Dossier logement : Bruxelles sur la sellette?

christelijk Magazine chrétien Driemaandelijks magazine van de katholieke kerk in brussel - Trimestriel de l’Église catholique de bruxelles

N°9 - printemps / lente 2007 - gratuit / gratis

Dossier logement : Bruxelles sur la sellette ?

Woning dossier : brussel in gevaar ?

Saint-Nicolas Sint-Niklaas

L’avenir de l’europe De toekomst van europa

Pâques : une école de l’éveil Pasen : een school van ontwaken

Au cœur de Bruxelles

Passe Parole

Rue Blaes 146 1000 Bruxelles

Sur le chemin des promenades dans le quartier du Sablon ou du Marché aux Puces Ouvert le jeudi, de 13 à 16h le vendredi, le samedi et le dimanche de 10 à 16h Espace de parole : information, échange Lieu de recueillement Vente d’articles religieux Bibles en différentes langues Livres neufs et d’occasion Une initiative de la paroisse Notre Dame Immaculée

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Depuis mars 2005, B-City offre à Bruxelles et environs une information chrétienne, variée et grand public. Magazine trimestriel bilingue, B-City est édité par l’Eglise catholique de la capitale. Ce magazine gratuit est financé par la publicité et par l’Eglise de Bruxelles, mais aussi par les dons de ceux et celles qui veulent soutenir ce projet.

Sinds maart 2005 is B-City een magazine met christelijke, gevarieerde en toegankelijke informatie voor Brussel en omstreken. B-City is een trimestrieel magazine uitgegeven door de Katholieke Kerk van Brussel. Dit gratis magazine wordt gefinancierd door de publiciteit en door de Kerk van Brussel, maar ook door giften van velen die het project steunen.

Pour nous aider dans la production et la diffusion de ce magazine : 000-0703916-84 Vicariat de Bruxelles (1060 Bruxelles) – mention « B-City »

Om ons met de productie en de verspreiding te helpen, kan u uw steun betuigen op : 000-0703916-84 van het Vicariaat Brussel (1060 Brussel) met vermelding B-City

Merci !

Van harte dank !

edito

Un instant svp ! Een ogenblik aub !

S OMMAIRE INHOUD 4 S aint-Nicolas :

l’accueil d’une Porte Ouverte

6 S int-Niklaaskerk In eer hersteld

7 P ortret van Mgr. Bernard Vanden Berghe

8 L es scouts ont 100 ans !

Zijn er in de actualiteit van het begin van deze maand februari gebeurtenissen die nog in de actualiteit zullen zijn wanneer u deze lijnen leest, enkele weken later ? Hebt u nog het alarmerende verslag van de conferentie van Parijs rond de opwarming van de aarde in het geheugen ? Herinnert u zich nog de zinloze moord op de jonge Bart in Oostende ? Misschien is de dagelijkse tragedie van de vele slachtoffers in Irak wel uit de actualiteit verdwenen. Zonder de heugelijke gebeurtenissen te vergeten, die niet vaak de voorpagina van onze kranten halen. Terugblikkend op de actualiteit lijkt ons leven wel een opeenstapeling van momenten, die snel verdwijnen uit ons geheugen, en plaats maken voor andere herinneringen. Daarom wil ik u vragen om bij het doornemen van de B-City, de tijd te nemen om de actualiteit te her-ontdekken. Het is geen nieuws als we u meedelen dat de christenen Pasen zullen vieren op 8 april aanstaande… Maar wat is de Blijde Boodschap van deze fantastische gebeurtenis : de verrijzenis van Christus heeft de dood overwonnen… voorgoed ! Het is geen verrassing als we u eraan herinneren dat Europa op 25 maart 2007 de 50ste verjaardag viert van de ondertekening van het oprichtingsverdrag. Maar wat een avontuur om het werk van de pioniers van 1957 verder te zetten en aan te passen. En ga zo verder !

10 Une bonne école

40 Questions/Réponses

B-City : un autre regard sur l’actualité du monde et de la ville : le ferment de l’Evangile ne ressemble en rien à ces pastilles effervescentes qui se meurent dans leur pétillance !

B-City : een andere blik op de actualiteit van de wereld en van de stad : de gist van het Evangelie heeft niets te maken met bruistabletten die in hun eigen bruis een gewisse dood sterven !

Bonne lecture.

Veel leesgenot !

Y a-t-il dans l’actualité de ce début février des événements qui seront encore d’actualité lorsque vous lirez ces lignes, plusieurs semaines plus tard ? Avez-vous encore en mémoire le rapport alarmant de la conférence de Paris concernant les effets du réchauffement de la terre ? Vous rappelez-vous encore ces textes de français proposés aux élèves de nos écoles et qui contenaient des récits relatant des scènes de violence ? Peut-être la tragédie irakienne avec ses nombreuses victimes quotidiennes n’aura-t-elle pas quitté la scène de l’actualité. Sans oublier des événements heureux qui ne font pas souvent « la Une » de nos journaux… A regarder dans le rétroviseur de l’actualité, on a l’impression que la vie est faite d’une succession d’instants qui s’autodétruisent pour permettre à d’autres événements de s’inscrire sur le disque dur de nos mémoires vite devenues des passoires ! Alors, en ouvrant ces pages de B-City, permettez-moi de vous demander, non pas un instant, mais un peu de temps pour découvrir l’actualité au-delà des nappes phréatiques de l’éphémère. Ce n’est pas une grande nouvelle de vous annoncer que les chrétiens fêteront Pâques le 8 avril prochain… mais quelle Bonne Nouvelle peut éclater lorsque nous prenons la mesure inouïe d’un tel événement : la Résurrection du Christ a vaincu la mort. Définitivement. Ce n’est pas une surprise de vous rappeler que ce 25 mars 2007, l’Europe célèbre le 50ème anniversaire de la signature de ses traités fondateurs. Mais quelle aventure que de poursuivre et d’ajuster l’œuvre des pionniers de 1957. Et ainsi de suite !

n Philippe Mawet - Rédacteur en chef / Hoofdredacteur

pour mes enfants ?

12 A genda culturel

Cultureel agenda

14 In de winkel

van de religies...

16 P our comprendre la résurrection

19 O ver vallen en opstaan 20 A ls Christus

niet is verrezen…

21 DOSSIER

Le Logement social à Bruxelles Sociale woningen in Brussel L’immobilier vu par Frédéric Ozanam Les Agences Immobilières Sociales (A.I.S.) : tous gagnants ! Vers un habitat plus humain Rencontre avec le père Bernard Devert, fondateur d’Habitat et Humanisme Verhaal van een werkgroep

31 M onsieur Pierre s’en est allé…

32 La schoule de Molenbeek au Temple de Jérusalem

34 L’europe, la paix et les religions

36 B ruggen bouwen tussen verleden, heden en toekomst

38 U n sucre ou deux ? 41 Sur le Net 42 Infos-service 46 Des lettres à croquer ! Boekbespreking

Photo de couverture : © Mathieu Dulière

B-City Trimestriel du Vicariat général de Bruxelles - Gratuit - Ne peut être vendu - Courriel : [email protected] - Trimestrieel magazine van het Vicariaat Brussel - Gratis - Mag niet verkocht worden. Editeur responsable : Jean-Luc Blanpain, Vicariat Général de Bruxelles, rue de la Linière 14 à 1060 Bruxelles. - Tél. : 02/533.29.11 - Rédacteur en chef : Philippe Mawet - Rédaction et communication : Paul-Emmanuel Biron - Mise en page : Mathieu Dulière - Direction artistique : Bruno Senny - Responsables des pages néerlandophones : Herman Cosijns & Hans Demoen - Publicité (contact pour infos et tarifs) : Medial - Alain Mathieu 010/88.94.48 - [email protected] - Imprimerie : Casterman Printing - Ce numéro est tiré à 65 000 exemplaires. # Printemps / Lente 2007 #

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Saint-Nicolas… l’accueil d’une Porte-Ouverte Entretien : Philippe Mawet

Beaucoup attendaient avec impatience la fin de la restauration de l’église SaintNicolas-Bourse. Présente au cœur de la ville, cette église est à proximité immédiate de « Bruxelles Accueil Porte Ouverte ». Marie-Paule Moreau en est la responsable et nous redit l’importance de tels lieux d’Eglise dans la ville de Bruxelles.

Pouvez-vous rappeler ce qu’est « Bruxelles Accueil Porte Ouverte » ? C’est véritablement un lieu d’accueil bien situé dans la ville. A proximité de la Bourse et d’un important nœud de communications (trams en souterrain et nombreuses lignes de bus), Bruxelles Accueil Porte Ouverte permet à chacun de pousser la porte pour y trouver un peu de chaleur humaine dans l’anonymat de la ville ou quelques conseils pour y voir un peu plus clair dans les arcanes administratifs auxquels chacun est confronté. C’est un lieu où l’on peut déposer son mal-être en rencontrant un visage d’Eglise différent : l’accueil se fait d’abord écoute. Quelle écoute ? Ecouter, c’est souvent une attitude très humble, modeste. On se sent souvent impuissant devant la détresse. Mais il est important que chacun puisse être rejoint et entendre une parole qui dit : « Vous êtes unique ; il y a un chemin pour vous ». Que dire de la proximité de l’église SaintNicolas ? Cette église est un symbole important pour la ville. La foi s’y exprime à travers des gestes simples qui permettent de rejoindre la dimension spirituelle présente en chacun. Cette église est un lieu privilégié pour la vénération des saints, brûler un cierge, pour s’arrêter et s’asseoir quelques instants. Les gens du seuil y ont vraiment leur place. De plus, la proximité géographique qui existe

entre l’église Saint-Nicolas-Bourse et « Bruxelles Accueil Porte Ouverte » peut favoriser des collaborations intéressantes. Je pense notamment à la présence d’une assistante sociale tous les jours de 10h à 18h au 6 de la rue Tabora. Avec aussi une connexion Internet et le téléphone. Pour illustrer de façon plus anecdotique cette collaboration, je rappellerais qu’un des murs de Bruxelles Accueil Porte Ouverte est aussi celui de l’église Saint-Nicolas-Bourse ! La réouverture de l’église Saint-Nicolas étaitelle fort attendue ? Oui, vraiment. Beaucoup aiment y venir et mettre des bougies devant la statue de Sainte-Thérèse ou prier devant la croix, ou l’icône de Saint-Nicolas. Récemment, j’ai rencontré une personne qui cherchait une statue de Saint-François d’Assise en di-sant : « Je fais cela pour l’abbé Pierre ». Certains regrettent de ne plus retrouver toutes les statues qui s’y trouvaient auparavant mais sans doute vont-elles revenir ! Il faut prendre le temps de se réapproprier un lieu qui a été l’objet d’une telle restauration. Quelle est la place de cette église dans le tissu urbain ? C’est un lieu artistique et culturel important car c’est aussi un lieu chargé d’histoire. De plus, c’est un lieu de passage continu car situé entre la Grand-Place et le shopping de la ville. Il faut donc garder à cette église sa dimension d’accueil et de rencontre, de prière et de dévotion. A Saint-Nicolas-Bourse, c’est un contact avec la foule des touristes ou des personnes qui errent dans la ville. Sans grand discours mais de façon chaleureuse. Cette église est aussi un lieu de célébration pour la communauté anglophone catholique de Bruxelles ; mais à un niveau très international, avec des Philippins et des Américains… Et bien d’autres. Au fond, je crois que l’église Saint-Nicolas est véritablement un lieu de consolation. n

photo : Mathieu Dulière

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# Printemps / Lente 2007 #

L’église Saint-Nicolas : Neuf cents ans d’histoire

de

Bruxelles

Par Didier Vandevelde

photo : Charles De Clercq

Les églises médiévales au centre de Bruxelles ne sont pas légion. Pourtant, il en existe une qui est blottie à l’arrière de la Bourse, rue au Beurre. Les observateurs auront sans nul doute déjà reconnu l’église Saint Nicolas. Il s‘agit en effet d’un des plus anciens monuments de la région bruxelloise, puisque son histoire remonte à près de neuf cents ans. Mais qui dit histoire, ne dit pas nécessairement que l‘église que nous connaissons aujourd’hui date dans son ensemble de 1125…

Qui était Saint Nicolas ?

Une tour maudite ?

On sait en effet que peu après sa construction, une tour se trouvait à la place de l’actuelle façade. Elle s’effondrera en 1367. A cette époque, une tour d’église n’était pas uniquement destinée à l’appel des fidèles, mais elle servait aussi au guet. Bruxelles était alors entourée d’une muraille. Ce n’était pas tant les agressions extérieures qui justifiaient une tour de guet, mais le danger du feu. La plupart des maisons étaient en bois, et un départ de feu pouvait engendrer un désastre. Ce sera donc en 1369 qu’elle sera aménagée pour cet usage. Au seizième siècle, les guerres de religion passent par Bruxelles, et l‘édifice est fort endommagé. Il est néanmoins rapidement restauré. En 1695, le maréchal de Villeroy, mal inspiré par Louis XIV, fait bombarder Bruxelles, et l’église n’échappe pas à la dévastation. Gravement touchée par les bombardements, l’église et sa tour sont à nouveau remises en état. Cependant, en 1714, la tour s’effondre une troisième fois. Un nouveau carillon venait d’être placé, mais le poids excessif des cloches eut raison de la fragilité de la construction. On renonça définitivement à reconstruire cette tour.


Ce bâtiment a en effet une existence tourmentée. Elle est aussi le reflet d’une ville elle-même souvent malmenée par les soubresauts de l‘histoire. De la chapelle originelle du douzième siècle, il ne reste plus que quelques rares vestiges à hauteur du porche. Du treizième siècle, on ne découvrira plus que les parties carrées des premières colonnes de la nef centrale. L‘église est aussi une des rares dans notre pays à être entourée de petites maisons de commerce. Les très nombreuses destructions qu’elle a subies lui donnent sans doute un aspect parfois un peu hétéroclite. Sa façade date en effet de 1956. Cela s’explique par les trois effondrements successifs de la tour.

Mixte et désaxée

En entrant dans l‘église, on ne peut manquer d’être surpris par le style intérieur, mélange de différentes époques, gothique, baroque, Louis XVI. S’il fallait lui déterminer un style, peutêtre pourrait-on utiliser l‘expression « zinneke », typiquement bruxelloise. C’est peut-être aussi ce mélange de style qui en fait son charme. Une surprise attend le visiteur qui pousse la porte : le chœur n’est pas dans le même axe que la nef. La raison en est simple. L’église s’est édifiée au cours des siècles. De chapelle, elle s’est agrandie. Mais, en façade, la tour l‘empêchait d’envisager une nouvelle avancée. Ce fut donc par l’arrière qu’on choisit de faire les agrandissements. Mais, c’était sans compter sur la configuration du terrain. A l‘arrière coulait une petite rivière, le Scoebeke. C’est donc à cause de cette dernière que le nouveau choeur dut être désaxé par rapport au reste de l’édifice. Entre le mur gauche et la nef centrale, un des piliers rappelle au visiteur les malheurs de cette église. Un boulet de canon s’est fiché dans une des colonnes, évoquant ainsi le malheureux bombardement de la ville en 1695.

L’église Saint Nicolas doit son nom à l‘évêque de Myre, ville située actuellement en Turquie. Si ce grand saint est le patron des enfants, il est aussi celui des marchands. Il n’est donc pas étonnant que lorsqu’on a construit ce premier édifice sur la place du marché, on lui attribua le nom du saint patron des marchands. Saint Nicolas naquit vers 260 et devint évêque en 300. Pourchassé par les lois de l‘empereur Dioclétien qui interdisait la pratique du Christianisme, il put reprendre ses fonctions sous Constantin, lequel autorisa le culte dans tout l’empire. Il aurait participé au concile de Nicée en 325. Il mourut un six décembre, mais on ignore en quelle année… Enterré à Myra (aujourd’hui, Derme), ses reliques furent volées en 1087 et transférées à Bari, dans le sud de l’Italie. Il est un des plus grands saints de l‘Eglise orientale. Ce sera au douzième siècle que son culte arrivera dans nos régions.


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Sint-Niklaaskerk IN EER HERSTELD Door Koen Cauberghs De huidige Sint-Niklaaskerk dateert van de twaalfde eeuw, opgetrokken in een Romaanse bouwstijl. Oorspronkelijk stond er op die plek een kapel gewijd aan Sint-Niklaas, bisschop van Mira (Turkije).Daarvan blijft er niets over. De kerk is ook ten dele gewijd aan Onze-Lieve-Vrouw van de Overwinning en gelinkt aan de pest en de pestprocessies. In de 12de eeuw bezochten al duizenden pelgrims de kerk. Overblijfsels hiervan zijn te zien in de rechtervleugel van het hoofdportaal. In de 14de eeuw deed een storm een deel van de toren op de kerk vallen. Toch bouwde men de kerk opnieuw op, met een nieuw koor. In de 16de en 17de eeuw leed de kerk onder godsdienstoorlogen en beschietingen, maar werd daarna snel hersteld. Toen de Grote Markt vernietigd werd door bombardementen in 1695, werd de kerk ook ernstig beschadigd. Telkens werd de kerk weer gerestaureerd, ook na de instorting van de toren in 1714. Daardoor is een mengelmoes van bouwstijlen in de kerk te herkennen. Sinds 1936 is de kerk een geklasseerd historisch monument. De laatste restauratie gebeurde tijdens de jaren ‘50, en was slechts gedeeltelijk, met als meest zichtbare resultaat een nieuwe gevel. Aan het einde van vorige eeuw bleek een grondige restauratie noodzakelijk. In 1996 begon het onderzoek voor de restauratie en in 1998 werd de restauratie goedgekeurd. Sindsdien werd meer dan 6 miljoen euro geïnvesteerd, waarvan 50 percent door de Dienst Monumenten en Landschappen van het ministerie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, 40 percent door het federale Ministerie van Communicatie en Infrastructuur in het kader van Beliris, en de overige 10 percent nam de stad Brussel voor haar rekening. Op 16 september 2002 sloot de kerk haar deuren. Na vier jaar intensieve werken, waarbij de Sint-Niklaasgemeenschap onderdak vond in de naburige Finisterraekerk, is ze weer open. Naast haar ligging in het hart van de stad, zijn er twee kenmerken die de kerk bijzonder foto : Koen Cauberghs

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foto : Koen Cauberghs

De SintNiklaaskerk heropende net voor nieuwjaar haar poorten. De kerk is sinds haar eerste steenlegging verbonden met de geschiedenis van Brussel.

maken. Ten eerste is er een afwijking van de as van het schip ten overstaan van de as van het koor. Nergens anders bestaat zoiets. Daarnaast is het de enige bestaande kerk van Brussel die geflankeerd is door kleine huisjes. In een ervan is ‘Brussel Onthaal – Open Deur’ gevestigd. De werf was moeilijk bereikbaar in het centrum van de stad. De winkeltjes die tegen de kerk aanleunen maakten de klus een logistiek huzarenstukje: boven die huisjes werden platformen aangebracht om materialen aan te brengen en werken uit te voeren. De restauratie stond onder leiding van de architectenbureau’s Breda en Poons-De Windt. De dringendste zaken werden aangepakt, zoals de stabiliteitsproblemen. Wapeningen werden hiervoor hersteld en het doorhangen van de gewelven door bizarre oplossingen uit de andere restauraties werd verbeterd met moderne technieken. De restauratie van het steenwerk werd op een zachte manier gedaan, met veel respect voor hetgeen er aangetroffen werd in de kerk. Ook de volledige restauratie van het interieur, van alle kunstwerken, polychromie en altaren stond op het programma. De restauratie van de altaren en de polychromie - beschilderingen van bouwen kunstwerken met bonte kleuren - nam het grootste luik van de restauratie in beslag. Het resultaat mag zeker gezien worden. Binnenlopen is geen probleem: de kerk in de Boterstraat aan de Grote Markt is overdag open voor passanten in het Brusselse centrum. n

Portret van Mgr. Bernard Vanden Berghe Gesprek met Hans Demoen

B-City ging praten met Mgr. Bernard Vanden Berghe, oud-directeur van het H.Hart-College van Ganshoren, oud-pastoor van de Nationale Basiliek en oud-deken van de Kathedraal. Hij was gedurende vele jaren enorm betrokken in het Brusselse kerkleven en is bijna het levende geheugen. Met hem haalden we herinneringen op aan de vele projecten waar hij mee aan de basis van lag.

Mgr. B. Vanden Berghe in de Basiliek in 1953

Hoe bent u in Brussel terechtgekomen en wat waren uw achtereenvolgende taken in de Brusselse Kerk ? Na mijn universitaire studies werd ik tot leraar benoemd van de 4de Latijnse in het St.-Pieterscollege van Leuven. Dan zond Kardinaal Van Roey mij naar Ganshoren om het H.Hartcollege in gang te steken, de school en het internaat. Dat heb ik 10 jaar mogen doen. Daarna was ik 17 jaar pastoor van de Basiliek, verantwoordelijk voor de pastoraal, en later ook nog deken van de opgerichte dekenij Koekelberg. Tenslotte was ik ook pastoor-deken van de Brusselse kathedraal en pastoor van St-. Jacob, St.-Niklaas en de Finisterrae. In 1992, ik was toen al 80 jaar, vond ik dat ik rust verdiende. U staat ook aan de wieg van de uitbouw van het Vicariaat Brussel... In 1962 bij de dood van Kard. Van Roey, en de afsplitsing van een apart bisdom Antwerpen, heeft Kard. Suenens drie vicariaten opgericht: Vlaamsen Waals-Brabant en Brussel. Pierre Goossens heeft dat eerst geleid, maar ging nogal snel te werk. Daarna werd Gaston Huynen benoemd, met Raymond Van Schoubrouck en mezelf als adjuncten. Tot de komst van de hulpbisschoppen De Hovre en Lanneau is dat zo geweest. We hebben in die tijd vele veranderingen gekend. Van inkrimping tot verbreding van de decanaten en omgekeerd. U was ook verantwoordelijk voor een kerkelijk paviljoen tijdens de Wereldtentoonstelling van 1958. En dat naast uw andere taken... Dat klopt. Dat behelsde ook heel wat, want wel elke dag was daar speciaal bezoek, en dus ook een viering en een ontvangst voor te bereiden. Maar ondertussen ging het gewone werk in de Basiliek ook verder, met de vele grote vieringen die daar toen regelmatig plaatsvonden. Mensen vragen me wel eens wat ik nu het liefst gedaan heb. Ik kan daar geen antwoord op geven. Overal waar ik ben geweest, ben ik een gelukig man geweest. Ik heb nooit gevraagd ergens heen gezonden te worden en vroeg niet om te kunnen vertrekken. Ik kan nogal makkelijk loslaten. Het internaat van het H.Hartcollege loslaten was miss-

chien nog het moeilijkst van al. Er was daar een bijzonder gemoedelijke sfeer tussen de professoren en de internen, en dat opgeven was niet makkelijk. Soms heb ik wel nog eens contact met één van de internen… het was een mooie tijd… Terugblikkend op dat alles, wat beschouwt u als de grote momenten en wat waren uw grootste ontgoochelingen ? De wijding van de Basiliek in september 1951 is zeker het grootste moment geweest. Omwille van de grootte is dat in twee dagen moeten gebeuren, door de Kardinaal en de twee hulpbisschoppen De Smedt en Suenens. Het heeft maanden voorbereiding gevraagd, maar het was een feestelijk week-end. De mensenmassa die zo’n gebeuren op de been bracht, is ongezien. Ook de vieringen voor het Mariaal Jaar nadien waren immense gebeurtenissen, vaak voor de Basiliek in de gietende regen. Persoonlijk heb ik ook veel vreugde beleefd aan de voorbereiding van de liturgie voor de wijding. Er kroop heel wat tijd in, maar het was de moeite. De pijnlijkste momenten heb ik beleefd bij het uittreden van priesters, vaak collega’s met wie ik goede verhoudingen had en ik kon ook begrip opbrengen voor hun keuze, maar het deed pijn. Gelukkig heb ik nadien nog vriendschappen kunnen behouden met sommige van hen. U bent nu op een gezegende leeftijd (94 jaar) en hebt kerk en wereld in uw leven grondig zien veranderen. We staan met de kerk op een scharniermoment. Hoe kunnen we al die gebouwen behouden en overal nog zinvol gemeenschap vieren ? Hoe ziet u dat ? Kerken sluiten is een delicate zaak, mensen zullen afhaken, de lokale verankering is belangrijk, ook al moeten we natuurlijk het geheel ook voor ogen houden. Toch is het ook zo dat in Brussel, nog meer dan elders, mensen hun gemeenschap kiezen omdat ze zich er goed voelen, de liturgie of de priester spreekt hen aan, de homilie bevalt hen. Zelf heb ik altijd enorm veel deugd gehad aan de liturgie en de schoonheid ervan. Ik herinner me nog dat ik tijdens een retraite in de retorica op de Keizersberg in Leuven zo getroffen was dat ik zelfs bijna de benedictijnse weg ingeslagen ben. Laat ons alle noodzakelijke middelen investeren opdat de mensen van vandaag in de schoonheid van de liturgie iets van Gods plan met ons mogen ontdekken ! n


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Les scouts ont 100 ans ! Parmi les nombreux mouvements de jeunesse présents en Belgique, les Scouts. Leurs foulards, leurs constructions dans les bois ou les champs, leurs cris dans les gares : tout le monde les connaît. Mais derrière le portrait souvent bruyant qu’on aurait tendance à en faire existe un véritable projet pédagogique, qui, fort de son succès, rassemble aujourd’hui plus de 80.000 jeunes en Belgique…

Tout commence au début des années 1900. Lord Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell (22 février 1857, Londres - 8 janvier 1941, Kenya) se doit de répondre à une ‘commande’ des autorités anglaises. Celles-ci ont fait part de leur inquiétude au général à la retraite, concernant la jeunesse anglaise. On dit d’elle qu’elle n’est plus bonne à rien ; Baden-Powell, sa discipline et son expérience dans l’accompagnement des jeunes devraient pouvoir changer les choses. Après quelques années d’observation des mouvements de jeunesse d’ores et déjà présents en Angleterre, et après mûre réflexion, BadenPowell fait une proposition, très vite concrétisée. Ainsi arrive en 1907 le tout premier camp scout ; un camp expérimental s’il en est, rassemblant une vingtaine d’adolescents issus des différents milieux de la société britannique. A la suite de ce camp, Baden-Powell met sur papier toute l’ambition de son projet, pour que les jeunes soient artisans d’un monde meilleur : « Moi qui ai connu l’art de la guerre, j’aimerais leur apprendre l’art de la paix ». Construire un monde en paix devient donc le projet ultime du scoutisme, et par la suite, du guidisme. Comment ? Par la formation et l’éducation des jeunes, appelés à devenir de véritables citoyens.

Un a priori de la confiance

Photo : © Les Scouts

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Aujourd’hui, le scoutisme a très peu évolué, à quelques notions près, de son modèle initial. Il en a même gardé l’uniforme, si typique des rassemblements - scolaires ou non - de jeunes à l’époque. Chez les scouts, on apprend à parler, à écouter, à négocier aussi, autour d’un vivreensemble équilibré entre évasions vertes et engagement local. Un double mouvement qui vise avant tout à faire des enfants et des jeunes de véritables artisans de paix. Une utopie dont nous avons tant besoin. Avec son jargon particulier, le monde des scouts paraît étrange à celui qui ne le connaît pas. Approchons-le donc en commençant par sa fameuse Loi, composée de dix petites phrases invitant le jeune au partage, à agir pour la justice, etc. Une Loi mettant en lumière dix valeurs, auxquelles le jeune adhère, et pour lesquelles il est prêt à s’engager, corps et âme pourrait-on dire. Ces valeurs pourraient toutes être résumées par le premier article de la Loi : ‘fais et mérite confiance’. Une confiance posée comme un a priori, et fondatrice de toutes les


Par P-E Biron

relations interpersonnelles des groupes de scouts et de guides. Car le projet pédagogique du scoutisme est en soi une exception, souhaitant voir les jeunes construire ensemble des projets mais également les voir évoluer dans un respect et une écoute partagés. Ces valeurs solidaires, d’amitié, de respect, et tant d’autres vont de pair avec la responsabilisation des jeunes. Si on leur demande de les compren-dre, on leur demande également de les porter. Comme dit Pierre Scieur, président de la Fédération Les Scouts : « Un scout est avant tout un futur citoyen, appelé à s’engager dans la société, et pas quelqu’un qui reste caché au fond des bois ».

Alors, les scouts, cathos ou pas ? Oui et non. Au départ, les scouts étaient catholiques. Puis la fédération a repris à son compte l’adjectif, pour refléter le caractère pluriel des enfants et des jeunes, pas tous élevés dans cette tradition-là. Aujourd’hui, la Fédération s’appelle plus simplement ‘Les Scouts’, ne souhaitant plus mettre en avant son caractère religieux ou non, tout en continuant à développer et à outiller son volet plus spirituel. Parce que s’afficher comme catho, ça met mal à l’aise, ou en tous cas, ça ferme la porte à pas mal de monde. La Fédération se veut dès lors ouverte à tous, au sein d’une société

Le petit monde des hommes en vert Rassurez-vous, les scouts ne viennent pas d’ailleurs. Mais entrer dans leur monde, c’est un peu comme découvrir tout un microcosme. Un microcosme organisé, non en termes de hiérarchie et de discipline, mais d’abord en terme de place. Qu’on essaie de donner à tous, qu’on cède, qu’on perd. Une microsociété où le jeune peut apprendre à vivre concrètement l’expérience de la vie en groupe, à assumer un certain nombre de responsabilités. Le groupe de base se réunit près de chez vous, en Unité. Unités que rassemble la Fédération, qui prend part à l’Organisation Mondiale du Scoutisme. Si les scouts se réunissent habituellement chaque semaine, ils partent également en week-end, mais aussi pour le grand camp d’été. L’occasion de prendre plus de temps pour parler, pour réfléchir, pour chanter, etc. On y fait un peu de tout ; avec une variété qui est l’un des grands atouts du mouvement. Et l’air de rien, ce n’est pas rien : scouts et guides représentent aujourd’hui environ 40 millions d’enfants et de jeunes de par le monde. Pourquoi un tel succès ? Sans doute à cause de ce que les pédagogues appelleraient volontiers ‘un cadre structuré et structurant’, soit un cadre permettant l’expérience d’un vivre-ensemble à travers le loisir et l’apprentissage, le tout soigneusement encadré par des animateurs qui sont aussi passés par les mêmes étapes. Grâce au temps, au talent et au cœur de milliers d’animateurs, c’est en toute confiance que les parents confient leurs enfants à l’Unité locale. Et ce, avec la garantie que les besoins de l’enfant seront automatiquement rencontrés ; ‘Ask the boy’, avait tendance à dire Baden-Powell. Ainsi, le scoutisme fait figure d’école, tant pour le modèle qu’il offre à d’autres mouvements de jeunesse que pour la manière avec laquelle il cherche à concilier


plurielle, pour sortir d’un étiquetage précis, qui pourrait fermer des portes ou faire peur. Mais elle affirme, plus fort que jamais, l’importance d’un travail actif sur la dimension spirituelle, dans chacune de ses sections ; un travail qui est porté par ses animateurs. Très peu d’aumôniers restent aujourd’hui en fonction : la Fédération essaye que leur travail s’articule avec celui des animateurs, pour ne pas plaquer une animation de sens ou de foi sans lien avec ce qui se vit.

“

Les parents

ont compris que notre recette est intéressante ; et qu’elle plaît visiblement aux enfants.

besoins et envies.

Et pour l’avenir ?

Les scouts représentent

L’enjeu global du scoutisme en Belgique est de pouvoir concerner toute famille présente sur le territoire. Pour les années à venir, la Fédération s’efforcera de toujours mieux répondre aux exigences de la modernité. En attendant, elle se réjouit de la croissance des effectifs belges, soit des 420 unités que compte cette Fédération, ces 1700 groupes dans lesquels les enfants sont accueillis, à côté par exemple des scouts pluralistes et de leurs 52 unités.

la certitude d’avoir des copains, et de pouvoir se défouler sainement, en définissant tous ensemble ce que l’on veut faire. Chez les scouts, on peut fabriquer des choses de ses propres

Pour fêter leur 100ème anniversaire, les Unités de la Fédération Les Scouts ont déjà lancé quelques activités en novembre 2006. Au niveau local tout d’abord, afin que voisins, autorités ou anciens puissent se rendre compte de la vitalité des Unités locales. Jusqu’au 25 février a également eu lieu une exposition consacrée au scoutisme au Botanique. Prochain rendez-vous, le 29 avril, puisque plus de 80.000 scouts et guides envahiront la ville pour des activités de rue, et surtout, une fête gigantesque au stade Roi Baudouin ! Qu’on se le dise !

cratique, sans doute plus

site web de la fédération : www.lesscouts.be

efficace qu’un CD-Rom

mains, en répondant à l’appel du grand air, plutôt que d’approcher le monde par ses côtés virtuels. Enfin, le scoutisme représente un lieu d’apprentissage démo-

sur le Parlement…

n

”

Pierre Scieur, président fédéral – Fédération Les Scouts



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Une bonne école pour mes enfants ? Par Lucien Noullez - Membre de l’équipe de la Pastorale scolaire du secondaire, diocèse de Malines-Bruxelles

Pas facile d’élever les enfants aujourd’hui. Pas facile de choisir une école. De la crèche à la maternelle, du fondamental au secondaire, on se demande si on a eu raison d’inscrire les enfants dans ce lieulà. Mais qu’est-ce que les catholiques proposent ?

Des écoles saint Truc et saint Machin, on en trouve à tous les coins de rues, dans notre ville. Elles sont « bonnes » ou elles sont « mauvaises ». Comme, d’ailleurs, des écoles n° x ou d’autres institutions officielles, qui sont « mauvaises » ou « bonnes », elles aussi. Mais qu’est-ce que ça veut dire, au fond, une bonne école ? Franchement, de mon point de vue de papa, d’enseignant et de chrétien, je dirais tout d’abord qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » école dans l’absolu. Il y a seulement une institution où mon enfant sera heureux d’apprendre, et une autre où il se sentirait perdu, paumé et méprisé. Pourquoi maintenir, alors, un réseau spécifique, un réseau catholique ? Les écoles catholiques ne font pas mieux que les autres, mais elles proposent, toutes, de réfléchir à la dimension croyante. Vous avez bien lu : elles proposent. Leur but n’est pas de faire un chrétien du jeune musulman ou de la jeune fille agnostique qui

viendrait s’y inscrire. Mais les écoles catholiques, construites et animées par des chrétiens, se sentent responsables d’un éveil tout particulier. Un éveil à l’autre, sans violence, parce qu’on peut aussi s’éveiller au « Dieu » des évangiles. Un éveil aux valeurs de tous, parce que « Dieu » rassemble au nom de la fraternité en Jésus-Christ. Cet éveil est, je le répète, proposé. Le jeune qui le refuse sera aussi bien accueilli dans l’école catholique, que celui qui souhaite y adhérer. Dans l’école catholique, la foi est présente. Elle n’est pas absolue. Elle peut soutenir tous les efforts d’apprentissage, tous les efforts citoyens, tous les efforts d’intégration et de liberté de parole. Une équipe diocésaine soutient les écoles catholiques en ce sens. Elle vous encourage aussi à trouver la meilleure école pour votre enfant. Et c’est donc à vous de choisir. n

Lourdes 2007 Pentecôte / Pinksteren (en avion/vliegtuig) :

28/05 > 01/06

Assomption O.L.V. Hemelvaart: TGV/HST (départ/vanuit : Tourcoing) Transfert Bruxelles-Tourcoing

13/08 > 18/08

AVION / Vliegtuig :

13/08 > 20/08 ou/of

13/08 > 17/08

PELERINAGES DIOCESAINS MALINES-BRUXELLES DIOCESANE BEDEVAaRTEN MECHELEN-BRUSSEL Avenue de l’Hôpital Français, 17 Frans Gasthuislaan, 17 1081 Bruxelles/Brussel Tel. : 02 / 425.05.65 - Fax : 02/ 345.54.28

e-mail : [email protected] Banque : 439-7132201-78 Permanence téléphonique du mercredi au vendredi Doorlopend telefonisch bereikbaar van woensdag tot vrijdag

a g enda culturel par / door Daniel Deville

Les Maîtres de l’Art précolombien Meesterwerken van de precolumbiaanse kunst

La collection Dora et Paul Janssen – De collectie van Dora en Paul Janssen Jusqu’au/tot en met 29/04/07 Musée du Cinquantenaire Jubelparkmuseum Parc du Cinquantenaire/Eeuwfeestpark 10 à/te 1000 Bruxelles/Brussel 02 741 72 11

Sur la piste des Indiens Op de route van de Indiërs

Jusqu’au/tot en met 31.10.2008 Musée des aveugles/Bildenmuseum - musée du Cinquantenaire/ Jubelparkmuseum Parc du Cinquantenaire/Eeuwfeestpark 10 à/te 1000 Bruxelles/Brussel 02 741 72 11

Visit(e) Contemporary Art in Germany 23.03 au/tot 1.07.07 Espace Culturel/Culturele Ruimte ING 6 Place Royale/Koningsplein à/te 1000 Bruxelles/Brussel 02 547 22 92

Regards sur l’Europe Beelden van Europa

L’Europe et la peinture allemande du 19 siècle Europa en de Duitse schilderkunst van de 19 eeuw ème

de

8.03 au/tot 20.05.07 Palais des Beaux-arts/Paleis voor Schone Kunsten rue Ravenstein/Ravensteinstraat 23 à/te 1000 Bruxelles/Brussel 02 507 82 00

Kerk in de bloemen Eglise en fleurs

Van 21 april tot 6 mei tussen 11 en 17 uur kan u een kerk vol bloemen bewonderen alsook de beeldhouwwerken van Elena Gonzalez en de schilderkunst van Katelijne Van Beersel. Kerk van Onze-Lieve-Vrouw van Laken. Du 21 avril au 6 mai de 11 h à 17 h Eglise décorée de milliers de fleurs, sculptures de Elena Gonzalez et peintures de Katelijne Van Beersel. Eglise Notre-Dame de Laeken. Gratis toegankelijk/Entrée gratuite Meer info/Informations 02/479.23.62

MUSIQUE - MUZIEK « The Messiah » de/van G. F. Haendel

Marie-Noëlle de Callatay et la Chorale protestante de Bruxelles Marie-Noëlle de Callatay en het Protestants koor van Brussel 24.03.07 à/om 20 h/u Conservatoire royal de Bruxelles/ Koninklijk Conservatorium van Brussel Rue de la Régence/Regentschapsstraat 30 1000 Bruxelles/Brussel 02 332 06 66

Concert Evangelische Kirche in Deutschland


« Dietrich Buxtehude » par/ door Bernard Foccroule, orgue/orgel 4-5-6.05.2007 à/om 20 h/u 6.05.2007 à/om 16 h/u Cathédrale Saints Michel et Gudule/St.Michiels- en St.-Goedele-kathedraal Parvis Sainte-Gudule/St.Goedelevoorplein à/te 1000 Bruxelles/ Brussel 02 507 82 00

par l’ensemble de solistes/door het ensemble Virtuosi Saxoniae 27.03.07 à/om 19h30 Présentation du film/Voorstelling film « Faszination Frauenkirche » Œuvres de/Werken van Schwartzkopff, Bach, Vivaldi, Pachelbel Entrée/Toegang : 15 euros Cathédrale Saints Michel et Gudule/St.Michiels- en St.-Goedele-kathedraal Parvis Sainte-Gudule/St.Goedelevoorplein à/te 1000 Bruxelles/ Brussel 02 230 16 39

L’ensemble Harmonia Melica

Concert de la passion Passieconcert

Bloemen - concert Concert fleuri

Par la Capella Sancta Michaeli/door de Capella van de Kathedraal Kurt Bikkenbergs Zelenka, Bruckner e.a. 04.04.07 à/om 20 h/u 02 217 83 45

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EXPOSITIONS TENTOONSTELLINGEN

21/04/07 à/om 20h/u Musique sacrée de la Renaissance. Chant, violes de gambe et cuivres anciens. Utendal, Lechner, Madelka, Croce... Sacrale muziek uit de Renaissance. Zang, gambas, authentieke Koperblazers. L’église Notre-Dame de la Chapelle Onze-Lieve-Vrouw ter Kapelle Place de la Chapelle, 1000 Bruxelles Kapellemarkt, 1000 Brussel Rens/info: adresse mail: harmonia. [email protected]

Openingsconcert van “kerk in de bloemen” Onze-Lieve-Vrouw van Laken zaterdag 21 april te 20 uur Akasha-kamerorkest de Brandenburgse concerten van J.S.

c u l tureel agenda Bach Toegang 10 euro (voorverkoop 8 euro). Meer info 02/479.23.62 Concert d’ouverture de l’église fleurie Noter-Dame de Laeken samedi 21 avril à 20 heures Orchestre de chambre Akasha Concerti Brandenbourgeois de J.S. Bach, Entrée du concert : 10 euro (prévente 8 euro). Informations : 02/479.23.62

CONFERENCES - LEZINGEN

Date : mercredi 23 mai 2007, à 20 heures.

VOORSTELLINGEN

FESTIVALS & SALONS FESTIVALS & BEURZEN

« La Vierge des douleurs » de Scarlatti

Festival international

29.03 au 5.04.07 Théâtre national Bd Emile Jacqmain 111-115 à 1000 Bruxelles 02 203 41 55 - www.theatrenational.be

du film fantastique de Bruxelles Internationaal Festival van de fantastische film van Brussel

« La ville dont le prince est un enfant » de Montherlant

5 au/tot 17.04.07 Tour & Taxis

7 au 31.03.07 Comédie Claude Volter Av. des Frères Legrain 98 à 1150 Bruxelles 02 762 09 63 - www.comedievolter.be

Des mystères à l’île de Pâques ?

22.04.07 à 10 h 30 Musée du Cinquantenaire Parc du Cinquantenaire 10 à 1000 Bruxelles 02 741 72 18

02 420 60 69 - www.bifff.org

Artbrussels

Salon d’art contemporain – Beurs van hedendaagse kunst 20 au/tot 23.04.07 Parc des expositions du Heysel/ Tentoonstellingspark van de Heizel 02 474 82 77 - www.artbrussels.be

Eurantica

« La dépression, parlons-en !»

Comment la vivre ? Et surtout, comment en sortir ? L’ACi, mouvement d’Education Permanente, organise le mercredi 23 mai 2007, à 20h, une rencontre-débat : Philippe Béague, psychologue, psychanalyste et membre fondateur de la Fondation Françoise Dolto. Lieu : ACi, rue du Marteau, 19 1000 Bruxelles (Métro Arts-Loi) Infos : 02 218 54 47 – [email protected]

Salon des antiquaires – Beurs van antiquaires 23.03 au/tot 1.04.07 Parc des expositions du Heysel/ Tentoonstellingspark van de Heizel 02 474 82 77 - www.eurantica.be

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Festival lancement ème

n En fonction de la place disponible, si vous souhaitez voir figurer vos informations culturelles dans cette rubrique, merci de nous les communiquer, dans la mesure du possible, à l’adresse suivante : [email protected]

Pistes de

Plate-forme de la jeune création circassienne belge et internationale 8 au 25.03.07 Maison du peuple de Saint-Gilles Parvis de Saint-Gilles 37 à 1060 Bruxelles 02 538 12 02 - www.catastrophe.be

In functie van de beschikbare plaats, kan u ons ook info doorgeven van activiteiten die u langs deze weg bekend wenst te maken ; gelieve deze te zenden aan [email protected]

SPECTACLES

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IN DE WINKEL VAN DE RELIGIES... Door Koen Cauberghs

Jos Van Rompay is afkomstig uit Lier, is getrouwd, en heeft vier kinderen: twee eigen kinderen en twee geadopteerde kinderen uit Rwanda. Na twintig jaar godsdienstlessen in het SintGabriëlcollege te Boechout, schreef hij mee aan de leerplannen godsdienst voor de tweede en de derde graad Algemeen Secundair Onderwijs. Daarna werkte hij mee aan een nascholingsproject en trok drie jaar door heel Vlaanderen om de visie van het nieuwe leerplan te verduidelijken. Sinds september 2002 is hij inspecteur-adviseur voor het vak godsdienst in het katholieke net in Vlaams-Brabant en Brussel, eerst halftijds, daarna voltijds. Een gesprek.

Wat doet u als inspecteur ? Het is vooral rondtrekken en thuis verwerken. Het is in de eerste plaats mijn taak om jongere godsdienstleraren te begeleiden. Ik zie die leerkrachten eerst een uur bezig en daarna is er telkens een uur bespreking. Bij schoolbezoeken ontmoet ik zo twee of drie mensen per dag. Vanuit de dingen die ik dan zie, of zou doen, geef ik hen raad. Ik denk dat we nog een tijd zullen spreken over het nieuwe leerplan dat inging in september 1999. Het begeleiden van leraren in deze vernieuwing zal nodig blijven: we zitten met een open leerplan, terwijl het vorige eerder gesloten was. De overschakeling is niet zo eenvoudig. Leerkrachten kunnen soms de aangeboden vrijheid niet aan. Het nieuwe leerplan vraagt om te vertrekken vanuit de beginsituatie van de leerlingen - waar staan zij – en hen met mondjesmaat vanuit het geloof dingen te leren en zo de doelen van het leerplan te bereiken. Dat vraagt een enorme flexibiliteit. Daarom organiseren wij voor de godsdienstleerkrachten bijvoorbeeld regionaal bijeenkomsten om met hen de geloofspunten te overlopen. De overheid verwacht van de inspecteur dat hij bewaakt of het vak voldoende gehonoreerd wordt: worden de uren die mogen ingericht worden ook ingericht, krijgen de leerkrachten deftige lokalen en didactisch materiaal, welke aandacht is er voor het vak, wordt de vakgroep ondersteund, enzovoorts. Als inspecteur overleg je ook met de directeur over het realiseren van het opvoedingsproject. Met de diocesane inspectieploeg zitten we regelmatig bij elkaar, ook interdiocesaan is er maandelijks een vergadering. Gemiddeld doe ik zo’n 70 klasbezoeken per jaar, waarvan ongeveer 40 bij nieuwe leerkrachten voor het vak. Er is een redelijk groot verloop: er zijn mensen die 2, 4 of 6 uur geven, naast andere vakken. Bovendien is er af en toe een schaarste qua leerkrachten godsdienst. Gelukkig worden de nieuwe leraren door het vicariaat zelf voorgedragen.

Waaraan hebt u deugd in uw werk ? Aan de contacten met mensen. Het weten dat ik zinvol werk kan doen: ik geloof in de visie van het nieuwe leerplan. Ik wil mensen daarin ondersteunen. Ik probeer in het derde trimester regionale vakvergaderingen bijeen te brengen. Het collegiaal zoeken naar goede wegen met leraren en collegainspecteurs vind ik enorm boeiend Wat is uw grootste zorg ? Het feit dat de ‘klik’ soms nog niet gebeurd is in verband met het leerplan. Een andere zorg is dat ik mensen niet overvraag: leerkrachten werden de jongste jaren met heel wat vernieuwingen geconfronteerd. Ik hoop dat mensen wat meer vanuit hun hart zouden spreken, vanuit hun geloof, over de rijkdom van het geloof en dit voorleggen aan de leerlingen. Dat is het boeiende, want je komt schatten van mensen tegen, die zich enorm inzetten. De godsdienstleraar engageert zich meestal ook voor schoolpastoraal. Kunt u kort uw geloofsgroei beschrijven ? Ik ben in een heel katholiek gezin grootgebracht. De evidente zaken: zoals met mijn vader naar de kerk, misdienaar worden, meetrekken aan de jongerenkerk. Nonkel pastoor had een retraitehuis in Bonheiden en tijdens de vakantie was ik daar om de kinderen te animeren. Op 16 jaar heb ik zelf zo’n retraite meegemaakt, over het Onze Vader. Daar ben ik een godsdienstwetenschapper tegengekomen. Tot dan wist ik niet dat je als leek een theologische opleiding kon volgen. Het geloof is altijd een bepalende factor in mijn leven geweest. Tijdens mijn studies heb ik geworsteld met het geloof: Je groeit op in een evidentie, met zekerheden en gaandeweg ontdek je dat geloven nu net daar niet mee te maken heeft. Je zet je af tegen verouderde gebruiken, die volgens jou leeg zijn. Zelf vind je plots

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Wat vindt u de belangrijkste vernieuwing in het nieuwe leerplan ? Vroeger stapten we met een kennispakket de klas in. Nu willen we meer werken aan de levensbeschouwelijke ontwikkeling van de jongeren waarmee we op weg gaan. We reiken hen waardevolle teksten aan waarmee ze hun vaardigheden kunnen oefenen om zelf een levensbeschouwelijke identiteit uit te bouwen. Dat is een Corpernicaanse omwenteling. Het gebeurt immers nog zelden dat jongeren zeggen dat ze kerkgebonden zijn. Zijn er voor Brussel specifieke problemen ? De taalproblematiek is er veel sterker. Alhoewel je dat nu ook in de rand meer en meer merkt. Je gebruikt in lessen godsdienst regelmatig symbolische taal, wat niet makkelijk is voor leerlingen met een Franstalige of anderstalige achtergrond. Er wordt in de scholen wel gevraagd naar ondersteuning rond multiculturele aspecten van de samenleving. Zijn er typische problemen voor het godsdienstonderwijs ? Dat mensen worstelen met het begrip levensbeschouwing. Ik zie veel leerkrachten die blijven hang-en bij het emotionele, het sociologische en het psychologische. We verwachten dat in een godsdienstles over geloof en levensbeschouwing gesproken wordt. Er is veel aarzeling om het geloof en eigen visie ter sprake te brengen. Het is goed de ver-schillende godsdiensten beter te leren kennen, maar het heeft weinig zin ze naast elkaar te plaatsen in vergelijkende kolommen.

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een weg in de evangelieverhalen: de ontdekking dat je in alle verhalen de kernboodschap terug kan lezen: Aanwezigheid (Liefde) – Verrijzenis (Geloof) en Hoop. Die ervaring zet je terug aan om dit met anderen samen te beleven en in te zien hoe rijk de traditie kan zijn. Ik ben ooit gaan spreken over priester worden in het seminarie van Antwerpen, maar toen ik een meisje leerde kennen, besefte ik dat het celibaat niet mijn ding was. Als gids in de catacomben leerde ik de Salesiaanse spiritualiteit kennen. Vele van mijn beste vrienden zijn priester geworden of waren priester. Mijn bankgenoot in de humaniora was Kris Op de Beeck, nu de abt van Keizersberg. Een andere klasgenoot was Jan Van Eycken, nu werkzaam bij KMS. Vijfendertig jaar geleden is mijn vader begonnen met een Gregoriaans Koor in Lier. Sinds vier jaar zing ik zelf mee. Van de 22 zangers ben ik als vijftiger de derde jongste, de oudste is 86.

Ik heb het er moeilijk mee dat wanneer de Bijbel gebruikt wordt, dit telkens op het einde van een lessenreeks komt, als een bevestiging van wat men gezien heeft in de lessen. Zijn we niet teveel bezig met de problematiek die het verhaal oproept, dan te zoeken wat dit verhaal ons zegt over God of Jezus? Wat leert dit verhaal mij over mijn staan in de wereld, mijn verhouding tot God? De rijkdom van de bijbelverhalen wordt soms niet voldoende ontwikkeld. Dit komt te weinig aan bod in de opleiding. In de gesprekken na klasbezoeken praten we deze kansen door. Wat is het verschil met vormselcatechese ? Je geeft catechese aan jongeren waarvan je verwacht dat ze stappen gaan zetten binnen dit geloof. In godsdienstonderricht houden we rekening met het feit dat mensen zelf in een bepaalde religie of levensbeschouwing aan het groeien zijn. In het onderwijs willen we het christelijk verhaal voorleggen. De optie van het raamplan is dat in de eerste graad de leerlingen in de winkel van de levensbeschouwingen binnenrijden: zij zien dat mensen van verhalen leven, dat mensen vanuit een levensbeschouwing bepaalde dingen doen, ze verkennen die verhalen. De pluraliteit staat centraler. In de tweede graad verwachten we dat de leerling zijn karretje begint vol te laden, begint te kiezen en aan zijn identiteit werkt. In de derde graad willen we die eerste keuze confronteren met het christelijke verhaal. We hopen dat leerlingen tot de conclusie komen dat ‘christen zijn toch zo stom nog niet is’. Waar houdt u zich mee bezig buiten het werk? Badminton. Daarmee kan je er alles uitkloppen. Donderdagavond is mijn Lierse avond, een bezoek aan mijn moeder, Gregoriaans zingen en daarna badminton. Ik speel met de pluimpjes sinds ik op mijn 47 stopte met basketbal. Tijdens mijn lange periode basket ben ik ook bezig geweest met jongerenbegeleiding, als coach en trainer.

‘Dom Helder Camara’ van Marcelo Barros, Averbode, 224 blz., 18,25 euro

In 1999 overleed in de Braziliaanse stad Recife de man die wereldwijd bekend stond als ‘de bisschop van de armen’: Dom Hélder Câmara. Wie was deze man die in al zijn eenvoud Kerk en samenleving wist te inspireren door zijn profetische boodschap? En wat kan zijn leven en bood-schap betekenen voor mensen - ook jonge mensen - in de 21ste eeuw? Vanuit deze bekommernis heeft de Braziliaanse benedictijn en theoloog Marcelo Barros dit boek geschreven. Hij wil ons niet op de eerste plaats een biografie voorstellen, maar wel een persoonlijk getuigenis over zijn jarenlange, hechte band met Dom Hélder en over zijn waardering van de erfenis die de bisschop ons aanreikt.

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Pour comprendre la résurrection Par Paul-Emmanuel Biron & Jean-Luc Blanpain Le lundi de Pâques, vous aurez tous (ou presque) congé. Pourquoi donc ? Christ est ressuscité ! A l’heure où beaucoup ne savent plus ce que représentent les fêtes chrétiennes, il est bon, et sans doute nécessaire, de revenir sur ce qui fait le pivot de notre foi. Alors Pâques, c’est quoi ? Réponses brèves et sans détours.

Pâques, c’est quoi ? Pour les croyants, Pâques (avec un ‘s’) représente la plus grande de toutes les fêtes. Célébrée par l’ensemble des Eglises chrétiennes, elle commémore la résurrection du Christ. Après avoir été humilié et frappé, le Christ fut mis en croix, où il rendit son âme à Dieu. Le troisième jour, le tombeau est vide… Le Christ est ressuscité ! Jésus, une fois ressuscité, apparut aux femmes près du tombeau, puis à de nombreux disciples. Pâques est plus qu’une date du calendrier : c’est l’événement qui réalisa les prophéties, qui montra le visage divin de Jésus et l’existence d’une Vie après la vie. Notamment.

Quelles preuves avons-nous de la réalité de ces événements ? Contrairement au scénario du film ‘Le tombeau’, il y a fort à parier qu’on ne retrouvera jamais d’ossements du Christ, ou de témoins oculaires encore en vie ! Nous devons donc nous baser sur le récit qu’en font les quatre évangélistes, ainsi que le livre des Actes des Apôtres. Après la Passion, Jésus apparaît aux femmes, à Pierre et au disciple qui l’accompagnait, aux disciples d’Emmaüs, et à bien d’autres disciples lors de la Pentecôte, de sa rencontre des pêcheurs au lac de Tibériade ou lors de l’Ascension. Au su de ces multiples rencontres, difficile de croire à la supercherie… Plus que cela, la croyance en la résurrection est avant tout du ressort de la foi. Cela signifie que, pour les croyants, les preuves ne font pas le poids à côté d’une certitude ancrée au plus profond de soi, qui transforme la vie et qui est de l’ordre de l’expérience.

C’est quand même difficile à croire ! Tout à fait ! Et c’est cela qui fait la grandeur de l’événement. Les chrétiens croient que Jésus est vrai Dieu et vrai Homme. Comme Jésus avait annoncé sa Passion et sa mort, il avait également annoncé, par signes et paraboles interposés, qu’il reviendrait à la vie. Et d’après ses proches, c’est ce qui a eu lieu. Chercher à prouver la Résurrection serait une vaine entreprise ; toutefois, chacun peut se mettre spirituellement ‘en route’, afin de le découvrir. A partir de la lecture du texte biblique, de sa méditation, par l’intermédiaire de la prière également.

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Qu’est-ce que ça change, qu’il soit ressuscité ou non ? Il serait évidemment plus facile de se dire que Jésus était un brave sage errant, parmi tant d’autres. Pourtant, le fait qu’il soit ressuscité change tout. C’est en effet la première fois dans l’histoire de l’humanité que pareille chose arrive. S’il est ressuscité, c’est parce que son Père l’a voulu : le Christ nous réaffirme donc par ce signe novateur que Dieu non seulement est vivant, mais qu’il agit encore aujourd’hui. L’Homme a vaincu la mort, et nous offre une autre perspective sur ce qui nous attend après.

Et en quoi est-ce que ça me concerne ? Beaucoup de gens pensent que la Résurrection est un fait extraordinaire qui appartient au passé. Ce n’est qu’à moitié vrai. Dans les Eglises, on entend : « Christ est ressuscité » ! Il est ressuscité aujourd’hui comme hier, puisque par-delà la mort, il est vivant. Au présent. « Et pour les siècles des siècles », pourrait-on ajouter. Le Christ ressuscité dit à chacun d’entre nous que notre existence sur terre n’est pas la finalité ultime, qu’un ailleurs nous attend, bien loin de toutes nos conceptions. Tous, comme le Christ, nous connaîtrons une vie par-delà la vie, une vie en Dieu. « La Résurrection, c’est maintenant », disait un prêtre à Noël il y a quelques mois, et il avait raison. Pour le croyant, Jésus ressuscite chaque jour : il vient à la vie pour nous apporter la promesse d’un avenir meilleur, mais aussi pour nous apporter, dès aujourd’hui, sa paix et sa force. Parce qu’il ne faudrait pas pour autant négliger notre vie ici-bas ! Le Christ a fait de nous des ressuscités, en attendant de nous accueillir auprès de Lui. Il a mis les hommes et les femmes debout, les a réveillés, afin qu’ils et elles sachent, comprennent et deviennent. Par le Christ ressuscité, nous pouvons partager cette joie que la mort n’aura pas le dernier mot. Nous pouvons transformer nos ‘petites morts’, nos amertumes, nos souffrances, nos mauvaises actions en gestes porteurs de vie et de sens. Comme dirait saint Paul, « sans la résurrection, notre foi est vide »…

Si Christ n’est pas ressuscité… « Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi » : c’est saint Paul qui parle ainsi lorsqu’il s’adresse aux chrétiens de Corinthe (première lettre aux Corinthiens, ch 15, verset 14). Dans la bouche des chrétiens, ce n’est pas qu’un article de foi. C’est d’abord une expérience de vie : l’expérience que la vie et l’amour sont victorieux de la mort et du mal. C’est une expérience vécue comme un don, qui vient du Christ lui-même et non de nos propres forces. Lui, le premier-né d’entre les morts, a parcouru le chemin avant nous pour nous entraîner à sa suite. Il est « le premier-né d’une multitude de frères ». Il est le chemin, par toute sa vie. Cela ne concerne

pas que l’au-delà de cette vie : l’expérience transforme la vie dès maintenant. Cette expérience s’enracine dans la méditation des Ecritures, qui font découvrir le projet de Dieu depuis la création du monde. Elle se nourrit dans la prière. Mais c’est dans l’amour fraternel vécu qu’elle prend corps. L’expérience de la résurrection est inséparable d’une expérience d’Eglise, Peuple de Dieu réuni par cet amour et qui en rayonne. Avec la foi chrétienne en la résurrection, on est loin des spéculations hasardeuses sur un hypothétique au-delà : on est plongé dès maintenant dans le flot de l’amour de Dieu.


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Pour comprendre la résurrection (suite)

La semaine sainte Nous voici aux portes de Jérusalem. Le temps de la liturgie soudainement ralentit sa marche, s’attarde, détaille. Nous suivons Jésus presque pas à pas. C’est qu’il s’agit du cœur de la foi chrétienne …

Dimanche des Rameaux (1 avril 2007)

Six jours avant la Pâque juive qui commémore la sortie d’Egypte des Hébreux avec Moïse après un long temps d’esclavage, Jésus retourne à Jérusalem. La foule l’acclame lors de son entrée dans la ville, avec des rameaux de palmiers. C’est en mémoire de ce jour que les catholiques portent des rameaux (de buis, d’olivier, de laurier ou de palmier, suivant les régions). Ces rameaux, une fois bénis, sont tenus en main par les fidèles qui se mettent en marche en procession : marche vers la Pâques du peuple de Dieu à la suite du Christ. Ces rameaux sont ensuite accrochés au crucifix dans les maisons ou déposés sur les tombes.

La messe chrismale (3 avril 2007)

Elle a lieu normalement le jeudi matin. Mais souvent, elle est célébrée un des soirs qui précèdent pour permettre une plus large participation. A Bruxelles, elle est célébrée le mardi 3 avril à 19h à la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule. Au cours de cette messe célébrée avec l’ensemble des prêtres et des diacres du diocèse, l’évêque consacre le saint chrême (d’où le nom de « messe chrismale »), l’huile parfumée utilisée pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordination (des diacres, des prêtres et des évêques). Il bénit aussi l’huile des catéchumènes (futurs baptisés) et l’huile pour le sacrement des malades. Ces huiles, conservées ensuite dans chaque paroisse, seront utilisées au cours de l’année à venir. © Digiteyez

Jeudi Saint (5 avril 2007)

C’est le dernier repas de Jésus avec ses apôtres le jeudi soir, veille de la Pâque juive, commémorant la sortie d’Egypte des Hébreux. Jésus sait sa mort proche. Au cours de ce repas, il rend grâce et offre par avance son Corps et son Sang pour le salut des hommes. Après ce repas, l’heure de l’épreuve approchant, Jésus se rend au jardin des Oliviers avec les apôtres pour veiller et prier. L’Eglise célèbre la messe en mémoire de la Cène

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du Seigneur. C’est ce soir-là qu’elle a reçu de lui l’eucharistie. Après la célébration, les fidèles s’unissent à la prière du Christ ce soir-là, en veillant auprès du saint sacrement (le pain et le vin consacrés) jusque tard dans la nuit.

Vendredi Saint (6 avril 2007)

Trahi par son disciple Judas, Jésus est arrêté. Il est accusé de semer le désordre par son enseignement et d’usurper des titres qui reviennent à Dieu seul. Interrogé, flagellé, il est condamné à être pendu sur une croix – supplice réservé aux criminels. Crucifié, il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, il est enveloppé dans un linceul et mis au tombeau. Pour les chrétiens, c’est un jour de jeûne. L’office du Vendredi Saint est centré sur la proclamation du récit de la passion dans l’Evangile de Jean. Un chemin de croix reprenant les étapes de la Passion du Christ est souvent aussi proposé aux fidèles.

Samedi Saint (7 avril 2007)

La célébration de la nuit du Samedi Saint est une « veille en l’honneur du Seigneur ». Les catholiques célèbrent le passage des ténèbres à la lumière, la victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge sont allumés. La flamme du cierge pascal est transmise aux fidèles. Souvent au cours de cette veillée, des baptêmes d’adultes sont célébrés et l’assemblée tout entière renouvelle avec eux la foi du baptême, nouvelle naissance en Christ ressuscité, après avoir entendu proclamer les Ecritures et avant de célébrer l’Eucharistie.

Dimanche de Pâques (8 avril 2007)

C’est la principale fête chrétienne. Elle célèbre la résurrection de Jésus Christ, qui est le fondement de la foi des chrétiens. C’est le « premier jour de la semaine », modèle de tous les dimanches de l’année. La date de Pâques a été fixée par le concile de Nicée en 325 au premier dimanche de la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps. C’est donc une fête mobile qui fluctue entre le 22 mars et le 25 avril. Les horaires des célébrations de la Semaine Sainte à Bruxelles sont disponibles à BruxellesAccueil Portes Ouvertes, rue de Tabora 6, 1000 Bruxelles, www.bapobood.be

Over vallen en opstaan Verrijzen, opnieuw opstaan, meer mens worden. Het valt ons vaker te beurt dan we zelf vaak denken. Soms hebben we het gevoel dat we door anderen ten volle aanvaard worden. Op andere momenten mogen we leven van de vergeving die anderen ons schenken. Nu en dan voelen we Gods barmhartigheid in ons leven. En misschien hebben we al een enkele keer mogen ervaren dat we aanvaard werden in een periode dat we op de verkeerde weg zaten. Jezus heeft over dit opnieuw opstaan, over dat thuiskomen bij God een schitterend verhaal verteld. Het gaat over een vader en zijn twee zonen.

Iemand had twee zonen. De jongste van hen zei tegen zijn vader: “Vader, geef mij het deel van uw bezit waarop ik recht heb.” (Lc 15, 11-12) “Laat me vrij. Ik wil geen slaaf meer zijn. Ik wil niet elke dag opnieuw gehoorzamen aan de wetten en taken die mijn vader me oplegt. Is dit nu werkelijk volwassen zijn: gebogen onder de onverbiddelijke wet van God én dan ook nog eens gedomineerd worden door wat mijn aardse vader van me verlangt? Ik pak mijn spullen maar eens. Ik zoek mijn eigen weg in het volwassen leven. ‘Carpe diem’, dat wordt mijn levensfilosofie.” “Zie hem daar nu gaan, mijn kleine broer. Zonder greintje respect voor zijn vader, zonder de minste zin voor verantwoordelijkheid. Ook ik moet zwoegen en zweten en de wetten van mijn vader onderhouden. Denkt hij nu echt dat ik ook niet liever af en toe even weg zou trekken van hier, op zoek naar een land van plezier en vertier? Ach, hij doet maar wat hij niet laten kan. Hij zal wel ondervinden dat loontje steeds om zijn boontje komt. En als mijn lieftallige broer zal inzien hoe fout hij nu is, dan zal die slavendrijver van een vader mij ten minste naar waarde weten te schatten. Eer wie eer toekomt. Dat zal mijn uiteindelijk troost zijn.” Toen hij alles had uitgegeven, werd dat land getroffen door een zware hongersnood, en begon hij ge-brek te lijden. Hij vroeg om werk bij een van de inwoners van dat land, die hem op het veld zijn varkens liet hoeden. Hij had graag zijn maag willen vullen met de peulen die de varkens te eten kregen, maar niemand gaf ze hem. Toen kwam hij tot zichzelf en dacht: De dagloners van mijn vader hebben eten in overvloed, en ik kom hier om van de honger. (Lc 15, 14-17) “Verdorie! Wat heb ik gedaan ? Zie me hier nu liggen: leeg, alleen, verstoken van enige vorm van affectie. Wat heb ik gehad aan al mijn idealen van vrijheid en blijheid? Idealen die ik met een kus én met het erfdeel van mijn vader heb betaald. Ik wil hier weg, terug naar huis, naar de plaats waar ik ten diepste kan zijn wie ik ben. God, mijn Heer, hoe lang duurt mijn nacht nog?” Zijn vader zag hem in de verte al aankomen. Hij kreeg medelijden en rende op zijn zoon af, viel hem om de hals en kuste hem.

peinture : Luana

Door Katrien Carette

“Zie ik dat goed ? Is dat mijn jongste zoon daar in de verte? Ja ! Hij is het ! Zou hij beseffen dat ik al die lange nachten heb wakker gelegen, wachtend op de dag dat hij weer thuis zou komen ? Mijn zoon ! Dit is de mooiste dag van mijn leven. Mijn zoon die zo ver weg op zoek ging naar vrijheid dat hij in zijn haast vergat dat vrijheid vaak gezocht moet worden op voor de hand liggende plaatsen. Mijn zoon was dood, maar hij is weer opgestaan.” Hij zei tegen zijn vader: “Al jarenlang werk ik voor u en nooit ben ik u ongehoorzaam geweest als u mij iets opdroeg, en u hebt mij zelfs nooit een geitenbokje gegeven om met mijn vrienden feest te vieren. Maar nu die zoon van u is thuisgekomen die uw vermogen heeft verkwanseld aan de hoeren, hebt u voor hem het gemeste kalf geslacht. (Lc 15, 29-30) “Onvoorstelbaar’ Niet te geloven ! En ik die dacht dat God rechtvaardig was! Kijk nu toch eens: mijn vader en mijn broer in een innige omhelzing. En dat na alles wat hij mijn vader heeft aangedaan. En de knechten die alles aan het klaar maken zijn voor een heus festijn… stank voor dank noem ik dat. Ik ben steeds trouw gebleven aan mijn vader. Hoe dom kan een mens zijn? En ik maar geloven dat God loon naar werken geeft. Bedrogen ben ik: bedrogen door God, bedrogen door mijn vader. Maar nu treedt mijn tijdperk aan. Ik zal mijn vader eens zeggen wat ik van hem denk.” “Mijn zonen, die twee lieve zonen van me. Beiden dolend in het donker. Beiden nood aan wederopstanding. Beseffen ze nu eindelijk waar het om draait in het leven. Zouden ze weten dat thuiskomen, ergens thuis zijn het belangrijkste is in het leven. Zouden ze weten dat er mensen zijn die elke dag opnieuw naar anderen roepen: opstaan, het is tijd. Herpak je, je kan het, nu je mogen ervaren hebt hoe deugddoend het is ergens thuis te mogen zijn. Zouden ze beseffen dat hun Vader niet wil dat ze in duisternis leven, dat hun Vader ruimte en kansen wil scheppen wanneer ze zichzelf niet meer kunnen verdragen, wanneer ze eenzaam zijn of verteerd door schuldgevoel? Hebben ze begrepen dat liefde sterker is dan de dood? Zouden ze zelf ook volop willen leven?” n


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Als Christus niet is verrezen… Vertaling Hans Demoen

Ons christelijk geloof steunt op de verrijzenis, dat heel wat anders is dan speculaties over een imaginair hiernamaals: het is een ondergedompeld worden in de liefdesstroom van God. De goede week We staan aan de poorten van Jeruzalem. De liturgische tijd vertraagt haar pas, ze blijft stilstaan, en beschrijft. Wij volgen Jezus bijna stap na stap. Het gaat over de kern van het christelijk geloof…

Palmzondag (1 april 2007)

Zes dagen voor het joodse paasfeest (de herdenking van de uittocht van Mozes en de Hebreeën uit Egypte) keert Jezus terug naar Jeruzalem. De massa juicht Hem toe met palmtakken bij Zijn intrede in de stad. Het is ter nagedachtenis van deze dag dat de katholieken palmtakken dragen (buxus, olijf-, laurier- of palmtakken naar gelang de religie). Eenmaal gezegend worden deze palmtakken door de gelovigen in processie meegedragen : een optocht van het volk van God naar Pasen naar het voorbeeld van Christus. Deze palmtakken worden vervolgens thuis bevestigd aan het kruisbeeld of op grafstenen neergelegd.

De chrismaviering (3 april 2007)

Deze vindt normaal plaats op donderdagmorgen. In ons aartsbisdom wordt ze op een andere avond gevierd om een grotere deelname toe te laten. In Brussel vindt de viering plaats op dinsdag 3 april om 19u in de Sint-Michiels- en Sint-Goedele kathedraal. Tijdens deze viering voorgegaan door alle priesters en diakens van het bisdom, wijdt de bis-schop het heilig chrisma, de geparfumeerde olie gebruikt bij het sacrament van het doopsel, het vormsel en de wijding (van diakens, priesters en bis-schoppen). Hij wijdt ook de catechumenenolie (toekomstige dopelingen) en de ziekenzalf. Deze oliën worden in elke parochie bewaard en zullen in het komende jaar gebruikt worden.

Witte Donderdag (5 april 2007)

Op donderdagavond, vooravond van het joodse paasfeest, vond het laatste avondmaal van Jezus met zijn apostelen plaats ter nagedachtenis van de uittocht uit Egypte. Jezus weet dat zijn einde nadert. Tijdens deze maaltijd brengt Jezus hulde en offert Hij zijn Lichaam en zijn Bloed voor de redding van de mensheid. Na deze maaltijd gaat Jezus met zijn apostelen naar de Olijftuin om te waken en te bidden. De Kerk draagt de misviering op ter nagedachtenis van het laatste Avondmaal. Het is die avond dat zij van Hem de eucharistie heeft ontvangen. Na de viering van Witte Donderdag verenigen de gelovigen zich in gebed met Christus en houden tot laat in de nacht een wake bij het heilig sacrament (het gewijde brood en de gewijde wijn)

Goede Vrijdag (6 april 2007)

Verloochend door zijn volgeling Judas, wordt Jezus aangehouden. Hij wordt aangeklaagd voor het

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zaaien van onrust door zijn onderricht en voor het zich onrechtmatig toe-eigenen van titels die enkel God toekomen. Ondervraagd en gegeseld wordt Hij tot de kruisdood veroordeeld. Hij sterft na enkele uren. Van het kruis afgehaald door zijn naasten, wordt Hij in een lijkwade gewikkeld en in het graf gelegd. Voor de christenen is het een dag van vasten. In de viering van Goede Vrijdag staat het lijdensverhaal uit het Evangelie van Johannes centraal. Een kruisweg met de verschillende lijdensetappes van Christus wordt ook vaak aangeboden aan de gelovigen.

Heilige Zaterdag (7 april 2007)

De viering in de nacht van de Heilige Zaterdag is « een wake ter ere van de Heer ». De katholieken vieren de overgang van de duisternis naar het licht, de overwinning van Christus op de dood. Het is daarom dat tijdens de nacht het vuur en de kaars worden aangestoken. De vlam van de paaskaars wordt doorgegeven aan de gelovigen. Vaak worden er tijdens deze wake ook volwassenen gedoopt en de ganse gemeenschap hernieuwd samen met hen, na het luisteren naar de lezingen uit het Schrift, hun doopbelofte, nieuw leven in de verrezen Christus.

Paaszondag (8 april 2007)

Dit is het belangrijkste christelijke feest. We vieren de verrijzenis van Jezus Christus, die de kern van het christelijke geloof is. Het is “de eerste dag van de week”, voorbeeld voor alle zondagen door het jaar. De datum voor Pasen werd in 325 door het concilie van Nicea vastgelegd op de eerste zondag van de volle maan volgend op de lentenachtevening. Het is dus een veranderlijk feest dat plaatsvindt tussen 22 maart en 25 april. De uren van de vieringen van de Goede Week in Brussel zijn verkrijgbaar bij Onthaal Brussel Open Deur, Taborastraat 6 te 1000 Brussel, www.bapobood.be n

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Le Logement social à Bruxelles Sociale woningen in Brussel Au cours de la cérémonie d’envoi du Congrès Bruxelles-Toussaint 2006, devant la grande foule rassemblée au pied de la cathédrale, le Cardinal Danneels a lancé un appel remarqué par tous. Si pendant le congrès, il avait rencontré des chrétiens heureux et fiers de l’être, il les mobilise aujourd’hui à s’engager auprès de ceux qui n’ont pas de toit et auprès de ceux qui trouvent des difficultés à se loger. « Le travail qu’accomplissent les chrétiens pour la société dans cette ville est immense, mais il reste souvent caché. C’est bien ainsi. Car le Christ ne nous a-t-il pas dit : « que votre main gauche ne sache pas le bien que fait votre main droite »? Mais il a dit aussi que nous devons mettre notre lampe sur le chandelier, pour que l’on voie nos oeuvres. C’est pourquoi sur ce domaine nous nous efforcerons à la suite de ce Congrès de prendre une initiative de diaconie concrète. L’Église de Bruxelles va se préoccuper du logement social. Le besoin en logements sociaux est grand à Bruxelles. En tant qu’Église, nous voulons aider à y remédier. » (Cardinal Danneels) Vous trouverez, dans le dossier qui suit un aperçu de ces projets. A côté des initiatives d’Habitat et Humanisme ou du travail régulier des Agences Immobilières Sociales, l’Eglise a mis sur pied un groupe de travail informel pour étudier la problématique du logement, et pour coordonner les forces vives qui veulent bien s’en occuper. A l’automne, une réunion importante aura d’ailleurs lieu, afin de travailler à la problématique du logement avec un maximum d’acteurs concernés. Avec un espoir : celui de pouvoir conscientiser davantage de personnes et d’institutions à la problématique du logement social.

Tijdens de slotviering van het Congres BrusselAllerheiligen 2006 aan de kathedraal in Brussel, toen een grote menigte van christenen samen gekomen was, heeft Kardinaal Danneels een opmerkelijke oproep gedaan. Hij stelde vast dat hij tijdens de week van Allerheiligen vooral blije christenen ontmoet had. De christenen waren opnieuw fier om christen te zijn, zei hij. Na deze vaststelling riep hij de christenen o. a. op om zich in te zetten voor de velen die geen dak boven het hoofd hebben of voor degenen die het moeilijk hebben om een woning te vinden. Letterlijk zei hij: « Wat de christenen doen voor de maatschappij in deze stad, valt niet op te sommen. Maar het blijft vaak verborgen. Misschien goed ook. photo : Charles De Clercq Heeft Jezus niet gezegd dat onze linkerhand niet mag weten wat onze rechter doet? Maar zei hij ook niet dat we de lamp op de kandelaar moeten zetten opdat de mensen onze goede werken zien? Daarom willen we na dit congres een concreet initiatief nemen op het gebied van de diaconie. De Kerk van Brussel wil zich naar haar mogelijkheden inzetten voor de sociale huisvesting. De nood aan woningen in Brussel is groot. Als kerk willen we er iets aan gaan doen. » In dit dossier krijgt u een overzicht van wat wij als Kerk beogen. Wij hebben een informele werkgroep opgericht om deze problematiek te bestuderen en te coördineren. Wij hebben contact opgenomen met enkele Sociale Immobiliën Kantoren en wij hopen in het najaar een grotere samenkomst te organiseren om deze problematiek met velen uit te diepen. Dit alles met de hoop dat meer mensen en groeperingen geraakt zouden worden door de vraag naar sociale huisvesting van mensen.

Herman Cosijns # Printemps / Lente 2007 #

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L’immobilier vu par Frédéric Ozanam Entretien : P-E Biron

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Proposer la gestion d’un bien aux propriétaires en manque de temps, au bénéfice de personnes à petits revenus : telle est l’ambition de l’A.I.S Frédéric Ozanam. Une asbl créée il y a un peu plus de cinq ans, à l’initiative du Conseil régional de Bruxelles de la Société de Saint Vincent de Paul. Une association d’ores et déjà sollicitée chaque semaine pour ses offres de logement ; un service qui dépasse la recherche de logement, pour accompagner la personne demanderesse dans tout son chemin de vie. Rencontre avec son gestionnaire, Didier Fonteyn. Dans quelles circonstances est apparue cette nouvelle A.I.S ? Dans la Société de Saint Vincent de Paul, les Vincentiens ont quatre points d’aide : l’aide morale sociale, alimentaire, vestimentaire et l’hébergement. C’est ce dernier point qui retient toute notre attention, avec pour l’asbl, un mot d’ordre : « là où nous aimerions loger, nous le donnons en location à des personnes qui sont dans le besoin ». Et ceci, tout en les aidant à faire un chemin, un plan de vie, à les voir debout.


Depuis un peu plus de cinq ans, Bruxelles s’est dotée d’une nouvelle Agence Immobilière Sociale (AIS). Une agence qui offre aux personnes en difficultés – notamment financières – un logement confortable à loyer très modéré, et qui se charge d’entretenir ces logements en lieu et place du propriétaire. Dans la jungle des loyers bruxellois, l’Agence Immobilière Sociale Frédéric Ozanam fait figure d’exception… Et c’est tant mieux !

Les logements proposés par l’asbl appartiennent-ils en biens propres à l’asbl ; ou lui sontils confiés par des propriétaires ? Nous avons les deux cas de figure. Nous avons des biens qui appartiennent à la Société de Saint Vincent de Paul, pour lesquels nous avons reçu mandat de gestion. Nous regardons de très près ce patrimoine, pour le maintenir dans un état irréprochable. Nous avons également des biens qui nous sont confiés en gestion par des propriétaires : nous gérons ces biens, en nous occupant de tout, de A à Z ! Avec une équipe de bénévoles et de permanents au service des logements.

Quelle définition donner à l’Agence Immobilière Sociale ? Son principe tend à répondre aux situations de personnes émergeant du C.P.A.S, dépendantes du chômage, de la Vierge Noire, ou encore de pensionnés ou d’autres ménages ou personnes individuelles dispoC’est là que le propriétaire y trouve « Dans ma prière de sant de faibles revenus. Avec le son « profit » ? chaque jour, je demande coût des logements actuels, les Oui. Il aura des revenus un peu à Dieu de bénir mon petits revenus sont en effet très plus faibles que dans le privé, mais habitation et tous pénalisés. Ce sont les pauvres de il recevra en contrepartie une série ceux qui y habitent. Je demain : il suffit d’un encombrede garanties importantes. Il va tout sais que mes frères et ment sur leur route pour qu’ils d’abord recevoir son loyer tous les sœurs n’ont pas tous rejoignent le banc des démunis mois à date régulière, que l’apcette chance d’avoir un ou des défavorisés… J’ai l’ocpartement soit vide, en travaux, logement digne » casion de rencontrer de nomou que le locataire se trouve en breuses personnes lors de nos défaut de paiement. De plus, nous permanences, qui ont témoigné de l’excès du remettons son bien en état avant, pendant et niveau des loyers à Bruxelles. J’en ai visité égaaprès l’occupation, en bon père de famille. Ceci lement ; il faut savoir que pour un logement de mis à part les travaux concernant les toitures et deux chambres, le loyer peut monter jusqu’aux les châssis, qui font l’objet par ailleurs de primes alentours de 1000€. Même si l’on nous dit intéressantes à la rénovation pour le propriétaire, que c’est près du Sablon, il me semble qu’il s’il passe par l’intermédiaire d’une A.I.S (de ne faudrait tout de même pas exagérer… Nous l’ordre de 60 à 80% du coût !). Ce qui n’est pas voyons plusieurs causes à cela, mais ce qui est rien ! Nous savons pour l’avoir vu que chercher à retenir, c’est que beaucoup de propriétaires des primes en étant petit propriétaire, cela peut abusent. être le parcours du combattant.

dossier dossier Pour avoir accès aux logements de l’A.I.S Frédéric Ozanam, comment doit-on s’y prendre ? Les personnes en recherche de logement peuvent nous rejoindre à la permanence, où nous ouvrons avec eux un dossier. Ce dossier nous est demandé par la Région, qui nous subventionne en partie. Nous essayons alors de ‘construire’ une solution avec eux et agissons selon l’urgence de la situation. Nous accordons également beaucoup d’importance aux gens qui souhaitent s’en sortir. Nous pouvons être le bras qui va les aider à passer ces marches souvent si difficiles, si possible quotidiennement. Nous voulons leur redonner espoir, et les reconstruire ensemble. Un des appels urgents, c’est celui adressé aux propriétaires ? Si la formule de l’Agence Immobilière Sociale est amenée à se développer, ce sera grâce aux propriétaires. Nous souhaitons vraiment les inviter à voir qu’entre des loyers un peu plus faibles mais garantis et la remise à niveau du bien, le propriétaire peut tout à fait s’y retrouver ! Il peut

se reposer sur nous, puisque nous sommes présents sur le terrain, et veillons presque plus sur leurs biens que sur les nôtres… Dans ce sens, nous nous adressons également aux paroisses de Bruxelles et à tous leurs paroissiens, qui peuvent nous aider : si leurs appartements ou maisons se situent dans les 19 communes de Bruxelles, nous pouvons devenir leur partenaire. Nous remercions d’ores déjà les prêtres qui ont organisé des collectes au profit de notre AIS. Je voudrais d’ailleurs remercier le cardinal pour son appel, pour cette voix qu’il fait entendre. Assister et responsabiliser m’apparaît comme une mission commune des AIS et de l’Eglise ; il est temps de répondre concrètement aux 35.000 demandes de logements de Bruxelles.

“

Quand il n’y a plus de toit,

il n’y a plus de droit.

”

Abbé Pierre

n


Quelle est l’envergure du parc immobilier de l’A.I.S Frédéric Ozanam ? Nous avons pour l’instant cinq studios, onze appartements une chambre, douze appartements deux chambres, trois à trois chambres, deux à quatre chambres, un à cinq chambres et une maison à quatre chambres. Pour une population de personnes isolées, de couples, de femmes seules avec leur(s) enfant(s) et de familles. La situation de ces personnes est vraiment diversifiée. Ce sont des grands blessés de la vie, mais il y a parmi ces gens des porteurs d’espérance. Une espérance souvent émouvante à voir, parce que ce sont des gens qui, malgré les obstacles, vous donnent énormément. Ils me donnent plus que ce que j’essaie de leur apporter, tant ils ont en eux quelque chose de magnifique. Je crois qu’il faut les voir comme des icônes du Christ. Quand on peut faire un bout de chemin avec ces personnes, on en sort fortifié. Nous essayons modestement d’être là où ça fait mal, un peu comme des infirmiers, pour soigner, réparer, rééduquer. Le suivi de ces personnes est également essentiel : par exemple, un nouveau logement va souvent de pair avec un nouvel apprentissage de ce qu’est la vie sociale. Mais quand notre cœur est rempli d’amour pour les autres, quels qu’ils soient, il n’y a plus de place pour une autre présence…

l’Agence Immobilière Sociale Frédéric Ozanam asbl agréée par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale Rue Haute, 37 - 1000 Bruxelles Tél : 02/502.73.20 Courriel : [email protected] Permanence le mercredi de 9h à 12h30 (pour nos locataires et les futurs candidats) Sur rendez-vous (pour les propriétaires) Vos dons sont également les bienvenus ; pour nous aider dans notre mission. N° de compte : 001-2882411-35


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dossier dossier

Les Agences Immobilières Sociales (A.I.S.) :

tous gagnants ! Par JL Blanpain

Par ses ordonnances du 12 février 1998, du 21 décembre 2001 et du 1 avril 2004, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a créé et fixé le cadre de fonctionnement de ces Agences Immobilières un peu particulières. Elles ont pour objectif de maintenir, créer ou réintroduire un maximum de logements dans le circuit locatif. Mais pas à n’importe quelles conditions : à un prix inférieur à celui habituellement pratiqué sur le marché privé pour un logement équivalent. Et quels sont les locataires visés ? Les très nombreux bruxellois qui sont dans les conditions d’accès au logement social, mais qui ne peuvent y accéder faute de logements en nombre suffisant. Pour réaliser cette mission, les Agences Immobilières Sociales agréées par le Gouvernement reçoivent des subventions qui leur permettent d’assurer le suivi social des locataires, d’intervenir dans certains cas dans le loyer, de couvrir les loyers éventuellement impayés et le chômage locatif, et d’assurer l’entretien locatif des logements. Et qui sont les propriétaires concernés ? Ce sont tous les propriétaires de logements en Région Bruxelloise, aussi bien les particuliers que les institutions, qui peuvent mettre leur bien à disposition des Agences dans le cadre d’un mandat de gestion. Le contrat est de trois ans (avec une période d’essai d’un an possible) ou de neuf ans si le logement nécessite des travaux importants avant d’être habité. Le montant du loyer payé par l’Agence est négocié sur base d’une grille officielle. Vraiment tous gagnants ? Pour les pouvoirs publics, l’investissement est moins important


Lors de la fête d’envoi de BruxellesToussaint 2006, le 5 novembre dernier devant la cathédrale des Saints-Michel-etGudule, le Cardinal Danneels évoquait les Agences Immobilières Sociales lorsqu’il annonçait l’engagement de l’Eglise de Bruxelles pour le logement social. Mais de quoi s’agit-il au juste ?

que pour la construction de nouveaux logements sociaux. C’est aussi plus rapide ! Pour les personnes dont les revenus sont modestes, c’est l’opportunité d’être logées correctement à un prix décent. Et les propriétaires ? Bien sûr, le loyer qu’ils perçoivent est un peu moins élevé que celui qu’ils percevraient sur le marché privé. Mais à y regarder de près, il se pourrait bien que la formule soit intéressante pour eux aussi : pas de chômage locatif, pas de loyers impayés. Sur base annuelle, cela peut faire une belle différence ! En outre, ce sont aussi beaucoup de soucis en moins : choix du locataire, conclusion du bail et perception des loyers, suivi du « bon usage » des lieux et de l’entretien locatif sont pris en charge par l’A.I.S. En cas de travaux de rénovation importants, le propriétaire bénéficie d’une assistance dans l’élaboration des dossiers (demandes de primes régionales ou communales) et dans le suivi des travaux ! Plusieurs communes et différentes associations ont développé une Agence Immobilière Sociale. L’outil existe. Il reste à mobiliser plus largement encore les nombreux logements vides de notre Région. Ce sont souvent les soucis liés à une mise en location qui font reculer les propriétaires de logements vides. Un mandat de gestion avec une A.I.S. enlève ces soucis, garantit un revenu et l’entretien de l’immeuble… et assure un logement à un ménage qui en a besoin ! n

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AIS : Agences Immobilières sociales Proposer des logements de bonne qualité avec des loyers accessibles L’objectif des Agences Immobilières Sociales consiste à proposer des logements de bonne qualité avec des loyers accessibles, prioritairement à la population la plus démunie. C’est une nécessité à Bruxelles, car studios et appartements convenables y sont rares, où à des prix très élevés, voire inabordables. En outre, l’offre de logements sociaux, est insuffisante. Pour atteindre leur but, les Agences Immobilières Sociales servent d’intermédiaire entre le propriétaire-bailleur et le locataire, en prenant le logement en gestion, en tant qu’office de location sociale. En échange de la mise en gestion de son bien, le propriétaire se voit accorder un ensemble de garanties et de services. n Logement Pour Tous

n Comme chez toi

Rue du Chimiste, 34-36 bte 10 - 1070 Anderlecht 02/524.54.30 [email protected]

Rue Saint-Boniface, 31 - 1050 Ixelles 02/230.36.14 [email protected]

n Agence Immobilière Sociale à Bruxelles (AISB)

n Agence Immobilière Sociale de Jette (AISJ)

Rue Van Artevelde, 151 - 1000 Bruxelles 02/262.32.43 [email protected]

Chaussée de Wemmel, 102 - 1090 Jette 02/421.70.90 [email protected]

n BAITA

n L’AIS la Molenbeekoise

Rue des Alexiens, 16 - 1000 Bruxelles 02/512.08.65 [email protected]

Rue compte de Flandre, 20 - 1080 Molenbeek 02/412.37.54 [email protected]

n IRIS

n Agence Immobilière Sociale Saint-Gilloise Théodore

Rue du Vieux-Marché-aux grains, 20 bte 10 - 1000 Bruxelles 02/514.18.49 [email protected]

Verhaegen Rue Théodore Verhaegen, 67 - 1060 Saint-Gilles 02/534.25.54 [email protected]

n Le nouveau 150

Rue Haute, 150/25 - 1000 Bruxelles 02/508.12.90 [email protected]

n Agence Immobilière Sociale de Saint-Josse

Rue des deux églises, 103A - 1210 Saint-Josse 02/230.48.34 [email protected]

n Frédéric OZANAM

Rue Haute, 37 - 1000 Bruxelles 02/779.26.94 [email protected]

n Agence Immobilière Sociale Quartier (AISQ)

Rue du progrès, 333 bte 1 - 1030 Schaerbeek 02/204.09.63 [email protected]

n Les Trois Pommiers

Avenue des Casernes, 41 - 1040 Etterbeek 02/640.30.54 [email protected]

n Agence Schaerbeekoise de l’Immobilière Sociale (ASIS)

Avenue Albert Giraud, 123 - 1030 Schaerbeek 02/223.72.47 [email protected]

n Agence Immobilière Sociale Everoise Hector Denis

Rue de Paris, 112 a - 1140 Evere 02/216.08.24 [email protected]

n Agence Immobilière Sociale d’Uccle (AISU)

Rue Victor Gambier, 21 - 1180 Uccle 02/348.68.79 [email protected]

n Habitat et Rénovation

Rue Sans-Souci, 110-110 A - 1050 Ixelles 02/639.60.16 [email protected] Sur rendez-vous.

n AIS de Woluwé-Saint-Lambert

Rue Georges Henri, 251 - 1200 Woluwé-Saint-Lambert 02/763.48.39 [email protected]


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Vers un habitat plus humain Par P-E Biron

Depuis un peu plus de deux ans, la Belgique compte un nouvel acteur en matière de création et de promotion du logement social : Habitat et Humanisme. Un mouvement fondé en France par le père Bernard Devert, et consacré à la construction d’une ville à visage humain, par le développement de logements à loyers modérés favorisant la mixité sociale.

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Rétablir une paix sociale et reconstruire des villes plus humaines par le logement, voilà le projet ambitieux d’Habitat et Humanisme. Une utopie ? Pas vraiment, si l’on considère qu’en France, pas moins de 7000 familles ont pu être logées grâce à l’association, qui planche dès aujourd’hui à Bruxelles et en Wallonie sur de fameux projets. Louis de Beauvoir, Président d’Habitat et Humanisme Belgique nous le rappelle : il est plus qu’urgent de sensibiliser l’opinion à la problématique du logement social (réservé aux plus démunis). Et de faire en sorte que tout individu puisse considérer l’autre comme un ayant droit à un logement décent.

Le logement, facteur de liberté Pour Habitat et Humanisme Belgique, nous vivons aujourd’hui au sein d’un jeu plutôt tendu, partagés entre deux identités différentes, deux réalités vécues au sein d’un même monde. D’un côté, nous sommes face à un monde qui se protège des difficultés extérieures, de l’autre, nous sommes face à un monde en souffrance. Cette double identité est une entrave à la liberté : soit parce qu’on n’en a pas les moyens, ou parce que l’on se donne certaines barrières. Louis de Beauvoir et son équipe souhaiteraient voir ces barrières tomber, afin d’ouvrir ce monde vers un mieux-être commun. Car si la tradition urbaine est nourrie de clivages, de divisions et d’oppositions entre quartiers, entre communes, situations

confortables et précaires, elle devient un mal supportable, lorsqu’elle permet l’ouverture et la compréhension mutuelles. D’où le plaidoyer de la Fondation pour une mixité sociale qui permettra, à terme, une diversité des quartiers, des îlots, et des ‘publics’ y résidant : par le rapprochement des logements, il y aura rapprochement identitaire. En évitant tout type de ‘ghetto’ social, le mouvement souhaite ainsi voir des liens se créer, se recréer. En invitant différents niveaux de vie à cohabiter, l’on fait vivre ensemble des familles, des peuples, des cultures différents. « Notre action vise à la fois à travailler avec les structures locales, mais également avec les particuliers qui souvent, disposent d’un bien sans en avoir la capacité de gestion », nous explique Louis de Beauvoir. « Nous proposons à ceux qui font appel à nous d’établir des plans financiers, d’entamer les différentes démarches administratives, de lancer un programme de rénovation d’immeuble, etc. Tout ceci dans l’esprit d’Habitat et Humanisme, et en lien avec les AIS locales, qui gèreront par la suite le bien concerné. Plus largement, nous voulons initier une prise de conscience au niveau politique européen ».

Un rêve en chemin Quelque part au beau milieu de la Wallonie, une congrégation hésite. Doit-elle vendre son couvent, ou penser à le réaffecter ? Dans le doute, les sœurs s‘adressent à Habitat et Humanisme. Morale de l’histoire : la congrégation restera dans ses murs, au sein d’un espace de vie et de rencontre ouvert aux ‘mal-logés’. Autre exemple, celui de la ré-affectation d’une école bruxelloise oubliée. Toujours au profit des familles en mal de logements décents, et avec comme optique de ne pas se substituer aux AIS locales quant à leur gestion future. Habitat et Humanisme accompagne également des familles qui font partie d’un groupe d’épargne solidaire, leur permettant à terme d’acheter un logement (un projet initié par le CIRE ; Coordination et Initiatives pour et avec les Réfugiés et Etrangers). Depuis peu, et suite à l’appel lancé par le Cardinal au mois de novembre 2006, l’Eglise a choisi de mettre davantage de locaux destinés à une reconversion dans le secteur du logement des plus défavorisés. Aujourd’hui, le groupe de travail initié par l’archevêché, auquel Habitat et Humanisme a été convié, cherche d’une part à approfondir le

dossier dossier photo : Charles De Clercq

lien avec les paroisses et les congrégations, à qui appartiennent immeubles ou maisons, et d’autre part, à sensibiliser l’ensemble des croyants à cette problématique. Le groupe réfléchit également à la création d’un outil financier efficace pour mettre en œuvre et à court terme un plan social de logement.

Chantier en cours Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Habitat et Humanisme se décarcasse. En deux ans, le mouvement s’est attelé à la rénovation d’un immeuble Chaussée d’Anvers, à la restructuration d’un couvent, mais a aussi parcouru la Belgique pour poursuivre sa mission d’accompagnement des propriétaires : « Beaucoup de ceux qui nous téléphonent ne savent en réalité pas comment procéder pour affecter leur bien immobilier à du logement à loyer modéré. C’est une vocation d’Habitat et Humanisme de les conseiller », nous confie Julie Rondier, membre de l’équipe. Pour l’avenir, l’association étudie la possibilité d’acquisition d’actions, sur base de la plus-value immobilière. Une idée légitime si l’on en croit l’actualité économique du secteur, et qui plus est innovante, dans la mesure où elle pourra contribuer à la réconciliation du social et du financier. On parle également de la création d’une SICAV immobilière, de la possibilité de créer un plan d’épargne solidaire ou de l’encouragement à apporter aux Régions, afin qu’elles étendent les contrats de quartiers dans le volet permettant le rachat de bâtiments au quart de leur valeur. De multiples pistes se dessinent, et se concrétiseront. Une urgente nécessité, si l’on sait que le contexte économique actuel ne permet pas de construire du logement subventionné neuf (assujetti à une TVA de 21% !). Enfin, Habitat et Humanisme soutient également un projet fédéral visant, par exemple, à fournir des architectes pro deo au social…

Lever de rideau Pas question de baisser le rideau ici, la pièce est trop belle. Imaginez : des logements où loyers et surfaces diverses se côtoient, transformant un immeuble refermé sur lui-même en espace d’échanges ouvert sur le monde. Des logements sociaux présents là où on ne les imaginerait pas : au milieu des habitats ‘standard’. Imaginez encore

: des logements sociaux qui ne rimeraient plus avec le minimum sanitaire. Un quartier européen ouvert aux familles modestes, un véritable promoteur social ! Tout ceci n’est pas de l’ordre du rêve. Ou alors, du rêve accessible. Autour du promoteur Louis de Beauvoir, de l’entrepreneur expérimenté Bernard Cassiers, qui vient de se lancer dans l’aventure, de la coordinatrice de projets Julie Rondier, et de bénévoles (ils sont aujourd’hui 1500 en France). Comme quoi, c’est grâce à vous que ce genre de projet peut voir le jour ; à vous qui avez quelque part un petit immeuble qui attend d’être rentabilisé, à vous qui souhaitez donner un peu de votre temps à ce mouvement prometteur, à vous qui souhaitez que le rendement de votre argent serve aux plus démunis. Et puis, dans quelques mois, accueillez les petites clés qui vous seront proposées. Une clé symbolique, à laquelle beaucoup rêvent, vendue très prochainement au prix de 2€. Un petit geste qui marquera votre adhésion et votre engagement en faveur d’un logement à loyer modéré à visage plus humain, un petit ‘plus’ qui permettra à plusieurs familles de retrouver un toit. Ici, juste à côté. n

Lexique Habitat social : habitat à loyer modéré, mis en place par l’Etat exclusivement. Logement conventionné, à loyer modéré, pour les plus démunis : proposé par une personne morale privée, comme Habitat et Humanisme

Habitat et Humanisme

Bd Emile Bockstael, 160 1020 Bruxelles Tél/Fax : 02/427.26.87 Courriel : [email protected] Site : http://www.habitat-humanisme.be Cpte Fondation Roi Baudouin 000-0000004-04, Mention L81449-Habitat et Humanisme Belgique


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dossier dossier

Vers un habitat plus humain

Rencontre avec le père Bernard Devert, fondateur d’Habitat et Humanisme.

Photo : Habitat et Humanisme

Comment le logement favorise-t-il ou handicape-t-il l’insertion sociale ? Sans toi(t), il n’y a pas de moi ; ce nominatif « toit » peut aussi être entendu comme celui qui exprime la relation à l’autre. La personne se construit dans l’échange, dans la confrontation avec les autres. Paul Ricoeur parle d’un échange à trois pôles : « je, tu et les autres (les tiers) » en comprenant parmi ces tiers la société qui instaure la justice pour que, notamment, la personne fragilisée voie ses droits respectés. « Je n’ai pas de logement » : quelle injustice ! Que de pauvres disent finalement ne pas exister pour se voir refuser toute intégration, sauf celle parfois d’une assistance, mais est-ce encore une relation ? Le logement en est une des conditions essentielles, mais pas n’importe quel logement, encore faut-il l’inscrire dans une approche de l’hétérogénéité qui crée la ville et suscite cette relation qui permet de passer du stade de l’individu à celui de personne. Comment être aujourd’hui acteurs d’un meilleur habitat pour tous ? Quelle urbanité désirons-nous ? Dans quelle société voulons-nous vivre ? L’exclusion et son corollaire, la misère, ne sont pas une fatalité. Ce refus de résignation conduit Habitat et Humanisme à se situer comme mouvement de résistance pour dire : non à un logement qui sépare, non à un logement qui focalise la pauvreté (et, par là même, la développe), non au fait que des personnes ne trouvent pas de toit. Ces « non » appellent une vigilance à l’égard des situations fragiles. Pour reprendre le mot du philosophe Paul Ricoeur : « L’objet de la responsabilité, c’est le fragile » car « le fragile est en quelque sorte confié à notre garde ; il est remis à notre soin ». L’ouverture à la fragilité est toujours un moment de solidarité qui permet de concevoir et de se concevoir autrement. Ici, on touche à l’intuition fondatrice d’Habitat et Humanisme. Sachant que l’homme est « terrible », pour reprendre le mot de cette magnifique ode à l’homme de Sophocle, il nous faut apprendre à aimer – n’ayons pas peur des mots – pour ne pas mettre à distance celui qui est différent. Une utopie, et alors ? Cette utopie n’est-elle pas celle de l’Evangile où un texte marqué par plus de vingt siècles conserve cette étonnante acuité et actualité qui nous rappelle que, si l’argent est un mauvais maître, il peut être un bon serviteur. Servir, jusqu’à éveiller les acteurs de l’économie à la joie d’entreprendre pour le bien commun. Habitat et Humanisme essaie de donner corps à ce


rêve qui trouve déjà des traces, et par là même trace un chemin. Votre conviction de prêtre transparaît-elle encore dans les actions que mène l’association ? Le Mouvement Habitat et Humanisme, tel que l’indique son nom, entend susciter un humanisme qui n’est pas la propriété d’un groupe de pensée mais témoigne d’une recherche du bien commun appelant le refus de tous les intégrismes. Theilhard de Chardin disait dans cette formule heureuse : « Tout ce qui monte, converge ». Or, cette montée de la conscience n’est possible que lorsque l’activité est interrogée par l’éthique comme une invitation à être solidaire, plutôt que solitaire. Telle est l’intuition fondatrice qui a initié l’association ; la pauvreté, pour reprendre le mot du fondateur d’ATD Quart Monde, n’est pas là pour être soulagée, mais pour être éradiquée. Comment alors ne pas comprendre que le service de l’homme et de l’homme fragilisé, s’il est celui de l’Ecclesia, est également celui d’hommes et de femmes qui, pour partager d’autres convictions spirituelles ou philosophiques, se rassemblent pour dire non à ce qui abîme l’homme. Il y a ici une vigilance, pour que l’urbanisme ne stigmatise pas les différences sociales au point de créer des abîmes qui nous abîment. Invitation urgente à marquer une cohérence entre les liens (relations) et les lieux (habitations), de sorte que l’acte de construire ne reste pas un simple acte économique, mais qu’il devienne un projet veritablement politique et social pour instaurer une ville à visage humain. Dans cette recherche éthique, l’acte de construire est sûrement aussi un enjeu spirituel.

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Verhaal van een werkgroep Door Herman Cosijns Hoe in Brussel een goede huisvesting vinden als je maar een klein inkomen hebt? Met deze vraag worstelen heel wat mensen. Zowel mensen met een gezin als alleenstaanden vinden soms geen antwoord op hun wens naar een degelijke en betaalbare woonst. Enkele gegevens kunnen ons een idee geven van deze problematiek. In Brussel zijn er tussen de 350 à 400.000 woningen. Men telt er 35.000 sociale woningen. Daarvan zijn er 1.500 beheerd door een Sociaal Verhuur Kantoor (SVK). Maar niet minder dan 25.000 aanvragen voor een sociale woning wachten op een antwoord ! Daarmee rekening houdend, wenst de Katholieke Kerk de onbewoonde gebouwen in bezit van de parochies of andere kerkelijke instellingen, bij voorrang ter beschikking te stellen van de sociale huisvesting. De SVK’s kunnen hier een origineel, evangelisch en financieel veilig antwoord zijn. Nu zijn er al meerdere huizen in kerkelijk bezit verhuurd aan Sociaal Verhuur Kantoor. Op 10 november 2006 is de werkgroep voor het eerst samengekomen om verdere stappen te zetten. Wij hebben mensen uit de Kerk en uit de agentschappen voor sociale woningen van christelijke inspiratie uitgenodigd om deze zorg van de Kerk voor sociale huisvesting te coördineren. Na de kennismaking met elkaar hebben wij aan elkaar verteld hoe wij de problematiek van sociale woningen ervaren. De oproep van Kardinaal Danneels werd als een grote steun ervaren bij allen die in deze sociale sector werken. Maar wij stelde ook vast dat er geen overzicht bestond van de kerkelijke goederen. De huizen van de Kerk horen toe aan verschillende vzw’s . Dit kunnen decanale vzw’s zijn of vzw’s van religieuze congregaties .


Na de oproep van Kardinaal Danneels op de slotbijeenkomst van het Congres ‘Brussel Allerheiligen 2006’ zijn een aantal mensen samengekomen om te zoeken hoe de Kerk de zorg voor de sociale huisvesting mee kan dragen.

De eigendommen kunnen ook toebehoren aan Kerkfabrieken of aan de scholen. Daarom werd de eerste opdracht van de werkgroep: het maken van een overzicht van alle kerkelijke eigendommen. Op 7 december en op 18 januari hebben wij aan deze opdracht verder gewerkt. Een tweede opdracht die de werkgroep op zich nam, is het informeren van de verantwoordelijken van de Kerk over de concrete werking van de sociale verhuurkantoren (SVK). In Brussel zijn deze sociale verhuurkantoren beter bekend onder de naam: AIS (Agences Immoblilières Sociales). Om de verantwoordelijke priesters te informeren stuurden wij hen een brochure over de werking van deze agentschappen. In juni 2006 hadden wij al een oproep gelanceerd aan alle parochies van Brussel om leegstaande panden niet te verkopen, maar ze te bestemmen voor sociale woning. Dank zij deze werkgroep werd deze oproep concreter. Een derde opdracht zag de werkgroep om niet alleen de parochies maar ook alle christenen te sensibiliseren voor de sociale woning. Daarom willen wij enerzijds enkele type projecten beschrijven en aan het brede publiek kenbaar maken en anderzijds een colloquium organiseren in de maand oktober of november waar wij heel wat mensen zouden op uitnodigen. Dit colloquium zou uitleg geven over de nood aan sociale woningen in Brussel. Daarnaast zouden wij uitleggen hoe wij een antwoord kunnen geven aan deze nood . Tenslotte zal ook de rol die


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Verhaal van een werkgroep de Kerk kan spelen, verduidelijkt worden. In de komende vergaderingen zullen wij zoeken naar een naam voor onze actie en willen wij ook werk maken van een financiële ondersteuning van onze zorg voor betaalbare woningen. Het is verheugend te zien hoe deze werkgroep op enthousiaste wijze werkt aan deze problematiek. Het is tevens verheugend dat heel wat mensen al

Suite à l’appel du Cardinal Danneels lors de la cérémonie d’envoi du Congrès « BruxellesToussaint 2006 », des personnes ayant le même souci du logement social se sont rassemblées en un groupe de réflexion.

Histoire d’un groupe de travail

Comment des personnes à faibles revenus peuvent-elles dénicher un logement décent à Bruxelles? Il y a entre 350 et 400.000 logements à Bruxelles, on compte 35.000 logements sociaux, dont 1.500 seulement gérés par une agence immobilière sociale (AIS). Bruxelles enregistre pas moins de 25.000 demandes par an pour un logement social ! Compte tenu de ce défi, l’Eglise catholique souhaite que les maisons inoccupées appartenant aux paroisses ou à d’autres instances ecclésiales, soient en priorité mises à disposition du logement social. Les Agences Immobilières Sociales (AIS) peuvent être une réponse originale, évangélique et sûre, à ce souhait. Plusieurs bâtiments d’Eglise sont déjà confiés en gestion à des AIS. Le 10 novembre 2006, le groupe s’est réuni pour la première fois, avec, autour de la table, des gens d’Eglise et des AIS d’inspiration chrétienne. La première tâche du groupe de travail a été l’établissement d’un cadastre de tous les biens

hun hulp hebben aangeboden. Heel wat mensen willen ook deelnemen aan onze werkgroep. Aan deze laatsten vragen wij wat geduld. Om efficiënt te werken kunnen wij de werkgroep niet uitbreiden, maar wij zullen hen uitnodigen om mee te werken aan het colloquium dat gepland is voor de herfst. n

de l’Eglise de Bruxelles. Ceux-ci appartiennent en effet à des asbl, mais aussi à des fabriques d’Eglise ou encore à des écoles. Notre deuxième mission est l’information. Nous avons tenu à sensibiliser les prêtres responsables, tout d’abord, par l’envoi d’une brochure sur les agences immobilières sociales et sur les avantages qu’elles peuvent offrir. Mais à terme, c’est l’ensemble des chrétiens qui doivent être sensibilisés à cette démarche. Nous espérons par ailleurs organiser un colloque dans le courant de l’automne pour travailler plus en profondeur cette problématique. Nous sommes à la recherche d’un nom, qui donnerait à notre groupement et à notre action une certaine visibilité. Un plan financier est également en cours de construction. Le groupe est enthousiaste, et désormais constitué. Pour travailler efficacement, nous ne souhaitons plus accueillir de nouveaux membres. Nous invitons néanmoins tous ceux qui le désirent à nous rejoindre lors du colloque pour partager et approfondir notre réflexion. Herman Cosijns

Archipel is een organisatie die verschillende deelwerkingen herbergt. Zij engageert zich voornamelijk op het gebied van huisvesting, waar de thuislozen de eerste slachtoffers zijn. Zij probeert eveneens politieke druk uit te oefenen om tot beter overleg en resultaat te komen in de domeinen van welzijn en huisvesting. www.archipel.be


Monsieur Pierre s’en est allé … L’abbé Pierre, né Henri Grouès, est décédé le 22 janvier dernier à Paris, à l’âge de 94 ans. Entre coups de cœur et coups de gueule, il incarnera pour longtemps encore la ‘caritas militante’. Prêtre, résistant, député, puis fondateur d’Emmaüs : l’abbé Pierre était décidément bien fin archer.

Si l’abbé Pierre restera gravé à jamais dans le cœur des Français, il ne faudrait pas non plus sous-estimer l’impact que son action a provoqué chez nous. Pour ne prendre qu’un exemple, la communauté de la Poudrière, présente dans le centre de Bruxelles, s’est développée à partir des notions essentielles de partage et de solidarité envers les plus démunis du célèbre prêtre, créant à côté d’autres réseaux de vente de vêtements de seconde main (notamment), un exemple d’entraide et de vie commune, en réponse aux situations d’extrême pauvreté.

Un saint rebelle A la manière de François d’Assise, l’abbé Pierre fait figure de sainteté, abandonnant ses parents commerçants pour embrasser la tradition… franciscaine. Un bourgeois, l’abbé Pierre ? Assurément, mis à part ses premiers contacts avec la misère populaire, dont les services paternels de barbier réservés aux pauvres. Totémisé chez les Scouts comme ‘castor méditatif’, l’abbé Pierre sait qu’il confiera sa vie à Dieu, et cela, avant même sa majorité. Si la pauvreté des franciscains, radicale à l’origine, plus modérée alors, l’attire, il prononcera toutefois ses voeux chez les Capucins, laissant derrière lui sa part du patrimoine familial pour la verser à des œuvres de bienfaisance. Il devient prêtre en 1938, puis vicaire l’année suivante à Grenoble. Au début de la seconde guerre mondiale, le voici mobilisé comme sous-officier du régiment du train des équipages. Résistant dans l’âme, l’abbé Pierre aurait aidé et caché des Juifs pourchassés par les nazis, avant de les faire passer en Suisse, comme il le fit encore pour le plus jeune frère du général de Gaulle et son épouse. Arrêté en 1944 par l’armée allemande à Cambo-les-Bains, dans les Pyrénées-Atlantiques, il est relâché et passe en Espagne, avant de rejoindre, via Gibraltar les Forces françaises libres (FFL) du général de Gaulle à Alger (en Algérie française).

Les Compagnons d’Emmaüs Accélérons l’histoire : l’abbé Pierre est élu député de Meurthe-et-Moselle aux deux assemblées nationales constituantes (1945-1946), comme indépendant apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP) de résistants démocrates-chrétiens, puis à l’Assemblée nationale de 1946 à 1951. En 1947, il est vice-président de la Confédération mondiale, mouvement fédéraliste universel (mondialisation démocratique). Et déchirera un peu plus tard son

© kristeligt pressebureau

Par P-E Biron

passeport devant l’ambassade américaine. Quittant le MRP, il s’investit davantage dans sa mission de prêtre-aumônier. L’abbé Pierre acquerra sa notoriété dès l’hiver 1954 : au mois de février, il lance un appel historique sur les ondes de RTL, appelant chacun à venir déposer vivres et vêtements près d’un centre de ‘dépannage’ tout juste mis sur pied. Un appel qui a fait exploser le standard téléphonique de la chaîne, et fait pleuvoir les millions, pour la bonne cause. Le lendemain, la presse titre sur « l’insurrection de la bonté ». L’appel attire des centaines de bénévoles, souhaitant apporter leur pierre à l’édification d’une structure de redistribution du matériel, mais aussi fonder les premiers groupes se réclamant de cet appel. En mars 1954, les Compagnons d’Emmaüs voient le jour.

Bilan Devant la tâche immense réalisée par le saint abbé, difficile de dire en quelques mots ce que plusieurs ouvrages ont tenté de faire. Ses paroles, son refus du compromis, sa virulence dogmatique, ses remarques cinglantes à l’adresse de la bourgeoisie : l’abbé Pierre n’était pas un tendre. Mais bien un homme qui a pleuré ses morts, qui en a assez vu que pour vouloir tenter l’impossible. « On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout », disait-il. Derrière son look de gentil papy barbu se cachait un monstre de générosité et de don à autrui ; une puissance et un discours évangélique pour lequel il a remué ciel et terre, préférant mettre la soupe au chaud plutôt que de convertir qui que ce soit. « La vie est plus belle que la prudence », ajoutait-il. Si l’abbé n’a pas toujours été prudent, saluons cet extraordinaire témoignage de vie qu’il nous laisse : une vie avant tout tournée dans l’action vers les autres… Vous commencez quand ? n


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LA schoule de Molenbeek Au Temple de Jérusalem Par P-E Biron

Visite guidée

© Musée Juif de Belgique

1946. Au sortir de la guerre, une façade anonyme. Celle de la maison de la famille Kilimnik, d’origine ukrainienne. A l’étage, deux petites pièces formant la ‘schoule’ Beth Israël, lieu de prière et d’étude, sorte « d’oratoire » en lieu et place de synagogue. Un espace chargé de symboles et d’histoire, point de départ d’une redécouverte du monde juif pour les visiteurs. Un shtibl reconstitué à l’identique au Musée : témoin d’une pratique religieuse communautaire et familiale, et porte ouverte sur la diversité des sensibilités du judaïsme. Visite guidée de cette expo pas comme les autres, entre particulier et universel, local et mondial, histoire et contemporanéité.

Confiée au Musée par les descendants de la famille Kilimnik, la schoule de Molenbeek ne ressemble pas aux intérieurs de synagogues. Petit espace d’une dizaine de mètres carrés, ce lieu de prière et d’étude a rassemblé, à partir de 1946, une communauté de Juifs de tradition orthodoxe issus d’Europe de l’Est, qu’ils avaient quittée comme tant d’autres. Installée à Molenbeek, la famille rejoint ces quartiers où se côtoient grandes huileries et petits artisans. Au cœur de leur vie religieuse, la nécessité de se retrouver pour prier en commun. C’est dans l’appartement familial que le culte se déroulera, avec ou sans ministre officiant.

L’exposition débute par une salle toute de bois revêtue, évocation des synagogues si typiques d’Europe de l’Est. Du bois encore, pour ces caissesvitrines, symboles d’exodes et gardiennes des photographies et autres documents relatant l’établissement des familles juives à Bruxelles. Suit alors un film retraçant l’histoire de la schoule, ainsi que plusieurs portraits à la mémoire de ceux et celles qui fréquentèrent l’endroit. Par les escaliers menant à l’étage, le visiteur découvre des cartes de la Terre Sainte, et des gravures dans les salles suivantes, consacrées aux différents rites de passage du judaïsme (la circoncision et ses langes, la barmitsvah, le mariage, les coutumes et préceptes liés à la mort). Des rites ‘illustrés’ grâce à un film vidéo unique, tourné lors d’une bar-mitsvah à l’intérieur de la schoule, par exemple. Pour accompagner le visiteur durant toute la durée de la « trajectoire », l’exposition rappelle quelques symboles et objets du judaïsme (le magen-David, la Ménorah, différentes coiffes, etc), posant indirectement la question du contournement du second commandement du décalogue. Pas à pas, l’exposition entraîne le visiteur dans l’organisation du judaïsme en Belgique, du Consistoire à ses différentes branches (de la laïcité à l’orthodoxie), des communautés reconnues en passant par celles qui ne le sont pas. Un panorama en photos notamment, qui offrira quelques visages à un judaïsme pluriel.


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Epilogue Avec lui et tous les autres Molenbeekois du troisième étage, mort et vie font plus que se côtoyer : elles se succèdent. Partant de l’exemple Molenbeekois et de sa pratique privée, l’expo nous aura entraînés sur les étapes de tout un pan de l’histoire juive, d’une petite schoule au grand Temple, des souvenirs à l’aujourd’hui. « Trajectoires et espaces Juifs », une exposition qui fait place aux visages plutôt qu’aux récits, aux gravures plutôt qu’aux traités. Une exposition à lire, à voir, à ressentir, à parcourir comme une boucle : à partir de Bruxelles et vers l’universel, pour revenir à Bruxelles. Une exposition qui sort du lot, grâce aux compétences de Philippe Pierret et Olivier Hottois, commissaire et commissaireadjoint de l’exposition ; grâce aussi à la volonté du scénographe Christian Israël, qui a su retra-

vailler l’espace muséal pour lui conférer un ton résolument dynamique, quoique heureusement toujours très posé, jonglant entre les vides et les pleins, la richesse et le dépouillement, autour de pièces toujours remarquables. Une exposition qui marque une étape supplémentaire dans la vie du Musée Juif, puisque tournée vers les non-juifs, les écoles, les enfants. Une exposition dans laquelle chacun pourra, malgré ses lacunes en la matière, se retrouver. Une plongée en douceur dans le judaïsme contemporain, éclairée par le souci de mémoire de ceux qui, discrets et résolus, prièrent Dieu de leur offrir un avenir. Un éclairage particulier sur le judaïsme que cette expo, où repères et symboles se font les guides d’une schoule qui représentera, pour beaucoup, une véritable découverte. n

Trajectoires et espaces juifs, la schoule de Molenbeek

Une exposition accessible jusqu’au 28 octobre 2007 Musée Juif de Belgique 21, rue des Minimes 1000 Bruxelles Visites guidées de l’expo sur demande Renseignements complémentaires : 02/512.19.63 www.museejuif.be


Le cœur de ce parcours reste évidemment la schoule en elle-même, reproduite au centimètre près, et reconstituée uniquement grâce aux objets et meubles d’origine. Deux pièces exigües forment cet « oratoire » à la fois familial et ouvert sur le reste de la communauté. Dans une vieille armoire a été aménagée l’arche sainte où l’on garde la Torah, protégée sous son mantelet. Sur les murs, quelques cadres nous replongent notamment au cœur des Psaumes ou redisent en lettres dorées les prières confiées à l’Eternel. Les étagères accueillent livres entassés, et l’on devine qu’ils durent être feuilletés, médités, étudiés, sur les tables de la pièce contigüe. Un deux-pièces émouvant, inchangé, simple et sobre, pourtant riche de toute une histoire, cachée derrière le plus petit des détails. Dans la salle d’exposition, la Torah, ainsi qu’un parokhet de style Art Nouveau. Plusieurs panneaux consacrés au deuil également, puisque le respect de la vie humaine, de la naissance à la mort, est cher aux Juifs. Au dernier étage enfin, la possibilité de consulter des sites internet en lien avec l’exposition, des affichettes, des cartes de visite, et bien sûr des portraits de juifs molenbeekois. Parmi eux, Gilles Fiszman, caché pendant la guerre par un menuisier flamingant pro-allemand (!) et miraculeusement sauvé, aujourd’hui graphiste et auteur entre autres du logo du Musée Juif et du logo de la Communauté Française de Belgique.


La schoule

Lexique Ashkénaze : se rapporte à la culture des Juifs originaires d’Europe et de Russie. Bar-Mitsvah : fête de la majorité religieuse des garçons (13 ans), qui acceptent alors les commandements de l’Eternel. Hassidisme : courant religieux tardif du judaïsme. Magen-David : symbole du judaïsme, il est aussi appelé ‘étoile de David’. Ménorah : chandelier à sept branches, prescrit en Exode 25,31-40. Parokhet : rideau de l’Arche du Temple, derrière lequel repose la Torah. Schoule : désigne la synagogue, pour les Juifs ashkénazes. Shtibl : petite maison de prière, pour les Juifs hassidiques.



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L’EUROPE, LA PAIX ET LES RELIGIONS Par José Manuel BARROSO / introduction de Philippe Mawet

A l’occasion du 50ème anniversaire des Traités de Rome, nous avons demandé à l’actuel président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, de nous dire – en exclusivité pour B-City – ce que représentait pour lui la construction de l’Europe. Dans ce même contexte, Monsieur Barroso précise aussi la façon dont il envisage les relations entre les Eglises et les « Communautés de conviction » d’une part, et les instances européennes d’autre part. Que ce regard sur l’Europe nous aide à plus de lucidité pour bâtir une Europe toujours plus humaine et toujours plus ouverte aux réalités des autres continents.

Deux traités de Rome Le 25 mars 2007, nous célébrons le 50ième anniversaire de la signature, le 25 mars 1957, à Rome, de deux traités: le « traité instituant la Communauté économique européenne », mieux connu sous le nom de « traité CEE » et le « traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique », mieux connu sous le nom de « traité Euratom ». Les deux traités ont été signés dans le même lieu (le Capitole), la même salle (Horaces et Curiaces), par les mêmes pays (la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) et les mêmes personnes. Les plénipotentiaires pour la Belgique étaient M. Spaak, Ministre des Affaires étrangères, et M. Snoy et d’Oppuers, Secrétaire général du Ministère des Affaires économiques.

50 ans de paix et de stabilité, de liberté et de démocratie, de prospérité et de croissance En 50 ans, il n’y a jamais eu de conflit armé entre des Etats membres. C’est sans précédent historique. L’Europe a réussi un pari, qui semble parfois inaccessible ailleurs dans le monde : réconcilier et unir, quelques années après la fin des hostilités, des pays qui s’étaient affrontés violemment dans deux guerres mondiales (1914-18 et 1939-45) ayant causé des dizaines de millions de victimes. L’Europe demeure une garantie pour la paix et la stabilité pour tous les Etats qui la rejoignent. La liberté et la démocratie sont des valeurs communes fondamentales des Etats membres. Ce qui semble évident pour certains pays, n’est pas sans importance pour des pays qui, avant d’être

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membres, ont connu des privations de libertés ou l’absence de démocratie : Grèce (régime des colonels), Espagne (régime franquiste), Portugal (régime salazariste), pays de l’Europe centrale et orientale (régime communiste)… L’Europe a même accru les libertés. Nous pouvons étudier, travailler ou vivre dans un autre Etat membre moyennant un minimum de démarches administratives et bénéficier de prestations sociales et de santé sur tout le territoire de l’Union. Les voyageurs peuvent de plus en plus se déplacer sans passeport. L’Europe a également jeté les bases d’un espace dans lequel les D.R. frontières ne constituent plus une barrière à la justice ou à la sécurité. Les Européens bénéficient des niveaux de vie parmi les plus élevés du monde. Plusieurs des pays les plus prospères se trouvent en Europe : Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Suède, Finlande, Danemark… L’Europe est la mieux protégée sur le plan de la santé et des prestations sociales. Elle est la première puissance industrielle et commerciale au monde, mais aussi le plus grand donateur en matière d’aide au développement, représentant 56% des aides publiques mondiales. L’Europe, c’est aussi, pour déjà 13 pays, dont la Belgique, une monnaie unique, l’euro.

27 Etats membres et presque 500 millions d’habitants En 50 ans, l’Europe est passée de 6 à 9, puis 10, 12, 15, récemment 25 et, depuis le 1er janvier 2007, avec l’arrivée de la Bulgarie et de la Roumanie, 27 Etats membres. Aucun ensemble au monde, n’est aussi intégré sur le plan économique et politique. Malgré les peurs et les craintes légitimes, exprimées avant la plupart des élargissements, tous les élargissements se

© European Commission 2007

sont avérés bénéfiques et ont été couronnés de succès.

L’Europe, la religion et spiritualité Mais une des caractéristiques les plus marquantes de l’Europe est aussi sa diversité. Elle est composée d’un grand nombre de traditions, cultures, langues et religions. Cette diversité représente un héritage très riche: chaque Européen, quelle que soit son origine, peut se sentir chez lui en Europe. Cette diversité n’empêche cependant pas d’être un continent unifié. L’unité dans la diversité est possible. Pour maintenir cette structure politique, pour garder les différentes identités et pour en même temps respecter les valeurs fondamentales de l’Union, il est important d’entretenir un dialogue.

accroître la visibilité dans le but de créer une identité encore plus grande entre les citoyens et les institutions européennes. Dans le même temps, un tel dialogue devrait permettre aux partenaires tant religieux que non-confessionnels de participer activement au processus d’intégration européenne. n

BRUXELLES : AU CŒUR DE L’EUROPE Il suffit d’ouvrir un journal « étranger » pour se rendre compte que, dès qu’on parle de Bruxelles, il s’agit de l’Europe. Ne dit-on pas que, dans certaines zones reculées des Etats-Unis ou du Japon, on connaît Bruxelles sans connaître la Belgique ? Serait-ce là la rançon de la notoriété européenne car, depuis que l’Europe a décidé de devenir une union, Bruxelles en est devenue, au fil des ans, le symbole et la réalité institutionnelle ? Mais qu’en pensent les Bruxellois ? Pour la majorité d’entre eux, l’Europe est inséparable de leur ville… Que de travaux en un demi-siècle ! Que de chantiers qui font que les grues ne sont jamais absentes du paysage urbain ! Et que dire des bouchons et détournements qui sont au menu de chaque sommet ou de chaque manifestation… Souvent Bruxelles s’énerve sur l’Europe mais, dans le même temps, Bruxelles ne pourrait plus s’en passer. Avec le temps, grâce à l’Europe (ou à cause d’elle), Bruxelles est devenue un microcosme du monde où se rencontrent toutes les cultures, races et religions. Il y a bien sûr les fonctionnaires qu’il serait difficile d’assimiler à des immigrés. Mais il y a aussi toutes les migrations propres à toute ville et que la

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Le dialogue avec les organisations religieuses et non-confessionnelles est une pierre angulaire de ces échanges. La Commission européenne se consacre depuis longtemps à ce dialogue avec les religions, les églises et les communautés de conviction. Elle est d’ailleurs occupée à réfléchir comment intensifier le dialogue et en présence européenne vient encore renforcer. Pour Bruxelles, l’Europe est une chance et un défi permanents. Certains diront que les eurocrates font monter les loyers. D’autres diront qu’ils sont cependant moins chers que dans d’autres capitales européennes. Le problème, c’est que, quand quelque chose est vrai, son contraire l’est aussi ! Rien n’est vraiment simple dans les dédales d’une complexité qui est aussi signe de beaucoup de richesses et de potentialités. Mais avouons-le : si l’Europe venait à déménager, Bruxelles serait amputée de ce qui fait aujourd’hui sa grandeur internationale. Hélas ! A l’heure où les fragilités institutionnelles de la Belgique risquent de décevoir des décideurs européens, il faut que Bruxelles, qui n’est géographiquement plus au centre de l’Europe, en reste le cœur. L’avenir de Bruxelles, c’est – aussi – le cœur de l’Europe. En ce 50ème anniversaire des Traités de Rome, souhaitons avec 50 bougies et 27 parts, que l’avenir s’écrive en lettres d’humanité et se ressource sans cesse à ses racines d’où l’Evangile n’est pas absent. Comme on disait dans la langue de quelques-uns de nos ancêtres européens : « Ad Multos Annos ». Philippe Mawet


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Bruggen bouwen tussen verleden, heden en toekomst Door Koen Cauberghs

Naar aanleiding van het bezoek van broeder Aloïs van Taizé aan de Europese instellingen hadden we een gesprek met Noel Treanor, secretaris-generaal van de organisatie Comece, de raad van bisschoppenconferenties van de Europese Unie. Hij is afkomstig uit Ierland en werd door zijn diocees ‘uitgeleend’ aan de Comece.

Wat zijn de grootse verwezenlijkingen van de Comece sinds het ontstaan in 1980 ? Eerst en vooral heeft de Comece de nationale bisschoppenconferenties en kerkorganisaties in de leden van de uitbreidende Europese Unie geholpen om een besef en een bewustzijn te ontwikkelen van het Europese beleid. Ook van de betekenis en de impact ervan op het leven en van het verstaan dat dit project gaat over de realisatie van waarden door politiek, economie, recht, beleid op alle soorten manieren. Ten tweede, samen met de Europese instituties, was Comece betrokken bij de herontdekking van het fundamentele project dat de grondleggers hadden bedacht in de naoorlogse periode, namelijk dat het niet simpelweg ging om een gemeenschappelijke markt, maar dat het ook en noodzakelijk over een project van de samenleving ging. De Europese Unie is een manier om de samenleving te organiseren die rechtvaardig-heid en vrede bevordert, en andere waarden als recht, democratie, mensenrechten of respect voor menselijke waardigheid. Deze waarden zijn zo essentieel voor de geloofwaardigheid van elk politiek project voor burgers. In die zin heeft veel werk van de Comece te maken met het proberen mogelijk maken en aanmoedigen, en overtuigen van de politieke elite dat de instituties, hoe belangrijk en noodzakelijk ze ook zijn, alleen maar de burger mee zal nemen als de burger duidelijk ziet dat deze instituties zichzelf constant vernieuwen om waarden die zij belangrijk vindt te dienen. Een derde ligt op een eenvoudig vlak: vaak spreken we over een informatietekort, een geloofwaardigheidstekort of een democratisch tekort. Sinds het ontstaan heeft Comece de taak gekregen om een informatiedienst te voorzien voor de bisschop-

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penconferenties en kerkorganisaties. Maandelijks ver-schijnt Europe Infos in verschillende talen: Engels, Frans, Duits, Pools en Spaans. Het is een erg leesbaar tijdschrift over kwesties die op de Europese agenda staan. Het wordt gezonden naar alle bisschoppen van Europa, hopelijk lezen velen het ook. Het wordt ook gelezen door de Europese ambtenaren. Dat is een bijdrage aan de opbouw van een bewustzijn over Europa. Eveneens speelt Comece een rol in de Kerk in het mogelijk maken voor christenen, clerus en leken, om te ontdekken dat de politieke, economische en andere kwesties op de Europese agenda een D.R. sociale en ethische dimensie dragen. Je kan niet praten over landbouw als je geen rekening houdt met de effecten op het sociale samenleven. In vele dossiers die we volgen, is het onze zorg om een kwalitatief beleid te bevorderen. Daarom gaan we vaak de sociaal-ethische dimensie na van beleid in alle mogelijke gebieden: financieel, audio-visueel, onderzoek, of migratie-asiel-immigratie. Wat is het belangrijkste doel dit jaar ? Voor dit kalenderjaar is er vooreerst de organisatie van een congres in Rome, waaraan zo’n 400 mensen deelnemen om op 25 maart de 50ste verjaardag van de verdragen van Rome te herdenken. het congres wordt georganiseerd met verschillende lekenorganisaties. Dit congres wil het verdrag herwaarderen omdat, hoewel het veel compromissen sloot om waarden in actie om te zetten, die waarden nog steeds pertinent en relevant zijn voor de impasse waarin Europa zich vandaag bevindt. Ten derde wil het congres christenen oproepen tot een regeneratie van het Europese project in het nieuwe, wijdere Europa. Terzelfdertijd blijven we waakzaam over het beleid

Wat vindt u belangrijk om te onthouden van het bezoek van de Taizébroeders ? Ik denk dat men mag onthouden uit dit bezoek dat vele mensen van verschillende politieke kleuren, met verschillende confessionele achtergronden, of zonder die achtergrond, zich kunnen identificeren met de open en uitnodigende manier van leven en bidden van de Taizégemeenschap. Dat is een indicatie van het feit dat Europeanen fundamenteel zoekende zijn, om Europa opnieuw op te laden en te voorzien van een besef van richting en een gevoel van betekenis. We zoeken bronnen om betekenis te geven aan dit project. Een van die bronnen, een essentiële, is het christelijk erfgoed en het christelijk geloof, of het nu wel of niet in een grondwet staat. Het is niet alleen een historische kracht, maar ook een levende kracht, die mensen inspireert om zich in te zetten voor het Europese project dat welvaart probeert te genereren, machten dirigeert in de naam van waarden en op een verantwoordelijke manier functioneert op een globaal niveau. Welke positie neemt de Comece in tegenover de Europese preambule ? De Comece heeft samen met de andere kerken het werk van de Europese Conventie gevolgd en heeft een evaluatie gemaakt van het concept van de Europese grondwet dat nu voorligt voor bekrachtiging. We erkennen, net als vele anderen, dat een referentie naar het christelijk erfgoed geen aangelegenheid is om eigendom te verwoorden of van een opdringen van de christelijk identiteit aan Europa. Een vermelding in de preambule zou een erkenning zijn dat het christelijk erfgoed hetgeen was dat Europa in staat stelde om de ander en de verscheidenheid te erkennen en te respecteren. In de traditie van Jezus zit er een oproep om de buur te respecteren in zijn of haar anders-zijn, een oproep tot tolerantie. Deze levende traditie met zijn rijkdom, intellectueel en artistiek, bemiddelt een mensbeeld waarin waarden zitten die we allemaal nastreven. Waarden die ons uit ons egocentrisme roepen en het ons mogelijk maken om

voorbij de rechtvaardigheid te gaan om solidariteit en naastenliefde te realiseren voor het goede van de ander. Een vermelding in een formule die anderen niet uitsluit, zou het vele christenen uit heel Europa mogelijk maken om zich te identificeren met het Europese project als geloofwaardig. Hoe kunnen Brusselse katholieken werken aan Europese integratie ? Katholieken kunnen op verschillende manieren werken aan Europese integratie: door het herontdekken van de unieke natuur van het Europese experiment, door het herontdekken van de visie in de stichtende verdragen of door te ontdekken wat de Europese integratie al bereikt heeft. Er zijn veel vooroordelen. Niemand beweert dat Europa perfect is, de Unie heeft nog veel werk te doen. De EU heeft vele zwakheden en in zijn beleidssectoren zelfs jammerlijke tegenstellingen. Er wordt aan gewerkt. Dit Europese project is absoluut uniek en het heeft vrede en solidariteit bereikt en bevorderde respect tussen vroegere vijanden, voor meer dan 50 jaar. Er is een zeer grote taak van opleiding nodig om een waardering om te bereiken.

“

Europeanen zijn fundamenteel zoekenden, om Europa te opnieuw op te laden en te voorzien van een besef van richting en een gevoel van betekenis.

”

Noel Treanor

Ten tweede kunnen katholieken de uitdaging herontdekken die geloven is voor burgerschap. Het christelijke roept ons niet alleen op om mensen van contemplatie en reflectie te zijn, maar ook om actief te zijn. Er is een imperatief om onze broeder en zuster te dienen. Ten derde kunnen we bruggen bouwen tussen nationaliteiten door originele, simpele dingen, zoals bijvoorbeeld programma’s met christenen in het buitenland, ook buiten Europa. We kunnen bruggenbouwers zijn tussen ons verleden, ons heden en onze toekomst. n


in de gebieden van onderzoek, rechtvaardigheid en vooruitstrevende therapieën. Voorts zetten we ook de gesprekken met onze zusterkerken verder om onze samenwerking aan te scherpen ten dienste van het Europese project.


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un sucre ou deux ? La pause café proposée par Paul-Emmanuel Biron et Mathieu Dulière

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7. Préparation à Pâques 8. Prénom tiré de la célèbre fête 9. Il renia le Christ trois fois 10. Apôtre qui voulut toucher le Christ 11. Correspondant aux rameaux de buis 13. Ville d’origine du premier témoin de la résurrection 16. La Dernière Cène eut lieu un … 17. Elle fleurit à Pâques

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Vertical 1. M esse de bénédiction des huiles 2. Dans les campagnes, elles remplacèrent les cloches absentes 3. Par sa mort, le Christ l’a vaincue 4. Premier jour de la semaine 5. Martyre du Christ le vendredi saint 6. Prière du Christ en Jean 17 12. Il entra en Judas le mardi saint 14. Selon Matthieu, il roula la pierre du tombeau de Jésus 15. Animal bouclé symbole du sacrifice et de la pureté

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7. CARÊME - 8. PASCAL - 9. PIERRE - 10. THOMAS - 11. PALMES - 13. MAGDALA - 16. JEUDI - 17. PÂQUERETTE

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Solutions # Printemps / Lente 2007 #

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1. CHRISMALE - 2. CRÉCELLES - 3. MORT - 4. DIMANCHE - 5. CRUCIFIXION - 6. SACERDOTALE 12. SATAN - 14. ANGE - 15. AGNEAU

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Horizontal 4. Petit singe 7. Où les cloches s’en vont pour mieux revenir 8. Abbé des sans-logis 10. Prêtre des loubards 12. Voiture, en québécois 13. Symbole d’un état-membre sur le drapeau 14. Président de la Commission Européenne

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Vertical 1. S ous la responsabilité d’un doyen 2. Nombre de jours que dure le Carême 3. Petite graine prometteuse 5. Homme de théâtre, récompense 6. ‘Ainsi soit-il’, en hébreu 9. Chapelle œcuménique, près de Maelbeek 11. Distribuent les œufs en Allemagne 12. Maison d’édition française

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1. DOYENNÉ - 2. QUARANTE - 3. MOUTARDE - 5. MOLIÈRE - 6. AMEN 9. RÉSURRECTION - 11. LAPINS 12. CERF

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4. CAPUCIN - 7. ROME - 8. PIERRE 10. GILBERT - 12. CHAR 13. ÉTOILE - 14. BARROSO

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Solutions # Printemps / Lente 2007 #

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Questions Réponses Questions d’Andréa N.R. et de Jean D., par mail

Baptême d’enfants, rôle de la confession ou place de l’Islam chez les cathos : quelles que soient vos interrogations, B-City est là pour y répondre ! Envoyez vos questions à la rédaction, qui se fera un plaisir d’y répondre…

Qu’est-ce qu’un(e) laïc(que) consacré(e) ? La vie consacrée est une vie où l’on s’engage à vivre selon les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Cet engagement est pris par les prêtres, mais il peut aussi être pris par des laïcs : c’est le cas de tous les religieux et religieuses. Des personnes individuelles peuvent aussi prendre cet engagement, directement entre les mains de l’évêque. Dans le langage courant, c’est en général cette dernière catégorie à laquelle on pense en parlant de « laïc consacré ». Mais de façon précise, l’expression englobe aussi tous les religieux non prêtres et les religieuses.

PS : Nos coordonnées sont en page 3.

Pourquoi tant de références à l’islam dans la presse catholique ? Ne devrions-nous pas donner priorité à l’œcuménisme entre les Eglises chrétiennes ? Le dialogue interreligieux et l’œcuménisme sont deux choses différentes, qui sont toutes les deux très importantes. Il ne faut pas les opposer, mais les développer parallèlement. L’unité de l’Eglise (visée par l’œcuménisme) est un devoir des Eglises, qui s’inscrit dans la prière de Jésus lui-même qui prie pour que ses disciples soient un. Le dialogue interreligieux fait partie de la mission des chrétiens qui ont à contribuer à un monde meilleur pour tous et à témoigner de leur foi envers tous. Les prêtres et sœurs sont-ils autorisés à s’habiller totalement en « civil » ? Pour les religieux, les règles concernant l’habit sont déterminées par chaque institut. Pour les prêtres le droit de l’Eglise parle « d’habit ecclésiastique convenable, selon les règles établies par la conférence des Evêques et les coutumes légitimes des lieux ». Cette

question n’est donc pas tranchée de façon rigide, mais est diversifiée selon les lieux, en veillant à discerner ce qui convient dans chaque situation. Pourquoi les prêtres ne peuvent-ils se marier ? N’y a-t-il pas d’ailleurs des prêtres catholiques mariés en Orient ? Le célibat des prêtres s’est progressivement imposé comme règle dans l’Eglise catholique d’Occident au fil des siècles. Ce choix est motivé par le souhait de voir ainsi manifestée dans l’Eglise la radicalité et la nouveauté du Royaume de Dieu. Il est parfois aussi motivé par des soucis de disponibilité des prêtres à leur mission. C’est une règle propre à l’Eglise romaine ; il y a effectivement des prêtres mariés dans les Eglises catholiques orientales. Le Christ est-il ressuscité « en chair et en os », ou s’agit-il d’une métaphore ? La Bible et la liturgie n’utilisent pas l’expression « en chair et en os » pour parler de la résurrection : elles disent qu’il est « vraiment » ressuscité et qu’il est ressuscité « selon les Ecritures ». Le projet de vie de Dieu pour nous est plus ambitieux que les os et la chair ! Ce n’est donc pas une métaphore, mais on ne peut pas réduire la résurrection du Christ à la chair et aux os. Pour en découvrir toute la portée, il faut donc parcourir le chemin des Ecritures, qui est celui à travers lequel déjà les disciples d’Emmaüs ont reconnu Jésus ressuscité qui faisait route avec eux. Quel rôle la confession remplit-elle ? Peut-on vraiment être lavé de tout péché par la confession ? La confession est la forme que l’Eglise a donnée au sacrement du pardon après le baptême. Pour les chrétiens, c’est le baptême dans la mort et la résurrection du Christ qui délivre du péché. Le sacrement du pardon s’est développé pour rencontrer la situation des chrétiens déjà baptisés qui retombent dans le péché. C’est le Christ lui-même qui a envoyé ses disciples annoncer le pardon donné par Dieu. Le sacrement en est le signe : un signe efficace, c’est-à-dire qui fait ce qu’il dit. Je ne suis pas marié, mais père d’un petit garçon : puis-je le faire baptiser ? Oui, bien sûr. Si toutefois sa maman est d’accord ! Et si vous avez le projet de l’aider à grandir dans la foi. n

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Sur le Net Par PEB

Ne mentez pas : vos doigts brûlent déjà de pouvoir glaner quelque information utile ou page divertissante sur le Web. Entre deux croissants ou comme pause au boulot, notre sélection des sites à placer dans vos favoris, entre paroisses particulières et confessions confondues.

Découvrir l’orthodoxie en Belgique

par le père Serge Model Minoritaires, mais présents en Belgique depuis des années, les chrétiens orthodoxes ont également leurs sites web, dont les deux principaux sont celui de l’archevêché grec (du patriarcat de Constantinople) et de l’archevêché russe (du patriarcat de Moscou) dans notre pays. Déclinés en plusieurs langues (dont nos langues nationales), ces sites proposent, chacun à leur manière, l’historique des communautés, une chronique illustrée des événements récents, les adresses des lieux de culte et les coordonnées des responsables, des documents officiels, des textes de théologie ou de spiritualité, des annonces d’activités ou de publications ... En un mot, des réponses aux diverses questions que l’on peut se poser sur ces «autres» chrétiens, qui expriment leur foi dans les formes parmi les plus anciennes du christianisme historique. www.orthodoxia.be (archevêché grec) www.archiepiskopia.be (archevêché russe)

Reforma semper reformanda

Du côté du monde protestant, nous ne pouvons qu’applaudir des deux mains le site de l’hebdomadaire ‘Réforme’. Un journal français à petit tirage, mais de grande qualité, qui nous invite à poser un autre regard sur l’actualité. Entre exigence de libertés et invitations au débat, ‘Réforme’ se pose à la fois comme spectateur et acteur des questions qu’il soulève, étayant des dossiers savamment construits avec des interviews menées de main de maître. Un journal de haut niveau donc, mais agréable à lire. Un hebdo qui vous fera parvenir ses grands titres gratuitement par e-mail, et qui a eu la très bonne idée de nous proposer son édition gratuitement en ligne (la semaine suivant la parution). Un site sobre, mais direct, à l’esprit jamais à l’étroit. www.reforme.net

Des melkites catholiques, c’est-à-dire ?

A trop regarder au fond de notre propre bénitier, il y a fort à parier que nous ne nous rendons pas compte de la diversité de toutes les communautés catholiques de la ville. Un exemple : la paroisse Saint Jean Chrysostome, située à Etterbeek. Une communauté melkite grecque catholique, au site et à la vie paroissiale dynamiques. Une fenêtre sur cette paroisse fondée en 1980, ses fidèles, mais également l’Eglise melkite en général, petits rappels historiques à l’appui. Le tout saupoudré d’une tonne de photos, de précieux chants liturgiques (ou non) en français et arabe notamment. Un site qui devrait bientôt accueillir des vidéos des grands rendez-vous de cette paroisse, toujours ouverte à celui ou celle qui le souhaite ! Ressourcement, instruction et dépaysement au programme. www.melkiteb.com

Cybermoines

Avouons-le d’emblée : nous aimons les Fraternités Monastiques de Jérusalem. Et comme raison supplémentaire de les apprécier à leur juste valeur : la refonte totale de leur site internet . Un site franco-belge aujourd’hui coloré, dynamique, et riches d’infos. Au menu, de très belles méditations, toujours en lien avec le temps liturgique. Des reportages également, au milieu de l’histoire et de la spiritualité de la famille monastique. Entre tradition et modernité, les Fraternités nous offrent ici un design contemporain au service d’une foi millénaire, et un solide aperçu de leur mission et de leur vie de foi. http://jerusalem.cef.fr En voor de Nederlanstaligen, is er ook een nieuwe pagina te vinden : http://jerusalem.cef.fr/nl/nl_index.html n


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ANDERLECHT 1 St. Gérard - rue de la Floraison 35 - 1070 Anderlecht pas d’eucharistie 02/522.39.50 2 Notre-Dame de Joie - av. Soldat Britannique 29 - 1070 Anderlecht Messes S. 18h •02/522.39.50 3 Notre-Dame de l’Assomption - rue A. Willemijns - 1070 Anderlecht Messes S. 17h D. 11h 02/521.73.71 4 Notre-Dame du S. Coeur - av. Norbert Gille - 1070 Anderlecht Messe D. 11h 02/521.73.71 5 Notre-Dame Immaculée, Cureghem - rue Dr De Meersman-chée de Mons - Messe D. 9h 1070 Anderlecht 02/520.91.20 6 St. François-Xavier, Cureghem - rue Eloy - 1070 Anderlecht Messe D. 10.45 h 02/520.91.20 7 St. Joseph, Veeweide - Place de la Roue - 1070 Anderlecht Messe S. 19.10h D. 9.00 h 11.30 h 02/522.73.62 8 SS. Pierre et Guidon - place de la Vaillance - 1070 Anderlecht Messes S. 16.45h D. 9.30 h 02/527.91.97 9 St. Vincent de Paul, Scheut - chée de Ninove - 1070 Anderlecht Messes S. 17h D. 09.30 h 02/521.73.71 10 Ste Bernadette - av. D’Itterbeek - 1070 Anderlecht Messes S. 18.00 h D. 10.00 h 02/522.59.94 11 St. Esprit - Place Martin Luther King - 1070 Anderlecht Messes S. 18.00 h D. 11h00 02/527.91.97 12 St. Luc - Chée de Mons - 1070 Anderlecht Messe D. 11.00 h 02/527.91.97 AUDERGHEM 13 Notre-Dame du Blankedelle - av. Des Héros - 1160 Auderghem Messes S. 17.30 h D. 10.00 h 02/672.44.29 14 Ste Anne - chée de Tervueren - 1160 Auderghem Messes S. 18.30 h D. 11.15 h 02/672.44.29 15 St. Julien - sq. J.B. Degreef - chée de Wavre - 1160 Auderghem Messes S. 18.00 h D. 11.00 h 02/673.82.82 BERCHEM-STE-AGATHE 16 Ste Agathe - Rue de l’Eglise - 1082 Berchem-Sainte-Agathe Messes S. 17.15 h (NL) 18.30 h (FR) D. 9.45 h (FR) 11.00 h (NL) 02/427.82.99 BRUXELLES-Centre 17 Notre-Dame au Sablon - Place du Sablon - 1000 Bruxelles Messes S. 18.00 h D . 11.00 h 12.15 h 18.00 h 02/511.57.41 18 Notre-Dame (des) Riches Claires - rue des Riches Claires - 1000 Bruxelles - Messe D. 10.00 h 02/511.50.99 19 Notre-Dame de la Chapelle - Place de la Chapelle - 1000 Bruxelles Messe S. 16.00 h 02/512.07.37 20 Notre-Dame du Bon Secours - rue du Marché au charbon 1000 Bruxelles - Messes pas d’eucharistie en français 02/511.50.99 21 Notre-Dame du Finistère - rue Neuve - 1000 Bruxelles Messes S. 18.00 h D. 11.00 h 02/217.52.52 22 Notre-Dame Immaculée - Place du Jeu de Balle - 1000 Bruxelles Messes D. 10.00 h 02/512.07.37 23 Ste Catherine - Place St Catherine - 1000 Bruxelles Messe D. 10.00 h 02/513.37.84 24 St. Jacques sur Coudenberg - Place Royale - 1000 Bruxelles Messes D. 09.00 h 11.00 h 02/502.18.25 25 SS. Jean et Etienne aux Minimes - rue des Minimes - 1000 Bruxelles Messe D. 11.30 h 02/511.93.84 26 St. Jean-Baptiste au Béguinage - Place du Béguinage 1000 Bruxelles - Messes S. 17.00 h D. 20.00 h 02/217.87.42 27 SS. Michel et Gudule - Parvis Ste Gudule - 1000 Bruxelles Messes S. 17.30 h D. 10.00 h 11.30 h 12.30 h 02/217.83.45 28 St. Nicolas - rue de Tabora - 1000 Bruxelles Messes S. 11.00 h D. 17.30h 02/512.28.99 29 St. Roch - rue Nicolay - 1000 Bruxelles Messe D. 10.30 h 02/203.29.15 30 Sacré-Coeur - rue Le Corrège - 1000 Bruxelles Messes D. 11.30 h 02/742.20.27 80 Madeleine de la Madeleine - 1000 Bruxelles 02/502.05.68 Messes S. 16.30 h 19.00 h D. 7.30 h 9.30 h 10.30 h 19.00 h 119 Saint Dominique - Avenue de la Renaissance - 1000 Bruxelles Messes 11.30 h 18.30 h (internationale) ETTERBEEK 31 Notre-Dame du Sacré-Cœur - rue de Tervaete - 1040 Etterbeek Messes S. 17.30 h D. 9.00 h 10.30 h 02/734.25.77 32 Notre-Dame-Immaculée - rue de l’Orient - 1040 Etterbeek Messes S. 11.00 h D. 9.00 h 11.15 h 02/648.54.36 33 St. Antoine de Padoue - Place St Antoine - 1040 Etterbeek Messes S. 18.30 h D. 11.00 h 02/648.54.36 34 Ste Gertrude - chaussée St Pierre, 192 - 1040 - Etterbeek Messes S. 18.30 h D. 8.00 h 10.30 h 02/733.03.43 35 Eglise du Collège St Michel (St Jean Berchmans) - Bd. St Michel - 1040 Etterbeek - Messes S. 17.00 h 18.00 h D. 8.30 h 10.00 h 11.30 h 18.30 h 02/739.33.65 EVERE 36 Notre-Dame Immaculée - av. Henri Conscience - 1140 Evere Messes S. 16.30 h D. 11.15 h 02/215.32.37 37 St. Joseph - Place Jean De Paduwa - 1140 Evere Messes S. 17.30 h D. 12.15 h 02/726.71.41 38 St. Vincent - Place St Vincent - 1140 Evere Messe D. 9.30 h 02/215.32.37 FOREST 40 St. Antoine de Padoue - Parvis St Antoine - 1190 Forest Messe D. 11.00 h 02/537.49.91 41 St. Augustin - Place de l’Altitude 100 - 1190 Forest Messes S. 18.00 h D. 9.00 h 11.15 h 02/344.59.56 42 St. Curé d’Ars - av. De Haverskercke 25 - 1190 Forest Messe D. 10.30 h 02/376.52.62 43 St. Denis - Place St Denis - 1190 Forest Messes D. 11.00 h 17.30 h 02/344.87.19 44 St. Marie, Mère de Dieu - rue du Melon - 1190 Forest Messes S. 17 .00 h D. 10.00 h 02/344.50.60 45 St. Pie X - rue Roosendael - 1190 Forest Messes S. 18.30 h D. 11.00 h 02/344.86.90 GANSHOREN 46 Ste Cécile - Parvis Ste Cécile - 1083 Ganshoren Messes S. 17.30 h D. 10.00 h 02/465.65.89 47 St. Martin - Place Reine Fabiola - 1083 Ganshoren Messe D. 11.30 h 02/428.19.88 Haren-Bruxelles 48 Ste Elisabeth-Haren - rue de Cortenbach - 1130 Haren-Bruxelles Messe S. 18.00 h 02/245.78.93 IXELLES 39 Chapelle N-D des Servites - Av. Washington - 1050 Ixelles 02/648,97,25 Messes S. 18. 00h D. 10.30h 49 50 51 52

Eglise des Carmes - av. de la Toison d’Or - 1050 Ixelles Messes S. 18.00 h D. 10.30 h 18.00 h 02/502.05.89 Eglise Pères St Sacrement - chée de Wavre 203 - 1050 Ixelles Messes S. 18.00 h D. 10.00 h 20.00 h 02/646.04.98 N-Dame de l’ Annonciation - Place Brugmann - 1050 Ixelles Messes S. 18.00 h D. 11.00 h 02/344.45.64 N-Dame de la Cambre - av. Emile Duray - 1050 Ixelles 02/648.40.85 Messes S. 17.30 h D. 9.00 h 11.00 h

HORAIRE DES MESSES - Eglises et paroisses à Bruxelles 64 75 65

59

48 68

60

Jette

67

61

38 66

46

Ganshoren

87

86

58

57

47

Evere

36 91

63

Berchem-Sainte-Agathe

Koekelberg

16

92

74

Schaerbeek

89

62

72

29

69

Molenbeek-Saint-Jean

37 93

73

Saint-Josse-ten-Noode

70

18 20

85

21

26 23

71 9

81

28

82

27

5

19 17 25

3 8 10

Anderlecht

112

24

54

50

Etterbeek

55

117

56

116

Ixelles

114 15

44

Forest

Woluwe-Saint-Pierre

35 40 33

77

2

115

34

31

76 7

113 118

49

Saint-Gilles 78 79

40

11

1

109

32 12

110

Woluwe-Saint-Lambert

119

22

6

111

84

30

80 Bruxelles 4

83

90

39

41

52

51

Auderghem 14

102 43

106

53

95

45

104

42

100 101

13

Légende Eglises

Uccle

107

103 98

96

Watermael-Boitsfort 108

Commune Forêt Parc

105

Zone industrielle Zone bâtie Eau

Cartography by AdhocSolutions - 2003 Geographical Data : ©TeleAtlas n.b.-v.b. www.adhocsolutions.com

94 99

97

53 St. Adrien, Boondael - av. Général Dossin de St-Georges - 1050 Ixelles - Messes S. 18.30 h D. 9.00 h 11.00 h 18.30 h 02/648.12.78 54 St. Boniface - rue de la Paix - 1050 Ixelles Messes S. 17.30 h D. 10.30 h 02/512.81.43 55 Ste Croix - Place Ste Croix - 1050 Ixelles Messes S. 9.00 h 17.00 h D. 10.15 h 18.30 h 02/648.93.38 56 Ste Trinité - Parvis de la Trinité - 1050 Ixelles Messes S. 18.00 h D. 11.00 h 02/537.54.66 JETTE 57 La Madeleine - Place Reine Astrid - 1090 Jette 02/426.85.16 Messes S. 18.00 h D. 7.00 h 8.00 h 9.00 h 10.30 h 11.30 h 18.00 h 58 Notre-Dame de Lourdes - av. Charles Woeste - 1090 Jette Messes S. 17.00 h D. 10.00 h 02/426.93.93 59 Ste. Claire av. J. De Heyn - 1090 Jette Messes S. 17.00 h D. 11.00 h 02/478.32.36 60 St. Joseph, Dieleghem Rémy Soetens 36 - 1090 Jette Messes S. 18.30 h D. 10.00 h 02/478.32.36 61 St. Pierre - Place Cardinal Mercier 1090 Jette Messes S. 18.00 h D. 11.15 h 02/426.37.80 KOEKELBERG 62 Ste Anne - Place Vanhuffel - 1081 Koekelberg Messes S. 17.00 h D. 10.30 h 02/410.29.57 63 Basilique du Sacré-Coeur - 1081 Koekelberg Messes D. 10.00 h 11.30 h 19.00 h 02/425.94.49 LAEKEN - BRUXELLES 64 Christ-Roi - Av. Wannecouter (Mutsaard) - 1020 Laeken Messes S. 18.00 h D. 9.45 h 02/262.10.44 65 Divin-Enfant-Jésus - Av. Houba de Strooper - 1020 Laeken Messes S. 16.00 h D. 10.30 h 02/478.03.41 66 Notre-Dame de Laeken - Parvis Notre-Dame - 1020 Laeken Messes S. 17.00 h D. 09.00 h 11.30 h 02/479.23.62 67 SS. Anges - rue du Gaz 61 - 1020 Laeken Messes D. 10.15 h 02/479.40.65 68 St. Lambert - Place St Lambert - 1020 Laeken Messe S. 17.00 h 02/479.40.65 MOLENBEEK 69 Le Bon Pasteur - rue du Korenbeek - 1080 Molenbeek Messe D. 9.45 h 02/465.98.93 70 Résurrection - rue Paloke - 1080 Molenbeek Messes S. 16.45 h D. 11.30 h 02/521.20.02 71 Ste Barbe - Place de la Duchesse - 1080 Molenbeek Messes S. 17.00 h D. 09.30 h 02/411.87.40 72 St. Charles Borromée - av. Du Karreveld - 1080 Molenbeek Messes S. 18.00 h D. 11.15 h 02/410.03.60 73 St. Jean-Baptiste - Parvis St Jean-Baptiste - 1080 Molenbeek Messe D. 11.15 h 02/411.87.40 74 St. Remi - bd du Jubilé - 1080 Molenbeek Messe D. 10.30 h 02/411.87.40 NEDER-OVER-HEMBEEK 75 SS. Pierre et Paul - Place Peter Benoît - 1130 Neder-Over-Heembeek Messe D. 11.15 h 02/268.03.86 SAINT-GILLES 76 Jésus Travailleur - chée de Forest - 1060 Saint-Gilles Messe D. 9.30 h 02/537.49.91 77 St. Alène - av. des Villas - 1060 Saint-Gilles Messe D. 9.30 h 02/537.49.91 78 St. Bernard - rue de la Source - 1060 Saint-Gilles Messe D. 11.00 h 02/537.49.91 79 St. Gilles - Parvis St Gilles - 1060 Saint-Gilles Messes D. 9.30 11.30 h 02/537.49.91 SAINT-JOSSE 81 St. Josse - Place St Josse - 1210 Saint-Josse-ten-Noode Messes S. 18.00 h D. 11.00 h 02/245.45.77 SCHAERBEEK 82 Divin Sauveur - av. De Roodebeek - 1030 Schaerbeek Messes S. 18.30 h D. 10.45 h 02/675.38.31 83 Epiphanie - rue de Genève - 1030 Schaerbeek Messe D. 10.30 h 02/726.71.41

0

0.5

1 km

84 St. Albert - av. Victor Hugo - 1030 Schaerbeek Messes S. 17.00 h D. 10.00 h 02/734.58.45 85 Ste Alice - av. Dailly - 1030 Schaerbeek Messe D. 10.00 h 02/215.06.91 86 Ste Elisabeth - rue Portaels - 1030 Schaerbeek Messe D. 9.30 h 02/216.10.05 87 Ste Famille - Square François Riga - 1030 Schaerbeek Messes D. 9.30 h 18.00 h 02/245.86.44 89 SS. Jean et Nicolas - rue de Brabant - 1030 Schaerbeek Messe D. 11.00 h 02/218.60.09 90 Ste Marie - Place de la Reine - 1030 Schaerbeek Messes S. 18.00 h D. 9.30 h 02/245.45.77 91 St. Servais - chée de Haecht - 1030 Schaerbeek Messes S. 17.00 h D. 11.00 h 02/216.10.05 92 Ste Suzanne - av. Gustave Latinis - 1030 Schaerbeek Messes S. 18.00 h D. 10.00 h 02/215.87.57 93 Ste Thérèse - av. Rogier - 1030 Schaerbeek Messes S. 18.00 h D. 8.30 h 11.00 h 02/734.58.45 UCCLE 94 N-D de la Consolation - rue du Bourdon - 1180 Uccle Messes S. 18.00 h D. 10.00 h 02/344.80.33 95 Notre-Dame du Rosaire - av. Montjoie - 1180 Uccle Messes S. 18.00 h D. 10.30 h 18.00 02/344.57.90 96 Précieux Sang - rue du Coq - 1180 Uccle Messes D. 8.00 h 11.00 h 02/374.48.04 97 Ste. Anne - Place de la Ste Alliance - 1180 Uccle Messes D. 8.30 h 11.30 h 18.00 h 02/374.24.38 98 St. Job, Carloo - Place St Job - 1180 Uccle Messes S. 18.00 h D. 9.00 h 11.15 h 02/374.24.38 99 St. Joseph - Parvis Chantecler - 1180 Uccle Messes S. 17.00 h D. 10.30 h 02/374.10.29 100 St. Marc - Av. De Fré, 76 - 1180 Uccle Messes S. 18.00 h D. 11.00 h 02/374.91.74 101 St. Pierre - Parvis St Pierre - 1180 Uccle Messes S. 17.00 h D. 9.30 h 18.00h 02/344.80.33 102 Sacré-Cœur - rue Vanderkindere - 1180 Uccle Messes S. 18.15 h D. 8.30 h 11.00 h 19.00 h 02/344.35.27 103 St. Paul - rue du Merlo - 1180 Uccle Messes S. 17.00 h D. 11.00 h 02/344.80.33 WATERMAEL-BOITSFORT 104 N-D du Perpétuel Secours - av. des Archiducs - 1170 Watermael-Boitsfort Messes S. 17.30 h D. 10.00 h 02/672.47.03 105 N-D Reine des Cieux - Heiligenborre - 1170 Watermael-Boitsfort Messe S. 18.00h 02/672.23.95 106 St. Clément - rue du Loutrier - 1170 Watermael-Boitsfort Messes D. 09.00 h 11.10 h 02/672.52.29 107 Ste Croix Futaie - av. des Coccinelles 23 - 1170 Watermael-Boitsfort Messes D. 10.00 h 02/672.52.29 108 St. Hubert - av. Delleur - 1170 Watermael-Boitsfort Messes D. 11.30 h 02/672.23.95 WOLUWE-ST-LAMBERT 109 Chapelle Marie-la-Misérable - Av. De la Chapelle - 1200 Woluwe-StLambert Messe D. 9.00 h 02/770.30.87 110 N-D de l’Assomption - av. Emile Vandervelde 151 - 1200 Woluwe-StLambert Messes D. 11.00 h 19.00 h 02/770.67.30 111 Ste Famille - Place de la Ste Famille - 1200 Woluwe-St-Lambert Messes S. 18.15 h D. 9.30 h (signée 2éme dim du mois) 02/772.78.97 112 St. Henri - Parvis St Henri - 1200 Woluwe-St-Lambert Messes S. 18.00 h D. 9.30 h 11.00 h 02/734.47.63 113 St. Lambert - Place du Sacré Coeur - 1200 Woluwe-St-Lambert Messes D. 11.00 h 19.00 h 02/770.15.71 WOLUWE-ST-PIERRE 114 N-D des Grâces - av. Du Chant d’Oiseau - 1150 Woluwe-St-Pierre Messes S. 18.00 h D. 8.30 h 11.00 h 12.15 h 02/761.42.75 115 Notre-Dame de Stockel - rue de l’Eglise, 82 - 1150 Woluwe-SaintPierre - Messes S. 17.00 h D. 11.00 h 18.00 h 02/772.87.37 116 Ste Alix - Parvis St Alix - 1150 Woluwe-Saint-Pierre Messes S. 18.30 h D. 9.30 h 02/762.82.51 117 St. Paul - av. Du Hockey 96 - 1150 Woluwe-Saint-Pierre Messes S. 18.00 h D. 8.30 h 10.00 h 02/770.00.79 118 St. Pierre - Parvis St Pierre - 1150 Woluwe-St-Pierre Messe D. 11.00 h 02/770.09.60

e u c h ari st ievieringen Zaterdag 07.00 u 57. S t.-Magdalenakerk Jettelaan 225, 1090 Brussel 07.15 u Kapel van de Broeders Maristen Linthoutstraat 91, 1030 Brussel 07.30 u Kapel van de Paters Scheutisten Ninoofsesteenweg 548, 1070 Brussel 08.00 u 47. S t.-Martinus Koningin Fabiolaplein, 1083 Brussel Kapel van de Zusters der Christelijke Scholen Leo-XIII-straat 11, 1120 Brussel 109. L enneke-Marekapel Kapellaan 37, 1200 Brussel 09.00 u Kapel Rusthuis St.-Jozef Marnestraat 89, 1140 Brussel 11.00 u 57. S t.-Magdalenakerk Jettelaan 225, 1090 Brussel Magnolia V-Dienst Leopold-I-straat 314, 1090 Brussel 16.00 u 27. S t.-Michiels- & St.-Goedelekathedraal St.-Goedelevoorplein , 1000 Brussel 46. S t.-Cecilia St.-Ceciliavoorplein, 1083 Brussel 58. G rot O.-L.-V. van Lourdeskapel Leopold I straat 269, 1090 Brussel 58. O nze-Lieve-Vrouw van Lourdes Charles Woestelaan 140, 1090 Brussel 16.30 u 21. O nze-Lieve-Vrouw ter Finisterrae Nieuwstraat, 1000 Brussel H. Hartkapel, Cattoirstraat, 1050 Elsene 38. S t.-Vincentius St.-Vincentiusplein, 1140 Brussel 92. S t.-Suzanna Latinislaan, 1030 Brussel 72. S t.-Karolus Borromeus Karreveldlaan 15, 1080 Brussel 4. O nze-Lieve-Vrouw van het Heilig Hart N. Gillelaan 67, 1070 Brussel 16.45 u 64. C hristus-Koning Wannekouterlaan 105, 1020 Brussel 17.00 u 12. S t.-Lukas Bergensesteenweg 614, 1070 Brussel 29. S t.-Rochus Antwerpsesteenweg 60, 1000 Brussel 47. S t.-Martinus Koningin Fabiolaplein, 1083 Brussel 67. H eilige Engelen Gasstraat 61, 1020 Brussel 85. S t.-Aleydis Daillylaan 136, 1030 Brussel 113. S t.-Lambertus Heilig Hartplein, 1200 Brussel 117. S t.-Paulus Hockeylaan 96, 1150 Brussel 102. Heilig Hart Vanderkinderestraat 117, 1180 Brussel 98. S t.-Job St.-Jobplein, 1180 Brussel 45. S t.-Pius X Roosendaelstraat 121, 1190 Brussel 107. H eilig Kruis Lieve Heersbeestjeslaan 23, 1170 Brussel 79. S t.-Gillis St.-Gillisvoorplein, 1060 Brussel 17.15 u 16. S t.-Agatha Kerkstraat, 1082 Brussel 112. S t.-Hendrik St.-Hendrikvoorplein, 1200 Brussel 17.30 u 14. St.-Anna Tervurensesteenweg 91, 1160 Brussel 60. St.-Jozef Soetensstraat 36, 1090 Brussel 18.00 u 2. O nze-Lieve-Vrouw van Vreugdekapel Britse Soldaatlaan 29,1070 Brussel 8. S t.-Pieter & Guido Dapperheidsplein, 1070 Brussel 10. S t.-Bernadette Itterbeekse Laan 432, 1070 Brussel 55. H eilige Kruis Heilige Kruisplein, 1050 Brussel 57. S t.-Magdalenakerk Jettelaan 225, 1090 Brussel

62. S t.-Anna St.-Anna Kerkstraat, 1081 Brussel 75. S t.-Pieter & Paulus Peter Benoitplein, 1120 Brussel 89. S t.-Jan & Niklaas Brabantsstraat 75, 1030 Brussel 84. S t.-Albertus Victor Hugostraat, 1030 Brussel 71. S t.-Barbara Hertogin van Brabantplaats, 1080 Brussel 70. V errijzenis Palokestraat 231, 1080 Brussel 43. S t.-Denijs Brusselsesteenweg, 1190 Brussel 105. O .-L.-V. Koningin der Hemelen Heiligenborre, 1170 Brussel 18.15 u 7. S t.-Jozef Raadplein, 1070 Brussel 101. S t.-Pieter St.-Pietervoorplein, 1180 Brussel 18.30 u 3. O nze-Lieve-Vrouw Hemelvaart Willemijnsstraat 105, 1070 Brussel 4. O nze-Lieve-Vrouw van het Heilig Hart Tervatestraat 24, 1040 Brussel 83. E pifanie Genevestraat 470 b, 1030 Brussel 115. O nze-Lieve-Vrouw Stokkel Kerkstraat, 1150 Brussel 19.00 u 86. S t.-Elizabeth Portaelsstraat 21, 1030 Brussel 106. S t.-Clemens Ottervangerstraat, 1170 Brussel

Zondag 07.30 u Kapel van de Paters Scheutisten Ninoofsestenweg 548, 1070 Brussel

118. S t.-Pieter St.-Pietervoorplein, 1150 Brussel 36. O nze-Lieve-Vrouw Onbevlekt, Henri Consciencelaan 158, 1140 Brussel 09.45 u 75. S t.-Pieter & Paulus Peter Benoitplein, 1120 Brussel 91. S t.-Servatius Haachtsesteenweg 286, 1030 Brussel 113. S t.-Lambertus Heilig Hartplein, 1200 Brussel 114. O nze-Lieve-Vrouw der Genade Vogelzanglaan 2, 1150 Brussel 10.00 u 10. S t.-Bernadette Itterbeekse Laan 432, 1070 Brussel Kliniek St.-Anna & St.-Remigius, Jules Graindorlaan 66, 1070 Brussel 27. S t.-Michiels- & St.-Goedelekathedraal, St.Goedelevoorplein , 1000 Brussel 26. S t.-Jan-Baptist ter Begijnhof Begijnhof, 1000 Brussel Universitair St.-Pieterhospitaal Hoogstraat 322, 10. H eilige Drievuldigheid Drievuldigheidsvoorplein, 1050 Brussel 33. S t.-Antonius St.-Antoonplein, 1040 Brussel 47. S t.-Martinus Koningin Fabiolaplein, 1083 Brussel 15. S t.-Juliaan G.E. Lebonlaan 1, 1160 Brussel 73. S t.-Jan-Baptist, St.-Jan-Baptistvoorplein, 1080 Brussel 70. V errijzenis Palokestraat 231, 1080 Brussel Don Boscokapel Guldendallaan 90, 1150 Brussel 98. S t.-Job St.-Jobplein, 1180 Brussel 103. S t.-Paulus Baron Van Hammestraat, 1180 Brussel St.-Elisabethziekenhuis De Frélaan 206, 1180 Brussel 68. H eilig Hart & St.-Lambertus St.-Lambertusplein, 1020 Brussel 61. S t.-Pieter Kardinaal Mercierplein, 1090 Brussel

08.00 u 47. S t.-Martinus Koningin Fabiolaplein, 1083 Brussel 57. S t.-Magdalenakerk Jettelaan 225, 1090 Brussel Kapel v/de Zusters der Christelijke Scholen Leo-XIII-straat 11, 1120 Brussel 109. L enneke Marekapel Kapellaan 37, 1200 Brussel

10.15 u 30. H eilig Hart Correggiostraat 19, 1000 Brussel Kapel Rusthuis St.-Jozef Marnestraat 89, 1140 Brussel 66. O nze-Lieve-Vrouw van Laken Voorplein, 1020 Brussel 41. S t.-Augustinus Hoogte Honderdplein, 1190 Brussel 108. S t.-Hubertus Delleurlaan, 1170 Brussel

09.00 u Kapel van de Paters Scheutisten Ninoofsesteenweg 548, 1070 Brussel 21. O nze-Lieve-Vrouw ter Finisterrae Nieuwstraat, 1000 Brussel Kerk v/d Priesters van het Heilig Hart Eugène Cattoirstraat 18, 1050 Brussel 34. S t.-Gertrudis St-Pieterssteenweg 192, 1040 Brussel 62. S t.-Anna St.-Anna Kerkstraat, 1081 Brussel 13. O nze-Lieve-Vrouw van Blankedelle Heldenlaan 34, 1160 Brussel Champagnatkapel Zandgroeflaan 2, 1160 Brussel 82. G oddelijke Zaligmaker Roodebeeklaan 269, 1030 Brussel 81. S t.-Joost St-Joostplein, 1210 Brussel 95. O nze-Lieve-Vrouw van de Rozenkrans Montjoielaan 30, 1180 Brussel 94. O nze-Lieve-Vrouw van Troost Horzelstraat, 1180 Brussel

10.30 u 7. S t.-Jozef Raadplein, 1070 Brussel St.-Janskliniek Broekstraat 17-19, 1000 Brussel 33. S t.-Antonius van Paduakapel Artesiëstraat 17 – 19, 1000 Brussel 57. S t.-Magdalenakerk Jettelaan 225, 1090 Brussel 48. S t Elisabeth St Elisabethstraat, 1130 Brussel 101. S t.-Pieter St.-Pietervoorplein, 1180 Brussel

09.15 u 11. H eilige Geest Martin Luther Kingplein 10, 1070 Brussel 43. S t.-Denijs Brusselsesteenweg, 1190 Brussel 09.30 u 3. O nze-Lieve-Vrouw Hemelvaart Willemijnsstraat 105, 1070 Brussel 2. O nze-Lieve-Vrouw van Vreugdekapel Britse Soldaatlaan 29,1070 Brussel 6. S t.-Franciscus-Xaverius Eloystraat, 1070 Brussel (2e + 4e zondag) 19. O nze-Lieve-Vrouw ter Kapelle Kapellemarkt, 1000 Brussel 63. H eilig-Hartbasiliek Basiliekvoorplein, 1083 Brussel 93. S t.-Theresia Rogierlaan 352, 1030 Brussel 110. O nze-Lieve-Vrouw Hemelvaart Emile Vanderveldelaan, 1200 Brussel 115. O nze-Lieve-Vrouw Stokkel Kerkstraat, 1150 Brussel

10.45 u Blindeninstituut Georges Henrilaan 278, 1200 Brussel 11.00 u 5. O nze-Lieve-Vrouw Onbevlekt Dr. De Meersmansstraat 12, 1070 Brussel (1+3+5e zondag) 8. S t.-Pieter & Guido Dapperheidsplein, 1070 Brussel 9. S t.-Vincentius a Paulo Ninoofsesteenweg 369, 1070 Brussel 20. O nze-Lieve-Vrouw van Goede Bijstand Kolenmarktstraat 91, 1000 Brussel 37. S t.-Jozef Jean De Paduwaplein, 1140 Brussel Magnolia V-Dienst Léopold I straat 314, 1090 Brussel 64. C hristus-Koning Wannekouterlaan 105, 1020 Brussel 90. H eilige Maria Koninginneplein, 1030 Brussel 86. S t.-Elizabeth Portaelsstraat 21, 1030 Brussel 16. S t.-Agatha Kerkstraat, 1082 Brussel 71. S t.-Barbara Hertogin van Brabantplaats, 1080 Brussel 111. H eilige Familie Heilige Familieplein, 1200 Brussel 116. S t.-Aleydis St.-Aleydisvoorplein, 1150 Brussel 87. H eilige Familie Huart Hamoirlaan 143, 1030 Brussel 11.15 u 46. S t.-Cecilia St.-Ceciliavoorplein, 1083 Brussel Goede Herderkapel Korenbeekstraat 231, 1080 Brussel 104. O .-L.-V. Van Altijddurende Bijstand Aartshertogenlaan 68, 1170 Brussel 11.20 u 1. S t.-Gerardus Bloeistraat 15, 1070 Brussel


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h o r aire de s messes ·

Messes en langues étrangères Vous recherchez des offices autres qu’en français ? Voyez ci-dessous. Les eucharisties vous sont présentées par langue.

CELEBRATIONS INTERNATIONALES (en toutes langues sur demande de l’assemblée) CHAPELLE ST-RAPHAËL Aéroport Hall d’arrivée - 1930 Zaventem samedi 16.30 - dimanche 10.00 CHAPELLE NOTRE DAME DE L’EUROPE Niveau départ, 1930 Zaventem dimanche et jrs de fêtes 10.00 EGLISE ST-DOMINIQUE COMMUNAUTE INTERNATIONALE ST-DOMINIQUE Avenue de la Renaissance 40, 1000 Bruxelles dimanche 18.30 Eglise STE FAMILLE Square François Riga, 1030 Bruxelles dimanche 18.00 CHAPELLE ST-BENOIT (FCE) Rue du Cornet 51 -1040 Bxl Samedi 18.00 (sauf le dernier samedi du mois et juillet et août) AFRIQUE NOIRE FRANCOPHONE (renseignements : Centre Amani : 02 / 732.45.23) AFRIQUE NOIRE ANGLOPHONE NOTRE DAME IMMACULEE Rue Dr De Meersman 14 - 1070 dimanche 12.00 ALLEMAND / DEUTSCH ST.-PAULUS Av. de Tervuren 221 -1150 - dimanche 10.00 - 11.30 ANGLAIS / ENGLISH EGLISE DES PERES DU TRES ST- SACREMENT Chaussée de Wavre 203 - 1050 dimanche 11.00 OUR LADY OF MERCY Place de la Ste-Alliance 10 - 1180 Uccle samedi 17.00 - dimanche 10.00 SACRE-CŒUR - Rue le Corrège 19 - 1000 dimanche 19.15 ST-ANTHONY’S PARISH Av. Anc. Combattants 23-25 - 1950 samedi 18.00 - dimanche 10.00 - 11.30 ST-NICOLAS Rue au Beurre - 1000 Bruxelles dimanche 10.00 Depuis le 3 décembre 2006, la communauté anglophone de Bruxelles est revenue à St-Nicolas (Bourse). Il n’y a plus de messe en anglais à St-Jacques s/Coudenberg. Nouvelle adresse et nouvel horaire : Eglise St-Nicolas (Bourse) Rue de Tabora à 1000 Bruxelles la messe en anglais est célébrée à 10.00 chaque dimanche et jours de fêtes Pour tout renseignement : Abbé Philip Sandström Tél. : 02/742.29.88

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ARABE : RITE MARONITE NOTRE DAME DU LIBAN Chaussée de Boondael 222 - 1050 - dimanche 11.30 ARABE : RITE MELKITE ST-JEAN CHRYSOSTOME Rue de l’Orient 41 - 1040 - dimanche 11.00 CHALDEEN ST-JOSSE Place St-Josse - 1210 dimanche 09.30 CHINOIS FOYER CHINOIS Avenue Charles Woeste 38 - 1090 dimanche 16.00 (3ème dimanche / mois) COREEN CHAP. RELIGIEUSES STE-TRINITE Av. de la Couronne 105 - 1050 3ème samedi du mois à 16.00 CHAPELLE ST-BENOIT (FCE) Rue du Cornet 51 -1040 Bxl Tous les 1er et 3ème dimanche du mois à 11.00 CROATE / HRVATSKI CHAPELLE CHAMPAGNAT - Av. de la Sablière 2 - 1160 dimanche 11.00 ESPAGNOL / ESPAÑOL EGLISE STE MADELEINE - Avenue de Jette 225 - 1090 samedi 18.00 (1er samedi / mois) (pour la communauté chilienne.) MISSION CATHOLIQUE ESPAGNOLE Rue de la Consolation 60 - 1030 samedi 18.00 - dimanche 11.00 N.D. DES RICHES CLAIRES Rue des Riches Claires - 1000 dimanche 11.30 N.D. IMMACULEE - Place du Jeu de Balle - 1000 dimanche 12.00 N.D. IMMACULEE - Rue Dr. De Meersman 12 - 1070 dimanche 10.00 ST-ANTOINE - Place St-Antoine - 1040 dimanche 12.15 ST-GILLES - Parvis St-Gilles 39 - 1060 dimanche 16.00 (sauf juillet et août) CHAPELLE ST-BENOIT - Rue du Cornet 51 - 1040 samedi 19.00 (sauf dernier samedi du mois) (sauf août) ST-SERVAIS - Chaussée de Haecht 286 - 1030 dimanche 17.00 CHAPELLE STE - FAMILLE Rue Chaumontel 5 - 1030 dimanche 16.00 (dernier dimanche / mois) (pour latino-américains) HOPITAL VAN HELMONT Vaartstraat 42 - 1800 VILVOORDE dimanche 11.00 HONGROIS / MAGYAR MAISON HONGROISE Rue de l’Arbre Bénit 123 - 1050 dimanche 18.00 ITALIEN / ITALIANOî ST-BONIFACE Rue de la Paix 23 - 1050 dimanche 18.00 (+ jours de fêtes) SS. PIERRE & GUIDON - Place de Vaillance - 1070 dimanche 16.30 CHAPELLE NOTRE DAME Rue Philomène 41 - 1030

dimanche 10.30 (+ jours de fêtes) CHAPELLE ST-FRANÇOIS (FCE) Av. du Père Damien 31 - 1150 dimanche 11.00 (sauf juillet et août) EGLISE SAINTE-ALENE Avenue des Villas 51 - 1060 dimanche 11.00 JAPONAIS CHAPELLE DES PERES DE SCHEUT Chaussée de Ninove 548 - 1070 dimanche 10.30 (2e dimanche / mois) LATIN Association “Una Cum” - Avenue des Deux Tilleuls, 2 - 1200 Bruxelles - dimanche 10.00 PHILIPPIN / FILIPINO/ENGLISH/ANGLAIS ST-REMY - Bd du Jubilé 43 - 1080 dimanche 12.00 POLONAIS / POLACY MISSION CATHOLIQUE POLONAISE Rue Jourdan 80 -1060 samedi 19.00 N.D. DE LA CHAPELLE - Place de la Chapelle - 1000 dimanche 08.00 - 10.30 - 12/00 (hors congés scolaires) 16.30 - 18.30 STE-ELISABETH - Rue Portaels 24 - 1030 dimanche 12.00 - 17.00 CHAPELLE SAINT-BENOIT Rue du Cornet 51, 1040 Bruxelles dimanche 10.00 - 20.00 CHAPELLE ST-BENOIT (FCE) Rue du Cornet 51 -1040 Bxl Dimanche 10.00 et 20.00 PORTUGAIS / PORTUGUES JESUS TRAVAILLEUR Chaussée de Forest 217 - 1060 dimanche 18.00 (Brésiliens) STE-CROIX - Place Ste-Croix 30 -1050 dimanche 12.00 ST-GILLES - Parvis St-Gilles 30 - 1060 dimanche 17.30 ROUMAIN : RITE BYZANTIN Chapelle Collège St Michel 24 BD St Michel 1040 B (2ème et 4ème dimanche) SLOVAQUE-TCHEQUE SACRE-CŒUR - Rue Le Corrège 19, 1000 Bruxelles Dimanche 09.00 SLOVENE CENTRE PASTORAL SLOVENE Avenue de la Couronne 206, 1050 Bruxelles dimanche 16.00 (3ème dim. / mois) (sauf juillet et août) UKRAINIEN : RITE BYZANTIN ST-VLADIMIR - Avenue Van Overbeke 8 - 1083 Bxl dimanche 10.00 (sauf 3ème dimache du mois) VIETNAMIEN EGLISE DES PERES CARMES Av. de la Toison d’or 45 - 1050 dimanche 15.30 n

m édia s - info s Avec RCF-Bruxelles, sur le 107.4 Fm et en direct sur www.rcf.be RCF, rue des Trévires n°3 à 1040 Bruxelles 02/733.35.00 www.rcf.be courriel : info@ rcf.be Des émissions à écouter 24h/24 sur les ondes d’une radio chrétienne, généraliste, grand public et professionnelle. RCF, pour engager le dialogue au niveau de l’essentiel. RCF, une radio pour réfléchir, s’informer, se détendre et prier. RCF, une radio unique dans le paysage radiophonique de Bruxelles, en partenariat avec 51 radios de France et de Belgique. Suite au congrès de Bruxelles-Toussaint 2006, RCF-Bruxelles vous propose les CD’s des conférences, prières et témoins de cette grande semaine. Intéressés ? Demandez la liste des émissions disponibles au 02/733.35.00 ou sur [email protected].

Radio Spes op 105.0 FM en Live te beluisteren via onze website Voorplein van de Basiliek 1, 1083 Brussel Tel. 02-424.23.46 www.radiospes.be E-mail radio.spes@ kerknet.be

RADIO SPES – zender van de Hoop Radio Spes is de Nederlandstalige katholieke radiozender voor Brussel en omgeving, > 24 uur op 24 te beluisteren op 105.0 FM (in Brussel en omgeving) > wereldwijd hoorbaar via www.radiospes. be (elke dag tussen 8 en 13 u. en tussen 20 Radio Spes: uitzendbasis voor diverse godsdienstige programma’s: > nieuwsbulletins > interviews > duiding op speciale feestdagen > religieuze muziek van alle genres en stijlen

L’Église de Bruxelles vous informe Le Vicariat général de Bruxelles Rue de la Linière, 14 à 1060 Bruxelles Tél : 02/533.29.11 Le Vicariat, c’est un peu l’organe central de l’Église de Bruxelles, n’hésitez pas à pousser ses portes !

CATHO.BE Retrouvez toute l’actualité des diocèses de Belgique francophone sur l’incontournable portail de l’Eglise on-line.

PLUS OU MOINS NET 100ème anniversaire du scoutisme 2007 célèbre un anniversaire pas comme les autres : celui du scoutisme en Belgique. L’occasion de découvrir comment le mouvement s’est installé en Belgique, au point de compter des Unités d’envergure. Quatre ans seulement après la fondation du scoutisme par le britannique Robert Baden-Powell, la Belgique accueillait ses premières troupes au Bois de la Cambre. Aujourd’hui, les scouts de la fédération du même nom évoluent à coté d’autres sensibilités, traditions et religions, comptabilisant plus de 28 millions de par le monde (voir article p.8 et suivantes). www.lesscouts.be : site officiel de la Fédération « Les Scouts ». www.weblone.be : site de la 13ème Unité, celle des ‘Lonescouts’. Une des plus anciennes de Belgique, l’une des plus importantes également.

Monastiquement vôtre Portail incontournable de la vie monastique, le www.abbayes.net vient tout juste de passer le cap du millionième visiteur. Une performance due à la présence de nombreuses ressources touchant principalement à la vie des cisterciens et bénédictins, mais également au répertoire des abbayes proposant un site internet qui y sont répertoriées. Un site consacré à la vie de prière et de travail qu’ont choisi maints moines et moniales, et aux différents ordres qui s’en réclament. Depuis quelques semaines, le site propose également de jeter quelques repères dans l’histoire de l’architecture monastique, mais également des éditions proposées par les différentes familles religieuses. Au sein de la rubrique ‘aujourd’hui’, vous aurez ainsi facilement accès aux sites des moines et moniales belges, notamment. www.abbayes.net

Pour découvrir les bases de la foi Du côté de nos amis français, la créativité reste bel et bien à l’ordre du jour sur la toile. Et par exemple via le site de catéchèse des 12 diocèses de l’Ouest rassemblés. Par une dynamique hyper-colorée, des coloris plutôt enfantins et des animations flash à la pelle, le site vous invite, selon votre tranche d’âge, à parcourir les différentes sections de cette petite ville virtuelle. Un détour obligé pour tout enseignant, toute famille ou tout curieux. A noter que ces pages web proposent en outre une foule d’animations et de jeux pour les enfants, et de nombreuses recensions d’ouvrages propres à venir remplir les rayons de votre bibliothèque. www.cate-ouest.com

Le coin du sage Les paroles sincères manquent souvent d’élégance ; les paroles élégantes sont rarement sincères. LAO-TSEU


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Des lettres à croquer ! Par Paul-Emmanuel Biron

Le présent siècle sera comestible ou ne sera pas. Qu’elles soient mâchées ou enluminées, les lettres se substitueront aux délices culinaires de Jamie Oliver, ou complèteront à merveille les zakouskis de Jean-Pierre Coffe. Dans les deux cas, ne s’agit-il avant tout d’appétit ?

L’Ombrie mystique d’Angèle 1291, église Saint-François, à Assise. Sur le carrelage froid de l’édifice, Angèle entre une fois encore en extase. Entre soupirs et cris pas toujours humains, la sainte jamais canonisée se donne en spectacle. Dangereuse folie, ou hyper-représentation de la mystique alors en vogue ? la foule s’interroge, et son dominicain de confesseur de s’éclipser. Qui est donc cette Angèle, originaire de Foligno, qui ‘épousa le Christ’ tout en cultivant les paradoxes ? Comment approcher celle qui, à la manière de Claire d’Assise, chercha à acquérir le privilège de n’en avoir aucun, au plus près de la radicalité et de la pauvreté matérielle et spirituelle de Saint François ? Entre approche historique d’un XIIIème siècle en proie aux hérésies et de maints détours presque touristiques dans l’Ombrie des mystiques et des Frères du Libre Esprit, Michel Cazenave nous entraîne dans les pas de celle qui témoigna d’une profonde communion avec Dieu. Une approche de son héritage spirituel quelque peu abandonné sous la rhétorique du conteur, mais qui ravira les férus de paradoxes divins vécus dans la chair de celle qui fit fi de la bienséance. Angèle de Foligno, de Michel Cazenave, aux éditions Albin Michel, collection Spiritualités Vivantes (édition poche 2007). Environ 9€.

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Le Cantique aux 117 versets Liban. Jérusalem. La Sulamite, le bien-aimé, les jeunes filles. Une distribution approximative, une prose langoureuse : telle est la composition d’un des livres les plus délicats et les plus étranges de la Bible. Survivant aux dynasties, le Cantique des Cantiques se transmet, par voie orale d’abord, par voie écrite ensuite. Il aurait aujourd’hui plusieurs milliers d’années : pourquoi donc garde-t-il encore cette percutante acuité ? Sans chercher à dresser un commentaire du livre, les auteurs de ce livre tout en finesse lui ont préféré l’illustration. Aquarelles éthérées, couleurs vives et contours jamais agressifs : il y a du sacré là-dedans. Avec cet ouvrage, Gabriel Lefèbvre nous propose son imagier du Cantique, à côté du texte intégral présenté comme un poème, comme autant de vers suspendus aux lèvres d’amants par jeu s’éconduisant, comme une respiration mise en musique sur ce grain qui invite à en peser tout le sens… Le Cantique des cantiques, préfacé par Amin Maalouf, aux éditions Complexe (2006). Environ 20€.

Saint Grégoire, première approche (par le p. Serge Model)

Ceux qui s’intéressent à l’élaboration des doctrines chrétiennes fondamentales (notamment du dogme trinitaire) ou, plus largement, à l’histoire de l’Eglise au sortir de l’Antiquité classique (au IVe siècle) ne pourront faire l’impasse sur cet ouvrage, consacré par Mgr Hilarion Alfeyev (jeune évêque de l’Eglise orthodoxe russe, spécialiste des Pères de l’Eglise) à saint Grégoire de Nazianze, archevêque de Constantinople, président du Deuxième Concile œcumé-

nique, écrivain, poète et théologien de renom. La vie et l’œuvre de ce docteur de l’Eglise sont analysées ici à travers cinq chapitres conséquents, qui étudient consécutivement son parcours personnel, son approche des grandes questions de l’homme, de l’Eglise et de la société, sa théologie dogmatique, sa théologie mystique et enfin les portraits littéraires qu’il a rédigés. Loin de l’imagerie d’Epinal dans laquelle on enferme parfois les saints, l’on découvre un homme vivant, avec ses faiblesses voire ses échecs, mais aussi un intellectuel brillant, ouvert sur la culture de son temps, et dont certaines idées ou intuitions (sur la place de l’Eglise, le dialogue des cultures ou la distinction entre les concepts eux-mêmes et leur expression) sont d’une modernité étonnante. A travers cette étude approfondie d’une grande figure de l’Eglise, se dégage également l’état du christianisme au sortir de l’Antiquité et face aux défis qui seront les siens, du Moyen Age à nos jours. Si l’on souligne que le livre compte près de 400 pages, on pourrait croire qu’il s’agit d’une nouvelle « somme » indigeste ou rébarbative. Que du contraire ! Malgré une certaine exigence, cet ouvrage n’est pas tant une œuvre d’érudition que d’introduction, destinée à rendre accessible à tout un chacun les fondements de notre foi. Il donne envie de se replonger dans ce qu’on appelle la théologie. Le Chantre de la Lumière, Introduction à la spiritualité de saint Grégoire de Nazianze, de Mgr Hilarion Alfeyev, aux éditions du Cerf (2006). Environ 38€.

Très cher Henri

A l’heure où le courriel a remplacé l’art de la cursive, le père Henri Caffarel revient, avec des correspondances adressées à chacun. Un prolongement de ses lettres publiées sous le titre ‘Présence à Dieu’, mais une continuation plus qu’une suite. Grâce à une finesse

boekbespreking Door Koen Cauberghs

d’esprit rafraîchissante, le père Caffarel, décédé il y a 11 ans, met en lumière l’appel de chacun à prier ce Dieu qui crie au-dedans de nous. Qu’ils soient jeunes ou non, consacrés ou non, ils ont un jour écrit au père Caffarel, pour avoir en retour l’enseignement succinct d’un homme qui parlait en métaphores, et versait volontiers dans l’art du conte pour déployer catéchèse et pédagogie. Par ce recueil de lettres, l’éditeur semble vouloir actualiser l’appel du prêtre, à destination de tous ceux et celles qui se demandent comment prier, et pourquoi persister à dialoguer avec Celui qu’ils ne voient pas. Entre la Sixtine, le batelier et l’écureuil, Henri Caffarel nous propose de courtes méditations, de nombreuses bases de réflexion, revenant sans cesse à l’urgence d’une régularité de l’oraison. Un recueil à l’attention de tous, qui encouragera ou remettra sur le bon chemin ceux pour qui la prière est plus facile à dire qu’à faire. Nouvelles lettres sur la prière, Henri Caffarel, aux éditions Parole et Silence (2006). Environ 16€.

‘Een halve eeuw Pro Arte Christiana in Vaalbeek’ Het kunstcentrum Pro Arte Christiana (PAC) – letterlijk vertaald Voor een christelijke kunst – werd, naar analogie met andere bewegingen in het buitenland, in 1957 opgericht in het minderbroederklooster van Vaalbeek. Het hoofddoel van de vereniging was het vernieuwen van de religieuze kunst in Vlaanderen. Dit boek blikt terug op de rijke geschiedenis van PAC – een centrum dat in ons land enig was in zijn soort – en gaat dieper in op het leven en werk van twee paters franciscanen, die onverbrekelijk met PAC zijn verbonden: schilder Geroen De Bruycker en beeldhouwer Rik Van Schil. Deze hardcover is een verhaal in woord en beeld: een feestboek dat terugblikt op een rijk en kun-stig verleden. Vooral de illustraties van ver-schillende werken en de foto’s van verschillende gebeurtenis-

sen maken dit boek echt de moeite waard. Je krijgt zo een goed overzicht over het kunstcentrum en haar verwezenlijkingen. Auteur Koenraad De Wolf (°1956) studeerde geschiedenis en kunstgeschiedenis, publiceerde meer dan twintig boeken en tientallen artikels over lokale geschiedenis, architectuur en hedendaagse kunst, en is redacteur bij Tertio. ‘Een halve eeuw Pro Arte Christiana in Vaalbeek’ van Koenraad De Wolf, Halewijn, 252 blz., 35e

“ On fait un livre de ce que l’on sait et une bibliothèque de ce que l’on ignore.

Anonyme

”

Les carrés sucrés du théâtre français Depuis l’année dernière, Nathan remet au goût du jour les grands auteurs de la littérature française. Avec une attention particulière réservée à Molière, à l’heure où le film du même nom est d’ores et déjà salué par les critiques. Dans cette nouvelle collection des ‘carrés classiques’, la très pédagogue maison d’édition nous propose de revenir au Mamamouchi de Mr Jourdain et au double jeu du Tartuffe. Une édition de plus de textes immanquables, sans doute. Mais dans un format pratique et sympathique, construit autour du texte intégral de la pièce, de lexiques et de notes historiques, d’une foule de questions pour faire réfléchir le lecteur, et d’un petit dossier mêlant avec bonne humeur photos des pièces ou de leurs adaptations, exploration des thèmes centraux et lectures parallèles adéquates. Une recette qui rappellera aux habitués du genre les Petits Classiques de chez Larousse, plus fournis toutefois que ces derniers, plus aérés aussi, moins chers enfin. A noter également la sortie d’un album consacré au film ‘écrit à la manière de’ Molière, comprenant le scénario complet du film pensé comme une suite d’actes, et les photos grand format de celui-ci, avec notamment Romain Duris en jeune Molière, et Fabrice Luchini en parfait Jourdain. Le Tartuffe, Le bourgeois gentilhomme, etc, aux éditions Nathan, collection Carrés Classiques (2007). Environ 3,5€. Molière, le scénario et les photos du film, aux éditions Nathan (2007). Environ 13€.


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Dossier logement : Bruxelles sur la sellette?

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