FÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL DE BELGIQUE ALGEMEEN BELGISCH VAKVERBOND SECRÉTARIAT :
SECRETARIAAT :
4 2 . RUE HAUTE. BRUXELLES 1
HOOGSTRAAT, 4 2 . BRUSSEL 1
EH/LS
Bruxelles, le 9 novembre 19*56
66/00 A 23/73
Note aux membres du Bureau. Pour information.
Concerne : Réunion du Comité_ National d'Expansion Economique du "**" 26 octobre ,"1.9-66 •r.elg^Ày.e-. à "La Situation et perspectives de l'économie belge". Délégués F.G.T.B.
Les Odes L. KAJOR, ïï. SCHUGENS et E. IKJRTECANT (secrétaire).
I. ' ALLOCUTION PAR ilOHSIEUR VAM OFFELEN, MINISTRE DES AFFAIRES ECONOiîiqUES (Annexe)7 II. DISCUSSION. A. CO.OL. (C.S.C») s trouve qu'il ost difficile d'émettre un g s directement après l'exposé du Ministre VAN OFFELEN étant donné que les membres du C.N.E.E. ne pouvaient recevoir à l'avance aucun document en la matière. L'orateur considèro comme inévitable "le progrès •olus lent de l'expansion" : une tension permanente sur le marché du travail p.ex. est impossible. Notre économie nationale est arrivée à un haut niveau, mais sur le plan régional } on se trouve d'une part devant de hautes tensions (p.ex. dans la région anversoise), tandis que la situation dans différentes régions est devenue d'autre part beavicoup plvis pessimiste. A. COOL demande alors si nous ne nous sommes pas beaucoup trop efforcés de maintenir en vie des "affaires mortes" au lieu de faire résolument une reconversion plus rapide. Dans certaines branches d'-industries^ des drames nous attendent encore dans les mêmes régions. Llorateur demande enfin où en sont : 1) le second programme d'expansion éconoaique 1966-1970 et 2) les activités de la Commission De Voghel ! Le ?remier-ilinistre VAN DEN BOEYNAHTS signale que les disparités régionales deviennent en effet plus grandes. En ce qui concerne les questions posées par l'orateur précédent, il répond : 1) qr.'un premier rapport de la Commission De Voghel est attendu avant le 15 novembre (rapport concernant le marché des capitaux)...
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2) En ce qui concerne le second plan économique, l'orateur répond que ce plan n'est ni mort ni enterré. Ensuite le secrétaire gênerai JOSZ fait le point de la situation quant ^ur activités : certaines complications sont apparues suite à l'utilisation de données statistiques récentes de l'I.H.S. Fin novembre, une note relation avec la "politique de production" sera présentée au C.IÏ.E.E. Les analyses sectorielles continuent. Un plan global serait prêt à la fin novembre. DE SIIAELE (Président C.C.E.) fait une déclaration au nom du Bureau du "GOinse!T~Central. Il constate que beaucoup de mois se sont écoulés depuis l'avis émis sur les grandes orientations (fin mai) mais que le C.S.iD. ^ n'a pas encore dû traiter du projet de programme et ceci à peine 2 mois avant la date initiale du second programme. Le Bureau considère qu'il est souhaitable de consulter au préalable los '•roupes économiques et sociaux; ensuite discussion et décision au Parlement. 1 11AJOR : renvoie à l'image tracée par A. COOL et souligne qu'il y a iT deux grands problèmes. En ce qui concerne la nécessaire reconversion, L. IIAJOIt signale que l'on i«-i + aoorendre prévoir et et en cette matière, endre àà prévoir , le ggouvernement a fait U.OJ.U <*&?*• i _ _ . __»_ ...__. _ >j. * VI „ ^.«1^ -.-il n e NoUS faillite et l'initiative privée n'en a pao été capable non plus n'osons pas encore nous rendre compte que lorsque quelque chose dispa-Lît autre chose doit le remplacer ot que l'on ne doit pas continuor à flire dos "injections". Ces prévisions doivent, dans l'intérêt de tous evoir lieu sur une période de 10 à 15 ans. En ce qui concerne le développement régional, les disparités ou les. progrès plus lents, certaines tensions (sur le marché du travail) ne peuvent en effet continuer, niais quelques indices (importation et exportation dans les ports; mcliruent des changements plus aigus que la stagnation. C'est pour cette raison qu'il faut faire un maximum d'efforts pour les rérions minières, où se trouvent de nombreux travailleurs qualiiies, et Dour les territoires qui sont déprimés maintenant et qui l'étaient dé il auparavant. A cette occasion, il rappelle le rôle du C.H.E.E. ou le Gouvernement, les organisations patronales et ouvrières doivent cenano-er^libroment leurs vues et rechercher des solutions. Il est des lors regrettable que nous ne soyons pas encore très loin en matière de programme et que nous soyons en fait presque en robard. Pour avoir une programmation convenable, il faut beaucoup de données et d'analyses poussées dans les différents secteurs; pour cette raison, il faudrait donner au B.P.E, les moyens nécessaires (en personnes) afin qu'il puisse remplir sa tâche.
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Les problèmes qui se posont sur le marché financier concernent aussi bion le secteur privé que public. Il y a un manque de capital à risque. Pour la reconversion il faut également des moyens financiers alors qu.' en même temps, les instruments régionaux économiques sont beaucoup trop divisés i toute l'activité en la matière devrait Ôtre coifféo par un plan ou un programme et par le B.P.E, Notre commerce à l'étranger est toxijoxirs de plus en plus concentré sur la C.E.E.j mais certains dangers sont liés à cette sitxxation. En cas de relâchement de la situation en France et en Allemagne (nos gros clients), surtout, nous n'avons aucun marché dans les pays tiers. C'est surtout la sidérurgie qui est vulnérable ici. En ce qui concerne les éléments cités par le iïinistre, éléments incitant à la prudence, L. IIAJOR signale que derrière l'ensemble, il doit y avoir une sorte de politique des revenus; on ne peut pas seulement parler des salaires car tous les éléments doivent être connus (bénéfices, pris: de revient, avoir son mot à dire dans les investissements) et ce n'est qu'alors que l'on pexit rechercher d'éventuelles solutions. IJous sommes partisans d'une politique de prix qui soit sélective et menée de manière continue. Il n'y a qu'un secteur économique dans le pays où nous connaissons tout ot dans lequel cela ne va vraiment pas mal % le secteur gazélectricité. VAN PEN BQSYHAIÎTS s'étend alors sur le problème de la reconversion et "fait rossortir que la loi concernant les avantages offerts va jusqu'au bout$ mais on peut discuter dos arrêtés d'exécution; une sélection est nécessaire. Il pense que nous sommes en progrès ot rappelle qi\Q le programme 1962-1565 a seulement été voté en 1963. Le Premier Iïinistre est d'accord avec ce qui a été avancé sur le marché dos capitaux; à cotte occasion, il renvoie à la tâche de la Commission De Voghel qui devra 'présenter son rapport avant le 15 novembre. L'évolution du commerce extérieur est le souci de chacun et un effort global est nécessaire. A propos do l'évolution salaires-prix, l'orateur allègue que la diminution plus poussée dos marges bénéficiaires est un fait. L'orateur considère importante pour tout le monde la constatation qti' il y a un secteur (l1 éloctricité) qui donne satisfaction aux syndicats. COLLE (C.G. S.L.) déclare que la note du Iïinistre VAIT OPDELEN sera étudiée "et que dos suggestions seront faites, A propos de la reconversion, il remercie le gouvernement pour les mesures prises, mais trouve que nous ne nous montrons pas assez prévoyants et trace à cet égard \m tableau de la manière dont la Suède s'y prend dans de tels cas. Il attire l'attention sur le fait qu'en 196"], 8 à 10.000 personnes perdront leur travail dans les mines et pense donc qu'une priorité accordée avtx territoires charbonniers serait souhaitable. Enfin, COLLE signale que le manque de capital à risque ost devenu "un phénomène habituel".
- 4DE STAERCKE (P.I.B.) allègue que la F.I.B. potirra répondre plus tard à ïa"~no+cT.' Les coûts on capitaux sont devenus "beaucoup trop élevés et pour cette raison, les autorités devraient faire moins souvent appel au marché des capitaux. En ce qui concerne l1application de la loi du 14.7.1966, DE STAERCKE insiste sur la, priorité et la sélectivité en faveur des activités noiwolles (au sens strict) et d'industries qui vont s'établir dans dos régions moins développées pour la bonne raison qu'elles doivent vaincre une série de handicaps temporaires. Le critère de sélectivité doit également être appliqué aux investisseurs étrangers. COOL et ilAJOR signalent dans le même ordre d'idées qu.'une sélectivité est nécessaire. Monsieur DE S'f AERCKE s'attaque au blocage des prix et se prononce en faveur d'une libre formation de prix. Le ralentissement dans la hausse des salaires est encore insuffisante car si le P.N.B. augmente de 3 à 4 % une augmentation des coûts salariaux de 9 à 10 fo signifie encore une charge trop lourde. Le problème n° 1 reste la diminution dos marges bénéficiaires et ainsi le manque de capital à'risque. Selon une enquête de la B. N. P., les investissements reculeraient dans tous les secteurs. Afin de réaliser une "relance" en matière d'investissements et d'attirer davantage le capital à risque, l'orateur suggère la non-application dos 20 $ de précompte sur les dividendes des nouveaux capitaux. Le Premier ïlinistre VAN DEN BOEYHAHTS renvoie, dans le même ordre d'idées, une fois encore aux propositions que l'on attend do la commission De Voghel., VAIT OFEELEN se prononce également en faveur d'vme assimilation des investisseurs belges et étrangers en ce qui concerne los facilités. Il considère la répartition dos capitaux (50 C/J belges et 50 ci> américains) de la nouvelle fabrique de papier de Btiffel comme un bon exemple. Nous avons intérêt à ce que les investisseurs étrangers viennent dans notre pays, A. COOL demande cilors que pour la prochaine réunion du C.H.E.E. les points "suivants soient retenus : les problèmes soulevés par le capital à risque (recherche de normes nouvelles), le rapport entre salaires et prix (pas d'accord avec la P.I.B.) et les marges bénéficiaires en baisse : le capital doit rapporter. DE C0011AN : signale que les petites et moyennes entreprises se trouvent "également confrontées avec le problème des marges bénéficiaires; en outre, il s'agit ici d'entreprises où l'autofinancement est le grand principe. Ensuite, le problème de la formation et de la qualification professionnelle se pose également.
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Le Premier ïlinistro VAN DEN BOEYITANÏS pense qu'une certaine forme de contradiction se manifeste étant donné qu'il existe un "besoin en matière de crédits, tandis que d'autre part, la C.ÏÏ.E. est d'avis qu'aucune nouvelle restriction n'est souhaitable, étant donné la stabilisation, mais qu'il faut absolument suivre l'évolution. DERSAU signale que les prêts à long terme prennent de plus en plus la •^ïacê~"du capital. Il se demande si cela se poursuivra et si ce n'est pas devenu une caractéristique fondamentale du financement. HENRIO1T (Ministre des Finances) déclare à son tour que l'on attend les propositions de la commission De Voghel. Le marché des capitaux a pourtant subi ces derniers temps des pertes importantes : le Congo, le secteur charbonnier et la sidérurgie. La détaxation (de dividendes p.ex.) est impossible sans prévoir d'autres revenus. La S.H.G.I. également projetterait un nouvel emprunt à obligation. Il est convenu que le C.N.E.S. se réunira à nouveau le lAnovembre hi
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Brussel, 7 november 1966
ÎTota aan de Leden van het Bureau. Ter 'informatie.
Betreft : Vergadering van het Nationaal Comité voor Economische Expansie van 26 _oktober 1Q66~met "betrekking tot "De toestand en de vooruitzichten yan__de_ Belgische economie". Af/vevaardiffden A. 33,V. V. : De kameraden L. 1ÏAJ0R, W. SCEUGENS en _ — _^ HÜRTECAERD (secretaris).
I. gOESPRAfiK DOOR DE HBER VAN OFFELEN, IIIHISTER VAU ECONOMISCHE ZAKEN (Bijlage)~ II. DJtöCÏÏSSIE. A. GO.OL (A. C.V. ) i vindt het moeilijk direct na de uiteenzetting van Ilinister VAH OFFELEN een oordeel te geven aangezien de leden van het ÏÏ.C.EaE, op voorhand Qeen nota of document terzake mochten ontvangen. De "tragere vooruitgang van de expansie" acht spreker onvermijdelijk ; een "blijvende spanning op de arbeidsmarkt bv. is onmogelijk. Onze nationale economie is op een hoog peil gekomen, maar regionaal staat men enerzijds voor hoge spanningen (bv. in het Antwerpse) terwijl anderzijd in verschillende gewesten de toestand veel pessimistischer geworden is. A. COOL stelt dan ook de vraag of wij ons in het verleden niet te veel hebben ingespannen om "dode zaken" in het leven te houden in plaats van op een resolute manier aan snellere reconversie te doen. In bepaalde industrietakken staan ons, in dezelfde gebieden nog drama's te wachten.Spreker vraagt tenslotte hoever het staat met 1) het tweede economisch expansieprogramma 1966—1970? en met 2) de werkzaamheden van de Commissie De Voghel! Premier VAN DEH BOEYNAIOTS wijst er op dat inderdaad de regionale dispariteiten groter worden. Wat de door vorige spreker gestelde vragen aangaat, antwoordt hij dat :
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1) V66r 15 november wordt een eerste verslag van de Commissie De Voghel verwacht ("betreffende de kapitaalmarkt).... 2) In verband net het tweede economisch plan zegt spreker dat het plan 'niet do cd of begraven is. Hierbij aansluitend schetst secretaris-generaal JjOSZ de stand der werkzaamheden : door het aanwenden van recente statistische gegevens van het IJ. I.S, zijn er zekere verwikkelingen opgetreden. Einde november zal aan het ÏÏ.C.E.E. een nota met "betrekking tot de "politique de production" voorgelegd worden. De sectoriëlo analyses gaan vorder. Op het einde van november zou oen globaal plan klaar zijn. DB SIIAELE (Voorzitter C.R.B.) logt namens het Dagelijks Bestuur der Centrale Raad een verklaring af. Hij stelt vast dat sinds het advies ovende grote oriënteringen (einde mei) vele maanden zijn verlopen maar dat de C.R.B, het ontwerp van het programma nog niet te behandelen heeft gekregen, en dit amper 2 maanden voor de begindatum van het tifeede programma. Het Dagelijks Bestuur acht voorafgaandelijke raadpleging van de economische en sociale groepen wenselijk, on later bespreking en beslissing in het Parlement. L. MAJOR verwijst naar het boold dat door A. COOL geschetst werd en beklemtoont dat er inderdaad 2 grote problemen zijn. In verband met de noodzakelijke reconversie wijst L. ÏIAJOR er op dat men moet leren op voorhand "zien" en hierin is de regering in gobreke gebleven en is ook hot private initiatief niet toe in staat geweest. Wij durven nog altijd niet inzien dat als iets verdwijnt er iets in de plaats moet komen en dat niet moet verdergegaan worden met "injecties". Dit vooruitzien dient in het belang van allen over een periode van 10 à 15 jaar te gebeuren. Wat de regionale ontwikkeling, dispariteiten of tragere vooruitgang betreft, kunnen inderdaad bepaalde spanningen (op de arbeidsmarkt bv.) niet voortduren maar bepaalde indioos (in- on uitvoer in de havens) wijzen op scherpere veranderingen dan op stagnatie. Daarom moet een maximum inspanning gedaan \/orden voor de mijngebieden, waar ruime, geschoolde arbeidskrachten aanwezig zijn, en voor die gebieden die nu en ook vroeger achtergebleven zijn. Hij hèrinnort hierbij aan do specifieke rol van het N.C.S.E., waar tussen regering, werkgevors en werknemers vrij van gedachten moet worden gewisseld en naar oplos~ singon gozooht. Het is dan ook spijtig dat wij q^^a programma nog niet ver staan en in feite bijna te laat zijn. Voor een dogelijke programmatie zijn vele gegevens en grondige analyses in do verschillende sectoren nodig en daarom souden aan het B.E.P. do nodigo middelen (in mensen) moeten gegeven worden opdat het zijn ±aak zou kunnen vervullen.
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DG problemen aie zich op de gold- en kapitaalmarkt stellen betreffen zowel de private als de publieke sector. Sr is gebrek aan risicodragend kapitaal. Ook voor de reconversie zijn er financiële middelen nodig, terwijl tevens de regionale economische instrumenten veol te veol verdeeld zijn : de gehele activiteit terzake zou overkoepeld moeten worden door een plan of programma en door het B.E.P. Onze buitenlandse handel is steeds neer en meer geconcentreerd op de E.E.G. maar hieraan zijn zekere gevaren verbonden. Bij een verslapping dor toestand in Frankrijk en Duitsland (onze grote afnemers)vooral staan geen markten in derde landen, in de plaats.Vooral de staalnijverheid is hior kwetsbaar. VIat de door de ïlinister geciteerde elementen die tot voorzichtigheid nopen, betreft wijst L. IIAJOR er op dat achter het geheel weer een soort idee van inkomenspolitiek steekt; men mag niet alleen spreken van do loiion want alle elementen noeten gekend zijn (winsten, kostprijs en zeggenschap xn ds investeringen) en pas dan kan men sockon naar mogelijke oplossingen. Wij zijn voorstander van een prijzenpolitiek maar dan een prijzenpolitiek die selectief is en die continu gevoerd wordt. Sr is sleohts één economische sector in het land waar we alles kennen en waarin het absoluut niet slecht gaat, nl. de sector gas en elektriciteit. Viil DEN BOEYNANffS wijdt dan uit over do rocqiayersie en stolt voorop dat de wet van 14.7.1966 qua geboden voordelen tot de limiet gaat, maar dat kan gediscussieerd worden over de uitvoeringsbesluiten : een selectiviteit is nodig. Hij meont dat wij, qua programraatie, er op vooruitgaan en herinnert er aan dat het programma 1962-1965 ook maar in 1963 gestemd werd. De Premier gaat akkoord met wat over do kapitaalmarkt is vooropgezet en verwijst hierbij naar de taak der commissie Do Voghel, dio voor 15 november met een verslag zal klaar komen. Do evolutie van de buitenlandse handel is de bekommernis van iedoreon en een globale inspanning is nodig. In verband met de ontwikkeling lonen/prijzen wijst spreker er toch op dat do verdergaande inkrimping der winstmarges oen foit is. De vaststelling dat er één sector is (elektriciteit) die aan de vakbonden voldoening schenkt acht spreker van belang voor iodoroen. OOLLE (A. C L . V.B.) zegt dat de nota van ïlinister Van Offolen zal ingestudeerd worden en dat suggesties zullen gedaan worden. Aangaande de reconversie dankt hij de Regering voor de gonomen maatregelen, maar vindt dat ifij nog niet genoeg vooruitzien en schetst in dit vorband de wijze van aanpak in dergelijke gevallen, in Zweden. Hij vestigt er de aandacht op dat in 1967, 8 a 10,000 menson hun werk in do steenkoolmijnon zullen vorliozen en acht dan ook prioriteit voor do mijngebioden wenselijk. Tenslotte stipt COLLE aan dat hot tekort aan risicodragend kapitaal een "gewoon verschijnsel" is geworden.
DE STABRCKE (V.B.N. ) wijst er op dat het V.B.N, later op de nota zal kunnen antwoorden. De kosten van kapitaal zijn veel te hoog geworden en daarom zou de overheid minder "beroep op de kapitaalmarkt moeten doen. ïïat do toepassing van de wet van 14.7.1966 betreft dringt DE STA3RCKE aan op prioriteit en selectiviteit voor nieuwe activiteiten (in stricte zin) en ten voordele van industrieën die zich in minder ontwikkelde göWOEton gaan vestigen aangezien zij er een reeks tijdelijke handicaps moeten overwinnen. Het criterium selectiviteit dient evenzeer op de vreemde investeex-ders van toepassing te zijn. COOL en IIAJOR wijzen er aansluitend op dat selectiviteit noodzakelijk is. Do hoer DE SffA3RCKE kant zich verder tegen prijzenblokkering en spreekt zich uit voor vrije prijzenvorming. De vertraging in de loonstijging is nog onvoldoende want als het B.ÎI.P. met 3 à 4 $ toeneemt dan "betekent oen loonkoststijging met 9 à 10 # nog een te sware last. Probleem nr 1 "blijft de daling der winstmarges en dus het tekort aan risicodragend kapitaal. Volgens de enquöte van de il.B.B. souden de invosteringen in alle sectoren achteruitlopen. Teneinde eon "relance" qua investeringen te realiseren, en meer risicodragend kapitaal aan te trekken suggereert spreker het niet toepassen van de 20 c/o voorheffing op dividenden van nieuwe kapitalen. Premier VAM DEH BOBYNMTS verwijst hierop aansluitend opnieuw naar de voorstellen die van de oömaissie Do Voghel verwacht worden. OFFELEjf spreekt zich eveneens uit voor oen gelijkschakoling van "Belgische en vreemde investeerders qua faciliteiten. Hij aanziet de kapitaalsverdeling (50 $ "binnenland en 50 ljo Amerika) van de nieuwe papierfabriek te Duffel als een goed voorbeeld. Wij hebben er belang bij dat vreemde investeerders naar ons land komen, A. COOL vraagt hierop dat voor volgende vorgadering van het N.C.E.E, volgende punten zouden weerho\;den worden nl„ de problematiek van het risicodragond kapitaal (zoeken naar nieuwe vormon), de verhouding lonen en prijzen (niet akkoord met V.B.N,) en de dalende winstmarges : hot kapitaal moet renderon. DE COOIIAN : wijst er op dat ook do K.ÏI.O. met het probleem der dalende winstmarges geconfronteerd worden; daarenboven betreft het hier bedrijven \jaar autofinanciering dé grote bron is. Verder stelt zich ook het probleem der vorming en do beroepskwalificatie. Premier VAN DEM BQEYHAHTS meent dat er zich thans een zekere vorm van tegenstrijdigheid uit aangezien er qua krediet oen behoofte bestaat terwijl anderzijds de E.E.G. van nening is dat gezien de stabilisatie geen nieuwe restricties gewenst zijn, maar dat de ovolutio absoluut diont govolgd te wordon.
DEIU3AU wijst er op dat meer en moei- de leningen op lange termijn de plaats van het kapitaal innemen. Hij vraagt zich af of dit 20 zal doorgaan en of dit geen fundamentele karakteristiek der financiering is geworden. HüïITRION (llinister van Financiën) \*ijst er op zijn "beurt op dat gewacht wordt op voorstellen van commissie Do Voghel. De kapitaalmarkt leed echter de jongste tijd ruim verlies : Kongo, steenkoolsector en sidérurgie. Détaxâtie (van dividenden "bv.) is zonder hoop op andere inkomsten niet mogelijk. Ook deïï.h.IC.ÏÏ.zou voor 1567 oen nieuwe obligatielening in het vooruitzicht stellen.
Overeengekomen wordt dat het H.C.E.E. opnieuw bijoen sal konen op 14 november a.s.
Mercredi 26 octobre 1966.
Exposé de M. Jacques Van Offelen, Ministre des Affaires économiques, au Comité national d'Expansion économique.
La situation conj oncturelle. Depuis 1959, nous avons connu, en dépit de deux légers fléchissements conjoncturels, une longue période d'expansion économique qui a permis la hausse des salaires réels et la progression quasi constante du pouvoir d'achat dana la plupart des pays européens. Cette progression a largement facilité la réalisation du Marché commun. En effet, si l'après-guerre avait été marqué par des cxioes sérieuses, la concurrence aurait été plus dure et les intérêts protectionnistes auraient résisté à la création de plus grands espaces économiques. Le développement presque général des économies nationales a donné au contraire plus de poids aux intérêts expansionnistes, à la nécessité de conquérir de nouveaux marchés et au démantèlement dés obstacles douaniers.
Au cours de cette période d'essor général, la politique économique de la plupart des pays européens a été conditionnée par l'ambiance de haute conjoncture. L'apparition de tensions inflationnistes a incité les gouvernements à mener des politiques restrictives, d'une intensité variable selon les pays. Aujourd'hui toutefois, la situation économique se caractérise par un certain flottement. Des tendances apparemment divergentes se manifestent qui rendent l'interprétation de la conjoncture difficile. C'est pourquoi le gouvernement a jugé nécessaire d'établir, avec la collaboration doo partenaires sociaux, un diagnostic précis de la situation économique.
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Certes, il est toujours périlleux de prévoir l'évolution de la conjoncture, d'autant plus que les statistiques ne traduisent entièrement la réalité qu'avec retard. Mais il serait plus dangereux encore de se trouver à un tournant de la conjoncture sans s'en rendre compte. Quels sont les indicateurs qui peuvent nous donner des éléments de réponse ? 1°) Emploi et chômage. Légère détente sur le marché du travail. En effet, le taux de chômage pour l'ensemble du pays (rapport du nombre de chômeurs complets à la population assujettie à la sécurité sociale) s'élevait à 2,5% en juin 1966 contre 2,4% en juin 1965 et 2, S % en juin 1964. Le nombre d'entreprises qui signalent un manque de main-d'oeuvre qualifiée est en diminution.
Si dans certaines régions la surenchère dans la demande de main-d'oeuvre se poursuit, le chômage tend à progresser dans d'autres et se concentre plus particulièrement dans deux provinces. 2 °) Production industrielle. La crise charbonnière continue à peser sur l'ensemble de la production industrielle qui n'augmente que de 2,3 % pour les huit premiers mois de 1966 par rapport à 1965. L'indice général, après élimination des variations saisonnières, n'augmente plus, en nvc/ennc, depuis le début de l'année. Le nombre d'entreprises qui signalent un ralentissement de leur rythme de production a légèrement augmenté depuis le premier trimestre de l'année. Les prévisions des effectifs ouvriers mis au travail dans ces entreprises pendant les trois prochains mois marquent également une tendance au fléchissement.
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La durée d'activité assurée par les carnets de commandes dans les industries manufacturières est demeurée étale depuis le milieu de 1965. On remarque une diminution dans l'industrie textile,' celle du papier, du cuir et des métaux non-ferreux. Par contre, cette durée se maintient grosso modo dans l'industrie des fabrications métalliques et la sidérurgie. Elle arrive à un maximum dans le secteur de la construction, encore que les situations régionales soient assez différentes. La construction d'habitations individuelles évolue moins favorablement, >, mais les dernières statistiques des autorisations de bâtir marquent un progrès sensible. 3 °) Evolution de la demande étrangère. a) Les exportations de l'U.E.B.L. Le rythme de progression des exportations de l'U.E.B.L. s'est ralenti assez nettement au cours du 1er trimestre, pour oe relever ensuite. Au total, les huit premiers mois de l'année sont en hausse de 6,7 % par rapport à la période correspondante de l'année passée, contre 12,9 % entre 1965 et 1964. Géographiquement, l'évolution se décompose de la manière suivante : nos exportations vers l'Allemagne 7 notre principal client et notre plus important concurrent - ont légèrement diminué. Par contre, nos ventes ont progressé vers la France (+ 21 %), les Etats-Unis (+ 15 %), la Grande-Bretagne (+ 11 %) et les Pays-Bas (+ 9 %). Nos exportations vers le reste du monde, en dehors des pays de l'O. G. D. E. plafonnent.
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Le recul se situe surtout en sidérurgie et en fabrications métalliques. Par contre, les secteurs industries alimentaires, textiles et produits plastiques notamment sont en hausse. b) La conjoncture dans les pays étrangers. Nos exportations sont directement influencées par la situation conjoncturelle de nos voisins. Au sein de la C. E. E. , la con-
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joncture "tournante" que l'on observe depuis bientôt 10 ans se poursuit. Les économies des Six sont constamment quelque peu déphasées les unes par rapport aux autres, ce qui contribue à maintenir une certaine stabilité globale. En Allemagne, malgré une demande extérieure soutenue, la conjoncture témoigne d'une certaine faiblesse} plus particulièrement en ce qui concerne les produits de base et les biens d'investissement. La progression des salaires et la consommation privée se sont ralenties et une certaine détente est visible sur le marché de l'emploi. Les marchés financiers demeurent toutefois très tendus. Les prévisions font cependant état d'une possibilité de r e dressement au cours de l'année prochaine. En France et en Italie, par contre, la reprise se poursuit, quoique lentement, et constitue indiscutablement un élément de soutien. Il faut rappeler que ces deux pays ont connu en 1963 de fortes poussées inflationnistes suivies d'une stabilisation, voire d'une récession. Aux Pays-Bas , la haute conjoncture se maintient, mais les difficultés actuelles constituent un élément d'incertitude. Le Royaume-Uni poursuit une forte politique de freinage et connaît déjà une importante augmentation du chômage. Aux Etats-Unis, les perspectives pour 1967 sont moins optimistes, mais l'expansion se poursuit. En_conclus_ipn, les perspectives d'expansion des exportations globales de l'U.E.B.L. indiquent grosso modo la poursuite du rythme ralenti actuel. L'influence sur notre conjoncture peut Stre considérée comme légèrement stimulante dans l'ensemble, pour autant que notre position concurrentielle ne se détériore pas.
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4e) Demande intérieure. a) La consommation privée : Divers indices partiels indiquent la continuation de la progression de la consommation privée, quoique à un rythme un peu ralenti depuis le deuxième trimestre de 1966. b) Les stocks : Au gonflement des stocks de matières premières et de biens de production constaté fin 1965 et début 1966, succède actuelle-; ment une détente. Par contre, les stocks de produits finis augmentent en fonction du ralentissement des ventes. c) Les investissements des entreprises : Les perspectives des chefs d'entreprises pour l'année 1966 par rapport à 1965 fesnt état d'une légère progression. Suivant une enquête concernant le secteur des fabrications métalliques, la masse des investissements augmenterait en .1966, ce progrès étant essentiellement le fait des entreprises nouvelles. Les prévisions pour 1967 seraient moins favorables. D'autres éléments indiquent toutefois que les investissements des entreprises nouvelles en 1967 demeureraient très importants. Le niveau très élevé de la durée d'activité assurée dans la construction de bâtiments pour le commerce, l'industrie et l'administration, semble confirmer le pronostic. d) Leo importations : Leo importations de l'U.E.B.L. ont augmenté de 11 % pendant leo sept premiers mois de l'année.
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Le dernier trimestre de 1965 a connu un fort accroisser ment lié au mouvement de stockage et à la poussée des prix intérieurs. Par la suite, le rythme d'augmentation s'est quelque peu ralenti. ï
5°) Finances privées. Les crédits d'investissement utilisés qui avaient augmenté de 19,3 % en 1963, 16.6 % en 1964 et 10 % en 1965, voient à nouveau leur rythme s'accroître durant les six premiers mois de l'année. Lee marges disponibles sur crédits d'investissement atteignaient fin juin un maximum de 34 milliards. Cette évolution recouvre à la fois une augmentation des investissements et un recours accru au crédit par les entreprises, par suite de la diminution de l'autofinancement et des possibilités d'appel direct aux marchés des capitaux. Les tensions sur les marchés des capitaux belge et étrangers sont fortes et les taux d'intérêt très élevés. Ceci constitue certainement un élément de fragilité de la conjoncture. Quant à l'évolution des actifs financiers depuis le mois de juin, elle indique une certaine amélioration du côté de l'offre de disponibilités. 6°) Les dépenses publiques. L'exécution rigoureuse du budget ordinaire de 1966 et le dépôt d'un budget équilibré pour 1967 constituent un élément de modération. D'autre part, en prévoyant un programme de base et un programme additionnel, le budget extraordinaire ménage la souplesse nécessaire à une politique conjoncturelle prudente. 7°) Equilibre extérieur. La balance des paiements courante des biens et services, excédentaire au deuxième trimestre 1964, équilibrée en 1965, est devenue déficitaire depuis 1966, surtout au troisième trimestre (données provisoires).
7. -
Ceci résulte d'une progression plus rapide des importations que des exportations.
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Sans doute est-ce là l'effet de l'influence de l'Allemagne., à la fois comme client et concurrent, tant sur nos marchés extérieurs que sur notre marché intérieur. 8°)
Les prix et salaires.
Le3 prix de gros des produits industriels se stabilisent depuis le premier triraestre de 1966 et marquent même un léger fléchissement en août et en septembre. Ceci est dû à la fois à la concurrence accrue sur tous les marchés et à une baisse de prix des matières premières. Les disparités internationales évoluent à notre avantage. Quant aux prix agricoles, après une période de hausse, ils se wtabilioont. La progression des salaires, qui s'était un peu ralentie au deuxième semestre de 1965, a repris un rythme plus soutenu à partir du deuxième trimestre 1966. Les disparités par rapport à nos principaux concurrents étrangers s'accentuent nettement depuis un an. De même, les disparités régionales se marquent davantage. Si les hausses de coûts, plus rapides que celles de la productivité, ne peuvent se répercuter sur les prix de vente, il s'ensuit une compression continue des marges bénéficiaires. Or. ci la productivité a fait d'importants progrès récemment, ceux-ci demeurent en général inférieurs à la hausse des salaires. Enfin, en Belgique, comme dans loc autres pays de la C. E. E. , la tendance à la hausse des prix de détail demeure réelle.
8.-
CONCLUSIONS. Dans l'ensemble, l'expansion se poursuit, d'une façon plus ralentie. Des situations similaires se sont déjà présentées en 1962 et en 1964, sans que la tendance fondamentale à l'expansion ait été interrompue. Certains éléments doivent nous inciter à la prudence, notamment : - l'évolution des salaires et des prix de détail ; - le renforcement de la concurrence sur les marchés mondiaux ; - le déficit de la balance des transactions courantes ; - la tension sur les marchés financiers et les niveaux d'intérêt élevés ; - l'amenuisement des marges bénéficiaires. Nous devons donc faire preuve de vigilance. Les équilibres économiques doivent "setre maintenus par une politique financière saine. L'expansion doit être encouragée par une politique structu-: relie et conjoncturelle de développement et, le cas échant, de relan-: ce.
Toespraak door de Heer Van Offelen, Minister van Economische Zaken, in het Nationaal Comité voor Economische Expansie
De conjuncturele toestand Sedert 1959 hebben wij, ondanks twee conjuncturele vcrsla.ppingen, een lange periode van economische expansie gekend . Deze heeft een stijging der reële lonen en een bijna bestendige toename van de koopkracht in de meeste landen van Europa mogelijk gemaakt. Bedoelde toename heeft de totstandkoming van de Gemeenschappelijke Markt in ruime mate vergemakkelijkt. Indien zich namelijk in de naoorlogse jaren ernstige crisissen hadden voorgedaan, had de concurrentie feller kunnen zijn. Ook zouden de protectionistische belangen tegen de vorming van • grotere economische ruimten weerstand hebben kunnen bieden. De bijna, algemene nntwikkeling der nationale economieën heeft de expansionistische belangen daarentegen kracht verleend. Ze heeft eveneens de noodzakelijkheid onderstreept om nieuwe markten te veroveren en om de oude tolbclemmeringen op te heffen.
In de loop van deze algemene bloeiperiode v/erd hei economisch beleid in de meeste Europese landen door de sfeer van hoogconjunctuur bepaald. , Het optreden van inïlationistische spanningen heeft de regeringen ertoe aangezet een beperkingopolitiek te voeren moi; een intensiteit dio van lhnd tot land verschilt. Vandaag de dag, wordt de economische toestand echter gekenmerkt door een zekere aarzelende
strekking. Er doen zich blijk-
baar uiteenlopende tendensen voor, die de interpretatie van de conjunctuvi* moeilijk maken. Derhalve heeft de Regering het nodig geacht,in samenwerking met de sociale partners, een nauwkeurige diagnose van de economische toestand te stellen.
Het is weliswaar altijd gevaarlijk de evolutie van de • conjunctuur te voorzien, des te meer daar de statistieken de gehele werkelijkheid slechts met vertraging weerspiegelen. Maar het zou nog gevaarlijker zijn zich op een keerpunt van de conjunctuur te bevinden zonder er zich rekenschap van te geven.
- 2 Welke zijn de indicatoren
welke ons van antwoord kunnen dienen ?
1) Tewerkstelling en werkloosheid Lichte ontspanning op de arbeidsmarkt* Inderdaad, het werkloosheidspercentage voor het gehele land (verhouding van het aantal volledig werklozen ten opzichte van de aan de maatschappelijke zekerheid onderworpen bevolking) bedroeg 2,5 % in juni 196£ -„ tegen 2,4 % in juni 1965 en 2,1 % in 1964» Het aantal ondernemingen met een tekort aan geschoolde arbeidskrachten daalt. Indien in sommige gewesten een grote vraag naar arbeidskrachten blijft bestaan, vertoont de werkloosheid in andere streken een neiging om toe te nemen. Dit geldt gans in het bijzonder voor tv/ac provinciën. 2) Nijverheidsproduktie De kolencrisis blijft verder op de gehele nijverheidsproduktie drukken. Deze stijgt met amper 2 , 3 % voor de eerste acht rnaand van 1966 ten opzichte van 1965,, Het algemeen indexcijfer, na uitschakeling van de seizoenschommelingen, stijgt in het algemeen niet meev sedert het begin van het jaar. Het aantal ondernemingen, die cp een vertraging vr.n hun produktietempo wijzen, nam sedert het eerste kwartaal. 1966 lichtjes toe. De vooruitzichten inzake tewerkgestelde arbeidskrachten in deze ondernemingen tijdens de drie volgende maanden vertonen insgelijks een neiging tot dalen. De door de orderboekjes verzekerde bedrijvigheidsdu"t in de be- en verwerkende nijverheid is sedert medio 1965 dezelfde gebleven. Een daling wordt vastgesteld in de textiel-, papier-, leder- en nonferrometaalnijverheid. Daarentegen is deze duur grotendeels dezelfde gebleven in de nijverheid der metaalfabrikat';-a ijzer- en staalindustrie.
alsmede in de
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- 3 -
De bouwnijverheid wordt door een maximum gekenmerkt,
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hoewel de toestand van gewest tot gewest in vrij hoge mate verschilt.;
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De bouw van particuliere woningen verloopt minder gunstig, maar de ,
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jongste statistieken inzake bouwvergunningen vertonen een gevoelige ;
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vooruitgang. 3) De evolutie van de buitenlandse vraag a) Uitvoer van de BLEU Het stijging s ritme van de uitvoer der B.L.E.U vertraagde nogal sterk tijdens het eerste kwartaal, maar steeg dan opnieuw. De eerste acht. maanden van het jaar, samengerekend, wijzen op een • verhoging van 6,7 % ten opzichte van de overeenstemmende periode " van het jaar tevoren, tegen 12,9 % tussen 1965 en 1964. In geografisch opzicht ziet de evolutie er als volgt uit : onze uitvoer naai* Duitsland onze voornaamste klant en onze belangrijkste concurrent nam lichtjes af. Daarentegen steeg onze afzet in Frankrijk ( + 21 %), in de Verenigde Staten ( + 15 %) in Groot-Brittannië ( +11 %) en in Nederland (+ 9 %). ' Onze uitvoer naar het overige gedeelte van de wereld, buiten de O.E.S.O.landen, blijft op hetzelfde niveau.
De achteruitgang wordt vooral in de ijzer- en staalnijverheid en in de industrie der metaalfabrikaten waargenomen. Daarentegen vertonen onder meer de sectoren voedingswaren, textiel en plastiekprodukten een stijging. b)De conjunctuur in het buitenland Onze uitvoer wordt door de conjunctuur van onze buurlanden rechtstreeks beïnvloed. In de E..E.G. houdt de sedert weldra 1O jaar vastgestelde "draaiende" conjunctuur aan. De economieënin de zes E.E„G. -landen verschillen • onderling voortdurendin lichte mate, hetgeen tot een zekere globale stabiliteit bijdraagt.
- 4Ondanks een flinke buitenlandse vraag, vertoont de \ conjunctuur in Duitsland een aantal zwakke plekken, meer bepaald wat
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de basisprodukten en de investeringsgoederen betreft. In de stijging van
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de lonen en het particuliere verbruik wordt een vertraging vc.iï£cauclc.l
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en op de arbeidsmarkt wordt een zekere ontspanning waargenomen. De
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geldmarkt blijft nochtans zeer gespannen. f
Volgens de vooruitzichten wordt nochtans de mogelijkheid van heropleving voor volgend jaar verwacht. 1
•*-n Frankrijk en in Italië daarentegen houdt de herople-'ving aan, hoewel met een traag tempo. Dit is vanzelfsprekend een steunelement. Er weze herinnerd dat deze twee landen in 1963 sterke * inflatoire bewegingen hebben gekend, met daarna een stabilisatie, zélis een achteruitgang.
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In Nederland duurt de hoogconjunctuur voort, maar de huidige moeilijkheden vormen een onzeker element. Het Verenigd Kon inkri.jk
voert een strenge deflatie-
politiek en wordt reeds door een belangrijke uitbreiding van de werkloosheid gekenmerkt. In de Verenigde Staten zijn de vooruitzichten voor 1967 minder optimistisch, maar desondanks gaat de expansie voort. Tot besluit : de vooruitzichten inzake expansie van de globale B„ L„ E„ U,uitvoer wijzen grosso modo op de voortzetting tegen het huidig vertra.?.gcl groeiritme. De invloed hiervan op onze conjunctuur kan worden beschovr.vals een lichte stimulans in het geheel voor zover onze competitieve posil'e niet slechter wordt. 4) Binnenlandse vraag a) Het particulier verbruik Verschillende partiële indicatoren wijzen op do voortzetting van de vooruitgang van het particulier verbruik, hoewel tegen een ietwat vertraagd ritme sedert het tweede kwartaal 1966.
- 5b) De voorraden Op de einde 1965 en begin 1966 vastgestelde ophoping van de voorraden grondstoffen en produktiegoederen volgt thans een ont- ; spanning, Daarentegen stijgen de voorraden afgewerkte produkten in functie van de vertraging in de verkoop. c) De investeringen der ondernemingen Volgende vooruitzichten der . bedrijfsleiders mag voor 1966 een lichte vooruitgang verwacht worden, in vergelijking met 1965. Volgens de enquête omtrent de sector der metaalfa- • brikaten zou de omvang der investeringen in 1966 toenemen. Deze vooruitgang is vooral aan de nieuwe ondernemingen te danken. De vooruitzichten voor 1967 zouden minder gunstig zijn, Andere elementen wijzen er echter op dat de investeringen der nieuwe ondernemingen gedurende 1967 zeer belangrijk acuden blijvenHet zeer hoge peil van de verzekerde activiteitsduur inhet optr<.~Hcen,.y.a:.i . • gebouwen bestemd voor handel, nijverheid en administratie-. , lijkt de prognose te bevestigen,
d) De invoer De B, L.E.U. -insroer is met 11 % gestegen tijdens de jongste 7 maanden van het jaar. Het laatste kwartaal van 1965 kende een sterke toeneming, gepaard met een voorraadopslag en een stijging van de binnenlandse prijzen. Later vertraagde het toeneming s ritme
enigszins.
5. Particuliere financiën
De gebruikte investeringskredieten, die in 1963 met 19, 3 % , in 1964 met 16, 6 % en in 1965 met 10 % waren toegenomen, zagen hun groeiritme in de loop der eerste zes maand van het jaar opnieuw stijgen. De beschikbare marges op investeringskredieten bereikten
- 6 einde juni een maximum van 34 miljard. Dit verloop wijst tegelijkertijd op een verhoging van de investeringen en op een toegenomen beroep op het krediet door de ondernemingen, ingevolge de verminderde zelffinanciering en de mogelijkheden om rechtstreeks een beroep op de kapitaalmarkt te doen. De spanningen op de Belgische en buitenlandse kapitaalmarkten zijn groot en de rentevoeten zeer hoog. Deze toestand is ongetwijfeld een zwak element van de conjunctuur. Wat de evolutie van de financiële activa sedert juni betreft, vertoont deze een bepaalde verbetering inzake het aanbod van liquide middelen. 6) De overheidsuitgaven De stipte toepassing van de gewone begroting
1966 en
het indienen van een begroting voor 1967 in evenwicht vormen een matigend element. Anderzijds, door in een basis- en een bijkomend programste voorzien, paart de buitengewone begroting, de nodige soepelheid aap. een voorzichtig conjunctuurbeleid. 7^ Evenwicht van de buitenlandse balans In de lopende betalingsbalans van goederen en diensten, die in het tweede kwartaal 1964 een overschot vertoonde en in 1965 in , evenwicht was, is er een sedert 1966 een tekort ontstaan, vooral in het derde kwartaal (voorlopige gegevens). Dit vloeit voort uit een snellere stijging van de invoer dan die van de uitvoer. Dit is ongetwijfeld geschied onder invloed van Duitsland, als klant en als concurrent, en dit zowel op onze buitenlandse markten als op onze eigen binnenlandse markt.
- 78) De prijzen en lonen De groothandelsprijzen
; % voor industriële produkten
stabiliseren zich sinds het eerste kwartaal 1966 en vertonen zelfs een lichte daling in augustus en september. Dit is het gevolg zowel van de toegenomen concurrentie op alle markten als van een daling der prijzen voor grondstoffen. De internationale verschillen evolueren in ons voordeel. Wat de landbouwprijzen betreft wordt na een periode van stijging, thans een stabilisatie opgemerkt. De stijging der lonen, enigszins vertraagd tijdens het tweede halfjaar 1965, verloopt vanaf het tweede kwartaal 1966 weer tegen, een sneller ritme. De verschillen met onze voornaamste buitenlandse concurrenten worden sinds een jaar duidelijk groter. Overigens worden ook de regionale dispariteiten duidelijker. Indien de stijgingen der kosten, die sneller toenemen r\v.vi de produktiviteit, niet in de verkoopprijzen kunnen worden doorberekend, volgt hieruit een steeds toenemende inkrimping der winstmarges. Welnu, hoewel in de produktiviteit onlangs een aanzienlijke vooruitgang werd geboekt, blijft deze in het algemeen beneden het peil der loonsverhoging. Tenslotte blijft in België, zoals in de andere E. E. G .-landen de stijgende tendens inzake de kleinhandelsprijzen een realiteit. CONCLUSIES . In het algemeen duurt de expansie met een enigszins vertraagd tempo voort. Soortgelijke situaties deden zich reeds voor in 1962 en in 1964, zonder dat de fundamentele groeitendens werd onderbroken. Bepaalde elementen nopen ons tot voorzichtigheid, onder meer : - de evolutie in lonen en kleinhandelsprijzen; - de verscherpte concurrentie op de wereldmarkten; - het tekort op de lopende handelsbalans; - de spanning op de geld- en kapitaalmarkt en het hoge niveau der rentevoet - de inkrimping der winstmarge s o
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Wij moeten dus blijk geven van waakzaamheid. Het economisch evenwicht moet gehandhaafd blijven door een gezond financieel beleid. De expansie moet worden aangemoedigd door een structurele en conjuncturele ontwikkelingspolitiek en, indien nodig , door een politiek tot opleving van de economie.
