Het is nooit blijven regenen…. GESPREK MET LUC DE KEUKELEIRE OVER DE TRENDS IN DE BOUWSECTOR Gaat het goed of slecht in de bouwsector? Dat is een vraag voor onderzoeks- en marketingbureau AIDA Link. Het Gentse bedrijf brengt de Belgische bouwwereld zo precies mogelijk in kaart. Uit de gegevens van zijn divisie marktonderzoek distilleert het jaarlijks conjunctuurcijfers. ‘Meten is weten’, is het devies van zaakvoerder Luc De Keukeleire. BETON vroeg naar het verhaal en de trends achter de statistieken.
Le mauvais temps ne dure jamais... ENTRETIEN AVEC LUC DE KEUKELEIRE SUR LES TENDANCES DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION Le secteur de la construction se porte-t-il bien ou mal ? C'est une question pour le bureau d'études et de marketing AIDA Link. L'entreprise gantoise fait un tour d'horizon aussi précis que possible du monde de la construction belge. Elle publie chaque année les chiffres conjoncturels sur la base des données de son département « étude de marché ». « Mesurer, c'est savoir », telle est la devise de son directeur, Luc De Keukeleire. BETON s'est intéressé à l'histoire et aux tendances à la base des statistiques.
LUC DE KEUKELEIRE : « La construction est un secteur qui fait l'objet de nombreuses discussions. C'est logique, il représente 5 % de notre économie et est très visible. Pas conséquent, on spécule beaucoup à l'instinct. Des personnes me disent parfois 'que le secteur du bâtiment se porte de nouveau mal'. Je leur demande alors toujours pourquoi.
BETON228
35
Souvent, elles me répondent qu'en allant au travail, elles ont passées près de trois chantiers à l'arrêt. Passer en revue la conjoncture dans le secteur de la construction se révèle toutefois complexe. Nous disposons d'une équipe qui analyse en permanence tous les chantiers publics et privés en Belgique. Nos chiffres du marché sont communiqués de façon ascendante au départ de ces microchiffres. La construction est généralement un secteur où peu d'études de marché sont réalisées ou communiquées au niveau de l'entreprise. Des changements commencent à intervenir, mais il faut faire preuve de patience. » BETON : Ce n'est pas uniquement le nombre de chantiers observé par une personne sur le chemin du travail qui conduit à des spéculations positives ou négatives ?
36
BETON228
DE KEUKELEIRE: « Il y a bien entendu
de nombreux autres facteurs. Parmi les entreprises, la perception relative au 'carnet de commandes' est très importante. Nous représentons ces commandes à travers des courbes de 'durée d'activité sûre'. Mais le délai d'occupation varie très fortement entre les différentes branches de la construction. Dans l'architecture civile, le carnet de commandes est généralement rempli pour 8,54 mois. Dans le secteur de la finition, les carnets de commandes ne sont remplis que pour 2,59 mois. L'activité sûre est en outre un indicateur très relatif. Si l'État décide subitement de laisser un peu plus de temps entre l'adjudication et le début des travaux pour quelques gros chantiers, cela peut avoir un impact sur le carnet de commandes de certains grands entrepreneurs. Tout le bruit que cela engendre porte alors
atteinte à la confiance des entrepreneurs. Actuellement, par exemple, l'État prend beaucoup de temps entre le jour de l'adjudication et l'attribution. Mais nous constatons également que l'entrepreneur dispose d'un peu plus de temps pour terminer son chantier. Conséquence: son carnet de commandes est rempli plus longtemps. Si ce délai diminue, le carnet de commandes sera rempli moins longtemps, alors que cela ne change rien au nombre de projets. Ici aussi, on peut parler de paradoxe.» « La différence dans le portefeuille des commandes entre les différents segments nous donne par ailleurs des indications sur l'hétérogénéité du secteur. En fait, le secteur de la construction n'existe pas. Si vous prenez par exemple en compte la différence de densité de population entre la Flandre
LUC DE KEUKELEIRE: “De bouw is een veel
besproken sector. Logisch, hij maakt 5% van onze economie uit én is heel zichtbaar. Bijgevolg wordt er veel gespeculeerd op gevoel. Mensen zeggen me soms ‘dat het toch weer veel slechter gaat met de bouw’. Dan vraag ik hen altijd waarom. Dikwijls blijkt de stelling gebaseerd op het feit dat hij of zij onderweg naar het werk drie werven passeert die stilliggen, bij wijze van spreken. De bouwconjunctuur in kaart brengen is nochtans iets complex. Wij hebben een team dat voortdurend alle publieke en private werven in België analyseert. Onze marktcijfers worden bottom-up vanuit die microcijfers gedistilleerd. Algemeen is de bouw een sector waar op bedrijfsniveau nog weinig aan marktonderzoek wordt gedaan, laat staan gecommuniceerd. Daar begint verandering in te komen, maar we moeten geduld hebben.” BETON: Toch niet alleen het aantal werven op weg naar iemands werk leidt tot positieve of negatieve speculaties? DE KEUKELEIRE: “Er zijn heel wat meer factoren. Onder de bedrijven zelf is de perceptie rond het ‘orderboekje’ heel belangrijk. Wij geven die orders weer in curves van ‘verzekerde activiteitsduur’. Maar de bezettingstermijn varieert heel
Het orderboekje is heel belangrijk voor het vertrouwen in de bouw
erg in de verschillende branches van de bouw. In de burgerlijke bouwkunde is het orderboekje gemiddeld voor 8,54 maanden gevuld. In de sector van de afwerking zijn orderboekjes slechts voor 2,59 maanden gevuld. De verzekerde activiteit is bovendien een zeer relatieve indicator. Als de Overheid plots voor enkele grote werven iets meer tijd laat tussen aanbesteding en start van de werken, kan dat een impact hebben op de bezettingsgraad van een aantal grote aannemers. Wat er dan gebeurt, is dat daar lawaai wordt rond gecreëerd, waardoor het ondernemersvertrouwen wegzakt. Op dit moment bijvoorbeeld neemt de Overheid zeer veel tijd tussen de aanbestedingsdag en de toewijzing. Maar we zien ook dat de aannemer iets meer tijd krijgt om zijn werf af te ronden. Gevolg: zijn orderboek is langer gevuld. Gaat die timing weer naar beneden, dan zal het orderboek korter gevuld zijn, terwijl er niets veranderd is aan het aantal projecten. Ook daar zit dus een paradox.”
Cautionnements à un plus haut niveau...
“Het verschil in orderportefeuille tussen de verschillende segmenten vertelt trouwens iets over de heterogeniteit van de sector. Dé bouwsector bestaat eigenlijk niet. Als je alleen al kijkt naar het verschil in bevolkingsdichtheid tussen Vlaanderen en Wallonië , dan kan het niet anders dan dat dit een impact heeft op de bouw in de verschillende regio’s. In dicht bevolkte gebieden is men genoodzaakt anders te bouwen dan in regio’s waar meer plaats is. Reken daarbij nog dat de inkomens in de regio Antwerpen, Brussel, Gent hoger liggen dan in de rest van België. Dat laat zich voelen in een andere graad van afwerking en dus in de hogere aanwezigheid van architectenbureaus.” BETON: Men mag zeggen dat het crisis is, de statistieken tonen aan dat het aantal residentiële bouwstarts vorig jaar ongeveer gelijk gebleven is als jaren daarvoor. DE KEUKELEIRE: “Dat klopt. Met een iets groter aandeel voor meergezinswoningen. Dat past helemaal in de trend om kleiner te gaan wonen. Het is alsof iedereen een beetje opschuift ‘naar beneden’. Mensen die vroeger een grote villa neerzetten, opteren nu voor een kleinere versie. Het vroegere segment van halfopen bebouwing gaat nu naar rijwoningen.
Fideris • expertise depuis 1926 • leader du marché • société coopérative qui SDUWDJHVHVEpQpÀFHV avec ses associés SRXUOHVWUDYDX[SXEOLFV privés et dans le cadre de la Loi Breyne
• pour les entrepreneurs généraux et les sous-traitants de tous les secteurs de la construction • ristournes élevées • notre cautionnement n’entame pas vos FUpGLWVEDQFDLUHV
Cautionnement Collectif sc - Numéro d’entreprise 0403.259.880 - RPM Bruxelles
$YHQXHGX&RO9HUW%UX[HOOHV7)LQIR#ÀGHULVEHZZZÀGHULVEH
BETON228
37
et la Wallonie, il est normal que cela ait un impact sur la construction dans les différentes régions. Dans les régions à forte densité, il faut construire de manière différente que dans les régions où il y a davantage d'espace disponible. Il convient également de tenir compte du fait que les revenus sont plus élevés dans les régions d'Anvers, de Bruxelles et de Gand que dans le reste de la Belgique. On le remarque à un autre degré de finition et donc à une plus grande présence de bureaux d'architectes. » BETON : On peut prétendre qu'il s'agit de la crise, pourtant les statistiques montrent que le nombre de constructions résidentielles lancées l'année dernière est pratiquement identique à celui des années précédentes. LUC DE KEUKELEIRE : « C'est vrai. Avec une part un peu plus importante pour les habitations multifamiliales.
38
BETON228
Le carnet de commandes est très important pour la confiance dans la construction.
Cela correspond parfaitement à cette tendance aux habitations plus petites. C'est un peu comme si tout le monde faisait un pas 'en arrière'. Les personnes qui construisaient autrefois une grande villa optent à présent pour une version plus petite. L'ancien segment de la construction semi-mitoyenne se dirige aujourd'hui vers des maisons mitoyennes. Ceux qui optaient par le passé pour une maison mitoyenne avec jardin choississent aujourd'hui un appartement spacieux. Ce n'est pas uniquement une question de superficie.
Notre économie évolue sans cesse vers un 'sharingmodel'. Les générations futures considèreront davantage les objets et les biens immobiliers comme des objets de consommation, et non plus comme un symbole de leur statut. On souhaite de plus en plus disposer d'une habitation correspondant à sa période de vie du moment (petit appartement, maison kangourou, maison 4 façades, habitation pour seniors). Le fait d'être propriétaire n'est plus absolument nécessaire. Cette tendance est notamment observée pour les véhicules, mais s'intensifiera sans aucun doute dans le domaine des habitations. » BETON : Le pourcentage de maisons multifamiliales a augmenté, mais aussi le nombre d'unités au sein d'un immeuble à appartements qui est passé de 8,5 à 10. LUC DE KEUKELEIRE : « Oui, mais il s'agit d'une tendance erronée. 12 % des
Er is en duidelijke evolutie naar kant-en-klare oplossingen in de bouw.
ook niet meer het belangrijkste is, is een trend die men bijvoorbeeld ziet bij voertuigen, maar die zich ongetwijfeld ook zal doorzetten in woningen.”
Het segment van mensen dat voorheen een rijwoning met tuin betrok, gaat nu eerder opteren voor een ruim appartement. Dat heeft niet alleen met oppervlakte te maken. Onze economie is steeds meer aan het evolueren naar een ‘sharingmodel’. De aankomende generaties zien voorwerpen en onroerend goed eerder als gebruiksitems dan als statussymbool. Men wenst meer en meer een woning die voldoet aan hun huidige levensfase (kleine flat, kangoeroewoning, open bebouwing, seniorenwoning). Het feit dat ‘eigenaarschap’
BETON: Niet alleen is het aandeel in meergezinswoningen gestegen, ook het aantal units binnen één appartementsgebouw is gestegen van 8,5 naar 10. DE KEUKELEIRE: “Ja, maar dat wel een valse trend. 12% van de bouwprojecten die zijn vergund gaan niet door. Dat aandeel blijf ongeveer stabiel op 5 à 6% in ‘normale’ jaren. Nu hebben we gezien dat de bouwprojecten vorig jaar niet zijn doorgegaan, zich net bevinden in dat segment van de kleinere appartementsgebouwen. Die projecten zijn in handen van kleinere aannemers of particulieren, die minder risico’s lopen. Was daar een
aanwijsbare reden voor? Eigenlijk niet, maar zoals ik zei: de bouw maakt snel gevoelens los. De woonbonus is verlaagd, het E-peil is verhoogd, dat zijn onmiddelijke redenen tot paniek.” BETON: Wat kunnen we de komende jaren vooral verwachten? DE KEUKELEIRE: “De bouw is zogenaamd een traditionele sector, maar als je hem van dichterbij bekijkt, zoals AIDA Link doet, kom je toch tot andere conclusies. Eigenlijk is dit een zeer complexe sector - maar ook steeds meer innoverende sector - voor zij die er deel van uitmaken. De bouwheer is traditioneel, dat wel. Als we vandaag naar de nieuwigheden op de markt kijken, dan zien we daar resoluut een evolutie in naar ‘bouwsystemen’, kant-en-klare oplossingen.”
Woningbouw - bouwstarts | Immobilier - débuts de chantiers 60000 50000 40000
Het aantal bouwstarts per jaar. Er is een trend naar meer meergezinswoningen
30000
46%
47%
50%
51%
53%
54%
56%
53%
52%
50%
54%
53%
55%
57%
54%
53%
50%
49%
47%
46%
44%
47%
48%
50%
46%
47%
45%
53%
2002
2003
2004
2012
2013
20000 10000
Le nombre de chantiers débutés par an. La tendance va vers les maisons multifamiliales.
0 2001
2005
2006
ééngezinswoningen maisons unifamiliales
2007
2008
2009
2010
2011
meergezinswoningen maisons multifamiliales
Bron | Source
projets de construction faisant l'objet d'une demande ne se concrétisent pas. Ce pourcentage reste plus ou moins stable, de 5 à 6%, au cours des années 'normales'. Nous avons constaté que les projets de construction qui ne se sont pas réalisés l'année dernière se trouvent justement dans le segment des bâtiments d'appartements de plus petite taille. Ces projets sont confiés à de plus petits entrepreneurs ou particuliers, qui
prennent moins de risques. Y avait-il une raison particulière à cela ? En fait, non, mais comme je le disais : le secteur de la construction suscite des émotions. Le bonus logement a diminué, et le niveau E à augmenté, voilà des raisons de paniquer immédiatement. » BETON : À quoi devons-nous surtout nous attendre pour les prochaines années ?
LUC DE KEUKELEIRE : « La construction est ce que l'on appelle un secteur traditionnel, mais si vous y regardez de plus près, comme le fait AIDA LINK, vous arrivez tout de même à d'autres conclusions. En fait, il s'agit d'un secteur très complexe - mais très innovant - pour ceux qui en font partie. Le maître d'œuvre est traditionnel, c'est vrai.
BETON228
39
“In die nieuwe ‘systeemoplossingen’ zie je de evolutie naar ‘allianties’, onverwachte samenwerkingen die tot innovatie leiden. Een mooi voorbeeld uit een andere sector is de alliantie tussen Douwe Egberts en Philips, wat tot de vernieuwende Senseo heeft geleid. Zo’n nieuwe ‘systemen’ passen ook in het hele verhaal van compacter wonen en de meergezinswoningen.” “Professionele bouwsystemen is iets wat in Nederland trouwens al veel langer is ingeburgerd. Nederland is dan ook een heel ander bouwland. In België staan er om en bij de 300.000 sociale woningen, in Nederland zijn dat er 2,1 miljoen. De evolutie naar kant-en-klaar systemen op de werf wordt steeds meer geëvolueerd door het gebrek aan gebrek
Nous remarquons une véritable évolution vers des solutions prêtes à l'emploi.
Si nous considérons actuellement les nouveautés du marché, nous remarquons une véritable évolution vers des 'systèmes de construction', des solutions prêtes à l'emploi. »
qui a permis la production du nouveau Senseo. Ces nouveaux 'systèmes' correspondent également à cette tendance aux habitations plus compactes et aux habitations multifamiliales. »
« Dans ces 'solutions système', vous observez une évolution vers des 'alliances', des collaborations inattendues qui mènent à des innovations. Un bel exemple d'un autre secteur est l'alliance entre Douwe Egberts et Philips,
« Les Pays-Bas ont recours depuis bien plus longtemps déjà à des systèmes de construction professionnels. Le monde de la construction y est tout à fait différent. La Belgique compte environ 300 000 habitations sociales,
40
BETON228
les Pays-Bas, 2,1 millions. L'évolution vers des systèmes prêts à l'emploi sur chantier est également due à la pénurie d'artisans. Nous devons donc davantage réfléchir en termes de boîte de construction. Les fabricants ont un bel avenir devant eux : ils peuvent fournir quelque chose d'efficace et de durable, avec une seule personne de contact, une seule garantie système. »
aan vakmannen. We gaan dus eerder denken in termen van een bouwdoos. Fabrikanten hebben een mooie toekomst: zij kunnen iets efficiënt leveren en duurzaam, met één contactpersoon, één systeemgarantie.” BETON: De algemene economische crisis heeft een impact gehad op de bouw. Is het ergste achter de rug? DE KEUKELEIRE: “Het verband tussen de economische crisis en een zogenaamde bouwcrisis is in België ook voor een deel perceptie. In België was het einde van de hoogconjunctuur reeds bereikt in 2007. In september 2008 ging Lehmann Brothers over de kop, de eerste duidelijke indicator van de wereldcrisis. Die werd in sommige landen versterkt door de immobiliëncrisis. In de
US, maar dichterbij ook in Spanje, Italië, Ierland en ook Nederland was men véél meer nieuwe woningen aan het bouwen dan hier. Mensen betaalden daar voor woningen die minder waard waren dan de lening. Het gevolg was dat de bouwsector in elkaar stortte. In België is het woningenbestand voor 60% ouder dan de jaren 70. De bouwwoede, het aandeel nieuwbouwwoningen was hier veel kleiner op het moment dat de crisis losbarstte, en de solvabiliteit van de kopers was veel hoger. Net daardoor heeft die crisis ook niet zo gewogen op de bouw.” BETON: Wat met de infrastructuurwerken? DE KEUKELEIRE: “Wij doen enkel onderzoek naar de infrastructuurwerken klasse 4 tot en met 8. Maar over de
infrastructuursector had men ten tijde van de economische crisis niet érg veel te klagen. Tijdens de crisis, in 2008, heeft de overheid anticyclisch geïnvesteerd. Dit betekent dat ze, ondanks mindere tijden, infrastructuurwerken gaat opzetten om de economie aan te trekken. Dat was voor de bouw én voor de economie een opsteker. De economische crisis is nog niet voorbij, maar de overheid is sinds 2013 wel gestopt met zijn anticyclisch investeringsbeleid. Dat leidt nu tot een soort dubbele dip. Daarbij komt dat Overheid sinds dit jaar nog langer wacht om zijn werken te beginnen, zoals reeds gezegd. Er wordt té weinig geïnvesteerd in de burgerlijke bouwkunde. Er wordt nu jaarlijks zo’n 1,8% geïnvesteerd. Enkel Griekenland doet slechter (1.7%). Het huidig
Infrastructuurwerken klasse 4-8 | Travaux d'infrastructure classe 4-8
Brug- en tunnelwerken Travaux pour ponts et tunnels
2014 4 - 26 - 69 - 669
Omgevingswerken Travaux d'aménagement extérieur
2013 5 - 17 - 73 - 641
Waterbouwkundige werken Travaux hydrauliques
2012 3 - 40 - 95 - 870
Weg- en rioolwerken Travaux routiers et d'égouttage
2011 14 - 39 - 117 - 907
Waar de overheid in de voorbije jaren nog anticyclisch investeerde is er sinds vorig jaar een grote terugval in openbare werken Là où ces dernières années les autorités investissaient encore de manière anticyclique, il y a depuis l’an dernier un retour vers les travaux publics.
(Basis: jaarlijks aantal projecten per projecttype) (Bases : Nombre de projets annuels par type de projets)
Bron | Source
BETON : La crise économique générale a eu un impact sur la construction. Le pire est-il derrière nous ? LUC DE KEUKELEIRE : « Le lien entre la crise économique et la soi-disant crise de la construction est aussi une question de perception en Belgique. Ici, la fin de la bonne conjoncture avait déjà été atteinte en 2007. En septembre 2008, Lehmann Brothers a fait faillite, le premier indicateur clair de la crise mondiale. Elle a été renforcée dans certains pays par la
crise immobilière. Aux U.S.A., mais aussi plus près de nous en Espagne, en Italie, en Irlande et également aux Pays-Bas, on construisait bien plus d'habitations qu'ici. Les gens payaient alors pour des habitations qui valaient moins que leur emprunt. La conséquence fut l'effondrement du secteur de la construction. En Belgique, 60 % des habitations datent d'avant les années 70. La folie constructive, le pourcentage de nouvelles habitations étaient ici beaucoup moins
importants au moment où la crise a éclaté, tandis que la solvabilité des acheteurs était nettement plus élevée. C'est précisément pour cette raison que la construction n'a pas été tellement affectée par la crise. » BETON : Quid des travaux d'infrastructure ? LUC DE KEUKELEIRE : « Nous réalisons uniquement des études sur les travaux d'infrastructure classe 4 à classe 8.
BETON228
41
Mais en ce qui concerne le secteur des infrastructures, on n'a pas eu trop à se plaindre en période de crise économique. Pendant la crise, en 2008, l'État a investi de façon anticyclique. Cela signifie que, malgré l'époque moins prospère, des travaux d'infrastructure ont été prévus pour relancer l'économie. Ce fut une bonne nouvelle pour la construction et l'économie. La crise économique n'est pas encore terminée, mais l'État a arrêté sa politique d'investissement anticyclique en 2013. Cette décision nous mène aujourd'hui à un double creux. Vient s'ajouter à cela le fait que l'État attend, depuis cette année,
42
BETON228
encore plus longtemps pour commencer ses travaux, comme dit précédemment. On investit trop peu dans les travaux civils. On y consacre actuellement env. 1,7 % du budget, alors que la directive européenne indique 3,5 %. En d'autres termes : nous ne réalisons que la moitié des travaux d'infrastructure nécessaires et faisons renaître notre infrastructure. En matière de travaux d'infrastructure, nous avions à nouveau atteint, fin 2014, le niveau d'avant 2008. Bonne nouvelle : le premier trimestre de 2015 a vu le taux d'adjudications augmenter de 15 % par rapport aux deux années précédentes.
BETON : Quelle est la principale raison pour laquelle l'État a arrêté d'investir de façon anticyclique ? LUC DE KEUKELEIRE : « Je ne pourrais pas répondre précisément à cette question. Mais il est clair que le monde politique a aujourd'hui plus de mal à mener une politique anticyclique. Une des raisons se situe très certainement au niveau européen. L'Europe a établi les règles budgétaires de sorte que beaucoup plus de choses doivent être amorties, et donc mentionnés dans le bilan. Les médias se sont beaucoup focalisés sur ce sujet en se basant sur le ring autour de la ville d'Anvers. L'impact se fera
Europees gemiddelde is 2.3%. Misschien moet het optimaal gemiddelde wel 3.5% zijn, om ons wegenpatrimonium niet op te leven. Met andere woorden: wij doen maar de helft van de nodige infrastructuurwerken en leven wij onze infrastructuur op. Qua infrastructuurwerken zaten wij eind 2014 terug op het niveau van voor 2008. Goed nieuws wel: het eerste trimester van 2015 zijn er 15% meer aanbestedingen dan de voorbije twee jaar. BETON: Wat is de voornaamste reden waarom de Overheid gestopt is met anticyclisch te investeren? DE KEUKELEIRE: “Heel precies heb ik dat niet in beeld. Maar het is duidelijk dat de politiek het vandaag moeilijker heeft om een anticyclisch beleid te voeren. Eén van de redenen situeert zich heel zeker op Europees niveau. Europa heeft de begrotingsregels zo opgesteld dat veel meer moet afgeschreven worden, en dus in de balans moet opgenomen worden. Daar is in de media vooral aandacht aan besteed in het kader van de
toutefois également ressentir au niveau d'autres travaux d'infrastructure et de logement. Nous devons aussi les intégrer dans le bilan. Cela aura également une influence sur le PPS (collaboration privé-public). » BETON : « Outre la construction résidentielle et les travaux d'infrastructure, vous réalisez également des études sur les constructions non résidentielles. Quelle tendance pouvez-vous souligner dans ce secteur ? » LUC DE KEUKELEIRE : «Par le passé, on choisissait une « enveloppe » et on y installait son processus de production ou son organisation. Adapter non pas l'organisation, mais bien l'« enveloppe »
Als het regent in de statistieken, betekent dat dus nog niet dat het druppelt in het bedrijf van de aannemer.
en men paste zijn productieproces of organisatie daarbinnen. Het is natuurlijk efficiënter om layout van het productieproces of de lostieke flow, maar het jasje aan te passen. In die zin is nieuwbouw eigenlijk vaak te verkiezen boven renovatie. Productie-inrichtingen zijn vandaag vaak veel compacter dan vroeger en dat zal ook impact hebben op het 'formaat' zogenaamde jasje.”
Ring rond Antwerpen. Maar ook andere infrastructuur- en huisvestingsprojecten zullen daar het slachtoffer van zijn. Die moeten nu ook mee opgenomen worden in de balans. Ook op de PPS zal dat een invloed hebben.”
BETON: Tot slot. In welke mate moeten aannemers rekening houden of zich spiegelen aan statistieken rond de bouwconjunctuur? DE KEUKELEIRE: “Die vraag krijg ik ook tijdens presentaties. Dan zeg ik: als uw sector bestaat uit bijvoorbeeld 5000 bedrijven dan maakt u modaal slechts 0,02% van de markt uit. Dan moet u daar niet mee bezig zijn. Denk aan uw netwerk. Enkel heel grote aannemers moeten zich spiegelen aan de cijfers, omdat zij ze mee bepalen. Als het regent in de statistieken, betekent dat dus nog niet dat het druppelt in het bedrijf van de aannemer.” (KDa) O
BETON: “Naast de woningbouw en de infrastructuurwerken doet u ook onderzoek naar de utiliteitsbouw. Wat kan u daar als trend naar voor schuiven?” DE KEUKELEIRE: “Bij utiliteitsbouw gaat het over vernieuwing van productieprocessen en logistieke investeringen. Vroeger koos men een schil, een ‘jasje’
se révèle bien entendu plus efficace. Dans ce sens, il est préférable de choisir une nouvelle construction plutôt qu'une rénovation. Les installations de production sont aujourd'hui bien souvent plus compactes, ce qui aura également un impact sur l'« enveloppe ». BETON : Pour terminer : dans quelle mesure les entrepreneurs doiventils tenir compte ou s'inspirer des statistiques relatives à la conjoncture de la construction ? LUC DE KEUKELEIRE : « C'est une question qui revient aussi souvent lors de présentations. Je réponds alors : si un secteur se compose de 5000 entreprises par exemple, vous représentez une moyenne de seulement 0,02 % du
Si les statistiques sont défavorables, ce n'est pas forcément le cas dans l'entreprise de l'entrepreneur.
marché. Vous ne devez donc pas vous en préoccuper. Pensez à votre réseau. Une taille importante commence à devenir un indicateur important. Seuls les très grands entrepreneurs doivent s'inspirer des chiffres, car ils participent à leur détermination. Si les statistiques sont défavorables, ce n'est pas forcément le cas dans l'entreprise de l'entrepreneur. » (KDa) O
BETON228
43
Tous ceux qui lisent ce magazine méritent notre award. Une préférence pour le vrai ? Pour la quatrième année consécutive la FEBE couronne les projets en béton préfabriqué les plus prestigieux. Et qui sait, le vôtre aussi? Posez votre candidature dès le 1 juillet via www.febe.be ou inscrivez-vous à notre newsletter pour être tenu au courant.
Inscriptions ouvertes dès le 1 juillet sur www.febe.be