Prog#45_Mai'01
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08 05 MARDI DINSDAG
09 05 MERCREDI WOENSDAG
10 05 JEUDI DONDERDAG
11 05 VENDREDI VRIJDAG
12 05 SAMEDI ZATERDAG
13 05 DIMANCHE ZONDAG
20:30 IN TRANSIT/ SHORTS #1
20:30 IN TRANSIT/ TITO
20:30 IN TRANSIT/ SHORTS #2
20:30 “OPEN WALL” [VERNISSAGE]
21:00 DJ
13:00 EVERYTHING TOGETHER
22:00 TEEN MACHINE + LYDIA LUNCH
21:00 OUR CIRCUMSCRIBED DAYS
01:00 CONCERT: LYCOSIA
15 05 DINSDAG MARDI
16 05 WOENSDAG MERCREDI
17 05 DONDERDAG JEUDI
20:30 IN TRANSIT/VIELLÉES D’ARMES
20:30 IN TRANSIT/ ROAD MOVIE
18 05 VRIJDAG VENDREDI
19 05 ZATERDAG SAMEDI
20 05 ZONDAG DIMANCHE
20:30 IN TRANSIT/ FORTRESS EUROPE 20:30 SICILIA!
20:30 SICILIA!
20:30 SICILIA!
22:00 SICILIA!
22:00 SICILIA!
22:00 SICILIA! – MAKING OF
25 05 VENDREDI VRIJDAG
26 05 SAMEDI ZATERDAG
27 05 DIMANCHE ZONDAG
20:30 SICILIA!
20:30 TV NOVA/ VOX
20:30 SICILIA!
24:00 NOCTURNE: HILLS HAVE EYES
22 05 MARDI DINSDAG
23 05 MERCREDI WOENSDAG
24 05 JEUDI DONDERDAG
22:00 SICILIA!
22:00 SICILIA! – MAKING OF
24:00 NOCTURNE: HILLS HAVE EYES
29 05 DINSDAG MARDI
30 05 WOENSDAG MERCREDI
31 05 DONDERDAG JEUDI
01 06 VRIJDAG VENDREDI
02 06 ZATERDAG SAMEDI
03 06 DIMANCHE ZONDAG
20:30 OPEN SCREEN
OPEN SCREEN
OPEN WALL
Pour la dernière fois avant septembre, l'Open Screen permet le temps d'une soirée de présenter tous les films – vos films, du moment qu'ils ne dépassent pas 15 minutes – dans le cadre d'une séance faite de curiosités et de surprises – les vôtres: visuelles, sonores ou autres –, et face à un public éclectique, sympathique et exigeant (?) – vous! Bref, une soirée qui ne sera rien sans que vous ne vous en appropriez vous-mêmes…
Pour la première fois, les murs du foyer du Nova sont ouverts à l'artiste qui sommeille en vous ou qui y est déjà bien éveillé! Même principe que l'Open Screen: pas de censure ou de pré-sélection des oeuvres apportées – peintures, dessins, photographies,… – excepté qu'elles ne dépassent pas les 1,5 m2 par personne! Rendez-vous donc à la soirée de vernissage où le matériel vous sera fourni – quoique prévoir peut-être aussi le vôtre – pour réaliser cette exposition collective et spontanée qui sera gratuitement accessible jusqu'au 27 mai, avec aussi la possibilité de la faire évoluer, et ce au fil des heures d'ouverture du Nova…
< FR / NL >
Voor de laatste keer voor september geeft Open Screen u de kans films te vertonen van niet langer dan 15 minuten. In het kader van een voorstelling vol met uw curiositeiten en verassingen - visueel, met geluid en andere middelen. Voor een eclectisch, sympathiek en veeleisend (?) publiek : uzelf. Kortom, een avond waarop u het heft in eigen handen neemt. JEU / WOE
31.05 21:00
(GRATUIT/GRATIS)
NOVA BIOSCOOP CINEMA SALLE ZAAL RUE D’ARENBERG 3 AREBERGSTRAAT 1000 BRUXXEL KANTOOR BUREAU RUE DE L’ECUYER 65 SCHILDKNAAPSTRAAT 1000 BRUX INFOS TELEFOONE +32 [0]2 503 57 57 FACSIMILE +32 [0]2 511 24 77 EMAIL
[email protected] WEBSITE WWW.NOVA-CINEMA.COM
benodigdheden te voorzien! U begrijpt het: "open wall" is een spontane, collectieve tentoonstelling met een stevig knipoog gehalte, met mogelijkheid tot evolutie en die gratis toegankelijk is tot 27 mei, tijdens de openingsuren van Nova… Infos 02 511 24 77 Vernissage / accrochage + DJ VEN / VRIJ
11.05 20:30
(GRATUIT/GRATIS)
¬ÙµÙ@Ù‚ÔπŒÎº
< FR / NL >
Voor de allereerste keer in de bewogen geschiedenis van Nova zijn de muren van de bar "carte blanche" voor de diep in ieder van ons sluimerende, ontluikende of reeds duchtig aanrommelende artiest. Volgens dezelfde principes als die van een Open Screen, te weten: geen censuur en geen voorselectie van de door u meegebrachte werken - schilderijen, tekeningen, foto's, enz. – enige criterium: ze zijn niet groter dan 1,5m2 per persoon! Afspraak op de vernissage waar hamer en nagels voor u klaarliggen om uw werk aan de "open wall" te bevestigen – alhoewel het natuurlijk ook perfect mogelijk is om je zelf van de nodige
EQUIPA!
AKI, ALINE, ARNO, AURÉLIE, BACHY, BENOÎT, BRUNO, CARINE, CATHERINE, CÉCILE, DIRK, DOMINIK, DOMINIQUE, ELISABETH, ELLEN, ERICK, EVA, FANNY, FRANÇOISE, GERALD, GORIK, GWEN, HUGO, INGO, JIM, JOHAN, KATIA, KIKO, KRIS, LAURENT G, LAWRENCE, LORENZO, LUCY, MARIE-EVE, MÉLANIE, MISHA, NICOLAS, OLIVE, PHILIPPE B, SAÏD, SANDRINE, SARAH L., SARAH M., SONJA, XAVIER, YACINE, YVAN ETC… REMERCIEMENTS: JEAN-MARIE STRAUB & DANIÈLE HUILLET, KOEN VAN DAELE, BEURSSHOUWBURG, PHILIPPE DELVOSALLE, EXTRAPOOL, SOCIÉTÉ CIVILE DES GALERIES ST HUBERT… / ED. RESP. L’ÉPICIER , 65 RUE DE L’ECUYER, 1000 BRUXELLES.
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MENSUEL N BUREAU °45 / MEI 2001 DE DÉPÔ T: BXL 1 CENTRE MONNAI E 1000 BR UXELLE S
G ÏE -BEL IQ U E B E L G .P./ P.B . S P ELLE BRUX 1 0 0 0 /1 3 9 2 1
SICILIA!
DANIELE HUILLET JEAN-MARIE STRAUB
VBALKAN TRANZITU IN TRANSIT FILM-PROJECT KUNSTENFESTIVALDESARTS / TEENAGE TRASH NIGHT / VOX …
#45 / 08 MAI / 31 MEI / 2001
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08-31 05 2001 EDITO! #45
COMING SOON≥
Comment se conçoit une programmation au Nova? Dans la douleur, comme n'importe quel accouchement. Mais dans la joie aussi, quand le nouveau-né est beau, bien portant et pas trop lourd à porter. En Mai, le mois où l'on est sensé faire ce qui nous plait, le Nova accouche traditionnellement d'un petit bébé, hybride et léger. Pas le plus beau de tous, mais pas le moins intéressant de la bande. Faut avouer que ses aînés sont de fortes personnalités: un irréductible, l'autre fantastique, sans oublier de grands frères venus de l'Est et qui ont gardé un petit penchant pour la vodka… Il est vrai que les parents sont de grands voyageurs. Et que leurs moeurs sont ouvertes. La porte de leur maison est souvent grande ouverte; leurs nombreux invités viennent parfois de loin pour les visiter. La progéniture-maison est donc un peu à leur image: la famille Nova est une grande famille polyglotte, qui compte en son sein des rejetons d'origine nipponne, marocaine, berbère, danoise, palestinienne… Si l'on ajoute que les concepteurs sont eux-mêmes de nationalités diverses, on comprendra que le résultat est un mélange d'une "pureté" ethniquement et culturellement douteuse… au goût de certains, du moins. Car dans cette ville à prétention internationale, mais où deux communautés politico-linguistiques s'entredéchirent joyeusement – par exemple autour de symboles comme le Kladaradatsch (un mot d'hébreu) – ceux-ci rechignent à accorder des allocations adéquates à cette famille nombreuse jugée sans doute trop impure. Et même si ce n'est pas demain que ces deux communautés se battront pour elle, la "famille Nova" continue son petit bonhomme de chemin. Ce mois-ci, elle retrouve des parents en la personne du "BSBis". Cap sur les Balkans. Avec aussi un détour par un petit pays d'Italie, la Sicile. Et pour le reste, faites tous ce qui vous plaît!
“SICILIA!” restera à l’affiche du Nova pendant une bonne partie du mois, accompagné de son “making-of” et de son irrésistible complément “En rachâchant”… L’ACID (Agence pour le cinéma indépendant et sa diffusion) vous proposera de découvrir “Cités de la plaine”, le dernier film de Robert Kramer… A LA VEILLE DES VACANCES période sacro-sainte de l’année où la cellule familiale se recompose enfin, quelques clins d’oeils cinématographiques à la famille décomposée modèle! PROLONGEMENT de la programmation “In transit” sur les Balkans organisée début mai avec le Beursschouwburg, une sélection de documentaires et quelques fictions nous ouvrirons les yeux sur les véritables enjeux et les conséquences de la guerre qui démarra voici tout juste dix ans en ex-Yougoslavie. En guise “d’anniversaire”, l’occasion sera donnée de se concentrer particulièrement sur le rôle des médias dans la justification de l’intervention militaire occidentale. Avec, notamment, un débat en présence de Serge Halimi (journaliste au “Monde diplomatique” et auteur, avec Dominique Vidal du livre “L’opinion, ça se travaille/Les médias, l’OTAN et la guerre du Kosovo…”).
In mei legt elke vogel een ei. Zo ook Nova. Een tipje van de sluier: net zoals elke bevalling kwam ook dit programma in pijnvolle omstandigheden tot stand. Maar eens dit stadium achter de rug is het feesten geblazen! De nieuwgeborene is een hybride lichtgewicht: niet beter of mooier dan zijn voorgangers (die niet van de minsten zijn: onversaagd in april, fantastisch in maart en in wodka gedrenkt in januari) maar zeker ook niet minder interessant. Het meimaandprogramma werd verwekt door verstokte reizigers met vrije zeden. De deur van hun huis staat steeds wagenwijd open voor de talrijke genodigden en toevallige passanten, die soms van zeer ver komen: uit Japan, de voormalige Sovjetstaten, Denemarken, de Berberstreken, Palestina… noem maar op. Ze zijn van verschillende origines, net zoals de vrouwen en heren des huizes overigens. Het resultaat is een "pure" etnische en culturele mengelmoes… twijfelachtig, volgens sommigen. Want in deze stad ("Brussel" volgens de ene, "Bruxelles" volgens de andere) met -ondanks zichzelf- internationale allures, waar de twee politiek-linguïstische gemeenschappen elkaar te lijf gaan met statussymbolen à la "Kladaradatsch" (een joods woord trouwens), wordt de neus opgehaald voor onduidelijke, ambigue, hybride identiteiten. Maar Nova blijft hardnekkig zingen zoals ze gebekt is en het ei van deze maand wordt samen met BSBis (de Beursschouwburg) uitgebroed. Voilà! We vliegen uit naar de Balkan en Sicilië, en terug thuis is er een "Open Wall", TV Nova, een performance, en nog veel meer. Voor diegenen die er nog aan twijfelen: Bruxel bestaat! en is onder meer terug te vinden in uw favoriete filmhuis.
MEMO: NOVA — Novembre 1996: lors d’une conférence de presse nous annonçons l’ouverture prochaine d’une salle de cinéma focalisée sur la production indépendante mise à l’écart des circuits commerciaux… — Janvier 1997: après deux mois de travaux délirants, les portes du Nova s’ouvrent… Animé par des habitants de Bruxelles, le projet ne s’identifie pas dans la logique des Communautés. — Juin 1998: autre conférence de presse; le volet du Nova est baissé car dans un tel projet, l’autofinancement a ses limites. Nous demandons à ce que les pouvoirs subsidiants nous donnent un (vrai) coup de pouce... — Avril 2001: de l’eau a coulé sous les ponts… Nous obtenons des subsides ponctuels pour des programmations et des événements, mais sachez-le: le Nova est encore et toujours entièrement géré par des bénévoles...
— November 1996: Op een persconferentie kondigen we de opening aan van een cinema, die zich zal focussen op onafhankelijke producties die het commerciële circuit links laat liggen. — Januari 1997: Na twee maanden hard werken opent Nova Cinema Bioskoop haar deuren. — Juli 1998: Opnieuw een persconferentie. De luiken van Nova blijven dicht want in dergelijke projecten kent financiële zelfbedruiping haar grenzen. Wij vragen aan de subsidiërende overheden wat ruggesteun. — April 2001: We krijgen voor sommige programmaties en evenementen subsidies. Maar vergeet niet dat Nova volledig wordt gerund door vrijwilligers...
Le programme Nova #46 paraîtra aux alentours du 20 mai. < FR / NL >
“SICILIA!” blijft nog een flink stuk van de maand op het scherm, samen met z’n “making-of” en z’n onweerstaanbare aanvulling “En rachâchant” HET ACID (Agentschap voor onafhankelijke film et z’n verspreiding) laat je “Cités de la plaine” ontdekken de nieuwste van Robert Kramer. AAN DE VOORAVOND VAN DE VAKANTIE, de periode bij uitstek waarin families weer samen zijn, een paar knipogen naar de uiteengevallen modelfamilie! VERLENGING VAN DE “IN TRANSIT” programmatie over de Balkan die begin mei wordt georganiseerd met de Beursschouwburg, een selectie van documentaires en wat fictie om de eigenlijke inzet en gevolgen van de oorlog te doorgronden die net tien jaar geleden begon in ex-Joegoslavië. Als verjaardagsfeestje wordt gefocust op de rol van de media in het goedpraten van de Westerse militaire interventie. Met o.a. een debat in aanwezigheid van Serge Halimi (journalist bij “Le Monde diplomatique” en samen met Dominique Vidal auteur van het boek “L’opinion, ça se travaille/Mes médias, l’OTAN et la guerre du Kosovo”). Het 46ste Nova-programma verschijnt rond 20 mei.
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SICILIA!
SICILIA! LE FILM SUR LE FILM JEAN-CHARLES FITOUSSI / FRA / 2000 / VO ST-FR / OV FR-OND / 80’
DANIÈLE HUILLET & JEAN-MARIE STRAUB / FRA-ITA / 1999 / 35MM / VO ITAL ST-FR / VO ITAL FR-OND / 66’
Silvestro revient au pays natal, la Sicile, après un exil de quinze ans passés aux Etats-Unis… pour ne pas dire le Nord de l’Italie. Ses retrouvailles se dérouleront en quatre temps, le confrontant à des interlocuteurs qui le bousculeront dans ses certitudes de citadin “occidentalisé”… pour ne pas dire “américanisé”. Il dialoguera avec un vendeur d’oranges dont personne ne veut, puis avec les passagers d’un train ayant chacun leur avis sur ce pays désenchanté (et pourtant enchanteur sous l’oeil des cinéastes). Ensuite, chez sa mère, il entretiendra une joute verbale dont ni lui ni le spectateur ne sortiront indemnes. Enfin, sur la place du village, il croisera un rémouleur illuminé dont le verbe est aussi tranchant que les couteaux qu’il aiguise. Tranchant, c’est un mot qui résumerait d’ailleurs parfaitement le cinéma du couple Straub qui depuis plus de trente ans pratique la résistance pour un art qui n’est jamais vraiment devenu celui qu’il aurait dû être, tout aussi exilé comme le “pauvre” Silvestro. Cependant, “Sicilia!” se dénote de leurs précédentes productions, ce dernier opus étant vraiment accessible au commun des spectateurs-mortels que nous sommes, malgré les a prioris négatifs que l’on pourrait avoir face à un cinéma “trop” intelligent et où rien ne serait livré clé en main. En effet, la beauté intense des cadrages et du noir et blanc à chacun des plans, la musicalité du dialogue italien scandé merveilleusement par des comédiens non professionnels; sans oublier, à côté d’une émotion véritable, un humour surprenant pour ceux qui connaissent la prétendue austérité des Straub (le film n’arrête pas de parler, entre autre, de nourriture)… tout cela fait que “Sicilia!”, à côté de sa colère et la radicalité de ses propos, mérite bien son point d’exclamation! C’est tout revigoré que l’on sort de sa projection. “Sicilia!” reste à l’affiche du Nova jusqu’à la mi-juin. Il sera précédé à chaque séance du court métrage de Straub & Huillet “EN RACHÂCHANT” (1982, 7’), l’histoire d’un jeune garçon qui refuse de continuer à écouter ce qu’on veut lui apprendre à l’école…
18.05 20:30 & 22:00 19.05 20:30 & 22:00 DIM / ZON 20.05 20:30 VEN / VEN 25.05 20:30 & 22:00 DIM / ZON 27.05 20:30 VEN / VRI
SAM / ZAT
Silvestro keert terug naar zijn geboorteland Sicilië, na vijftien jaar verblijf in de Verenigde Staten∑Volgens eigen zeggen althans, want eigenlijk was hij al die tijd in∑het Noorden van Italië ! Het is een weerzien in vier delen. Elkeen met wie hij een gesprek aanknoopt, confronteert hem met zijn zekerheden als doorwinterd stadsmens, die je op zijn minst "typisch westers" kan noemen, om niet te zeggen "veramerikaniseerd"! Dialogen met een sinaasappelverkoper waarvan niemand moet weten en met treinpassagiers die elk een eigen visie hebben op het teleurgestelde Sicilië (nochtans verrukkelijk in beeld gebracht door de cineasten). Vervolgens met zijn moeder met wie hij een verbaal steekspel aangaat waaruit noch hij noch de kijker zonder kleerscheuren uitkomt, en tenslotte op het dorpsplein waar hij een mystieke scharenslijper tegenkomt wiens woorden even scherp zijn als de messen die hij slijpt. Scherp. Dat is het perfecte etiket voor de films van het koppel Straub, dat zich sedert meer dan drie decennia afzet tegen een kunst die nooit uitgegroeid is tot wat het zou kunnen zijn en uiteindelijk hetzelfde lot ondergaat als de "arme" Sylvestro in ballingschap: de Straubs hanteren cinema als verzet. Nochtans onderscheidt "Sicilia!" zich van hun vorige producties omdat dit pareltje zeer toegankelijk is voor ons, toeschouwer-consumenten die we zijn, ondanks vooroordelen die we kunnen hebben tegen een al te intellectuele benadering van de kunst van het film maken waar niets evident is. De intense schoonheid van de beelden, de puurheid van zwart-wit beelden, de Italiaanse dialogen die je als muziek in de oren klinken, de waarachtig emotionele prestaties van niet- professionele acteurs, en niet te vergeten, een verbazend grappige benadering, met "voedsel" in een glansrol! Verbazend is het allemaal, zeker voor hen die de vorige, eerder sobere en strenge films van Straub & Huillet kennen. Dit alles maakt het boosheidgehalte en de radicaliteit van "Sicilia!" aangenaam verteerbaar. Een film waar je van opknapt. Het uitroepteken in de titel is dan ook meer dan verdiend! "Sicilia!" prijkt tot midden juni op Nova's affiche. Een kortfilm van dezelfde regisseurs gaat elke vertoning vooraf. “EN RACHÂCHANT” duurt 7 minuten, dateert uit 1982 en vertelt het wedervaren van een jongen die weigert te luisteren naar wat er op school wordt verteld…
Journaliste à “La lettre du cinéma” et réalisateur, JeanCharles Fitoussi a suivi, au début de l’été 1998, le tournage de “Sicilia!”. Un tournage “hors du commun”, comme tous les films de Straub & Huillet, tant leur méthode de travail - éprouvée depuis plus de trente ans - est singulière et sans compromis… De l’écriture au choix des acteurs (une première dans leur carrière: la sélection des acteurs, tous non-professionnels, s’est faite par le biais de petites annonces), de la façon de produire au montage, du cadrage au montage sonore, “les Straub”, comme on les appelle souvent, travaillent comme de vrais artisans. Et Fitoussi d’expliquer en quoi ce tournage “des Straub” fut affaires de retrouvailles: celles de vieilles connaissances, qui avaient déjà participé au(x) précédent(s) tournage(s) du couple; les retrouvailles avec une réalité qui existait avant le texte ayant été adapté pour le film (“Conversazione in Sicilia” d’Elio Vittorini); celles d’une mère et de son fils, d’un exilé et de son pays; et encore, des retrouvailles plus singulières avec l’art de dire et de chanter, avec la nature musicale propre aux films de ces deux irréductibles cinéastes. Ce “making-of” est une belle manière d’approcher leur démarche et leur savoir-faire. < FR / NL >
Jean-Charles Fitoussi, journalist bij "La lettre du Cinéma" en regisseur, heeft in de zomer van 1998 de opnames van "Sicilia!" gevolgd. Een buitengewone opname, zoals bij alle films van Straub & Huillet. In hun manier van werken zijn zij al sinds dertig jaar uniek en compromisloos: in hun keuze van de acteurs (een première in hun carrière: selecties van de niet-professionele acteurs gebeurde via kleine advertenties), in hun montage, bij de instelling van het geluid werken "de Straubs" als echte ambachtslui. Fitoussi werpt een licht op de herenigingen tijdens deze opnames: die van oude kennissen, die meewerkten aan andere opnames van het duo, de hereniging met een realiteit die al bestond voor de tekst werd aangepast voor de film ("Conversazione in Sicilia" d'Elio Vittorini), de hereniging van een moeder met haar zoon, van een banneling met zijn land, en verder de hereniging van de kunst van het spreken en het zingen, met de muzikale natuur eigen aan de films van deze compromisloze cineasten. Deze "making-of" is een mooie poging om hun kunnen en manier van werken te benaderen. DIM / ZON DIM / ZON
(150 / 100 BEF)
20.05 22:00 27.05 22:00
(100 BEF - OU AVEC/OF MET “SICILIA!“ 200–150 BEF)
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SPECIAL EVENING
MIDNIGHT SCREENING: HORROR & THE FAMILY
TEEN MACHINE
THE HILLS HAVE EYES WES CRAVEN / USA / 1977 / VO ANGL SANS ST / OV ENG ZONDER OND / 87'
UNE "TEENAGE TRASH NIGHT" CONCOTÉE PAR LE "SYNDICAT UNDERGROUND" PARISIEN. / EEN "TEENAGE TRASH NIGHT" AVONDJE DOOR EEN PARIJS "UNDERGROUND SYNDICAAT".
de “stemmen” van de underground, Lydia Lunch. Gedraaid in super 8 in Ierland en Engeland, is het een zeldzame en intieme blik in het leven van deze toch wel straffe performer.
DJ CADAV'ERIC Un set dans le foyer, composé de collages sonores et visuels autour du thème de l'adolescence trash. < FR / NL > Een voorstelling in de bar, samengesteld uit geluids- en visuele collages omtrent de trash-puberteit.
SAD VACATION Un mélange de théâtre, de cinéma et d'éléments chorégraphiques pour une créationcollage autour de textes de R.W. Fassbinder, Bertold Brecht, Kathy Acker et… Lydia Lunch. Un travail sur l'univers gothique, indus et "fifties": de Rammstein à Marilyn Manson, en passant par Gene Vincent ou encore Johnny Thunders. Par la troupe de performance Teen Machine, une tentative de rencontre entre l'esthétique de la Neue Sachlichkeit et une féérie hollywoodienne qui aurait mal tourné! < FR / NL > Een mengeling van theater, cinema en choreografie voor een collagewerk rond teksten van R.W. Fassbinder, Bertold Brecht, Kathy Acker en Lydia Lynch. Een voorstelling over het gothic, indie en fiftiesuniversum: van Rammstein tot Marily Manson over Gene Vincent of ook Johnny Thunders. Door de artiesten van Teen Machine, een uit de hand gelopen ontmoetingspoging tussen de esthetiek van de Neue Sachlichkeit en een Hollywoodsprookje.
THE WILD WORLD OF LYDIA LUNCH NICK ZEDD, USA / 1983 / SUPER 8/VO ANG/OV ENG/ 61’
Nick Zedd plonge ici dans la vie d'une des "chantresses" de l'underground Lydia Lunch. Tourné en Super 8 en Irlande et en Angleterre, c'est un carnet rare et intime de la vie de cette performeuse pour le moins féroce. < FR / NL > Nick Zedd duikt hier in het leven van
FINGERED RICHARD KERN / USA / 1986 / SUPER-8 / VO ANG / 25’
Souvent associé à Nick Zedd, Richard Kern est l'une des principales figures du cinéma de la transgression. "Fingered" a été co-écrit avec Lydia Lunch, qui en signe la musique et l'interprétation, aux côtés de Lung Leg et Marty Nations. < FR / NL > Richard Kern wordt vaak in één adem genoemd met Nick Zedd en is één van de belangrijkste figuren van de transgressiefilm. "Fingered" werd samen met Lydia Lunch geschreven, die voor muziek en acteerwerk tekent, aan de zijde van Lung Leg en Marty Nations.
LYCOSIA Au moment où sort leur nouvel album "Unisex", Lycosia (en latin: "la morsure de la tarentule", si si) apparaît comme l'un des rares groupes du genre (métal, tendance goth/indus) à vraiment sortir du lot en ce moment. Une musique sous tension, plombée et aérienne. Lycosia sera soutenu par les interventions 'live' de Teen Machine. Définitivement "glam, goth et trash". < FR / NL > Op het moment dat hun nieuw album "Unisex" verschijnt, komt Lycosia (tarantulabeet in het Latijn, ja ja) als een van de zeldzame groepen voor de dag die in het genre (metal met gothic en indie inslag) de grijze massa achter zich laat. Muziek onder spanning, vol en toch met vleugels. Lycosia wordt bijgesprongen door de live interventies van Teen Machine.
Une gentille famille, typiquement américaine, se rend dans le désert en caravane pour y trouver le cadeau d'anniversaire des noces d'argent des parents retraités: une mine d'argent tout simplement. Au lieu de cela, elle y rencontrera une autre famille, bien plus sauvage celle-là puisque carrément meurtrière, voire cannibale. Il ne restera plus qu'aux survivants de la dite "bonne" famille d'être pire que l'autre pour se venger… Second film toujours ignoré du réalisateur désormais célèbre de "Nightmare on Elm Street" (Freddy) et plus récemment de "Scream", "The Hills have Eyes" lui a valu à l'époque pas mal de déboires avec la censure. Et pour cause, puisque les scènes extrèmes de violence y sont filmées de manière réaliste, provoquant un malaise certain chez le spectateur habitué à rire d'effets gore granguignolesques. De plus, la mauvaise famille s'inspire d'une réelle famille de cinglés du 17ème siècle: the Sawney Beane clan of old Scotland… < FR / NL >
Een lieve familie, gezinsvriendelijk op z'n Amerikaans, begeeft zich richting woestijn om een geschikt zilveren bruiloftscadeau voor de gepensioneerde ouders te vinden in de vorm van een zilvermijn. Waarom ook niet. Tijdens deze tocht kruisen ze een andere familie, van een ietwat wilder type dan ons modaal gezinnetje. Wilder want gewoonweg moorddadig en zelf kannibalistisch… Er blijft voor de overlevenden van het lieve gezinnetje niets anders over dan de overtreffende trap van wreedheid om zich passend te wreken … Dit is de vaak miskende tweede film van de nochtans sinds "Nightmare on Elm Street" en recenter nog "Scream" beroemde regisseur Wess Craven. "The hills have eyes" bracht hem in moeilijkheden met de keuringscommissies… Niet verwonderlijk overigens: de extreem gewelddadige scènes worden op een zeer realistische manier in beeld gebracht en brengen je op z'n minst lichtjes van streek. Bovendien zijn de slechteriken gebaseerd op een echt bestaande compleet geschifte familie uit de 17de eeuw: the Sawney Beane clan of old Scotland… Brrrrrr!
VEN / VRI SAM / ZAT (250 BEF)
12.05
A PARTIR DE / VANAF
21:00
VEN / VRI
18.05 24:00 25.05 24:00
(150 / 100 BEF)
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KUNSTENFESTIVALDESARTS
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KUNSTENFESTIVALDESARTS
TV NOVA
BON, C’EST UN OEIL EN GROS PLAN AVEC UN ZOOM DANS LA PUPILLE ET DES COULEURS SPACE; PUIS LE LOGO VOX QUI APPARAIT. BON, C’EST UN OEIL EN GROS PLAN AVEC UN ZOOM DANS LA PUPILLE ET DES COULEURS SPACE; PUIS LE LOGO VOX QUI APPARAIT. WELL, THE PICTURE HERE IS SHOWING AN EYE WITH A ZOOM-IN EFFECT AND WIERD COLORS. ALL THIS TO FINALLY SHOW SOME LOGO.
EVERYTHING TOGETHER FEDERICO LEON / ARGENTINA / 2001 / VIDEO / VO ESP ST-ANG /
OUR CIRCUMSCRI- TV NOVA / SCREENING VOX! BED DAYS Ceux qui lisent le programme du Nova fidèlement et attentivement sont déjà au courant: HANS VAN DEN BROECK, B, 2001, VIDEO, VO ANG/ENG OV, 76'
OV SP ENG-OND / 65’
Acteur, auteur et metteur en scène, dans le paysage théâtral argentin Federico Leon s’inscrit du côté de la scène indépendante et alternative. Invité par le KunstenFestival des Arts pour présenter son spectacle “Mil Quinientos”, Federico Leon sera aussi à Bruxelles pour le baptême de son premier film. Entièrement tourné dans les cafés de Buenos Aires “Everything Together” conte la pérégrination d’un couple, Leon et Jimena, qui se sépare. La caméra enveloppe leurs adieux, leurs conversations, leurs coups de fil. La décision de cette séparation ne vient pas d’eux et pourtant ils en arrivent à ne pouvoir plus se parler sans se faire saigner. “Une gifle, c’est une caresse à l’envers” disait John Cassavetes.
Tourné à Moscou en août 1999, "Our Circumscribed Days" est le premier longmétrage de Hans Van den Broeck, chorégraphe entre autre du noyau des Ballets C. de la B. Basé sur des courts récits de Daniil Charms, écrivain surréaliste moscovite des années '20, le film est une chronique poétique d'une ville qui vacille. Tourné au détour des parcs, des rues de banlieue, des artères du centre, il nous dévoile Moscou en l'abordant selon un tracé urbain radial et circulaire. En se concentrant sur les personnes, leurs énergies, le mouvement spontané de leurs activités, c'est une dimension 'absurde' du quotidien qui s'en dégage, bien au-delà de ce qui pourrait paraître anodin.
< FR / NL >
< FR / NL >
Als acteur, auteur en regisseur bevindt Federico Leon zich aan de onafhankelijke en alternatieve zijde van het Argentijnse theaterlandschap. Hij werd uitgenodigd door het KunstenFestival des Arts om zijn stuk "Mil Quinientos" voor te stellen, maar hij zal ook in Brussel zijn om zijn eerste film boven de doopvont te houden. "Everything Together" werd volledig gefilmd in de cafés van Buenos Aires, en vertelt over de omzwervingen van een scheidend koppel: Leon en Jimena. De camera registreert hun afscheid, hun gesprekken, hun telefoontjes. De beslissing om te scheiden komt niet van hen, en toch kunnen ze elkaar niet spreken zonder altijd diezelfde pijn. "Een oorvijg is een omgekeerde kus", zei John Cassavetes.
Deze film werd gedraaid in Moskou in augustus 1999 en is de eerste langspeelfilm van Hans Van den Broeck, die o.a. choreograaf is bij de "Ballets C. de la B." De film is gebaseerd op de kortverhalen van Daniil Charms, surrealistisch schrijver in het Moskou van de jaren 20'. De film is een kroniek van een stad die wankelt. Gedraaid in parken, op straten in de buitenwijken, op binnenpleinen in het centrum, ontsluiert deze film Moskou langs een radiaal en cirkelend spoor. Met de focus op de personen, hun energie en de spontane beweging van hun aciviteiten. Zo ontstaat een 'absurde' dimensie van het alledaagse, misleidend onschuldig. DIM / ZON (150 BEF)
DIM / ZON (150 BEF)
13.05 13:00
13.05 21:00
Vox marche à “volle bak”. Vox est une initiative du Cinema Nova, Polymorfilms et City Mine(d) et est un collectif pour la ré-appropriation (droit de réponse) de la parole et l’image, comme contrefort des soirées TV Nova qui sont dédiées aux autres formes possibles de la télévision et des médias, rendez-vous où ont déjà été invités des télévisions indépendants, des documentaristes et des collectifs centrés sur les médias venant de la Belgique, la Palestine, la France, la Hollande, le Danemark, la Grande-Bretagne, etc. Partant du constat que des moyens audiovisuels sont de moins en moins chers et de plus en plus faciles à manipuler, Vox veut offrir un autre regard sur la société en donnant à tout individu (même vous!) des occasions de faire leurs propres films. On peut appeler cela du video activisme, mais Vox est plus que cela. Les films déjà réalisés portent sur une streetparty et le collectif sans ticket, la problématique des sans papiers, les actions contre les OGN, ou encore des interviews avec des habitués d’un café populaire à SaintGilles. Tout cela vous semble un peu abstrait? Peut-être une projection des films Vox suivie par une “causette” peut éclaircir les choses et qui sait, vous donner le goût de nous rejoindre! < FR / NL >
Wie het Novakrantje trouw leest is reeds op de hoogte. Vox draait sinds enige tijd op volle toeren. Een geheugensteuntje: Vox is opgestart op initiatief van Cinema Nova, Polymorfilms en City Mine(d) en is een collectief voor “toe-eigening van woord en beeld”, als uitloper van de TV Nova avonden, gewijd aan andere vormen van televisie en media, waar al een aantal onafhankelijke televisiezenders, reportagemakers en mediacollectieven uit België, Palestina, Frankrijk, Denemarken, Groot-Brittannië, … te gast waren. Vertrekkend vanuit de vaststelling dat audiovisuele middelen tegenwoordig relatief goedkoop zijn en gemakkelijker te hanteren, wil Vox een andere kijk op de maatschappij bieden door individuen de kans te geven hun eigen filmpjes te maken. Noem het video-aktivisme, maar Vox is meer dan dat: de tot nu toe gemaakte filmpjes gaan van een streetparty in Brussel en een collectief voor gratis openbaar vervoer, over de problematiek van “sans papiers” en acties tegen genetisch gemanipuleerd voedsel tot interviews met habitués in een volkscafé in Sint-Gillis. Vox is naast productie ook een eigenzinnige structuur die bestaat tijdens bijeenkomsten van mensen die een voorstel hebben, een project uitwerken, een helpende hand bieden, een discussie willen aangaan of gewoon geïnteresseerd zijn.Klinkt dit alles je enigszins abstract in de oren? Een voorstelling van de gerealiseerde filmpjes en een babbel achteraf kan opheldering brengen, en wie weet, zin om zelf mee te doen! Vox-Info: 02 779 59 00 & 02 511 24 77 SAM / ZAT
26.05 20:30
(GRATUIT / GRATIS)
Prog#45_Mai'01
29/04/01
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INTERNATIONAL DAY OF THE VICTORY OVER FASCISM
V TRANZITU IN TRANSIT BALKAN FILM-PROJECT / PROJET FILMS DES BALKANS
INTRO
AGAINST OBLIVION – PART 2
AGAINST OBLIVION – PART 2
De Balkan, breed gedefinieerd van Slovenië tot Griekenland, is een regio ‘in transit’. Een maatschappij in de overgang van socialisme naar kapitalisme met verschuivende geo-politieke grenzen en wijzigende evenwichten. Maar ook – steeds meer – een ‘overgangsgebied’ voor vluchtelingen vanuit het verder gelegen Oosten en/of Zuiden. Met In Transit wijdt BSBbis in samenwerking met Nova een veertiendaags filmproject aan de Balkan. Het programma werd samengesteld door Koen Van Daele, mede-oprichter van het brusselse video-huis ARGOS. Sinds 1992 verblijft Van Daele in Ljubljana in Slovenië, waar hij verantwoordelijk is voor de programmatie van de Kinoteca. Kortom, In Transit toont veel historisch materiaal, veel diepgravende onderzoeksjournalistiek, documenten en ook speelfilms met als doel een historisch perspectief te bieden en zo een recent stuk bloedige geschiedenis zichtbaar te maken. Niet begrijpbaar.
I BURNT LEGS
SERBIAN EPICS
SRDJAN VULETIC / BOS-HERZ / 1993 / BETA / 10’
PAUL PAWLIKOWSKY/UK/1992/BETA/ VO ST-ANG /OV ENG-OND/46’
JANJA GLOGOVAC / SLOVENIA / 2001 / BETA / VO ST-ANG / OV ENG-OND / 60’
Sarajevo tijdens de oorlog. Een student filmregie werkt als verpleger. Eén van zijn taken bestaat uit het wegdragen van geamputeerde ledematen naar het crematorium. “I burnt Legs” is een sterke film over de collectieve waanzin, die zich meester heeft gemaakt over Sarajevo.
Sarajevo en temps de guerre. Un étudiant en réalisation cinéma travaille comme infirmier. Son job consiste entre autres à évacuer des membres amputés en direction du crématorium. “I burnt Legs” est un film fort sur l’hystérie collective qui s’est emparée de Sarajevo. www.sagafilm.com/legs.html
Een indringend portret van Radovan Karadz˘ic, de psychiater en dichter. Vanop de heuvels overziet de poëet zijn stad; vertelt hoe hij jaren geleden visioenen had van een brandende stad. De bloedstollende oorlogsmisdadiger die zichzelf als artiest ziet en op de brandende stad neerkijkt. Nero revisited.Niet te missen!
Un regard pénétrant sur Radovan Karadz˘ic, psychiatre et poète. Du haut des collines, le poète contemple sa ville; raconte ses visions d’une ville en flammes d’il y a plusieurs années. L’épouvantable criminel de guerre dans la peau de l’artiste, dominant la cité en flammes. Néron revisited. A ne pas manquer!
MGM SARAJEVO (MAN - GOD - THE MONSTER)
HOP, SKIP & JUMP
PJER ZALICA, MIRZA IDRIZOVIC, ISMET NUNO ARNAUTALIC, ADEMIR
SRDJAN VULETIC / BOS-SLO / 2000 / BETA / 16’
KENOVIC / BOS / 1994 / VO ST-ANG / OV ENG-OND / 93’
< NL / FR >
Au plus large de leur définition, les Balkans s’étendent de la Slovénie à la Grèce. C’est une région “en transit”, une société en pleine transition du socialisme vers le capitalisme et en équilibre instable vu la fluctuation permanente de ses frontières géopolitiques. Mais aussi une terre d’exil provisoire pour les réfugiés venus d’Orient et/ou du Sud. In Transit au BSBbis et au Nova, ce sont deux semaines consacrées au cinéma des Balkans, programme composé par Koen Van Daele, co-fondateur à Bruxelles de la galerie vidéo ARGOS et depuis 1992, établi à Ljubljana en Slovénie, où il est chargé de la programmation de la Kinoteca. In Transit est en bref une profusion de faits historiques, enquêtes journalistiques, documents et aussi du cinéma de fiction, dont l’objectif est de visualiser, à défaut de la rendre compréhensible, une période récente de l’histoire, couverte de sang.
TITO: THE PRESIDENT
Naar vorm en inhoud vertegenwoordigt MGM Sarajevo een soort filmesthetiek die je “Sarajevo super-realisme” zou kunnen noemen. Een esthetiek die de filmmakers in het belegerde Sarajevo ontwikkeld hebben en die bepaald is door de oorlogsomstandigheden. Doorheen verloren hoop, verloren levens en verloren ledematen wordt Sarajevo een waarschuwing voor de rest van de wereld.
En, hoe gaat het dezer dagen in Sarajevo? Met “Hop, Skip & Jump” geeft Vuletic ons een duidelijk antwoord. Hij vertelt het katen-muis spel tussen een sluipschutter en zijn slachtoffer.
Dis, quoi de neuf à Sarajevo? Vuletic nous éclaire sur la chose avec “Hop, Skip & Jump”. Il met en scène un tireur embusqué et sa victime, jouant au chat et à la souris.
< NL/ FR >
Une incursion dans la vie privée de Josip Broz Tito, pendant 40 ans l’homme fort de la Fédération yougoslave, grâce à sa personne et à sa volonté de fer. Partisan, prisonnier, maréchal, dictateur, célébrité. Son histoire est contée par ses plus proches. Des collègues, des amis et des employés donnent leur avis sur l’homme qui a préservé la Yougoslavie de l’occupation allemande et qui politiquement fût sur ses gardes pendant les 4 décennies suivantes, se faisant ainsi respecter, que cela plaise ou non, tant par les puissances occidentales que par la superpuissance russe. MER / WOE
09.05 20:30
(100 BEF)
Par la forme et le contenu, MGM Sarajevo rappelle une esthétique que l’on pourrait intituler “Super-réalisme de Sarajevo”. Une esthétique mise au point à Sarajevo en état de siège et influencée par les conditions de guerre. Espoirs déchus, vies et membres déchiquetés: tels sont les ingrédients de cette mise en garde de Sarajevo au reste du monde.
Of het persoonlijk leven van Josip Broz Tito, de man die gedurende 40 jaar Joegoslavië bijeen hield in zijn persoon en door zijn ijzeren wilskracht. Partizaan, gevangene, maarschalk, dictator, celebrity. Zijn verhaal wordt verteld door de mensen die hem het best gekend hebben. Collega’s, vrienden en bedienden spreken over de man die Joegoslavië van de Duitse bezetting vrijvocht en een dun politiek touw bewandelde gedurende de daaropvolgende 40 jaar. Aldus willens nillens respect afdwingend van zowel Westerse mogendheden als van de Sovjet-supermacht.
MAR / DIN
08.05 20:30
(100 BEF)
VOIR AUSSI LE PROGRAMME DE ZIEN OOK HET PROGRAMMA VAN: IN TRANSIT IN BSBbis 36 RUE DE LA CASERNE / 1000 BXL TEL. 02 513 82 90 [email protected] WWW.BEURSSHOUWBURG.VGC.BE
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SPEAKING THE UNSPEAKABLE
ON JOURNALISM & TOURISM
A HOME ROAD MOVIE
TRANSIT – TAKE 2
INTERVISTA, QUELQUES MOTS POUR LE DIRE
THE TROUBLES WE’VE SEEN (VEILLÉES D’ARMES: HISTOIRE DU JOURNALISME DE GUERRE)
CESTA BRATSTVA IN ENOTNOSTI
THE FORTRESS EUROPE
MAJA WEISS / SLOVENIA / 1999 / BETA / VO ST-ANG / OV ENG
ZELIMIR ZILNIK / SLOVENIA / 2001 / MOVIE / BETA / VO ST-ANG / OV
OND / 104’
ENG-OND / 80’
Na de tweede wereldoorlog bouwde de natie – out of an existential and ideological hunger – een weg die alle Joegoslavische deelstaten met elkaar verbond: de ‘Road of Fraternity and Unity’. Minder dan een halve eeuw later wordt de B51 de apocalyptische weg van oorlog en hel. Samen met haar zuster Ida reist regisseur Maja Weiss langsheen deze B51 met een DVcamera in de hand. Haar home-roadmovie is zeker geen zoektocht naar het uiteenvallen van Joegoslavië en het ontstaan van nieuwe grenzen maar eerder een zeer persoonlijk relaas van de pijn die door dat uiteenvallen ontstaan is.
nwoners van verschillende Centraal-Europese landen proberen het Westen te bereiken door grenscontroles en Europese wetgevingen te omzeilen. Vertrekkend vanuit deze realiteit reconstrueerde de regisseur deze verhalen. Hij recruteerde zijn protagonisten zowel bij mensen die de verhalen beleefden als bij acteurs. Samen reconstrueren ze de verhalen, acteren ze misschien, doorheen de antwoorden die ze zowel aan de (Hongaarse, Sloveense, Italiaanse of Kroatische) douanebeambte geven als op de vragen van de regisseur.
ANRI SALA /FR/1998 / BETA / VO FR ST-ANG /FR OV ENG-OND /26’
Op een 16mm film zien we een applaudiserende Hoxha voor een dito massa. Een glimlachende vrouw staat aan zijn zijde. Bij het verhuizen vindt de 25-jarige Albanese cineast Anri Sala deze filmspoel in een kartonnen doos bij hem thuis. De vrouw op de prent uit de jaren zeventig is zijn moeder. Aangezien zijn moeder beweert dat ze niet meer weet wat ze gezegd heeft, gaat de zoon op zoek naar de verloren woorden. < NL/ FR > Un film de 16mm: gros plan sur Hoxha qui acclame une foule en liesse. Une femme sourit à ses côtés.. Lors d’un déménagement, le jeune cinéaste albanais de 25 ans Anri Sala découvre ce rouleau de pellicule dans une vieille boîte en carton. La femme dans ce film des années ‘70 est sa mère. Sa mère prétend toutefois ne se souvenir de rien…
MARCEL OPHULS / FRA-GER / 1994 / 35 MM / VO FR OV / 224’
KAKO SE KAZE FOUNTAIN? (HOW DO YOU SAY CESMA?)
< NL/ FR >
KATJA SOLTES, EMIR JELKIC, SLO, 2000, BETA, VO ST ANG / OV ENG OND, 8’
Het verhaal over het silhouet van een stad en dat van een man daarbinnen. < NL/ FR > Histoire sur la silhouette d’une cité et d’un homme qui l’habite.
STARI MOST (THE OLD BRIDGE) VLADO SKAFAR, SLO, 1998, 35MM, 11’
Mostar is waarschijnlijk de stad die het meest vewoest geweest is tijdens de oorlog in Bosnië en Herzegovina. Gedurende de onophoudelijke bombardementen werd één van de meest herkenbare symbolen, de eeuwenoude brug, ontelbare malen vernield. Een postkaart uit Mostar. < NL/ FR > Mostar est sans doute la ville qui a le plus souffert du conflit bosniaque. Son symbole le plus remarquable, son pont séculaire, s’est écroulé à d’innombrables reprises,Une carte postale de la ville. JEU / DON
10.05 20:30
(100 FEB)
Deze prent van Marcel Ophuls heeft het over de hedendaagse verhalenvertellers met sleutelpositie: de oorlogscorrespondenten. Hij geeft ons onverbloemd zijn visie op diegenen die de infotainment-industrie dienen. Eenmaal ingecheckt in het Holiday Inn hotel in Sarajevo, toont onze reisgids aan dat we een onderscheid moeten maken tussen het verhaal en het eigenlijke gebeuren. Met het grootste gemak schakelt hij over naar een sequens uit de Hollywood musical “Holiday Inn” (Mark Sandrich) om daarna terug te keren naar de reporters en hun problemen met uitbetalingen, kostennota’s, hoofdredacteur en ankerfiguren van hun net. Dit alles om aan te tonen dat “the troubles” niet altijd gelijk zijn met “the troubles we have seen”. Ce film de Marcel Ophuls tient sur la sellette les conteurs d’aujourd’hui, au pouvoir indéniable: ce sont les correspondants de guerre. Il nous livre son opinion toute crue sur ceux qui servent l’industrie de l’ “infotainment”. Après un check in à l’hôtel Holiday Inn à Sarajevo, notre guide nous apprend à discerner la fiction de la réalité. Avec une parfaite aisance, il nous branche sur une scène du musical hollywoodien “Holiday Inn” (Mark Sandrich) pour revenir ensuite aux correspondants et sur la nature de leurs problèmes: les paiements, les notes de frais, le rédacteur en chef et les pontifes de leur chaîne.Inutile de répéter que “the troubles” ne correspondent pas toujours aux “the troubles we have seen”. MAR / DIN
15.05 20:30
< NL/ FR >
A l’issue de la seconde guerre mondiale, dans un esprit “out of an existential and ideological hunger”, la nation construisit une route qui devait relier entre elles toutes les républiques fédérées de Yougoslavie: la “Road of Fraternity and Unity”. Quelques décennies plus tard, la B51 devient la voie apocalyptique où règnent la guerre et les ténèbres. La réalisatrice Maja Weiss voyage le long de cette route en compagnie de sa soeur Ida et une caméra DV à portée de main. Son home-road-movie ne cherche pas à expliquer les raisons de l’effondrement de la Yougoslavie, ni les nouvelles frontières en cours de définition. Elle apporte plutôt une vision très personnelle de la douleur qu’a créé cet effondrement. MER / WOE
16.05 20:30
< NL/ FR >
Des ressortissants de divers pays d’Europe centrale essaient de pénétrer en Occident et contournent à cet effet les contrôles frontaliers et les législations européennes. C’est de cette réalité qu’émanent les histoires que nous retrace le réalisateur. Les intervenants sont parfois acteurs, parfois des gens qui ont réellement vécu ces histoires. Celles-ci sont reconstruites ou jouées, sous forme de questions-réponses que leur soumettent les douaniers (hongrois, slovènes, italiens ou croates) et le réalisateur. JEU / DON
17.05 20:30
(100 FEB)
(100 FEB)
(100 FEB) HOME SWEET HOME