R.O.C. NEWS Driemaandelijks tijdschrift Bulletin trimestriel
Verantwoordeliike uitgever : R. RASQUIN : éditeur responsable. Rue du Grand Hospice. 2, Grootgodshuistraat 1000 BRUXELLES - BRUSSEL.
Chers Amis du ROC,
Si le bulletin de mars a été déposé chez plusieurs d'entre nous comme un poisson d'avril, ce numéro suivant qui était dû en juin sera d'autant plus rapide. La raison de cette édition prématurée est due au caractère urgent de son sujet, notamment la question de la sauvegarde de notre profession d'officier radio. On s'y est mis de toutes ses forces et nous jugions nécessaire sinon indispensable d'informer tout le monde de la situation. C'est la raison pour laquelle d'autres rubriques, promises au numéro précédent, ont été remises à un bulletin ultérieur. Vous recevrez donc un "numéro spécial" concernant ce problème de toute actualité. Dans cette introduction je puis déjà vous informer que le 1er avril, lors de la dernière réunion du ROC, une nouvelle séance s'est tenue consacrée au problème : que pouvons-nous pour écarter la menace qui pèse sur le métier d'officier radio ? A cette séance nous avons pu accueillir, en plus des membres du groupe de travail fondé spécialement pour le problème, quelques autres membres du ROC présents et surtout MM. DUMONT et RONSMANS, respectivement ancien et actuel directeurs de l'ESRN. Les différents points figurant
dans le rapport du groupe de travail des
trois réunions précédentes et qui font l'objet principal de ce bulletin, y ont été discutés une fois de plus. Un autre aspect de la question a été cité également
et
je me permets d'en formuler un commentaire personnel
en dernière page du bulletin.
Beste ROC leden,
Is het maart-nummer voor velen als een april-vis thuisbesteld, dit volgende nummer dat eerst in juni aan de beurt moest komen zal de schade weer goed maken. De reden van deze voortijdigheid is het dringend karakter van de kwestie over het behoud van ons beroep als radio officier. Daar wordt inderdaad met macht aan gewerkt en we vonden het noodzakelijk iedereen op de hoogte te brengen van de toestand. Om die reden zijn andere rubrieken die in het maartnummer beloofd waren dan ook moeten wegvallen. U ontvangst nu dus een "special" met bretrekking tot genoemd vraagstuk. Ik wou U dit al vertellen. Op 1 april bij de laatste ROC bijeenkomst werd nog een vergadering gewijd aan het onderwerp : Wat doen we om de bedreiging tegen het beroep van radio officier af te wenden. Op deze vergadering waren, benevens het werkgroep dat rond dat vraagstuk is samengesteld en enkele andere ROC-leden ook aanwezig de HH. DUHONT en RONSMANS respektievelijk voormalige en huidige bestuurders van de HRNS. De verschillende punten die voorkomen in het verslag van de hand van Frans DE ROY dat de hoofdbrok vormt in dit nummer over de drie vroegere bijeenkomsten, werden nogmaals uitvoerig besproken. Tevens werd nog een bijkomend aspekt op de voorgrond gebracht waarover achteraan in nummer persoonlijk kommentaar volgt.
NOUVELLES SOCIALES :
Au cours de 1'édition de ce bulletin la triste nouvelle nous parvenait du décès de Mr. BRICHAUX en date du 3/4/83. Mr. BRICHAUX fut professeur a 1'ESRN pendant de longues années et maintes promotions passèrent entre ses mains pour les cours entre autres de géographie et de comptabilité du trafic. Né a Laeken le 29/8/20 il fut jeune officier radio a la déclaration de la dernière guerre et resta toute cette difficile période au service de la marine marchande. Quelques années après la libération il fut engagé a 1'école. Pour tout ceux qui l'ont connu il laisse une impression d'homme doux, compréhensif pour les jeunes et d'un dévouement ponctuel. Par la présente le ROC présente ses plus sincères condoléances à sa famille éprouvée.
SOCIAAL NIEUWS
Bij het ter perse gaan vernamen we het droeve nieuws van het overlijden van de heer BRICHAUX op 3/4/83, oud leraar aan de HRNS. Vele promoties zullen hem gekend hebben want zeer kort na de oorlog reeds maakte hij deel uit van het lerarenkorps voor de lessen van ondermeer aardrijkskunde en boekhouding van het radiostation. Geboren op 29/8/1920 te LAKEN was hij jong radio officier toen de oorlog uitbrak en bleef al die moeilijke tijd op de koopvaardij dienen. Voor allen die hem gekend hebben laat hij de indruk na van een zacht mens met een begrijpend jong hart en een stipte toewijding. Aan zijn familie biedt de ROC zijn innigste deelneming aan.
Rapport de la réunion du groupe de travail, créé au sein du ROC, afin d'étudier l'évolution de la fonction de l'Officier Radio à bord des navires de haute mer.
Au coure de la dernière assemblée générale du Radio Officers Club (R.O.C.) le 14 janvier 1983 il a été décidé de créer su sein du ROC un groupe de travail qui s'occupera de l'étude et des moyens d'intervention dans la formation et la tâche des officers radio actuels pour leur emploi dans l'avenir. Ce G.d.T. se compose des officiers radio navigants et non navigants dont la liste suit : Michel BOURLAND 1. Navigants : Christian PARREN René MOSIN Daniel DOBBELAERE Michel BOUGARD. 2. NON NAVIGANTS : Raymond RASQUIN Jean SCOUVEMONT Jean-Pierre CULOT Hobert SOTTIAUX Frans DE ROY. Non seulement sur le plan national mais tout autant sur le plan international il se manifeste une évolution qui sera cause de modifications essentielles tant sur le plan technique que sur le plan de l'emploi de la profession d'officier radio tel que nous la connaissons en ce moment. Le "RADIO 0FFICERS CLUB" est une section autonome de l'ASBL "Les Amis de l'E.S.R.N. et le Radio Officers Club (R.O.C.) ses statuts figurent aux annexes au Moniteur belge des 12 juin 1954 et 28 décembre 1972. Le siège de l'association est établi à Bruxelles, rue du Lac 46 (B. 1050) L'association se compose de : membres effectifs et membres du "Radio Officers Club" qui constitue une section autonome de l'ASBL. En pratique tous les officiers radio navigants de la marine marchande belge sont affiliés au ROC; en plus l'association compte parmi ses membres un nombre considérable d'officiers radio non-navigants. C'est ainsi que le ROC a jugé d'avoir le droit et même le devoir comme organisation représentative de faire connaître ses desiderata dans le cadre de l'évolution mentionnée. Le G.d.T. en question a pour but de : 1° Formuler un nombre de propositions en temps opportun afin d'adapter la tâche de l'officier radio à l'évolution technologique à bord des navires de haute mer et aux possibilités futures d'emploi. Le programme de formation de l'ESRN devra être adapté en vue de l'évolution technologique. Ceci incombe en premier lieu au Ministère des Communications et à l'administration de l'ESRN. Le Conseil pour l'Amélioration des Etudes Maritimes aura lui aussi un rôle important à jouer. De plus, les armateurs belges, prenant en considération le problème de 1'électronique allant de pair avec l'automatisation et la télécommunication, ont l'intention de consacrer un examen approfondi à l'adaptation éventuelle de la formationétudes et de la structure de l'organisation à bord. (Informer oct. - nov. déc 1982, N°. 52 annexe 1).
En même temps des pourparlers sont entamés sur le plan international afin d'adapter la définition de la fonction de l'officier radio de bord, dans le cadre d'une nouvelle convention SOLAS. Nous renvoyons à ce sujet aux pourparlers en cours à l'I.M.O. notamment au "Subcommittee on Radio Communications" qui s'occupe entre autres du "future operator function on board ships in the context of the future global maritime distress and safety System" (annexe 2) et au "International Télécommunications Union" à Genève où s'est tenue une séance de 3 semaines pour la révision des règlements des radio-communications en date du 28 février 1983 (annexe 3). Le G.d.T. au sein du ROC se pose la question de savoir si l'ESRN étant la seule école dans l'enseignement maritime belge fournissant des spécialistes en électronique pour la marine - pourra et voudra dans l'avenir se prêter à une formation rénovée et adaptée des officiers radio ou si ceux-ci à l'avenir auront à se mettre au courant des nouvelles techniques à leurs propres frais tout au long de leur carrière (comme c'est le cas au Royaumt Uni), ou si les armateurs belges s'occuperont d'eux et prendront leurs études complémentaires à leur charge. Cette problématique est déjà depuis quelques années d'actualité, fut ce d'une façon latente, au Radio Officers Club. En effet, en septembre 1978, les membres ont reçu une lettre de leur association, ou il fut question de l'évolution fondamentale dans les activités maritimes (annexe 4). Dans les pays environnants les milieux des officiers radio se rendent compte qu'ils ont droit de participation aux pourparlers concernant l'évolution future de leur profession (annexe 5). C'est pourquoi le G.d.T. juge nécessaire que les associations et syndicats groupant les officiers radio, entre autres aux pays membres de la C.E.E., doivent se contacter afin d'occuper une position commune. Le G.d.T. a connaissance du fait que dans certains milieux la tendance est de vouloir bousculer l'officier radio de sa position actuelle et de confier ses activités électroniques à des mécaniciens formés eux à l'Ecole Supérieure de Navigation d'Anvers et qui recevront plus tard des formations complémentaires prises en charge par les armateurs. Le G.d.T. croit que la tâche actuelle de l'officier radio doit au contraire être réétudiée et qu'elle ne peut être supprimée comme telle, la sécurité et l'automatisation progressive à bord des navires demande un spécialiste de formation adéquate comme l'officier radio qui peut être à même de remplir une tâche journalière complète et même davantage. Un membre du ROC formulant ses idées au sujet de l'avenir de l'officier radio voit pour celui-ci une quadruple fonction (annexe 6 ) . 2° Vouloir participer sur le plan national à tous les pourparlers concernant la révision de la tâche de l'officier radio. Nous pensons ici aux pourparlers qui auront lieu sur le sujet auprès des instances suivantes entre autres : - le Ministère des Communications - le Conseil pour l'Amélioration de l'Enseignement Maritime. Remarquons qu'il est vraiment inconcevable de constater qu'il n'y a même pas un représentant des officiers-radio siégeant dans ce conseil, comme si la formation de l'officier radio ne faisait pas partie de l'enseignement maritime belge.
-
La SAIT Le conseil d'Administration de l'E.S.R.N. L'Association Belge des Armateurs (voir annexe 1) Les Syndicats Le Collège Royal Maritime Belge. Les officiers radio y sont représentés par des membres et de plus MM. Jean-Pierre CULOT et Frans DE ROY siègent au conseil d'administration. Nous savons d'ores et déjà que le C.R.M.B. est prêt à collaborer avec le G.d.T. du ROC aux buts décrits dans ce rapport.
Le G.d.T. juge que les instances mentionnées doivent être informées dès que possible de la problématique occupant actuellement les officiers radio et que des discussions doivent être entamées afin de rompre le silence qui - selon l'opinion du G.d.T. - existe en ce moment. Ce rapport donne en grandes lignes le résumé de trois réunions du G.d.T. tenues rue Jordaens 26 à 1050 Bruxelles en dates des 21/1/83, 17/2/83 et 4/3/83.
ANNEXES : 1. INFORMAS, octobre-novembre-décembre 1982, "ENSEIGNEMENT MARITIME", n r . 52, p . 4 . 2. IMO NEWS n r . 2, 1982, p . 1 4 . 3. U.I.T. Communiqué de presse, 83-1, 25 février 1983* 4.. Lettre septembre 1978. 5. SAFETY AT SEA, January 1983, p. 49. 6. Projet de lettre ouverte aux membres du R.O.C. suite à l'assemblée générale du 14 janvier 1983.
VERSLAG VAN DE VERGALERING VAN DE WERKGROEP - OPGERICHT IN DE SCHOOT VAN DE R.O.C. - TER BESTUDERING VAN DE TOEKOMSTIGE FUNKTIE VAN DE RADIO-OFFICIER AAN BOORD VAN ZEESCHEPEN.
Tijdens de laatste algemene vergadering van de RADIO OFFICERS CLUB (R.O.C.), d.d. 14 januari 1983 werd er beslist in de schoot van de R.O.C. een werkgroep op te richten die zich zal bezighouden met het bestuderen
en het tussenkomen in de opleiding en taak van de huidige
radio-officieren en hun toekomstige tewerkstelling. Deze werkgroep bestaat uit varende en niet-varende radio-officieren : 1. VARENDEN : Michel BOURLAND. Christian PARREN René MOSIN Daniel DOBBELAERE Michel BOUGARD. 2. NIET-VAPENDEN : Raymond RASQUIN Jean SCOUVEMONT Jean-Pierre CULOT Robert SOTT1AUX Frans DE ROY Niet alleen op nationaal maar ook op internationaal gebied is er een evolutie aan de gang om zowel op technisch als op tewerkstellingsgebied ingrijpende veranderingen teweeg te brengen in het beroep van de radioofficier zoals het nu omschreven is. De R.O.C. is een autonome afdeling van de V.Z.W. "De Vrienden van de Hogere Radio Navigatieschool te Brussel en de Radio Officers Club". De zetel van de vereniging is gevestigd Meerstraat 46, 1050 Brussel (Statuten Bijlagen van het Belgisch Staatsblad, 12 juni 1954 en 28 december 1972). Ce vereniging is samengesteld uit : effectieve leden en leden van de Radio Officers Club, die een autonome groep vormt van de V.Z.W.. Praktisch alle varende radio-officieren in de Belgische koopvaardij zijn lid van de R.O.C.; daarenboven telt de vereniging ook een niet onbelangrijk aantal niet-varende radio-officieren. De R.O.C. meent dan ook als representatieve organisatie, in het kader van de hogergenoemde evolutie, haar desiderata kenbaar te kunnen en moeten maken.
Bedoelde werkgroep zal : 1. ter gepaster tijd een aantal voorstellen formuleren om de taak van de radio-officier aan te passen aan de technologische evolutie aan boord van zeeschepen en de verdere tewerkstellingsmogelijkheden. Het leerprogramma van de Hogere Radio Navigatieschool zal moeten herzien worden in het licht van de veranderende technologische evolutie. Hier is een taak weggelegd voor het Ministerie van Verkeerswezen en de Raad van Beheer van de Hogere Radio Navigatieschool.
De Raad voor
de Verbetering van het Zeevaartonderwijs heeft hier ook een voorname rol te spelen. Bovendien is het zo dat de Belgische reders van plan zijn, om, gelet op het probleem van de elektronika gekoppeld aan de automatisatie en de telecommunicatie, een diepgaand onderzoek te wijden aan de eventuele aanpassing van de studie-opleiding en de organisatiestruktuur aan boord (Informar, oktober-november-december '82, nr . 52)(Bijlage 1 ) . Ook op internationaal gebied zijn er besprekingen aan de gang om in het kader van een vernieuwde SOLAS-conventie de funktie-omschrijving van de radio-officier aan boord van zeeschepen te veranderen. Hierbij kan verwezen worden naar de huidige besprekingen gevoerd in het I.M.O, met name in het Sub-Committee on Radiocommunications, dat zich o.a. bezighoudt met "The future operator function on board ship in the context of the Future GLobal Maritime Distress and Safety System" (Bijlage 2)
en in de International Telecommunications Union
te Genève die o.a. op 28 februari 1983 voor een duur van 3 weken begonnen is met de bespreking van de herziening van de reglementering op de radiocommunicatie (bijlage 3 ) . De werkgroep stelt zich de vraag of de Hogere Radio Navigatieschool die in het Belgisch zeevaartonderwijs nog steeds de enige school is die specialisten elektronika voor de zeevaart aflevert - in de toekomst nog verder zal willen en kunnen openstaan voor een vernieuwde en aangepaste opleiding van de radio-officier dan wel of de radio-officieren zich in de loop van hun loopbaan zullen dienen bij te scholen op eigen kosten - zoals dit o.m. gebeurt in het Verenigd Koninkrijk - ofwel op de Belgische reders de radio-officiren aan zich zullen trekken en zullen instaan voor de bijscholing van deze laatsten.
De gestelde problematiek is sedert een aantal jaren aan de orde weliswaar latent - in de Radio Officieren Club.
Inderdaad, in
september 1978, kregen de leden een brief toegestuurd uitgaande van hun vereniging, waar in werd gewezen op de grondige evolutie in het internationaal zeevaartgebeuren (bijlage 4 ) . In de ons omringende landen is men zich in kringen van radio-officieren ook bewust dat de radio-officieren inspraak moeten hebben bij de besprekingen aangaande de verdere evolutie van hun beroep (bijlage 5 ) . De werkgroep is dan ook van oordeel dat de radio-officieren vereniginger en vakbonden, van de
o.m. E .E .G .-lidstaten kontakt met elkaar zouden
moeten nemen teneinde een gezamelijk standpunt in te nemen. De werkgroep meent te weten dat er in bepaalde kringen stemmen opgaan om de radio-officier zoals hij nu zijn taak uitoefent, te moeten laten verdwijnen teneinde alsdan zijn elektronische aktiviteiten te moeten laten uitoefenen door werktuigkundigen die op gebied van elektronika en automatisatie geschoold zouden worden op de Hogere Zeevaartschool in Antwerpen en later bijgeschoold zouden worden door hun eigen rederij De werkgroep zelf meent dat de huidige taak van de radio-officier
moet
herzien worden en niet als zodanig moet worden opgeheven aangezien wat betreft de veiligheid aan boord en de steeds toenemende automatisatie aan boord van zeeschepen een specialist - die terdege opgeleid is zoals de radio-offier meer dan zijn handen vol kan hebben om een hele dagtaak en zelfs meer te vullen.
Een lid van de R.O.C. bracht ons
zijn mening omtrent de toekomstige funktie van de radio-officier ter kennis en ziet voor de radio-officier een viervoudige funktie weggelegd (bijlage 6) . 2. betrokken willen worden bij iedere bespreking op nationaal gebied die tot taak zou hebben de opleiding en taak van de radio-officier te herzien. hierbij wordt gedacht aan besprekingen die daaromtrent zullen gevoerd worden o.a. bij de volgende instanties : - het Ministerie van Verkeerswezen. - de Raad voor de Verbetering van het Zeevaartonderwijs.
Hierbij kan
opgemerkt werden dat het onthutsend is te moeten vaststellen dat in deze raad niet eens een vertegenwoordiger van de Radio-officieren zetelt alsof de opleiding tot radio-officier geen deel zou uitmaken van het belgische zeevaartonderwijs.
- S.A.I.T. - de Raad van Beheer van de Hogere Radio Navigatieschool - Belgische Redersvereniging.
Hier
kan opnieuw verwezen worden naar
bijlage 1. - de vakorganisaties. - het Koninklijk Belgisch Zeemanscollege . cieren ook vertegenwoordigd.
Hierin zijn de radio-offi-
Voor de radio-officieren zetelen in
de Raad van Beheer Jean-Pierre CULOT en Frans DE ROY.
In ieder geval
is het K.B.Z. bereid om samen met de werkgroep van de R.O.C. te ijveren voor de doelstellingen zoals omschreven in dit verslag.
De werkgroep is van oordeel
dat
de
hogergenoemde
instanties zo snel
mogelijk moeten worden op de hoogte gebracht van de problematiek die de radio-offieren momenteel bezighoudt en dat er dienaangaande gesprekken moeten op gang gebracht worden zodat
het stilzwijgen - althans naar de
mening van de werkgroep - hieromtrent moet doorbroken worden.
Dit verslag geeft in hoofdlijnen de neerslag weer van 3 vergaderingen d.d. 21.01.1983, 17.02.1983 en 04.03.1983 gehouden door de werkgroep. in de Jacob Jordaensstraat 26 te 1050 Brussel.
Bijlagen : 1. INF0RMAR, oktober-november-december 1982, ' Zeevaartonderwijs ' , nr . 52, p.4. 2. IMO NEWS NR 2, 1982, p. 14 3. U.I.T. Communiqué de presse, 83-1, 25 février 1983. 4. Brief september 1978. 5. SAFETY AT SEA, January 1983, p. 49. 6. Projet de lettre ouverte aux membres du R.O.C. suite a 1'assemblée générale du 14 janvier 1983.
Flotte mondiale D'après le Lloyd's Register ot Shipping, la marine marchande mondiale est demeurée stationnaire ( + 0 . 2 % ) . Au 1er juillet 1981. elle comptait 73.864 unités pour un total de 420,8 millions de tonneaux de jauge brute et 697,2 millions de tonnes de port en lourd. Une diminution de 3,3 millions de tjb de la flotte pétrolière — qui demeure de loin la plus importante catégorie de tonnage — a été compensée par l'augmentation des transporteurs de vrac sec où un -gain de 3,9 millions de tonnes a été acquis au cours de l'année. Davantage de porte-conteneurs cellulaires sont mis en service (+-1,1 mtjb) et remplacent sur certains trafics les cargos conventionnels ( - 1 . 8 mtjb). La flotte de commerce proprement dite se décompose comme suit : Type Pétroliers Transporteurs de gaz liquéfiés Transporteurs de produits chimiques Transporteurs de vrac sec Pétrominéraliers Cargos Passagers Porte-conteneurs Transporteurs de véhicules Divers
Total
Nombre navires 6.986
Le pavillon libérien demeure en tête des nations maritimes. la Grèce connaît une forte expansion et ravit ainsi la deuxième place au Japon. La prédominance des pavillons dits traditionnels est de plus en plus battue en brèche par les pays en voie de développement ; c'est ainsi que la marine marchande britannique a rétrogradé jusqu'au 5e rang, son niveau le plus bas depuis dix ans. De son côté. la Belgique occupe modestement la 31e place avec 1.9 M tjb.
Jauge brut» % du Mio total 171.7 43,8
678
8,0
2,0
716 4.320 416 22.178 260 707 225 256
2.6 87,2 25.8 79,6 1.3 12,3 2,2 1.5
0,7 22,2 6,6 20,3 0,3 3,1 0,6 0,4
36.742
392,2
100,0
Enseignement maritime Les Armateurs belges ont prouvé, depuis plusieurs années, être parfaitement conscients de la nécessité d'une évolution technique accélérée des navires marchands, et par voie de conséquence, de l'obligation de pouvoir disposer de cadres navigants, alliant une formation théorique très poussée à de solides notions pratiques des choses de la mer et des soins à apporter à la cargaison. Malgré qu'elle n'occupe pas une place importante dans le concert des nations maritimes, la flotte marchande belge a maintenu sa réputation d'être à la pointe du progrès technique. La gestion économique de navires marchands, dont les coûts de financement et d'exploitation sont en hausse constante et la technicité de plus en plus sophistiquée exigent une vigilance accrue et des qualités professionnelles adéquates de la part des états-majors. C'est dans cette optique que l'U.A.B. se réjouit que, suivant la recommandation faite déjà en 1973 par le Conseil de Perfectionnement de l'Enseignement Maritime, le Gouvernement belge a officialisé le caractère d'études supérieures du type long à la section des officiers-pont de l'E.S.N.A. C'est d'ailleurs dans cette section que se recrutent les futurs commandants responsables légaux de la conduite des navires. Il nous faut malheureusement constater que l'octroi du grade académique correspondant au prolongement de ces études, n'a pas encore été décidé, et qu'à l'effort supplémentaire demandé à nos cadres navigants, ne correspond donc encore aucune reconnaissance officielle. L'U.A.B. ose espérer que cette situation particulièrement anormale pourra être corrigée dans les plus brefs délais. L'évolution technologique en matière d'automation et de radio-communication, a l'étude actuellement au sein de l'O.M.C.I., aura inévitablement des répercussions sur le profil futur et le statut de l'actuel officier-radio.
D'autre part, les Organismes représentatifs de la section machines de la marine marchande, ont soulevé le problème de la nécessité d'une formation plus adéquate des officiers-mécaniciens et ceci plus spécialement en matière d'électronique et d'électricité. Ceci nécessiterait une éventuelle prolongation des études. Il semble logique aux Armateurs belges que les problèmes de l'électronique, liés à ceux de l'automation et des télé-communications, fassent l'objet d'une étude sérieuse et éventuellement d'une modification dans l'organisation des études, ainsi qu'à bord des navires. Aucune conclusion définitive ne peut cependant être encore tirée actuellement mais les Armateurs désirent dès à présent mettre l'accent sur le fait que toute évolution en ces matières ne pourra jamais mettre en cause la fonction dirigeante de commandant sur l'ensemble des départements de navires de la marine marchande. Durant l'année écoulée, l'U.A.B. a apporté son concours actif aux commissions spéciales chargées de : 1. La mise à jour du contenu de la matière d'examen pour les brevets de matelot et de matelot qualifié. 2. La formation pratique d'élèves-matelots à bord des navires marchands sous forme de stage. 3. L'étude de l'instauration d'un brevet de maître d'équipage, qui s'avère absolument nécessaire pour des raisons d'aptitudes humaines, au premier chef, et techniques. 4. L'étude et l'application d'assimilations de périodes de navigation pour différents types de navires, assurant le remorquage, le draguage, et le ravitaillement off-shore. Signalons enfin avec satisfaction l'inauguration d'une partie des bâtiments de la nouvelle Ecole Supérieure de Navigation d'Anvers. Ces bâtiments desservent uniquement l'internat mais la construction de la partie didactique de ce complexe devrait suivre incessamment.
Bijlage
1
Wereldvloot Volgens Lloyd's Register of Shipping is de wereldvloot op peil gebleven ( + 0,2%). Op 1 juli 1981 telde ze 73.864 schepen met een totaal van 420,8 miljoen brt en 697,2 miljoen ton draagvermogen. Een vermindering met 3,3 miljoen brt van de tankervloot — die nog steeds veruit de voornaamste kategorie blijft — werd gekompenseerd door de bulkcarriers waar een stijging van 3,9 miljoen ton werd vastgesteld Ondertussen worden meer en meer containerschepen in de vaart gebracht ( + 1 , 1 miljoen brt) die de konventionele cargoschepen op bepaalde lijndiensten vervangen (—1,8 miljoen brt). De onderverdeling der handelsvloot is als volgt : Type Petroleumtankers Gastankers Tankers voor chemikaliën Droge stortgoedschepen Kombinatieschepen Konventionele vrachtschepen Passagiersschepen Containerschepen Autocarriers Overigen
Totaal
Aantal schepen 6.986 678 716 4.320 416 22.178 260 707 225 256
Miljoen BRT 171,7 8,0 2,6 87,2 25,8 79,6 1,3 12,3 2,2 1,5
% van totaal 43,8 2,0 0,7 22,2 6,6 20,3 0,3 3,1 0,6 0.4
36.742
392,2
100,0
De Liberiaanse vlag blijft de koploper van de maritieme naties, terwijl Griekenland een sterke expansie kent en aldus de tweede plaats overneemt van Japan. De suprematie van de traditionele vlaggen wordt meer en meer verbroken door de ontwikkelingslanden . op deze manier wordt de Britse handelsvloot teruggedrongen naar de 5e plaats, wat haar laagste niveau is sinds 10 jaar. België neemt een bescheiden 31e plaats in met 1,9 miljoen brt.
Zeevaartonderwijs De Belgische reders hebben bewezen dat zij reeds vele jaren bewust zijn van het belang van een ver doorgedreven technische evolutie van de schepen en bijgevolg van de noodzaak om te beschikken over zeevarend kaderpersoneel dat in staat is een diepgaande theoretische vorming te koppelen aan stevige praktische zeevaartkennis en de zorgen die aan de lading besteed moeten worden. Niettegenstaande zij geen belangrijke plaats inneemt in de lijst van de zeevarende naties, heeft de Belgische vlag toch haar reputatie kunnen handhaven aan de spits te staan van de snelle technologische vooruitgang der verschillende scheepstypes. Het ekonomisch beheer van koopvaardijschepen met voortdurend stijgende financierings- en exploitatiekosten, en steeds verder doorgedreven spitstechnologieën, vereisen een toenemende waakzaamheid en aangepaste beroepskwaliteiten vanwege het kaderpersoneel. Het is in deze optiek dat de Belgische Redersvereniging zich verheugt dat, ingevolge de aanbeveling van 1973 door de Raad voor Verbetering van het Zeevaartonderwijs, de Belgische regering het karakter van hogere studies van het lange type heeft toegekend aan de afdeling dek van de Hogere Zeevaartschool te Antwerpen. Het is trouwens uit deze afdeling dat de toekomstige gezagvoerders worden gevormd die later wettelijk aansprakelijk zullen zijn voor het voeren van het schip. Tot onze spijt moeten we echter vaststellen dat tot het toekennen van een akadernische graad, gekoppeld aan de verlenging van de studies, vooralsnog niet werd besloten en zodoende de bijkomende inspanning die wordt gevraagd van de zeevarende kaders nog geen officiële erkenning heeft bekomen. De Belgische Redersvereniging hoopt dat deze abnormale toestand in de kortst mogelijke tijd zal kunnen rechtgetrokken worden. De technologische evolutie inzake automatisatie en radiokommunikaties die op het ogenblik ter studie liggen bij
IMO, zal uiteraard gevolgen hebben op het toekomstige profiel en het statuut van de huidige radio-otficier. Anderzijds hebben de representatieve organisaties van de afdeling machine het vraagstuk opgeworpen van een meei aangepaste vorming van de officier-werktuigkundigen, meer bepaald op het vlak van de elektronika en de elektriciteit Dit zal eventueel aanleiding geven tot verlenging van de studies Voor de Belgische reders is het duidelijk dat het probleem van de elektronika gekoppeld aan de automatisatie en de tele-kommunikatie, het vooiwerp moet uit maken van een diepgaand onderzoek gevolgd door een eventuele aanpassing van de studieopleiding en de organisatiestructuur aan boord Geen enkel definitief besluit kan op het huidige ogenblik getrokken worden, maar de reders wensen reeds nu de klemtoon te leggen op het feit dat iedere evolutie terzake nooit de leidende funktie van de gezagvoerder over de verschillende afdelingen in het gedrang kan brengen In het afgelopen jaar heeft de Belgische Redersvereniging aktief deelgenomen aan volgende kommissies die bolast waren met : 1. De aanpassing van het eksamenprogramma voor het brevet van matroos en volmatroos 2. De praktische vorming van leerling-matrozen aan boord van koopvaardijschepen onder de vorm van stage 3. De studie van de invoering van een brevet van boots, man dat absoluut noodzakelijk is cm menselijke maar ook technische redenen. 4. De studie van de invoering van dt gelijkstelling van vaartperiodes voor de verschillende scheepstypes <>n de sleepvaart, baggertuigen en off-shore bevoorradingsschepen. We stellen tenslotte met voldoening vast dal de inhuldiging heeft plaatsgehad van een internaat gebouwenkompleks van de nieuwe Hogere Zeevaartschool !••• Antwerpen. Wij hopen dat ook de bouw van het didaktiscH gedeelte spoedig zal worden aangevat.
IMO NEWS NR 2
1982
p-14
RADIOCOMMUNICATIONS
24TH SESSION
Further progress made on future distress system Further progress was made to wards the development of the future global maritime distress and safety system, which is planned to be introduced in the 1990s A revised text of the description of the system was prepared and will be further considered at the next session in December. The subcommittee prepared provisional draft carnage requirements for the future system and also a preliminary draft transition plan which is intended to establish the safest and most practical way of introducing the various elements of the future system alongside the present arrangements until the new system takes over. This will be further considered at the sub committee's 25th session in December The basic concept of the FGMDSS is that shore search and rescue authorities as well as shipping in the vicinity will be immediately aware of a distress occurrence and be capable of taking part in a co-ordinated rescue operotion It applies to all Shipping regardless of geographi-
cal location The system will additionally provide for the dissemination of relevant navigational and meteorological information to ships. The FGMDSS will use both terrestrial and satellite communications and is being developed by IMO in co-operation with the International Radio Consultative Committee (CCIR) and the International Maritime Satellite Organization (INMARSAT). EPIRBs with the capability of transmitting on the satellite frequency for distress will permit rapid reception of alert transmissions by shore search ana rescue authorities. Alerting signals on the terrestrial frequencies in the MF, HF and VHF bands will continue but, instead of morse code, radiotelegraphy will employ digital selective calling (DSC), radiotelephony and direct printing. Alerts will continue to be broadcast by coast radio stations and also by coast earth stations By using digital selective calling and INMARSAT transmissions to selective areas, it will not be
The S S Rotterdam was one of the first of a growing number of ships which have installed radio equipment which is able to use space satellite communications operated under the auspices of the International Maritime Satellite Organization (INMARSAT). Satellite communications will be a key part of the future global maritime distress and safety system when it comes into operation around 1990. The officer in the photograph is using the radio-telephone. The cabinet next to him houses the antenna controls and receiver and amplifier while the unit's teleprinter is shown on the right necessary to completely halt radiocommunications in the same way that distress traffic does now. The search and rescue system of the future will see the world divided into sea areas, with each area having one or more rescue coordination centres (RCCs). It is intended that some RCCs will be fitted with a ship earth station for rapid interconnection by INMARSAT. RCCs not interconnected by INMARSAT will have conventional telex In this way a ship in distress, when the FGMDSS is implementod. will be able to transmit via INMARSAT or by terrestrial
distress message is passed 10 an appropriate RCC for immediate action. The draft future plan outlines procedures to be followed in trie event of an incident occur* "u These include actions to be t;jVen by the ship in distress, the snore authorities and by other ships The draft transitional r'an lakes into account a number of fa-".or;.These are: • the FGMDSS wiH take over from the present system oni»' when all tin; demerits essentia) for its satisfactory operation are proved • before the radio sub systems can be considered as proved therewill have to be adequate periods of research and development, practical testing and some year? of operational experience • the periods of research and development should culminate in appropriate technical and oper.i tional recommendations from CCIR and INMARSAT w h e h v.ii1 provide the basis for practice tests • on satisfactory completion of these tests strips may carry equip ment required by tfie present svs tern, subject to the proviso that the level of safety and the e1h>. tiveness of any assistance inf-y can give to others is at least as high as for ships carrying equip ment designed for the prese> ; system • Chaptei-lV of the International Convention for the Safety of life at Sea 1974 will have 10 be amended to take the future sys tern into account These amsrd merits will have to be invoice bv about 1990 Corresponding alte'
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Un point important à son ordre du jour : le système mondial de détresse et de sécurité en mer
La Conférence Administrative Mondiale des Radiocommunications pour les services mobiles (CAMR-Mob-1983) l ) , convoquée par le Conseil d'Administration de l'Union internationale des télécommunications (UIT) 2 ) , s'ouvrira le 28 février 1983 pour une durée de trois semaines, dans les locaux du Centre international de conférence de Genève (CICG). La séance d'ouverture aura lieu le 28 février à 14h30 et sera précédée à 10h30 par la réunion des chefs de délégations. I
Origine de la Conférence
La Conférence Administrative Mondiale des Radiocommunications (CAMR), chargée de la révision globale du règlement des radiocommunications, qui s'est tenue à Genève du 21* septembre au 6 décembre 1979, a adopté une résolution invitant le Conseil d'Administration de l'UIT à convoquer une conférence appropriée pour les services mobiles: pour harmoniser certaines dispositions applicables aux services mobiles aéronautique, maritime et terrestre; pour améliorer les dispositions relatives à la détresse et à la sécurité, compte tenu des progrès techniques et de l'introduction de nouveaux systèmes; pour tenir compte de nouvelles demandes auxquelles doivent faire face les services mobiles; pour examiner certaines recommandations de la CAMR-79; pour apporter, si nécessaire, des modifications aux plans des voies et autres subdivisions des bandes de fréquences attribuées aux services mobiles par la CAMR-79. En conséquence, après consultation des pays Membres de l'Union, le Conseil a convoqué la Conférence Administrative Mondiale pour les services mobiles à Genève, le 28 février 1983 pour une durée de trois semaines.
1)
Voir annexe 1
2)
L'UIT est l'institution spécialisée des Nations Unies pour les télécommunications. Elle a été crée en 1865 et compte 157 pays Membres. Elle a son siège à Genève (Suisse) et elle se compose de quatre organismes permanents: le secrétariat général, le Comité international d'enregistrement des fréquences (IFRB), le Comité consultatif international de radiocommunications (CCIR) et le Comité consultatif international télégraphique
II. Ordre du jour de la Conférence Le Conseil d'Administration a fixé l'ordre du jour détaillé de cette conférence (voir annexe 2). Cet ordre du jour porte sur les points suivants: examen et révision, en tant que de besoins, des dispositions du règlement des radiocommunications revu par la CAMR de 1979, qui concernent les services mobiles et mobiles par satellites 1) notamment en ce qui concerne la mise au point d'un futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (FSM DSM) et la procédure relative à l'appel sélectif (voir point IV, A et B); révision des résolutions et recommandations de la Conférence de la CAMR-79 et adoption des dispositions appropriées, uniquement dans la mesure où elles concernent les services mobiles et mobiles par satellites sans que cela ait des répercussions défavorables sur les autres services de radiocommunications.
III. Préparation de la Conférence Conformément à la demande de la CAMR-79 et du Conseil d'Administration de l'Union, le CCIR 3) a préparé les bases techniques et d'exploitation pour la Conférence. Dès 1980, les travaux ont commencé à la commission d'études 8 du CCIR (services mobiles) qui a établi puis envoyé à toutes les Administrations des pays Membres un fascicule contenant le point de vue provisoire du CCIR sur les études intéressants les différents points de l'ordre du jour de la Conférence. Ces travaux se fondent sur les demandes formulées par l'Organisation maritime internationale (OMI) pour le FSMDSM. Du 7 au 18 septembre 1981, une réunion spéciale de la commission d'études 8 s'est tenue à Genève avec la participation de 154 délégués venant de 38 pays Membres, de 9 exploitations privées reconnues, de 5 organisations internationales, de 3 organismes scientifiques et industriels, de 3 institutions spécialisées des Nations Unies. Cette réunion a adopté un rapport technique de 129 pages qui servira de base aux travaux de la Conférence. Ce rapport a été envoyé aux Administrations des pays Membres de l'Union. Il contient un résumé concis des conclusions formulées sur des sujets techniques et d'exploitation intéressant la CAMR-M 1983. Ces conclusions ont été établies sur la base de textes du CCIR et sur les contributions présentées à la réunion spéciale de 1981. En outre, des Avis et Rapports du CCIR, dont certaines conclusions ont été tirées, ont été reproduits dans ce rapport.
3)
Le Comité Consultatif International des Radiocommunications (CCIR) est chargé d'effectuer des études et d'émettre des avis sur les questions techniques et d'exploitation se rapportant spécifiquement aux radiocommunications .
Pour sa part, le Comité international d'enregistrement des fréquences (IFRB) 4.) a soumis à la Conférence un rapport sur les procédures pour l'examen de fiches de notifications des assignations de fréquence dans les bandes attribuées en exclusivité au service mobile maritime et au service mobile aéronautique. En exécution d'une directive de la CAMR-79 (Résolution N° 313), le Secrétariat général a établi un projet de tableau pour l'attribution des chiffres d'identification de nationalité (NID), qui sera soumis à la conférence. Un NID est un préfixe composé de trois chiffres; il en sera attribué un à chaque pays. Sur cette base, chaque station de navire et chaque station côtière pourra être dotée d'une identité spécifique (9 chiffres) qui s'intégrera dans un nouveau plan de numérotage associé au Futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (FSMDSM). Cette identité n'a pas seulement pour but de permettre l'appel international des stations de navire sur le réseau téléphonique public commuté et le réseau télex; elle sera utile également pour identifier les navires dans les transactions commerciales. IV.
Le futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (FSMDSM) et l'appel sélectif dans le service mobile maritime A.
Le futur système mondial de détresse et de sécurité en mer Parmi les différentes questions à l'ordre du jour de la Conférence, l'une des principales est la mise au point d'un futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (FSMDSM). Un tel système doit assurer la réception rapide de tous les messages de détresse pour fournir les moyens de communications nécessaires pour coordonner les secours de naufragés.
Le système actuel de détresse en mer repose sur le principe de la Convention internationale sur la sauvegarde de la vie humaine en mer, 1974, selon lequel, lorsqu'ils sont en mer, les navires appartenant à certaines classes écoutant sur l'une des fréquences internationales de détresse, sont en mesure d'émettre de navire à navire à une distance minimale normale, et prêtent, autant que possible, assistance aux navires en détresse. Aux efforts des navires en mer s'ajoutent ceux de la garde côtière, organisée par la plupart des pays maritimes pour secourir les êtres humains en péril au large de leurs côtes; signalons que l'organisation des opérations de recherche et de sauvetage varient d'un pays à l'autre. En pratique ce système a des limites auxquelles on a tenté ou on tente de remédier en appliquant diverses méthodes. Citons, à titre d'exemple, certains faits qui se sont produits pendant la dernière décennie : -
un accord international conclu sur la nécessité d'une fréquence de détresse commune pour les communications entre navires;
- le transport obligatoire d'équipements à ondes décamétriques pour le trafic de détresse, mesure qui a ses partisans. De sérieuses réserves ont été formulées en ce qui concerne l'emploi de la fréquence 500 kHz à bord des embarcations de sauvetage;
4)
L'IFRB enregistre, après examen technique, les assignations de fréquences faites dans le monde entier et offre des avis aux pays Membres de l'Union sur des questions techniques touchant aux brouillages nuisibles entre stations.
-
l ' o r g a n i s a t i o n de l ' a v i a t i o n c i v i l e i n t e r n a t i o n a l e (OACI) a s o u l i g n é la n é c e s s i t e pour l e s a é r o n e f s e n v o l d ' a s s u r e r l a v e i l l e s u r 1 2 1 , 5 MHz chaque f o i s que l e s c o n d i t i o n s d ' e x p l o i t a t i o n l e p e r m e t t e n t ;
-
des pays s i t u é s dans c e r t a i n e s zones ont u t i l i s é des fréquences des bandes des 1» MHz et des 6 MHz pour compléter la fréquence 2182 kHz; un c e r t a i n nombre de pays ont p r i s des d i s p o s i t i o n s l é g a l e s c o n c e r n a n t le t r a n s p o r t d e r a d i o b a l i s e s d e l o c a l i s a t i o n des s i n i s t r e s (RLS); l'introduction de l'appel sélectif.
Chacune de ces i n n o v a t i o n s e s t b é n é f i q u e , dans des c i r c o n s t a n c e s données. P r i s e s dans l ' e n s e m b l e , e l l e s ont t o u t e f o i s eu une conséquence n é g a t i v e ; en e f f e t pour qu'un n a v i r e e x p l o i t é à l ' é c h e l o n mondial p u i s s e o b t e n i r rapidement et à t o u t moment de l'assistance, il lui. faut t r a n s p o r t e r des équipements l u i p e r m e t t a n t de communiquer s u r 1es fréquences 500 kHz, 2182 kHz, 4182 kHz, 6215,5 KHz, 8364 kHz, 121,5 MHz, 243 MHz et 1 5 6 . 8 MHz. Cette é v o l u t i o n t i e n t en gros aux d é f a u t s du système a c t u e l ; on n ' e n veut pour exemple que l e s d i f f i c u l t é s a u x q u e l l e s se h e u r t e un n a v i r e en d é t r e s s e pour obtenir de 1 ' a s s i s t a n c e lorsqu' il se trouve au-delà de la distance de propagation l i m i t é e des on.des s u r 1es fréquences de d é t r e s s e a c t u e l l e s et le problème que pose la nond i f f u s ion d'un m e s s a g e d ' a l e r t e en cas de brusque submersion. L ' i n t r o d u c t i o n r é c e n t e des t e c h n i q u e s s p a t i a l e s dans l e s e r v i c e mobile maritime donne l i e u à d ' a u t r e s c o n s i d é r a t i o n s . Un n a v i r e en d é t r e s s e équipé d'une s t a t i o n t e r r i e n n e p e u t en e f f e t t r a n s m e t t r e rapidement un message d ' a l e r t e aux a u t o r i t é s e n t i è r e s compétentes et à l ' o r g a n i s m e de r e c h e r c h e s et de s a u v e t a g e . T o u t e f o i s , t a n t qu'un système à s a t e l l i t e ou un système d ' a p p e l s é l e c t i f ne p e r m e t t r o n t pas d ' é t a b l i r un c o n t a c t avec t o u s l e s n a v i r e s , communiquer avec un n a v i r e capable d ' a p p o r t e r de l ' a i d e peut ê t r e m a l a i s é , notamment s i l e s i n i s t r e s ' e s t p r o d u i t a u - d e l à d e l a p o r t é e des s t a t i o n s c ô t i è r e s . On c o n s t a t e que le système de d é t r e s s e a c t u e l , a p p r o p r i é dans c e r t a i n e s c i r c o n s t a n c e s , a e n t r a î n é peu à peu la p r o l i f é r a t i o n de p e t i t s sous-systèmes et l ' a u g m e n t a t i o n du nombre des fréquences que d o i t u t i l i s e r un n a v i r e pour a m é l i o r e r la p r o b a b i l i t é de r é c e p t i o n d'un appel de d é t r e s s e . En o u t r e , l ' u t i l i s a t i o n de s a t e l l i t e s , t r u t e n f a c i l i t a n t l e s communications d e d é t r e s s e des n a v i r e s correctement é q u i p é s , e n t r a î n e r a une p l u s grande p a r t i c i p a t i o n des a u t o r i t é s c ô t i è r e s e t , i n d i r e c t e m e n t , demandera l ' é t a b l i s s e m e n t de m e i l l e u r e s communications de d é t r e s s e à grande d i s t a n c e p a r l e s systèmes d e T e r r e e t l a g é n é r a l i s a t i o n d e l ' a p p e l s é l e c t i f . Le futur système L'Organisation maritime internationale (OMI) a spécifié les caractéristiques du Futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (FSMDSM). L'OMI poursuit ses travaux de planification du futur système dont la mise en oeuvre est prévue vers 1990. Cependant, 1'OMI reconnaît qu'un certain nombre de problèmes administratifs, techniques et d'exploitation pourraient se poser et entraîner une modification de la date de mise en oeuvre. Parmi les autres travaux à effectuer pour mettre en place le futur système, on peut citer la mise au point et l'essai des équipements et l'établissement par l'OMI de prescriptions relatives à l'installation à bord d' équipements et d'un plan transitoire, dans un nouveau Chapitre IV de la Convention de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. Ce plan transitoire doit assurer au moins le degré de sécurité prévu dans le système actuel, qui doit être maintenu ,jusqu'à la mise en place du futur système.
2.1
Facteurs techniques et d'exploitation affectant la mise en oeuvre
Les mesures spéciales qu'envisage le CCIR pour contribuer à la mise en oeuvre de ce système sont notamment les suivantes :
2.2
a)
mettre au point l'Avis sur le système d'appel sélectif numérique et les essais en service à effectuer;
b)
émettre des avis sur les fréquences et les techniques à utiliser pour les opérations d'alerte au moyen de radiobalises de localisation des sinistres (RLS) à satellite5), et coordonner les essais de ces systèmes;
c)
étudier les possibilités d'utiliser un équipement de bord simple pour recevoir l'alerte dans le sens terre-navire par l'intermédiaire de satellites;
d)
compléter le Rapport 746 du CCIR (Choix dans les bandes du service mobile maritime situe au-dessus de 4. 000 kHz de plusieurs fréquences à réserver aux fins de détresse et de sécurité), particulièrement en ce qui concerne la bande des ondes métriques du service mobile maritime, y compris l'utilisation prévue, dans le Futur système maritime mondial de détresse et de sécurité, de l'appel sélectif numérique et de l'impression directe dans cette bande;
e)
étudier les techniques de radioralliement les mieux appropriées.
f)
étudier les solutions techniques et les procédures d'exploitation les plus appropriées pour manoeuvrer les appareils de manière simple, rapide et efficace dans les cas de détresse. Aspects aéronautiques
a) La communauté aéronautique dispose d'un système d'alerte et de localisation en cas de sinistre et de localisation solidement établi, mais les possibilités que pourrait offir un système général à satellite suscitent de l'intérêt et un certain nombre d'administrations étudient un système de ce genre et procèdent à des essais. Un point de vue fondé quant à l'utilisation aéronautique d'un tel système se fera jour quand on pourra vraiment en apprécier tous les avantages. b) Il apparaît que certaines différences importantes d'exploitation subsistent entre l'aspect aéronautique et l'aspect maritime. Il est donc essentiel de continuer d'assurer un lien étroit entre les aspects aéronautiques et maritimes. 3.
Résultats
des
études
Pour orienter ses travaux la Conférence disposera des résultats des études contenues dans le rapport du CCIR et qui portent sur: -
les fréquences et la disposition des fréquences appropriées au futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (FSMDSM) la veille sur les fréquences de détresse et de sécurité les communications de détresse, notamment les procédures à suivre
4) On entend par "RLS à satellite" des RLS d'alerte et cas de sinistre utilisant des liaisons de télécommunication par satellite.
-
la protection des fréquences de détresse et de sécurité en mer
-
les dispositions permettant l'utilisation de l'appel sélectif numérique dans le FSMDSM
-
les dispositions permettant l'utilisation de RLS à satellite
-
les dispositions relatives à l'utilisation de stations terriennes de navire aux fins de détresse et se sécurité
-
l'utilisation de stations terriennes aux centres de coordination de sauvetage
3.
Procédure relative à l'appel sélectif dans le service mobile maritime Introduction
Lors de la Conférence maritime de 1967, l'appel sélectif a été introduit dans le Règlement des radiocommunications et est exploité par certaines administrations. Pour satisfaire aux besoins nouveaux, le CCIR a procédé à l'étude d'un système d'appel sélectif plus élaboré utilisant les techniques numériques et de capacité suffisante. Lors de la Conférence maritime de 1974, il a été prévu d'utiliser ce système conformément aux Avis pertinents du CCIR en la matière et de prévoir un certain nombre de canaux d'appel pour son exploitation. Les caractéristiques du Futur système mondial de détresse et de sécurité en mer (0MI, 1980 ) sont fondées sur l'utilisation de l'appel sélectif numérique pour l'alerte en cas de détresse sur des fréquences de Terre et il est nécessaire d'élaborer les procédures d'exploitation pour la période transitoire et pour assurer la mise en oeuvre des systèmes. Le système d'appel sélectif numérique permettrait aussi d'accélérer l'écoulement du trafic du service mobile maritime. Résultats des études Le CCIR étudie le système d'appel sélectif numérique très à fond depuis quelques années déjà. Les études en sont maintenant arrivées au point où les procédures d'exploitation et les caractéristiques techniques d'un système d'appel sélectif numérique sont l'objet d'Avis du CCIR. Ces Avis tiennent compte des nécessités opérationnelles du système mondial de détresse et de sécurité maritime futur telles qu'elles ont été exposées par l'OMI ainsi que des nécessités du service mobile maritime pour des appels autres qu'aux fins de la détresse et de la sécurité. Un rapport du CCIR contient des estimations préliminaires du nombre de voies qui serait nécessaire, dans les bandes d'ondes décamétriques et hectométriques, pour le système d'appel sélectif numérique. Quelques moyens qui pourraient permettre éventuellement de réduire le nombre estimé de voies d'appel sont également indiqués, pour complément d'étude, dans ce rapport.
6)
L'appel sélectif implique l'attribution à chaque navire d'un signal codé semblable à un numéro de téléphone, qui lui est propre, et l'équipement d'un récepteur automatique qui réagit à l'émission du signal codé par une station qui appelle.
Lors de la Réunion finale de la Commission d'études 8 (septembre 1981), le CCTR a constitué un Groupe de t r a v a i l intérimaire pour coordonner l e s e s s a i s opérationnels du système d'appel s é l e c t i f numérique et poursuivre l'étude de la question r e l a t i v e au nombre nécessaire de voies d'appel.
ANNEXE I
Définitions
Service mobile : service de radiocommunication entre stations mobiles et stations terrestres ou entre stations mobiles Station mobile : station du service mobile destinée à être utilisée lorsqu'elle est en mouvement ou pendant des haltes en des points non déterminés (navires, avions) Station terrestre : station du service mobile non destinée à être utilisée lorsqu'elle est en mouvement (station côtière, station aéronautique) Service mobile par satellite : service de radiocommunication: entre des stations terriennes mobiles et une ou plusieurs stations spatiales, ou entre des stations spatiales utilisées par ce service; ou entre des stations terriennes mobiles, par l'intermédiaire d'une ou plusieurs stations spatiales. Ce service peut en outre comprendre les liaisons de connexion nécessaires à son exploitation. Station terrienne : station située soit sur la surface de la Terre, soit dans la partie principale de l'atmosphère terrestre, et destinée à communiquer: avec une ou plusieurs stations spatiales, ou -
avec une ou plusieurs stations de même nature, à l'aide d'un ou plusieurs satellites réflecteurs ou autres objets spatiaux.
Station spatiale : station située sur un objet qui se trouve, est destiné à aller, ou est allé, au-delà de la partie principale de l'atmosphère terrestre. Station terrienne mobile : station terrienne du service mobile par satellite destinée à être utilisée lorsqu'elle est en mouvement ou pendant des haltes en des points non déterminés.
ANNEXE II Ordre du jour de la Conférence I. Examiner et réviser, en tant que de besoin, les dispositions du Règlement des radiocommunications qui concernent les services mobiles et mobiles par satellite, dans les limites spécifiées ciaprès: - en ajoutant à l'article I(N 1/1) uniquement les nouvelles définitions se rapportant aux services qui ne sont pas encore définis, sans modifier aucunement les définitions existantes; - en ajoutant à l'article 8(N7/5) uniquement les nouveaux renvois ou en révisant les renvois existants qui se rapportent à ces services et qui découlent des décisions prises par la Conférence pour les services mobiles en application des résolutions ou recommandations pertinentes de la Conférence administrative mondiale des radiocommunications! 1979). mais en veillant à ce que ces adjonctions ou revisions ne modifient pas les dispositions existantes et n'influencent pas défavorablement les dispositions relatives aux services autres que les services mobiles: - les procédures de notification et d'inscription définies dans les sous-seciions IIB et IIC de l'article l2(N12/9); - les parties de l'appendice 16(17 Rev ) relatives a la repartition des voies radiotèlêphoniques dans les bandes du service mobile maritime compries entre 4000 et 23 000 kHz: ajouter de nouveaux plans de répartition applicables au service mobile maritime radiotéléphonique dans les nouvelles bandes utilisées en partage et comprises entre 4000 et 4063 et 8100 et 8195 kHz; -î le chapitre IX(NIX) — Communications de détresse et de sécurité; 16 article 62(N59) — Procédure relative à l'appel sélectif dans le service mobile maritime. -. Revoir les résolutions et recommandations suivantes de la CAMR-79 et prendre les dispositions appropriées. uniquement dans la mesure où elles concernent les serv ices mobiles et mobiles par satellite, sans que cela ait des re percussions défavorables sur les autres services de radiocommunications: Recommandation 204(C) relative à l'application des chapitres NX, NXI et S VII du remaniement du Règlement des radiocommunications (dans la mesure ou elle se rapporte aux services de sécurité et de détresse)
Recommandation 202(F) relative à l'amélioration de la protection, contre les brouillages préjudiciables, des fréquences de détresse et de sécurité et de celles qui ont un rapport avec la détresse et la sécurité Recommandation 200(ZZ) relative à la date d'entrée en vigueur de la bande de garde de 10 kHz pour la fréquence 500 kHz dans le service mobile (détresse et appel) Recommandation 203(YA) relative à l'utilisation future de la bande 2170• 2194 kHz Recommandation 309(YB) relative à la désignation d'une fréquence dans les bandes 435-495 ou 505-526,5 kHz (525 kHz dans la Région 2) sur une base mondiale pour l'émission par les stations côtiêres des bulletins météorologiques et des avis aux navigateurs, à l'intention des navires, au moyen de la télégraphie à impression directe à bande étroite Recommandation 300(YD) relative à la planification de l'utilisation des fréquences par le service mobile maritime dans la bande 435-526.5 kHz dans la Région 1 Recommandation 301(YE) relative à la planification de l'utilisation des fréquences dans les bandes attribuées au service mobile maritime entre 1606,5 et 3400 kHz dan» la Région 1 Recommandation 307(YL) relative au choix, dans les bandes du service mobile maritime comprises entre 1605 et 3800 kHz, d'une fréquence réservée aux besoins de la sécurité Recommandation 308(YO) relative à la désignation de fréquences des bandes d'ondes hectométriques à utiliser en commun par les stations côtiêres radiotèlêphoniques pour les communications avec les stations de navire de nationalités autres que la leur Recommandation 313(YR) relative à des dispositions temporaires concernant les aspects techniques et d'exploitation du service mobile maritime par satellite Recommandation 20KYS) relative au trafic de détresse, d'urgence et de sécurité Recommandation 605tXA) relative aux caractéristiques techniques et aux fréquences des répondeurs à bord des navires
Recommandation radiophares maritimes Recommandation 604(XI) l'utilisation future et aux ques des radiobalises de des sinistres
relative aux relative à caractéristilocalisation
Résolution 200(AN) relative a l'utilisation des classes d'émission R3E et J3E aux fins de détresse et de sécurité sur la fréquence porteuse de 2182 kHz Résolution 305(AO) relative à l'utilisation des classes d'émission R3E et J3E sur ls fréquences porteuses 4125 kHz et 6215,5 kHz utilisées en plus de la fréquence porteuse 2182 kHz aux fins de détresse et de sécurité Résolution 38(BR) relative à la réassignation des fréquences aux stations des services fixe et mobile fonctionnant dans les bandes attribuées aux services de radiolocalisation et d'amateur dans la Région 1 Résolution 310(CN) relative aux fréquences à prévoir en vue de l'établissement et de la mise en œuvre future de systèmes de télémesure, de télécommande et d'échange de données pour les mouvements des navires Résolution Il(CY) relative à l'utilisation des radiocommunications pour la sécurité des navires et des aéronefs des Etats non parties à un conflit armé Résolution 313(DD) relative à l'introduction d'un nouveau système d'identification des stations du service mobile maritime et du service mobile maritime par satellite (identités dans le service mobile maritime). 3. Apporter le minimum de modifications aux articles et aux appendices concernés par les Résolutions et Recommandations mentionnées ci-dessus.
Projet de lettre ouverte aux membres du R.O.C. suite à l'assemblée générale du 1^ janvier 1983.
Vu d'une part la complexité grandissante de l'électronique embarquée? la spécialisation des navires, la recherche d'une efficacité améliorée, et d'autre part l'expérience malheureuse des équipages constitués d'officiers polyvalents et la volonté de certains de réduire le personnel navigant, il est temps de redéfinir les fonctions et donc la composition d'un staff de navire marchand. Alors que l'officier de pont voit sa formation technico-commerciale améliorée grâce principalement à une 4ème année d'études (E.S.N.), et que l'officier-mécanicien se familiarise avec 1'électro-mécanique et 1'automation, nous pouvons imaginer comme suit l'officier-électronicien de l'an 2000. Nous lui attribuons une quadruple mission. Une fonction d'électronicien : réaliser la maintenance préventive et planifiée des appareils de radiocommunication, de radionavigation, et électroniques en général installés à bord, de la machine à la passerelle (systèmes d'intercommunication, de télécommande, d'automation, d'informatique). Réaliser le dépannage "on the field" de ces mêmes appareils. Une fonction d'opérateur : réaliser toute radiocommunication (graphie, phonie, télex) concernant la sécurité, l'exploitation commerciale et l'équipage du navire, grâce à sa connaissance des équipements et des réglementations, mais sans plus être tenu à des quarts d'écoute dans la mesure où la veille "search and rescue" sera automatisée. Le volume des trafics phonie et surtout télex (messages ou conversations) s'amplifiera certainement. Ces deux fonctions sont complémentaires: grâce à sa formation électronique, il peut diagnostiquer valablement un système défectueux, localiser le défaut jusqu'au niveau du composant (discret ou circuit intégré), et sinon l'éliminer avec les moyens du bord, du moins demander une assistance radio, grâce à sa formation d'opérateur. L'électronique remplira de plus en plus de tâches à bord et par là-même chaque "down-time" d'un appareil sera plus dommageable et coûteux pour l'armateur. Une fonction d'administrateur : gérer la stationradio (comptabilité) et soulager le commandant du navire de certaines tâches administratives telles que: dactylographie de rapports, payement d'avances, traitement informatisé du courrier,etc...
Une fonction sociale : garantir le secret des messages privés de l'équipage et assurer une part de son "welfare" par l'emploi, la maintenance et le dépannage d'appareils tels que récepteur de télévision, magnétohone, magnétoscope, projecteur, etc.. Grâce à se formation spécifique, l'officierélectronicien passera de l'une à l'autre de ses fonctions dès que le besoin s'en fera ressentir à bord et sans être lié par un système de quarts. Cette quadruple mission sera d'autant mieux remplie que 1'officier-électronicien: - suivra une formation de base (enseignement secondaire et E.S.R.N.) et un stage en mer amélioré. - se recyclera régulièrement à terre dans un armement (fonction administrative et sociale) et 1a une entreprise électronique (fonction d'électronicien et d'opérateur: - disposera d'un matériel de dépannage plus adapté (p.e. un signal-tracer).
Le 20 janvier 1983.
L'officier radio navigant a comme tache d'être tout à fait conscient du fait qu'il a sa position et son gagne-pain à défendre. A lui de consolider sa position par son attitude à bord. Il faut qu'il considère son métier comme une tâche de service ce qui lui permettra d'être considéré aux yeux des commandants surtout, mais aussi de tous les membres de l'équipage comme une personne vraiment indispensable. Ainsi il se créera un "back-ground" qui mettra un jour du poids dans la balance lorsque l'heure des décisions sera venue ! Bref, l'officier radio doit comprendre qu'il ne suffit pas de s'enfermer dans sa station mais qu'il doit lui-même fournir la preuve de son utilité. Je me permets de citer quelques exemples pratiques : il faut qu'il s'efforce d'être présent aux "stand-by" et qu'il y remplit une fonction utile; il peut s'imposer pour prendre part tant que possible à la navigation en se perfectionnant dans la connaissance de l'emploi des appareils de radionavigation et en
les utilisant afin de dégager ainsi les officiers de
pont; il peut s'efforcer à être introduit dans les fonctions administratives du bord plutôt que de les fuir comme de la peste. il peut s'intéresser à l'électronique de la machine et éviter ainsi la mise d'un électronicien à bord qui,un jour, bousculera l'officier radio; il peut prêter un soin tout particulier aux appareils de "welfare"; donner un maximum d'informations aux commandants concernant la météo et tout ce qui y
a trait au lieu de se limiter au minimum demandé.
Messieurs les officiers radio il est grand temps qu'on en finisse avec la triste renomée de "touriste" qui, injustement nous est parfois accordée par la faute de quelques uns. Cette tâche est entre vos mains. Si vous voulez survivre, sachez qu'il est moins cinq !
R. KETELERS.
-IV -
Chers Amie du RC et surtout les navigants venez au réunions du ROC si vous voulez rester au courant des événements qui vous concernent. Tout le monde est bienvenu : chaque premier vendredi du mois à partir de 20H00 dans notre club house.
N'oubliez pas votre cotisation s.v.p. Versez sans tarder 270 Frs. à notre compte ROC 310-1320855-01 270 Frs. est plus une volonté de montrer son adhésion qu'une dépense.
Merci d'avance au nom de notre trésorier.
- QRX
- 3 JUIN ... RR
- IV-
- Beste ROC vrienden en vooral de zeevarenden kom naar de HOC vergaderingen wil
U
de hoogte blijven.
Iedereen is welkom : elke eerste vrijdag van de maand vanaf 20.00 uur in ons Club huis.
- Vergeet de bijdrage niet a.u.b.
- stort onverwijld 270 Frs. op onze
rekening ROC 310-1330855-04 Dank bij voorbaat in naam van onze penning meester.
- QRX
- 3 JUNI