Fédération Générale du Travail de Belgique 8, rue Joseph Stevens, BRUXELLES
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A l g e m e e n Belgisch Vakverbond Jozef Stevensstraat, 8 , BRUSSEL
B r u x e l l e s , l e 21 -septembre 1949. AUX LIELIBRES DU BUREAU . NOTE SUE LA SITUATION,MONETAIRE.
I. CAUSES ET PRODROMES DE LA CASCADE RECENTE DE DEVALUATIONS, Les causes profondes sont d'abord la récession américaine, la chute^des prix aux U.S.A., aggravant la disparité entre la moyenne des prix américains et la moyenne des prix européens1 ensuite, 1'-accentuation du déficit britannique de la balance des " comptes au cours du second trimestre de cette année, - s-oociaïement du déficit on dollars. Les difficultés anglaises se rattachent elles - mêmes principalement a la dépression américaine 'diminution des ventes aux U.S.A.; et à la baisse de prix de matières que produit la zone Sterling ( caoutchouc, laine, jute, cacao) . 'Depuis fin août, la nervosité du public s'accentuait, " à cause de l'imminence d'importantes réunions internationales consacrées aux problèmes monétaires ( entretiens financiers entre les • Etats-Unis, la Grande Bretagne et le Canada à Washington, et presque simultanément, session conjointe du Fonds monétaire international et de la Banque internationale de reconstruction), et des déclara-' tions, -commentaires de presse et rapports dont ces réunions furentl'occasion. Une dépêche du 26 août affirmait déjà: » Les rewésen- ' f # tants américains aux conversations économiques de Washington"demanderont ane dévaluation d'au moins 20 $> de la livre • . . . " . À vi? n ? r t i c l e £ u "^Journal óf "Commerce » de New-York', connu du grand public le' 25 août, causa dans quelques milieux belges un > commencement de panique. Ce journal considérait la dévaluation de la livre comme certaine et"jr voyait le prélude de la dévaluation, au moins' probable, a une serie d'autres monnaies,^ y compri compris du franc belge. pr • ,,x .v,°?+s!'it ^ u e l'annonce répétée d'une dévaluation de la livre déterminait de nombreuses sociétés à retarder autant que possible leurs achats dans la zone sterling et aggravait ainsi le déficit xdë la balance britannique. En Belgique, l'article du » Journal of Commerce " fit hausser l'or au^marché libre . . . j. 1- A. • "y-t'l s?P'!;embre encore, les journaux reflétaient l'état • contradictoire de l'opinion en publiant ensemble deux dépêches d'apence- • L'une reproduisait une déclaration de M. Ernest de Selliers, membre belge du conseil d'administration du Ponds monétaire international 11 11
Je puis vous assurer que pas une fois au cours de ~ ces derniers mois je n'ai entendu émettre ici l'oui» nion que lo franc belge était surévalué » .
" Le » franc belge fort», est probablement surévalué 11 actuellement par rapport au dollar " *
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- 2 Le rapport des gouverneurs du Ponds monétaire, établi en vue de l'assemblée annuelle "tenue en commun avec les représentants de la Banque Internationale (et publié le 13 septembre)' ju-"" geait la dévaluation souhaitable dans certains pays débiteurs qu'il ne nommait d'ailleurs pas: 11 11 11 11
Lorsqu'une forte réduction des prix de revient est nécessaire, elle semble possible, dans de nombreux' cas, seulement pa± des ajustements dans les taux de change " .
Quant aux conversations financières entre la GrandeBretagne, le Canada et les U.S.A., dont on sait maintenant qu'elles consacraient la dévaluation de la livre, elles ont abouti, comme on " le sait, à une victoire importante des experts britanniques. Le Canada et les Etats-Unis vont faire, en vue de réserves, d'importants achats dans la zone sterling ; ils prendront des mesures pour abaisser leurs barrières douanières; ils"encourageront les investissements privés dans la zone sterling ( ce qui, contrairement à ce qu'on a écrit,^ peut avoir des effets favorables à brève échéance);ils s'engagent à étudier une serie d'autres mesures capables d'améliorer la balance des comptes de la Grande-Bretagne • II"n'est pas possible de mesurer exactement l'effet de ces "mesures ( certaines sont seulement à l'études, d'autres dépendent cVune décision conforme du Congrès), mais il est hors de doute que, même si l'application n1en est que timide, elles allégeront le déficit britannique , D'autre part, la dac^sionjcœ^e en juillet par la Grande Bretagne et par les ministres/du (fommonweaTth , de réduire d'un quart les importations payables en dollars pour la période I949-I950, "reste en vigueur; elle commençait déjà à faire sentir ses effets quelques semaines avant la dévaluation. Tl.EFFETS PROBABLES DE LA -'DEVALUATION DE LA LIVRE POUR L'ANGLETERRE. I)- En. livres sterling, les dettes de 1' Angleterre envers les Etats-Unis haussent immédiatement de 44 ^.L'emprunt américain de 1945 coûtera 1.570 millions de livres au lieu de I.IOO millions: D'autre part, la balance commerciale de la Grande-Bretagne se trouvera provisoirement aggravée puisque les mêmes-quantités exportées" dans la zone dollar rapporteront moins tandis que les mêmes quantités importées de cette zone coûteront plus. 2)- Quoique la dévaluation de la livre soit de 30 jô, ce ' qui correspond à une hausse de l'or et du dollar de 44 <£, la hausse des prix et des salaires britanniques restera vraisemblablement ... même à longue échéance, très inférieure à ce chiffre . En effet, toute la zone sterling plus les pays naves dévaluent dans la même mesure. "C'est seulement les importations des Etats-Unis et du Canada ( qui a lui - même dévalué de 10 je) qui coûteront immédiatement plus cher'-. La hausse des prix dans la zone sterling sera lente et-moins que proportionnelle à l'importance de la dévaluation. L'élément qui pourra l'accentuer, ce sera l'accroissement de la demande des produits exportables à un moment où la plupart des F^Vrt de cette zone sont proches du plein emploi.
En Grande - Bretagne-,-Àerne la hausse sera d'autant plus freinée que le gouvernement dispose encore de tous les controles nécessaires sur les prix; les hausses spéculatives ne sont pas à craindre. " Seules seront permises les hausses qui correspondront à l'élévation du coût réel. 3) - II n'est pas vraisemblable que les quantités globales exportées par la Grande-Bretagne s'accroissent très vite ni dans une mesure considérable. En effet, le volume des exportations britanniques s'établissait déjà., avant la dévaluation, entre 140 et " 150 >J du chiffre de 1938. Comment accroître rapidement ces quantités alors que la Grande-Bretagne est en état de plein emploi ? La situation serait très différente si elle disposait dé nombreuses forces disponibles et si elle connaissait un chômage important. 4) - Bien plus qu'un accroissement des quantités globales~des ex-" portations, la dévaluation va engendrer un changement;:.àax:è.-l'orientation des quantités exportées : diminution des exportations vers la" zone sterling et les pays "Scandinaves, augmentation vers les EtatsUnis, le Canada, la Belgique et la Suisse. TTI.SITUATION DE LA BELGIQUE A LA. VEILLE DES DEVALUATIONS. Pour apprécier les effets des dévaluations récentes sur la situation de la Belgique, il importe de garder en mémoire les caractéristiques principales de cette situation à la veille des derni.ers événements. On a suffisamment insisté, ces derniers temps," sur l'importance des réserves belges en or et en devises pour que nous ne devions pas y revenir. Notre balance des comptes était en boni. Notre balance commerciale ( valeur des importations moins valeur des exportations) accusait chaque mois, de février à juillet les excédents suivants en millions de francs f 225, 470, 280, 310, 640 et 540. S'il en fut autrement en août, c'est surtout à cause des vacances et des congés? le mois de septembre souffrira vraisemblablement des retards qui sont intervenus dans la mise en oeuvre de la prochaine tranche du Plan Marshall. Dans leur ensemble, nos prix d'exportation n'étaient plus excessifs. La meilleure preuve en est dans le progrès et le maintien de la valeur globale de nos exportations depuis le début de cette année : Rappelons la valeur de nos exportations mensuelles depuis 1946 en millions de francs : 1936-1938 ( moyenne mensuelle ) 1946 f id.j 1947 f id.) 1948 ( id.) 1949 Janvier ". - • Février Mars Avril Mai Juin Juillet ....;.
1,859 2.486 5.138 6.168 6.138 6.736 7.642 6.978 7.174 7.338 6.792.
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. • II est vraisemblable -que cette valeur globale se serait ' maintenue encore parce, que les droits de'tirage que nous-pouvons' •-' cpnsentir. à nos clients pour la période de Juillet 1949 à nuin " v 1950 seront pratiquement.-au double .de ce Qu'ils ' étaient pendant"-'la ' • ' ' p é r i o d e
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•'•Il est surtout important de Voir où en étaient nos -orin-' cipaux courants commerciaux'au cours des premiers mois de cette^an- . rcae . Si nous relevons seulement les pays qui intéressaient, ou' ~ ' qui intéressent a present, plus de, ^ ^ de la valeur, de'nos exportations ou de nos importations, nous obtenons, le tableau suivant : '... -, Pays.
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• : ,' La:, modification la. plus' importante/concerne les Etats- '' •-Unis.d. Amérique. Nous y/achetons. 17,60^-de là valeur globale d» nos importations, >contre 8^71; 50 avant la, guerre, et nous n'y' vendons"1 ' ' . que 6,47 f>. de-nos,-exportations, contre 7 ,63 .fo avant :là guerre' ^Bienentendu, c'e. déséquilibre est beaucoup "moins grave-qu'en. 19 46 "et en'"' •I947.!'il,demeure-pourtant excessif .-Par rap'port au début' e e 'l'année " ' et pour, l'ensemble 'de la-zone ,dollar, il >s.!-est même 'accentue 'ces 'v : .: : cierniers>temps. ,Nos . importations .;d'es Etats-Unis, et du Canada ont ';
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- 5 -. augmenté plus vite que nos exportations jvers ces pays. Le déficit" de notre "balance commerciale avec la zone dollar était, en mai dernier , de 957 millions de francs, contre 425 millions en février. Comme on le sait, notre balance commerciale est déficitaire aussi à l'égard du Congo Belge"{ 310 millions de francs en mai) et des républiques d1 Amérique { 61 millions de francs), mais bénéficiaire à L'égard de la zone" sterling ( 289 millions de francs), de l'ensemble des zones monétaires continentales { I«3I3 millions), et de zones diverses ( 39 millions) • IV. LES DEVALUATIONS-OPEREES ENTRE LE 17 El LE 20 SEPTEMBRE 1949. La dévaluation de 12,50 7° du franc belge,se situant au milieu de dévaluations dont la -plupart.sont plus profondes,crée une situation' complexe que l'on peut provisoirement caractériser dans cce tableau provisoire desnouvelles parités monétaires . \ I)- MONNAIES PAR RAPPORT AUXQUELLES LE FRANC BELGE E A BAISSE . Parités Ancienne Nouvelle. Etats-Unis ( dollar) fr fr. 50,-43 , 8 2 Canada ( dollar) fr fr. 43 ,82 Suisse ( franc) ' fr fr. 1 0 ,13
2)- MONNAIES QUI ONT BAISSE PLUS QUE LE FRANC BELGE. Parités Ancienne Nouvelle. Angleterre( livre) Australie(livre)" Nouvelle Zélande(livre) Union~Sud-Africaine/ ( livre) Inde et"Pakistan( Egypte X $ d! Islandeföouronnev Norvège (couronne) Suède (couronne) Pays-Bas(florin) France( franc)
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V. EFFETS PROBABLES DE LA DEVALUATION SUR LA SITUATION DE LA BELGIQUE . , i) Selon toute vraisemblance la dévaluation actuelle du franc belge né fera nullement décroître le chômage,^En effet," nos exportations seront facilités© seulement vers les pays qui n'ontf pas dévalué ousqui ont dévalué dans une moindre mesure que nous: Etats-Unis, Puisse, Canada, etc et freinées vers tous les autres. Nous ne citons pas les pays de 1' Amérique du Sud parce qu'à l'heure où nous écrivons,-on ignore encore "le comportement ,de leur -monn-axe;.. S'il se confirme que les pays de 1' Estne dévaluent pas, il faudra évidemment ajouter cette zone à celle où nos exportations seront facilitées. Mais, nous rencontrerons dans «ces zones même la concurrence" des pays qui ont dévalué d'une manière plus profonde: GrandeBretagne et zone sterling, France, Pays-Bas, et probablement Allemagne Occidentale.
r .i L'element :qui: nous ,reste favorable, c'est que- ces'différents • pays . '•' seront...vraisemblablement .débordés de commandes et 'que nous garderons un. avantage, marqué pour les; délais de livraison. . .. •;
2) L'évolution des' prix, ,en Belgique est impossible .â prévoir, pour". ' le moment. D'une manière, générale* un pays qui dévalue/seul connaît'•,:,. une/hausse des -prix dans les voies' suivantes : - '- • '. " les importateurs réévaluent immédiatement' les stocks' \dont-us- dis- ',';.' •posent et 'comptent, aux-.acheteurs.' nationaux les-hausses inévitables de leurs importations suivante s 3É£Îs-pioduirbs'exportables étant ""deman- •,,. djs' dans une plus forte mesure'; haussent' ,. à leur -tour, quoique plus". ,.. lentement.Ensuite- . 'la hausse se-répercute de proche, en-proche'quoi- • • \' oue d'une manière très inégale suivant les'produits* . '.'..- •".'.',••' : :',, ,', '. Dans l e cas présent, la .situation- est plus complexé'puis-' •' que certaines;importations vont .nous 'coûter; plus cher. ' et d'autres -•: '/. ' m o i n s
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r ., ' 'Au tableau ci-dessus concernant l'orientation, de nos", .' courants commerciaux, on observera que .nos importations en'prove- '• • • ", nancë 'dés Etats-Unis- et de la Suisse- représentaient, ensemble, pour;. .,-...• :i,es mois' de janvier-avril 1949: 21,70'$ du\total v Cette proportion '-., devrais,'amoindrir, mais pas immédiatement. Il'faut', en effet, tenir • ^- compte .des spécialités de chaque pays en ^matière d'exportation ' et, -, .,' en .outre, des possibilités '2.rmi^oes ;de là zone sterling'.de. livrer • ., partout les/produits qui lui seront'demandés. ..'• . ' . ' -'.'•.' ' - • -'••"• --.-•• - .,.I1''; e s t . c e r t a i n q u ^:ö ; UïT^O?.^op'ó'rtio:n^ •*-*-•• ' J ~ B , p r i x . , ' , \
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! ,''<: ': . 'D.'autre''partj les -importations'en provenance' du Eoyàume, Uni, de la -France, de^s "Pays-Bas et 'de la Suède seront immédiate. '. ; ' ', •V' ; ment, en baisse .-'Dans quelle masure provoqueront-tel-3.es' une ' * • , : i . <:• • ; ', u , .baisse' effective de certains , prix de détail. ,-: n'sait quelle-.résis'-*, •. '.•; tance'les vendeurs mettent à; baisser leurs" prix dans • un. monde où' . "• ... là; cpncurrençei-'l'o'râqu'elle existe, est hérissée d'. imperfections. • ;' •', • •',': V ,;:• L'absence,'de. tout; contrôle gouvernemental, OLa! multiplication des " •-- .. , r '. "ententes entre vendeurs-rendent peu probable une -diminution'sensi.-'; ble des; prix;de', détail, là même où',les matières premières auront '
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'caractérisée par une intervention' très; poussée de'l r ' Etat, •
Dans .la période'actuelle,, où les idées".libérales, ont r e - . : . .../-.pris-une'telle'influence.'en Belgique, les'adaptations de salaires >, '"',;• V-, '•.'• se feraient, avec plusieurs ,;moisde; retard^ si bien que pendant, toute ; ;'. -;':"-.'• la. période, de-hausse, des prix,' le' revenu réel des • travailleurs/se- '". , '.,• V;',
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Fédération Générale du Travail de Belgique
Algemeen
Belgisch
Vakverbond
Jozef Stevensstraat, 8 , BRUSSEL
8, rue Joseph Stevens, BRUXELLES
RC/Ljy//49/0oA^3/52.
B r u s s e l , 2 1 September 1949.
AAN DB JEDEN VAN H3T BUBBAU. -
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NOTA BETOEffFElIDE DB LOHETAIRE TOESTAND. s
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OORZAKEN EN VOORTEKENS VAN DE'?J3CENTE DEVALUATIEVLOED.
De diepere oorzaken z i j n v o o r e e r s t de Amerikaanse teruggang, de p r i j s d a l i n g i n de Verenigde S t s t e n , d i e de afwijkingen t u s s e n h e t i gemiddelde der Amerikaanse p r i j z e n en h e t gemiddelde der Europese p r i j z e n heeft verergerd, vervolgens de verscherping van h e t d e f i c i t der B r i t s e betalingsbalans i n de loop van h e t tweede t r i m e [s t e r van dit jaar, inzonderheid van het dollardeficit. / De Engelse moeilijkheden zijn zelf voornamelijk verbonden met de Amerikaanse depressie (vermindering' vsn de verkoop in de Verenigde Staten) en met de prijsdaling der grondstoffen, die in de sterlingzone worden geproduceerd (rubber, wol, jute, cacao). Sedert einde-Augustus was de nervositeit van het publiek nog toegenomen wegens de op t i l zijnde internationale vergaderingen in zake de monetaire problemen (financiële besprekingen tussen de, Verenigde Staten, Groot-Brittannië en Canada,te Washington'en bijna tegelijkertijd een z i t t i j d van het Internationaal Luntfonds en van de Internationale Bank voor Wederopbouw), en ook wegens de verklaringen, perscommentaren en rapporten, welke ter gelegenheid-van deze vergaderingen' werden gepubliceerd of bekendgemaakt. Op 26 Augustus bevestigde reeds oen tiericht:' "De Amerikaanse vertegenwoordigers bij de Economische besprekingen van-Washington, zullen een devaluatie van minstens 20 $ van het pond sterling vragen". Een artikel van het "Journal of Commerce" van New York, op 25 Augustus door het publiek gekend, verwekte in sommige Belgische kringen een zekere paniek^ Dit dagblad oordeelde dat de devaluatie van hot pond zo goed als zeker was en zag daarin het voorspel van een mogelijke devaluatie van een roeks andere munten, daarinbegrepen de Belgische frank. lüen weet^dat het herhaald aankondigen van een devaluatie van het pond er talrijke vennootschappen had toe aangezet, zoveel mogelijk hun inkopen in de sterlingzone u i t te .stellen, wat aldus het deficit der Britse balans heeft verergerd'. Jn België deed het artikel van het "Journel-of coomerce" het goud op de vrije markt stijgen . . . ' Op 9 September nog, gaven'de dagbladen de tegenstrijdige toestand van de openbare opinie weer, toen,zij tegelijkertijd twee agentschapberichten publiceerden; het ene gaf een verklaring van de heer Ernest de Selliers, Belgisch lid van do beheerraad van het Internationaal Uintfondss "Ik kan U de verzekering geven dat ik in de loop van de "laatste maanden hier nooit de opinie heb horen uiten, "als zou de Belgische frank overschat zijn". Hot andere resumeerde cen verslag van do ekonomischc kommissie van de E.v.V. over de dollarkrisis: '
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- 2-
"De "sterke Belgische frank" i s waarschijnlijk overschat "ten opzichte van de dollar"t Het rapport der gouverneurs van het Internationaal lüuntfonds, dat werd opgesteld met het oog op de jaarlijkse bijeenkomst, die gemeenschappelijk met de vertegenwoordigers van de Nationale Bank wordt gehouden, én op 13 September werd gepubliceerd, oordeelde dat de devaluatie in zekere debiteurlanden wenselijk was, zonder nochtans deze landen te vernoemen; "Wanneer een sterke kostprijsvermindering noodzakelijk i s , l i j k t zij in veel gevallen enkol mogelijk door aanpassingen van de wisselkoers". Wat de financiële besprekingen tussen Groot-Brittannië, Canada en de Verenigde Staten betreft, en waarvan wij thans weten dat zij de devaluatie van het pond hebben bezegeld, hebben z i j , zoals men weet, geleid t o t een belangrijke overwinning van- de Britse experten. Canada en de Verenigde Staten zullen,met het oog op reserve, belangrijke inkopen doen in de sterlingzone| zij zullen maatregelen nemen om hun toltarieven te verlagen! z i j zullen de private investeringen in de sterlingzone aanmoedigen (wat, in tegenstrijd met hetgeen vroeger werd geschreven, gunstige gevolgen op korte, termijn kan veroorzaken)', zij verbinden er zich toe een reeks andere maatregelen te bestuderen, die de betalingsbalans van Élroot-Brittannië zouden kunnen verbeteren. Kot i s natuurlijk niet mogelijk de juiste gevolgen van deze maatregelen te overzien (sommige liggen enkel ter studie, andere hangen af van een gelijkvormige beslissing van het Kongrcs), maar het lijdt-;geen twijfel dat zij het Brits deficit zullen verlichten, zelfs in geval van een bescheiden toepassing. Anderzijds, b l i j f t de in Juli door Groot-Brittannië en door/Qe ministers van het Common-Wealth genomen beslissing, om de in dollar 'betaalbare invoer voor de periode 1949-1950 met een vierde te verminderen, van kracht; reeds enige weken vôôr de devaluatie waren de gevolgen van deze beslissing voelbaar»
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I I . DE VERMOEDELIJKE GEVOLGEN V M DE DEVALUATIE VAN HET POND VOOR GROOT-BRI TTAM\T:E . ~ — —
1) De schulden van Groot-Brittannië tegenover de Verenigde Staten in pond sterling stijgen onmiddellijk met 44 fi. De Amerikaanse lening van 1945 zal 1.570 milliocn pond kosten in plaats van 1100 millioen. Anderzijds zal de handelsbalans van Groot-Brittanni'd voorlopig verslechten, vermits dezelfde naar de dollarzone uitgevoerde hoeveelheden minder zullen opbrengen.» terwijl dezelfde u i t deze zone ingevoerde hoeveelheden meer zullen kosten. 2) Hoewel de devaluatie van het pond 30 fo bedraagt, hetgeen gelijkstaat met een hausse van het goud en van de dollar ten belope van 44 $, zal do hausse der Britse prijzen en lonen waarschijnlijk, on d i t zelfs op lange tormijn, zocr onder d i t cijfer blijven. De ganse sterlingzone, evenals de Scandinavische landen, devalueren immers in dezelfde mate. Plet i s enkel de invoer u i t de Verenigde Staten en u i t Canada (dat zelf met 10 % heeft gedevalueerd) die onmiddellijk duurder zal kosten.
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De hausse der prijzen in de sterlingzone zal traag Ziijh en niet dezelfde verhoudingen aannemen...als do devaluatie. Het' • ' ' element, dat deze hausse zou kunnen accentueren» zal de stijging > , der vraag zijn van\de exporteerbare produkten op een ogenblik dat . de meeste landen van deze zone do volle, tewerkstelling benaderen. In Groot-Brittannie zelf zal de hausse des te meer kunnen geremd . .; worden, omdat do.regering'nog over alle nodige controle over de prijzen beschikt? speculatieve hsu'sses, zijn niet te vrezen. : Enkel- , zullen toegelaten worden, de hausses die met do verhoging ' van de rleöle kosten overeenstemmen» ~ .'x ' . '-' \ - . 3) Het i s niet-waarschijnlijk dat de globale hoeveelheden,' welke door Groot-Brittannië-worden geëxporteerd, zeer snel,noch in een aanzienlijke mate zullen stijgen. Vóór de devaluatie lag:" • •• ,( het volume, van de Britse export reeds tussen 140 en* 150 % van het ' cijfer, van 1938. Hoe' zou dit volume snel kunnen stijgen, wanneer, Groot-Brittannië de-volle tewerkstelling kent ? / ,; ( . .
' 4) Eerder dan een verhoging van hot globale volume van de export, z a l d e devaluatie een verandering in de oriëntering van ' ;de geëxporteerde.goederen veroorzaken, vermindering van de export, naar de stcrlingzono en de Skandinavischc landen, ; verhoging.naafc , de Verenigde''Stp.ten, Canada, België en Zwits.crland. .'••',.• \ • I I I . TOESTAI^ID VAN BELSIE NA DE- DEVALUATIES.' . .• . — — — — T
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. Om de gevolgen von de recente .devr.luàties> op de' toestand van •> -.België t e kunnen' appreciëren,, moot men de voornaamste kenmerken van dezeitoestand vóór de l a a t s t e gebeurtenissen i n h e t oog houden. ' , 'In de l a a t s t e t i j d e n werd er voldoende 'gedrukt.op h e t belang y . der Belgische-goud-'en-deviezenreserves, opdat wij, er ni et'..zouden moeten,op terugkeren'. •. Onze betalingsbalans vertoonde een boni. Onze handelsbalans (waarde van de invoer min waarde van de uitvoer) vertoonde van Februari t o t J u l i iedere, maand'volgend surplus' in\mi_llioenen, frankÏ ' 225, 470, 280,, a i O , ' 640 en, 540.'V/as^ • d i t n i e t h e t geval i n Augustus, ,dan w!as ' d i t vooral t e wijten .aan de .verlofperiode; i n de maand September zullen wij waarschijnlijk de weerslag ondergaan van de vertraging' die i s voorgekomen' b i j de inwerkingstelling-'van.de volgende schijf van h e t Marshallplan. "•" • _' ' In hun geheel genomen, 'w.ar.en'onze exportprijzen n i e t meer. overr, •dreven. Het "beste bevyijs daarvan wordt wel gegeven door de-vooruitgang "en h e t behoud-, van de globale-waarde van onze' export ; sedert h e t • begin van ; d i t j a a r : . ; ' . «• . " : , "•'" Herinner en vvij aan de waarde van. onze maandelijkse export sedert' 1946., i n ,mi l l i oenen frank s . , • , ' ,.'" " ' '1936-1938 (maandgèmiddelde) V .' 1.859" 1946 2.486 1947 5.138 ^ 1948 :-6.168 v ; 1949 Januari .'-. . . .• ." . , , 6.138 11 Februari. . -' . . •.'. . . . ,'6.736 11 'Maart; . . . . . . . , ,. . 7.642 11 " April . . . . . . . ,. . . . . . 6.978 • " Coi • >• '• -.' • . •. .-'. . .. 7.174 Juni ,. .. ., . . ;.'•. -, . . 7 6.792
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Het i s .waarschijnlijk dat deze globale waarde kon behouden blijven, omdat detrekkingsrechten,' v/elke wij aan'onze klanten' kunnen toestaan, voor de periode van Juli 1949' t o t Juni 1950,, ! practisch hot dubbel: zullen bedragen van deze 'der-voorgaande , ' p e r i o d e »
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.... -Het i s vooral van belang de toe s tand.na te gaan van-onze1 voornaamste h ande Is stroming in de loop vo s g i" on p dgr eerste meenden. menden,van i j I i ij k l d d i t , j a a r . Indien ,wij dit" cnko'l onderzoeken voor. de landen die , meer dan 3 f> van de1 waarde van ónze uitvoer of van onze invoer"; •besloegen .of'thans' beslaan,' bekomen wij volgende, tabel: . - •' • , •.;
Invo er
Land
(in jè van de t o t a l e . • : waarde) '•' ' 1936-38 Jan..-April ''49, •3-3,28., F r a n k r i j k | ••. Verenigd, • " Koninkrijk '8,'39 Nederland "''8,6,5 Duitsland • ' ( i n .1949,., •
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trizone en . ;Russis. zone) Ver. Staten : .'. 8 , 7 1 - ' ,
• • Belg.. Congo ' Argentinië •Zwitserland •• •' •Zweden .
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•Men z a l opmerken ••dat'.'.onze-' d i r e k t e ; naburen, r e l a t i e f gezien K huijièela'ng'. hebben v e r l o r e n , ^wat. b e t r e f t ' onze buitenlanflse handel." : ,: 'De, d a l i n g 1 van''frankrijk', i s - b i j z o n d e r opmerkelijk. Het'Verenigd ' ;'••' Koninkrijk behoudt z i j n p l a a t s voor onze invoer," maar! n i e t , v o o r '. , • onze u i t v o e r . : Wat nu .Nederland aangaat, indien.wij'^er' proporr- , • , . :. t i o n e e l gezien'minder kopen, verkopen wij er meer. Ten s l o t t e : • s t a a t Duitsland op h e t p u n t , v o o r a l voor onze u i t v o e r , de p l a a t s ; -.'te hernemen :di e h e t vóór de oorlog innam. Met' A r g e n t i n i ë en de, ' \ . I n d i s c h e Unie i's onze !handcl ( afgenomen. , H i j h e e f t zich d a a r e n - ' : tégen ontwikkeld m e t - Z w i t s e r l a n d , Zweden en Denemarken. '•'• '". De meest b e l a n g r i j k e w i j z i g i n g i s - o p g e t r e d e n - i n onze h e n d e l -. . met do Verenigde • S t a t e n . ',V/ij kopen- er thans . voor 17 ,60, % ven de; • . -.'• g l o b a l e waarde van onze I n v o e r tegen 8 , 7 1 > vóór de o o r l o g , en • : 1 wij'verkopen."er s l e c h t s , ,6,47 'yó van onze u i t v o e r 'tegen ,7,63 ^!voór : de oorlog., :• Deze' onevenwichtigheid i s nochtans veel-minder : erg 'dan i n 1946 en i n 1947, maar b l i j f t nochtans o v e r d r e v e n ; i n v e r g e l i j k i n g met h e t begin .van h e t - j a a r en voor h e t g e h e e l van de 'dollarzone i s • z i j zelfs/toegenomen i n . d e ' l a a t s t e t i j d . - ! • • • ' ' ' •"• -, : •'•.• ' :•'
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. Onze i n v o e r - u i t de Verenigde s t a t e n .en . u i t Canada i s s n e l l e r : gestegen dan onze uitvoer naar deze landen» Het d e f i c i t van ' ' •' onze handelsbalans met\de dollarzonê bedroeg i n Mei 11» ,957 m i l l i o e n f r . ' , tegen 425 millioen i n F e b r u a r i . ' / . ' "•' : : , -
. . Zoals men weet; i s onze handelsbalans ook d e f i c i t a i r t.o.v.» ;Be2gisch .Congo (310 millioen f r . in-Wei) en- der Amerikaanse repubiieken (61'millioen f r « ) , maar vertoont een saldo t . o . v . d e ' ,'. .sterlingzone (289 millioen f r •.)•»' van h e t geheel der continentale muntzones (1.313 m i l l i o e n ) , .en van diverse' zones (39 millioen) ;• ; IV. •DE-;DEVALU;iTIS3,''TU53SN 17 EN 20 SEPTEMBER' 1949. • ' - ' ' . ,
., : ' . • ' • , ;
• • De- devaluatie van 12,5 Jo van de'Belgische frank, die-opt r e e d t naast devaluaties die veel. s t e r k e r z i j n , • s c h e p t een inge- .• wikkelde toestand dié meri voorlopig kan schetsen-.in de voorlopige ' t a b e l ' d e r . nieuwe muntpariteiten. : , " / ' ' , , . , " ... ' • ' • IV-BUITTEN TEGENOVER DEWELKE" DE BELGISCHE FR. ïS GEDAALD , ; .''
Pariteiten . Oude-; Verenigde Staten (dollar), ^'anada ( d o l l a r ) -. • • •"; Zwitserland (frank) '.''
fr. fr. fr.
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"- "• • ' ••'' • N i e u w e
43,82. 43,82
fr.. 5 0 , — • •
10,13
;••'•' 2) I:UNTEN DIE ÉEER ZIJN GEDAALD "DAN DE BELGISCHE F R .
Pariteiten Oude ;
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Engeland (pond)-' . Australië, (pond)- . Nieuw-Zeelanö'.- (pond) Zuid-Afrik a (pond) "•oepi) , India én Pakistan (r gyp (i3rœ Egypte (dtei3)7/ IJsland'(kroon), IJ WoorwegenV(kroon)
f r . 176,62 . " f r . 141,30
' ' ^5 '
Zweden . (kroon)•'•-. Nederland ..(gulden)' • Frankrijk'ifrank) ,V'.'
.fr,. 17,6,62 ,fr.': 176,62 fr. •; 13 ,'24, fr.'- 181,13: fr. " 6 , 7 5 fr. •frV •12,19 •f r . M 6 , 5 2 f r ' . • .16,50
VÈ3?ü,i0EDBLIJICË'GEVOLGEN VAiyf DE DEVALUATIE OP DE'.
• BELGIË. ;•
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•,1) 'Naar' a l l e . waarschijnlijkheid, z a l de .huidige devaluatie ..van '• d-e Belgische;,fr;ank de werkloosheid geenszins' doen afnemen. ' Onze'. V export, z a l inderdaad slechts' vergemakkelijkt.worden na? de landen, :' d i e . n i e t hebben gedevalueerd,' of-die ?" Q/:snrr1"1" n ^ û '^ Q ™a+'a. A** ,.,-; •; - ' ••' , . . . . .... „ . . . - • --.JgenpiiK waarop w i j d i t ' s c h r i j .vén,". men nog n i e t weet.weltçe houding zij- zullen aannemen.' Indien '• do landen van heit Oostdn n i e t devalueren,- z&l men deze zone na- ' ' tuurlijk.moeten voegen-bij deze waarnaar wij gemakkelijker zullen '•: exportoren.. ' laaer i n deze. zone zelf 'zullen, wij s t u i t e r op de kon- • ' kurrentic-vaii-de landen-die mcer':hebbcn gedevalueerd dan
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- 6V • H e t e l e m e n t d a t voor-ons g u n s t i g z a l z i j n , i s d a t deze v e r s c h i l - ' ; ~ ','"' l e n d e l a n d e n w a a r s c h i j n l i j k met' b e s t e l l i n g e n , z u l l e n overstrooihd N '."". .-worden'en d a t w i j een afgetekend v o o r d e e l z u l l e n .behouden voor de •
l e v e r i n g s t e r m i j n e n .
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2) ' Voor h e t ogenblik i s h e t onmogelijk t e voorzien welke de . , p r i j s evolutie i n België z a l z i j n . ' Over h e t algemeen kent een land dat devalueert enkel een p r i j s s t i j g i n g op volgende 'wijze: de . • • importeurs herschatten onmiddellijk de, stocks, waarover z i j be, , schikken, en rekenen aan de nationale kopers'de onvermijdelijke .'.-., • ... s t i j g i n g , van huir toekomstige- invoer aan.' Daar de uitvoerbare .' ' produkten in,eon' sterkere mate worden gevraagd, s t i j g e n z i j ook op .' hun beurt, hoewel voel t r a g e r . De hausse .•••.-..^breidt zich meer..en 1 • • imoer. uit,-hoewel op een zeer ongelijke wijze, en naargelang van de' produkten.
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Thans i s ' d e toestand meer ingewikkeld, vermits' sommige invoer . ons meer z a l kosten en andere minder, duur z a l z i j n . - • ' ;''••,-', ; Bij h e t onderzoek van de hierboven.vermelde'tabel betreffende de oriëntering van onze handels stromingen, z a l men-opmerken d.at '.
l1 1 • ' • ' •• Ónze ' inVOGP ' ^ ' a M •u ' i"t+ do ^ ^ '^"vir.ni'nir!/' Verenigde
vo'n u 11 ni +. ^St+as>t+ecnn '' re. nn ' van t '7.wi Z w i+.an-nl t s e r l annrl nd . samen, voor de.meenden J a n u a r i - A p r i l 1949, 21+7 % van h e t t o t a a l . 1 V
zrc uitoe c a p ; m o g e l i j k h e d e n van dcl. s t e r l i n g z o n e , . . o m o v e r a l , do p r o d u k t e n , t e , l e v e r e n ' d i e h a a r ' z u l l e n g e v r a a g d ' w ó r d e n ' . • , "; ';. ', • : ./. .,.'-,•' . •'*:';/'•'.. "• -, H e t i s z e k e r d a t dezé verhouding e e n b e l a n g r i j k e o o r z a a k von ; de ,•:prijsstijging z a l zijn. ' •: ' v .;••"• . '• ' '••V'."- ' : : - ' "•'<.'' Anderzijds,', z a l , -de, i n v o e r u i t . G r o ' o tls^ B r i t t è n n i ë , Franicrijk, • ••• ' ; . • NedGrlehd en Zweden o n m i d d e l l i j k een. ; V? SH w ë ï l M i t e z u l l e n - z i j : ' een e f f e c t i e v e ' b a i s s e van sommige k l e i n h a n d e l s p r i j z e n véroorzaken ? ken weet met welks weerzin de verkopers hun - p r i j z e n verminderen i n . ' , een wereld, ;wr.r-r.-'dc' c o n c u r r e n t i e , wanne e r - z i j : b e s t a a t , ' a l l e r l e i • /onvolmnekthcdon v e r t o o n t . Het gebrek; aan een r e g e r i n g s c ó r i t r o i e , ,dG vermeerdering v â n ' h e t a a n t a l overeenkomsten t u s s e n verkopers maken', e e n g e v o e l i g e .'vermindering yp.n • de ; k l e i n h a n d e l s p r i j z e n 'weinig • ,"•'
.wr.arschijnlijk, z e l f s dar.r, werr de grondstoffen .zullen.gedaald *:zijii; _ t e r w i j l h o t optreden van een hausse ' zeker i s . ''Indien/de levenis-. \ , 'duurteindex.' werkelijk . s t i j g t ' i n België,' drii-zal-de .syndikclo' ?.ktie\ .' met zeer veel.moeilijkheden te. krmpGn.hobben. In; de 'sociale g< schiedenis.kcnnen wij- s l e c h t s één-gevp.! waar -dé'hausse.der;' i et werd voorafgegaan, en zonder ophouden-overtroffen door", e én,, s t i j g ing, '-'"• : .der p r i j z e n . ; Het i s d i t van •Snge'lënd - yen 1942 af, een experiment. '"'• d?,t gekcnmerk.t werd door een zeer .ver doorgedreven "sta a t s tussenkomst. ;
. InVde huidige",periode, waar. de" l i b e r a l e ideeën weer-zulke'in- . '"•. vloed i n Bcigië.'uitoefenen, zouden de loonnnnpassingcri slechts' m e t ' ; : meerdere maanden vertraging; doorgaan, zodat-gedurende de ganse • '••. poriade, vm p r i j s s t i j g i n g , h o t werkelijk inkomen der arbeiders zou *
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•PAUL LAIvBEHT.
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Fédération Générale du Travail de Belgique
Algemeen Belgisch Vakverbond
8, rue Joseph Stevens, BRUXELLES
Jozef Stevensstraat, 8, BRUSSEL
Oo A 1 1 / 1 5 0 . LM/MB.
B r u s s e l , 50 S e p t e m b e r - 1049,
AAN
BI,
CENTRALJUU
AAN DE IEDEiM VAN inDT BUR1TAU.
Waarde Makkers Met dezelfde post zenden wij U een uitnodiging voor de Premiere van de Vlamnse versiô van onze film over de verjaringsfeosten van II en I<3 Juni te Brussel. Wij vestigen er1 Uwe aandacht op dat de preraiore van de ï'ranse versie enkele dagen later zal door-' gaan. Mocht u nog meer kaarten nodig hebben, dan kan U die op onze dienst bijvragen. •' Kameraadschappelijk, L. MAJOR, Adj.Algemeen Secretaris.
Bruxelles, le 30 septembre 1949.
Oo A Il/löO. LM/MB. , AUX CENTRALES
AUX MEMBRES DU BUREAU.
Chers Camarades, Nous vous envoyons par le même courrier une invitation à la première, de la version flamande * do notre film sur les fêtes anniversaires des II ;et 1-3 juin à Bruxelles. Nous attifons votre attention sur 16 faib que la preraiôro de la version française passera quelques jours plus tard. Si vous désirez des cartes supplémentaires, elles peuvent ctre obtenues à notre service. Fraternellement, L. MAJOR, Secrétaire général-adjoint
ALGEMEKN VAKVERBOND
FÉDÉRATION. GfrMÉRALE DU TRAVAIL DE BELGIQUE
STEVENSSTRAAT, 8 - BRUSSEL
8, RUE JOSEPH STEVENS
B.
V. V. heeft
het
La F. G. T. B. a l'avantage
U uit te nodigen op première
de vous inviter à la première
van zijn film :
4.H...B.J...X...D..J...R...S doorgaat op
de son film : J....N
I*..E..E...§..T., qui aura lieu le
J)onàerdag,....6...ûctQl)er....te...ll..uur.. de zaal
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BRUXELLES
SERVICE DE PRESSE ET DE PROPAGANDE
VAN PERS PROPAGANDA
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