STAD BRUSSEL
VILLE DE BRUXELLES
GEMEENTEBLAD BULLETIN C O M M U N A L Jaargang — Année 1973 N . 22.
GEMEENTERAAD
— CONSEIL
Zitting van — Séance
COMMUNAL du
19-11-1973.
VOORZITTER — PRESIDENT De heer-M. Lucien
COOREMANS,
Burgemeester — Bourgmestre.
— De Besloten Vergadering wordt geopend te 15 uur 10 minuten. — L e Comité secret est ouvert à 15 heures 10 minutes.
Zijn aanwezig •' Présents : de heer - M . Cooremans, Burgemeester - Bourgmestre ; de heren - M M . De Rons, V a n Halteren, Brouhon,
(19 november 1973)
— 1194 —
M e r g a m , P i e r s o n , Snyers d ' A t t e n h o v e n , M e v r . - M D e Riemaeeker, de h e e r - M . D e Saulnier, Schepenen-Echevins ; de h e r e n - M M . P i r o n , Deschuyffeleer, M e v r . - M V a n Leynseele, de h e e r - M . D e Greef, M e v r . - M A v e l l a , de h e r e n - M M ! M o r e l l e , P e l l e g r i n , B r y n a e r t , M u s i n , K l e i n , V a n Cutsem, Mevr. - M Servaes, de heren - M M . G u i l l a u m e , Foucart, Dereppe, M e v r . - M L a m b o t , de h e r e n - M M . Artiges, Peetermans, Scholer, L o m b a e r t s , D e R i d d e r , M e v r n - M Hano, Dejaegher, de h e r e n - M M . L a t o u r , M a q u e t , L e f è r e , Mej.-]VP V a n B a e r l e m , de h e e r - M . L e c l e r c q , Raadsleden-Conseillers ; de h e e r - M . B r i c h e t , Secretaris-Secrétaire. n i c
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le
BESLOTEN
VERGADERING
COMITE
SECRET
D e R a a d keurt de hierondervermelde
aanbestedingsbestekken goed :
Sport : 1) P l a a t s i n g v a n de lichtinstallatie v a n het voetbalterrein v a n V e l d 5 v a n het H e i z e l s t a d i o n ( M a r a t h o n l a a n ) ; Openbaar
Onderwijs
:
2) V e r v a n g i n g v a n de hoofdtrap v a n de « J a r d i n d'enfants n ° 11 » ; 3) V e r v a n g i n g v a n vensterramen Bedrijven
i n het « I n s t i t u t des A r t s et M é t i e r s » ;
:
4) A a n n e m i n g v o o r de levering i n 1975-1976-1977 v a n gietijzeren radiatoren, v a n ketels en v a n vervangingsstukken voor dito, bestemd v o o r het o n d e r h o u d v a n de verwarmingsinstallaties in de verschillende gemeentegebouwen ; Openbare
Werken :
5) H e r s t e l l i n g , d o o r m i d d e l v a n cementbespuiting, v a n het gewelf van de m o e r r i o o l v a n de Antwerpsesteenweg ; 6) H e r b o u w v a n openbare r i o l e n i n de omgeving v a n het Martelaarsplein ;
—
1195 —
(19 novembre 1973)
Le Conseil approuve les cahiers des charges spécifiés ci-dessous : Sports :
1) Placement de l'installation d'éclairage du terrain de football de l'Annexe 5 du Stade du Heysel (avenue du Marathon) ; Instruction
publique
:
2) Remplacement de l'escalier principal du Jardin d'enfants n° 11 ; 3) Remplacement Métiers ; Régies
de châssis
de fenêtres
à l'Institut
des Arts
et
:
4) Entreprise pour la fourniture en 1975-1976-1977 de radiateurs en fonte, de chaudières et de pièces de rechange pour dito, destinés à l'entretien des installations de chauffage dans les divers bâtiments communaux ; Travaux
publics
:
5) Réfection par gunitage de l a voûte du collecteur de l a chaussée d'Anvers ; 6) Reconstruction d'égouts publics aux abords de l a place des M a r tyrs ; 7) Boulevard de la Cambre. — Construction de deux tronçons d'égout public. De Raad stelt de programmatietoelage voor 1973 vast. Le Conseil fixe l'allocation de programmation pour 1973. De Raad aanvaardt de definitieve benoeming, door de geestelijke overheid, van Mevr. M a r i a D e Hertogh-Jonckheere in de hoedanigheid van bijzondere leermeesteres in de protestantse godsdienst voor het lager onderwijs, vanaf 1 september 1973. H i j aanvaardt het ontslag van Mevr. Liliane Rigouts-Devreye, als lerares in de technische dagonderwijsinrichtingen, vanaf 1 september 1973. Le Conseil accepte la démission : 1) avec effet au 1
er
septembre
1973, de :
a) M . Paul Senny, professeur de religion catholique dans les établissements d'enseignement technique ; b) M Jeannine Lesle-Suntheim, institutrice primaire et surveillante de l'étude ; m
e
(19 november
1973)
—
1196 —
2) avec effet au 15 septembre 1973, de M . Jeannot Hermant, chargé de cours dans les établissements d'enseignement technique ; 3) avec effet au 1 octobre 1973, de M . Jacques Dufour, chargé de cours dans les établissements d'enseignement technique. er
Il accepte la mise en disponibilité, pour convenances personnelles ; 1) pendant une période d'un an, prenant cours le 1 octobre 1973, de M Marie-Claire V a n Canegem, surveillante-éducatrice aux Cours techniques et professionnels de Plomberie ; er
l l e
2) pendant une période de onze mois, prenant cours le 1 octobre 1973, de M Marie-Claire Herbaux-Mathys, institutrice primaire ; er
r a e
3) pendant une période de 9 mois et 11 jours, prenant cours le 20 novembre 1973, de M Jeannine Pleckspaen-De Potter, institutrice primaire. m
e
A u scrutin secret et à l'unanimité des membres présents, i l nomme, à titre provisoire, aux fonctions de directrice d'école primaire à compter du 24 septembre 1973, M Jeannine Schenkel-Waterloos. m
e
Il nomme, à titre définitif : A ) avec effet à partir du 1
er
septembre 1973 :
a) en qualité de chargé de cours aux Cours techniques et professionnels de Plomberie, M . Jean Sterckx ; b) en qualité de directeur d'école primaire, M . Gustave Vogeleer ; B) avec effet à partir du 1 octobre 1973, en qualité de professeur à l'Ecole supérieure d'Architecture de l'Académie royale des BeauxArts : er
a) M . Philippe G i l l a i n ; b) M . Jean Opdenberg ; c) M . Jean-Paul Simon. Il décide d'allouer une indemnité pour frais de déplacement à partir du 1 septembre 1973 et jusqu'au 31 décembre 1973, à M Thérèse Bruyns-Schauters, inspectrice des écoles primaires, et à M . Georges Teirlinck, inspecteur de musique. e r
m
p
Il accepte la démission de M . F r a n ç o i s V a n Belle, professeur à l'Institut d'Enseignement technique, de M é c a n i q u e , d'Electricité et de Radio-Télévision, avec effet au 1 juillet 1973, et autorise le prénomm é à porter le titre honorifique de ses fonctions. e r
—
1197
—
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1973)
De Raad beslist het mandaat van M e v r . L i l i a n e Sacré-Smits, geneesheer aan het Gezondheidscentrum en aan het Medisch Schooltoezicht, vanaf 1 oktober 1973 met een jaar te verlengen. L e Conseil décide de proroger pour une durée d'un an, le mandat de médecin du Centre de Santé et de l'Inspection médicale scolaire, de : 1) M . le Docteur Pierre Legrand, à compter du 1 2) M " le Docteur bre 1973. , 1 (
Marianne
er
Martha, à compter
octobre 1973 ; du
1
er
novem-
Il accepte la démission de M . M i c h e l W a l c h , membre du C o m i t é scolaire de la section p r é p a r a t o i r e de l'Athénée Léon Lepage. Il revise divers suppléments communaux de pension alloués à divers membres du personnel enseignant. Il prend pour notification les arrêtés de M . le Gouverneur du B r a bant prorogeant : 1) jusqu'au 31 janvier 1974, le délai pour statuer sur l a délibération du Conseil communal du 2 juillet 1973 relative à l a construction d'une section p r é g a r d i e n n e annexée au Jardin d'enfants n ° 12 ; 2) jusqu'au 31 d é c e m b r e 1973, le délai pour statuer sur l a délibération du Conseil communal du 2 avril 1973 relative à l'achat de mobilier et de matériel destiné à équiper la salle du Centre culturel de l a Cité Modèle ; 3) jusqu'au 31 janvier 1974, le délai pour statuer sur la délibération du Conseil communal du 2 avril 1973, relative à la construction d'un nouveau bâtiment à la section prégardienne de la rue V é r o nèse, 21. Il approuve les adjudications auxquelles i l a été procédé par l a Commission d'Assistance publique pour l'Hôpital Saint-Pierre. De Raad keurt de beslissing van de Commissie van Openbare Onderstand goed houdende wijziging van het artikel 2 van het règlement op het bestuursbrevet voor het administratief personeel. Le Conseil approuve l a délibération de l a Commission d'Assistance publique portant modification de l'article 2 du règlement du brevet administratif pour le personnel administratif. Il approuve la délibération de la Commission d'Assistance publique proposant d'émettre un avis favorable sur la relocation de l'apparte-
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ment du 2 étage (côté droit) de l'immeuble sis à Bruxelles, avenue Franklin Roosevelt, n° 186. e
Il approuve la prorogation de la location des maisons sises rue de la Presse, 6 et 8 à Bruxelles. I l approuve l'évacuation de l'immeuble sis rue de la Blanchisserie 28-28A, à Bruxelles. Il approuve l'acquisition pour cause d'utilité publique, d'un terrain de 23 a 70 ca et de l'immeuble n° 19, rue de la Buanderie. De Raad machtigt het Collège in rechten te treden tegen een huurder van de Stad. L e Conseil autorise le Collège à ester en justice contre divers. De Raad geeft machtiging voor de onderhandse verwerving, tôt nut van 't algemeen, van een grondinneming in een eigendom gelegen Ganzenweidestraat 61. L e Conseil autorise l'acquisition à l'amiable, pour cause d'utilité publique ; de l a maison sise : 1) impasse aux Huîtres, 9, avec arrière-bâtiment ; d'un terrain sis : 2) Noendelle (233a), appartenant à l a Commission d'Assistance publique de Bruxelles.
D e Besloten Vergadering wordt opgeheven te 15 uur 35. L e C o m i t é secret est levé à 15 heures 35.
— OPENBARE
1199 —
(19 novembre 1973)
ZITTING — SEANCE
K O R T E 1NHOUD
PUBLIQUE
SOMMAIRE BI./P.
1. — Service des Sports. Placement de l'installation d'éclairage du terrain de football de l'Annexe 5 du Stade du Heysel. — Recours à l'appel d'offres restreint. — Approbation. Dépense. — Approbation
1203
2. — Lager onderwijs. — Leerlingen van de officiële en vrije lagere sicholen. — Vervoerkosten naar de zwembaden. — Tussenkonist van de ouders . . . . Aanneming. — Enseignement primaire. — Elèves des écoles primaires officielles et libres. — Frais de transport aux bassins de natation. — Intervention des parents . . Adoption. 3. — Académie Royale dest Beaux-Arts. — d'un cours
Dédoublement Adoption-
4. — Muziekakademie. — Oprichting van een cursus . . . Aanneming. 5. — Commission d'Assistance d'administration
publique.
—
1205
1207 1208
Actes divers Adoption.
1209
6. — Commissie van Openbare Onderstand. — Verkoop van een perceel Gunstig advies.
1213
7. — Openbare Kas van Lening. — Wijziging van het artikel 24 (§ 10) van het organiek règlement . . . . Aanneming. — Caisse publique de Prêts. — Modification de l'article 24 (§ 10) du règlement organique Adoption.
1214
8. — Régies. — Entreprise pour la fourniture en 1975-19761977 de matériel divers, destiné à l'entretien des installations de chauffage. — Recours à un appel d'offres général. — Dépense. — Approbation . . Approbation.
1216
9. — Kerk Sint-Bernardus, te Sint-Gillis. — Rekening van 1972 Gunstig advies. — Eglise 1972
Saint-Bernard, à Saint-Gilles. — Compte de Avis favorable.
1218
(19 november 1973) 10. — Kerk Sint-Joost, van 1972
—
1200 —
te Sint-Joost-ten-Node.
— Rekening Gunstig advies.
— Eglise Saint-Josse, à Saint-Josse-ten-Noode. — Compte de 1972 Avis favorable.
1220
11. — Kerk Sint-Bonifacius, te Elsene. — Rekening van 1972. Gunstig advies. — Eglise Saint-Boniface, à Ixelles. — Compte de 1972 . Avis favorable.
1222
12. — Kerk Sint-Adrianus, te Elsene. — Wijzigingen aan de begroting van 1973 Gunstig advies. — Eglise Saint-Adrien, à Ixelles. — Modifications au budget de 1973 Avis favorable.
1224
13. — Kerk Heilig Kruis, te Elsene. — Begroting over 1974. Gunstig advies. — Eglise Sainte-Croix, à Ixelles. — Budget pour 1974 . . Avis favorable.
1226
14. — Lutherse Protestantse kerk, te Elsene. — Begroting over 1974 Gunstig advies. — Eglise Protestante Luthérienne, pour 1974
à Ixelles. — Budget Avis favorable.
1227
15. — Kerk Sint-Bernardus, te Sint-Gillis. — Begroting over 1974 Gunstig advies. — Eglise Saint-Bernard, à Saint-Gilles. — Budget pour 1974 Avis favorable.
1229
16. — Kerk Sint-Remigius, te Sint-Jans-Molenbeek. — Begroting over 1974 Gunstig advies. — Eglise Saint-Remi, à Molenbeek-Saint-Jean. — Budget pour 1974 Avfei favorable.
1231
17. — Kerk Sint-Joost, te Sint-Joost-ten-Node. — Begroting over 1974 Gunstig advies. — Eglise Saint-Josse, à Saint-Josse-ten-Noode. — Budget pour 1974 Avis favorable.
1233
18. — Kerk Sint-Adrianus, te Elsene. — Begroting over 1974. Gunstig advies. — Eglise Saint-Adrien, à Ixelles. — Budget pour 1974
.
1235
—
1201
—
(19
novembre
19. — Inhumations. — Arrêté de M . le Gouverneur du Brabant prorogeant pour la «teeonde fois le délai imparti à l'autorité de tutelle au sujet de l'approbation de la délibération du Conseil communal relative aux travaux de restauration et de modernisation à effectuer à l'Eglise Saint-Josse. — Notification Pris pour notification.
1973)
1236
20. — Travaux publics. — Arrêté de M . le Gouverneur du Brabant prorogeant le délai imparti à l'autorité de tutelle au sujet de l'approbation de la délibération du Conseil communal du 17 septembre 1973 relative à la restauration de l'immeuble sis rue Haute, 164. — Notification Pris pour notification.
1237
21. — Rue d'Assaut. — Plana particulier d'aménagement 44-18 et d'expropriation 44-17. — Adoption définitive des plans Adoption.
1239
22. — Réfection par gunitage de la voûte du collecteur de la chaussée d'Anvers. — Recours à l'appel d'offres restreint. — Dépense. — Approbation . . Approbation.
1262
23. — Reconstruction d'égouts publics aux abords de la place des Martyrs. — Recours à l'adjudication publique. — Dépense. — Approbation Approbation.
1263
24. — Boulevard de la Cambre. — Construction de 2 tronçons d'égout public. — Recours à l'appel d'offres restreint — Dépense. — Approbation Approbation.
1264
25. — Le Collège n'estime-t-il pas souhaitable de soumettre au Conseil, avant la parution du I numéro, un exemplaire du projet de bulletin périodique d'information ?
1265
er
Question de M . Guillaume. M . l'Echevin Van Halteren répond.
D e R a a d vergadert i n openbare zitting te 15 uur 49. L e Conseil se constitue en séance publique à 15 heures 49.
(19 november 1973)
—
1202 —
Zijn aanwezig : Présents : de heer - M . Cooremans, Burgemeester - Bourgmestre ; de heren - M M . D e Rons, V a n Halteren, Brouhon, Mergam, Pierson, Snyers d'Attenhoven, M e v r . - M De Riemaecker, de heer-M. D e Saulnier, Schepenen-Echevins ; de h e r e n - M M . P i r o n , Deschuyffeleer, M e v r . - M V a n Leynseele, de heer-M. D e Greef, M e v r . - M Avella, de heren-MM. Morelle, Pellegrin, Brynaert, M u s i n , Klein, V a n Cutsem, M e v r . - M Servaes, de h e r e n - M M . Lagasse, Guillaume, Foucart, Dereppe, M e v r . - M Lambot, de h e r e n - M M . Artiges, Peetermans, Scholer, Lombaerts, Anciaux, De Ridder, Mevrn - M Hano, Dejaegher, de heren - M M . Latour, Maquet, Lefère, M e j . - M V a n Baerlem, de heer-M. Leclercq, Raadsleden - Conseillers ; de heer - M . Brichet, Secretaris Secrétaire. m e
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D e notulen van de zitting van 12 november 1973 zijn ter tafel neergelegd te 14 uur dertig. L e procès-verbal de la séance du 12 novembre 1973 est d é p o s é sur le bureau à 14 heures et demie.
D e heer Secretaris leest de beslissingen voor die in voornoemde zitting werden genomen. M . le Secrétaire donne lecture des décisions qui ont été prises dans ladite séance.
D e R a a d vangt zijn agenda aan. L e Conseil aborde son ordre du jour.
—
v
1203 —
(19 novembre
1973)
Service des Sports.
Placement de l'installation d'éclairage du terrain de football de l'Annexe 5 du Stade du Heysel. Recours à l'appel d'offres
restreint.
Dépense.—Approbation. in Aitœ
— D e heer Burgemeester brengt, namens het Collège, het volgend verslag uit : — M . le Bourgmestre fait, au nom du Collège, le rapport suivant : A l'article 625 ( 7 6 4 1 / 7 2 1 / 0 2 ) du budget extraordinaire de 1973, figure un crédit de 2.900.000 F pour le p a r a c h è v e ment d u b â t i m e n t érigé à l'Annexe 5 du Stade du Heysel (plaine de tir à l'arbalète et à l'arc) et pour le placement d'une installation d'éclairage électrique du terrain de football tracé sur cette plaine. Cette dernière réalisation est hautement souhaitable pour les motifs suivants :
0
1) deux terrains annexes seulement sont é c l a i r é s ; les entraînements y sont concentrés au détriment de l'état des pelouses ; la répartition des entraînements sur trois terrains serait bénéfique ; 2) le terrain Annexe 5 est occupé par les tireurs à l'arc d'avril à fin septembre ; l a pelouse souffre peu et est, en conséquence, en meilleur état que celles des autres annexes ; cette parcelle est donc tout indiquée pour être équipée d'une installation d'éclairage. L ' é t u d e de cette réalisation a été effectuée par notre Service technique du Chauffage et de l'Electricité qui a dressé les documents de base d'adjudication ci-après : 1) le cahier spécial des charges n° 847 ; 2) le plan de référence n° D 847 ; 3) le devis estimatif s'élevant à 1.127.600 F , T . V . A . comprise, montant arrondi à 1.130.000 F .
(19 november 1973)
— 1204 —
Dans ces conditions, le Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs : 1) d'autoriser le principe d'une dépense de 1.130.000 F pour le placement d'une installation d'éclairage du terrain de football à l'Annexe 5 du Stade du Heysel, à imputer sur l'article 625 ( 7 6 4 1 / 7 2 1 / 0 2 ) du budget extraordinaire de 1973 ; 2) d'approuver : a) les documents de base d'adjudication et le devis estimatif ; b) le recours à l'appel d'offres restreint à 16 firmes spécialisées. — De conclusies van dit verslag worden in hoofdelijke stemming gebracht en aangenomen met eenparigheid van stemmen. — Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix par appel nominal et adoptées à l'unanimité des membres présents. Hebben aan de stemming deelgenomen : Ont pris part au vote : de heer - M . Lefère, M e j . - M Van Baerlem, de heren - M M . Leclercq, De Rons, V a n Halteren, Brouhon, Mergam, Pierson, Snyers d'Attenhoven, Mevr. M D e Riemaecker, de h e r e n - M M . De Saulnier, Piron, Deschuyffeleer, M e v r . - M V a n Leynseele, de heren - M M . De Greef, Mevr. - M Avella, de heren - M M . Morelle, Pellegrin, Brynaert, M u s i n , K l e i n , V a n Cutsem, Mevr. - M Servaes, de heren - M M . Guillaume, Foucart, Dereppe, Mevr. - M Lambot, de heren - M M . Artiges, Peetermans, Scholer, Lombaerts, Anciaux, De Ridder, M e v r n - M Hano, Dejaegher, de heren - M M . Latour, Maquet en-et Cooremans. l l e
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—
1205 —
(19 novembre 1973)
Lager onderwijs. Leerlingen van de officiële en vrije lagere scholen. Vervoerkosîen
naar de zwembaden.
Tussenkomst van de ouders. Enseignement primaire. Elèves des écoles primaires officielles et libres. Frais de transport aux bassins de natation. Intervention des parents.
— De heer Schepen Van Halteren legt aan de Gemeenteraad de volgende besluitsontwerpen voor : — M . l'Echevin Van Halteren soumet au Conseil les projets d'arrêtés suivants : DE
GEMEENTERAAD,
Gelet op de artikelen 66 en 71 van de gemeentewet ; Gelet op zijn beraadslaging d.d. 25 juli 1955 houdende toekenning aan de leerlingen van de officiële en vrije lagere scholen van het gratis baden en vervoer naar de badinrichtingen, behalve tussenkomst van de kinderen i n de vervoerkosten ten belope van 2 frank per heen- en terugreis ; Gelet op zijn beraadslaging d.d. 2 oktober 1961 houdende de verlenging van het principe van de ten laste neming door de Stad van de vervoerkosten naar de baden ; de tussenkomst van de ouders bleef vastgesteld op 2 frank ; Overwegende dat ingevolge opeenvolgende vermeerderingen de prijs van de heen- en terugreis, in 1955 vastgesteld op 7 frank, op 1 september 1973 18 frank bedraagt ; Overwegende dat van dit ogenblik af het bedrag van de tussenkomst der ouders in de vervoerkosten naar de baden moet herzien worden ;
(19 november 1973)
— 1206 —
Gelet op het advies van de Sectie van het Openbaar Onderwijs ; Op voorstel van het Collège van Burgemeester en Schepenen, BESLIST :
De tussenkomst der ouders in de vervoerkosten naar de zwembaden van de leerlingen van de officiële en vrije lagere scholen wordt vastgesteld op 5 frank per heen- en terugreis vanaf 1 januari 1974.
* ** L E CONSEIL
COMMUNAL,
V u les articles 66 et 71 de la l o i communale ; V u sa délibération en date du 25 juillet 1955 accordant aux élèves des écoles primaires officielles et libres la gratuité du bain et du transport aux établissements de bains, sauf intervention des enfants dans les frais de transport à raison de 2 francs par voyage aller et retour ; V u sa délibération en date du 2 octobre 1961 décidant la reconduction du principe de la prise en charge par la Ville des frais du transport aux bains, l'intervention des parents restant toujours fixée à 2 francs ; Attendu que par suite des augmentations successives, le coût du voyage aller et retour, fixé en 1955 à 7 francs, est passé à 18 francs au 1 septembre 1973 ; er
Attendu qu'il y a lieu de revoir dès lors le montant de l'intervention des parents dans les frais du transport aux bains ; V u l'avis de Section de l'Instruction publique ; Sur la proposition du Collège des Bourgmestre et Eche-
—
1207 —
(19 novembre
1973)
ARRETE :
L'intervention des parents dans les frais du transport aux bassins de natation des élèves des écoles primaires officielles et libres est fixée à 5 francs par voyage aller et retour à compter du 1 janvier 1974. er
3 Académie
Royale des
Dédoublement
Beaux-Arts.
d'un cours.
LE CONSEIL C O M M U N A L .
V u les articles 71, 75 et 78 de la l o i communale, Attendu que l a population, pour l'année scolaire 19731974 s'élève à trente élèves pour l'Ecole supérieure d ' A r c h i tecture et à dix-huit élèves pour la section des EnsembliersDécorateurs ; Attendu, dès lors, qu'il serait souhaitable de dédoubler le cours d'Hygiène du B â t i m e n t à compter de l'année scolaire 1973-1974 ; V u l'avis de la Section de l'Instruction publique ; Sur la proposition du Collège des Bourgmestre et Echevins, ARRETE :
1) le cours d ' H y g i è n e du B â t i m e n t est dédoublé à l ' A c a démie Royale des Beaux-Arts à compter de l'année scolaire 1973-1974 ; 2) l a dépense résultant de cette création, évaluée à ± 45.000 francs par an, sera couverte par des subsides nouveaux.
(19 november 1973)
— 1208 —
4 Muziekakademie.
DE
— O prient ing van een cursus.
GEMEENTERAAD,
Gelet op de artikelen 71, 75 en 78 van de Gemeentewet ; Gelet op het belangrijk aantal leerlingen (48 inschrijvingen) die de cursus ballet aan de Muziekacademie wensen te volgen ; Overwegende dat het dus wenselijk zou zijn deze cursussen vanaf het schooljaar 1973-1974 op te richten ; Op voorstel van het Collège van Burgemeester en Schepenen ; Gelet op het Onderwijs,
advies van de Sectie van het
Openbaar
BESLIST :
1) de oprichting van de cursus ballet aan de Muziekacademie van de Stad vanaf 1 oktober 1973 ; 2) de cursussen zullen maar gehandhaafd worden zolang de schoolbevolking de toelating tôt de Staatssubsidies rechtvaardigt ; 3) de uitgave zal volledig gedekt worden door de Staatssubsidies. — De besluitsontwerpen worden in hoofdelijke stemming gebracht en aangenomen met eenparigheid van stemmen (1). — Les projets d'arrêtés sont mis aux voix par appel nominal et adoptés à l'unanimité des membres présents (2).
(1) Zie blz. 1204 de namen van de leden die aan de stemming heb ben deelgenomen.
—
1209 —
(19
novembre
1973)
5 Commission
d'Assistance
Actes divers
publique.
d'administration.
— De heer Schepen Brouhon brengt, namens het de volgende verslagen uit :
Collège,
— M . l'Echevin Brouhon fait, au nom du Collège, les rapports suivants : Hôpital (N" 3/01.01.1/1
Saint-Pierre. -A.N.
Service de médecine
O.J.
95.)
générale.
1 ) Principe d'une dépense de 170.036 F pour l'achat de matériel médical supplémentaire pour l'équipement de la nouvelle unité de réanimation ; 2) Autorisation de procéder à un marché de gré à gré pour l'exécution de la commande. Par délibération en date du 11 septembre 1973, la C o m mission d'Assistance publique sollicite du Pouvoir compétent l'autorisation de faire la dépense m e n t i o n n é e sous rubrique. Justification de la proposition : Par délibération du 12 d é c e m b r e 1972, la Commission a adjugé le matériel médical destiné à l'équipement d'une nouvelle unité de r é a n i m a t i o n au Service de médecine générale. Toutefois, l'acquisition de matériel médical supplémentaire s'avère indispensable pour le bon fonctionnement de l'unité. L a Commission sollicite en outre l'autorisation de conclure un m a r c h é de gré à gré avec la firme qui a été adjudicataire pour le matériel de monitoring. Des subsides seront sollicités auprès de M . le Ministre de la Santé publique, à concurrence de 60 % du montant de la dépense. L a dépense, soit 170.036 F , sera imputée sur l'article 111.430 du budget extraordinaire de 1 9 7 3 : « H ô p i t a l Saint-Pierre — Matériel d'équipement médical ».
(19 november 1973)
—
1210 —
V u l'article 49 de l a l o i du 10 mars 1925 ; L e Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, d'émettre un avis favorable, au sujet : 1) de l a dépense mentionnée ci-dessus, sous réserve de l'octroi des subsides du Ministère de l a Santé publique ; 2) du recours à un m a r c h é de gré à gré pour l'exécution de la commande.
* ** Hôpital Saint-Pierre. (N° 20bis/70/3/S. - n° 47/73 - OJ. 27.) Service de médecine interne. 1 ) Principe d'un dépense de 397.264 F pour le placement de gaines murales à la salle 10 ; 2) Autorisation de procéder à un marché de gré à gré pour l'exécution des travaux. Par délibération en date du 11 septembre 1973, la Commission d'Assistance publique sollicite du Pouvoir compétent l'autorisation de faire l a dépense mentionnée sous rubrique. Justification de l a proposition : Les chambres de l a salle 10 ont des dimensions réduites ; i l est important que l a distribution des fluides puisse se faire à partir de consoles murales mobiles, sur rail, plutôt qu'au moyen de tables roulantes trop encombrantes dans un espace restreint. Cette installation permettra en outre de rapprocher le matériel de surveillance médicale des patients. E n raison de l a nature particulière de l'entreprise, l a Commission sollicite le recours à des marchés de gré à gré. L a dépense, soit 397.264 F , sera imputée sur l'article 111.420 du budget extraordinaire de 1 9 7 3 : «Hôpital Saint-Pierre — Bâtiments ». U n crédit supplémentaire sera sollicité par voie de modifi-
—
1211 —
(19 novembre
1973)
V u l'article 53 de l a l o i du 10 mars 1925 ; L e Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, d'autoriser l a Commission : 1) à faire l a d é p e n s e m e n t i o n n é e ci-dessus, sous réserve de l'approbation, par les A u t o r i t é s supérieures, de l a modification b u d g é t a i r e relative à cette affaire ; 2) à p r o c é d e r à des m a r c h é s de gré à gré pour l'exécution desdits travaux. c
**
Hôpital (N" H.B. 10/73/2
Brugmann. - n" 49/73 - O.J. 86.)
Principe d'une dépense de 600.000 F pour la remise en état d'un partie des toitures et des corniches.
Par délibération en date du 2 octobre 1973, la C o m mission d'Assistance publique sollicite du Pouvoir c o m p é t e n t l'autorisation de faire la d é p e n s e m e n t i o n n é e sous rubrique. Justification de la proposition : E n vue de veiller à la bonne conservation des pavillons de l'Hôpital Brugmann, i l y a lieu de procéder à la remise en état d'un partie des toitures et des corniches. L a dépense, estimée à 600.000 F , sera imputée sur l'article 112.280 du budget ordinaire de 1973 : « H ô p i t a l B r u g mann — D é p e n s e s de fonctionnement ». V u l'article 53 de la l o i du 10 mars 1925 ; L e Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, d'émettre un avis favorable, au sujet de la dépense m e n t i o n n é e ci-dessus.
(19 november 1973) Rejuge
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1212
—
«Aux
(N° R.U. 5/72/3
Ursulines».
- rt° 48/73 - OJ.
88.)
Principe d'une dépense de 450.000 F pour la pose d'ardoises sur la toiture. Par délibération en date du 2 octobre 1973, la Commission d'Assistance publique sollicite du Pouvoir compétent l'autorisation de faire la dépense m e n t i o n n é e sous rubrique. Justification de l a proposition : L a toiture du Refuge « A u x Ursulines » se trouve dans un état de d é l a b r e m e n t . E n conséquence, la pose d'ardoises sur cette toiture s'avère indispensable. L a dépense, estimée à 450.000 F , sera imputée sur l'article 500.958 du budget des refuges de 1973 : Refuge « A u x Ursulines — Service courant ». V u l'article 53 de la l o i du 10 mars 1925 ; L e Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, d'émettre un avis favorable, au sujet de la dépense m e n t i o n n é e ci-dessus.
* ** Home Ange Wibin (N° OM.
2/73/5/S.
Gillard.
- n" 51/73
- OJ.
43.)
Principe d'une dépense de 450.000 F pour des travaux relatifs à des mesures de protection contre l'incendie. Par délibération en date du 9 octobre 1973, la C o m mission d'Assistance publique sollicite du Pouvoir compétent l'autorisation de faire la d é p e n s e m e n t i o n n é e sous rubrique. Justification de la proposition : E n vue de mettre le b â t i m e n t du H o m e Ange W i b i n Gillard en conformité avec les normes relatives à la protection contre les risnilfÇ H ' i n r P n H i e il v s l i p n HP» r\rr\rpr\pr Q l ' i n c t a l l c i t i n n
—
1213 —
(19 novembre
1973)
d'une détection ionique dans l'établissement. Des subsides seront sollicités auprès de M . le Ministre de la Santé publique, à concurrence de 60 % du montant de l'estimation. L a dépense, estimée à 450.000 F , sera imputée sur l'article 221.088 du budget extraordinaire de 1973 : « Home Ange Wibin Gillard — Achats et travaux divers ». U n crédit supplémentaire sera sollicité par voie de modification budgétaire. V u l'article 53 de la l o i du 10 mars 1925 ; Le Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, d'émettre un avis favorable, au sujet de l a dépense mentionnée ci-dessus, sous réserve : 1) de l'approbation, par les Autorités supérieures, de l a modification budgétaire relative à cette affaire ; 2) de l'octroi des subsides du Ministère de la Santé publique.
6 Commissie van Openbare
Onderstand.
Verkoop van een perceel. Bij besluit van 2 oktober 1973, vraagt de Commissie van Openbare Onderstand aan de bevoegde overheid de machtiging het perceel gelegen te Zaventem, gekadastreerd sectie D n 30/a2, omvattende volgens kadaster 29 a, openbaar te verkopen tegen de hoofdsom van 2.610.000 F . r
Overwegende dat aile doeumenten voorgeschreven door de ter zake geldende Wetgeving door onze Commissie van Openbare Onderstand werden verzameld ; Overwegende dat de opbrengst van de verkoop in vermindering zal gebracht worden van de te vervreemden goederen en in Staatsrentes zal omgezet worden of aangewend voor regelmatig toegestane bouwwerken ; Gelet op artikel 47 van de wet van 10 maart 1925 ;
(19 november 1973)
— 1214 —
Heeft het Collège de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen, over de verkoop van het bovenvermelde perceel.
7 Openbare Kas van Lening. Wijziging van het artikel 24 (§ 10) van het organiek règlement. Caisse publique de Prêts. Modification de l'article 24 (§ 10) du règlement organique. Gelet op de wet van 30 april 1848, houdende de wederinrichting van de Bergen van Barmhartigheid ; Gelet op van Lening, plichting de ten over de
het Organiek Règlement van de Openbare Kas inzonderheid artikel 24, § 10, betreffende de vergenothebbers van een veilingsoverschot in te lichopenstaande opvorderingstermijn ;
Gezien de verzendingsonkosten van de herinneringen, voorzien i n artikel 23 en artikel 24, § 10, van het Organiek Règlement, i n mindering te brengen zijn van het veilingsoverschot ; en dat deze onkosten die thans 40 F bedragen onderhevig zijn aan vermeerderingen, zoals bij verlies van het pandbriefje ; Gezien krachtens artikel 23 van genoemd Organiek Règlement de verpander reeds voor de veiling werd ingelicht omtrent de termijn van twee jaren tijdens dewelke de eventuele veilingsoverschotten kunnen opgevorderd worden ; Overwegende dat deze bijkomende lasten het veilingsoverschot meermaals herleiden tôt een overblijvend netto dat de verplaatsing van de genothebbers niet verder wettigt ; dat het aangewezen zou zijn een minimumbedrag van veilingsoverschot te bepalen van hetwelk af het gewettigd is een herinne„:
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—
1215 —
(19 novembre
1973)
Het Collège heeft de eer U voor te stellen, Dames en Heren, het artikel 24 (§ 10) van het Organiek Règlement van de Openbare K a s van Lening als volgt aan te passen : HUIDIGE TEKST
I VOORGESTELDE
TEKST
Art. 24, § 10. — Buiten \ Art. 24, § 10. — Buiten de in § 1, artikel 23, bepaalde... de verwittiging, die de opstrijkingstermijn van het tegoed vermeldt, dienen de pandeigenaars, rechthebbers op een tegoed, die dit niet opeisten, daarvan verwittigd te worden achttien maanden na de verkoop. ... verkoop, inzover het tegoed 100 F of meer bedraagt. * ** V u la l o i du 30 avril 1848 réorganisant les Monts-de-Piété ; V u le règlement organique de la Caisse publique de Prêts, notamment l'article 24, § 10, relatif à l'obligation d'aviser les bénéficiaires d'un bonus du délai dont ils disposent pour le percevoir ; Attendu que sont déductibles du bonus de vente les frais d'envoi des rappels prévus par les articles 23 et 24, § 10, du règlement organique ; que ces frais s'élevant actuellement à 40 F sont susceptibles de majoration notamment en cas de perte de la reconnaissance de prêt ; Attendu qu'en vertu de organique, l'emprunteur est gage, du délai de deux ans bonus éventuel de la vente
l'article 23 précité du règlement déjà informé, avant la vente du dont i l dispose pour percevoir le ;
Considérant que ces charges supplémentaires réduisent fréquemment le boni à un reliquat net qui ne justifie plus le déplacement des bénéficiaires ; qu'il conviendrait dès lors de fixer au bonus de vente un montant minimum à partir duquel se justifie l'envoi d'un avis de rappel 18 mois après la vente ;
(19 november 1973)
— 1216 —
L e Collège a l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, de modifier comme suit l'article 24 (paragraphe 10) du règlement organique de la Caisse publique de Prêts. TEXTE
ACTUEL
T E X T E PROPOSE
Art. 24, § 10. — Outre l'avis dont parle l'article 23, § 1 , portant mention du d é lai pour percevoir le bonus, i l y a obligation d'aviser dixhuit mois après l a vente les emprunteurs bénéficiaires d'un bonus qui n'en auraient pas réclamé le montant.
Art. 24, l'avis...
§ 10. — Outre
er
(...)
...le montant, lorsque le bonus net atteint au moins 100 F .
— D e conclusies van deze verslagen worden in hoofdelijke stemming gebracht en aangenomen met eenparigheid van stemmen (1). — Les conclusions de ces rapports sont mises aux voix par appel nominal et adoptées à l'unanimité des membres présents (2).
8 Régies. Entreprise pour la fourniture en 1975-1976-1977 de matériel divers, destiné à l'entretien des installations de chauffage. Recours à un appel d'offres Dépense.
—
général.
Approbation.
— De heer Schepen Snyers d'Attenhoven legt aan de Gemeenteraad het volgend besluitsontwerp voor : (1) Zie blz. 1204 de nanien van de leden die aan de stemming hebben deelgenomen. (2) V o i r p. 1204 les noms des membres ayant pris part au vote.
—
1217 —
(19 novembre
1973)
— M . l'Echevin Snyers d'Attenhoven soumet au Conseil le projet d'arrêté suivant : LE CONSEIL
COMMUNAL,
Considérant que pour assurer l'entretien des installations de chauffage central desservant les bâtiments de l a V i l l e , i l est nécessaire d'acquérir, au fur et à mesure des besoins, des radiateurs en fonte « Néo-Classic », des chaudières de marque « Idéal-Standard » et des pièces de rechange pour dito ; Considérant que la dépense prévue pour cette entreprise d'une durée de trois ans est de l'ordre de 1.500.000 F , imputable aux divers crédits des exercices 1975, 1976 et 1977 des Services intéressés ; Attendu que cette dépense, non subsidiable, sera couverte au moyen des recettes générales des exercices 1975 - 1976 et 1977 ; Considérant que, afin de choisir non seulement l'offre la plus avantageuse, mais encore de garder aux ristournes un caractère confidentiel et d'amener les firmes à consentir des ristournes plus importantes, i l y aurait intérêt de recourir à l'appel d'offres général qui conserve l'appel à la concurrence par la publication d'un avis dans la presse ; V u le projet de cahier spécial des charges n° 846 arrêté par le Collège ; V u les articles 75 et 81 de la l o i communale ; V u l'article 56 de la loi du 26 juillet 1971 organisant les agglomérations et les fédérations de communes ; Sur proposition du Collège des Bourgmestre et Echevins, DECIDE :
1) L a mise en adjudication par appel d'offres général de l'entreprise ; 2) D'approuver le cahier spécial des charges n° 846 régissant l'entreprise ainsi que le devis estimatif de la dépense s'élevant à 1.500.000 F à imputer sur différents crédits des budgets ordinaires des exercices 1975 - 1976 - 1977.
(19 november 1973)
— 1218 —
— Het besluitsontwerp wordt i n hoofdelijke stemming gebracht en aangenomen met eenparigheid van stemmen (1). — L e projet d'arrêté est mis aux voix par appel nominal et adopté à l'unanimité des membres présents (2).
9 Kerk Sint-Bernardus, Rekening
te Sint-Gillis.
van 1972.
Eglise Saint-Bernard,
à Saint-Gilles.
Compte de 1972.
—
M e v r . de Schepen De Riemaeeker brengt, namens het Collège, de volgende verslagen uit :
—
M l'Echevin D e Riemaeeker fait, au nom du Collège, les rapports suivants : m
e
Het Gemeentebestuur van Sint-Gillis heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de rekening van 1972 van de kerk SintBernardus, te Sint-Gillis, laten geworden. D e parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Deze rekening k a n als volgt samengevat worden : Ontvangsten Uitgaven
fr.
127.572 105.633
Tegoed
fr.
21.939
O p het artikel 17 van de ontvangsten komt een som van 44.908 F voor, zijnde de subsidies i n 1972 gestort door de gemeenten om de begroting i n evenwicht te houden. (1) Z i e blz. 1204 de namen van de leden die aan de stemming hebben deelgenomen. (2)
V o i r D. 1204
les noms âp\
m p m h r p c a v a n t n r i c n a r t nu v n t f
—
1219 —
(19 novembre
1973)
Het resultaat van de opbrengst van de stoelen is duidelijk lager dan het vooruitzicht. Het tegoed waarmede de rekening afsluit komt dus voort van de besparingen gedaan bij de uitgaven, in 't bijzonder op de wedde van de koster, en vooral, van de inschrijving op het artikel 20 van de ontvangsten, van het overschot van de rekening van 1971, zijnde 17.772 F . Deze winst, die zal moeten opgenomen worden in de berekening van het vermoedelijk tegoed van het lopend dienstjaar, ingeschreven op artikel 20 van de begroting over 1974, en zal in vermindering komen van de subsidie die de gemeenten eventueel zullen moeten toekennen om die begroting in evenwicht te houden. Het is nodig dat de Fabrieksraad dringende oproepen doet onder de gelovigen, ten einde een grotere opbrengst te verkrijgen van de verplichte ontvangsten die de opbrengst van de stoelen uitmaakt. Onder voorbehoud van deze opmerkingen, hebben wij de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze rekening.
L'Administration communale de Saint-Gilles nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le compte de 1972 de l'église Saint-Bernard, à Saint-Gilles, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la Ville. Ce compte s'établit comme suit : Recettes Dépenses Excédent
fr.
127.572 105.633
fr.
21.939
A l'article 17 des recettes figure une somme de 44.908 F représentant le subside versé en 1972 par les communes pour équilibrer le budget. Le résultat du produit des chaises est nettement inférieur à la prévision.
(19 november 1973)
— 1220 —
L'excédent qui termine le compte provient donc des compressions effectuées en dépenses, notamment sur le traitement du sacristain, et surtout, de l'inscription à l'article 20 des recettes, du reliquat du compte de 1971 s'élevant à 17.772 F . Ce boni, qui devra être reporté dans le calcul de l'excédent présumé de l'exercice courant, figurant à l'article 20 du budget pour 1974, viendra en diminution du subside que les communes devront éventuellement octroyer pour équilibrer ce budget. Il conviendrait que le Conseil de fabrique fasse des appels pressants auprès des fidèles afin d'obtenir un rendement plus élevé de la recette obligatoire que constitue le produit des chaises. Sous réserve de cette remarque, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce compte.
10 Kerk Sint-Joost, te Rekening Eglise Saint-Josse, à
Sint-Joost-ten-Node. van 1972. Saint-Josse-ten-Noode.
Compte de 1972. Het Gemeentebestuur van Sint-Joost-ten-Node heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de rekening van 1972 van de kerk Sint-Joost, te Sint-Joost-ten-Node, laten geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Deze rekening kan als volgt samengevat worden : Ontvangsten
fr.
Uitgaven Teeoed
373.781 339.446
fr.
34.335
—
1221 —
(19 novembre
1973)
D e begrotingswijziging over 1972 werd goedgekeurd i n mei 1973, te laat o m ingeschreven te worden op de rekening van het dienstjaar. Deze wijziging voorzag een tussenkomst vanwege de gemeenten voor 89.762 F i n de honoraria die 164.160 F bedragen en moeten betaald worden aan de architect die belast is met de herstellingsplannen en de modernisering van de kerk. Deze kredieten zullen door de Fabrieksraad opnieuw ingeschreven worden i n de begroting over 1974. De resultaten van de ontvangsten van de rekening van 1972 zijn lager dan de vooruitzichten, behalve de opbrengst van de stoelen, waar een belangrijke inspanning gedaan werd. Het tegoed waarmede de rekening afsluit komt voort van besparingen gedaan bij de uitgaven en overgedragen naar de begroting over 1974, z a l dit de Fabrieksraad toelaten hun vooruitzichten van de uitgaven gemakkelijker vast te stellen, vooral wat betreft de voorziene werken aan de kerk. Wij hebben de eer U voor te stellen, Dames en Heren, hiervoor een gunstig advies uit te brengen.
*
L'Administration communale de Saint-Josse-ten-Noode nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le compte de 1972 de l'église Saint-Josse, à Saint-Josse-ten-Noode, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la Ville. Ce compte se r é s u m e comme suit : Recettes Dépenses
fr.
373.781 399.446
Excédent
fr.
34.335
L a modification du budget de 1972 a été approuvée en mai 1973, trop tard pour être inscrite au compte de l'exercice. Cette modification prévoyait une intervention de 89.762 F des communes dans les honoraires s'élevant à 164.160 F , dûs à l'architecte c h a r g é des plans de restauration et de modernisation de l'église. Ces crédits seront réinscrits par le Conseil de fabrique au budget pour 1974.
(19 november 1973)
—
1222 —
Les résultats des recettes du compte de 1972 sont inférieurs aux prévisions, sauf le produit des chaises, où un effort important a été effectué. L'excédent qui termine le compte provient des compressions effectuées en dépenses, et, reporté au budget pour 1974, i l permettra au Conseil de fabrique d'établir ses prévisions de dépenses avec plus de facilité, notamment en ce qui concerne les travaux envisagés à l'église. Nous avons donc l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce compte.
n Kerk Sint-Bonifacius,
te Elsene.
Rekening van 1972. Eglise Saint-Boni]ace,
à Ixelles.
Compte de 1972. Het Gemeentebestuur van Elsene heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de rekening van 1972 van de kerk Sint-Bonifacius, te Elsene, laten geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Deze rekening kan als volgt samengevat worden : Ontvangsten
F.
Uitgaven Tegoed
411.812 411.423
F.
389
In zijn opmerkingen doet de Fabrieksraad opmerken dat, op basis van de betaalde lonen aan het personeel van de kerk, een som van 79.549 F , ingeschreven op het artikel 50b) van de uitgaven, gestort werd bij het R . M . Z . , terwijl een VrpHipt v a n 4 8 1 1 f, F h i p r v a n r v n n r z i e n w a s in de begroting.
—
1223 —
(19 novembre
1973)
H i j dekt die kredietoverschrijding door de eigen geldmiddelen van de kerk, zijnde vooral de stortingen van het personeel en een gift van 33.079 F . In verband hiermede herinneren wij aan de omzendbrief n 171 van 15 juli 1958 van de heer Gouverneur van Brabant, die voorschrijft dat aile aan te brengen begrotingswijzigingen, het voorwerp moeten uitmaken van een beraadslaging van de Fabrieksraad. r
Anderzijds, werden de kredieten voorzien bij de uitgaven en ontvangsten, bij middel van een subsidie van de gemeenten voor de herstelling van de pastorie en die 155.208 F bedragen. niet overgenomen in de rekening, daar de werken nog niet uitgevoerd werden. Onder voorbehoud van deze opmerkingen, hebben wij de eer U voor te stellen. Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze rekening.
* ** L'Administration communale d'Ixelles nous transmet, pour être soumis à votre avis, le compte de 1972 de l'église SaintBoniface, à Ixelles, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la V i l l e . Ce compte se résume comme suit : Recettes
F.
Dépenses Excédent
411.812 411.423
F.
389
Dans ses observations le Conseil de fabrique fait remarquer que sur base des salaires payés au personnel de l'église, il a été versé à l ' O . N . S . S . une somme de 79.549 F , inscrite à l'article 50b) des dépenses, alors qu'un crédit de 48.176 F avait été p r é v u de ce chef au budget. Il couvre ce dépassement par les ressources propres de l'église, comprenant, notamment, les versements du personnel et un don de 33.079 F .
(19 november 1973)
— 1224 —
Nous rappelons à ce sujet la circulaire n° 171 du 15 juillet 1958 de M . le Gouverneur du Brabant, qui prévoit que toute modification à apporter au budget doit faire l'objet d'une délibération du Conseil de fabrique. D'autre part, les crédits prévus en dépenses et, en recettes par un subside des communes, pour la remise en état du presbytère, et qui s'élevaient à 155.208 F , n'ont pas pu être repris au compte, les travaux n'ayant pas encore été exécutés. Sous réserve de ces remarques, nous avons l'honneur Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce compte.
12 Kerk Sint-Adrianus, Wijzigingen
te Elsene.
aan de begroting
Eglise Saint-Adrien, Modifications
van
1973.
à Ixelles.
au budget de 1973.
Het Gemeentebestuur van Elsene heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de beraadslaging van 1 juli 1973 van de Fabrieksraad van de kerk Sint-Adrianus, te Elsene, laten geworden. Deze parochie strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Hierbij vraagt hij de toestemming om zijn begroting over 1973 te mogen wijzigen. Deze begrotingswijzigingen kunnen als volgt worden :
samengevat
Het vooruitzicht van 25.150' F , ingeschreven op het artikel 20 van de buitengewone ontvangsten « Vermoedelijk tegoed van het dienstjaar 1972 », wordt verminderd tôt 1
—
1225 —
(19 novembre
1973)
Deze vermindering van de ontvangsten van 22.586 F wordt vergoed door een vermindering met 17.500' F van de uitgaven, ingeschreven op de artikelen 27 en 47 (onderhoud aan de kerk en belastingen) en door de verhoging met 5.086 F van het vooruitzicht, ingeschreven op het artikel 28 b) van de ontvangsten « Ombalingen voor de verwarming ». Wij hebben de eer U voor te stellen. Daines en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze beraadslaging door de hogere Overheid.
* ** L'Administration communale d'Txelles nous a transmis, pour être soumise à votre avis, la délibération du 1 juillet 1973 du Conseil de fabrique de l'église Saint-Adrien, à Ixelles, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la Ville, et par laquelle i l sollicite l'autorisation de pouvoir modifier son budget de 1973. er
Ces modifications budgétaires peuvent se résumer comme suit : L a prévision de 25.150 F inscrite à l'article 20 des recettes extraordinaires « Excédent présumé de l'exercice 1972 », est réduite à 2.564 F , boni réel du compte de 1972. Cette diminution de recettes de 22.586 F est compensée par une diminution de 17.500' F des dépenses inscrites aux articles 27 et 47 (Entretien de l'église et contributions), et par la majoration de 5.086 F de la prévision inscrite à l'article 2 8 b des recettes «Collectes chauffage». Nous avons l'honneur de vous proposer, Mesdames et Messieurs, d'émettre un avis favorable à l'approbation de cette délibération par l'Autorité supérieure.
(19 november 1973)
—
1226 —
13 Kerk Heilig Kruis, te Elsene. Begroting over 1974. Eglise Sainte-Croix, à Ixelles. Budget pour 1974.
Het Gemeentebestuur van Elsene heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de begroting over 1974 van de kerk Heilig Kruis, te Elsene, laten geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Deze begroting kan als volgt samengevat worden : Ontvangsten
fr.
Uitgaven
633.059 622.500
Tegoed
fr.
10.559
Wij hernieuwen de opmerkingen die wij reeds gedaan hebben bij de vorige begrotingen, vooral deze betreffende de onstandvastigheid van de ontvangst, ingeschreven op het artikel 20 « Tegoed van 1973 ». D i t laatste vergt alleszins een stipte naleving van de uitvoering van de begroting. Het zou wenselijk zijn dat de overschotten zouden overgebracht worden naar de reserve, door inschrijving op artikel 49 van de uitgaven « Reservefonds », waar de 10.559 F waarmede de begroting over 1974 afsluit, hadden mogen voorkomen. Onder voorbehoud van deze opmerkingen, hebben wij de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze begroting.
*
—
1227 —
(19 novembre
1973)
L'Administration communale d'Ixelles nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1974 de l'église Sainte-Croix, à Ixelles, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la V i l l e . Ce budget est r é s u m é comme suit : Recettes Dépenses
fr.
633.059 622.500
Excédent
fr.
10.559
Nous renouvelons les remarques déjà faites sur les budgets précédents, notamment celle concernant l'instabilité de la recette inscrite à l'article 20 « Excédent présumé de 1973 », ce qui implique une surveillance étroite de l'exécution du budget. Il serait souhaitable que les excédents soient transférés à la réserve, par inscription à l'article 49 des dépenses « Fonds de réserve », où aurait pu figurer les 10.559 F qui terminent le budget pour 1974. Sous réserve de ces remarques, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce budget.
14 Lutherse Protestantse kerk, te Elsene. Begroting over 1974. Eglise Protestante Luthérienne,
à Ixelles.
Budget pour 1974. Het Gemeentebestuur van Elsene heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de begroting over 1974 van de Lutherse Protestantse kerk, te Elsene^ laten geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit.
(19 november 1973)
— 1228 —
Deze begroting kan als volgt samengevat worden : Ontvangsten Uitgaven De begroting sluit de gemeenten, zijnde Stad bepaald is op 10.116 F in 1972 en
fr.
150.950 150.950
i n evenwicht dank zij de subsidie van 81.012 F en waarin het aandeel van de 12.051 F , tegen 11.605 F in 1973 10.085 F in 1971.
De geleidelijke prijsverhoging van de gemeentelijke subsidie komt voort uit de gewone vermeerdering van de uitgaven, vooral de huur van de tempel, vastgesteld op 75.000 F. Indien een financiële inspanning voorzien wordt in 1974, schijnt zij echter niet i n verhouding te zijn met de belangrijkheid van de vermeerdering van de uitgaven. Wij dringen er dus opnieuw bij de Bestuursraad op aan, opdat hij deze inspanning vergroot, ten einde de aan de gemeenten wettelijk opgelegde lasten zoveel mogelijk te verminderen. Onder voorbehoud van deze opmerking, hebben wij de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze begroting.
L'Administration communale d'Ixelles nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1974 de l'Eglise Protestante Luthérienne, à Ixelles, dont la circonscription s'étend sur le territoire de la V i l l e . Ce budget est résumé comme suit : Recettes Dépenses
fr.
150.950 150.950
I l est clôturé en équilibre grâce au subside des communes qui s'élève à 81.012 F , dans lequel la quote-part de la Ville est fixée à 12.051 F , contre 11.605 F en 1973, 10.116 F en 1972 et 10.085 F en 1971. L a majoration progressive du subside communal provient df. l'anamp.ntatînn nnrmalp
ripe
rlpr»pnep»e
notamment
1P»
Irvvpr
—
1229 —
(19 novembre
1973)
du temple fixé à 75.000 F . Si un effort financier a été prévu en 1974, il ne semble toutefois pas être en proportion avec l'importance de l'augmentation des dépenses. Nous insistons donc à nouveau auprès du Conseil d ' A d m i nistration pour qu'il intensifie encore cet effort, afin de diminuer autant que possible les charges incombant légalement aux communes. Sous réserve de cette remarque, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce budget.
15 Kerk Sint-Bernardus,
te
Sint-Gillis.
Begroting over 1974. Eglise Saint-Bernard,
à Saint-Gilles.
Budget pour 1974.
Het Gemeentebestuur van Sint-Gillis heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de begroting over 1974 van de kerk Sint-Bernardus, te Sint-Gillis, laten geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Deze begroting kan als volgt samengevat worden : Ontvangsten Uitgaven
fr.
140.520 140.520
De begroting wordt slechts in evenwicht gebracht dank zij een subsidie van de gemeenten van 52.581 F . Hierin bedraagt de tussenkomst van de Stad 3.288 F . A l s wij het tegoed van 21.939 F , waarmee de rekening van 1972 afsluit en overgeschreven is op het artikel 20 van de ontvangsten, eraan toevoegen, bedraagt het verschil tussen de gewone uitgaven en de gewone ontvangsten 74.520 F .
(19 november 1973)
— 1230 —
Wij dringen er nogmaals bij de Fabrieksraad op aan, opdat zij de uitgaven zouden i n evenwicht brengen met de gedane ontvangsten. A l s het normaal is dat de uitgaven verhogen ingevolge de stijgende levensduurte, is het ook normaal dat er een inspanning geleverd wordt, en dat de tussenkomst van de gelovigen deze verhoging zouden volgen ; temeer daar de belangrijkheid van zekere uitgaveposten, in 't bijzonder de kosten die betrekking hebben op de viering van erediensten — en hieronder vooral deze voor het onderhoud van de versiering van de kerkmeubelen alsook de aankoop van versieringen, meubelen, linnengoed en liturgische boeken — een activiteit en een belangrijk bijwonen laten doorschemeren. Onder voorbehoud van deze opmerking hebben wij de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze begroting.
*
L ' A d m i n i s t r a t i o n communale de Saint-Gilles nous a fait parvenir, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1974 de l'église Saint-Bernard, à Saint-Gilles, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la Ville. Ce budget est r é s u m é comme suit : Recettes Dépenses
fr.
140.520 140.520
L e budget n'est équilibré que grâce à un subside des communes de 52.581 F , dans lequel l'intervention de la Ville s'élève à 3.288 F . Si l'on ajoute au subside communal l'excédent de 21.939 F qui terminait le compte de 1972, et qui est reporté à l'article 20 des recettes, la différence entre les dépenses ordinaires et les recettes ordinaires s'élève à 74.520 F . Nous insistons donc, une nouvelle fois, auprès du Conseil de fabrique, pour qu'il équilibre ses dépenses avec les recettes qu'il effectue. S'il est normal que les dépenses augmentent par suite de l a hausse du coût de l a vie, i l est tout aussi nor-
—
1231 —
(19 novembre
1973)
fidèles suivent cette augmentation, d'autant plus que l'importance de certains postes en dépenses, notamment les frais relatifs à la célébration du culte, et parmi eux l'entretien des ornements, des meubles de l'église ainsi que les achats d'ornements, de meubles, de linge et de livres liturgiques, laisse supposer une activité et une fréquentation importante. Sous réserve de cette remarque, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce budget.
16 Kerk Sint-Remigius,
te
Sint-Jans-Molenbeek.
Begroting over 1974. Eglise Saint-Remi,
à
Molenbeek-Saint-Jean.
Budget pour 1974.
Het Gemeentebestuur van Sint-Jans-Molenbeek heeft om aan uw advies voor te leggen, de begroting over van de kerk Sint-Remigius, te Sint-Jans-Molenbeek, geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit.
ons, 1974 laten voor
Deze begroting kan als volgt samengevat worden : Ontvangsten Uitgaven
fr.
445.169 445.169
De normale verhogingen van de uitgaven, de nieuwe uitgaven en een vooruitzicht van 169.455 F , ingeschreven op het artikel 56 voor de herstelling aan de kerk, worden vooral gedekt door het vermoedelijk tegoed van het dienstjaar 1973 dat 169.455 F bedraagt en door een spéciale omhaling van 36.000 F . Wij vestigen de aandacht van de Fabrieksraad opnieuw op het feit dat zij zowel bij ontvangsten als bij uitgaven voldoende kredieten hadden kunnen voorzien voor de uitvoering van
(19 november 1973)
— 1232 —
de herstellingswerken aan de kerk voorzien voor 1974, ten einde geen aanvraag tôt de begrotingswijziging te moeten doen in de loop van het dienstjaar. Bovendien nodigen wij hem uit zijn inspanning bij de uitgaven te verhogen, ten einde een reservefonds te kunnen samenstellen. Onder voorbehoud van deze opmerkingen hebben wij de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze begroting.
* ** L'Administration communale de Molenbeek-Saint-Jean nous transmet, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1974 de l'église Saint-Remi, à Molenbeek-Saint-Jean, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la Ville. Ce budget est résumé comme suit : Recettes Dépenses
fr.
445.169 445.169
Les augmentations normales des dépenses, les dépenses nouvelles et une prévision de 169.455 F inscrite à l'article 56 pour l a restauration de l'église, sont couvertes principalement par l'excédent présumé de l'exercice 1973 s'élevant à 169.455 F et par une collecte spéciale de 36.000 F . Nous attirons à nouveau l'attention du Conseil de fabrique sur le fait qu'il aurait pu prévoir, tant en recettes qu'en dépenses, les crédits suffisants pour l'exécution des travaux de restauration de l'église se rapportant à 1974, afin de ne pas devoir solliciter en cours d'exercice une modification de son budget. Nous l'invitons, en outre, à augmenter son effort en recettes, afin de pouvoir se constituer un fonds de réserve. Sous réserve de ces remarques, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable, à l'approbation de ce budget.
—
1233 —
(19 novembre
1973)
17 Kerk Sint-Joost,
te
Sint-Joost-ten-Node.
Begroting over 1974. Eglise Saint-Josse,
à
Saint-Josse-ten-Noode.
Budget pour 1974.
Het Gemeentebestuur van Sint-Joost-ten-Node heeft ons, om aan uw advies voor te leggen, de begroting over 1974 van de kerk Sint-Joost, te Sint-Joost-ten-Node, laten geworden. De parochie van deze kerk strekt zich ook voor een gedeelte over het grondgebied van de Stad uit. Deze begroting k a n als volgt samengevat worden : Ontvangsten
fr.
Uitgaven
553.512 553.512
Bij de ontleding stellen wij de inschrijving vast op het artikel 61, a), van de uitgaven van het honorarium van 164.160 F , verschuldigd aan de architect voor de herstelling aan de kerk, krediet overgedragen van het dienstjaar 1972. Deze som wordt gedekt door de subsidie van de gemeenten van 89.762 F (art. 25), waarin de Stad tussenkomt voor 25.097 F , door de overdracht van het vermoedelijk tegoed van 1973, zijnde 47.750 F (art. 20), en die de winst van 34.335 F van de rekening van 1972 bevat, alsook door een verhoging van de vooruitzichten bij de ontvangsten, in 't bijzonder de opbrengst der omhalingen. 1
Deze vermeerdering dekt ook de algmene prijsverhoging van de uitgaven, vooral het onderhoud aan de kerk, waarvoor een som van 39.542 F voor voorzien is (art. 27) en waarvoor, bovendien, een spéciale omhaling van 25.000 F (art. 28b) gedaan wordt. D e Fabrieksraad zal dus van dichtbij de uitvoering van de begroting moeten volgen en zijn uitgaven in overeenstemming moeten brengen met de gedane uitgaven. Het zou, bovendien, wenselijk zijn dat de spéciale oproepen onder de gelovigen
(19 november
1973)
—
1234 —
zouden dienen o m een reservefonds aan te leggen en dat ze zouden overgedragen worden op het artikel 49 van de uitgaven. Onder voorbehoud van deze opmerkingen, hebben wij de eer U voor te stellen, Dames en Heren, een gunstig advies uit te brengen voor de goedkeuring van deze begroting.
* ** L ' A d m i n i s t r a t i o n communale de Saint-Josse-ten-Noode nous transmet, pour être soumis à votre avis, le budget pour 1974 de l'église Saint-Josse, à Saint-Josse-ten-Noode, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la Ville. Ce budget est r é s u m é comme suit : Recettes Dépenses
fr.
553.512 553.512
Son analyse fait a p p a r a î t r e l'inscription à l'article 61, a), des dépenses, des honoraires de 164.160 F dûs à l'architecte pour l a restauration de l'église, crédit r e p o r t é de l'exercice 1972. Cette somme est couverte par le subside des communes de 89.762 F (art. 25), dans lequel la V i l l e intervient pour 25.097 F , le report de l'excédent p r é s u m é de 1973 s'élevant à 47.750 F (art. 20), et qui comprend le boni de 34.335 F du compte de 1972, ainsi qu'une augmentation des prévisions en recettes, notamment le produit des collectes. Cette augmentation couvre aussi la majoration générale des dépenses, notamment l'entretien de l'église où figure une prévision de 39.542 F (art. 27) et pour lequel, en outre, est p r é v u e une collecte spéciale de 25.000 F (art. 28, b). L e Conseil de fabrique devra donc surveiller l'exécution de son budget de p r è s , et proportionner ses dépenses aux recettes faites. I l serait souhaitable, au surplus, que les appels spéciaux aux fidèles servent à constituer un fonds de réserve et soient reportés à l'article 49 des dépenses. Sous réserve de ces remarques, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'aoDrobation de ce budget.
—
1235 —
(19 novembre 1973)
18 Kerk Sint-Adrianus, te Elsene. Begroting over 1974. Eglise Saint-Adrien, à Ixelles. Budget pour 1974. H e t Gemeentebestuur v a n Elsene heeft ons, o m aan u w advies v o o r te leggen, de begroting over 1974 van de kerk S i n t - A d r i a n u s , te E l s e n e , laten geworden. D e parochie v a n deze k e r k strekt z i c h o o k v o o r een gedeelte over het grondgebied v a n de Stad uit. Z i j k a n als volgt samengevat Ontvangsten
worden : F.
Uitgaven
434.900' 434.900
D e verhoging v a n de vooruitzichten bij de uitgaven wordt gedekt d o o r een overeenstemmende verhoging van de ontvangsten. N o c h t a n s is er, ondanks deze verhoging en vooral deze van de s p é c i a l e omhalingen v o o r de v e r w a r m i n g en de grote w e r k e n , geen enkele overbrenging voorzien naar de reserve. D e z e buitengewone o m h a l i n g dient immers hoofdzakelijk o m de gewone begroting i n evenwicht te houden. W i j herinneren de F a b r i e k s r a a d dus aan de noodzaak een reserve aan te leggen, teneinde onvoorziene uitgaven of grote herstellingen aan de k e r k te kunnen betalen. O n d e r v o o r b e h o u d van deze opmerking, hebben wij de eer U voor te stellen. D a m e s en H e r e n , een gunstig advies uit te brengen v o o r de goedkeuring van deze begroting.
* ** L ' A d m i n i s t r a t i o n communale d'Ixelles nous a fait parvenir, p o u r ê t r e soumis à votre avis, le budget p o u r 1974 de l'église
(19 november
1973)
—
1236 —
Saint-Adrien, à Ixelles, dont la paroisse s'étend également sur une partie du territoire de la V i l l e . Il est résumé comme suit : Recettes
F.
Dépenses
434.900 434.900
L a majoration des prévisions en dépenses est couverte par une majoration corrélative des recettes. Cependant, malgré cette majoration, et notamment celle de l a collecte spéciale pour le chauffage et les grands travaux, aucun transfert n'a été p r é v u à l a réserve, cette collecte extraordinaire servant principalement à équilibrer le budget ordinaire. Nous rappelons donc, au Conseil de fabrique la nécessité de prévoir une réserve afin de pouvoir faire face à des dépenses imprévues ou à de grosses réparations de l'église. Sous réserve de cette remarque, nous avons l'honneur, Mesdames et Messieurs, de vous proposer d'émettre un avis favorable à l'approbation de ce budget.
19 Inhumations. Arrêté de M. le Gouverneur du Brabant prorogeant pour la seconde fois le délai imparti à l'autorité de tutelle au sujet de l'approbation de la délibération du Conseil communal relative aux travaux de restauration et de modernisation à effectuer à l'Eglise Saint-Josse. Notification. Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance qu'en vertu des dispositions de l'article 5 de l'arrêté royal du 6 juin 1 9 7 2 , pris en exécution de la l o i du 2 6 juillet 1 9 7 1 organisant les agglomérations et les fédérations de communes, M . le Gouverneur du Brabant a pris un a r r ê t é n r n r n a e . a n t 1P.
—
1237 —
(19 novembre 1973)
délai de quarante jours imparti par la loi pour statuer sur la délibération suivante du Conseil communal : D a t e de l a délibération du C o n s e i l communal
20-11-1972
Objet
Montant (F)
Durée de l a prorogation
E g l i s e Saint-Josse, à SaintJosse-ten-Noode. Trav a u x de remise en é t a t et de m o d e r n i s a t i o n .
6.307.351 Part de la V i l l e 1.234.499
A partir du 3-10-1973 jusqu'au 2-4-1974
— De conclusies van deze verslagen worden in hoofdelijke stemming gebracht en aangenomen met eenparigheid van stemmen (1). — Les conclusions de ces rapports sont mises aux voix par appel nominal et adoptées à l'unanimité des membres présents (2).
20 Travaux publics. Arrêté de M. le Gouverneur du Brabant prorogeant le délai imparti à l'autorité de tutelle au sujet de l'approbation de la délibération du Conseil communal du 17 septembre 1973 relative à la restauration de l'immeuble sis rue Haute, 164. Notification. — D e heer Schepen D e Saulnier brengt. namens het Collège, het volgend verslag uit en legt aan de Gementeraad de volgende besluitsontwerpen voor : (1) Z i e b l z . 1204 de n a m e n van de leden die aan de stemming hebben
deelgenomen.
(2) V o i r p. 1204 les n o m s des membres ayant pris part au vote.
(19 november 1973)
—
1238 —
— M . l'Echevin D e Saulnier fait, au nom du Collège, le rapport suivant et soumet au Conseil les projets d'arrêtés suivants : Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance qu'en vertu des dispositions de l'article 5 de l'arrêté royal du 6 juin 1972, pris en exécution de l a l o i du 26 juillet 1971 organisant les agglomérations et les fédérations de communes, M . le Gouverneur du Brabant a pris un arrêté prorogeant le délai de quarante jours imparti par la l o i pour statuer sur la délibération suivante du Conseil communal : Date de la délibération du Conseil communal 17-9-1973
Objet
Restauration de l'immeuble situé rue Haute, 164 angle rue N . - D . de G r â ces. — Echafaudages tubulaires. — Marché de gré à gré. — Approbation de la dépense et de la location mensuelle. Recours à l'art. 145 de la loi communale.
Montant (F)
prorogation jusqu'au
2.415.106 123.900 31-3-1974
M . l'Echevin D e Saulnier. A v i s favorable de l a section, Monsieur le Président. M . le Bourgmestre. L a parole est à M point 20.
n i e
Lambot sur le
M L a m b o t . A u point 20, Monsieur l'Echevin, nous avons eu recours à l'article 145 pour faire placer un échafaudage au 164 de la rue Haute. A présent, i l y a une prorogation du Gouverneur jusqu'au 31 mars 1974. Je voudrais savoir, dans de telles circonstances, quelles peuvent être les responsabilités de la V i l l e si se produisait, par exemple, un effondrement de la façade. m e
—
1239 —
(19 novembre
1973)
M . l'Echevin De Saulnier. Monsieur le Bourgmestre, M e s dames, Messieurs, M L a m b o t a entièrement raison. I l existe, en effet, une responsabilité directe de la Ville vis-àvis des passants, responsabilité que le Bourgmestre assume comme chef de la Police. Les travaux sont faits et j ' a i écrit au Ministre de l'Intérieur ainsi qu'un de mes collègues du Collège pour lui signaler la chose, attirer son attention sur l a mesure de prorogation qui était prise sans tenir compte du fait qu'un danger public permanent existait à cet endroit. Nous devrons vraisemblablement encore prendre des mesures complémentaires. n , p
Je n'ai pas encore reçu de réponse à la lettre.
21 Rue
d'Assaut.
Plans particulier d'aménagement 44-18 et d'expropriation 44-17. Adoption
L E CONSEIL
définitive
des plans.
COMMUNAL,
V u sa délibération du 22 janvier 1973 adoptant provisoirement les plans particulier d ' a m é n a g e m e n t 44-18 et d'expropriation 44-17 pour la rue d'Assaut ; V u le procès-verbal d'ouverture d'enquête dressé le 9 février 1973 par le Collège des Bourgmestre et Echevins ; V u le certificat du Collège des Bourgmestre et Echevins du 15 mars 1973 constatant l'accomplissement des formalités d ' e n q u ê t e prescrites par les articles 21 et 28 de la loi du 29 mars 1962 ; V u le procès-verbal de clôture d'enquête dressé par le C o l lège des Bourgmestre et Echevins le 15 mars 1973, constatant qu'aucune réclamation ou observation écrite n'a été reçue au sujet de ces plans ;
(19
november 1973)
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1240
—
V u l'avis favorable émis par la Commission Consultative pour l ' a m é n a g e m e n t de l'Agglomération Bruxelloise en séance du 9 mai 1973 ; V u l'avis favorable émis par le Conseil d'Agglomération de Bruxelles en séance du 5 septembre 1973, sous réserve : 1) d'exhausser de 2 niveaux les b â t i m e n t s arrières à usage d'habitation pour masquer les constructions voisines ; 2) de réduire d'un niveau les b â t i m e n t s situés à front des rues d'Assaut et Montagne-aux-Herbes Potagères et que le dernier étage et l'étage technique s'inscrivent dans un gabarit à 60° ; 3) de traiter les façades donnant sur l'espace vert intérieur de la m ê m e m a n i è r e que les façades à rue. Attendu que les trois réserves ci-dessus appellent les remarques suivantes : 1. Exhaussement des b â t i m e n t s arrières : L'altitude de 40 m. est une hauteur maximale hors tout, c'est-à-dire, étage technique compris. Ajouter 2 niveaux, soit ± 6 m., ainsi que le souhaite le Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n , est de nature ; a) à compromettre l'ensoleillement de l'ensemble, b) à créer éventuellement des p r o b l è m e s de servitudes de vue sur les fonds voisins, et c) à diminuer fortement les d é g a g e m e n t s des constructions dans l'ensemble ; 2. R é d u c t i o n des hauteurs des b â t i m e n t s à front de rue et établissement du dernier étage et de l'étage technique dans un gabarit à 60° : L e s hauteurs d'arasement des b â t i m e n t s à front des rues d'Assaut et Montagne-aux-Herbes P o t a g è r e s ont été établies en fonction d'une part, de l a pente de ces artères et du voisinage d'autre part ; la rentabilité déjà désastreuse actuellement serait encore compromise davantage par la suppression d'un niveau ; 3. Traitement de toutes les façades dans un m ê m e style : Cette disposition résulte d'une i n t e r p r é t a t i o n des prescriptions d'urbanisme oui prévoient en l'article 2. naraera-
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1241 —
(19 novembre
1973)
phe d), 2 alinéa, que l a délivrance du permis de bâtir peut être s u b o r d o n n é e notamment à l'observance de conditions d'ordre e s t h é t i q u e relatives entre autres à l'unité d'architecture et au choix des m a t é r i a u x . e
C o n s i d é r a n t , d è s lors, q u ' i l y a pas lieu de modifier le projet de plan d ' a m é n a g e m e n t ; V u l a l o i du 29 mars 1962, organique de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme ; C o n s i d é r a n t que les expropriations à réaliser présentent un caractère d ' e x t r ê m e urgence et d'intérêt public ; V u l a l o i du 26 juillet 1962 relative à la p r o c é d u r e d'extrême urgence en m a t i è r e d'expropriation pour cause d'utilité publique ; V u l a l o i du 26 juillet 1971, organisant les agglomérations et les fédérations de communes, notamment l'article 4, § 2, 2°, ARRETE :
Article premier. — L e plan des expropriations n° 44-17 et le plan particulier d ' a m é n a g e m e n t n° 44-18 pour la rue d'Assaut sont adoptés définitivement. Art. 2. — I l est d e m a n d é à l'Autorité supérieure : a) d'approuver lesdits plans et, dès lors, d'autoriser l'expropriation pour cause d'utilité publique, des propriétés indiquées en mauve et en jaune au plan des expropriations visé ci-dessus ; b) de rendre applicable à ces expropriations la procédure d ' e x t r ê m e urgence instaurée par la l o i du 26 juillet 1962. Art. 3. — Les plans, accompagnés des documents d'enquête, seront transmis à M . le Gouverneur du Brabant, pour être soumis à l'approbation royale. M . Lombaerts. Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs, en ce qui concerne le point 21 : le plan d'aménagement de la rue d'Assaut, j'aimerais obtenir une réponse à
(19 november 1973)
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une série de questions que je vais poser maintenant. Je me permettrai d'aller lentement pour que M . l'Echevin puisse prendre des notes. Première question : les façades à front des rues d'Assaut et Montagne aux Herbes Potagères seront-elles dans l'alignement à décréter, c'est-à-dire, les étages surplomberont-ils les trottoirs couverts ? Sinon, ces façades seront-elles bâties en retrait des trottoirs couverts ? Ces deux questions peuvent être jointes. Troisième question : à l'article 2 des prescriptions, point b), premier paragraphe, n'est pas précisé que l'étage technique sera en recul. Q u a t r i è m e question : elle concerne le b â t i m e n t arrière. Ce b â t i m e n t , prévu actuellement en rez-de-chaussée plus deux étages, sera-t-il équipé d'ascenseurs ? C i n q u i è m e question : quelle est la hauteur actuelle des murs mitoyens auxquels s'adossera le b â t i m e n t arrière ? Sixième question : dans le rapport qui nous est soumis, parmi les remarques soulevées par les réserves de l'Agglomération, qu'entendez-vous par le c) de l a remarque n° 1 ? Septième question : quel est le nombre d'appartements prévus dans le b â t i m e n t arrière et le nombre d'appartements prévus dans les immeubles à front des rues d'Assaut et M o n tagne aux Herbes Potagères ? M Servaes. Sur le m ê m e point, je voudrais savoir si les personnes qui sont expropriées à cet endroit peuvent bénéficier d'une priorité pour se rétablir dans le m ê m e quartier ? E t lorsqu'il s'agit de bureaux, s'agira-t-il de constructions « en tiroir » ? Si l'on reconstruit en tiroir, la réintégration serait possible. m e
M . l'Echevin D e Saulnier. Monsieur le Bourgmestre, je vais m'efforcer de r é p o n d r e dans l'ordre aux questions posées par les deux intervenants. L a façade, tant de la rue d'Assaut que de la rue Montagne
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surplomb du passage. Il s'agit du système appelé couramment « rue de R i v o l i ». L'étage technique est en recul, ceci, conformément à la circulaire n" 51 de l'Urbanisme qui prévoit cette exigence. Des ascenseurs sont prévus dans le bâtiment arrière, puisque ce sont des appartements de standing. Ce bâtiment est strictement réservé aux logements. Quelle est la hauteur du mur aveugle qui se trouve actuellement à l'arrière, vers un b â t i m e n t de la rue Montagne aux Herbes P o t a g è r e s : c'est la question posée. L a hauteur varie, étant d o n n é la dénivellation du terrain, de huit à dix mètres et notre b â t i m e n t à construire est d'une hauteur de 9 m 20. Vous avez posé la question de savoir quel était le nombre d'appartements. Celui-ci d é p e n d r a naturellement du type d'appartements qui seront construits : des petits ou d'une certaine importance. Quant à savoir si des appartements sont prévus dans la partie du b â t i m e n t construite vers l'avant, nous ne l'excluons pas, puisque nous avons prévu des bureaux ou des logements. Je voudrais attirer l'attention du Conseil communal sur le fait que ce n'est pas un plan particulier d ' a m é n a g e m e n t pris pour imposer à des constructeurs privés des gabarits déterminés. Nous serons maîtres du terrain puisqu'il y a un plan d'expropriation qui comporte toute la parcelle. Nous sommes déjà p r o p r i é t a i r e s de plusieurs parcelles importantes. Nous allons exproprier la totalité et c'est la Ville qui décidera des conditions de vente. Vente ou toute autre solution : ce n'est pas exclu. Il est très possible qu'avec le Service des Propriétés communales, on puisse décider que c'est en fonction des offres qui nous seraient faites que l'on déterminerait les conditions, y compris celles d'occupation. Je vous rappelle d'ailleurs q u ' à l'intérieur, l'îlot est réservé à un jardin public de plus ou moins 30 ares. Madame Servaes, la solution « en tiroir » n'est pratiquement pas défendable, puisque notre souhait est d'élargir la rue d'Assaut le plus rapidement possible.
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Ce dossier qui, pourtant, n'a pas connu de difficultés spéciales a tout de m ê m e mis dix mois entre l a première décision du Conseil communal et l'actuelle seconde présentation au Conseil communal. Ajoutons encore quelques mois pour obtenir l'approbation du pouvoir supérieur et du Ministre et vous vous rendez compte du temps nécessaire pour faire aboutir un plan particulier d ' a m é n a g e m e n t . E n ce qui concerne le nombre d'expropriés, pratiquement. Madame, i l n'y a plus que des concierges : à deux endroits. Pour le reste, i l n'y a plus d'habitants, mais i l y a encore des occupations de commerce. Nous sommes déjà en négociation à l'amiable avec tous les propriétaires. Néanmoins, nous devrons disposer de l'arme de l'expropriation dans le cas o ù i l n'y aurait pas d'accord. Pratiquement, les occupants savent de quoi i l s'agit. I l y a encore des commerces de gros également dans un b â t i m e n t assez important, sinon i l s'agit de commerces de détail. L e s endroits où se trouvaient des commerces de détail ont déjà été acquis lors de négociations, depuis trois ans, par la V i l l e . M . Lombaerts. Je ne crois pas que M . l'Echevin ait répondu à ma question demandant une explication concernant le point c) de la p r e m i è r e remarque formulée, suite aux réserves de l'Agglomération. M . l ' E c h e v i n D e Saulnier. I l s'agit de : « est de nature à diminuer fortement les dégagements des constructions dans l'ensemble ». V o i c i l'explication. Nous avons permis, i l y a des années, la construction, dans u n volume fort important, de l'intérieur de l'îlot. Ce fut peut-être une erreur d'avoir permis des constructions aussi élevées. O n ne les admettrait plus actuellement. Or, si nous devions tenir compte de l a remarque faite de hausser de six mètres le b â t i m e n t p r é v u à 9 m. 20, on accentuerait l'aspect que pourrait avoir la cour centrale et le jardin, d'être dans une cuve. C'est la raison pour laquelle nous avons fait l a remarque aue cela était de nature à dimi-
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nuer fortement les dégagements des constructions dans l'ensemble. E n outre, é t a n t d o n n é une dénivellation importante, nous devons tenir compte du fait que les bâtiments du boulevard de Berlaimont surplombent d'une m a n i è r e considérable le d é g a g e m e n t interne de l'îlot. M . Lombaerts. Je me permettrai à présent de passer en revue les trois réserves qu'avait formulées le Conseil d ' A g glomération. Il y a bâtiments tructions répondre drai tout
tout d'abord le fait d'exhausser de 2 niveaux les arrières à usage d'habitation pour masquer les consvoisines. V o u s venez, Monsieur l'Echevin, d'y partiellement et, si vous le voulez bien, j ' y revienà l'heure.
L a d e u x i è m e réserve de l'Agglomération impliquait la réduction d'un niveau des bâtiments situés à front des rues. L ' A g g l o m é r a t i o n demandait en outre de construire ces bâtiments de telle façon que le dernier étage et l'étage technique s'inscrivent dans un gabarit à 60°. L a troisième réserve était de traiter les façades donnant sur l'espace vert intérieur de la m ê m e m a n i è r e que les façades à rue. Je vais reprendre point par point votre réfutation de ces réserves et je serai peut-être encore amené à vous demander des précisions. Votre p r e m i è r e remarque concerne l'exhaussement des bâtiments arrières. Or, ce bâtiment peut cumuler à une altitude de 40 m. Vous avez parlé du chiffre de 9 m. Je crois que l'on pourrait, sans dépasser l'altitude de 40 m qui est prévue, aller j u s q u ' à plus ou moins 11 m. Je vous ai fait la remarque en section qu'il était difficile de se rendre compte de la hauteur prévue pour les bâtiments du fait que les courbes de niveau ne passaient pas au travers de tout le pian. Je suppose q u ' à l'arrière des bâtiments actuels, le terrain remonte. Sinon, nous disposerions de 11 m, si l'on se réfère aux courbes de niveau, au pied des façades avant, signalées sur votre plan.
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L ' A g g l o m é r a t i o n suggérait d'exhausser de deux niveaux ce b â t i m e n t à destination d'habitation pour augmenter encore les possibilités d'habitat dans cette zone. L'Agglomération vous félicitait d'incorporer de l'habitat au sein de l a Ville. E l l e demandait également d'exhausser de deux niveaux, pour masquer le m u r aveugle du parking. M . l'Echevin De Saulnier. I l y a u n mur aveugle, mais i l n'a que huit à dix m è t r e s de haut, cher collègue. M . Lombaerts. P a r contre, l'arrière des bâtiments Berlaimont est plus élevé. M . l'Echevin De Saulnier. I l y a encore des jours de souffrance en retrait d'un m è t r e nonante. V o u s devez comprendre que nous faisons le maximum en ce qui concerne l a construction. E n effet, plus nous construisons, plus nous diminuons l a « culotte » que l a Ville a à supporter à cet endroit. C e déficit sera d'ailleurs considérable. D o n c , nous n'aurions pas d e m a n d é mieux que de hausser encore. Je me permets tout de m ê m e de vous rappeler que notre service a v u et revu le p r o b l è m e . L ' A g g l o m é r a t i o n a agi pour le mieux, mais nous sommes tout de m ê m e techniquement a r m é s pour prendre les décisions a d é q u a t e s en ce qui concerne le centre de Bruxelles que nous connaissons bien. Je me suis personnellement, avec u n de mes ingénieurs, rendu à l a Commission de l ' A g g l o m é r a t i o n pour p r é s e n t e r le prob l è m e , ce que nous avons fait d u mieux que nous pouvions en une demi-heure. Je vous signale en outre que l ' A g g l o m é r a t i o n donne un avis, tout comme la Commission consultative pour l'aménagement de l ' A g g l o m é r a t i o n bruxelloise. D'ailleurs, sur des points de détail, ces deux avis sont divergents, sauf sur un point : celui de traiter les façades arrière en m a t é r i a u x identiques aux façades avant. Je m'empresse de vous dire que je m'y rallie bien volontiers. E n effet, nous n'avons pas à refaire une e n a u ê t e publique : nous pouvons simplement modifier les
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Si nous devions m o d i f i e r , suivant l'avis de Tune o u l'autre des c o m m i s s i o n s i n t é r e s s é e s , i l faudrait à nouveau suivre l a p r o c é d u r e l é g a l e : e n q u ê t e p u b l i q u e , C o m m i s s i o n consultative dans u n cas et A g g l o m é r a t i o n dans l'autre. O r , je vous ai dit le temps que c e l a prenait ! N é a n m o i n s , je ne c o n s i d è r e pas cela c o m m e une r a i s o n suffisante. L a r a i s o n est que le m u r aveugle auquel vous faites a l l u sion a de h u i t à d i x m è t r e s et i l est c a c h é p a r les trois niveaux p r é v u s . Si nous devions aller plus haut, l ' o n accentuerait l'erreur c o m m i s e auparavant de permettre u n b â t i m e n t haut dans u n centre construit. N o u s devrions construire alors le o u les é t a g e s s u p p l é m e n t a i r e s en recul, parce que nous ne pourrions pas prendre j o u r vers le m u r m i t o y e n . I l faudrait donc, suivant l a l é g i s l a t i o n , reculer d'au moins 1 m 9 0 . E n outre, vous envisagez les immeubles construits vers le b o u l e v a r d . Je vous fais remarquer que nous é p o u s e r o n s le terrain é g a l e m e n t . C e l a signifie que Le l o n g de l a rue d ' A s saut, les hauteurs seront respectivement de 24 o u 27 m è t r e s , d ' a p r è s l'endroit o ù l ' o n se situe, puisque le b â t i m e n t é p o u s e le terrain et doit descendre. Prenons à p r é s e n t l a r é s e r v e q u i consiste à r é d u i r e d'un n i v e a u le b â t i m e n t p r i n c i p a l . D a n s le p l a n particulier, o n parle de hauteur m a x i m u m . D o n c , nous ne sommes pas tenus d'aller à cette hauteur m a x i m u m . A u moment o ù nous traiterons avec le o u les particuliers o u bien, o ù une autre solution sera e n v i s a g é e , nous pouvons t r è s bien, suivant les offres q u i nous seront p r é s e n t é e s , d é c i d e r de l a hauteur et de l'utilisation. C'est l a hauteur m a x i m u m q u i est fixée. D e g r â c e , ne d i m i n u o n s pas cette hauteur d è s à p r é s e n t et n'augmentons pas encore cette o p é r a t i o n f i n a n c i è r e d é s a s t r e u s e . E t a n t d o n n é l ' i n t é r ê t q u i est le n ô t r e de trouver des sens de c i r c u l a t i o n nouveaux dans le quartier et, indirectement, à d é g a g e r l a G r a n d - P l a c e de toute circulation, je vous demande de ne pas insister sur un point de d é t a i l . M . L o m b a e r t s . V o u s avez d é j à r é p o n d u en partie à certaines sous-questions. A u point a) de votre r é f u t a t i o n , vous alléguez que si on é l ^ e de deux é t a g e s , cela pourrait compromettre l'ensoteil-
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lement de rensemble. Que dire à ce m o m e n t - l à de Fensoleiliement de la rue d'Assaut. V o u s avancez aussi que cela pourrait créer éventuellement des p r o b l è m e s de servitudes de vue sur les fonds voisins. Je pourrais comprendre q u ' i l y ait des servitudes de vue ou non, mais je ne comprends pas que, suite à u n plan étudié, i l puisse y avoir « é v e n t u e l l e m e n t » des servitudes. M . l ' E c h e v i n D e Saulnier. M a i s , m o n cher Collègue, i l y a des constructions qui existent. Ces servitudes existent donc aussi par des constructions que nous avons permises il y a des a n n é e s . E n effet, l'îlot voisin a été construit à l'arrière d'une m a n i è r e massive. M . Guillaume. alors !
N'utilisez pas le terme « éventuellement »
M . l ' E c h e v i n D e Saulnier. Actuellement, vous ne l'admettriez plus et m o i n o n plus ! M . Lombaerts. Que dire alors de l a servitude de vue des fenêtres des façades arrières des immeubles à front de la rue d'Assaut et M o n t a g n e - a u x - H e r b e s - P o t a g è r e s ? Elles seront plus élevées et auront donc aussi vue sur l'îlot voisin. M . l ' E c h e v i n D e Saulnier. M a i s vous êtes en l'occurrence à front de rue. L ' U r b a n i s m e tient compte des b â t i m e n t s arrières qui ne peuvent pas ê t r e aussi élevés que les bâtiments qui se trouvent à front d'une rue. Normalement, de moins en moins, nous admettons la constructions de b â t i m e n t s dans des îlots bâtis. Lorsque nous admettons cette construction dans les parties internes des îlots, ce sont toujours des constructions réduites. M . Lombaerts. J'en viens maintenant au point 2 : « Réduction des hauteurs des b â t i m e n t s à front de rue et établissement du dernier étage et de l'étage technique dans un gabarit à 6 0 ° ». Si j ' a i bien compris, l a rue d'Assaut t r a n s f o r m é e sera une t r a n c h é e de 15 m de larse de façade à façade. E n effet, la
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façade des bâtiments qui s'y élèveront dans le contexte du plan d'aménagement, sera en surplomb du trottoir couvert type « rue de Rivoli ». L a hauteur de ces bâtiments oscillera, y compris l'étage technique, entre rez-de-chaussée + 6 ou + 7 étages, suivant l'altitude maximum de 55 ou de 53 m. L'ensoleillement sera compromis là également, surtout que dans un plan futur, vous comptez planter des arbres, tout au moins d'un côté de la rue d'Assaut. Pauvres arbres ! L ' o n espère que ce sera rentable au point de vue pécuniaire et tant pis si les arbres crèvent ! E n ce qui concerne le traitement de toutes les façades dans un m ê m e style, je suis heureux que, contrairement à ce que nous signale le rapport, vous soyez disposé à faire respecter cette clause, afin que la façade arrière donnant sur le jardin public soit aussi jolie que la façade avant. Pour réfuter la réserve émise par l'Agglomération de diminuer le gabarit des immeubles à front des deux rues, vous faites intervenir une question de rentabilité. O n vous a fait remarquer à l'Agglomération — et la Ville a été félicitée à cette occasion — que le plan était bon dans l'ensemble, parce qu'il permettait une future inversion des sens de la circulation, intégrait de l'habitat, etc. L'Agglomération félicitait également la Ville de consentir à une perte sur cette opération. Une fois que l'on s'est engagé dans une telle voie, pourquoi s'arrêter en si bon chemin et vouloir à tout prix grappiller quelques millions en faisant de la future rue d'Assaut réaménagée une tranchée d'à peine 15 m de large de façade à façade, bordée de part et d'autre d'immeubles d'au moins 7 étages ? De plus, lorsque vous parlez de la rentabilité, permettezmoi de vous dire qu'elle n'est pas si mauvaise que cela ! Effectivement, les rez-de-chaussée n'ont que 16 m de profondeur sur un développement d'environ 9 0 m. Il y a 9 0 m de rez-de-chaussée utilisables lorsqu'on extrait les deux entrées carrossables de 10 m de largeur. Les étages qui peuvent se développer sur 110 m ont une profondeur de 20 m. I l peut y avoir entre 6 et 7 étages, certainement commerciaux pour une raison de rentabilité. Serait-ce finalement pour vous donner bonne conscience que vous introduisez de l'habitat à l'ar-
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h è r e ? I I e n e o i e , avec la r é s e r v e q u e le r e z - d e - c h a u s s é e du bâtiment en V J e l'arriére pourra être r é s e r v é é v e n t u e l l e m e n t au commerce, limitant e n c o r e une fois l ' h a b i t a t dans ectte
partie. J'ai quelques croquis que j'eusse ete h e u r e u x d'obtenir d'une façon beaucoup plus franche e n s e c t i o n s v e n d r e d i , ce qui pouvait donner a (ont le monde une i d é e des possibilités de rentabilité des nouvelles constructions. L o r s q u ' o n cite des chiffres de 55 o u 53 m au-dessus du niveau de la mer, pour le c o m m u n des m o r t e l s , eela ne veut rien dire. I n e o i e faudrait il savoir q u e d a n s !.e haut de la rue d'Assaut, nous allons d é m a r r e r a 32,53 m d u niveau de la nier pour arriver a 2(> n i , la ou Taxe des b â t i m e n t s change tic direction. A l o r s , on commence a se l'aire quelque idée et l'on peut contre réfuter votre réfutation de non-rentabilité, si l'on soustrayait un étage du nombre de n i v e a u x . I n effet, chaque étape aura 2 0 m de profondeur. O r , 20 m de profondeur sur I 10 m par niveau, cela l'ait une sérieuse surface d'occupation ! Je suis certain que les particuliers q u i v o u d r o n t y édifier des b â t i m e n t s a usage c o m m e r c i a l : e x p o s i t i o n etc., seront très contents de trouver des plateaux d ' u n e telle i m p o r t a n c e . V o u s pourrez faire valoir ces c o n s i d é r a t i o n s l o r s q u ' i l s'agira de la valeur de rachat de ces terrains et b â t i s s e s . J'insiste sur le l'ait que je ne comprends pas v o t r e réfutation de r e n t a b i l i t é pour maintenir envers et contre tout des b â t i m e n t s aussi élevés rue d ' A s s a u t . D ' a u t r e p a r t , le r e c u l de l ' é t a g e t e c h n i q u e est p r é v u conform é m e n t a la c i r c u l a i r e de l ) o 5 , p r é v o y a n t u n r e c u l , au nu d e la f a ç a d e a v a n t , de 6 ni et de 3 m , a u n u de la f a ç a d e l
arrière.
M . l'Echevin D e S n u i n i c r . i l y a une légère modification à cette c i r c u l a i r e : 4 m à l ' a v a n t et 3 m à l ' a r r i é r e . C e sont d ' a i l l e u r s des r è g l e m e n t s d ' u r b a n i s m e . M.
L o m b a e r t s . D o n c cette c i r c u l a i r e d e
l ><>5 n ' a p l u s de 4
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M . l'Echevin De Saulnier. E l l e a toujours sa raison d'être, mais elle a été modifiée. M . Lombaerts. Depuis quand ? M . l'Echevin Snyers d'Attenhoven. demande de votre serviteur.
Depuis
1967,
à
la
M . l'Echevin De Saulnier. C'est un de nos parlementaires qui est le père de la modification. Cela ne change rien au p r o b l è m e : ce ne sont pas les 3 m de l'étage technique que nous allons discuter i c i . M . Lombaerts. Si, parce que dans l'étage technique, i l peut y avoir de l'habitat, mais des bureaux également ! M . l'Echevin Snyers d'Attenhoven. C'est interdit ! M . Lombaerts. Pour résumer. Monsieur l'Echevin, je ne comprends pas vos réfutations à l'argument de l'Agglomération, de diminuer d'un niveau les bâtiments à front de la rue d'Assaut. M . Lefère. Ils n'ont rien compris à l'Agglomération ! M . l'Echevin tôt un dialogue que la rue a 15 De nombreuses identique.
De Saulnier. Je crois que cela deviendra biende sourds ! Je voudrais vous rappeler en effet, m de large, les bâtiments 24 à 27 m de haut. rues dans le centre sont dans une situation
De plus, cette hauteur est la hauteur des bâtiments qui font face à ceux que nous envisageons de construire, c'est-àdire le côté où i l y aura des arbres. Une profondeur de 20 m, vous trouvez cela trop, mais c'est tout simplement l'application du règlement sur les bâtisses, qui prévoit 20 m, donc 16 m au rez-de-chaussée, puisqu'il y a un recul. Je vous fais remarquer que la hauteur a été déterminée en fonction des servitudes de vue existant au départ de la
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terrasse, située à l'avant de l a Colonne du Congrès, en direction de la flèche de l'Hôtel de Ville ; ces servitudes de vue permettent les hauteurs prévues. Enfin, pourquoi indiquer d'une m a n i è r e formelle qu'il y aura un étage de moins ? Je vous propose une hauteur maximum. Puis-je vous faire remarquer que l a Commission consultative pour l ' a m é n a g e m e n t de l'agglomération bruxelloise dont l a compétence est égale à celle de l'Agglomération, n'a pas trouvé à redire sur les hauteurs proposées mais s'est inquiétée par contre des servitudes de vue, ce qui n'a pas été le cas à l'Agglomération. C'est vous dire que chacun des organes a eu des préoccupations particulières. Quant à l'animation, je ne suis pas d'accord avec vous lorsque vous dites qu'il n'y aura pas d'animation commerciale. A u contraire, l'on peut réussir à cet endroit toute une animation commerciale, tant dans le b â t i m e n t avant que, peutêtre, dans le b â t i m e n t arrière. L e jardin pourrait être un endroit d'animation en pleine ville. J'ai vu, dans certaines villes, des jardins intérieurs qui comportaient des commerces à l'arrière et où i l était fort agréable, en plein centre, de se trouver dans u n endroit relativement calme et de verdure. Je ne vois pas pourquoi l'on devrait au d é p a r t interdire le commerce dans le b â t i m e n t arrière et, à fortiori, dans le b â t i m e n t avant. Vous estimez que l a rentabilité est plus assurée que je ne le pense. Cher collègue, je me ferai un plaisir de vous communiquer, en séance secrète, les montants auxquels nous négocions au m les bâtiments rue d'Assaut. L ' E c h e v i n des Finances vous a entendu. Si vous avez raison, i l vous félicitera ! M a i s , croyez-moi, notre déficit est très important. Cependant, étant d o n n é l'importance de l'enjeu : toute la circulation interne, nous devons réaliser ce projet. Nous avons m ê m e attendu trop longtemps pour le faire. 2
M Servaes. Monsieur l'Echevin, je me montre très satisfaite de ce plan d ' a m é n a g e m e n t . D ' a b o r d , parce que la Ville va construire à une hauteur raisonnable, contrairement aux m e
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parce que vous nous promettez un bel espace vert au centre de la V i l l e . C'est unique et inespéré. U n jardin public au centre de la V i l l e peut peut-être faire perdre u n peu de place, mais pourquoi s'échappe-t-on vers la campagne ? Précisément parce qu'on ne sait plus respirer en v i l e ! L e projet est très bon. surtout que l'on prévoie des bancs ou une animation comme on vient d'en parler. M a i s , puisque vous insistez tellement sur le déficit que la V i l l e devra supporter, je demande que l'on ne vende pas à n'importe qui, n'importe comment ! L a V i l l e pourrait, dès le d é p a r t , lorsqu'elle vend des terrains, si elle ne construit pas elle-même, exiger d u constructeur un cahier des charges dans lequel on prévoirait le pourcentage obligatoire d'habitations privées et de bureaux. Est-ce une chose possible ? J'ai insisté pour que certains puissent bénéficier d'une priorité B . O n parle beaucoup de la rue d'Assaut, mais i l y a aussi la rue Montagne aux Herbes Potagères. Si, dans la rue d'Assaut, i l n'y a plus que des concierges, dans la rue M o n tagne aux Herbes Potagères, i l y a des bureaux qui sont installés depuis longtemps. Si on reconstruit, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas donner priorité aux bureaux qui sont expropriés afin qu'ils se replacent dans le m ê m e quartier où ils ont fondé leurs affaires. Ce serait un avantage pour ceux qui y sont installés depuis des années. Est-ce possible ? M . l'Echevin D e Saulnier. Madame, pour cela i l faudrait que ces bureaux soient propriétaires des locaux qu'ils occupent ! Nous m ê m e s devons préparer un cah:er des charges ou un appel d'offres. E n fait, c'est un appel d'offres que nous devons faire. Cet appel d'offres devra tenir compte des propositions qui nous sont faites. Donc, nous ne vendrons peutêtre pas à celui qui offre le plus. C'est à nous de soupeser les offres éventuelles. Peut-être trouverons-nous une autre formule que celle d'une vente pure et simple. Personnellement, je ne veux pas prendre cette décision maintenant. Ce qui importe actuellement, c'est d'élargir la rue et d'avancer. I l y a trois ans que figurent au budget de la Ville les montants nécessaires. C'est avec raison que vous pourriez demander : comment se fait-il que cela traîne tant ?
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M " " Servaes. Lorsque nous vendons le terrain, ne pouvonsnous pas imposer certaines conditions dans un cahier des charges, le pourcentage d'habitat par exemple ? M . l'Echevin Pierson. T h é o r i q u e m e n t oui ! M . l'Echevin D e Saulnier. Nous devons envisager toutes les possibilités. C'est à nous d'en juger. M
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Servaes. Je crois que nous devrions le faire.
M . K l e i n . Monsieur le Bourgmestre, je ne comprends pas très bien le sens de cette discussion. Finalement, tout le monde est d'accord d'élargir la rue d'Assaut. O n demande l'avis d'un organisme qui, par la l o i , est habilité à le donner. Cet organisme fait une série de remarques qui constituent plutôt des critiques constructives, par lesquelles on essaye de rencontrer plusieurs p r é o c c u p a t i o n s qui intéressent la population et, en particulier, ceux qui portent de l'intérêt à l'architecture et à l'esthétique de Bruxelles. L a V i l l e tient compte d'une de ces remarques et rejette les deux autres. C'est dommage ! I l faut que tout le monde soit conscient que les avis qui sont d o n n é s ne le sont pas pour le plaisir de ne pas être d'accord avec les propositions de l a V i l l e de Bruxelles. Or, comme i l l'a r a p p e l é , M . D e Saulnier est allé lui-même expliquer à l ' A g g l o m é r a t i o n comment la V i l l e concevait ce projet. M a i s ce qu'il ne dit pas, c'est que des groupes de travail existent au sein desquels siégeaient des fonctionnaires de la V i l l e . L e p r o b l è m e est donc envisagé d'une manière aussi large que possible et je regrette p r o f o n d é m e n t que le Collège n'ait retenu qu'un seul des trois considérants de l'Agglomération au sujet de l'élargissement de l a rue d'Assaut. M . l'Echevin Pierson. Il n'y a pas que le groupe de travail du Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n ! C e projet a aussi été soumis à l a section des travaux publics du Conseil d'Agglomération. O n l ' a e x a m i n é . L a proposition relative aux façades
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Ce n est pas parce que des assemblées p o s s è d e n t des pouvoirs d'avis, que Ton doit n é c e s s a i r e m e n t suivre ces avis. Il est d'ailleurs plus facile de donner des avis que de les e x é c u t e r ! A c c e p t e r l a suppression de deux étages rue d ' A s saut dans un projet o ù le c o û t de l'expropriation fut si élevé, c'est accepter b é n é v o l e m e n t une perte é c o n o m i q u e importante. O r , dans le voisinage, juste en face, des immeubles atteignent l a hauteur que nous proposons. O n suggère d ' é l e v e r de deux étages les maisons d'habitation au fond du jardin. N o u s voulons éviter que l'ensoleillement soit compromis. D u côté de l a rue, i l n'y a pas moyen de l'éviter puisque les immeubles ont déjà cette grande hauteur. J'avais d'ailleurs fait une autre objection : celle de ne pas multiplier les étages contre le mur aveugle du parking SaintSauveur. E n effet, la p r o x i m i t é d'habitations contre un parking, à l'intérieur d'une cour où les pompiers n'arriveront pas aussi facilement que dans une rue à circulation ouverte, constitue un danger. Des habitations accolées à un parking sont de toute m a n i è r e u n voisinage dangereux. Si un incendie éclate dans le parking, les c o n s é q u e n c e s peuvent être catastrophiques. J'estimais donc que deux étages étaient suffisants, puisqu'ils étaient susceptibles de camoufler le mur aveugle du garage. P o u r q u o i dès lors en mettre quatre ? Je reconnais que l'Echevin du Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n a e x a m i n é l'objection et y a été sensible, mais a fait valoir que les ouvertures p r é vues pour permettre aux voitures de pompiers d'entrer dans l'espace intérieur étaient suffisamment larges. C e n'est tout de m ê m e pas une raison pour construire quatre niveaux d'habitation lorsque deux paraissent suffisants. I! ne s'agit pas de mauvaise volonté. D'ailleurs, le Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n n'a pas d o n n é un avis défavorable, mais un avis favorable, en faisant trois suggestions et en laissant à la V i l l e de Bruxelles le soin de les apprécier. Sinon, transférez les c o m p é t e n c e s de décision aux organes consultatifs ! Ce n'est qu'un avis, nous l'examinons, nous suivons une des trois suggestions et nous avons des raisons valables pour ne pas suivre les deux autres.
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M Servaes. Lorsque nous vendons le terrain, ne pouvonsnous pas imposer certaines conditions dans un cahier des charges, le pourcentage d'habitat par exemple ? me
M . l'Echevin Pierson. T h é o r i q u e m e n t oui ! M . l'Echevin D e Saulnier. Nous devons envisager toutes les possibilités. C'est à nous d'en juger. M " Servaes. Je crois que nous devrions le faire. n u
M . K l e i n . Monsieur le Bourgmestre, je ne comprends pas très bien le sens de cette discussion. Finalement, tout le monde est d'accord d'élargir la rue d'Assaut. O n demande l'avis d'un organisme qui, par l a l o i , est habilité à le donner. Cet organisme fait une série de remarques qui constituent plutôt des critiques constructives, par lesquelles on essaye de rencontrer plusieurs p r é o c c u p a t i o n s qui intéressent la population et, en particulier, ceux qui portent de l'intérêt à l'architecture et à l'esthétique de Bruxelles. L a V i l l e tient compte d'une de ces remarques et rejette les deux autres. C'est dommage ! Il faut que tout le monde soit conscient que les avis qui sont d o n n é s ne le sont pas pour le plaisir de ne pas être d'accord avec les propositions de l a V i l l e de Bruxelles. Or, comme i l l'a r a p p e l é , M . De Saulnier est allé lui-même expliquer à l ' A g g l o m é r a t i o n comment l a V i l l e concevait ce projet. M a i s ce qu'il ne dit pas, c'est que des groupes de travail existent au sein desquels siégeaient des fonctionnaires de la V i l l e . L e p r o b l è m e est donc envisagé d'une manière aussi large que possible et je regrette p r o f o n d é m e n t que le Collège n'ait retenu qu'un seul des trois c o n s i d é r a n t s de l'Agglomération au sujet de l'élargissement de l a rue d'Assaut. M . l'Echevin Pierson. Il n'y a pas que le groupe de travail d u Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n ! C e projet a aussi été soumis à la section des travaux publics du Conseil d'Agglomération. O n l ' a e x a m i n é . L a proposition relative aux façades
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Ce n'est pas parce que des assemblées possèdent des pouvoirs d'avis, que l'on doit nécessairement suivre ces avis. Il est d'ailleurs plus facile de donner des avis que de les exécuter ! Accepter la suppression de deux étages rue d'Assaut dans un projet où le coût de l'expropriation fut si élevé, c'est accepter bénévolement une perte économique importante. Or, dans le voisinage, juste en face, des immeubles atteignent la hauteur que nous proposons. On suggère d'élever de deux étages les maisons d'habitation au fond du jardin. Nous voulons éviter que l'ensoleillement soit compromis. Du côté de la rue, i l n'y a pas moyen de l'éviter puisque les immeubles ont déjà cette grande hauteur. J'avais d'ailleurs fait une autre objection : celle de ne pas multiplier les étages contre le mur aveugle du parking SaintSauveur. E n effet, la proximité d'habitations contre un parking, à l'intérieur d'une cour où les pompiers n'arriveront pas aussi facilement que dans une rue à circulation ouverte, constitue un danger. Des habitations accolées à un parking sont de toute manière un voisinage dangereux. Si un incendie éclate dans le parking, les conséquences peuvent être catastrophiques. J'estimais donc que deux étages étaient suffisants, puisqu'ils étaient susceptibles de camoufler le mur aveugle du garage. Pourquoi dès lors en mettre quatre ? Je reconnais que l'Echevin du Conseil d'Agglomération a examiné l'objection et y a été sensible, mais a fait valoir que les ouvertures prévues pour permettre aux voitures de pompiers d'entrer dans l'espace intérieur étaient suffisamment larges. Ce n'est tout de même pas une raison pour construire quatre niveaux d'habitation lorsque deux paraissent suffisants. Il ne s'agit pas de mauvaise volonté. D'ailleurs, le Conseil d'Agglomération n'a pas donné un avis défavorable, mais un avis favorable, en faisant trois suggestions et en laissant à la Ville de Bruxelles le soin de les apprécier. Sinon, transférez les compétences de décision aux organes consultatifs ! Ce n'est qu'un avis, nous l'examinons, nous suivons une des trois suggestions et nous avons des raisons valables pour ne pas suivre les deux autres.
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M . K l e i n . Je remercie M . Pierson de cette réponse, parce q u ' i l a p l a c é le p r o b l è m e sur u n plan différent. E n effet M . Pierson nous a e x p l i q u é que l a V i l l e de Bruxelles était contre l'augmentation des habitations et pour le maintien du nombre de bureaux ! Je vous remercie. (Protestations.) M . l ' E c h e v i n D e Saulnier. M . Pierson n'a pas dit ça. M . l ' E c h e v i n Pierson. V o u s faites dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit ! M . K l e i n . L e compte rendu analytique fera foi ! M . l ' E c h e v i n D e Saulnier. M o n s i e u r le Bourgmestre, je conçois très bien le rôle de l ' A g g l o m é r a t i o n . J'ai été appelé à fournir des explications à un c o m i t é restreint, où i l n'y avait qu'un seul homme politique : le P r é s i d e n t . J ' a i donné les raisons de l'élargissement et j ' a i p r é c i s é le cadre dans lequel nous le placions. I l est fort utile d'expliquer tous les prob l è m e s de circulation q u i se posent entre le Parc de Bruxelles et le C e n t r e - V i l l e . E n effet, u n cadre plus large est indispensable pour comprendre p o u r q u o i nous p r é s e n t o n s ce plan particulier d ' a m é n a g e m e n t . A cet é g a r d , je conçois que le rôle de l ' A g g l o m é r a t i o n est de trouver des solutions d'ensemble, moins p e u t - ê t r e des solutions de détail. M a i s je voudrais faire une remarque importante : jamais des fonctionnaires de l a V i l l e n'ont p a r t i c i p é aux travaux auxquels vous faites allusion. Si des travaux ont eu lieu, c'est en dehors des fonctionnaires de l a V i l l e . J'attire en outre votre attention sur le fait qu'il n'y a pas que l'avis de l ' A g g l o m é r a t i o n ! I l y a aussi celui de la Commission consultative d ' a m é n a g e m e n t q u i , elle, faisait certaines réserves quant au fait que l ' o n p r é v o y a i t des habitants à l'arrière des b â t i m e n t s ! C'est vous dire q u ' i l a fallu parfois d é f e n d r e des thèses différentes. O r , nous nous trouvons confrontés avec un ensemble d ' a u t o r i t é s q u i ne sont pas toujours d'accord entre elles ! C'est le moins qu'on puisse dire ! M . K l e i n . L ' A g g l o m é r a t i o n a été élue par l a population.
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M . l'Echevin De Saulnier. M a i s j ' y suis tout de m ê m e soumis et je dois m'y rendre avec les plans que vous votez ! J'obéis aux lois. L e Conseil communal représente quand m ê m e l a population de Bruxelles et d'une m a n i è r e peut-être plus accentuée que le Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n ! Nous avons étudié ce plan à fond et plusieurs fois remis sur le métier. A p r è s combien de difficultés, nous arrivons à son quasi-aboutissement et — espérons-le — à sa concrétisation. Faut-il alors faire machine arrière et recommencer toute l a p r o c é d u r e ? M . Klein. I l faut simplement approuver l'avis tel qu'il a été donné ! M . Lombaerts. Monsieur l'Echevin des Travaux publics, je n'ai pas t r o u v é de précisions dans le cahier des prescriptions au sujet de la couche arable couvrant les emplacements de parkings souterrains. D'autre part, dans ce m ê m e cahier, vous indiquez qu'il faut 30 % au moins de plantation d'arbres, et ce dans les meilleures conditions. O r , la couche de terre arable dont on dispose est importante pour l a survie des arbres. Je ne trouve nulle part, dans les prescriptions, des détails concernant l a profondeur à laquelle ces garages doivent être enfouis, de façon à disposer, dans le jardin public, d'une couche arable suffisante. M . l'Echevin De Saulnier. Vous le voyez sur le plan : les garages publics sont h a c h u r é s . L à , i l n'y a pas de terre. L a terre et les arbres à hautes tiges sont prévus à certains endroits sur le plan. O n agrémentera naturellement les endroits où i l n'y a pas de hautes tiges par des bacs à fleurs, ou d'autres systèmes. Mais i l ne me semble pas utile d'entrer dans ce détail au moment du plan particulier d'aménagement. M . Lombaerts. Ce n'est plus un jardin, mais une courette alors ! (Protestations.) M . l'Echevin De Saulnier. Mais non ! I l y a 30 ares en tout, en plein centre ! M . Lombaerts. 30 ares de quoi ?
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M . l'Echevin D e Saulnier. V o u s voyez les arbres sur le plan. Maintenant, nous discutons pour discuter ! M . Lombaerts. Monsieur l'Echevin, je voudrais faire une remarque. Si je suis obligé de poser ces questions maintenant, c'est que lorsque des plans d ' a m é n a g e m e n t sont soumis au Conseil communal, i l ne nous est pas possible de faire notre travail de conseiller. Ce n'est pas en voyant un plan pendant 20 minutes à plusieurs mètres de distance ou en allant le consulter quelquefois, que l'on peut s'imprégner de son esprit ou de son génie. Je ferai donc une suggestion. Pourquoi, avant la discussion pour approbation provisoire au Conseil, ne pas confier une documentation complète par groupe, concernant le plan d ' a m é n a g e m e n t : plan, cahier des prescriptions, plan d'expropriation, etc. Les membres auraient alors l'occasion d'examiner sérieusement le plan et toutes les questions, peut-être inutiles, que m o i , simple conseiller, je pose à des techniciens, ne seraient plus nécessaires ! M . Lefère. Que l'on fasse la m ê m e chose au Conseil d'Agglomération. M . Guillaume. Toujours le m ê m e refrain ! (Brouhaha !) M . l'Echevin D e Saulnier. Cher Collègue, je crois pouvoir dire que j ' a i toujours r é p o n d u avec le maximum de bonne volonté à toutes les questions qui ont été posées. Je suis le premier à proposer, quand i l le faut, des sections réunies. C'est l a d e u x i è m e fois que ce plan est présenté au Conseil, mais je retiens votre suggestion. Cependant, j'aimerais que d'autres autorités fassent exactement de m ê m e ! Or, on nous a p r é s e n t é , i l y a quelques jours, des plans fort importants et notre avis fut d e m a n d é au moment m ê m e . J'ai parlé de l'Agglomération ! M . le Bourgmestre. L a parole est à M . Morelle. M . M o r e l l e . Monsieur le Bourgmestre, cette question est
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qu'on est dans l'opposition. E n fait, ce plan d ' a m é n a g e m e n t que vous vous plaignez de n'avoir pas eu l'occasion d'étudier, il est à votre disposition dans les services depuis le 22 janvier 1973 ! M . l'Echevin Pierson. Il a été affiché. M . Morelle. Exactement ! Vous dites que quelques objections ont été faites. E h bien, elles ont été amplement discutées ! Suffit-il de faire une objection pour qu'aussitôt elle soit a p p r o u v é e par ceux à qui on la fait ? N o n , on peut garder son avis ! D e bonne foi, on le change, lorsque l'on pense que la proposition est valable, comme celle de la modification des façades arrière, S'il s'agit d'un gabarit, la question est purement subjective. V o u s vous trouvez dans une rue qui est étroite actuellement ; elle est encore bien plus étroite qu'elle ne le sera lorsqu'elle aura été élargie ! O r , personne n'a protesté, actuellement, contre l'étroitesse de certaines rues de Bruxelles ! J'aime l'opposition quand elle est de bonne foi. Je ne dis pas que vous ne l'êtes pas mais cela me semble vraiment un peu hargneux. M . le Bourgmestre. Monsieur Lombaerts, je vais devoir appliquer le règlement. Je crois que c'est votre quatrième intervention ; il y a des limites ! Vous avez eu l'occasion d'exposer vos points de vue avec suffisamment de précision. M . Lombaerts. On vient de me traiter de hargneux. M . Morelle. U n peu hargneux ! Si je ne l'ai pas dit, je l'ajoute volontiers maintenant. M . Guillaume. Je serai très bref. Monsieur le Bourgmestre. Cette proposition constitue une bonne mesure. I l faut bien préciser les choses et ne pas déformer notre pensée. L a proposition a d'ailleurs reçu l'avis favorable du Conseil d'Agglom é r a t i o n . E l l e conditionne un grand problème qui est celui du stationnement, du piétonnier et de la circulation sur la
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Grand-Place. Nous le défendons, comme vous le savez. Par conséquent, nous sommes très conscients de l a valeur de la proposition. M a i s nous déplorons, comme l ' a dit notre collègue M . K l e i n , qu'on ne tienne absolument pas compte des remarques pertinentes et constructives faites par l'Agglomération. C'est l a raison pour laquelle nous devrons nous abstenir. M . le Bourgmestre. I l en est pris acte. M . K l e i n . Je voudrais revenir sur la question précise posée par M . Lombaerts. I l a d e m a n d é s'il n'était pas possible que les chefs de groupe, c'est-à-dire une personne par groupe, reçoivent communication des documents. Cela me paraît une excellente initiative. M . Morelle a eu l'excessive amabilité de rappeler que nous avons été saisi du p r o b l è m e au mois de janvier 1973. C'est é v i d e m m e n t avant l a réunion de janvier 1973 qu'on aurait d û distribuer un document par groupe. V o u s les faites bien multiplier pour le Collège ! Je crois que la suggestion de M . Lombaerts doit être appuyée. M . l'Echevin D e Saulnier. L e Collège ne dispose que d'un document. Q u a n d M . Lombaerts a d e m a n d é un exemplaire, je le l u i ai fait parvenir. M . Lombaerts. M o n exemplaire vient de l'Agglomération. Je n'ai pas voulu d é r a n g e r vos services. Je dois reconnaître que vos services m'ont toujours remis des plans lorsque je les ai d e m a n d é s . M . P i r o n . Je justifie b r i è v e m e n t l'abstention de mes collègues d u groupe libéral. Nous ne voterons bien entendu pas contre ce projet car, nous aussi, estimons qu'il est indispensable au point de vue d é g a g e m e n t de l a Grand-Place mais, d'un autre côté, nous estimons quant à nous, que les réserves faites par M . l ' E c h e v i n M o u r e a u x à l'Agglomération et qui ont é t é reprises par le Conseil d ' A g g l o m é r a t i o n , sont valables. D e là notre abstention.
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— E r wordt overgegaan tôt de hoofdelijke stemming over punt 21. — Il est p r o c é d é au vote par appel nominal sur le point 21. 38 leden nemen deel aan de stemming ; 38 membres prennent part au vote ; 23 leden antwoorden ja ; 23 membres r é p o n d e n t oui ; 15 leden onthouden zich. 15 membres s'abstiennent. — Bijgevolg, wordt het besluitsontwerp
aangenomen.
— E n conséquence, le projet d'arrêté est adopté. Hebben voor gestemd : Ont voté pour : de heer-M. Lefère, M e j . - M ' V a n Baerlem, de h e r e n - M M . Leclercq, De Rons, V a n Halteren, Brouhon, Mergam, Pierson, Snyers d'Attenhoven, M e v r . - M De Riemaecker, de h e r e n - M M . De Saulnier, Deschuyffeleer, Mevr.M " " V a n Leynseele, de h e r e n - M M . De Greef, Morelle, Pellegrin, V a n Cutsem, M e v r . - M " " ' Servaes, de heren-MM. Scholer, Anciaux, De Ridder, Mevr. - M Hano en et de heer M . Cooremans. lu
m e
J
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Hebben zich onthouden : Se sont abstenus: de heer-M. Piron, M e v r . - M ' " Avella, de h e r e n - M M . Brynaert, Musin, Klein, Guillaume, Foucart, Dereppe. M e v r . - M " ' Lambot, de heren-MM. Artiges, Peetermans, Lombaerts, M e v r . - M " " Dejaegher, de heren-MM. L a tour, en et Maquet. e
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22 Réfection par gunitage de la voûte du collecteur de la chaussée d'Anvers. Recours à l'appel d'offres restreint. Dépense.
LE CONSEIL
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Approbation.
COMMUNAL,
Considérant que la voûte du collecteur de la chaussée d'Anvers est en service depuis un siècle et présente des lézardes sur certains tronçons ; Considérant que le trafic lourd lié au développement du quartier N o r d risque d'aggraver rapidement cette situation ; Considérant que la technique du gunitage permet d'effectuer les réparations nécessaires promptement et sans entraver la circulation ; Considérant que ces travaux ont été estimés à 500.000 F ( T . V . A . comprise) ; Considérant que cette dépense peut être imputée à l'article 8 1 2 / 9 4 7 / 1 2 / 0 1 — dépenses ordinaires de 1973 — « Réfection d'égouts vétustés et extension d'ouvrages existants » ; V u les articles 75 et 81 de la l o i communale, DECIDE :
D'approuver : 1) le principe des travaux et le montant de la dépense y afférente estimé à 500.000 francs ( T . V . A . comprise) ; 2) les documents d'adjudication : plan et cahier des charges spécial n° 7307 ; 3) le mode de mise en adjudication, par appel d'offres res-
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1973)
23 Reconstruction d'égouts publics aux abords de la place des Martyrs. Recours à l'adjudication publique. Dépense. — Approbation.
LE CONSEIL
COMMUNAL,
Considérant que la reconstruction du tronçon d'égout public de la rue aux Choux, entre la rue Neuve et la rue des Oeillets, permet la réalisation d'une autre phase de l'amélioration du réseau d'égouts de la place des Martyrs et des environs ; Considérant que l'état de vétusté des ouvrages de la rue des Oeillets, place des Martyrs, rue des Roses et rue du Persil, demande une reconstruction urgente ; Considérant qu'il est possible de reconstruire les ouvrages à un niveau plus bas, donnant ainsi plus de place pour la pose des canalisations des sociétés concessionnaires et permettant, en outre, de dévier une partie des eaux de la rue du Fosséaux-Loups et, plus tard, de la rue du Marais ; Considérant que le Service de l'Architecture préconise l'aménagement de la place des Martyrs en voirie piétonne et la remise en état des façades des immeubles de cette place ; V u l'estimation de la dépense s'élevant à ± 13.500.000 F ; V u la résolution du Collège en séance du 9 octobre 1973 ; V u l'article 81 de la loi communale, DECIDE :
D'approuver : 1) le principe des travaux susdits et l'estimation de la dépense de ± 13.500.000 F , à imputer à l'article 867 extra de 1973 - 9 4 7 / 7 3 3 / 1 4 (9.000.000 de F ) et à l'article correspondant de 1974 (4.500.000 F) ;
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2) les documents d'adjudication (cahier spécial des charges et plans) ; 3) l a passation du m a r c h é par adjudication publique ; 4) de ne pas introduire de demande de subsides en raison du caractère urgent du travail, non seulement parce qu'il faut p r é c é d e r les autres a m é n a g e m e n t s , mais par mesure de sécurité publique.
24 Boulevard de la Cambre. Construction de 2 tronçons d'égout
public.
Recours à l'appel d'offres restreint. Dépense.
LE CONSEIL
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Approbation.
COMMUNAL,
C o n s i d é r a n t que l'exécution de l ' a m é n a g e m e n t des égouts publics du boulevard de la Cambre se poursuit normalement ; C o n s i d é r a n t q u ' a p r è s a c h è v e m e n t de l a p r e m i è r e phase, la d e u x i è m e phase, en voie d'exécution, sera terminée dans le courant de l ' a n n é e 1974 ; C o n s i d é r a n t que la troisième phase restant à réaliser pour terminer l ' a m é n a g e m e n t projeté en fonction de l'exécution du tunnel E m i l e D e M o t , consiste en l a construction de tronçons d ' é g o u t public, en m a ç o n n e r i e , de section 180 X 120 cm, en prolongement des ouvrages déjà exécutés ; C o n s i d é r a n t que l a m é t h o d e d ' e x é c u t i o n par galerie souterraine a été choisie, comme pour les deux phases antérieures, dans le souci de perturber le moins possible l a circulation et é g a l e m e n t en raison de l a p r é s e n c e de nombreuses canalisations ; V u l'estimation du coût des travaux s'élevant à ±
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V u la résolution du Collège en séance du 19 octobre 1973 ; V u l'article 81 de l a l o i communale, DECIDE :
D'approuver : 1) le principe des travaux et l'estimation de la dépense concernant les travaux précités, à imputer à l'article 869 e x t r a - 9 4 7 / 7 3 3 / 1 6 de 1973 ; 2) les documents d'adjudication (C.S. des charges n° 150202 et les plans 1 et 2) ; 3) le lancement d'un appel d'offres restreint auprès de firmes spécialisées ; 4) l'introduction d'une demande de subsides auprès de l'Autorité supérieure. — D e conclusies van dit verslag en de besluitsontwerpen worden in hoofdelijke stemming gebracht en aangenomen met eenparigheid van stemmen (1). — Les conclusions de ce rapport et les projets d'arrêtés sont mis aux voix par appel nominal et adoptés à l'unanimité des membres présents(2).
25 Le Collège n'estime-t-il pas souhaitable de soumettre au Conseil, avant la parution du 1 numéro, un exemplaire du projet de bulletin périodique d'information ? Question de M. Guillaume. er
M . le Bourgmestre. Sur le 25, Monsieur Guillaume, vous avez la parole. (1) Zie blz. 1204 de namen van de leden die aan de stemming hebben deelgenomen. (2) V o i r p. 1204 les noms des membres ayant pris part au vote.
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M . G u i l l a u m e . M o n s i e u r le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, je ne vais pas refaire l'historique du bulletin communal que nous r é c l a m o n s depuis notre entrée au sein de ce Conseil communal en 1971. Nous avons déjà défini notre optique en ce q u i concerne cette publication. Nous r é c l a m o n s u n bulletin d'information qui soit totalement différent d u petit fascicule de poche a p p e l é « Bruxelles à voire service », c'est-à-dire qui ne donne pas seulement les adresses des différents services et les n u m é ros de t é l é p h o n e , mais qui informe le public sur les activités, les manifestations, précise l a politique suivie par le Conseil c o m m u n a l , les différents points de vue sur les p r o b l è m e s communaux importants. Q u a n d je parle des différents points de vue, ce sont ceux de l a majorité bien entendu, mais aussi ceux de l'opposition. Je prends des exemples typiques, parce que nous en avons eus tout r é c e m m e n t : le p r o b l è m e du M u s é e d ' A r t moderne, l ' a m é n a g e m e n t de Neder-Over-Heembeek. L e s plans de secteur pourraient faire l'objet d'articles, tant de l'opposition que de la majorité. N é a n m o i n s , je précise que ce bulletin — et je rencontrerai l'opinion de bon nombre de mes collègues à cet égard — ne doit pas ê:re un bulletin de p o l é m i q u e s . A u départ, i l doit éviter toute p o l é m i q u e , mais tout le monde doit pouvoir y faire entendre sa voix. I l doit constituer l a possibilité d'une expression libre idées de tous les groupes. I l doit donner à la population points de vue, mais aussi — car on n'en parle jamais reprendre le point de vue de l'opposition. Cela ne doit être à sens unique.
des nos — pas
M . Pellegrin a avec raison, soulevé le p r o b l è m e la semaine d e r n i è r e . A ce moment, nous aurions pu déjà demander — M . Lagasse l ' a d'ailleurs fait — à être mis au courant du contenu du bulletin. Cependant, ce point n'était pas à l'ordre du jour, l a question p o s é e par notre collègue M . Pellegrin, é t a n t simplement de savoir quand le bulletin sortirait. C'est l a raison pour laquelle notre question est à l'ordre du jour à p r é s e n t . E l l e demande que le Collège soumette au C o n s e i l , avant l a parution du premier n u m é r o , un exemplaire d u bulletin c o m m u n a l
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C'est l a raison pour laquelle, nous voudrions, Mesdames. Messieurs, demander une prise de position de tous les membres du Conseil sur un petit texte que je soumets : « L e C o n seil communal en sa séance du 19 novembre 1973, décide qu'avant toute publication du premier n u m é r o du Bulletin communal d'Information, la maquette et les textes à transmettre à l'impression lui seront soumis. Il ne sera procédé à l a publication q u ' a p r è s accord de ses membres ». I l me semble que ce serait tout à fait logique et je ne vois pas pourquoi, vous ne pourriez pas accepter cette proposition. M . l'Echevin V a n Halteren. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, je ne vais pas reprendre le fond de l'exposé de M . Guillaume, puisque ce dernier pose une question bien précise quant à l'exécution. L e Conseil communal a eu l'occasion, à quatre reprises déjà, de discuter cette question et il me paraît tout à fait inutile d'y revenir. L e 5 mars 1973 le Conseil communal a, en effet, pris une position très précise sur un rapport qui indiquait exactement ce que ce bulletin devait comprendre. L a question de M . Guillaume demande de soumettre au Conseil, avant la parution du premier numéro, un exemplaire du projet de bulletin. Cette question avait été évoquée par M . Lagasse lors de la dernière réunion. L e Collège l'a examinée et le résultat de son examen est qu'il appartient au Collège, conformément à l'article 90, 2° de la loi communale, d'exécuter les décisions du Conseil communal. C e c i est un pur p r o b l è m e d'exécution et n'est donc pas du domaine du Conseil communal. D u reste, en fonction de cette l o i article 90, 2°, la motion de M . Guillaume n'est pas recevable puisqu'elle va à rencontre d'une disposition légale. M . Guillaume. Elle n'est m ê m e pas intitulée « Motion ». C'est un simple petit texte. M . le Bourgmestre. C'est plus qu'une motion ! M . Guillaume. Nous pouvons tout de même décider, puisque nous sommes 41 mandataires communaux, qu'avant d'en-
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voyer les textes à l'impression, nous en soyons tenus au courant ! I l me semble que ce serait tout à fait logique. I l n'y a là aucune implication politique. M . le Bourgmestre. N o u s devons veiller à respecter les textes, sinon nous entrerons dans une anarchie totale. M . Guillaume. C'est de l'anarchie, cela ? M . Artiges. M a question est très simple mais n'est cependant pas une question de détail. Je voudrais savoir comment le Collège p o u r r a p r é t e n d r e , s'il ne porte pas les textes devant le Conseil avant leur publication, r e p r é s e n t e r l'opinion du Conseil ? M . le Bourgmestre. C'est une question de majorité. M . Guillaume. E t l a voix de l'opposition ? M . le Bourgmestre. N e mettez pas tout en cause. D è s le moment o ù vous vous bornez à faire une suggestion, je vous r é p o n d s que le Collège examinera s'il y a lieu de donner suite à celle-ci. Si le Collège n'est pas d'accord, le Conseil communal peut condamner l a formule p r o p o s é e . C e sera alors u n prob l è m e de majorité contre m i n o r i t é . M . Guillaume. E n prenant cette décision, Monsieur le Bourgmestre, cela vous évitera par la suite des discussions sur u n texte. A ce m o m e n t - l à , nous ne pourrons plus dire que cela nous plaît ou ne nous plaît pas. N o u s aurons d o n n é notre accord. M . l'Echevin Pierson. S i , vous direz que cela ne vous plaît pas. lVf
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M . Guillaume. C e l a nous é v i t e r a des interpellations et cela v o u s fera gagner d u temps. M a i s , soyez sans crainte, nous interpellerons ! M . Pellegrin. O n en p e r d maintenant ! M . le Bourgmestre. N o u s sommes convaincus que vous interpellerez. P a r c o n s é q u e n t , cela ne vous e m p ê c h e r a pas de dire ce q u e v o u s pensez d u p r o b l è m e . N o u s ne pouvons pas admettre que Ton ne respecte pas l a législation. M . Guillaume. Je demande le vote sur m a proposition. M . le Bourgmestre. D ' a c c o r d , mais sur l a r e c e v a b i l i t é . Mme Avella. M o n s i e u r le Bourgmestre, je crois, si m a m é m o i r e est bonne, avoir retenu que l a d é p e n s e de ce petit f o r m u l a i r e serait de deux millions. V o u s venez de dire que vous ne saviez pas si vous alliez le soumettre au C o n s e i l c o m m u n a l . D e toute f a ç o n , si vous le soumettiez au Conseil c o m m u n a l avant l'impression et si le Conseil c o m m u n a l n ' é t a i t pas d ' a c c o r d , ces deux millions seraient alors gaspillés ? M . le Bourgmestre. C'est l a question de savoir comment d é p e n s e r d'une m a n i è r e parfaite ces deux millions ! M""' Avella. M a i s voilà ! M . l'Echevin Pierson. I l n'a jamais é t é entendu que l ' o n allait constituer un c o m i t é de r é d a c t i o n de quarante et une personnes ! L e C o n s e i l c o m m u n a l prend une décision de p r i n c i p e et le C o l l è g e l ' e x é c u t e . N o u s n'allons pas écrire des textes à quarante et un ! C'est insensé ! M . l'Echevin V a n Halteren. Je voudrais attirer l'attention d u C o n s e i l c o m m u n a l sur le fait que l a délibération du 5 mars 1973 est e x t r ê m e m e n t précise quant au contenu d'une part, et quant à l a f a ç o n dont ce bulletin sera rédigé, d'autre part. Je sais q u ' i l y a eu des amendements de l'opposition p o u r modifier ce c o m i t é de r é d a c t i o n , mais ces amendements
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n'ont pas été accueillis. Actuellement, M . Guillaume suggère un comité de rédaction en fait élargi à tout le Conseil communal. M . Guillaume. M a i s non ! Il doit simplement être informé. M . l'Echevin V a n Halteren. M a i s oui, puisque le Conseil communal doit être interrogé sur les projets. Il s'agit donc bien d'un comité de rédaction élargi à tous les membres. Monsieur Guillaume, la délibération du 5 mars est extrêmement précise. L e Collège a des instructions très nettes sur l a façon dont ce bulletin doit être rédigé. L e vote est intervenu dans ce sens. L e Collège a la responsabilité de l'exécuter. Si le Conseil communal n'est pas d'accord, i l le dira lorsque l'exécution sera réalisée. Il n'est p r é v u nulle part, dans cette décision du 5 mars, que le Collège renonce à exécuter cette décision et la reporte sur le Conseil communal. J'ai la délibération prise à l'époque, qui précise la façon dont le Collège doit exécuter. L e Collège le fera donc dans le sens décidé le 5 mars dernier ! M
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A v e l l a . C'est vous qui l'avez décidé ainsi !
M . l ' E c h e v i n V a n Halteren. L e Conseil communal l'a décidé ainsi le 5 mars 1973. M . P i r o n . Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, j ' a i d e m a n d é la parole parce que je dois marquer mon désaccord le plus absolu avec l'interprétation que donne le Collège à la notion d'exécution. E n effet, le projet de décision présenté par M . Guillaume est un projet qui ne vise pas l'exécution elle-même. Qu'est-ce que le Conseil communal ne peut pas faire ? Ce serait, par exemple, de désigner i c i l'adjudicataire ou de demander que tel imprimeur plutôt que tel autre soit choisi. T
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M a i s que demande-t-on ? O n demande à être mis en possession du projet ou de l a maquette du bulletin de la V i l l e . C e n'est pas là acte d'exécution, puisque l'acte d'exécution c'est de publier le bulletin l u i - m ê m e . L a demande est donc tout à fait extérieure à l'exécution de la décision du 5 mars 1973. C'est pourquoi, je voterai l a recevabilité et éventuellement, si le Conseil suivait, la proposition e l l e - m ê m e . M . le Bourgmestre. C'est votre droit. M . Guillaume. M a proposition vise le premier n u m é r o . M . le Bourgmestre. Nous avons très bien compris. M . Guillaume. Je tiens à le préciser. M . le Bourgmestre. Je précise que nous avons très bien compris. V o u s pourrez juger les actes du Collège lorsqu'ils seront exécutés. Par c o n s é q u e n t , sur base de la communication juridique que M . l'Echevin V a n Halteren vous a lue, cette proposition est considérée par le Collège comme irrecevable. Monsieur Klein, vous avez la parole sur la recevabilité. M . Klein. Monsieur le Bourgmestre, la recevabilité est un p r o b l è m e , mais, en ce qui concerne le pluralisme de ce bulletin, y a-t-il du nouveau ? L a question a été posée au dernier Conseil communal de savoir si l'opposition aura voix au chapitre. Vous n'avez pas r é p o n d u et c'est certainement ce qui a p r o v o q u é l a question de M . Guillaume aujourd'hui qui souhaite voir le n u m é r o zéro pour s'assurer du fait que l'opposition est représentée dans ce bulletin d'information ou non. C'est le fond du p r o b l è m e et il ne faut pas se cacher la réalité. L e Collège de la V i l l e de Bruxelles est-il un Collège partisan du pluralisme idéologique ou pas ? M . l'Echevin D e Rons. Comme le Conseil d'Agglomération !
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M . Klein. P r é c i s é m e n t , M o n s i e u r D e Rons, c'est exactement le sens de m a question parce qu'au Collège d'Agglomération ce sera le cas ! M . l'Echevin Van Halteren. M o n s i e u r le Bourgmestre, le mot pluralisme est e m p l o y é à toutes les sauces ! Ici, i l s'agit de l ' e x é c u t i o n d'une délibération qui vise à informer la population. Je reprends le texte de cette délibération : « . . . informer l a population par des renseignements pratiques (je passe la nomenclature)... les décisions du Conseil communal ou d u Collège i n t é r e s s a n t l'ensemble de l a population bruxelloise o u certains quartiers, les réalisations nouvelles, les projets à l ' é t u d e ou en voie de réalisation, des avis à l a population, aux jeunes m é n a g e s , aux p e n s i o n n é s , aux étrangers immigrés, les nouvelles des foyers, les centres de contact, les b i b l i o t h è q u e s , les avantages sociaux a c c o r d é s par la Ville, les noces d'or, les succès sportifs des cercles bruxellois ». V o i l à ce qui doit être p o r t é à l a connaissance de la population. Je ne vois pas en q u o i le pluralisme intervient dans ce programme. M . Guillaume. Si ce n'est, comme vous venez de le dire, qu'un simple bulletin d'information pour communiquer des n u m é r o s de t é l é p h o n e et des adresses de différents services, nous n'en avons pas besoin ! N o u s avons « Bruxelles à votre service », en format de poche, q u i est très bien fait. M . l'Echevin Van Halteren. N o u s avons discuté du fond à quatre reprises déjà. L e Conseil c o m m u n a l a pris la décision dont je vous ai d o n n é le texte... M . Guillaume. J'avais la parole, M o n s i e u r l ' E c h e v i n . M . le Bourgmestre. E h bien ! reprenez-la. M . Guillaume. I l est donc inutile de réaliser u n bulletin qui publie uniquement des adresses de différents services et des n u m é r o s de t é l é p h o n e . S'il s'agit de donner des informations sur la politique communale, tout le monde doit avoir le Arr\\t
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turel. Je suppose que vous devez respecter le Pacte culturel, Monsieur le Bourgmestre, puisque à présent, i l est paru au « Moniteur ». M . le Bourgmestre. L e Conseil communal a déterminé la mission du Collège. M . Klein. L e Collège est contre : c'est ce que nous voulions savoir. M . le Bourgmestre. Nous allons l'exécuter. Il appartiendra au Conseil communal de discuter l'exécution et on votera pour savoir si l'exécution correspond au vœu de la majorité ou pas. E n attendant vous demandez un vote... M . Guillaume. A u vœu de la majorité ? M . le Bourgmestre. L a fois dernière, quant au principe, la majorité n'était pas d'accord sur vos conceptions. Par conséquent la situation reste ce quelle est, c'est-à-dire que nous appliquons la décision du Conseil communal. Je vais demander au Conseil communal de voter sur la recevabilité de la motion. M . Leclercq. Monsieur le Bourgmestre, je crois que vousm ê m e et tous nos collègues êtes persuadés que je ne suis pas très enthousiaste pour le projet. Néanmoins, je tiens compte du fait que depuis mars, le Conseil communal a pris une décision à la majorité d'éditer un bulletin non politique. Le fait est là : il s'agit de l'exécution d'une décision prise à la majorité. Or, je fais partie de la majorité. J'ai exposé cela à la dernière séance publique du Conseil communal. J'ai voté le projet sans enthousiasme, je le répète. Dès lors, il ne faut plus parler de pluralisme politique. C'aurait peut-être été une expérience intéressante à tenter, mais véritablement, le pluralisme politique, nous l'avons rejeté ici à la majorité. D'ailleurs, le pluralisme politique nous aurait certainement entraîné à des dosages délicats. Je me demande combien de lignes auraient été réservées par exemple à M Avella dans le bulletin, pour ne citer que m
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cet exemple. De toute manière, la décision a été prise d'éditer un bulletin non politique. J'ai voté pour, sans emballement et, par conséquent, en ce qui concerne le texte de M . Guillaume, puisqu'il s'agit de l'exécution d'une décision, je devrai voter contre la recevabilité, même si, personnellement, j'aurais préféré un autre projet. M . Piron. Je voudrais revenir sur l'aspect qui vient d'être soulevé indirectement par mon ami, M . K l e i n . E n réalité, vous avez invoqué le fait que le Collège veut se borner à exécuter une délibération du Conseil communal du 5 mars 1973. Mais le problème est précisément de savoir si, la l o i portant le Pacte culturel ayant été promulguée au Moniteur vers le d é b u t d'octobre, cette décision est encore valable. Vous affirmez que le bulletin que vous voulez éditer sera un bulletin non politique, alors qu'il contiendra les décisions du Conseil communal qui sont des décisions politiques et éventuellement des décisions du Collège de la V i l l e qui sont aussi des décisions politiques ! Nous ne savons pas s'il n'y aura pas d'autres éléments encore. Tout le problème du pluralisme est reposé du fait m ê m e de la date de la délibération du Conseil communal : avant la promulgation de la l o i portant le Pacte culturel. M . l'Echevin Van Halteren. Monsieur le Bourgmestre, je reprends l a question du pluralisme. J'ai l u le Pacte culturel d'un bout à l'autre, à plusieurs reprises. Rien, dans le bulletin tel q u ' i l est prévu par l a décision d u 5 mars, ne concerne les objets qui sont mentionnés dans le Pacte culturel. Ils sont tout à fait différents. M . Piron. Je vous souhaite de ne pas vous tromper parce que l a réaction sera dure. M . le Bourgmestre. Encore une fois, l'avenir déterminera tout cela. Si à ce m o m e n t - l à , nous avons pris une position inexacte... M . Piron. A l o r s , ce sera une violation de nos droits que l'on pourrait essayer d'éviter. Nous allons tout droit à des
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M . Artiges. Puisque vous avez pris l a décision de Limiter la discussion à l a recevabilité de l a proposition de M . G u i l laume, je vous fais remarquer que celle-ci consiste simplement à demander que nous soit soumis, ce que j'appellerais p l u t ô t que le n u m é r o zéro, le n u m é r o inaugural. J'estime qu'il serait de votre part de très mauvaise politique de ne pas faire droit à cette demande. Pourquoi ? Parce que, comme M . V a n Halteren l'a souligné, suivant la décision du 5 mars 1973, ce bulletin vise à informer l a population. N ' o u blions surtout pas que nous en sommes les premiers représentants et que, de ce fait, nous avons le droit d'être les premiers informés. De toute façon, j'estime que le Collège manquerait de respect à l'égard du Conseil communal s'il ne faisait pas droit à cette demande. M . le Bourgmestre. Nous pouvons discuter à l'infini, M o n sieur Artiges. L a parole est à M . Anciaux. D e heer Anciaux. Mijnheer de Voorzitter, ik w i l de discussie niet ten gronde voeren. dit werd reeds de vorige keer gedaan. Uiteraard ben ik eveneens voorstander van hetgeen hier in naam van het pluralisme gezegd wordt. Ik begrijp echter niet, Mijnheer de Voorzitter, dat U hier de kwestie van de ontvankelijkheid ter sprake brengt. Het gaat hier om de uitvoering van een beslissing van de Gemeenteraad. Die uitvoering is aan het Collège toegemeten en blijft aan het Collège toegemeten. D e vraag van de heer Guillaume is alleen maar, dat de publicatie niet zou gebeuren vooraleer de Gemeenteraad geïnformeerd is over de inhoud. Het is dus gewoon een vraag tôt informatie over de inhoud, Nadien kan dan de uitvoering gebeuren zoals U deze gepland hebt. Ik begrijp dus helemaai niet dat U het probleem van de al dan niet ontvankelijkheid stelt. Ten gronde heeft U het recht een stelling te nemen. De oppositie heeft het recht een andere stelling te nemen, maar naar mijn oordeel is er geen mogelijkheid tôt het stellen van de kwestie van de ontvankelijkheid.
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M . le Bourgmestre. V o u s devez comprendre, Monsieur A n c i a u x , que ceci est pour le Collège une question de principe. Si nous admettions cette p r e m i è r e tentative de diminuer les pouvoirs qui sont conférés au Collège par les textes qui vous ont été rappelés tout à l'heure, rendez-vous compte dans quel engrenage nous risquons de nous faire entraîner ! Ceci dit, nous allons passer au vote, si vous le voulez bien, sur la question de recevabilité. M . Leclercq. Monsieur le Bourgmestre, je serai bref. Si le n u m é r o zéro, qui ne nous sera pas soumis — et je trouve normal q u ' i l ne le soit pas — est tendancieux, est présenté par le Collège de telle sorte q u ' i l fasse l'apologie d'une certaine politique de façon subjective, je m'engage à être un des premiers à le critiquer en séance publique ! M . le Bourgmestre. E t je serai de votre avis, Monsieur Leclercq ! Mevr. Hano. Mijnheer de Voorzitter, ik kan mij niet akkoord verklaren met hetgeen hier gezegd werd. Inderdaad, de publicatie van sommige manifestaties, gehouden door de Stad, op stadspapier, zoals bij voorbeeld volgende donderdag het Contactcentrum van Haren, is gebeurd door de Schepen aan al de Voorzitters van de verenigingen van Haren. M . l'Echevin Brouhon. E n ce qui concerne l'inauguration du Centre de contact, p r é c i s é m e n t , dans l'esprit le plus large, on en a avisé les dirigeants de toutes les associations connues à H a r e n , Ils ont été c o n v o q u é s . Dans le bulletin d'information, i l ne s'agira pas de reproduire le discours de l ' E c h e v i n ou du P r é s i d e n t de l a Commission d'Assistance publique, mais o n indiquera simplement qu'un centre de contact est ouvert, q u ' i l offre à l a population tel ou tel service. O n ne parlera pas du discours qui est pron o n c é par l ' E c h e v i n X , par le P r é s i d e n t de la Commission
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M . le Bourgmestre. Je crois que nous sommes en train de nous égarer un peu du point de départ. C est un cas différent de celui que nous discutons. M e v r . H a n o . Het sociaal aspect van deze opening richt zich tôt de burgers van de wijk i n het algemeen en niet tôt de Voorzitters van de verenigingen alléén. Het Collège zou er beter aan doen al de burgers te informeren in plaats van alleen de Voorzitters. M . le Bourgmestre. C'est un problème qui n'a pas de rapport i m m é d i a t avec la question que nous devons trancher. Nous avons écouté ce que vous avez déclaré. Mes chers Collègues, nous allons passer au vote sur la recevabilité de la proposition — je ne parle m ê m e pas de motion — faite par M . Guillaume. — E r wordt overgegaan tôt de hoofdelijke stemming van het voorstel van de heer Guillaume. — Il est procédé au vote par appel nominal sur la recevabilité de la proposition de M . Guillaume. 35 leden nemen deel aan de stemming ; 35 membres prennent part au vote ; 17 leden antwoorden ja ; 17 membres r é p o n d e n t oui ; 17 leden antwoorden neen ; 17 membres répondent non ; 1 l i d onthoudt zich. 1 membre s'abstient. Bijgevolg, wordt het voorstel van de heer Guillaume onontvankelijk verklaard. — E n conséquence, la proposition de M . Guillaume est déclarée inrecevable.
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Hebben voor gestemd : Ont voté pour : de heer-M. Piron, M e v r . - M Avella, de heren - M M . Brynaert, M u s i n , K l e i n , Lagasse, Guillaume, Foucart, Dereppe, M e v r . - M Lambot, de heren-MM. Artiges, Peetermans, Lombaerts, Anciaux, M e v r . - M Dejaegher, de h e r e n - M M . Latour en-et Maquet. m e
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Hebben tegen gestemd : Ont voté contre : de h e r e n - M M . Leclercq, De Rons, V a n Halteren, Brouhon, Mergam, Pierson, Mevr. - M De Riemaecker, de h e r e n - M M . De Saulnier, Deschuyffeleer, Mevr.M V a n Leynseele, de h e r e n - M M . Morelle, Pellegrin, V a n Cutsem, M e v r . - M Servaes, de heer-M. Scholer, Mevr.-M™ H a n o en-et de heer-M. Cooremans. m e
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Heeft zich onthouden : S'est abstenue : M e j - M
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M V a n Baerlem. Je voudrais justifier mon abstention, Monsieur le Bourgmestre. Tout d'abord, je n'ai pas voté la décision, au mois de mars, de publier un bulletin non politique. E n outre, comme, à l'Agglomération, j'ai moi-même d e m a n d é que l'opposition soit associée à la publication d'un bulletin où l'opposition aurait le droit de parole, i l me paraît difficile i c i d'adopter une attitude contraire. 1 1 6
D'autre part, proposer au Conseil d'examiner à plus de 40 une maquette de bulletin me paraît tout de m ê m e difficile. M . le Bourgmestre. Mes chers Collègues, l a séance est levée. Nous nous retrouvons demain à 16 heures 30. Je vous remercie. D e notulen van de zitting van 12 november 1973 worden goedgekeurd, geen enkel bezwaar werd ingebracht. L e procès-verbal de la séance du 12 novembre 1973 est a p p r o u v é , aucune observation n'ayant été présentée.
— De Openbare Zitting wordt opgeheven te 17 uur 10. — L a Séance publique est levée à 17 heures 10.
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STADHUIS
BEZOEK van de h. Gierek, Eerste Secretaris van het Centraal Comité van de Poolse Verenigde Arbeiderspartij
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Vergezeld van de heer E . Close, Minister van Binnenlandse Zaken, worden de Eerste Secretaris van het Centraal Comité van de Poolse Verenigde Arbeiderspartij en Mevr. Gierek te 12 uur 10, bij het uitstappen uit hun wagen op de Grote Markt, begroet door Luitenant-Generaal P. Breckx, Vleugeladjudant van de Koning en Bevelhebber van het l Militaire Gebied en van de Binnenlandse Verdedigingsstrijdkrachten, en door de heer Lucien Cooremans, Burgemeester. s t e
Militaire detachementen bewijzen geschouwd door de personaliteiten.
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worden
De heer Burgemeester stelt in zijn Kabinet aan de Eerste Secretaris en aan Mevr. Gierek de leden voor van het C o l lège, de Gemeenteraad, de Commissie van Openbare Onderstand en de Openbare Kas van Lening, alsook hun echtgenoten. N a een welkomstrede schenkt de heer Burgemeester aan de Eerste Secretaris een kunstboek « Les Tapisseries Flaman-
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des » van D ' H u l s t (uitgeverij Arcade) en aan Mevr. Gierek een tafelkleedje in Brusselse kant, als aandenken aan hun verblijf te Brussel, en nodigt hen daarna uit het Gulden Boek te ondertekenen. Vervolgens biedt de heer Burgemeester de Eerste Secretaris en M e v r . Gierek een verfrissing aan en stelt hen voor een kort bezoek te brengen aan de zalen van het Stadhuis. T e 13 uur begeleidt de heer Burgemeester de Eerste Secretaris en Mevr. Gierek tôt aan hun wagen en neemt hij afscheid van de genodigden van de Stad.
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HOTEL DE VILLE
VISITE de M . Gierek, Premier Secrétaire du Comité central du Parti Ouvrier Unifié Polonais.
19 N O V E M B R E
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Accompagnés de M . E . Close, Ministre de l'Intérieur, M . le Premier Secrétaire du Comité central du Parti Ouvrier Unifié Polonais et M""' Gierek sont accueillis à 12 heures 10. à leur descente de voiture sur la Grand-Place, par le Lieutenant Général P. Breckx, Aide de Camp du Roi, Commandant la l Circonscription militaire et les Forces de Défense de l'Intérieur, et par M . Lucien Cooremans, Bourgmestre. r
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Des détachements militaires rendent les honneurs. Ils sont passés en revue. Dans son Cabinet, M . le Bourgmestre présente à M . le Premier Secrétaire et à M " Gierek les membres du Collège, du Conseil communal, de la Commission d'Assistance publique et de la Caisse publique de Prêts, ainsi que leurs conjoints. 11
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M . le Bourgmestre, après avoir prononcé une allocution de bienvenue, offre à M . le Premier Secrétaire un livre d'art « Les Tapisseries Flamandes » par D'Hulst (Editions Arcade)
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et à M Gierek un napperon en dentelle au point de Bruxelles, en souvenir de leur passage à Bruxelles et les invite à signer le L i v r e d'Or. m
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M . le Bourgmestre invite M . le Premier Secrétaire et M Gierek à prendre des rafraîchissements et leur propose ensuite de faire une rapide visite des salons de l'Hôtel de Ville. m e
A 13 heures, M . le Bourgmestre reconduit M . le Premier Secrétaire et M Gierek à leur voiture et prend congé des hôtes de la V i l l e . m
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