat speciale voordelen voor de gesyndiceerden zouden voorbehouden worden. Als men de samenstelling van de instellingen, raden en commissies met een interprofessionneel karakter baseert op verkiezingen, betekent zulks dat ook de ongesyndiceerden recht hebben tot kiezen. Om dit te vermijden vraagt h i j dat punt D) niet zou worden opgenomen De mandaten moeten behoren tot de organisatie, zeggen Valkeners en Dedoyard, Dit kan gebeuren, of er nu gestemd wordt op naam of op lijstentrouwens, onze organisatie heeft steeds het principe verdedigd volgens hetwelk de vakbond beslist over de vervanging en afstelling van zijn afgevaardigden, doch het parlement en de uitvoerende macht hebben dit nooit willen aanvaarden. Hij stelt voor dat aan de huidige toestand inzake verkiezingen en aanduiding van afgevaardigden niets zou gewijzigd worden. Dit sluit in zich het aannemen van de conclusies van de commissie ad hoc, met uitzondering van punt 4, l i t t . D). Dit houdt eveneens in zich dat moet getracht worden om de kiesstelsels voor de Ondernemingsraden en de Comité«s voor Veiligheid en Gezondheid eenvormig te maken en te vereenvoudigen. In elk geval, zal bij de bespreking in de Nationale Arbeidsraad gee i s t worden dat de organisaties v r i j e l i j k moeten beschikken over de mandaten. Het. Burejujxeoht^zjjn .actoord .aan de_conclusie van De Bock J28t £itZ£ndering_van_ValkenerSjL d i j ^içh""blj~d"e" ItlmmïnV'onthoudt en verklaart dat hi.i s-esn wi -i-z-i 8 n-ï^o. 1 Z
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MAJ0g.-(neâ.) geeft commentaar bij de nota 23/16 die de inhoudt van de Commissie der 18 in zake de t a a i p a r i t e i t . Hij meent dat elkeen die de eenheid van de organisatie wil bewaren tevreden zal zijn over de conclusies, gezien de taaipariteit effectief"» voe*e H i n voe e zal worden gebracht. S Het Bureau dient zich over de conclusies u i t te spreken en dan kan men nagaan of er een congres of een nationaal comité moet worden gehouden! BR0UH0N.-(fr.) de kwestie werd gisteren besproken in het uitvoerend comité van de gewestelijke afdeling Brussel. Hij verklaart a-vT ï«flTo«
gestemd wordt, hij zich bij de ste^ning zal onthoud elTdit om'e f d S L
reden : de kameraden van Brussel geven zich terdege rekensrW 1 ! ! ^
die door da Coranissie dar 18 en de^werkgroep e r v T w e r t g e d a S oTtot TJ oplossing te komen.
Zij oordelan dat alles in het werk dient tl J r f „
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steld om da eenheid in de ïeweging ta bewaren Z?H ! f ï „ te worden getuigd dat de voorstellen „iet ^ a a r d ^ T » d i ^ e S & f t f SD & ÏÏJ"" £ e ouaen
menen dat voor de arbeiders de taalproblemen eeen eercH™™!
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de problemen die de arbeiders in de'eerste plfat^ Sel7s7e*2*2£"£
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mische problemen, de structuurhervormingen en problemen van 1 1 ? n L aard. Deze problemen eisen dat het A . B ! ? . V . één zou bïijvenf ^ Van het ogenblik dat men een afbakening maalc+ +i1QaOM u Q « A Van
franse en van de Vlaamse taalrol, maakt mtn Ten ^elTnltu.Z/ g
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aalSe 6 Vlaamse kameraden en in dit verband stellen de *™!«? t USsela rs de met ons ?•• Inderdaad, de waalse kameraden z u i l ^ J ™ a g : "wa* s e l a a r s aanvaarden om'voor t e drage^ ï n de £ « w * * " 1 r a n s s P r e k e n d ^ ^ r u s A B V V en men heeft deindruk dat hetzelfde zaï gebeuLS ^ T / V 6 * kameraden aangaat. De brusselse v r i e n d e f h ^
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zullen geweerd worden. Zij voogen or aan toe dat er zich nooit taalproblemen xn de gewestelijke afdeling Brussel hebben gesteld, die zowel te doen heeft met vlaamse als met waalse kameraden. DE KEULEMEIR.-(nedt) wenst vooraf een bemerking te maken en wel deze: i n de toekomst zou het voorzitterschap van het Bureau moeten waargenomen worden door de voorzitter en de ondervoorzitter van het congres en d i t om een contin u i t e i t m de besprekingen te hebben. De gedachte om de nederlandssprekende leden alleen door de Vlamingen en de franssprekende door de Walen t e laten verkiezen, dient niet direct zonder onderzoek, van de hand te worden gedaan. Het zou immers logisch ziin moest men elke taalgroep zijn kandidaten kunnen laten aanduiden daar alzo "bepaalde afspraken t o t het minimum worden herleid, hetgeen de toestand zou gezonder maken. Voor wat de staking aangaat, kan afstand worden gedaan van de tussenkomst van de gewestelijke afdelingen s de uitroeping van een stakine zou alleen dienen te worden b e s l i s t door de afgevaardigden van de centrales. _ _ VALKEBERS.- ( f r . ) heeft de voorzorg genomen het executief bureau van a j n organisatie te raadplegen en h i j heeft vastgesteld dat de adviezen van d i t bureau sterk verdeeld zijn voor wat de conclusies van de Commissie der 18 aangaat. Hij heeft, zoals Debunne, het mandaat gekregen om zich b i j de stemming over het geheel van het probleem te onthouden. Hij weet wel dat h i j m e t in het Bureau zetelt a l s een vertegenwoordiger van een centrale, doch elkeen weet ook dat voor bepaalde problemen, die opeen congres ooeïen komen, consultatie van de centrale mutsen t r a l e gebeurt. gebeurt. Hij en Debunne(moest deze er zijn h i j zou dezelfde taal spreken) wensen de handen v r i j te houden. Waarom ? Omdat de Commissie der 18 een mislukking i s . Meerdere redenen zijn daarvoor te vinden. Hii heeft van in den beginne een beperkt comité voorgesteld. Men heeft deze stelling niet gevolgd en men heeft een commissie opgericht die ongeveer even groot i s a l s Dit betekent dat men in de commissie à m e n i n g s Z ^ h i l l e n vindt h e t Bureau. die men van in den beginne m het BureauP êhad. Hij had gewenst dat een coïïis U e r i c h t om i n
kunnen werken!
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volle sereniteït 17
De Commissie der 18 had t o t taak een vergelijk te vinden tussen ver-
vormingen doet om naderhand m dezelfde moeilijkheden t e hervallen dan v o l s t a a t het een "prooes-verbal de carrence» op te maken. Om al deze redenen wenst de centrale de handen v r i i te honflpn Pn hoopt z i j dat het probleem zeer vlug voor een congres zal worden ^ b r a c h t H i j , a l s l i d van het Bureau, wil zich niet verbinden en zal zich S B b i l een eventuele stemming onthouden. Hij wil niet moreel verplicht worden een
betekent «II» dat e r sekor geOn
3:\îl?l?lZî£
Als h i j vandaag moet stemmen, dan stemt h i i ^oiro^ A* T Hij w i l noohtans vooraf zijn mening erover geven. conclusies. 1) stemmen per taalgroep of op één l u s t • i M +o^av,„+ m» me De K e u l e n e i r
kan hij niet aanvaarden da? el per W r o ï wofdï
voorstel zouden ingaan, zoudon wij de a c h t e r d ^ nen. Zolang de waalse kameraden hem elnllt ^L
federalisme de beste vorm is voor het I.£v!v
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2) gedeeltelijke verkiezing Bureau s zij die zeggen dat de leden van het Bureau verkozen zijn tot het o.k. statutair congres, hebben zeker principieel gelijk en toch wil hij toegeven aan de drang van die kameraden die • de totale hernieuwing van het Bureau vragen. Hij vreest inderdaad dat het Bureau, aangevuld met de nieuwe leden, nieuwe/ioeilijkheden zal scheppen. Men kan voorzien dat de nieuwe leden, bij één of andere moeilijkheid, zullen zeggen dat zij representatief zijn, vermits zij verkozen zijn door een buitengewoon congres, terwijl de anderen dit niet zijn en tot de oude 'garde behorenj 3) de verhouding centrales en gewestelijke afdelingen : hij is accoord met de conclusie die het statu-quo inhoudt. Zijn thesis is nochtans dat enkel en alleen de centrales beslissingsrecht hebben doch, gezien er een andere thesis bestond, nl. 5 0 f centrales en 5 0 % gewestelijke afdelingen, heeft hij de compromis-oplossing aanvaard. Indien men echter dit compromis .dit is de conclusie van de Commissie der 18 - niet aanneemt, dan behoudt hij zich het recht voor op het congres zijn thesis te verdedigen4) algemene staking : hij is accoord met de stelling volgens dewelke er bii de uitroeping van de algemene staking dient gestemd te worden op basis F van het aantal leden. Men dringt aan op de vlugge bijeenroeping van een buitengewoon congres. Persoonlijk zegt hij dat het buitengewoon congres zo vlug mogelijk bijeen moet^komen. Doch wanneer is dit mogelijk ? De huidige resultaten van de Commissie der 18 zijn te mager om naar een congres te gaan en er ziin nog een hele-reeks problemen die moeten besproken worden, zoals de financiële problemen, de takenverdeling van het Secretariaat, de organisatie van S gewestelijke afdelingen e.a. Wanneer belangrijke wijzigingen aan de structuur van de organisâtie wordm gebracht, moeten alle instanties geconsulteerd worden; dit betekent tot m de gewestelijke en lokale afdelingen en dit tijd.» er maatl>e . . . S £ ; T gelen genomen worden om het dagelijks leven 1 in het A.B.V.V. te verzekeren, zo o.a. de aanvulling van het Secretariaat?
Persoonlijk meent hij dat een buitengewoon congres niet meer vóór het verlof kan worden gehouden. LECLERCQ.-(fr.) heeft in zijn uitvoerend bestuur van gedachten gewisseld over de conclusies van de Commissie der 18. Hij heeft verklaard d S de conclusies slechts een deel uitmaken van het geheel van de hervormingen en dat men met deze conclsies alloen niet naar een congres kan ra-in TH-S«> volg moeten de details van de conclusies niet besprokïfworden fonder dat men weet welke discussies later zullen worden gevoerd over de andere proSlemenf inderdaad, de details kunnen van minder belang worden wanneer men tijdens de e.k. discussies de wil van de ene en de andere dichter hi i m P K o , v Z
Hij heeft in zijn uitvoerend bestuur ook gozegd'dafhïj'ontm e d T g d " " f dé besprekingen in de Commissie der 18 doch men mag de schuld hiervan noch op de ene , noch op de andere werpen. Inderdaad men heeft getracht, « h e e f t M i gezegd, een vergelijk te zoeken dat aanvaardbaar is voor elkeen! Persoonlijk gelooft hij nief dat men tot een dergelijk vergelijk
: Li vijf punten die voorkomen in de nota, doch hij lit het volledige resultaat van de C e s s i e der 18 ter
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- 11 In dat verband vraagt hij of men niet terug het voorstel van Major kan onderzoeken dat er op neerkomt dat een meerderheid in de ene t aal groep mo?ï Tjn + -1/3 in een andere taalgroep. Men-moet inderdaad vermijden dat er afgesproken g P wordt en dat een bepaalde groep niet normaal i s vertegenwoordigd. '
0ASEEL.-(fr.) een zeke* aantal punten dienen nog onderzocht te worden
tilL \1T±TI T ' - ï e , h i d i g e no * a h a n d e " enkel over h e f basisprobleem, namelijk de taalpari-fcei-fe in alle bestuursinstantiea. Er is in de nota
geen sprake over de taaipariteit in de siakerskas, doch hij meent dat o k Ia aL de taaipariteit moet worden doorgevoerd, ^ + , + V ? o r . w a t d 0 . v i O f Pinten aangaat, verklaart hij dat vorige woensdag h e t uitgebreid provinciaal comité van Henegouwen in vergaderin/biTeenkwaS om de eerste conclusies te onderzoeken. ^Sparing Dijeenkwam Voor wat de verkiezingen aangaat van de bureauleden en de secretarissen
opdat elke verrassing uitgesloten zijn zou.
BijgevSf
heeft
Voor wat de totale hernieuwing van het overgegaan te worden tot een volledige hernieuwing v « het Burfau! Verhouding centrales gewesten : wanneer men gevraagd heeft âr,+ rt« verhouding 50 % centrales en 50 fo gewesteliike afdeDi^I^ •• ?
dit omdat men daarin een tectaischmiddel z ï of de t a f l L ^ S ' ï ' S^ bereiken ^ Gezien men e c h t e r toch t o t de t a a l p a M t e i t i f gekonen
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verzonden. Is het met ' ^u i s aan h e t Bureau
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"bepaalde menson aan de werkzaamheden van de commissie niet willen deelnemen, dat zij het uitdrukkelijk zeggen, men kan ze dan vervangen. Indien men thans verklaart dat de commissie niet geschikt is, dan moeten wij toch opmerken dat diegenen die zulks thans verklaren nooit voorstellen hebben gedaan om de samenstelling van de commissie te wijzigen. DE BOCK.-(ned.) Brouhon heeft het probleem zeer goed gesteld. Persoonlijk heeft hij er ook aangedacht wat men met Brussel zal doen in dit gehele opzet. Er is gesproken geworden over de samenstelling van de Commissie der 18, doch kunnen militanten die niet in het Bureau zetelen soms objectiever oordelen dan zij die dit wel doen en die de toestanden kennen ? Hij gelooft niets daarvan. Er is gesproken geworden over een compromis aanvaardbaar voor elkeen. Als hij de taaipariteit aanneemt dan is dit voor hem in elk geval een geweldig compromis. Hij is bereid zo lang te discuteren als men wil, maar hij is ervan overtuigd dat men nooit tot een eensgezind vergelijk zal komen omdat er eenvoudigweg groepen zijn die van geen vergelijk willen weten. Dit moet ons echter in genen dele afschrikken en laten wij daarom met hen die het goed voorhebben met het A.B.V.V. verder zoeken naar een oplossing die de meesten van ons kan bevredigen. Hij betuigt zijn accoord met de stelling van De Keuleneir volgens dewelke het alleen de centrales zijn die beslissingsrecht hebben in zake de uitroeping van een staking. Voor wat het bijeenroepen van het congres betreft, moet men niet zo haastig zijn. Hij wenst naar een congres te gaan met diegenen die lid zijn van het A.B.V.V. en niet met diegenen die thans voorbereidselen treffen om zich uit het A.B.V.V. terug te trekken. Er zijn er trouwens die van een nieuw gevormde organisatie gebruik zullen maken om een nieuwe syndicale beweging te creëren. De aanduiding van de bureauleden door de taalgroep waartoe zij behoren is praktisch niet te verwezenlijken en heeft met het principe van de taaipariteit ook niets te maken. Moest hij in elkeen vertrouwen hebben, dan zou het stelsel dat elke taalgroep zijn afgevaardigden kiest hem niet storen. Nochtans, heeft hij dit vertrouwen niet in elkeen en wenst hij geen kans te geven aan hen die zich meester willen maken van de organisatie, zij die alles daarvoor in het werk stellen en daarvoor groepen hebben gevormd. Hij wil in elk geval vermijden dat de toekomst van de organisatie wordt ondermijnd. Qf het Bureau gedeeltelijk of totaal moet hernieuwd worden, dat punt laat hem totaal onverschillig. Met de verhouding 50 i° centrales en 50 $ gewestelijke afdelingen is hij niet accoord. Daarom is hij.voorstander van een compromis nl. 2/3 centrales en 1/3 gewestelijke afdelingenj elkeen dient stemrecht te hebben. Voor wat de uitroeping van de algemene staking betreft, merkt hij op dat de toegevingen niet alleen van één bepaalde kant dienen te komen. Een staking interesseert elk lid en bijgevolg moet elk lid zich ook daarover kunnen uitspreken. CASTEL.-(fr.) antwoordend aan Brouhon voor wat Brussel aangaat, verklaart dat men in Henegouwen op het punt van de brusselse vertegenwoordiging zeer klaar is. Zo is er gezegd geworden dat men b.v. Brouhon beschouwt als behorende tot de franse taalrol zodat voor Brussel, voor wat de franstalige groep betreft, een post werd voorzien. THIJS,-(ned.) er mag geen misverstand bestaan over de besprekingen in het uitvoerend comité van de Centrale der Metaalbewerkers ; aldaar zijn bepaalde stemmen opgegaan om te vragen of het Bureau zoals het is nop wol over bet morele krediet beschikt om de moeilijkheden op te lossen daar het niet hoeft kunnen beletten dat er moeilijkheden gekomen zijn.
-, 13 Dit is nochtans geen conclusie van het uitvoerend comité zelf. Een voorstel is gekomen voor de federatieve inrichting van hét • A.B.V.V.j dit voorstel kwam van Renard daarin gesteund door Latin. Op het ogenblik dat over deze kwestie werd gesproken, heeft Latin gezegd dat alleen het Bureau deze kwestie kan behandelen want, zo voegde hij er aan toe, indien het Bureau deze kwestie niet kan-oplossen dan zullen anderen dit nog minder kunnen. Hij wenst een persoonlijke bemerking te maken. Hij zou de instantie willen kennen die beter geplaatst zou zijn dan het Bureau om het gehele probleem dat zich stelt te bespreken, des te meer daar men elke dag voor nieuwe toestanden of nieuwe verrassingen wordt geplaatst en men te doen heeft met kameraden die hun kaarten niet open op tafel leggen. VANSINA.-(ned.) is er mede accoord dat nog menig punt dient besproken te worden door de Commissie der 18 zoals de centralisatie en de decentralisatie, de financies, het secretariaat e.a., doch men moet weten waar men naartoe wil met het oog op de verdere discussie van de verschillende punten die nog hangende zijn. Hij is niet accoord met De Keuleneirj wij hebben inderdaad de laatste weken het treurige voorbeeld gehad van een functionaris van het A.B.V V die op een vraag verklaarde dat hij pas antwoord kon geven nadat hij bepaalde mensen had geconsulteerd? deze kameraad is verder in functie gebleven doch heeft vandaag zijn houding gewijzigd ingevolge de beslissing van een ö andere groepering. Men dient bijgevolg, rekening houdend met die toestand, niet overhaast een congres te beleggen. JANSSENS.-(ned.) begrijpt niet dat de Commissie der 18 niet geschrikt zou zijn om de gestelde problemen te bespreken. Inderdaad, sommige leden ervan zeggen dat zij hun organisatie moeten consulteren. Hoe zoudfn andere leden een persoonlijk standpunt kunnen innemen zonder dat zij hun organisatie zouden raadplegen ? D e vertegenwoordigers van de Algemene
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Latin en Moreau waren aanwezig in de werkgroep en zij waren accoord met de conclusies die werden genomen en die thans aan het Bureau ziin voorgelegd. Nu zijn er Va l l er wr al aerid ebezwaren en hij heeft er genoeg van nog n verraits
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Wij zijn gegaan naar een t a a i p a r i t e i t en zulks op basis van de nota van Henegouwen. De conclusies van de commissie vormen een eerste deel en andere punten dienen nog te worden besproken. LATpj.-(fr.) heeft tijdens zijn tussenkomst gezegd dat het uitvoerend comité van de centrale de kwestie heeft besproken doSh gfen beslissing door stemming heeft genomen. Hij heeft ook gezegd, voor wat de conclûmes der Commissie der 18 aangaat, dat het comité van de centrale tot geen conclusie is gekomen, doch hij heeft alleen de opinie van het uitvoeren! oomtlê weer! gegeven. VALKEMDRS.-(fr.) verklaart dat men zijn tussenkomst wellicht slecht heeft begrepen. Hij heeft gezegd dat de twee leden behorende tot An A r n \
en Brouhon de enigen geweest zijn om een beperkte S o ï ï S S f te vtdedigen
die dan eventueel beroep kon doen op andere personen voor het gelen v a f ' advies. Hij i s er mede accoord dat, op het ogenblik dat men dTbeeïlLiiur tot het oprichten van de Commissie der 18 heeft renoms P ™ » J T D e s l l s 1 s i n & objectie heeft ggemaakt. eenomen, Renard geen enkele j Persoonlijk meent hij dat men ziin steütiv^ v,Q,q Anamelijk een beperkte oommissie die beroep kon lol n *J* nVl °e l g e tnO' t het Bureau behoren. Men kan zeker geen vïrwijt n^on aTïT ?" *. van de A.C.O.D. die steeds aan alle werkzaamheden ™ ? afgevaardigden
deelgenomen en standpunten hebben v e r d e i i ^ l i j ÏÏSbîî g e T a c h T d e ^
- 14standpunten nader bij mekaar te "brengen en wanneer het nodig was hebben zij positie gekozen, zo b.v. voor wat aangaat de stemming per taalgroep, die zij verwerpen. Nog andere belangrijke punten moeten worden besproken en bijgevolg moot de commissie der 18 haar werkzaamheden voortzettenj hij heeft geen enkel voorstel gedaan dat een andere oommissie zou worden opgericht. Hoe langer men wacht, hoe meer de toestand in Wallonië verslecht en deze toestand evolueert zeer vlug.. Indien men maanden wacht met het bijeenroepen van een congres, dan zullen de conclusies die genomen worden niet geldig meer zijn. MAJOR,-(ned.) men kan een vergelijk zoeken op voorwaarde nochtans dat de tegenpartij oen vergelijk wil. Als hij naar een compromis heeft gezocht, dan is het omdat hij van oordeel is dat bij de grote meerderheid van de Vlamingen en de Walen de wil bestaat om de eenheid in de organisatie te bewaren. Voor bepaalde^ersonen komt het er nochtans opaan persoonlijke toestanden te regelen en zij willen van geen compromis weten en stellen alles in het werk om een compromis te verhinderen. Als wij een vergelijk zoeken, dan is het met hen die geloven dat het noodzakelijk is dat alle arbeiders, tot welke taalgroep zij ook behoren, in één organisatie blijven. Er is gesproken geworden over de samenstelling van de commissie. Welke commissie kon tot een resultaat komen ? Twee weken nadat het voorstel tot het oprichten van een commissie werd ingediend, diende hij die het voorstel had gedaan zijn ontBleg in omdat hij zag, en hij verklaarde zulks, dat hij tooh geen voldoening kon krijgen. Elkeen was op dat ogenblik accoord dat zij die ontslag gaven verder aan de werkzaamheden van de commissie zouden deelnemen. Was er een andere commissie geweest en had deze ook het federalisme niet aanvaard, dan had men evenmin een oplossing gehad. Daarom heeft'men zich gebaseerd op de nota van Henegouv die een oplossing wil brengen. De oommissie is tot een oplossing gekomen en er is geen "procèsverbal de carrence11 : de taaipariteit wordt doorgevoerd. Het Bureau moet zeggen - en het is niet nodig daarover te stemmen dat het de conclusies aanvaardt als een eerste hoofdstuk van een nota die bestemd is voor het congres. Willen wij normaal verder kunnen werken, dan is het nodig dat het Bureau zich uitspreekt. Men vraagt geenszins' dat men de aangesloten organisaties doet beslissen. Als men in het Bureau de pariteit niet aanvaardt hoe wil men dan verder discuteren over de andere punten, 'zoals b.v. decentralisatie, werking secretariaat, enz. Om deze laatste punten te kunnen bespreken moet men weten of het Bureau accoord is met de eerste conclusies. Voor wat het Congres aangaat, doet hij opmerken dat men, vooraleer een congres te beleggen, moet weten waar men staat en wie aan een congres zal deelnemen. Inderdaad, vandaag worden nieuwe zegels en nieuwe boekje* die deze van het A.B.V.V. vervangen, uitgegeven. Blijven deze leden nog in de organisatie ? Zoniet, dan moeten zij ook niet aan een congres deelnemen. Dat het Bureau beslist dat de conclusies van de Commissie der 18 dienen als basisdocument voor het congres. De andere punten dienen het voorwerp uit te maken van verdere besprekingen in de commissie. Als het waar is dat de waalse arbeiders apart willen gaan en zich afscheiden van het A.B.V.V., dat men het uitdrukkelijk zegge maar wanneer het tegenovergestelde blijkt, dan moet men de goede wil hebben om oplossingen te vinden.
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ffiIJS.-(ned.) is accoord dat de conclusies van de Commissie der 18 een eerste basisdocument uitmaken voor het Congres. ÇASTEL.-(fr.) herinnert aan zijn opmerking in verband met de taalpariteit in de beheerraad van de werkloosheidskas?
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MAJOR.-(fr.) heeft daartegen geen bezwaar. LECLERCq.--(fr.) s t e l t voor dat een kleine werkgroep zou worden aangeduid die het werk van de Commissie der 18 zou voorbereiden, voor wat de andere nog te "behandelen.punten b e t r e f t . Deze werkgroep kaT b p dan een basisdocument opstellen. *an Het. Bu^u_besU.8t_d£ £onolusi£s_vanjie Commiasie der 18 jp-Aâ bij.lage.nj. .zoals _zi£ aan het. ^relu~wirdeïï 7oïïr«>ïe« i e g e h o u w e n als een £erstejioq£dstïïk""vln~e"e"n""d'5'cu"m"tn"t d.at a.an. een buitengewqon_co.n£re s van h^t~A7B7vTv7 7 a T vo^r^ele^djvorden. (2 onthouding^nj. Ioo.r_het_ond^oek_van_d£ overeengekomen_punten zal de
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