Le français, l’avenir d’une langue vivante L’approche néerlandaise Deuxième rencontre
Former les enseignants de français en HBO: renforcer la qualité
Maison Descartes, 23 juin 2010
Ta b l e d e s m a t i è r e s | I n h o u d s o p g a v e La Table Ronde pour le français | De Ronde Tafel Frans
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Choix de la qualité : plan d’action de la Table Ronde pour le français Kiezen voor kwaliteit: beleidsplan Ronde Tafel Frans
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Biographies des intervenants | Biografieën sprekers
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Situation des formations de professeurs de français 2ième degré Kwaliteitsverbetering in de tweedegraads lerarenopleidingen Auteur: Jos Brink
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Le français dans le HBO : pas si évident ! Frans in het HBO : niet zo vanzelfsprekend ! Auteur: Ingrid van Kempen
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Préambule sur le socle de connaissances de base en Français Langue Etrangère Preambule bij de vakkennisbasis Frans Auteur: De vakredactie Frans Listes des participants | Deelnemerslijst
Conception du dossier: Anièce Heijnen-Lawniczak, Sylvie Poirier, Frans-Nederlandse Academie Document imprimé le 18 juin 2010
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P r o g ra m m e | P r o g ra m m a 13.30 – 13.40
Ouverture et mot de bienvenue | Opening en welkomstwoord
13.50 – 14.10
Situation des formations de professeurs de français 2ième degré Kwaliteitsverbetering in de tweedegraads lerarenopleidingen M. Jos Brink, hoofd sectie lerarenopleiding Frans, Hogeschool van Arnhem en Nijmegen en voorzitter van de Vereniging Lerarenopleiders Frans Le français dans le HBO : pas si évident ! Frans in het HBO : niet zo vanzelfsprekend ! Mme Ingrid van Kempen, docent Frans, coördinator International Business and Languages en stagecoördinator Frankrijk, Hogeschool Avans, ‘s-Hertogenbosch.
14.10 – 15.15
Ateliers de discussion | Workshops
15.15 – 15.30
Pause | Pauze
15.30 – 16.20
Présentation des conclusions des ateliers et débat Presentatie van workshop conclusies en debat Moderateur: Mme Martina van Campen , lerarenopleiding Frans, Hogeschool INHOLLAND, Amsterdam/Diemen.
16.30 – 17.30
Cocktail | Afsluitende borrel
Sujets retenus pour les ateliers de discussion Geselecteerde onderwerpen workshops
1.
Insertion et valorisation des francophones dans les programmes de formation : étudiants francophones et intervenants francophones extérieurs à la formation.
2.
Outils de mesure mieux adaptés pour évaluer le niveau de français au sein des filières de formation de professeurs de français.
3.
Renforcer la motivation et remonter le niveau des futurs professeurs de français dans les filières de formation.
4.
Attractivité et position du français au sein des filières de formations du secteur commercial.
5.
Mise en valeur de la langue et culture françaises dans la formation des professeurs de français 2ème degré.
1.
Invoeging en waardering van Franstaligen in lerarenopleidingen: Franse studenten en Franstaligen afkomstig van buiten de opleiding.
2.
Meer geschikte meetinstrumenten om het Franse niveau in lerarenopleidingen te beoordelen.
3.
Renforcer la motivation et remonter le niveau des futurs professeurs de français dans les filières de formation.
4.
Vergroting van de motivatie en verhogen van het niveau van de toekomstige docenten in lerarenopleidingen Frans.
5.
Ontwikkeling van de Franse taal en cultuur binnen tweedegraads lerarenopleidingen.
2
L a Ta b l e R o n d e p o u r l e f r a n ç a i s
Objectif Fondée en 2005 sur une initative commune de la section de français de l’Association des professeurs de langues vivantes (VLLT/SBF), du Réseau franco-néerlandais (FNA) et de l’Association des Romanistes des Universités néerlandaises (SRNU), la Table Ronde pour le français a pour double objectif de: • Stimuler l’intérêt pour la langue française et donc faire accroître le nombre de Néerlandais apprenant le français aux Pays-Bas, quelle que soit la forme d’enseignement choisie. • Contrôler la qualité de cet enseignement (stimulation et maintenance) dans tous les secteurs de la société néerlandaise. Méthode de travail Pour atteindre cet objectif, la Table Ronde réunit toutes les instances chargées de l’enseignement du français pour chaque groupe cible aux Pays-Bas. Les participants de la Table Ronde se retrouvent périodiquement pour, au delà d’un échange d’informations et de conseils, soutenir ou entreprendre projets et activités relevant d’un intérêt commun. Le comité directeur se compose de représentants des trois organismes fondateurs. Sont aussi représentés l’Europees Platform, l’Ambassade de France, la Maison Descartes, la Vakcommunity Frans, l’Alliance Française, la plateforme VLLT des formations de français du 1e degré, les formateurs du HBO et du MBO. Le Prix d’Excellence de la Table Ronde pour le français Conçu en 2009, le Prix d’Excellence de la Table Ronde a pour objectif de soutenir et stimuler la formation des professeurs de français. • Il récompense les meilleurs diplômés du 1er et du 2ème degré de la formation d’enseignant du français • Il est attribué chaque année pour un montant de €800 par lauréat par un jury composé de représentants des universités et des universités des sciences appliquées. • Les critères retenus sont l’originalité et la qualité du projet présenté dams le mémoire; la manière de présenter le matériel pédagogique; la place de la langue et de la culture française dans le projet. • Les postulants doivent déposer leur dossier de candidature par l’intermédiaire de leur responsable de formation auprès de la Frans Nederlandse Academie, coordinateur du Prix. Actualité 2010 : trois rencontres débats • La Table Ronde pour le français organise en mars, juin et octobre 2010 trois rencontres débats sous la bannière Le français, l’avenir d’une langue vivante. L’approche néerlandaise. • Pour obtenir quelques pistes pour l’amélioration future de l’enseignement du français, la Table Ronde donne successivement la parole aux acteurs issus des trois principaux domaines de cet enseignement: le secondaire, les formations professionnelles du HBO et les formations universitaires. • La première rencontre, tenue le 3 mars, avait pour titre : Faire rebondir le français dans les collèges et lycées. Face à un public de professeurs, d’encadrants de l’enseignement secondaire, d’enseignants/formateurs en Hogeschool, d’auteurs et éditeurs de manuels scolaires, un panel d’experts analysait le constat, établi depuis une dizaine d’années, de la baisse du niveau de français des élèves à la sortie de l’enseignement secondaire aux Pays Bas. L’exposé de M. Jan van Thiel, manager des examens scolaires CITO, la présentation par Séverine Blache et Jos Canton d’une étude effectuée par l’Europees Platform sur l’impact du projet LinQ pour la promotion du français et de l’allemand dans le secondaire, ainsi que l’intervention de M. Jean-Pierre Cuq, président de la Fédération Internationale des Professeurs de Français situant cette problématique néerlandaise dans un contexte européen ont permis de lancer le débat sur la situation actuelle du français dans les collèges et lycées, de comparer les initiatives existantes et surtout d’amorcer des pistes pour le futur. • Le deuxième volet que nous vous proposons se penche sur la formation spécifique des professeurs de français mais pose également un regard plus général sur la qualité du français dans les filières professionnelles du HBO, ceci dans la détermination à attirer un plus grand nombre d’étudiants de l’enseignement supérieur. • En vous souhaitant une rencontre fructueuse, nous vous convions dès à présent début octobre pour le troisième et dernier volet axé sur les formations universitaires. 3
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D e Ro n d e Ta f e l F ra n s
Doel Op initiatief van het Sectiebestuur Frans van de Vereniging van Leraren in Levende Talen (Levende Talen/SBF), de Frans-Nederlandse Academie (FNA) en de Vereniging Romanisten Nederlandse Universiteiten (VRNU), is in 2005 een Ronde Tafel Frans van start gegaan met een tweeledige doelstelling: • het bevorderen van de belangstelling voor het Frans en de toename van het aantal Nederlanders dat Frans leert in de verschillende vormen van onderwijs in Nederland. • het bewaken en bevorderen van de kwaliteit van het onderwijs Frans in alle sectoren van de Nederlandse samenleving.
Werkwijze Om dit te bereiken wil de Ronde Tafel tot afstemming komen tussen alle instanties die zich belasten met het onderwijs Frans voor alle doelgroepen in Nederland. De deelnemers aan de Ronde Tafel komen periodiek bij elkaar om elkaar te informeren en eventuele gezamenlijk te ondernemen activiteiten of acties te bespreken. De stuurgroep bestaat uit de vertegenwoordigers van de in de inleiding genoemde initiatiefnemers. organisaties betrokken bij de RTF: Europees Platform, Franse Ambassade, Maison Descartes, Vakcommunity Frans, Alliance Française, VLLT platform 1e graads opleidingen/Frans, Netwerk HBO- en netwerk MBO-docenten Frans.
De Prix d’Excellence van de Ronde Tafel Frans Sinds 2009, de Prix d’Excellence van de Ronde Tafel is ingesteld ter bevordering van het onderwijs Frans in Nederland, steunt en stimuleert het docentschap Frans. Deze scriptieprijs: • bekroont de beste aankomende docenten Frans, zowel 1ste als 2e graads en bedraagt €800.
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• wordt elk jaar uitgereikt door een jury vanvertegenwoordigers van universiteiten en hogescholen
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• handhaaft de volgende criteria: originaliteit en kwaliteit van het scriptieonderwerp; het in de praktijk kunnen brengen van het ontwikkelde didactische materiaal; gedegen kennis van de Frans taal en cultuur.
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• De kandidaten leveren hun dossier in via hun begeleider bij de Frans-Nederlandse Academie, coördinator van deze afstudeerscriptie prijs.
Actualiteit 2010 : drie bijeenkomsten De Ronde Tafel Frans organiseert in maart, juni en oktober 2010 een drietal conferenties, Le français, l’avenir d’une langue vivante. L’approche néerlandaise. • Om te komen tot een overzicht van de situatie van het Franse onderwijs in Nederland en vervolgens aanbevelingen te doen tot verbetering, geeft de Ronde Tafel Frans het woord aan vertegenwoordigers van de drie belangrijkste niveaus van dit onderwijs: het Voortgezet onderwijs, de HBO en het WO.
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• De eerste bijeenkomst vond op 3 maart plaats onder het titel Faire rebondir le français dans les collèges et lycées. Voor een publiek van docenten, begeleiders van het VO, formateurs van het HBO, auteurs van methodes, werd de niveaudaling van het Frans van middelbare scholieren in Nederland door een panel van deskundigen aangepakt. De analyse van Jan van Thiel, manager van schoolexamens CITO, de onderzoeksprojecten van Severine Blache en Jos Canton uitgevoerd in het kader van het project van LinQ Europees Platform op de bevordering van de Frans en Duits en de plaatsing van het probleem in een Europese context door Jean-Pierre Cuq, voorzitter van de FIPF lanceerde het debat. Tegelijkertijd werden bestaande initiatieven vergelijkt en ideeën ter verbetering van de situatie genoemd.
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• De tweede bijeenkomst zal zich meer specifiek op de HBO lerarenopleidingen richten maar stelt een algemene vraag met betrekking tot de kwaliteit van het onderwijs Frans in het HBO. Met in het achterhoofd een grotere toestroom van studenten die voor Frans zouden kiezen in het hoger onderwijs.
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• Wij wensen u een vruchtbare middag en willen wij u graag wijzen op de derde bijeenkomst in oktober die gewijd zal zijn aan de universitaire opleidingen. 4
Choix de la qualité: plan d’action de la Table Ronde pour le français La situation actuelle
Un plan d’action
L’enseignement du français aux Pays-Bas est actuellement confronté à deux problèmes majeurs:
• Analyser la situation à tous les niveaux et proposer des solutions pour remédier à cette perte de connaissances de la langue.
1. Le niveau de français et d’allemand atteint par les élèves sortant de l’enseignement secondaire a baissé ces dix dernières années. C’est ce qui démontre une étude faite par le CITO (voir également ‘vakdossier Frans/Duits du SLO). 2. En même temps, et déjà depuis quelques années, un nombre trop restreint d’étudiants choisit le français dans l’enseignement supérieur.
L’avis de la Table Ronde 1. Cette perte de qualité est regrettable, voire dangereuse pour les raisons suivantes: • Si les élèves (et leurs parents) constatent que les connaissances acquises à l’école ne suffissent guère pour se débrouiller dans la langue cible, à plus long terme cela ceci pourrait amener à une remise en question de l’utilité de l’apprentissage du français/ de l’allemand. L’image du français comme matière au collège/lycée en souffrira. • Puisque les formations de professeurs du second degré sont ouvertes aux élèves ayant un diplôme de Havo et que le niveau a donc baissé, il n’est actuellement pas possible (même si cela reste souhaitable !) d’amener l’ensemble des élèves au niveau C1 à la fin de leur formation. • Le manque d’intérêt pour des études de français dans l’enseignement supérieur pourrait partiellement résulter de la baisse du niveau dans l’enseignement secondaire. D’une part parce que les élèves ont été moins stimulés (les ouvrages littéraires ont été lus avec beaucoup de peine et dans les pays francophones, on n’a pas réussi à s’exprimer convenablement). D’autre part un grand nombre d’étudiant pourrait abandonner les études de français en cours de route à cause du niveau ‘trop élevé’ dans l’enseignement supérieur. 2. • Si, à terme, on ne réussit pas à augmenter le nombre d’étudiants inscrits en français dans le supérieur, de plus en plus de cours seront donnés dans le secondaire par des professeurs non qualifiés. Ce qui devrait avoir pour double répercussion de baisser le niveau d’enseignement du français et donc celui des connaissances acquises par les élèves dans le secondaire. • Le nombre très restreint d’étudiants de français dans l’enseignement supérieur pourrait contribuer également à une complète remise en question de l’opportunité de proposer le français: à quoi bon en effet proposer une matière au programme du collège/lycée si elle n’est pratiquement pas choisie/poursuivie ensuite dans l’enseignement supérieur.
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• Parallèlement, tout doit être entrepris pour rendre le choix du français plus attrayant et cela également à tous les niveaux de son enseignement. 1. Enseignement secondaire Ce que nous voulons obtenir d’ici 5 à 10 ans : Niveau de sortie du Havo: B1+ pour la compréhension orale et écrite B1 pour l’expression orale et écrite Niveau de sortie du VWO: B2 pour la compréhension orale et écrite B1+ pour l’expression orale et écrite Attractivité De quoi a-t-on besoin? Comment y réussir ? • Le contenu de l’examen national diffère trop de la philosophie de la CECR avec une trop grande importance (50% de la note finale) pour la compréhension écrite. L’expression orale devrait compter 25 % sur l’ensemble si l’on veut vraiment mettre l’accent sur les compétences productives. • Un enseignement de langues de qualité requiert de la continuïté. Au minimum 3 heures de cours hebdomadaires sur toutes les années sont nécessaires pour réaliser le regain de qualité souhaité. • Les avis sont partagés sur l’intégration des thèmes de littérature et de civilisation dans l’examen national (en plus de la compréhension écrite). 2. Formation des professeurs du 2nd degré Ce que nous voulons obtenir d’ici 5 à 10 ans : Niveau: A la fin de la formation, le professeur doit maîtriser le niveau C1 Attractivité: De quoi a-t-on besoin? Comment y réussir? 3. Enseignement supérieur en universités Ce que nous voulons obtenir d’ici 5 à 10 ans : Niveau et Attractivité. Comment y réussir?
De quoi a-t-on besoin?
La suite du projet Après avoir rédigé un document de base d’un accord commun, la procédure à suivre sera de contacter la Table Ronde pour l’allemand afin d’évaluer la possibilité d’une action commune et de prendre contact avec le ministère de l’Education (OCW)
Kiezen voor kwaliteit: b e l e i d s p l a n Ro n d e Ta f e l F ra n s Situatieschets
Aanpak
Het onderwijs van het Frans wordt momenteel geconfronteerd met twee grote problemen:
• Op alle niveau’s zal er getracht moeten worden een kwaliteits-inhaalslag te maken.
1. Het uitstroomniveau voor Frans en Duits van leerlingen uit het VO is de afgelopen 10 jaar gedaald. Dit is onomstotelijk gebleken uit een studie van het CITO (zie ook vakdossier Frans/Duits van het SLO).
• Tegelijkertijd moet er nog meer worden ingezet op het aantrekkelijk maken van de keuze voor Frans in alle typen onderwijs.
2. Tegelijkertijd is er al jaren een zeer gering aantal studenten dat in het hoger onderwijs voor Frans kiest.
1. Voortgezet Onderwijs
Wat willen we op termijn (5 à 10 jaar) bereiken? Uitstroomniveau Havo
Oordeel
B1+ voor luister- en leesvaardigheid B1 voor spreek- en schrijfvaardigheid Uitstroomniveau VWO
1. Het kwaliteitsverlies is onwenselijk om de volgende redenen : • Wanneer leerlingen/hun ouders merken dat ze met de opgedane kennis zich maar heel beperkt kunnen redden in de doeltaal, kan dit op de lange termijn leiden tot vragen over het nut van het leren van het Frans/Duits. Dit schaadt het aanzien van het vak. • Aangezien tweedegraads-lerarenopleidingen ook werken met Havisten waarvan het instroomniveau de afgelopen jaren is gedaald, is het momenteel niet mogelijk alle tweedegraads-docenten tot een uitstroomniveau op C1 te brengen, hetgeen wel wenselijk is. De kwaliteit van de leraren is dus ook in het geding. • Een lager niveau in het VO kan mede oorzaak zijn van het afnemen van de belangstelling voor een Frans gerelateerde opleiding in het hoger onderwijs. Enerzijds omdat leerlingen minder geprikkeld zijn geweest in het VO (literaire werken maar met veel moeite kunnen begrijpen, minder succeservaringen in Franstalige landen met de opgedane kennis). Daarnaast kan het de uitval in het hoger onderwijs vergroten omdat het niveauverschil steeds moeilijker te overbruggen is. 2. • Wanneer er op termijn niet meer studenten Frans (HBO en WO) bijkomen, zullen de lessen Frans steeds vaker door niet bevoegde docenten worden gegeven. Dit kan zeer kwalijke gevolgen hebben voor het niveau van het onderwijs in het VO dat al onder druk staat. • Het zeer geringe aantal studenten Frans in het WO kan op termijn ook de vraag naar het nut van het aanbieden van het vak Frans in het VO aanwakkeren. Waarom zou je immers nog in het VO eenvak aanbieden dat door hoegenaamd niemand wordt gekozen in het hoger onderwijs.
B2 voor luister- en leesvaardigheid B1+ voor spreek- en schrijfvaardigheid Aantrekkelijkheid Wat is daarvoor nodig? Hoe denken we dit te kunnen bereiken? • De opzet van het eindexamen loopt teveel uit de pas met het ERK: wanneer het mondeling voor een kwart op het geheel (SE en CE) zou tellen, zal het taalonderwijs pas echt in beweging komen en zal de nadruk meer komen te liggen op productieve taalvaardigheden. • Voor goed taalonderwijs is continuïteit nodig: er moet een minimum van 3 uur per week over alle jaren komen, wil een kwaliteitsverbetering echt mogelijk worden. • De meningen zijn verdeeld over het aanbieden van Literatuur –en civilisationthema’s als onderdeel van het CE (naast leesvaardigheid).
2. HBO Lerarenopleidingen Wat willen we over 5 à 10 jaar bereiken: Niveau: Een beginnend docent moet de taal op minimaal C1 niveau beheersen. Wat is daarvoor nodig? Hoe Aantrekkelijkheid denken we dit te kunnen bereiken?
3. WO Wat willen we op termijn bereiken? Niveau & Aantrekkelijkheid
Vervolgtraject Wanneer er een basisdocument tot stand gekomen is, dienen de volgende stappen gezet te worden: Ronde Tafel Duits benaderen om te zien of er gezamenlijk kan worden opgetreden, en Contact zoeken met ministerie van OCW. 6
Biographie des intervenants | Biografieën sprekers Jos Brink a commencé sa carrière professionnelle comme enseignant dans des écoles secondaires. Il y est resté pendant plus de 25 ans. Durant cette période il a encadré un grand nombre de futurs professeurs de français. En 1999 il a rejoint l’Instituut voor Leraar en School (institut de la formation des professeurs de deuxième degré) de la Hogeschool van Arnhem en Nijmegen en tant que spécialiste de la pédagogie du français. Outre son travail avec les étudiants, il a entrepris des recherches notamment dans le domaine de la pédagogie des langues étrangères. Il intervient régulièrement lors des congrès (entre autres ATEE, CARN, Levende Talen). Responsable de la Section de français de l’ILS depuis 2008, il est aussi président du VloF, association des formateurs de professeurs de français, depuis sa création en 2010. Jos Brink is zijn professionele carrière begonnen als docent in verscheidene middelbare scholen. Gedurende die periode heeft hij een groot aantal toekomstige leraren begeleid. In 1999 is hij gaan werken bij het Instituut voor Leraar en School, de tweede graads lerarenopleiding van de Hogescchool van Arnhem en Nijmegen. Naast zijn werk met de studenten verricht hij onderzoek met name op het gebied van de didactiek van de Moderne vreemde Talen. Hij levert regelmatig een bijdrage op diverse congressen (onder andere ATEE, CARN, Levende Talen). Hij is sinds 2008 opleidingscoördinator van de sectie Frans van het ILS en voorzitter van de VLoF, de vereniging van lerarenopleiders Frans, sedert de oprichting ervan in 2010.
Ingrid van Kempen est professeur de français chez Avans Hogeschool à Den Bosch, au département IBL (International Business and Languages) depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui elle y travaille aussi en tant que coördinatrice de cette filière, entretient les contacts avec des professionnels du commerce international et participe au Landelijk domeinoverleg Commerce ( réseau national des coördinateurs de l’enseignement supérieur du domaine Commerce). Depuis 1992 elle préside Liblof, plate-forme pour les enseignants de français chez IBL et CE ( Economie Commerciale) . Dans cette position, elle défend l’intérêt du français dans l’enseignement supérieur. Ingrid van Kempen is sinds 1990 verbonden als docent Frans aan Avans Hogeschool Den Bosch bij de opleiding International Business and Languages. Zij coördineert nu deze opleiding, onderhoudt contacten met het werkveld en heeft zitting in het Landelijk Domeinoverleg Commerce. Sinds 1992 is zij voorzitter van Liblof ( Landelijk IBL Overleg Docenten Frans) , een platform voor docenten Frans bij de commerciële opleidingen IBL en CE. Vanuit deze positie maakt zij zich sterk voor de positie van het Fans in het HBO.
Martina van Campen est professeur de français depuis 1983, d’abord dans l’enseignement secondaire, puis dans la formation des professeurs. En jeune professeur elle a été active dans le cercle des professeurs de la langue française de la région d’Amsterdam. En 1999 elle a commencé le groupe de discussion « Talendocenten » sur internet duquel est issu le comité d’action « Heelmeesters ». C’est grâce à ce comité que la situation de l’allemand et du français dans le deuxième cycle du Havo et VWO s’est améliorée. Son enthousiasme pour l’enseignement de la langue française a eu pour résultat quelques participations actives à des journées de formation continue. Depuis 2006 elle a été un des premiers professeurs de la nouvelle formation des professeurs « Mens en Taal/Frans » de Inholland à la School of Education Amsterdam. Martina van Campen werkt sinds 1983 als docente Frans. Zij heeft 20 jaar lesgegeven in het voorgezet onderwijs en is sinds 2002 werkzaam als lerarenopleider Frans tweedegraads. Als jonge lerares was zij actief in de kring Amsterdam van de VLLT. In 1999 is zij gestart met de internetdiscussiegroep Talendocenten waaruit het actiecomité Heelmeesters is voortgekomen. Dat heeft geleid tot een verbetering van de positie van de vakken Duits en Frans in de tweede fase van het Havo en VWO. Haar enthousiasme voor het onderwijs in het Frans heeft geleid tot het geven van incidentele nascholingen. In 2006 heeft zij aan de wieg gestaan van de nieuwe lerarenopleiding Mens en Taal/Frans van INHolland aan de School of Education Amsterdam. 7
Situation des formations de professeurs d e f ra n ç a i s - 2 i è m e d e g r é Jos Brink Hogeschool van Arnhem en Nijmegen
Introduction Notre sujet d’aujourd’hui est au fond la question de savoir comment renforcer l’enseignement du français dans le but d’améliorer le niveau final atteint. Là, bien sûr, se trouve une tâche qui nous concerne tous : nous, les professeurs du secondaire, les instituts de formation de professeurs de français, les universités, et parfois même les enseignants du primaire où de temps en temps les enfants sont invités à s’initier à la langue française.
Le problème Mais pourquoi vouloir améliorer notre enseignement ? On pourrait alléguer plusieurs arguments. Il y a bien sûr la baisse de niveau que nous avons tous sentie et que le CITO a pu constater lors de ses études de recherche systématique, comme nous l’a expliqué Jan van Thiel à l’occasion de la première session de cette table ronde. Un deuxième argument se retrouve dans une certaine inquiétude visible dans la société et exprimant des doutes sur la qualité de la formation des professeurs du second degré. Compréhensible d’un certain point de vue. En effet, la baisse de niveau au lycée a entraîné une baisse de niveau à l’entrée en fac. L’étudiant se voit contraint de finir ses études professionnelles en moins de quatre ans et demi, tout comme c’était le cas il y a vingt ans. Il ne dispose donc pas d’un an d’études supplémentaire pour réparer le manque ressenti. Ce qui constitue un cercle vicieux du type : niveau trop bas de l’élève, ce qui mène à un niveau trop bas du prof, ce qui mène à un niveau encore plus bas de l’élève, ce qui mène à… et ainsi de suite. En outre, il faut avouer que les heures consacrées à l’acquisition de la langue ont subi la concurrence de matières comme la pédagogie et la didactique du français. Dans ce contexte, on ne peut nier l’effet négatif des restrictions de budgets qui n’ont pas permis d’augmenter les heures de formation pour faire de la place à ces nouvelles matières dont, d’ailleurs, je ne conteste pas l’importance. Mais le nombre d’heures disponibles pour l’acquisition de la langue, pour les connaissances professionnelles comme la civilisation, la linguistique a diminué considérablement au cours des années.
Le projet C’est l’inquiétude mentionnée ci-dessus qui a incité le secrétaire d’Etat à vouloir instaurer des examens nationaux pour toutes les formations des maîtres. Bien évidemment une mesure mal accueillie par les instituts de formation. Heureusement l’Association des Hogescholen, communément appelée HBO-raad, a pu proposer une solution. Avec le soutien de l’Etat, elle réalise un grand projet, appelé K-3 et comprenant trois éléments :
1. Une description des connaissances de base dont devra disposer chaque futur professeur. Ces connaissances couvrent trois champs : a. Les connaissances génériques (la psychologie, la pédagogie et la didactique générale) b. Les connaissances de base de la didactique et de la pédagogie du français couvrant au moins 60 % des connaissances acquises dans ce domaine. c. Les connaissances de base de la matière à enseigner, pour nous évidemment le français, et couvrant au moins 60 % des connaissances acquises dans ce domaine. Et là, je parle des compétences du Cadre Européen de Référence, de la culture et de la littérature et des connaissances plutôt scientifiques, telles que la linguistique (comme la phonétique, la morphologie), les techniques littéraires (cf. la narratologie) 2. Une collection numérique de questions portant sur ces connaissances de base et servant de point de départ pour la construction de tests. Ces tests deviendront obligatoires pour tout étudiant désireux d’entrer en stage final 3. Une banque de données accessible à tous les étudiants et à chaque professeur et réunissant toutes les ressources disponibles. Il est vrai que cette dernière partie du projet reste un peu vague pour le moment.
Où en est-on maintenant? La première partie du projet est achevée. Les instituts de formation ont collaboré activement à la rédaction du document. La description est prête, tout comme celle des autres disciplines du secondaire. Elle a passé l’œil critique d’une commission de professionnels venant de l’extérieur. M. Doekle Terpstra, le président de l’Association des Hogescholen, l’a remise à madame van Bijsterveld, le secrétaire d’Etat, au mois de décembre 2009 lors d’une réunion spécialement organisée à cette occasion. Ensuite, le document a été publié et mis à la disponibilité de chacun. Le document sert de point de départ pour la mise au point du curriculum et est obligatoire pour chaque institut. Vient donc la deuxième partie du projet, celle des tests sur l’ensemble des connaissances de base décrites dans le document intitulé Kennisbasis, à savoir les compétences de la langue, les connaissances sociolinguistiques y compris la littérature et les connaissances linguistiques. Tous les étudiants passeront cette épreuve avant leur entrée en stage final. Pour le niveau de langue, elle est très claire puisqu’elle part des niveaux du CER. Le contrôle commun du niveau que les étudiants doivent atteindre est relativement simple car presque tous les instituts ont recours à une forme de testing international : soit le DELF/DALF soit le TCF. Cependant, le document des connaissances de base parle d’un niveau B2+ pro, alors que le CIEP, pour l’instant, ne peut fournir aucun examen à ce niveau. Donc pour le moment on se contente d’un examen de niveau B2, mais sans possibilité de compenser. Pour la littérature on a décidé de ne pas fournir de tests 8
communs vu l’étendue du domaine de sorte que les instituts individuels restent les seuls responsables. Restent la grammaire, la linguistique et la civilisation qui feront partie des examens communs. Mais il va de soi que la description du Kennisbasis a pris un caractère assez abstrait dans le domaine des connaissances sociolinguistiques. Un exemple : - L’étudiant connaît les aspects importants de la vie quotidienne dans les principales régions où le français est parlé. - Il est au courant de l’actualité dans les domaines de la culture, politique, économie, médias et l’éducation - Il a une connaissance des plus importants moments historiques de la France. Alors, concrètement parlant, quels sont ces éléments dont l’ensemble constitue les connaissances culturelles permettant de donner de bons cours de français? On trouve la réponse à cette question dans cette deuxième partie du projet où les représentants des instituts de formation sont chargés de la construction des questions qui seront regroupées dans une base centrale de données. La rédaction a dressé une liste de tous les sujets faisant partie du curriculum des formations. Ensuite, elle a cherché et trouvé ce qui est commun à tous les instituts. A l’heure actuelle les membres sont occupés à formuler de bonnes questions. Et après l’accord de toute la rédaction, les questions seront rassemblées dans la base de données. Vers la fin de l’année 2010, une première série de quelques 500 questions sera prête et disponible pour un examen d’essai. L’ensemble de ces questions permettra de définir quelles sont concrètement les connaissances culturelles de base d’un futur professeur.
Les effets sur la qualité Notre point de départ était la question de savoir comment renforcer l’enseignement du français dans le but d’améliorer le niveau final atteint. En ce moment, la rédaction des guides des étudiants touche à sa fin. Dans presque tous les instituts le guide de l’année 2010-2011 est prêt. Dans ces guides, la description du Kennisbasis est fondamentale et a servi de point de départ à l’adaptation du cursus. L’apparition du document a bien sûr forcé les instituts à comparer leur curriculum aux données du Kennisbasis. Et bien sûr toutes les formations ont trouvé des points où des améliorations étaient souhaitables. En outre, la deuxième partie du projet mènera inévitablement à une révision de l’enseignement dans le domaine socioculturel. Le niveau concret des questions est au fond une opérationnalisation des connaissances de base puisqu’elles portent sur un savoir très concret. Ainsi, le contenu des questions communes déterminera en grande partie le contenu des cours donnés pendant la formation. Le projet K-3 a démarré en décembre 2009. Pour les membres de la rédaction cette période a été une période non seulement de travail mais aussi une période de réflexion sur la qualité des futurs professeurs de français et donc sur la qualité de l’institut où ils travaillent. Ce 9
qui saute aux yeux, c’est que tout le monde était très motivé, et l’est toujours, pour construire quelque chose de sérieux, de solide ; pour concevoir un document qui pourrait aider à améliorer la formation et à obtenir une position plus solide dans les négociations avec les directions des instituts. On a cherché l’intérêt commun et on a réussi à le trouver. Un bon exemple en est la création du VLoF, l’association des formateurs de professeurs de français dont un des buts est d’améliorer la qualité des formations – remarquons au passage que plus de 50 % des formateurs ont déjà adhéré. Et là il faut tenir compte du fait que cette association n’existe officiellement que depuis le 26 mai 2010. Et pour finir quand même une remarque critique. La formation des futurs professeurs de français ne se déroule pas uniquement dans les institutions de formation. Une bonne partie est organisée dans des établissements d´enseignement secondaire ou professionnel. La mesure dans laquelle on réussira à vraiment améliorer le niveau de nos étudiants dépend en grande partie de la qualité de l’environnement scolaire où ils font leur stage et en particulier des professeurs les encadrant. Trop souvent, j’entends mes collègues se plaindre de la situation traditionaliste où sont placés nos étudiants, des cours médiocres qui visent l’étude de la grammaire plus tôt que l’acquisition des compétences du CER, des méthodes de travail ni communicatives ni interactives qui n’invitent guère les écoliers à vraiment se plonger dans le français.
Conclusion Le projet K-3 contribue donc bien à l’amélioration qualitative de la formation des futurs professeurs de français. Il mène aussi à un alignement qualificatif du programme dans les différents instituts de formation. Un diplômé venant d’Amsterdam aura les mêmes qualifications de base qu’un collègue venant de Tilburg. Et ceci sera visible. Mais étant donné le caractère dual du trajet de formation, les partenaires ne peuvent s’empêcher de collaborer et de renforcer les opportunités d’apprentissage dans la mesure du possible.
Kw a l i t e i t s v e r b e t e r i n g i n d e l e ra r e n o p l e i d i n g e n Jos Brink Hogeschool van Arnhem en Nijmegen Samenvatting: We voelen met elkaar de noodzaak en we hebben de wens om het onderwijs Frans te verbeteren opdat het uiteindelijk behaalde niveau significant hoger ligt dan nu het geval is. Aan de basis van deze wens staan niet alleen maatschappelijke ontwikkelingen, maar ook de constatering dat het niveau in de afgelopen decennium gevoelig gedaald is, zoals blijkt uit cijfers van het CITO. Het succes van de student in de lerarenopleiding wordt zo bemoeilijkt. Het uitgangsniveau is immers niet gedaald, ten minste niet op papier, maar het ingangsniveau wel. Daarbij komt dat de totale verblijfsduur en daarmee de officiële studietijd niet is veranderd. Bovendien is het curriculum ingrijpend gewijzigd. Bij de leerstof is immers een vakgebied gekomen dat steeds meer ruimte heeft opgeëist: de kunst van het onderwijzen. En het is goed dat dit er is. Maar de uitbreiding van deze vakken is wel ten koste van de oorspronkelijke vakinhouden gegaan. Op aandringen van de staatssecretaris hebben de lerarenopleidingen een project gestart dat moet resulteren in een beschrijving van de minimale kennis die een student nodig heeft binnen zijn vakgebied, binnen de vakdidactiek en binnen onderwijskunde. Ieder vak dat binnen het middelbaar onderwijs gegeven wordt, beschikt nu over zo’n document. Deze beschrijving is door de vakredactie Frans opgeleverd en heeft de naam Kennisbasis gekregen. Een tweede beoogde opbrengst is gelegen in een communale digitale kennistoetsing. Het niveau van de vaardigheden via de internationale toetsen DELF/ DALF of TCF wordt vastgesteld. Een ander belangrijk deel van de kennisbasis wordt landelijk door de lerarenopleidingen getoetst op basis van vragen die in gemeenschappelijkheid door diezelfde opleidingen zijn opgesteld. Zo hebben de redactieleden nu de taak om voor het einde van het jaar een eerste set van 500 vragen op te leveren. Deze vragen gaan vooralsnog over de Kennisbasisdelen grammatica en cultuur. Later wordt de toetsbank nog verder uitgebreid met andere opgaven over andere delen.
Een tweede punt is het volgende. Omdat het gaat om een gemeenschappelijk toetsing zal het zo zijn dat de opleidingen hun curriculum gaan spiegelen aan de Kennisbasis. Voor het komend jaar is dat al voor een belangrijk deel gebeurd, omdat de kennisbasis is opgenomen als onderlegger onder de studiegidsen. Bovendien is vastgesteld dat iedere student het examen dat aan de kennisbasis is gekoppeld moet hebben gehaald voordat hij aan de Lio-stage kan gaan beginnen. We mogen bij dit alles niet buiten beschouwing laten dat de opleiding van de studenten zich voor een deel binnen de instituten afspeelt en voor een deel in de scholen waar de studenten stage lopen. De mate waarin de hele operatie succesvol is, hangt dus voor een niet onaanzienlijk deel af van de kwaliteit van de school en in het bijzonder van de kwaliteit van de begeleiders. Juist daarover zijn nog wel eens kritische opmerkingen te horen. En dan gaat het vooral over traditionele situaties met aandacht voor kennis over de taal i.p.v. vaardigheden in de taal en over povere werkvormen die de leerlingen niet motiveren om echt met de taal bezig te zijn. Het project kan dus een effectieve bijdrage aan de kwaliteitsverbetering van de opleidingen generen. Maar blijft staan dat de opleiding van een nieuwe docent een gezamenlijke operatie van scholen en instituten is. Een doel dat we dankzij een gemeenschappelijke inspanning moeten bereiken. De bijeenkomsten als die van vandaag vormen daartoe een welkome uitnodiging.
Het derde en laatste deel van het project is de opzet en inrichting van een digitale kennisbank. Deze zal overigens pas over enkele jaren worden opgebouwd. Het is ontegenzeggelijk zo dat deze hele operatie zal leiden tot een verbetering van de kwaliteit in de opleiding. In de eerste plaats zijn de opleidingen met elkaar in gesprek gegaan juist met het oogmerk de kwaliteit van de opleiding te verbeteren. Een saillant detail in dit verband is de oprichting van de VLoF, een vakvereniging waarin alle lerarenopleiders Frans zich kunnen verenigen. Een van de belangrijkste doelen van deze vereniging is de kwaliteitsverbetering van de opleiding. Laten we hier ook opmerken dat inmiddels reeds 50 % van de collega’s lid zijn geworden.
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F ra n s i n h e t h b o : n i e t z o va n z e l f s p r e k e n d
Ingrid van Kempen Avans Hogeschool Den Bosch Studenten en managers in het hbo krijgen over het algemeen niet meteen een warm gevoel voor het vak Frans. De docent Frans moet zelf een heldere visie formuleren op het vak en op de positie binnen de opleiding: hoe sluit je aan bij de heersende praktijk van het competentieleren, hoe ga je om met de drastische vermindering van het aantal contacturen, met de veranderende instroom? De opbrengst van die zoektocht: nieuwe wegen, die kunnen leiden tot verrassende ontdekkingen en tot een stevige verankering van het Frans in de opleiding. Sinds 1992 ben ik als docente Frans verbonden aan de opleiding International Business and Languages van Avans Hogeschool ( voorheen Economisch Linguïstisch van de Hogeschool ’s-Hertogenbosch). De plek die de moderne vreemde talen binnen het curriculum IBL hadden, was op een bepaald moment niet meer zo vanzelfsprekend, hoe vreemd dat ook klinkt voor een opleiding met Languages in zijn naam. De student werd geacht zijn werkweek grotendeels zelf aan te vullen tot de norm van veertig uur (“extensivering van het onderwijs”), projectonderwijs werd het leidend didactisch principe met daaraan gekoppeld het competentieleren. De druk op de talen om te integreren in projecten werd steeds groter, de instroom veranderde met studenten uit het studiehuis en het veranderde mbo. Andere talen en culturen zoals Chinees kwamen in beeld. Het werd hoog tijd om ons op onze positie te beraden: wat moeten onze afgestudeerden kennen en kunnen om internationaal competent te kunnen functioneren bij het betreden van de arbeidsmarkt? Wat zijn dan de eisen die we aan de mvt’s gaan stellen? Hoe geven we concreet invulling aan ons mvt-programma?
Welke talen? Uit verschillende onderzoeken (Fenedex 2004, Onderwijsraad 2008, IBL Den Bosch 2007) blijkt: de behoefte aan beheersing van moderne vreemde talen is het grootst in de sectoren Transport en Logistiek, Industriële bedrijven en Zakelijke Dienstverlening. De behoefte aan Duits is in de praktijk even groot als de behoefte aan Engels, Frans komt op een goede derde plaats; de behoefte aan Spaans is nog klein maar groeit. In een vrij recente publicatie van de Fenedex zien we Duitsland en Frankrijk respectievelijk op de eerste en de vierde plaats staan bij de nieuwe exportbestemmingen. De belangrijkste bestaande exportbestemmingen binnen Europa zijn: Duitsland (73% van de respondenten), België (64 %), Frankrijk (57%), VK (56 %), Italië en Spanje (beide 41 %). De afgestudeerden IBL Den Bosch komen voor een groot gedeelte terecht in het MKB in de regio, waar export naar deze landen een belangrijke plaats inneemt. IBL Den Bosch concludeert hieruit dat we goed aansluiten bij de beroepspraktijk door Frans, Duits en Spaans naast het Engels in het kerncurriculum op te nemen.
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Welke vaardigheden? Uit eigen onderzoek onder alumni, afstudeerders en stagiaires, blijkt verder dat werknemers de vreemde talen voornamelijk gebruiken bij het lezen en beantwoorden van mails en bij het telefoneren, voor ons het signaal dat zowel schriftelijke als mondelinge vaardigheden van belang zijn, en dan voor beide zowel productief als receptief. Naast deze taalvaardigheid speelt de “cultural awareness” een cruciale rol, een zeker zo belangrijke als de taal zelf. Het verband taal / cultuur is prachtig verwoord door Ger Groot, hoogleraar filosofie en literatuur aan de Radboud Universiteit Nijmegen en de Erasmus Universiteit van Rotterdam: “Veeltaligheid brengt een bijzondere wijsheid met zich mee en dat is de kracht van Europa. Wie nooit gedwongen wordt de wereld te bekijken door de bril van een andere taal, zal de beperkingen van zijn visie moeilijker inzien. Waar de taal niet meer vervreemdt, wordt het eigen wereldbeeld het enige natuurlijke” ‘(Ger Groot, NRC 24 okt. 2009). Alleen daarom al verdienen de vreemde talen in heel wat meer sectoren van het hbo een plek dan ze nu krijgen.
Opmerkelijk Bij Commerciële Economie heeft het Landelijk Overleg onlangs het besluit genomen de verplichte tweede taal te laten vervallen; hogescholen mogen het aanbieden, maar het hoort niet meer tot de kerncompetenties. Gezien bovenstaande cijfers is dit een onbegrijpelijke beslissing: de beoogde trend in het hbo tot internationalisering gaat zo gepaard met een verschraling van het vreemdetalenaanbod. In den Bosch blijft de tweede taal gelukkig vooralsnog in het programma.
Het onderwijsmodel Hoe dichter je met je vreemdetaalonderwijs tegen het beroepsprofiel aanzit, hoe succesvoller je bent. Dat houdt in dat je je als taaldocent niet in een apart hoekje van de opleiding moet laten zetten, maar dat je in de kern meedraait. En toch is er uiteindelijk bij IBL Den Bosch niet gekozen voor een volledige integratie met projecten. Hoe deze paradox te verklaren? Door de opleiding is in het verleden wel geprobeerd tot integratie te komen. We constateerden echter dat de dynamiek van het taal leren op bepaalde punten wezenlijk verschilt met de ontwikkeling van competenties zoals die met projectonderwijs beoogd wordt. Om recht te doen aan die specifieke dynamiek zou er tot een fundamenteel andere projectopzet overgaan moeten worden, met een waaier aan nieuwe projectspecificaties. Deze boodschap valt in de praktijk niet of nauwelijks te verkopen. Ook organisatorisch zitten er allerlei haken en ogen aan: niet elke student heeft immers hetzelfde talenpakket. Maar vooral het niveau waarop Frans, Duits en Spaans nog getraind moeten worden, maakt een integratie met projecten ingewikkeld, riskant en gekunsteld.
Taal leren is doen: luisteren, interpreteren, combineren, maar ook reflecteren. Dat kan voor een gedeelte op autonome wijze, door het zogenaamde “kilometers maken”, maar er dienen voldoende momenten met professionele taalbeoefenaars ingebouwd te zijn in het programma om studenten progressie te laten boeken. Dit heeft er uiteindelijk toe geleid dat de opleiding IBL Den Bosch naast de Projectlijn de Talenlijn heeft gedefinieerd om studenten systematisch de taal te laten verwerven binnen de competenties van het domein Commerce.
Aanpak De taalcompetenties van het domein Commerce zijn vertaald in leerdoelen die vervolgens zijn uitgezet over de vier leerjaren. Daaronder vallen ook leerdoelen tijdens het verblijf van twee semesters in een anderstalige omgeving (studie en stage). Door deze periodes expliciet op te nemen in de Talenlijn wordt de regie van de taaldocent over het leerproces van de student gedurende de hele opleiding gewaarborgd, waarbij uiteraard gedelegeerd wordt naar de student: hij zal zelf uiteindelijk de taaltaken naar behoren moeten uitvoeren, de docent beoordeelt het bereikte niveau. Engels is overigens wel geïntegreerd in projecten: in de vorm van te bestuderen literatuur, maar ook als taal waarin gerapporteerd, gecommuniceerd en gepresenteerd wordt. Hier valt een aantal van bovengenoemde bezwaren weg, zij het niet allemaal: vormgerichte verwerking en correctieve feedback is ook voor Engels het meest effectief te realiseren in aparte trainingen. De digitalisering van de leeromgeving biedt de student de mogelijkheid te leren waar en wanneer hij maar wil. Dat wil niet zeggen dat hij dat dan automatisch ook doet. Je zult daar als docent de regie over moeten voeren; dat is dan meteen de legitimering van het vak. Nieuwe mogelijkheden, die om een andere aanpak vragen. Met die wijsheid zijn we als sectie Frans aan het werk gegaan. Zo zijn er voor de trainingen taaltaken ontwikkeld, die zelfstandig uitgevoerd worden door studenten, waarbij ze verplicht samenwerken met Franse taalassistenten (uitwisselingsstudenten die bij ons het Engeltalig semester volgen). Omdat onze taaldocenten als een spin in het internationaliseringnetwerk zitten, hebben zij direct contact met alle buitenlandse instroom. Uit ervaring blijkt, dat de integratie met de Nederlandse studenten niet vanzelf gaat. Deze taaltaak levert dan de input voor het “ kilometers maken”, waarbij de instructie het leerproces doelgericht stuurt. Tijdens de contacturen wordt via de “pushed output” de correctieve feedback gegeven en de individuele evaluatie van het niveau. Tijdens de studie en stage komt het strategisch handelen in de taal centraal te staan: hoe compenseer je je leemtes, hoe “overleef” je in een anderstalige omgeving. Een mooiere integratie met competenties behorende bij het beroepsprofiel is voor mij niet denkbaar!
Ouderwets of nieuwerwets onderwijs? Bij de discussie over de didactiek van het vreemdetalenonderwijs verbaas ik me altijd over die tweespalt, alsof er maar twee mogelijkheden zijn: of je doet alles op de manier van twintig jaar terug en je bent “ouderwets”, of je doet het radicaal anders en bent dan “modern”. Wat een onzin. Als ouderwets is: werken vanuit het Nederlands, maken van grammaticaoefeningen en van invuloefeningen, nee, dan ben ik geen ouderwetse docent. Als ouderwets is: de docent is de trainer, degene die de leeromgeving optimaal inricht, die contacturen nodig heeft voor instructie en evaluatie, dan zeg ik ja, dan ben ik een ouderwetse docent. En daarbij openen de mogelijkheden van internet en andere digitale programma’s ongekende perspectieven, met name voor Frans. Vroeger had je een boek, werkte met – weliswaar authentieke - teksten, met een cassettebandje of video als aanvullend audiomateriaal. Nu biedt internet , met een paar simpele klikken, een eindeloze stroom authentiek en actueel materiaal, in een ideale combinatie van beeld en geluid. Maar net als toen ik mijn teksten zocht, moet ik als docent nu ook dat materiaal opzoeken, selecteren en vooral nadenken over de verwerking ervan: hoe zorg ik ervoor dat de student het goede leert? Met alle digitale middelen van vandaag kun je als docent namelijk ook heel “goed ouderwets” bezig zijn. Kijk maar eens naar die kant en klare invuloefeningen, het slepen van het goede antwoord in een gatentekst. Wat leer je daarvan? Net zoveel of net zo weinig als vroeger, of zelfs minder: toen moesten studenten tenminste nog zelf schrijven, met meer kans op transfer dan nu met een muisklik.
Het Europees Referentiekader Vrijwel alle opleidingen maken gebruik van het Europees Referentiekader (CEF / ERK), wij uiteraard ook, maar wat is papier geduldig! Te vaak spiegelen opleidingen studenten voor dat ze een B1-niveau bereiken, terwijl ze amper in staat blijken zich voor te stellen, laat staan een eenvoudig telefoongesprekje te voeren of een mail te beantwoorden. Daar heeft niemand iets aan, dat is elkaar voor de gek houden. Werken met het ERK betekent ook: niveaugarantie door objectieve toetsing en dat is niet eenvoudig. Voor Frans hebben we ons laten inspireren door een toetsingsmodel dat gehanteerd wordt bij het afnemen van de internationaal erkende Delf/Dalf-diploma’s (zie voorbeeld in kader).
Samenvattend • Laat je niet vervangen door digitale hulpmiddelen maar zet ze slim in; • Motiveer studenten door te laten zien wat ze werkelijk kunnen (grille!) en niet alleen door cijfers; • Sluit zo dicht mogelijk aan bij het beroepsprofiel van de opleiding; • Roep niet steeds dat het instapniveau zo laag is, dat verander je toch niet, maar werk aan het vervolg; • Laat je niet aan de zijlijn van de opleiding zetten: ontwikkel zelf een visie en ga daarmee naar het management. 12
Een voorbeeld van een taaltaak met daaraan gekoppeld de toetsing. We hebben daarbij de “ grille” door een forum van 5 Franse studenten laten invullen ( die daar een korte training voor kregen). De studenten kregen geen cijfer, maar een kwalificatie die varieerde van A1 tot B1, waarbij de input van de Franse studenten een verrassend eenduidige evaluatie opleverde! Met deze kwalificatie gaan de studenten door naar de volgende ronde. IBL V2: Taaltaak Ecouter / Parler – Un jour en Europe : www.tv5.org / apprendre le français / vie quotidienne : un jour en Europe Competentie A2/B1: Begrijpen van zinnen en regelmatig voorkomende uitdrukkingen die verband hebben met de leef-, studie- of werksfeer (1) Taak: Je presenteert een onderwerp dat te maken heeft met je directe leefomgeving. Indicatie niveau ERK: A2/B1 Vaardigheid: luister-spreekvaardigheid
Taak: Je presenteert een onderwerp dat te maken heeft met je directe leefomgeving. Indicatie niveau ERK: A2 / B1
Vaardigheid: luisterspreekvaardigheid
Duur toets: 15 min.
MVT: Frans
Product: Fichier Oral V2 Situatie/thema: •
Een aantal korte video’s waarin Francofonen uit verschillende landen in Europa vertellen over aspecten uit hun directe leefomgeving
Stappenplan: •
Bekijk de videoreportages van Un jour en Europe les 4 séquences de
Sports et Loisirs Technologies Engagement Social et traditions •
Werk individueel ; beluister de séquences ;
•
maak gebruik van Transcription als je het niet goed kunt volgen;
•
voer de exercices op niveau intermédiaire ( B1) uit ;
•
maak een lijst van uitdrukkingen F / F en/ of F /N; niet alleen losse woorden, ook gehelen , bijv. “pour satisfaire leurs besoins”;
•
schrijf 3 korte presentaties van een zelf gekozen onderwerp uit de drie domeinen: Sports et loisirs, Technologies en Engagement Social . Maak daarbij intensief gebruik van bovenstaande documenten, maar het onderwerp is van jezelf!
•
de 3 presentaties houd je in aanwezigheid van Franse studentassistenten;
•
zij beoordelen deze presentatie en geven een korte schriftelijke beoordeling.
Dit alles verzamel je overzichtelijk in je Fichier Oral V2. Geef daarbij ook aan ( in het Frans!) hoe je hebt gescoord bij de exercices. Leerversterkers: •
Werk al eerder met de Franse studenten
•
Maak korte zinnen en gebruik eenvoudige woorden. Daarvoor kun je het beste een lijst Frans/Frans maken: in de Micro Robert vind je heel snel eenvoudige woorden voor lastige woorden. Moeilijke woorden zijn veel lastiger te onthouden, en die vraag ik ook niet.
Evaluatie: Je hebt het goed gedaan als: •
Je de 3 presentaties uiteindelijk zonder problemen kunt houden;
•
je soortgelijke presentaties vrij snel in elkaar kunt zetten;
•
je soortgelijke presentaties zonder veel problemen kunt volgen door alleen te luisteren en niet mee te lezen.
Toetsing in V2 : Je dossier V2 Ecoute moet ingeleverd zijn en voldoen aan de gestelde eisen om je eindcijfer V2 te kunnen valideren. Let op: het is individueel werk. Kopiëren is fraude, degene die laat kopiëren fraudeert ook. Bij constatering wordt dit doorgegeven aan de Examencommissie
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Grille d’évaluation de la production orale A2 / B1 : Peut se présenter et décrire son environnement familier.
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Monologue suivi:
Peut présenter d’une manière simple un sujet lié à un contexte quotidien.
Lexique ( étendue et maîtrise) Peut utiliser un répertoire limité mais adéquat. Morphosyntaxe Peut utiliser des structures et des formes grammaticales simples. Maítrise du système phonologique Peut s’exprimer de façon suffisamment claire.
Bibliographie Dekkers, E & Peters, D (2007) Werkveldonderzoek Afgestudeerden IBL 2004 – 2007 Den Bosch: Avans Hogeschool Edelenbos, P & Jong, J.H.A.L. de (2004) Werkplaats talen. Vreemdetalenonderwijs in Nederland, een situatieschets. Enschede: NaB-MVT Fenedex en Atradius (2008) Trends in Export 2008 Den Haag: Fenedex Westhoff, G.J. ( 2008) Een “schijf van vijf” voor het vreemdetalenonderwijs Enschede: NaB-MVT Westhoff, G.J. ( 2008) Eigen inhoud eerst Enschede: NaB-MVT Wieringen, F van c.s. (2008) Advies Vreemde talen in het Onderwijs Den Haag: Onderwijsraad
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Préambule sur le socle de connaissances de base en F ra n ç a i s L a n g u e E t ra n g è r e
L’équipe éditoriale pour le Socle du FLE Introduction
Le Cadre européen ne dispose malheureusement pas de niveau intermédiaire entre le B2 et le C1. Les formateurs souhaiteraient - créer un niveau intermédiaire entre le B2 et le C1, le ‘B2+ professionnel’ ;
Ce texte propose une description des connaissances et des savoirs de base pour l’enseignement du Français Langue Etrangère (FLE) dispensé dans les centres de formations de professeurs aux Pays-Bas (enseignement professionnel supérieur ). Il a été développé dans le cadre du projet ‘K3’ par les représentants des centres de formation de professeurs de français et est destiné aux futurs professeurs de FLE de deuxième degré aux Pays-Bas. Le projet ‘K3’ vise à inscrire ces connaissances de base dans une banque de données ainsi qu’une compilation numérique des épreuves.
- mettre au point des épreuves correspondant à ce niveau.
Le projet ‘K 3’ a servi à élaborer un modèle permettant de répertorier les types de connaissances et de savoirs que tout enseignant compétent doit acquérir. Ces types de connaissances et de savoirs sont regroupés ici en trois sections :
La rédaction fait une distinction entre trois domaines : le domaine des compétences linguistiques, celui de l’étude de la langue et du vocabulaire et, enfin, celui des connaissances socioculturelles. Ces domaines correspondent à la structure habituelle des manuels de FLE utilisés dans l’enseignement secondaire aux Pays-Bas. Il va de soi qu’un bon professeur de FLE doit en premier lieu être très compétent dans l’usage de la langue française. C’est le fondement même de l’enseignement du FLE. Pour cette raison, le domaine des compétences linguistiques occupe la première place.
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connaissance de l’apprenant
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connaissance de l’enseignement
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connaissance de la matière à enseigner.
Le texte ci-dessous décrit les connaissances et les savoirs de base minimales au niveau de la didactique (2) et du contenu (3), requises des professeurs pour assurer un enseignement adéquat et professionnel du FLE dans l’enseignement secondaire et dans l’enseignement professionnel moyen (le MBO). Le comité de rédaction considère la description détaillée des connaissances de base du français comme une priorité absolue, absolue avant d’élaborer des questions d’examen. Le présent document porte sur la troisième section, la connaissance de la matière à enseigner. Suivront le document sur les connaissances didactiques du professeur de FLE et celui portant sur la compilation numérique des épreuves. Niveau Les législateurs stipulent que l’enseignement des langues aux Pays-Bas doit avant toute chose être un enseignement de compétences. Notre pays observe les accords européens qui ont conduit à une description des différents niveaux de compétence : Le Cadre européen commun de référence pour les langues (2001). Ce cadre sert de guide pour la description des connaissances de base qui suit. Le niveau minimum réaliste de compétence pour tout professeur de FLE de deuxième degré est un niveau situé entre le B2 et le C1. Mais le niveau d’entrée des élèves possédant un diplôme HAVO ou MBO rend la formation d’un niveau supérieur au B2 difficile.
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Ceci de préférence en partenariat avec le CIEP (Sèvres) et d’autres formateurs de pays européens. A défaut d’un tel niveau intermédiaire la rédaction a pris comme point de départ les profils linguistiques du niveau B2 et les a enrichis d’éléments pertinents du niveau C1. Comment lire le socle ?
Dans l’aspect communicatif d’une langue, le vocabulaire et l’étude de la langue servent d’éléments de soutien. Il est souhaitable qu’un professeur de FLE détienne une bonne maîtrise et une vaste connaissance de la langue française. Le professeur en a besoin pour dispenser un enseignement de qualité. D’où l’attention au vocabulaire et à l’étude de la langue. Enfin, la rédaction attend d’un professeur de FLE diplômé une certaine familiarisation avec les particularités culturelles et linguistiques des sociétés francophones lui permettant d’y évoluer sans trop de difficultés. Il est essentiel de comprendre que la langue fait partie intégrante de la culture sous toutes ses formes. Par conséquent, nous portons une attention particulière aux connaissances relevant du domaine socioculturel. La méthode de description utilisée en est une de stratification : les domaines sont divisés en catégories. L’utilisation de descripteurs permet de préciser le niveau minimum de connaissances requis par catégorie. Le format associé au domaine des compétences est le même. Pour le domaine de l’Etude de la langue, du Vocabulaire et des Connaissances socioculturelles, quelques questions d’examen sont rajoutées en guise d’exemple. Comme l’évaluation des compétences linguistiques est assurée par le CIEP (sous forme d’examens DELF/DALF ou TCF), les exemples y sont omis. Il convient de noter que les exemples ajoutés doivent être interprétés comme tel et que de nombreux autres exemples sont possibles.
Évaluation Dans un souci d’objectivité, la rédaction a explicitement choisi de ne pas rédiger elle-même les questions d’épreuves sur les compétences linguistiques. En réalité, dans un bon nombre de centres de formation, ces compétences sont validées par un organisme externe. Certains établissements ont introduit pour l’année académique 2009-2010 les examens DELF/DALF ou le TCF dans le cadre d’un projet pilote. Il s’agit d’épreuves reconnues dans le monde entier, élaborées et validées de manière centralisée par l’institution organisatrice (le CIEP). A la différence de ce qui se fait dans le DELF/DALF et le TCF, nous considérons que le score obtenu par les étudiants devrait être suffisant pour toutes les compétences : il n’y a pas de possibilité de compensation. A défaut d’épreuves internationales mises au point par un organisme externe, la rédaction travaille à la création d’une banque numérique d’épreuves pour évaluer les connaissances dans le domaine de l’Etude de la langue et du vocabulaire et dans celui des Connaissances socioculturelles. Coopération La rédaction a choisi de travailler en étroite collaboration avec d’autres personnes concernées par l’élaboration du présent document. Tous les centres de formation de FLE aux Pays-Bas ont délégué des personnes pour joindre l’équipe éditoriale. Tous les membres de l’équipe ont consulté leurs collègues avant de valider le présent document. De plus, les rédacteurs ont organisé une réunion avec des partenaires travaillant en dehors de l’enseignement supérieur professionnel (Levende Talen, CITO, université de Leyde etc). Nimègue, 24 juin 2009 L’équipe éditoriale pour le Socle du FLE: Jos Brink (Hogeschool Arnhem & Nijmegen) Moira Haagsman (Hogeschool Rotterdam) Anita Buurman (Christelijke Hogeschool Windesheim) Inge Elferink (Noordelijke Hogeschool Leeuwarden) Martina van Campen (School of Education Amsterdam) Marty van Rijen (Fontys Tilburg) Frits Fischer (Hogeschool Utrecht) Liesbeth Zijlstra (Hogeschool van Amsterdam) Frits Poutsma (Hogeschool Utrecht)
De Nederlandse versie “Preambule bij de vakkennisbasis Frans” is op de website van de Frans-Nederlandse Academie te vinden op www.frnl.eu.
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Socle commun de Connaissances de base en FLE DOMAINE 1. Compétences linguistiques
Catégorie 1.1 Compréhension de l’écrit
Description Maîtrise au niveau C1 : L’étudiant peut lire et comprendre des textes longs et complexes à caractère informatif, argumentatif et littéraire (littérature contemporaine après 1945). Il sait reconnaître les différences stylistiques. Il sait lire des articles plutôt spécialisés et techniques (modes d’emploi par exemple), même lorsqu’il s’agit de sujets qui dépassent sa discipline. Compréhension du contenu : • L’étudiant comprend des textes d’intérêt général à caractère informatif ou argumentatif en économie, politique, à contenu social ou culturel. • Il comprend des textes littéraires contemporains en prose. . • Il peut nommer les intentions ainsi que les émotions exprimées dans les textes. Technique de lecture : • L’étudiant discerne les différences entre un texte d’information, un récit, un texte d’opinion et un texte de fiction. • Il peut identifier la structure et la cohérence d’un texte. • Il saisit le sens de phrases longues et complexes. • Il sait utiliser toutes les stratégies de lecture requises pour le niveau C1. En voici quelques exemples: capacité déductive (utiliser ses connaissances préalables), capacité structurelle (fonctions des sous-titres, illustrations, mots-clés), utilisation de redondance (contexte permettant de saisir le sens d’un mot). Maîtrise technique de la langue : • L’étudiant possède une connaissance technique de la langue lui permettant de saisir détails et nuances. • L’étudiant dispose d’un vocabulaire lui permettant d’exprimer intentions, émotions, nuances et détails (incluant les registres de langue). Sociolinguistique : • L’étudiant a une connaissance suffisante pour insérer le thème d’un texte dans un contexte social, culturel, politique ou historique approprié. Exemples de thèmes : la séparation de l’Église et de l’État, les élections présidentielles. • Sa connaissance est suffisante pour comparer la situation de pays francophones à la situation néerlandaise.
1.2 Compréhension de l’oral
Maîtrise (entre niveaux B2 et C1) : L’étudiant comprend un long discours ou une conversation, même vaguement structurés, et dont les articulations sont implicites. Il peut suivre et comprendre la majorité des émissions de télévision et des films. L’étudiant peut suivre une argumentation complexe lorsque le sujet porte sur l’enseignement des langues ou l’adolescence (C1).
Exemples
1.2 Compréhension de l’oral
Compréhension du contenu : • L’étudiant comprend les discours et les conversations informatifs et argumentés ayant trait à des sujets d’intérêt général de nature économique, sociale, politique et culturel. Il peut y discerner et nommer les intentions et les émotions exprimées. • Il comprend le contenu des films et émissions télévisées portant sur des sujets de la vie quotidienne, et ce sous différentes formes de français parlé, avec l’aide de soustitres français, même dans un français non standardisé. Il est capable d’en résumer les points essentiels. • Il peut indiquer le sens général d’une œuvre théâtrale, d’un film non sous-titré, d’une émission de radio ou de télévision sur des sujets généraux en français standard. Maîtrise technique de l’écoute : • L’étudiant peut suivre des échanges en situations difficiles associées à la mauvaise prononciation, à l’usage de dialectes, de vocabulaire imprécis, de phrases inachevées ou de bribes de conversations. • Il comprend le sens de phrases longues et complexes. • Il sait utiliser toutes les stratégies d’écoute requises au niveau B2, telles que la capacité déductive, le marquage de la voix, l’intonation, l’utilisation de la redondance, la reconnaissance des types de textes incluant interviews, discours, spots publicitaires. Maîtrise technique de la langue : • L’étudiant possède une connaissance technique de la langue lui permettant de saisir détails et nuances. • L’étudiant dispose d’un vocabulaire lui permettant d’exprimer intentions, émotions, nuances et détails (incluant les registres de langue). • Il dispose d’une compréhension de l’intonation et de la prononciation lui permettant de percevoir les intentions et émotions exprimées, les nuances et les détails. Socioculturel : • L’étudiant a une connaissance suffisante pour insérer le thème d’un texte ou d’une discussion dans un contexte social, culturel, politique ou historique approprié. • Sa connaissance est suffisante pour comparer la situation de pays francophones à la situation néerlandaise.
1.3 Production écrite
Niveau de maîtrise de l’écrit : L’étudiant peut écrire un texte bien structuré sans erreurs systématiques qui pourraient nuire à la compréhension. En tant que professionnel il doit pouvoir écrire sans fautes au tableau.
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Objectifs communicatifs : • L’étudiant peut écrire un essai – à thème culturel ou socioculturel - dans lequel il sait argumenter et défendre une opinion, expliquer les avantages et les inconvénients de divers points de vue. Il peut aussi récapituler les informations et arguments provenant de sources variées. • Il peut décrire de façon claire et détaillée une variété de sujets liés à son domaine d’intérêt.
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1.3 Production écrite
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Il est capable d’écrire une lettre formelle ou informelle avec un certain degré d’émotion, de mettre en évidence la signification personnelle de certains événements et expériences, et de commenter les propos d’un correspondant. Il sait écrire des notes ou messages pour communiquer une information simple, d’intérêt immédiat pour les amis, collègues enseignants, étudiants et autres personnes de son entourage professionnel ou privé.
Technique de production écrite : L’étudiant connaît les stratégies nécessaires pour ce niveau et peut les intégrer à son propre processus d’apprentissage : • L’étudiant utilise efficacement le dictionnaire unilingue riche en contextes. • Il sait utiliser les technologies de l’information et de communication comme outil pour améliorer ses compétences à l’écrit (grammaire et orthographe). • Il utilise les synonymes et descriptions comme stratégie compensatoire. • Il emploie la bonne formulation lors de la rédaction de lettres formelles ou informelles. Maîtrise technique de la langue : • L’étudiant possède les connaissances grammaticales et syntaxiques nécessaires pour exprimer ses intentions et émotions, détails et nuances. • L’étudiant dispose d’un vocabulaire lui permettant d’exprimer intentions, émotions, nuances et détails (incluant les registres de langue). • Il maîtrise l’orthographe du français. Socioculturel : • L’étudiant a acquis une connaissance suffisante pour insérer des documents écrits dans un cadre social ou culturel approprié. • Sa connaissance est suffisante pour comparer la situation de pays francophones à la situation néerlandaise. 1.4 S’exprimer oralement en continu
Niveau de maîtrise (entre niveaux B2 et C1) : L’étudiant peut s’exprimer clairement et en détail sur un large éventail de sujets. Il peut expliquer son point de vue sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de divers points de vue. Objectifs communicatifs : • L’étudiant peut parler d’une grande gamme de sujets de la vie quotidienne sans avoir à chercher trop fréquemment un mot ou une expression. • Il peut utiliser la langue avec souplesse et efficacité à des fins professionnelles. • Il peut exprimer ses idées et opinions avec précision. • Il fait des présentations/exposés de façon claire et détaillée sur des sujets liés à sa situation personnelle, professionnelle ou autre domaine d’intérêt, à savoir l’adolescence et l’enseignement (C1). • Il peut défendre un point de vue sur un sujet d’actualité et identifier les avantages et les inconvénients de différents points de vue.
1.4 S’exprimer oralement en continu
Maîtrise technique de l’oral : • L’étudiant peut faire des phrases complexes assez longues. • Il sait utiliser toutes les stratégies de production orale nécessaires pour estimer le niveau de ses interlocuteurs et s’y adapter. Il est capable d’exprimer et développer un discours structuré, de déployer des stratégies compensatoires. Il a une consonance française tant au niveau de la prononciation que l’intonation. L’intonation est variée et l’étudiant peut utiliser la voix à des fins de marquage pour nuancer son discours. Maîtrise technique de la langue : • L’étudiant possède les connaissances nécessaires à la compréhension d’intentions, d’émotions, de détails et nuances. • L’étudiant dispose d’un vocabulaire lui permettant d’exprimer intentions, émotions, nuances et détails (incluant les registres de langue). • L’étudiant est capable d’adapter son intonation à l’expression de ses intentions, émotions, nuances et détails. Socioculturel : • L’étudiant a une connaissance suffisante pour situer un texte écouté, une conversation dans un cadre social. • Sa connaissance est suffisante pour comparer la situation de pays francophones à la situation néerlandaise.
1.5 Prendre part à une conversation
Niveau de maîtrise (entre niveaux B2 et C1) : L’étudiant peut sans problème participer à une conversation fluide telle qu’une conversation avec un locuteur natif. Il peut interagir de manière souple et efficace. Il peut formuler correctement des idées et opinions et relativiser sa contribution à celles des autres interlocuteurs.
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Objectifs communicatifs : • L’étudiant peut discuter sur des sujets variés de la vie quotidienne sans trop fréquemment chercher ses mots, et sans faire d’erreurs qui entravent la communication. • Il peut émettre et justifier ses opinions de façon compréhensible, évaluer des propositions alternatives à leur juste valeur et y réagir. • Il peut exprimer des émotions nuancées et réagir adéquatement aux sentiments des autres. • Il peut utiliser la langue avec souplesse et efficacité à des fins professionnelles. • L’étudiant est capable d’utiliser le français comme langue d’enseignement dans la classe selon le principe que « la langue cible est la langue de communication dans la classe ». Il peut spontanément utiliser le français familier à des fins de gestion de la classe. Pour communiquer avec ses élèves, il utilise souvent le français. • Il peut sans problèmes majeurs passer du néerlandais au français et vice versa, lorsque nécessaire. Il est capable d’expliquer les mots difficiles et de proposer des équivalents néerlandais.
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1.5 Prendre part à une conversation
Maîtrise technique de l’oral : • L’étudiant peut faire des phrases assez longues et complexes. • Il sait utiliser toutes les stratégies de production orale nécessaires pour estimer le niveau de ses interlocuteurs et s’y adapter. Il est capable d’exprimer et développer un texte structuré, d’utiliser des connaissances préalables et de déployer des stratégies compensatoires. •
• •
Il a une consonance française claire tant au niveau de la prononciation que l’intonation. L’intonation est variée et l’étudiant peut utiliser la voix à des fins de marquage pour nuancer son discours. Il peut démarrer, poursuivre et conclure une conversation de façon appropriée. Il sait utiliser la langue pour soutenir et encourager ses interlocuteurs.
Maîtrise technique de la langue : • L’étudiant possède les connaissances techniques nécessaires à la compréhension détaillée et nuancée. • L’étudiant dispose d’un vocabulaire lui permettant d’exprimer intentions, émotions, nuances et détails (incluant les registres de langue) . • L’étudiant est capable d’adapter son intonation à l’expression de ses intentions, émotions, nuances et détails. Socioculturel : • L’étudiant a une connaissance suffisante pour situer un texte écouté, une conversation dans un cadre social. • Sa connaissance est suffisante pour comparer la situation de pays francophones à la situation néerlandaise.
2. Etude de la langue et vocabulaire
Linguistique générale (y compris la sémantique)
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L’étudiant a des connaissances de base en phonétique générale / phonologie, morphologie, lexicologie, syntaxe, sémantique et pragmatique.
Grammaire
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Il a une connaissance des règles de grammaire française et de la morphologie, y compris la diversité linguistique et l’analyse de discours qu’il sait appliquer.
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Quelle est la différence entre un préfixe et un suffixe?
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Expliquez les différences fondamentales entre l’utilisation de l’imparfait et du passé composé. Accordez les verbes dans les phrases suivantes: Il … (travailler) lorsqu’il …. (entrer). Il faut que tu…. (dire) la vérité. Je serai là avant qu’il … (partir).
• 2. Etude de la langue et vocabulaire
Phonologie, phonétique, prononciation et écriture phonétique
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Connaissance lexicale et orthographe
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L’étudiant connaît l’écriture phonétique et sait l’appliquer. L’étudiant connaît les règles de base en phonétique. Il sait comment les mots français sont prononcés isolément et à l’intérieur d’une phrase. Il sait la différence entre les sons français et néerlandais et connaît les problèmes d’interférences de prononciation les plus courants entre le français et le néerlandais.
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L’étudiant possède une connaissance de vocabulaire rendant possible une compétence de niveau B2-C1 (en compréhension de l’oral et de l’écrit). Il a un vocabulaire lui permettant de s’exprimer à l’écrit et à l’oral au niveau B2. Il maîtrise le vocabulaire portant sur des thèmes comme l’adolescence, l’enseignement, les grands thèmes sociaux de l’actualité et de la francophonie à un niveau supérieur à celui du B2. •
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3. Connaissance sociolinguistique
3.1 Connaissance du pays et de la société
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L’étudiant connaît les aspects importants de la vie quotidienne dans les principales régions où le français est parlé. Il est au courant de l’actualité dans les domaines de la culture, politique, économie, médias et l’éducation. Il a une connaissance des plus importants moments historiques de la France.
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Écrire la phrase suivante phonétiquement: Ce monsieur aime bien les chiens. Prononcez le mot station en français et en néerlandais puis analysez les différences.
Complétez avec le mot juste en français: … …… ………. existe en France depuis 1882. année où fut votée la loi Jules Ferry (sur l’enseignement obligatoire). … … …! Si on allait au ciné? a dit un des .… au bout d’un moment. (Hé les gars/les gars) Donnez l’équivalent français des expressions ou concepts suivants: - doeltaal-voertaal, - schrijfvaardigheid, - luistervaardigheid. Donnez des exemples montrant que la hiérarchie joue un plus grand rôle en France qu’aux Pays-Bas. Nommez trois ministres actuellement membres du Cabinet français. Donnez quelques exemples des répercussions de la Révolution française dans l’Europe contemporaine.
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3.2 Géographie
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L’étudiant a une connaissance des principales caractéristiques géographiques et topographiques de la France.
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À quelle forme géométrique compare-ton souvent la France?
3.3 Littérature et culture
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L’étudiant a connaissance des faits marquants de la littérature francophone ainsi que des grands courants littéraires. Il peut décrire et évaluer ses expériences de lecture. Il sait reconnaître et nommer les figures de style les plus importants ; il a une connaissance de base de la narratologie (théories du récit). Il possède aussi une certaine connaissance d’autres productions artistiques contemporaines (musique, cinéma, théâtre, danse, bande dessinée, art, photographie, clips vidéo, publicité) et peut les insérer dans leur contexte.
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À quelle période appartient le poème suivant (Heureux qui comme Ulysse)? Motivez votre réponse. Que pensez-vous du livre L’été meurtrier? Motivez votre réponse. Le recommanderiezvous à des amis? Expliquez votre réponse. Qu’est-ce qu’une métaphore, un euphémisme? Qui est le narrateur dans Bonjour Tristesse? Quel type de narrateur est-ce? La publicité concernant le domaine skiable près de Megève se réfère à quel poème? Quelle est la proportion du poème suivant (clip YouTube Ridan, Ulysse) qui n’a pas été écrit par Du Bellay. Motivez votre réponse.
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3.4
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Compétence interculturelle
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L’étudiant a une certaine notion des relations interpersonnelles et du système de normes et valeurs qui les régissent. Il a une connaissance et une compréhension du rôle que jouent les différences communicatives entre les cultures néerlandophones et les cultures d’expression française.
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Expliquez la différence de sens entre être / paraître Donnez quelques différences entre un échange téléphonique néerlandais et une conversation téléphonique française.
Notes| Aantekeningen
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Naam
Organisatie
Functie
Email
Adres
Barna
Free-lance docent
[email protected]
Amsterdam
Teja
Bodewes
Aloysiuscollege
Docent
[email protected]
Den Haag
Jos
Brink
Hogeschool Arnhem Nijmegen
Voorzitter sectie lerarenopleiding Frans
[email protected]
Nijmegen
Lynn
Buikema
Hogeschool van Amsterdam
Student
[email protected]
Amsterdam
Jos
Canton
SLO-Nationaal expertisecentrum erplanontwikkeling
Leerplanontwikkelaar
[email protected]
Nieuwegein
Francois
Carré
Fontys Lerarenopleiding Tilburg
Formateur
[email protected]
Tilburg
Cécile
Delacour
College Hageveld te Heemstede/HvA
Docent
[email protected]
Haarlem
Christiane Chatot
Universiteit van Amsterdam
Docent
[email protected]
Amsterdam
Frank
Drijkoningen
Universiteit Utrecht
Professeur
[email protected]
Utrecht
Fadhila
Ettahri
Etudiante HvA
Student
[email protected]
Amsterdam
Frits
Fischer
Hogeschool Utrecht
Docent
[email protected]
Utrecht
Rogier
Goetze
Europees Platform
Coordinator LinQ
[email protected]
Haarlem
Helen
Gorter
Ministerie OCW, Directie Internationaal beleid
Senior beleidsadviseur
[email protected]
Den Haag
Guusje
Groenen
Hogeschool Inholland , TV5 Monde
Docent
[email protected]
Zoeterwoude
Marleen
Ijzerman
Hogeschool Utrecht
Coordinator Bachelor opleiding Frans, docent
[email protected]
Utrecht
Jozefien
Hartgers
Hogeschool Utrecht
Student
[email protected]
Utrecht
Sonja
Heebing
Hogeschool Utrecht, Faculteit Educatie
Docent
[email protected]
Utrecht
Anièce
Heijnen
Frans-Nederlandse Academie
Adviseur Onderwijs,Taal en mobiliteit
[email protected]
Utrecht
Judith
Kivits
HBO Raad
Beleidsadviseur
[email protected]
Utrecht
Annelies
Kockelkoren
Ronde Tafel Frans
Secretaris
[email protected]
Nijmegen
Alike
Last
Taallermethoden.nl: Vrolijk&Frans
Directeur en docent
[email protected]
Ermelo
Catherine
Libeaut
Ouder
[email protected]
Rijswijk
Pa r t i c i p a n t s | D e e l n e m e r s
Maria
Isabelle
Mallez
Maison Descartes, Ambassaderaad Directeur voor culturele zaken
Tinie
Mars
Het Schoonhovens College
Docent Vmbo/Havo/Wvo en formateur HU
[email protected]
Lionel
Mesnier
Franse ambassade
Attaché voor Franse taalonderwijs
[email protected] Amsterdam
Lucia
Nankoe
Hogeschool Utrecht, Faculteit Journalistiek en communicatie
Professeur
[email protected]
Utrecht
Elitza
Nedkova
AICS (Amsterdam International Community School)
Docent
[email protected]
Amsterdam
Sylvie
Poirier
Frans-Nederlandse Academie
Adviseur onderwijs
[email protected]
Utrecht
[email protected]
Utrecht
[email protected]
Amsterdam
[email protected] Amsterdam Utrecht
Rentrop
Universiteit Utrecht, IVLOS
Elwira
Skapska
Keizer Karel College
Docent
Maarten
Stroes
Vereniging van Leraren in Levende Voorzitter Talen, sectie Frans
[email protected]
Bussum
Martine
Thoraval
Hogeschool van Amsterdam
Docent
[email protected]
Amsterdam
Martina
van Campen
Hogeschool INHOLLAND
Docent Frans
[email protected]
Amsterdam
Charlotte
van der Sandt
Aloysiuscollege
Docent
[email protected]
Den Haag
Petra
van Dijk
Frans-Nederlandse Academie
Directeur
[email protected]
Utrecht
Mariette
van Eekeren
Vakcommunity Frans, De Digitale School
Docent
[email protected]
S'Hertogenbosch
Ingrid
van Kempen
Avans Hogeschool
Coordinator sectie International Business and Languages
[email protected]
S'Hertogenbosch
Janine
van Leeuwen
Gerrit Rietveld College / Alliance Française
Docent Frans / examinator DELF scolaire
[email protected]
De Bilt
Bertrand
van Ruymbeke
Franse ambassade
Attaché voor universitaire en wetenschappelijke samenwerking
bertrand.van-ruymbeke@ diplomatie.gouv.fr
Amsterdam
Marja
van Stuijvenberg
Aloysiuscollege
Docent
[email protected]
Den Haag
Jan
van Thiel
Vereniging van Leraren in Levende Vice voorzitter Talen, sectie Frans
[email protected]
Utrecht
José
van Wijk
Albeda College Rotterdam
Docent Frans en Hotel-Receptieleer
[email protected]
Rotterdam
Liesbeth
Zijlstra
Hogeschool van Amsterdam
Formateur
Utrecht
Carmen
Zumarán Zubirá de Engelhard
Vrije Universiteit (VU)
Masterstudent Frans taal en cultuur
[email protected]
[email protected]
Amsterdam
Pa r t i c i p a n t s | D e e l n e m e r s
Joke
Lerarenopleider, vakdidacticus en docente Frans
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Notes| Aantekeningen
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