EVALUATION DE LA DENUTRITION DANS LES UNITES DE GERIATRIE
RAPPORT FINAL
Responsables du projet Prof. dr. T. Defloor Prof. dr. M. Grypdonck Equipe UGent Lic. I. Bocquaert Dr. K. Vanderwee
Equipe FOD Lic. B. Folens Lic. M. Lardennois
EVALUATION DE LA DENUTRITION DANS LES UNITES DE GERIATRIE
RAPPORT FINAL
Responsables du projet Prof. dr. T. Defloor Prof. dr. M. Grypdonck Equipe UGent Lic. I. Bocquaert Dr. K. Vanderwee
Equipe FOD Lic. B. Folens Lic. M. Lardennois
TABLE DES MATIERES INTRODUCTION…………………………………………………………………………… 8 PARTIE 1: Aspects theoriques……………………………………………………………10 Chapitre 1 : La dénutrition ........................................................................................ 11 1.1
Définition .................................................................................................... 11
1.2
Étiologie de la dénutrition ........................................................................... 11
1.3
Les conséquences de la dénutrition ........................................................... 13
Chapitre 2 : La prévalence de la dénutrition ............................................................. 13 2.1.
Les taux de prévalence dans la littérature.................................................. 13
2.2.
Le dépistage de la dénutrition .................................................................... 14
2.2.1.
L’objectif du dépistage ........................................................................ 14
2.2.2.
Anthropométrie.................................................................................... 15
2.2.3.
Les instruments de dépistage ............................................................. 16
Chapitre 3 : L’attitude des infirmiers envers l’alimentation des personnes âgées et la politique alimentaire.................................................................................................. 20 3.1.
L’attitude des infirmiers .............................................................................. 20
3.1.1.
Littérature ............................................................................................ 20
3.1.2.
Staff Attitude to Nutritional Nursing Care (SANN) ............................... 20
3.2.
La politique alimentaire dans les services .................................................. 22
PARTIE : Enquête.…………………………………………………………………………24 Chapitre 1: Méthodologie et déroulement de l’enquête ............................................ 25 1.1
Problématique ............................................................................................ 25
1.2
Objectifs de l’enquête................................................................................. 25
1.3
Sélection des sections gériatriques ............................................................ 26
1.4
Collecte de données................................................................................... 26
1.4.1
Caractéristiques générales de l’hôpital ............................................... 27
1.4.2
Caractéristiques de la section ............................................................. 27
1.4.3
Caractéristiques des infirmiers et du personnel soignant.................... 28
1.4.4
Caractéristiques des patients .............................................................. 28
1.4.5
Validation des questionnaires ............................................................. 28
1.4.6
Procédure de collecte des données .................................................... 30
1.5
Comité éthique ........................................................................................... 31
1.6
Traitement des données............................................................................. 32
Chapitre 2: 2.1
Résultats ............................................................................................. 33
Données descriptives ................................................................................. 33
2.1.1
Hôpitaux .............................................................................................. 33
2.1.2
Sections et leurs caractéristiques........................................................ 37
2.1.3
Assistants............................................................................................ 45
2.1.4
Patients ............................................................................................... 51
2.2
Analyses univariates .................................................................................. 57
2.2.1
Analyses au niveau de l’hôpital ........................................................... 57
2.2.2
Analyses au niveau des assistants ..................................................... 58
2.2.3
Analyses au niveau des patients......................................................... 69
2.3
Analyse multivariable ................................................................................. 82
2.3.1
Introduction ......................................................................................... 82
2.3.2
Analyse de régression préparatoire à variable unique ........................ 88
2.3.3
Résultats de l’analyse multivariable .................................................... 93
Chapitre 3: Discussion.............................................................................................. 96 3.1.
Prévalence ................................................................................................. 96
3.2.
Instruments de mesure............................................................................... 97
3.2.1.
MNA .................................................................................................... 97
3.2.2.
SANN .................................................................................................. 97
3.2.3.
Facteurs de risque .............................................................................. 98
Chapitre 4: Conclusion et recommandations .......................................................... 100 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………..103 ANNEXES
INTRODUCTION
Introduction Les soins primaires et les soins alimentaires sont bien souvent sous-estimés dans le monde hautement technologique de la médecine et des soins infirmiers. Dans le cadre du problème de l’obésité, la société s’emploie surtout à réduire l’absorption de calories et à améliorer les habitudes alimentaires. Outre le problème de la suralimentation et des maladies chroniques qui y sont associées, la dénutrition représente également un réel problème de santé publique, même dans les pays occidentaux industrialisés. En 2003, le Conseil de l’Europe a déposé une résolution relative à la prévention et au traitement du problème de dénutrition en hôpital. En Belgique, la gestion et la prévention de la dénutrition font partie des lignes directrices du Plan National Nutrition Santé (PNNS) du Service public Fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement (2005). Le but du PNNS est d’identifier les mesures nécessaires pour obtenir une réduction de la dénutrition, au niveau des hôpitaux, des maisons de repos et de soins et des soins à domicile. La prévalence de la dénutrition varie de 30 à 55 % chez les patients âgés hospitalisés (Martins, Correia, Amaral, 2005). La variation des taux de prévalence s’explique par la différence des méthodes de recherche, des lieux, des instruments de mesure et des indicateurs opérationnels utilisés pour définir la dénutrition (Chen, Schilling, Lyder, 2001). Pour la Belgique, la prévalence de la dénutrition en hôpital est estimée à 30-40% des patients hospitalisés (PNNS, SPF 2005). Tant les repères nutritionnels journaliers que les enquêtes auprès d’hôpitaux belges, dans le cadre du projet “Stratégie pour l’Approche transmurale de la problématique alimentaire chez les personnes âgées” (Heyneman, Van Hecke, Grypdonck, Defloor, 2006), montrent que la dénutrition est un problème réel, surtout dans la population des patients gériatriques, qui devrait s’aggraver à l’avenir. L’espérance de vie de la population augmente grâce à l’amélioration des soins médicaux et des conditions de vie. Quarante pour cent des admissions concernent des personnes âgées hospitalisées pendant une longue période ou qui souffrent d’une longue maladie (Milne, Potter, & Avenell, 2005). Multifactorielles, les causes de la dénutrition chez les personnes âgées se composent de changements physiologiques, psychologiques et sociaux, associés
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avec le processus du vieillissement qui influence la prise alimentaire et le poids. La dénutrition peut notamment entraîner une sensibilité accrue aux infections, un ralentissement de la guérison des plaies, une réduction de la force musculaire et de la qualité de vie et une augmentation de la mortalité. Ces conséquences ont un impact important sur le coût de la santé publique. Celui-ci est estimé à 400 millions d’euros par an pour la Belgique (Ethgen, Spaepen, Moeremans, & Annemans, 2005). À la demande du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, un projet a été prévu afin d’obtenir plus de chiffres détaillés sur la dénutrition dans les services gériatriques. La recherche scientifique a été réalisée par l’Université de Gand, le Service des Sciences de l’infirmerie et le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, Cellule Soins infirmiers. L’objectif de cette étude est de dresser l’inventaire de la problématique alimentaire chez les personnes âgées et d’identifier les éventuelles caractéristiques du patient ou du service. Les principales questions de l’enquête de ce projet sont : − Quelle est la fréquence de la dénutrition chez les patients admis dans un service gériatrique d’un hôpital aigu ? − En quoi diffèrent les patients atteints de dénutrition des patients chez qui ce n’est pas le cas ? − En quoi diffèrent les services où la dénutrition est plus fréquente ou plus grave des services où ce n’est pas le cas ? La première partie traitera des aspects théoriques de la dénutrition : définition, causes, conséquences. Les taux de prévalence y seront abordés. Par ailleurs, l’utilisation d’instruments de dépistage, l’attitude des infirmiers envers la dénutrition et la politique nutritionnelle seront également exposées. La méthodologie appliquée, le déroulement de l’étude et la justification des instruments de dépistage utilisés feront l’objet de la deuxième partie. La troisième partie décrira la situation actuelle de la dénutrition chez les patients des services gériatriques. Enfin, les résultats seront interprétés et les conclusions tirées dans la dernière partie.
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PARTIE 1: ASPECTS THÉORIQUES
Chapitre 1 : La dénutrition 1.1 Définition Dans la littérature, il n’existe aucune définition universellement acceptée de la malnutrition et de la dénutrition (Stratton, Green, & Elia, 2003). Ces deux notions sont généralement confondues (Allison, 2000). La malnutrition comprend : − la dénutrition due à une prise alimentaire insuffisante ; − la suralimentation due à une prise alimentaire excédentaire ; − des carences alimentaires spécifiques ; − un déséquilibre dû à une prise disproportionnée (Tierney, 1996). Dans le cadre de ce projet, l’accent est mis sur la dénutrition des personnes âgées. Dans le rapport de Chen, Schilling, & Lyder (2001), le concept de dénutrition est défini par “faulty or inadequate nutritional status; undernourishment characterized by insufficient dietary intake, poor appetite, muscle wasting and weight loss” .
1.2 Étiologie de la dénutrition La dénutrition est due à un déséquilibre entre la prise alimentaire et les besoins alimentaires. La vitesse d’apparition de la dénutrition dépend notamment de la différence entre l’absorption et la dépense énergétique, de l’alimentation et des réserves d’énergie. Les causes de la dénutrition sont multiples et diverses. Selon le National Collaborating Centre for Acute Care (2006), on peut distinguer quatre facteurs contribuant au développement de la dénutrition : − une réduction de l’absorption due au manque d’appétit, à des troubles gustatifs, à des problèmes de déglutition, à l’incapacité de manger ou de s’alimenter en suffisance ; − une réduction de la digestion et/ou de l’absorption consécutive à des interventions médicales ou chirurgicales ; − une augmentation des besoins due à une augmentation du métabolisme, comme un état septique, un traumatisme, des maladies endocriniennes ; 11
− une perte excessive de nutriments par voie gastro-intestinale ou cutanée. Outre les facteurs liés à la maladie, on peut également distinguer des facteurs sociaux et psychosociaux. La dépression et l’anxiété peuvent aussi réduire l’appétit, tout comme certains facteurs sociaux tels que l’absence de nourriture adaptée ou appétissante. Le cadre dans lequel la nourriture est proposée est aussi important (Life Long Learning Programme, Espen; Stratton, Green, & Elia, 2003). Le risque de dénutrition est accru chez les personnes âgées en raison des problèmes de santé plus fréquents. Griep, Mets, Collys, Ponjaert-Kristoffersen, & Massart (2000) ont établi un lien entre le risque de dénutrition et certains facteurs liés à l’âge chez les pensionnaires des maisons de repos, comme l’état de santé général, le degré de dépendance, l’odorat et l’hygiène dentaire. Morley & Silver (1995) résument les facteurs de risque médicaux, sociaux, psychologiques et les facteurs liés à l’âge dans le jeu de mots : Meals On Wheels (voir tableau 1). Tableau 1 : Meal on Wheels (Morley & Silver, 1995)
Medication effects Emotional problems Anorexia nervosa, alcoholism Late life paranoia Swallowing disorders Oral Factors No Money Wandering and other dementia related behaviour Hyperthyroidism, hypothyroidism Enteric problems Eating problems Low salt, low cholesterol diet Social problems
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1.3 Les conséquences de la dénutrition Une prise alimentaire insuffisante entraîne des changements métaboliques, physiques, psychosociaux, ainsi que des changements de la composition corporelle, qui, une fois réunis, donneront lieu à une situation de dénutrition. La dénutrition en soi peut accroître le risque de développer une maladie, mais elle peut également être la conséquence d’une maladie. La dénutrition se caractérise par une diversité d’effets qui peuvent avoir une influence sur chaque organe du corps (Stratton, Green, & Elia, 2003). Le risque de dénutrition fait l’objet de nombreuses études. Les conséquences physiques de la dénutrition comprennent une réduction de la fonction respiratoire, de la force musculaire et de la fonction cardiaque. La dénutrition a également un impact négatif sur le psyché des personnes âgées, comme la fatigue, l’apathie, la dépression, la réduction de l’interaction sociale et la négligence. La réduction de la fonction immunitaire
entraîne
une
augmentation
des
complications,
telles
qu’un
ralentissement de la guérison des plaies et un risque élevé d’infections (Kubrak, 2007; NICE, 2006). Associée à la gravité de la maladie, la dénutrition peut être lourde de conséquences sur le pronostic des patients. Vu ces effets négatifs, la dénutrition est associée à des complications postopératoires, à une hospitalisation plus longue et même au décès. Il est évident que l’impact négatif de la dénutrition sur l’avenir et le rétablissement du patient implique une augmentation du recours aux soins de santé et par conséquent, à une augmentation du coût (Correia, & Waitzerg, 2003; Kubrak, 2007).
Chapitre 2 : La prévalence de la dénutrition 2.1. Les taux de prévalence dans la littérature Il n’existe aucune définition de la dénutrition qui fasse l’unanimité internationale, notamment à cause de la complexité du problème des soins. La littérature décrit des taux de prévalence très divers en fonction de la situation, de l’âge, de la maladie et d’une multitude de critères. Par conséquent, les taux de prévalence peuvent
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difficilement être comparés. Pour la Belgique, les taux de prévalence de la dénutrition sont rares et ne concernent bien souvent que des petits groupes de patients. Dans l’étude de Griep et al (2000) réalisée dans des maisons de repos belges, 39% des pensionnaires (N= 81) présentaient un risque de dénutrition ou étaient dénutris. Pepersack (2005) a étudié la dénutrition sur 1139 patients à l’aide de l’échelle MNA. Ces patients résidant dans des services gériatriques d’hôpitaux belges obtenaient un score MNA moyen de 18 points (range 9-29). Ce score indique un risque important de dénutrition. Pour les pays voisins, la prévalence de la dénutrition chez des patients aigus varient entre 13 et 78% (Kubrak, 2007). L’étude de McWhirter & Pennington (1994) au Royaume-Uni montre que 40% de la population étudiée est dénutrie et a perdu deux tiers de son poids depuis son séjour en hôpital. Leur étude de 2000 montre encore qu’un patient sur cinq est dénutri à l’admission (Edington, Boorman, Durrant, Perkins, Giffin, James, et al, 2000). L’étude de Stratton, King, Stroud, Jackson & Elia (2006) indiquait que 58% des 150 personnes âgées étudiées présentaient un risque de dénutrition. Les Pays-Bas organisent chaque année une ‘mesure nationale de la prévalence des problèmes de santé’ (Landelijke Prevalentiemeting van Zorgproblemen), dont la dénutrition. Dans cette étude, un patient sur trois présentait un risque de dénutrition et un sur quatre était dénutri (Meiijers, Jansen, Schols, van Bokhorst-de van der Scheuren, Halfens, 2006). Ces chiffres concernent les institutions de soins aigus, chroniques et à domicile. Le pourcentage le plus élevé de patients présentant un risque de dénutrition se trouvait dans la catégorie des soins chroniques. Malgré le taux de prévalence élevé, il est difficile de comparer ces chiffres à cause du manque de bons instruments de mesure. Les études qui recourent à la même méthode pour évaluer la situation alimentaire utilisent des éléments différents pour définir la dénutrition.
2.2. Le dépistage de la dénutrition 2.2.1. L’objectif du dépistage Le fait que la dénutrition ne soit pas reconnue et traitée est dû d’une part au manque de formation et de prise de conscience du problème, tant de la part des infirmiers 14
que des médecins (Kondrup, Johansen, Plum, Bak, Larsen, Martinsen, et al, 2002; McWhirter, & Pennington, 1994; Palmer, 1998). D’autre part, la cause se situe également dans le manque de normes et de protocoles
pour le dépistage et
l’évaluation (Chen, Schilling, & Lyder, 2001; Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003; Kubrak, & Jensen, 2007; Martins, Correia, & Freitas do Amaral, 2005). Le dépistage doit être une méthode simple et rapide qui peut être appliquée par les infirmiers et par le personnel médical (Sobotka, Allison, Fürst, Meier, Pertkiewicz, & Soeters, 2004). L’objectif final du dépistage est triple : − le dépistage des patients qui ne présentent aucun risque de dénutrition ; − l’identification précoce des patients présentant un risque de dénutrition, qui permet d’établir un plan de nutrition visant à éviter les complications ; − l’identification des patients souffrant de dénutrition (Green, & Watson, 2006; Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003; Landelijke Prevalentiemeting Nederland, 2006). L’identification des patients souffrant de dénutrition ou présentant un risque de dénutrition doit donner lieu à une évaluation complémentaire (assessment) de la situation alimentaire par un thérapeute spécialiste de l’alimentation (Green, & Watson, 2005).
2.2.2. Anthropométrie Plusieurs indicateurs anthropométriques, cliniques et biochimiques peuvent être utilisés pour évaluer la dénutrition. L’absence de normes a mené à des taux de prévalence variés et difficilement comparables dans plusieurs études. Les indicateurs fréquemment cités dans la littérature sont les protéines viscérales, le nombre total de lymphocytes et le bilan azoté. Il existe des interférences éventuelles avec le tableau clinique, les médicaments, l’âge, le stress métabolique (Kubrak, 2007). Il s’agit de paramètres qu’un infirmier peut difficilement évaluer ou qui ne ressortent pas de ses compétences. D’autres indicateurs sont le pli cutané tricipital (“triceps skinfold”), la circonférence musculaire brachiale (“mid arm muscle circimference”) et la force du poignet. Ceux-ci 15
peuvent également subir l’influence de la maladie et de l’âge (Kubrak, 2007).
2.2.3. Les instruments de dépistage
Introduction Les instruments de dépistage de la dénutrition peuvent être un moyen de détecter les patients dénutris ou présentant un risque élevé de dénutrition. Les infirmiers se chargent de l’hospitalisation du patient et se trouvent donc dans une situation idéale pour effectuer le premier dépistage (Kubrak, & Jensen, 2007). En 2003, l’European Society for Clinical Nutrition and Metabolism a émis des directives concernant le dépistage de la dénutrition. Les instruments de dépistage devaient répondre à certains critères comme la valeur prédictive, la validité de contenu, la fiabilité, la spécificité, la sensibilité, la facilité d’utilisation, l’absence d’informations redondantes, l’association à des actions spécifiques ou à des protocoles (Green, & Watson, 2005; Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003). Quatre principes doivent au moins être renseignés par l’instrument de dépistage : 1. l’indice de masse corporelle actuel ou l’indice de Quetelet : poids en kg/ taille en m au carré ; 2. la perte de poids récente : il s’agit de la perte de poids non souhaitée ; 3. la prise alimentaire récente ; 4. la gravité de la maladie (Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003). Mini Nutritional Assessment Plusieurs instruments de dépistage sont cités dans la littérature. Dans le cadre de ce projet, c’est le Mini Nutritional Assessment qui sera détaillé car cet instrument servira à mesurer la prévalence. D’autres instruments de dépistage seront brièvement cités. Le Mini Nutritional Assessment (MNA) a été spécialement conçu par Vellas, Guigoz, Garry et al (1999) pour être utilisé comme instrument de dépistage et d’évaluation chez les personnes âgées vivant chez elles, en maison de repos et de soins et en hôpital. Cet instrument est recommandé par l’ESPEN pour dépister la dénutrition et pour évaluer le risque de dénutrition chez les personnes âgées (Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003). 16
Le MNA reprend 18 points répartis en quatre catégories : 1. évaluation anthropométrique : IMC, circonférence brachiale, circonférence du mollet et perte de poids ; 2. évaluation globale : mode de vie, prise de médicaments, état physique et mental ; 3. évaluation alimentaire : nombre de repas par jour, prise de nourriture et de liquide et autonomie alimentaire ; 4. évaluation subjective : autoperception de la situation alimentaire et état de santé. Le test standard du MNA complet prenant un certain temps pour les infirmiers (au moins 10 minutes) (Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003; Kubrak, 2007; Rubenstein, Harker, Guigoz, & Vellas, 1999), une version plus courte a été conçue par Rubenstein, Harker, Salva, Guigoz, & Vellas (1999, 2001) : le Mini Nutritional Assessment Short Form. Le MNA-SF se compose de six questions qui peuvent être utilisées pour un premier dépistage général (maximum 14 points). Si le score est inférieur à 12, le risque de dénutrition est élevé et le MNA complet doit être réalisé. La deuxième partie, composée de douze questions (maximum 16 points), est une évaluation de la situation alimentaire du patient. Le score du dépistage (sur 14 points) et le score de l’évaluation (sur 16 points) sont additionnés pour obtenir un score total sur 30 points. Un score supérieur à 23,5 points indique que la situation alimentaire n’est pas problématique. Si le score se situe entre 17 et 23,5 points, le risque de dénutrition est élevé. Un score inférieur à 17 points implique la présence d’une dénutrition. Le MNA a été validé par une comparaison des résultats MNA avec une évaluation de l’alimentation réalisée par deux médecins spécialistes indépendants en se basant sur le dossier médical du patient et par une comparaison avec une étude approfondie des mesures anthropométriques (poids, hauteur du genou, circonférence brachiale, circonférence du mollet, mesure du pli cutané tricipital subscapulaire), des marqueurs biochimiques (comme l’albumine, la créatinine, la transferrine, la protéine C réactive,…) et par une évaluation de la prise alimentaire (Guigoz, Lauque, & Vellas, 2002; Vellas, Guigoz, Garry, Noureshemi, Bennahum, Lauque, & Albarede, 1999). Le MNA est lié à l’âge, l’absorption énergétique, les paramètres biochimiques et anthropométriques, le fonctionnement cognitif, les activités de la vie quotidienne 17
(Guigoz, & Vellas, 1999; Vellas, Guigoz, Baumgartner, Garry, Lauque, & Albarede, 2000). L’étude de Gazzotti, Pepinster, Petermans, & Albert (1997) en Martins, Correia, & Amaral (2005) a montré une fiabilité interjuges moyenne (kappa= 0,51). Dans la littérature, la sensibilité varie entre 30,4% et 92%, la spécificité entre 47,1% et 98% (Guigoz, & Vellas, 1995; de Groot, Beck, Schroll, & van Staveren, 1998; Billon, & Thomas, 2000). Rubenstein, Harker, Guigoz, & Vellas (1999) et Rubenstein, Harker, Salva, Guigoz, & Vellas (2001) ont fait état d’une sensibilité de 97,9% pour le MNA-SF et d’une spécificité de 100% pour l’identification des patients présentant un risque élevé de dénutrition. Cette même étude a également montré une corrélation entre le MNA et le MNA-SF (r= 0,945) (Rubenstein, Harker, Salva, Guigoz, & Vellas, 2001).
Les autres instruments de dépistage recommandés par l’ESPEN L’European Society for Clinical Nutrition and Metabolism (ESPEN) émet des recommandations basées sur l’évidence en ce qui concerne le dépistage de la dénutrition et du risque de dénutrition. Les instruments de dépistage abordés ici sont recommandés par l’ESPEN (Kondrup, Allison, Elia, Vellas, & Plauth, 2003). - Malnutrition Universal Screening Tool (MUST) Le MUST a été conçu par le Malnutrition Advisory Group of the British Association for Parenteral and Enteral Nutrition (MAG-BAPEN) pour dépister la dénutrition et l’obésité. Des critères basés sur l’évidence permettent de détecter la dénutrition protéines/énergie et le risque de dénutrition (Stratton, Green, & Elia, 2003). Cet instrument a une valeur prédictive pour la durée de l’hospitalisation, la situation après l’hospitalisation et la mortalité. L’ESPEN recommande le MUST en tant qu’instrument de dépistage pour les personnes âgées vivant chez elles. - Nutritional Risk Screening 2002 (NRS 2002) Le Nutritional Risk Screening a été conçu par Kondrup, Rasmussen, Hamberg, & Stanga (2003) sur base d’une analyse rétrospective de 128 essais contrôlés 18
randomisés sur le support nutritionnel (n= 8944 patients). Le but du NRS-2002 est de détecter la présence de dénutrition et le risque de dénutrition en hôpital. L’étude de Kyle, Kossovsky, Karsegard, & Pichard (2006) indique une sensibilité comparable à celle du MUST pour le NRS-2002 (62% pour le NRS-2002 et 61% pour le MUST). La spécificité du NRS-2002 s’élève à 93% contre 76% pour le MUST. L’étude de Bauer, Vogl, Wickein, Trögner, Mühlberg, & Sieber (2005) a comparé le NRS-2002, le SGA (Subjective Global Assessment) et le MNA auprès de 121 patients gériatriques hospitalisés. L’étude recommande le MNA en tant qu’instrument de dépistage pour une population gériatrique et le NRS-2002 à titre alternatif. Le NRS-2002 est recommandé par l’ESPEN en tant qu’instrument de dépistage pour les patients hospitalisés. - Autres Outre ces instruments de dépistage, il existe d’autres outils permettant de dépister la dénutrition ou le risque de dénutrition. Plusieurs d’entre eux ont été abordés dans la Stratégie pour l’Approche transmurale de la problématique alimentaire chez les personnes âgées (Heyneman, Van Hecke, Grypdonck, & Defloor, 2006). Les instruments de dépistage servent d’outils dans le processus décisionnel. En effet, le score du dépistage permet d’envoyer le patient chez un diététicien, de rédiger un plan de soins alimentaires et d’utiliser des moyens de support nutritionnel (Green, & Watson, 2005).
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Chapitre 3 : L’attitude des infirmiers envers l’alimentation des personnes âgées et la politique alimentaire 3.1. L’attitude des infirmiers 3.1.1. Littérature Rares sont les informations disponibles sur l’attitude des soignants envers l’alimentation. Barnes (1990) a étudié les opinions des infirmiers sur les personnes âgées atteintes de longues maladies avec des besoins alimentaires spécifiques. Les patients qui n’avaient pas besoin d’une grande aide et étaient faciles à nourrir donnaient la plus grande satisfaction aux infirmiers. En revanche, les patients difficiles à nourrir suscitaient plutôt un sentiment d’impuissance et de démotivation. Les infirmiers indiquaient qu’ils ne pouvaient pas donner le niveau de soins qu’ils souhaitaient. Kowanko, Stephen, & Wood (1999) ont étudié en Australie l’attitude et les connaissances des infirmiers en ce qui concerne les soins alimentaires. Durant les entrevues semi-structurées, les infirmiers (n= 7) indiquaient que leurs connaissances et leurs compétences en matière d’alimentation n’étaient pas très développées, à cause de la faible attention consacrée à l’alimentation pendant leur formation. D’autres explications étaient leur incertitude quant à la responsabilité dans le domaine alimentaire et leur rôle dans les soins alimentaires. Les infirmiers se sentaient souvent sous pression car la priorité est donnée à d’autres tâches. 3.1.2. Staff Attitude to Nutritional Nursing Care (SANN)
En Suède, Christensson, Unosson, Bachrach-Lindström, & Ek (2003) ont conçu un questionnaire qui évalue l’attitude des infirmiers, des soignants quant à l’alimentation des personnes âgées : l’échelle Staff Attitude to Nutritional Nursing care (SANN). Selon les chercheurs, la réussite de l’implémentation d’un programme alimentaire et de l’administration d’un support nutritionnel dépend de l’attitude de l’équipe infirmière envers l’alimentation des personnes âgées. L’échelle SANN mesure l’attitude personnelle des membres de l’équipe infirmière envers l’aspect alimentaire des personnes âgées. Le questionnaire est composé de 19 propositions se rapportant à des dimensions
20
sous-jacentes : − self ability (compétence, faculté), − individualisation (individualisation, adaptation personnelle), − importance of food (importance de l’alimentation en tant qu’aspect des soins généraux), − assessment (évaluation) − secured food intake (assurance de la prise alimentaire). Chaque proposition est évaluée à l’aide d’une échelle de Likert à 5 points (1 = totalement en désaccord, 2 = en désaccord, 3 = ni en accord, ni en désaccord, 4 = en accord , 5 = totalement en accord). Seize des 19 questions sont formulées négativement. Ces questions sont recodées pour obtenir un score total, qui varie entre 19 et 95. Plus le score est élevé, plus l’attitude des infirmiers envers l’alimentation est positive. Dans leur étude réalisée auprès de 185 infirmiers et soignants dans des maisons de repos suédoises, les auteurs ont établi un score SANN significativement plus élevé pour les infirmiers que pour les soignants. L’attitude la plus positive a été constatée dans la dimension “ importance de l’alimentation en tant qu’aspect des soins généraux”. L’attitude la plus négative résidait dans la dimension “compétence, faculté”. L’étude de Christensson, Unosson, Bachrach-Lindström, & Ek (2003) a montré une influence minimale d’un programme de formation et d’un programme alimentaire sur l’attitude des infirmiers. Les chercheurs ont conclu des résultats obtenus que l’impact social et la norme de groupe, constituée par la culture du service, avaient une grande influence sur la formation de l’attitude. L’échelle SANN était initialement prévue pour les soins gériatriques. BachrachLindström, Jensen, Ludin, & Christensson (2007) ont conçu une version adaptée de l’échelle SANN, l’échelle SANN G, qui peut être utilisée pour les patients gériatriques hospitalisés. Leur étude portait sur l’attitude des infirmiers et des soignants d’un service gériatrique hospitalier (n= 188) à l’aide de l’échelle SANN G. Dans cette étude, seuls 33% des infirmiers et des soignants avaient une attitude positive envers les soins alimentaires. Les chercheurs donnent plusieurs explications à ce phénomène : •
un manque de connaissances ;
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•
un manque d’infirmiers (la proportion patient – infirmier) ;
•
la relation entre l’attitude et la (faible) satisfaction du travail ;
•
la faible attention accordée aux soins alimentaires pendant la formation ;
•
l’absence de procédures en ce qui concerne l’alimentation.
3.2. La politique alimentaire dans les services La prévention de la dénutrition commence par la vision, l’attitude et les activités de l’organisation et de ses collaborateurs. La vision peut être définie comme des valeurs essentielles, des orientations de base et des objectifs généraux qui sont recherchés par la politique (De Rycke, 2002). La politique découle d’une vision. La politique alimentaire peut être définie comme l’exécution pratique de la vision des soins relatifs à l’alimentation. Il s’agit donc de la méthode de travail, des mesures ou directives préventives et curatives liées à l’alimentation dans l’organisation (De Rycke, 2002). Le contenu d’une politique alimentaire varie selon les institutions. Les soins alimentaires sont peu prioritaires en matière de traitement et d’évaluation (Morley, 1991). Il s’agit d’un contraste criant avec la prévalence élevée de la dénutrition et le traitement insuffisant de celle-ci. Une étude danoise sur les normes alimentaires chez les médecins et les infirmiers a constaté un immense fossé entre les normes et la pratique clinique (Rasmussen, Kondrup, Läderfogd, & Staun, 1999). Les chercheurs expliquent ce fossé par la faible priorité donnée aux soins alimentaires, le manque de connaissances et le manque d’intérêt pour l’alimentation. Kondrup, Johansen, Plum, Bak, Larsen, et al (2002) ont conclu dans leur étude que les facteurs suivants étaient à la base d’un manque d’attention pour les soins alimentaires : -
l’absence d’application de directives et d’instructions en matière de dépistage et de traitement ;
-
les connaissances insuffisantes des infirmiers sur les aspects théoriques et pratiques de l’alimentation ;
-
les aspects liés au patient, comme le manque d’appétit, les repas inadaptés.
Le même décalage entre l’attitude et les pratiques rapportées sur l’alimentation et l’application des directives de l’ESPEN a été constaté par Mowe, Bosaeus, Rasmussen, Kondrup, Unosson, & Irtun (2006). Une étude américaine a établi un 22
manque d’intérêt semblable pour le traitement alimentaire chez les étudiants en médecine (Schulman, & Karney, 2003). En Belgique, le projet “Stratégie pour l’Approche transmurale de la problématique alimentaire chez les personnes âgées” a été élaboré en 2006 afin de soutenir la politique alimentaire et la problématique de l’alimentation. Le rapport décrit des directives et des mesures basées sur l’évidence en ce qui concerne le dépistage actif et précoce des problèmes alimentaires dans les établissements de santé (Heyneman, Van Hecke, Grypdonck, & Defloor, 2006). Plusieurs études ont étudié la relation entre l’organisation d’un service et l’influence sur la mortalité et la prévention des conséquences négatives chez le patient (Aiken, Clarke, Sloane, Sochalski, & Silber, 2002; Estabrooks, Midodzi, Cummings, Ricker, & Giovanetti, 2005; Lang, Hodge, Olson, Romano, & Kravitz, 2004; Stone, Mooney, Kane, Larson, Horon, Glance, Zwanziger, & Dick, 2007). Dans d’autres études, c’est l’impact de la composition de l’équipe, en termes de qualification, sur la mortalité et l’apparition d’effets opposés qui a été étudié (Aiken, Clarke, Cheung, Sloane, & Silber, 2003; Clark, Leddy, Drain, & Kaldenberg, 2007; Lang, Hodge, Olson, Romano, & Kravitz, 2004). Les ‘magnet hospitals’ (hôpitaux aimants) décrits dans ces études se concentrent tant sur la qualité des soins que sur la qualité du personnel soignant. La relation entre le “magnétisme” et la qualité des soins est influencée par les caractéristiques de l’organisation comme la collaboration entre les médecins et les infirmiers, le pouvoir de décision délégué aux personnes qui travaillent sur le terrain et l’importance accordée au patient et aux soins pour ce patient. On peut distinguer trois groupes de caractéristiques de service : 1. la structure du service (composition de l’équipe, proportion des infirmiers par rapport aux patients) ; 2. l’organisation au sein du service (répartition des tâches, répartition des soins, présence de procédures/protocoles) ; 3. les résultats (application des procédures, résultats des soins).
23
PARTIE 2: ENQUETE
Chapitre 1: Méthodologie et déroulement de l’enquête 1.1 Problématique L’admission dans un hôpital constitue, pour de nombreux patients âgés, un événement risqué. Des complications, qui ne sont pas directement liées à l’affection initiale, peuvent apparaître plus rapidement et peuvent souvent provoquer le décès du patient. Une des complications les plus fréquentes chez les patients gériatriques est la sous-alimentation. Les patients sous-alimentés tombent souvent dans un cercle vicieux. Leur séjour à l’hôpital est prolongé et ils ont, alors, plus de risques de développer des complications par rapport aux patients présentant les mêmes affections mais qui ne sont pas sous-alimentés (Correia, & Waitzberg, 2003; Martins, Correia, & Amaral, 2005). S’attaquer au problème de sous-alimentation pendant un séjour à l’hôpital peut donc se révéler une forme importante et efficace de prévention. En Belgique, il n’existe pas de données chiffrées détaillées concernant l’étendue de la problématique de la sous-alimentation chez les patients gériatriques (Service Public Fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Plan national Nutrition Santé pour la Belgique, 2005). Ces chiffres sont, toutefois, nécessaires pour avoir une vue du problème à partir de laquelle une politique pourrait être mise au point. Ces chiffres sont nécessaires pour utiliser les moyens disponibles le plus adéquatement possible, vu les moyens limités du secteur des soins.
1.2 Objectifs de l’enquête Les objectifs de cette enquête sont, d’une part, répertorier et identifier les patients sous-alimentés des hôpitaux belges et, d’autre part, avoir un aperçu de l’attitude des infirmiers en matière d’alimentation chez les personnes âgées et décrire la politique d’alimentation. La problématique de ce projet se traduit par les questions suivantes: 1. A quelle fréquence le phénomène de sous-alimentation se produit-il chez les patients admis dans une section gériatrique d’un hôpital aigu? 2. Quelles sont les différences entre les patients sous-alimentés et les autres patients? 25
3. Quelles sont les différences entre les sections où le phénomène de sousalimentation est plus fréquent ou présente une forme plus grave et les autres sections?
1.3 Sélection des sections gériatriques L’enquête a été menée dans des sections gériatriques des hôpitaux généraux et universitaires. En février 2007, toutes les cliniques générales et universitaires équipées d’une section gériatrique (indice/index G) furent convoquées par le Service Public Fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. La lettre était adressée au directeur général, le médecin en chef et au directeur infirmier de l’hôpital (voir annexe 1). En Belgique, on recense au total 6827 sections gériatriques réparties sur 111 hôpitaux. Toutes ces sections ont été convoquées. Un service Gériatrie (indice/index G) est décrit comme: “Une section d’hospitalisation aigue d’un hôpital général qui se consacre à l'établissement d'un diagnostic de gériatrie, au traitement, à la réadaptation fonctionnelle,
aux soins et à
l'hospitalisation, dans les meilleures conditions, de patients gériatriques” (Arrêté Royal du 23 octobre 1964 et modifié par l’Arrêté Royal du 12 avril 1984, article 1). Quinze jours après l’envoi de la première lettre, un rappel fut envoyé aux directeurs infirmiers. Les personnes convoquées disposèrent d’un délai d’un mois pour répondre et pour désigner une personne de contact. La période d’inscription fut clôturée le 24 mars 2007,.
1.4 Collecte de données Dans le cadre de cette enquête, quatre questionnaires furent mis au point pour récolter des données. Ces questionnaires reprenaient des données relatives aux (1) caractéristiques des hôpitaux, (2) caractéristiques des sections, (3) caractéristiques des infirmiers et du personnel soignant et aux (4) caractéristiques des patients. Les questionnaires sont basés sur des données issues de la littérature. Les questionnaires furent basés sur des variables relatives à la sous-alimentation et, plus particulièrement, sur des variables susceptibles d’avoir une influence sur l’état nutritionnel. Des directives de nutrition existantes furent également consultées. Les sources suivantes ont été explorées: 26
- British
Association
for
Parenteral
and
Enteral
Nutrition
(http://www.bapen.org.uk) - Continuing Education in Nutrition Life Long Learning Programme ESPEN (http://lll-nutrition.com) - European
Society
for
Clinical
Nutrition
and
Metabolism
ESPEN
(http://www.espen.org) - National Institute for Health and Clinical Excellence (http:///www.nice.org.uk) - Heyneman, A., Van Hecke, A., Grypdonck, M., & Defloor, T. (2006). Stratégie d’approche transmurale de la problématique alimentaire chez les personnes âgées. Bruxelles: Service Public Fédéral, Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement - Plan Nutrition Santé pour la Belgique 2005-2010. Version finale décembre 2005. Bruxelles: Service Public Fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement - Rapport des résultats du Landelijke Prevalentiemeting Zorgproblemen, 2006. Université de Maastricht, section Sciences infirmières - Stratton, R. J., Green, C. J., & Elia, M. (2003). Disease-related malnutrition: an evidence-based approach to treatment. Oxon (United Kingdom): CAB International 1.4.1 Caractéristiques générales de l’hôpital Le questionnaire relatif aux caractéristiques de l’hôpital porte sur les caractéristiques générales descriptives de l’hôpital. Les questions se concentrent sur la politique de nutrition menée par l’hôpital (cf annexe 2). 1.4.2 Caractéristiques de la section Le questionnaire relatif aux caractéristiques de la section vise à détecter les caractéristiques pouvant influencer l’état nutritionnel du patient. Il s’agit des caractéristiques relatives à l’organisation de la section (nombre de lits, composition de l’équipe soignante,…) et au fonctionnement de l’équipe (organisation des soins alimentaires,…), des caractéristiques de résultats (utilisation des instruments de mesure pour détecter la sous-alimentation, description des mesures dans le dossier infirmier,…) (Voir annexe 3).
27
1.4.3 Caractéristiques des infirmiers et du personnel soignant Ce questionnaire contient, d’une part, des questions relatives aux données démographiques et, d’autre part, évalue l’attitude des infirmiers en matière d’alimentation des personnes âgées. Le questionnaire Staff Attitude to Nutritional Nursing care (SANN) a été utilisé pour déterminer l’attitude des infirmiers et du personnel soignant concernant l’alimentation chez les patients gériatriques. Cette échelle fut développée et validée par Christensson et al. (2003). Le questionnaire SANN fut, à l’origine, rédigé en suédois et en anglais. Il se compose de 19 propositions. Les assistants doivent indiquer, au moyen d’une échelle de Likert à cinq points, dans quelle mesure ils sont d’accord ou non avec la proposition. Si on est tout à fait d’accord avec la proposition, cela signifie que l’on a une attitude fortement négative. Si, par contre, on n’est pas du tout d’accord avec la proposition, cela se traduit par une attitude très positive. (voir annexe 4 pour une copie de ce questionnaire). 1.4.4 Caractéristiques des patients Ce questionnaire rassemble les données générales du patient relatives à sa pathologie, en fonction de la prise de nourriture et de son état nutritionnel (voir annexe 5). Pour déterminer si le patient a été sous-alimenté, a risqué de l’être ou ne l’a pas été, on a utilisé le Mini Nutritional Assessment (MNA) (Vellas, Guigoz, Garry, et al, 1999). Ce questionnaire est l’outil le plus détaillé qui ait jamais été validé. Il fournit la vue la plus complète de l’état nutritionnel du patient gériatrique. Ce questionnaire est déjà disponible en plusieurs langues (http://www.mna-elderly.com). 1.4.5 Validation des questionnaires Composition du panel d’experts Les quatre questionnaires ont été validés par un panel d’experts. La traduction des questionnaires originaux rédigés en anglais (SANN et MNA) vers le néerlandais et le français a également été validée. Le panel d’expert est composé d’experts néerlandophones et francophones démontrant une spécialisation clinique dans le domaine de la nutrition ou la gestion des personnes âgées. Les membres de ce panel furent: − Lic. Kurt Boeykens, infirmier spécialisé en nutrition AZ Nikolaas, St28
Niklaas − Lic. Guido Demaiter, infirmier hygiéniste de l’hôpital AZ Groeninge, Courtrai − Lic. Lieven Goeminne, infirmière en chef de la section psychogériatrie AZ Damiaan, Ostende − Mme Jemina Van Loo, diététicienne UZ Gand, Gand − Prof. Dr. Nele Van Den Noortgate, chef de clinique, section Gériatrie UZ Gand, Gand − Prof. Dr. Eddy Robberecht, maladies de l’estomac, de l’intestin et du foie + troubles de l’alimentation UZ Gand, maître de conférence “Aspects infirmiers de la nutrition clinique” Université de Gand, Gand − Dr. Marieke Schuurmans, maître de conférence Soins aux personnes âgées Haute Ecole d’Utrecht, Utrecht, Pays-Bas − Dr. Fady Mokaddem, médecin gastro-entérologue, Centre Hospitalier de l’Ardenne, Libramont − Prof. Dr. Thierry Pepersack, chef de clinique, section gériatrie Hôpital Erasme, Bruxelles − Mme Christine Lapage, infirmière en chef de la section gériatrie, Centre Hospitalier Universitaire Brugmann, Bruxelles − M. Xavière Rousel, infirmière en chef de la section gériatrie revalidation, Clinique Universitaire St.- Luc – UCL, Bruxelles Méthode Delphi La validation des questionnaires a eu lieu au moyen d’une double procédure Delphi. Cette procédure peut être décrite comme: “Une façon systématique de collecter et de traiter les jugements des personnes impliquées directement (les intéressés) et/ou des experts (indépendants) à propos d’un problème, en vue de prévoir les évolutions attendues (tendances) et/ou d’arriver (plus ou moins) à un consensus quant aux priorités et aux actions basées sur l’inventaire des alternatives et des arguments” (extrait le 8 octobre 2007 du site http://studion.fss.uu.nl/Bouwstenenonline/2b2cdelphionderzoek.doc). La validité du contenu (content validity) du questionnaire fut évaluée au moyen d’une
29
double procédure Delphi. Les experts se mirent d’accord tant sur le contenu que sur la forme (formulation, traduction, ...). Dans la première phase de la méthode Delphi, les questionnaires furent établis par des chercheurs et envoyés aux experts sous format électronique (9 mars 2007). La procédure fut précisée à l’aide d’une lettre d’accompagnement (voir annexe 6). Les remarques et les recommandations des experts furent attendues pour le 26 mars 2007. Toutes les remarques et les recommandations furent répertoriées et rendues anonymes sous la forme d’un tableau. Dans la seconde phase, les remarques et modifications anonymes proposées furent, à nouveau, envoyées aux experts pour accord (2 avril 2007). La procédure à suivre pour
cette
dernière
d’accompagnement
phase
(voir
fut,
annexe
à 7).
nouveau, Les
détaillée
remarques
et
dans
une
lettre
recommandations
supplémentaires furent récoltées le 10 avril 2007. Au terme de cette seconde phase, les experts arrivèrent à un accord. 1.4.6 Procédure de collecte des données Formation des soignants Avant le début de l’enquête, les sections participantes assistèrent à une formation organisée par l’équipe de recherche. Cette formation avait pour but d’augmenter l’exactitude et l’uniformité des réponses pour compléter l’instrument de screening MNA. En avril 2007, dix sessions d’information et d’exercices furent organisées dans les deux langues nationales. Chaque section de gériatrie participante de l’hôpital fut invitée à envoyer au moins un assistant à une session de formation. Les formations furent organisées à Bruxelles, Gand, Genk et à Liège. Chaque formation durait, environ, 2,5 heures. Au total, 270 assistants, dont 200 infirmiers, 50 diététiciens et 20 autres membres du secteur paramédical suivirent la formation. La formation contenait une brève information sur l’objectif de l’enquête et sur le problème de la sous-alimentation. L’accent fut mis principalement sur l’utilisation de l’instrument de screening MNA. Après un exposé théorique, les soignants s’exercèrent à compléter le MNA à l’aide de trois casus. Chaque section reçut un mètre-ruban et un guide d’informations sur l’utilisation du MNA (voir annexe 8). Des tableaux existants pour déterminer le BMI, à l’aide de la taille et du poids, furent distribués et la façon de s’en servir fut testée au moyen
30
d’exercices. Des mesures alternatives pour déterminer la taille du patient à l’aide de la hauteur du genou (formule de Chumlea) fut également exposée (voir annexe 9 ). Organisation de la collecte de données Les données ont été rassemblées en un jour à fixer librement par la section participante dans la période entre 16 Mai 2007 et 15 juin 2007. Le questionnaire relatif aux caractéristiques de l’hôpital fut complété par le directeur général ou le directeur infirmier. Le questionnaire relatif aux caractéristiques de la section fut complété par les infirmiers en chef de la section de gériatrie. Les infirmiers et le personnel soignant complétèrent le questionnaire relatif aux caractéristiques de leurs fonctions respectives. Le questionnaire relatif aux caractéristiques des patients fut ramassé par un soignant (infirmier, personnel soignant, diététicien, ergothérapeute ou assistante logistique) chez tous les patients admis dans la section de gériatrie. Le courrier accompagnant les questionnaires se trouve à l’annexe 10. Tous les questionnaires devaient être rentrés pour le 16 juin 2007. Vu la longueur de la procédure pour recevoir l’autorisation des comités éthiques locaux présents dans certains hôpitaux, les questionnaires purent être renvoyés à l’équipe de recherche pour le 13 juillet 2007 au plus tard. Un rappel fut envoyé par courrier électronique aux sections dont les données ou les questionnaires manquaient. La date de clôture finale pour la récupération des données fut fixée au 31 juillet 2007. Au total, 178 sections de gériatrie ont participé, ce qui représentait 4942 patients et 3247 infirmiers et/ou membres du personnel soignant. 3076 questionnaires de patients et 1926 questionnaires d’assistants furent renvoyés.
1.5 Comité éthique Une demande d’agrément de l’enquête fut introduite auprès du Comité Ethique de l’Hôpital Universitaire de Gand ainsi que du comité éthique de chaque hôpital participant. Cette demande fut approuvée (CE Numéro de projet: B67020071952). (voir annexe 11) Chaque patient fut informé oralement de l’objectif de l’enquête. Ensuite, un accord écrit leur fut demandé. Si le patient était incapable d’exprimer sa volonté ou souffrait de limitations cognitives, l’accord écrit fut demandé à un représentant du patient. Les soignants furent également invités à donner leur consentement éclairé (informed 31
consent) pour compléter l’échelle de SANN. Les formulaires d’informed consent pour les candidats-patients et pour les soignants se trouvent aux annexes 12 et 13.
1.6 Traitement des données Tous les questionnaires ont été établis sous la forme de formulaires à scanner au moyen du programme software Cardiff TeleForm®, version 10.1. Ces formulaires peuvent, ainsi, être scannés et les données peuvent être transformées en une banque de données SPSS (Statistical Package for the Social Sciences). Les données descriptives reproduisent essentiellement des fréquences et des pourcentages. Les analyses univariates appliquent l’attestation de Chi-kwadr pour les catégories de variables et, pour les variables continues, le test Student-t. Les analyses multivariates ont été effectuées à l’aide d’analyses de régression logistique.
32
Chapitre 2:
Résultats
Les données descriptives relatives aux caractéristiques de l’hôpital, de la section, des infirmiers, du personnel soignant et des patients furent d’abord abordées, suivies des analyses univariates reproduites et, enfin, des analyses multivariates.
2.1 Données descriptives 2.1.1 Hôpitaux Au total, 90 hôpitaux participèrent à l’enquête (taux de réponse – response rate 81.1%). Les hôpitaux participants ont été répartis sur les 10 provinces et sur la Région de Bruxelles-Capitale (voir tableau 2.1). Cinq hôpitaux universitaires et 85 hôpitaux généraux participèrent à l’enquête. Tableau 2.1.: Hôpitaux participants Province
Nombre
d’hôpitaux
participants Flandre
52 Flandre orientale
12
Flandre occidentale
13
Limbourg
7
Anvers
15
Brabant flamand
5
Wallonie
26
Brabant wallon
2
Liège
7
Hainaut
11
Luxembourg
2
Namur
4
Région de Bruxelles-Capitale
12
Total
90
Les hôpitaux comptaient au minimum 54 lits et au maximum 1820 lits (en moyenne 482,5, - ET ± 299,99 lits). Un peu plus de la moitié des hôpitaux participants (n= 47) disposent d’une équipe nutritionnelle (voir tableau 2.2). Par “équipe nutritionnelle”, il convient d’entendre: 33
“Une équipe multidisciplinaire chargée d’optimaliser la politique de nutrition du patient”. Une équipe nutritionnelle peut simplement être un organe politique au sein de l’organisation, elle peut s’occuper du patient individuel au moyen d’une approche multidisciplinaire ou elle peut remplir les deux fonctions. Tableau 2.2.:Type d’équipe nutritionnelle par province Province
EN politique
EN clinique
EN
avec
(n = nombre d’hôpitaux)
% (n)
% (n)
fonctions
2
Pas d’EN % (n)
% (n) Flandre orientale (12)
16,7% (2)
0% (0)
41,7% (5)
41,7% (5)
Flandre occidentale (13)
15,4% (2)
7,7% (1)
23,1% (3)
53,8% (7)
Limbourg (5)
28,6% (2)
28,6% (2)
0% (0)
42,9% (3)
Anvers (15)
28,6% (4)
0% (0)
7,1% (1)
64,3% (9)
Brabant flamand (5)
40,0% (2)
0% (0)
0% (0)
60,0% (3)
Région
8,3% (1)
50,0% (6)
8,3% (1)
33,3% (4)
Brabant wallon (2)
0% (0)
50,0% (1)
0% (0)
50,0% (1)
Liège (7)
42,9% (3)
0% (0)
28,6% (2)
28,6% (2)
Hainaut (11)
0% (0)
18,2% (2)
27,3% (3)
54,5% (6)
Luxembourg (2)
0% (0)
0% (0)
50,0% (1)
50,0% (1)
Namur (4)
25,0% (1)
25,0% (1)
0% (0)
50,0% (2)
Total (1 missing)
18,9% (17)
14,4% (13)
17,8% (16)
47,8% (43)
de
Bruxelles-
Capitale (12)
EN: Équipe nutritionnelle
La composition de l’équipe nutritionnelle est décrite au tableau 2.3. Un diététicien, un médecin, un infirmier et un représentant du management en sont les principaux membres. Les “autres membres” cités sont: pharmacien, kinésithérapeute, infirmier social, personnel soignant (coordinateur qualité, formation, centre de compétences), infirmier en chef, représentant du service d’achats et représentant de la firme de nutrition.
34
Tableau 2.3: Composition de l’équipe nutritionnelle Fonction
Membres de l’équipe nutritionnelle
Diététicien
97,8%
Médecin
84,8%
Infirmier
76,1%
Représentant du management
60,9%
Autres
47,8%
Représentant nutrition
43,5%
Logopède
28,3%
Infirmier de référence en nutrition
23,9%
Hygiéniste de l’hôpital
19,6%
Ergothérapeute
13,0%
Infirmier spécialisé en nutrition
10,9%
L’équipe nutritionnelle est généralement conduite par un médecin (54,3%), suivie par le diététicien (17,4%) et un représentant du management (13%) (voir tableau 2.4). Par “autres”, on entend surtout le directeur médical, le pneumologue, le pharmacien en chef et l’infirmier en chef. Tableau 2.4: Coordinateur de l’équipe nutritionnelle Fonction
Coordinateur
de
l’équipe nutritionnelle Médecin
54,3%
Diététicien
17,4%
Représentant du management
13,0%
Autres
10,9%
Représentant de l’alimentation
4,3%
Spécialiste infirmier en nutrition
2,2%
Infirmier de référence en nutrition
2,2%
Infirmier
2,2%
Logopède
2,2%
Ergothérapeute
-
Hygiéniste de l’hôpital
-
Plus de trois-quarts des équipes nutritionnelles (78,3%) sont impliquées dans la nutrition entérale et parentérale. Six équipe nutritionnelles ne sont impliquées que 35
dans la nutrition entérale, aucune équipe nutritionnelle n’est chargée uniquement de la nutrition parentérale. Les principales missions de l’équipe nutritionnelle sont tant des tâches liées à la politique de nutrition (établissement du formulaire du produit et d’une politique nutritionnelle formelle) que des interventions cliniques (screening de l’état nutritionnel des patients, conseils, organisation de formations pour les soignants et suivi de l’état nutritionnel du patient) (voir tableau.2.5). Tableau 2.5: Missions de l’équipe nutritionnelle Missions
Pourcentage
Établissement du formulaire du produit
78,3
Screening de l’état nutritionnel des patients
73,9
Conseils aux soignants concernant les aspects nutritionnels
67,4
Organisation de formations pour les soignants
67,4
Suivi de l’état nutritionnel des patients
65,2
Mise au point d’une politique nutritionnelle formelle
65,2
Conseils aux patients/famille relatifs aux aspects nutritionnels
50,0
Collaboration à des études scientifiques
39,1
Coordination
des
soins
à
domicile
pour
la
nutrition
30,4
entérale/parentérale Organisation de formations pour les patients/famille
23,9
Organisation d’études scientifiques
21,7
La mesure dans laquelle les missions sont accomplies par l’équipe nutritionnelle diffère en fonction du caractère de l’équipe : politique, clinique ou les deux (voir tableau 2.6).
36
Tableau 2.6: Missions de l’équipe nutritionnelle selon le type de l’équipe Missions
EN
politique
(n=17)
EN
EN à deux
clinique
fonctions
(n=13)
(n=16)
Conseils aux patients/famille
11,8% (2)
69,2% (9)
75% (12)
Screening de l’état nutritionnel des patients
64,7% (11)
69,2% (9)
87,5% (14)
Suivi de l’état nutritionnel des patients
35,3% (6)
84,6% (11)
81,3% (13)
5,9% (1)
30,8% (4)
37,5% (6)
Conseils aux soignants
47,1% (8)
69,2% (9)
87,5% (14)
Organisation de formations pour les soignants
70,6% (12)
46,2% (6)
81,3% (13)
Coordination des soins à domicile relatifs à
29,4% (5)
23,1% (3)
37,5% (6)
Établissement du formulaire du produit
94,1% (16)
46,2% (6)
87,5% (14)
Mise au point d’une politique nutritionnelle
82,4% (14)
46,2% (6)
62,5% (10)
Collaboration aux études scientifiques
52,9% (9)
7,7% (1)
50,0% (8)
Organisation d’études scientifiques
17,6% (3)
- (0)
43,8% (7)
Organisation
de
formations
aux
patients/famille
l’alimentation
formelle
Si une équipe nutritionnelle a une mission politique, elle remplit principalement des tâches telles que l’établissement du formulaire du produit, la mise au point de la politique nutritionnelle formelle, l’organisation de la formation pour les soignants. Une équipe nutritionnelle politique s’occupe également du screening des patients. Les personnes interrogées ont pu également vouloir dire que l’équipe nutritionnelle prend aussi des décisions en fonction du type d’instrument de screening utilisé en hôpital. Une équipe nutritionnelle clinique remplit, par contre, davantage de tâches orientées vers le patient: suivi de l’état nutritionnel du patient, screening, conseils relatifs aux aspects nutritionnels. Lorsqu’une équipe nutritionnelle remplit les deux fonctions, les missions sont communes. 2.1.2
Sections et leurs caractéristiques
Les 90 hôpitaux participants comprennent 196 sections de gériatrie dont 18 n’ont pas participé à l’enquête, par manque de temps, de personnel ou parce qu’il s’agissait d’une section de psychogériatrie. Seules les sections avec un index G (à l’exclusion du service de gériatrie) en ont fait partie. Au total, 178 sections de gériatrie ont participé.
37
Les caractéristiques de section sont scindées en: - caractéristiques d’organisation: nombre de lits, composition de l’équipe infirmière - caractéristiques de fonctionnement et des résultats: On entend par caractéristiques de fonctionnement l’organisation des soins alimentaires: le suivi systématique des patients, le calcul du BMI, l’utilisation d’un instrument de screening, l’intervention d’un diététicien ,… On entend par caractéristiques des résultats: l’utilisation efficace des instruments, la prise en charge effective des soins nutritionnels,… Caractéristiques de l’organisation Une section de gériatrie compte, en moyenne, 27,8 ± 4,8 lits. Par patient, il y a au minimum 0,38 et au maximum 0,84 assistants Full Time Equivalent (FTE) disponibles. L’équipe de soins dans une section de gériatrie se compose, en moyenne, de 15,45 FTE dont 5,33 ± 2,52 FTE A1/infirmiers bacheliers, 6,54 ± 2,89 FTE A2/infirmiers brevetés, 2,39 ± 1,79 FTE membres du personnel soignant et 1,19 ± 1,36 FTE assistants infirmiers. (voir tableau 2.7) Tableau 2.7: Caractéristiques de l’organisation Min
Max
Moyenne
Médiane
ET
Lits par section
18
55
27,78
27,00
4,87
Nombre total de FTE assistants
8,66
28,78
15,45
14,80
2,91
Nombre FTE assistants / lit
0,38
0,84
0,56
0,56
0,07
Nombre FTE A1/ lit
0,03
0,61
0,20
0,18
0,10
Nombre FTE A2, Personnel soignant,
0,09
0,62
0,36
0,38
0,09
0,07
5,13
0,65
0,47
0,58
Assistants infirmiers/lit Nombre FTE A1/ Nombre FTE A2, Personnel soignant, Assistants infirmiers FTE= Full Time Equivalent
38
Caractéristiques de fonctionnement et des résultats - BMI La directive de la “Stratégie d’approche transmurale de la problématique alimentaire chez les personnes âgées” recommande de mesurer le BMI. Pour ce faire, il est nécessaire de connaître le poids et la taille du patient. Presque la moitié des sections (43,3%) pèse la majorité des patients, de façon systématique, lors de l’admission (>75%) dont 47,2% à la demande du médecin (n= 84) et, dans 77 sections (43,3%), on pèse les patients 1 fois par semaine. Dans 57 sections (32%), le patient n’est pas pesé systématiquement à l’admission. Dans 73% des cas et pour la grande majorité des patients (>75%), le poids est noté dans le dossier infirmier. Le calcul systématique du BMI a lieu dans 13,5% des sections et pour la grande majorité des patients (>75%). Dans 128 sections (71,9%), le BMI n’est pas calculé systématiquement. - Instruments de screening Pour détecter la sous-alimentation ou le risque de sous-alimentation, plusieurs instruments
de
screening
peuvent
être
utilisés
en
plus
des
paramètres
anthropométriques. Un peu plus de la moitié des sections (55,6%) n’utilise, toutefois, pas d’instrument de screening et ne détecte pas systématiquement la sousalimentation. Le tableau 2.8 ci-dessous donne un aperçu de la fréquence d’utilisation des instruments de screening. Les instruments les plus utilisés sont le MNA et le MNA-SF (17%) ainsi qu’un instrument développé en interne, dont le contenu est imprécis. Sept sections citent les analyses de sang, le suivi de la prise de nourriture au moyen d’un document de suivi et le PINI (Prognostic Inflammatory and Nutritional Index) pour détecter la sousalimentation.
39
Tableau 2.8: Fréquence de l’utilisation des instruments de screening Instrument de screening
Pourcentage
Aucun
55,6%
Mini Nutritional Assessment (MNA)
14,6%
Développé en interne
10,7%
Malnutrition Universal Screening Tool (MUST)
5,6%
Nutritional Risk screening 2002 (NRS 2002)
4,5%
Autres
3,9%
Mini Nutritional Assessment Short Form (MNA-SF)
2,8%
Short Nutritional Assessment Questionaire (SNAQ)
2,2%
-Anamnèse nutritionnelle 101 sections (56,7%) déclarent que le prélèvement d’une anamnèse nutritionnelle n’est pas effectué lors de l’admission et 76,2% (77 sections) d’entre elles ne le prélèvent pas à un autre moment non plus. De soignants qui décident de procéder au prélèvement de l’anamnèse nutritionnelle sont, principalement, l’infirmier (20,2%) et le diététicien (12,9%). Le prélèvement en lui-même est effectué le plus souvent par le diététicien (21,9%) et l’infirmier (18,5%). Il convient toutefois d’interpréter ces chiffres avec prudence car plus de la moitié des sections (n= 92 pour la décision et n= 85 pour le prélèvement) ont donné plusieurs réponses. -Protocole Un protocole de sous-alimentation n’existe pas dans 87,6% des sections participantes (n= 156). Lorsqu’un protocole est utilisé, c’est tant au niveau de la section que de l’institution (6,20%). -Équipe nutritionnelle Environ la moitié des sections de gériatrie (48,30%) peut faire appel à une équipe nutritionnelle. Ce chiffre est comparable au nombre d’équipes nutritionnelles présentes dans les hôpitaux (52,2%). La légère différence s’explique par le fait que plusieurs hôpitaux sont constitués de sections réparties sur plusieurs campus. Il est possible que ces sections ne puissent pas toujours faire appel à une équipe nutritionnelle en raison de la distance séparant les différents campus par exemple. Parmi les sections qui ne peuvent pas faire appel à une équipe nutritionnelle (n= 91),
40
87 sections estiment que les patients gériatriques en ont, toutefois, besoin: pour le screening, les conseils et le follow-up. D’après 85 sections, les soignants de la section de gériatrie qui, en ce moment, ne peuvent pas faire appel à une équipe nutritionnelle en auraient bien besoin. Les soignants d’une section de gériatrie auraient surtout besoin d’une équipe nutritionnelle pour surveiller l’état nutritionnel des patients et pour prodiguer des conseils nutritionnels. Le tableau 2.9 ci-dessous distingue les raisons pour lesquelles les patients gériatriques et les assistants souhaitent faire appel à une équipe nutritionnelle. Tableau 2.9: Motifs de la demande de conseils d’une équipe nutritionnelle Screening des
Suivi
patients
patients
des
Conseils
Conseils relatifs à
nutritionnels
la
problématique
nutritionnelle Besoin
du
72,5%
65,9%
67,0%
48,4%
de
62,6%
70,3%
68,1%
53,8%
patient Besoin l’infirmier
Un tiers des sections (33,7%) ne fait pas appel à un diététicien lors de l’admission du patient. L’intervention systématique du diététicien lors de l’admission a lieu dans 32% des sections pour l’ensemble des patients admis. Pour les 31,5% restants, le diététicien n’intervient que sur demande du soignant et/ou du patient ou de la famille. Ce nombre réduit peut éventuellement être expliqué par l’implication limitée du patient/de la famille dans le traitement. Le diététicien se rend chaque semaine dans 68 sections (38,2%) pour tous les patients et est chargé du suivi de leur alimentation. On ne sait pas avec précision si leur tâche consiste à suivre l’état nutritionnel ou si elle se limite à demander les repas. Il serait souhaitable de faire plus de recherches à ce sujet et d’expliquer plus en détails le rôle des diététiciens dans la politique nutritionnelle. A la demande du soignant, le diététicien passe hebdomadairement dans 46,2% des sections. Lorsque les soignants rencontrent des problèmes relatifs à l’alimentation, il est fait appel, dans 21,3% des cas, à un collègue. L’intervention du diététicien n’est demandée qu’en seconde instance (19,7%). Une petite minorité fait appel au médecin (3,4%). 41
L’enquête vise également à dégager les motifs pour lesquels l’avis d’un diététicien ou de l’équipe nutritionnelle n’est pas suivi (82,3% suit, toutefois, l’avis ou ne donne pas de motif) (voir tableau 2.10). Tableau 2.10: Motifs invoqués pour ne pas suivre l’avis de l’équipe nutritionnelle ou du diététicien Motifs pour ne pas suivre l’avis
Nombre
%
Le patient n’est pas d’accord, refuse
21
5,9
Contre-avis du médecin
12
3,4
Problèmes médicaux
11
3,1
Soins palliatifs, éthiques
5
1,4
La famille n’est pas d’accord
3
0,8
Avis difficilement réalisable dans la pratique
3
0,8
Problèmes techniques
2
0,6
La cuisine ne peut/veut pas s’adapter
2
0,6
Enquêtes
2
0,6
Expertise clinique de l’infirmier
1
0,3
Problèmes de communication entre le diététicien et la cuisine
1
0,3
Les motifs principaux de refus de suivre un avis sont le refus du patient et le contreavis du médecin. -Enregistrement de la prise de nourriture Pour enregistrer la prise de nourriture et assurer un suivi, 79,2% des sections (n= 141) disposent d’un formulaire spécifique. 62 sections (44%) ont coché plusieurs solutions, faussant ainsi la réponse relative à la décision de compléter ce formulaire. Les 79 sections restantes disposant d’un formulaire similaire décident, généralement, de le faire compléter par un infirmier (32,6%) et par un médecin (11,3%). A la réponse de savoir qui remplit le formulaire, 81 sections donnèrent aussi plusieurs réponses, alors qu’une seule était prévue. Le formulaire est complété, généralement, selon 60 sections, par l’équipe infirmière: l’infirmier (14,2%), le personnel soignant (12,8%) et l’assistante logistique (12,1%). - Concertation multidisciplinaire Les concertations relatives aux patients remplissent un rôle important au cours du séjour du patient à l’hôpital. L’enquête vérifie la mesure dans laquelle la prise de
42
nourriture du patient est abordée lors de la concertation multidisciplinaire. 69,7% des sections de gériatrie abordent le thème de la prise de nourriture dans la concertation pour les patients avec lesquels le soignant éprouve des problèmes. Si le soignant est peu attentif à l’alimentation ou n’a pas le temps d’aider le patient pendant le repas, il pourra difficilement remarquer les problèmes alimentaires. La détection de problèmes est également liée à la communication régnant entre les différentes disciplines de l’équipe. Le patient est donc fortement dépendant de l’attitude, du temps et de la communication entre les soignants. - Choix du menu Dans 49,4% des sections, le patient a la possibilité de choisir entre plusieurs menus. Le patient peut, en outre, choisir un menu chaque jour (76,9%). Dans 48 sections (27%), il n’est, toutefois, pas possible pour les patients de choisir le repas. - Problèmes de déglutition 38,8% des sections (n= 69) ne s’informent pas sur les éventuels problèmes de déglutition du patient. Si la question est tout de même posée, c’est principalement le soignant (32,6%), le médecin (15,2%) et le logopède (5,1%) qui y répondent. Un test sur les troubles de déglutition est effectué principalement chez les patients pour lesquels le soignant rencontre des problèmes pendant le repas (62,4%, n= 111). Dans 20 sections, un test est effectué à la demande du/de la logopède. L’organisation des interventions relatives à l’alimentation a généralement lieu lorsque le soignant éprouve des difficultés. Le temps qu’il peut consacrer aux soins nutritionnels, à la valeur accordée à la nourriture, aux soins nutritionnels et aux problèmes y afférents et à la communication entre les différentes disciplines peut être déterminant pour la mise en place d’actions spécifiques. - Salle à manger Une salle à manger commune est aménagée dans 125 sections (70,2%). 17 de ces sections n’y emmènent pas les patients moins mobiles. Le tableau 2.11 énumère une série de motifs:
43
Tableau 2.11: Motifs pour ne pas emmener les patients dans la salle à manger Motifs pour ne pas emmener les patients dans la
Nombre
%
Refus du patient
63
25,2
Pathologie du patient, vision de l’infirmier
26
9,6
Manque de personnel, manque de temps
21
8,4
Comportement gênant, perte de décorum du patient
21
8,4
Isolation en raison de la contamination
19
7,2
Problèmes architechtoniques du patient
6
2,4
Problèmes d’organisation
6
2,0
Besoin d’assistance du patient
3
1,2
Manque de matériel
1
0,4
Habitudes de la section
1
0,4
salle à manger
Les trois raisons les plus importantes sont le refus du patient, sa pathologie (il est trop malade, alité, a trop de perfusions ou de drains, estimation par l’infirmier de l’état du patient) et le manque de temps et de personnel. Seule une petite minorité des patients (< 25%) mange dans la salle à manger (52%). - Aide pendant le repas La question a également été posée de savoir combien de patients avaient besoin d’aide pendant le repas : de l’ouverture des emballages à l’assistance partielle, jusqu’à l’aide complète (voir tableau 2.12). Tableau 2.12: Aide pendant le repas Aide à l’ouverture
Aide
à
la
Assistance
Aide complète
des emballages
préparation
partielle
Petite minorité (<25%)
31,5%
4,5%
33,1%
59,6%
Minorité (25-50%)
16,9%
28,1%
43,8%
33,7%
Majorité (50-75%)
29,2%
38,2%
19,1%
5,1%
Grande majorité (>75%)
21,9%
28,1%
3,4%
0,6%
La moitié des sections environ déclare qu’une minorité de patients a besoin d’aide pour ouvrir les emballages (51,1%) ou sont aidés pour la préparation au repas (66,3%). Ensuite, le patient peut manger tout seul. L’aide complète pendant le repas est, selon 59,6% des sections, réservée à une petite minorité des patients.
44
Quant à la question de savoir quel professionnel intervient le plus pendant le repas les résultats doivent être interprétés avec prudence: un grand nombre de sections (n= 88) a donné plusieurs réponses. Il en ressort principalement que les membres du personnel soignant (25,8%) et les infirmiers (18,5%) sont les plus impliqués pendant le repas. Sous la possibilité de réponse “autres”, il a surtout été fait mention des assistants logistiques, des étudiants et de la famille. Le nombre moyen d’assistants intervenant pendant les repas est de 3,65 ± 1,427 (médiane= 4) pendant la semaine et, en moyenne, de 2,86 ± 1,193 (médiane= 3) pendant les week-ends (voir tableau 2.13). Tableau 2.13: Nombre d’assistants impliqués pendant le repas Assistants pour l’aide pendant le repas
Moyenne
ET
Médiane
3,65
1,427
4
2,86
1,193
3
(semaine) Assistants pour l’aide pendant le repas (weekend)
La question fut perçue de différentes façons. Certains ont donné le nombre total d’assistants impliqués pendant les repas sur un seul jour, d’autres ont basé leur réponse sur une période de repas, par exemple pendant le petit-déjeuner. Ces différences rendent l’interprétation des chiffres assez difficile. La question du nombre effectif d’assistants intervenant pendant la semaine et pendant le week-end n’a pas pu être analysée. En effet, cette question n’était pas reprise dans le questionnaire néerlandophone relatif aux caractéristiques des sections.
2.1.3 Assistants Au total, 3552 questionnaires destinés aux infirmiers et au personnel soignant furent envoyés à 196 sections. Le questionnaire SANN enquêtant sur l’attitude en matière alimentaire fut complété par 1924 infirmiers et membres du personnel soignant (response rate 54,22%) (voir figure 2.1). Ce taux de réponse relativement bas doit être interprété avec prudence. Il pourrait être lié, éventuellement, au début de la
45
période des vacances (mi-mai) et de la période d’enregistrement de MVG II. 90 hôpitaux / 196 sections
Questionnaires envoyés 3552 assistants Sauf 18 sections (par manque de temps et de personnel, service psychogériatrique): 305 assistants 3247 assistants
Questionnaires reçus 1926 assistants Sauf 2 questionnaires qui n’ont pas été complétés 1924 assistants Figure 2.1: Flowchart des assistants de l’étude
Il n’est pas toujours possible d’évaluer la moyenne par section. Vingt-six sections ont renvoyé moins de cinq questionnaires d’assistants. L’échantillon se composait de 86,1% de femmes (n= 1656) et de 9,7% d’hommes (n= 187). 81 assistants n’ont pas répondu à cette question (4,2%). Par catégorie d’âge, les groupes étaient constitués de 200 à 300 assistants. Les catégories d’âge supérieures à 55 ans comportaient des groupes plus petits. Un peu plus de la moitié des infirmiers/personnel soignant (53,7%) est âgée de moins de 40 ans. Un tiers des infirmiers/personnel soignant (30,2%) est âgé de plus de 46 ans avec une forte représentation dans les catégories d’âge 46 – 50 ans et 51 – 55 ans (voir tableau 2.14).
46
Tableau 2.14: Répartition par catégories d’âge Catégorie d’âge
Nombre
Pourcentage
20-25 ans
246
12,8
26-30 ans
307
16,0
31-35 ans
243
12,6
36-40 ans
233
12,1
41-45 ans
306
15,9
46-50 ans
287
14,9
51-55 ans
209
10,9
56-60 ans
74
3,8
61-65 ans
11
0,6
Missing
8
0,4
Le tableau 2.15. reprend le diplôme des soignants interrogés. Quatre assistants interrogés sur dix sont des infirmiers brevetés. Tableau 2.15: Diplôme des soignants Diplôme
Nombre
Pourcentage
Assistante infirmière ou 54bis
223
11,6
Breveté/diplômé (A2)
773
40,2
Gradué/bachelier (A1)
618
32,1
Pas de réponse
310
16,1
L’expérience professionnelle moyenne en tant que soignant est de 15,7 ans (ET= 10,8 ans). L’ancienneté à l’hôpital est, en moyenne, de 13,1 ans (ET= 10,8 ans) et dans une section de gériatrie, de 8,9 ans en moyenne (ET= 8,2 ans) (voir tableau 2.16). Tableau 2.16: Expérience professionnelle des soignants Moyenne
Médiane
ET
Min
Max
Nombre d’années à travailler comme soignant
15,73 ans
15 ans
10,82
0
43
Nombre d’années à travailler dans un hôpital
13,05 ans
10 ans
10,77
0
42
Nombre d’années en section de gériatrie
8,93 ans
6 ans
8,16
0
38
ET= Ecart-type
Il convient de remarquer que le nombre d’années à travailler dans la gériatrie est relativement peu élevé comparé au nombre d’années moyen à travailler comme
47
soignant ou dans l’hôpital. Ce
phénomène peut s’expliquer par le fait que le
personnel travaille dans la section de gériatrie à la fin de sa carrière. Dix pour cent travaille depuis plus de 21 ans dans la section de gériatrie. Les fréquences cumulatives indiquent que seulement 10% démontrent une expérience de plus de 20 ans dans le domaine des soins pour personnes âgées. 59,5% a moins de 7 ans d’expérience dans ce domaine. Seuls 16,5% des assistants interrogés ont suivi une formation complémentaire (n= 317): une formation en gériatrie (n= 228), une formation en soins pour personnes âgées (n= 84) ou une formation en nutrition (n= 47). Attitude des infirmiers / personnel soignant à l’égard de l’alimentation chez les personnes âgées Les questions relatives à l’attitude des infirmiers quant à l’alimentation des personnes âgées ont été évaluées à l’aide du Staff Attitude to Nutritional Nursing care (SANN) (Christensson, et al, 2003). Le total des scores sur l’échelle SANN peut être subdivisé en trois catégories: attitude négative (< 57 points), attitude neutre (entre 57 et 76 points) et attitude positive (≥ 76 points). Une attitude négative implique que le score moyen est inférieur à 3 pour les 19 items, une attitude positive signifie que le score moyen est de quatre, en moyenne, pour les 19 items. Le score SANN moyen de cet échantillon s’élève à 63,9 ± 7,8, avec un minimum de 34 points et un maximum de 90 points. Ces résultats reflètent une attitude modérée des infirmiers vis-à-vis de l’alimentation chez les personnes âgées. Le tableau 2.17 ci-dessous illustre les fréquences par catégorie SANN. Tableau 2.17: Fréquence par catégorie SANN Catégorie SANN
Fréquence
Pourcentage
Attitude négative
324
16,8
Attitude neutre
1459
75,8
Attitude positive
141
7,3
SANN= Staff Attitude to Nutritional Nursing Care
Un soignant sur six fait preuve d’une attitude négative. 7,3% des soignants
48
interrogés se retrouvent dans la catégorie ‘attitude positive’. Les 19 propositions de l’échelle SANN peuvent être subdivisées en cinq thèmes: 1. capacité, facultés personnelles (propositions 1 - 5) 2. individualisation (propositions 6 - 9) 3. intérêt accordé à l’alimentation, en tant qu’élément faisant partie des soins en général (propositions 10 -13) 4. évaluation de l’état nutritionnel (propositions 14 - 16) 5. garantie de la prise de nourriture (propositions 17 - 19) Le tableau 2.18 énonce les propositions, ainsi que l’évaluation des assistants interrogés.
49
Tableau 2.18: Evaluation des propositions de l’échelle Staff Attitude toward Nutritional Nursing Care Proposition
Pas
du
tout
Pas
Neutre
D’accord
d’accord
d’accord Les patients d’une section de gériatrie ne veulent pas être interrogés sur leurs habitudes alimentaires.
Tout
à
Missing
fait d’accord
20%
49,6%
20,4%
7,2%
1,8%
1,1%
5,2%
21,8%
14,7%
28,1%
29,8%
0,4%
4,2%
15,4%
17%
30,8%
31,1%
1,5%
22%
49,1%
13,8%
9,3%
5,1%
0,6%
(attitude négative) Les patients souffrant de problèmes de déglutition ne sont pas les plus encouragés à manger seuls. (attitude négative)
Facultés,
La salle à manger doit, d’abord, être aménagée de façon à faciliter le travail de l’équipe infirmière. (attitude
capacité
négative) Il est insensé d’apprendre aux patients souffrant de problèmes de nutrition à manger tout seuls. (attitude négative)
Individualisation
Il est préférable que l’équipe infirmière serve les repas sans l’aide des patients . (attitude négative)
6,9%
18%
19,3%
32,2%
22,2%
1,5%
Un plat préparé (chaud) par jour est suffisant pour un patient de 70 ans ou plus. (attitude négative)
5,1%
12,1%
9,4%
47,6%
25,4%
0,4%
Il est impossible d’adapter le moment du repas pour chaque patient. (attitude négative)
2,7%
11,3%
12%
40,9%
32,6%
0,5%
Les patients de 70 ans ou plus n’ont pas besoin des mêmes aliments présentant une valeur nutritionnelle
13%
32,7%
10,1%
30,9%
12,5%
0,8%
L’heure des repas ne doit pas être individualisée. (attitude négative)
3,5%
17,5%
23%
39%
15,7%
1,3%
Si un patient souffrant de blessures reçoit un traitement médical optimal, la prise de nourriture n’a aucune
68,1%
29,3%
1%
0,6%
0,7%
0,2%
32,7%
52,7%
8,5%
4,3%
1,7%
0,1%
47,8%
42,7%
5,8%
2,5%
0,9%
0,3%
21,6%
50,9%
15,3%
9%
2,9%
0,3%
26,9%
46,7%
10,8%
12,1%
3,3%
0,2%
élevée que les patients plus jeunes. (attitude négative)
influence sur la guérison de ses blessures. (attitude négative) Il est important de veiller, lors de la distribution des repas, à ce que tous les patients reçoivent une portion de
Intérêt accordé à l’alimentation
nourriture identique. (attitude négative) Si un patient souffrant d’une infection reçoit les bons antibiotiques, l’état nutritionnel n’a aucune influence sur le processus de guérison (attitude négative) Aucune connaissance ou expérience spécifique n’est requise pour aider un patient à s’alimenter. (attitude négative) Il est insensé de vérifier le poids de tous les patients. (attitude négative)
Évaluation
Il suffit de vérifier le poids chez les patients pour lesquels le médecin l’a prescrit. (attitude négative)
14,9%
44,3%
14,7%
18,5%
6,9%
0,7%
Seuls certains patients ont intérêt à ce que leur état nutritionnel soit évalué. (attitude négative)
15,2%
38,3%
12,5%
27,4%
6%
0,7%
Il est important que les patients mangent au moins 2 fruits ou 2 portions de légumes par jour. (attitude
1,1%
6%
14,9%
46,3%
31,1%
0,7%
1%
2,5%
8,4%
49%
38,9%
0,2%
2%
5,1%
17,9%
49,8%
24,9%
0,2%
positive)
Garantie
de
la
prise de nourriture
Il est important que les besoins énergétiques soient calculés pour les patients qui mangent peu. (attitude positive) Si l’énergie à s’alimenter des patients sous-alimentés augmente, il y a beaucoup de chances que leur mobilité s’améliore. (attitude positive)
50
Il ressort du tableau 2.18 que les assistants font preuve d’une attitude très positive quant à l’intérêt accordé à la nourriture en tant qu’aspect important des soins en général. Pour l’item “garantie de la prise de nourriture” également, les assistants démontrent une attitude fortement positive. Les items “facultés, capacité personnelle” et “individualisation des soins” expriment une attitude très négative qui peut être, en partie, expliquée par le fait que le questionnaire a été créé, à l’origine, dans une Maison de Repos et de Soins offrant plus de possibilités d’individualiser les soins. Dans une organisation clinique, les assistants sont davantage soumis aux règles de l’hôpital et ont moins de marge pour adapter les heures pour chaque patient. Les normes HACCP actuelles (Hazard Analysis Critical Control Points) ont également une influence sur l’évaluation des propositions. Il n’est, par exemple, plus possible de proportionner la nourriture dans la section, d’après les souhaits du patient. Les repas sont toujours distribués dans une cuisine centrale sur plusieurs plateaux et arrivent tels quels dans la section. La personne d’accord avec la proposition “Il est préférable que l’équipe infirmière serve le repas sans l’aide des patients” obtient un score négatif sur l’échelle SANN, mais illustre, toutefois, la procédure actuelle requise en Belgique. 2.1.4 Patients 5376 questionnaires ont été distribués par poste aux 196 sections participantes. 3076 questionnaires ont été renvoyés. Les critères d’inclusion suivants furent utilisés pour l’analyse des données: − MNA-SF entièrement complété; − BMI situé entre 10 et 45 kg/m2 ; − Âge du patient supérieur à 75 ans. Au total, 2565 patients ont répondu à ces critères d’inclusion.(voir figure 2.2). Nous avons exclu les 365 patients ≤ 75 ans. Il s’agit également de la limite d’âge utilisée dans l’Arrêté royal du 29 janvier 2007 relatif au programme de soins en section de gériatrie. Ces patients sont décrits à l’annexe 14.
51
90 hôpitaux / 196 sections
Questionnaires envoyés 5376 patients Sauf 18 sections (par manque de temps et de personnel): 434 patients
4942 patients
Questionnaires reçus 3076 patients Sauf 26 questionnaires qui n’ont pas été complétés 3050 patients Sauf 102 patients dont le BMI< 10 kg/m2 ou BMI> 45 kg/m2 2948 patients Sauf 376 patients < 75 ans 7 missings en raison de l’âge 2565 patients âgés de 75 ans
Figure 2.2: Flowchart des patients de l’étude.
52
Caractéristiques des patients âgés de plus de 75 ans La banque de données contient 2565 patients: 69,4% sont des femmes (n= 1781) et 29% des hommes (n= 744). Le tableau 2.19 représente les caractéristiques générales de la population de ces patients. Tableau 2.19: Caractéristiques des patients Variable
Moyenne
ET
Médiane
Min.
Max.
Âge (ans)
83,9
5,2
84
75
102
Nombre de fois où
1,9
2,7
1
0
50
160,4
8,9
160
124
190
63,3
14,0
62
27
122
BMI (kg/ m )
24,6
5,2
24,0
11,7
44,1
MNA-SF
8,3
3,1
8
0
14
MNA
17,3
4,8
18
0
26
ils ont été pesés Taille (cm) Poids (kg) 2
ET= Écart-type
L’âge moyen est de 83,9 ans ± 5,2. Pour cette population, la taille et le poids moyens sont, respectivement, de 160,4 cm (ET 8,9) et de 63,3 kg (ET 14,0). Le BMI moyen s’élève à 24,6 kg/m2 ± 5,2. La majorité des patients âgés de plus de 75 ans séjournant dans une section de gériatrie vient de son domicile (62,8%), 17,5% font appel à un service de logement et de soins (1,9%); à une maison de repos (5,8%) ou à une maison de repos et de soins (9,8%). Les autres patients (18,4%) proviennent d’une autre section au sein du même hôpital (9,5%) ou d’un autre établissement (8,9%). Le tableau 2.20 illustre les résultats de/des pathologie(s) affectant le patient. Lors du traitement des données, il s’avère que les soignants ont mal interprété la question. Ils ont mentionné, pour cette question, la raison de l’admission, comme “chutes fréquentes”, “admission sociale”, “trouvé en rue ”, “fracture des côtes”, “fracture de l’épaule”,…. La question est restée sans réponse chez 361 patients.
53
Tableau 2.20: Fréquence des pathologies Pathologie
%
Nombre
Démence
26,2
671
Diabete
19,6
502
Décompensation cardiaque
18,9
486
Infection des voies urinaires
13,5
347
Dépression
13,4
343
Fracture de la hanche
12,3
316
ACV (accident cérébrovasculaire)
11,5
295
MPOC (maladie pulmonaire obstructive
10,6
273
Délire
10,3
264
Pneumonie grave
9,7
249
Problèmes oncologiques
8
204
Artritis reumatoïde
4,1
106
Chirurgie abdominale majeure
3,7
95
Malignité hématologique
2,4
61
Traumatisme crânien
0,9
23
Cirrhose du foie
0,9
22
Hémodialyse chronique
0,5
14
chronique
Transplantation de moëlle osseuse
1
Les pathologies les plus fréquentes chez les personnes âgées interrogées sont formées différemment que dans le groupe des patients plus jeunes. La démence est la pathologie la plus fréquente (26,2%), ensuite le diabète (19,6%) par rapport aux 24,5% de fréquence chez les patients moins âgés). 18,9% des patients souffrent de décompensation cardiaque. Le nombre de pathologies susceptible d’affecter un patient peut s’avérer un facteur aggravant pour son état nutritionnel. Le tableau 2.21 reprend le nombre de pathologies par patient:
54
Tableau 2.21: Nombre de pathologies par patient Nombre de pathologies
Pourcentage
Nombre
Aucune
14,1
361
1 pathologie
37,4
960
2 pathologies
28,3
725
3 pathologies
12,5
320
4 pathologies
5,1
130
≥5 pathologies
2,7
69
Les problèmes de goût, de déglutition ou de digestion, les inflammations buccales et la douleur peuvent compliquer l’alimentation. 21,9% des patients âgés de plus de 75 ans interrogés souffrent et 17,2% ont des problèmes de digestion. 55,8% des patients ne mentionnent aucun problème de goût, de déglutition, de digestion, de douleur ou d’inflammation buccale (voir tableau 2.22). Tableau 2.22: Fréquence des problèmes Problèmes
Problèmes
Inflammations
Problèmes
de goût
buccales
de digestion
%
5,3
3
17,2
Nombre
136
78
442
Douleur
Problèmes
de
Pas
de
déglutition
problème
21,9
12,6
55,8
563
323
1430
Un patient interrogé sur trois ne peut pas mâcher. 83,1% des patients d’entre eux bénéficient d’une adaptation de la consistance du repas. Un quart des patients (25,8%) reçoit des aliments entéraux dont 75,9% sous la forme de boissons ou de crèmes énergétiques/protéinés pendant ou entre les repas. Seuls 5% reçoivent un complément alimentaire par sonde. Il convient de remarquer que 79,6% des patients n’ont besoin d’aucune aide ou seulement d’une aide préparatoire. Seuls 11,5% ont besoin d’une aide complète. Dans le groupe des patients âgés, un patient sur deux est désorienté (49,2%).
55
Un patient sur trois est rarement (17,6%) ou parfois désorienté (13,7%). Un patient sur cinq souffre, pendant presque toute la journée, de problèmes de désorientation (9,6%) ou est complètement désorienté (8,1%). Un patient sur cinq souffrant de désorientation légère à grave, éprouve des difficultés à être nourri ou n’est même pas capable d’être nourri par voie orale (22,7%). Chez les trois-quarts des patients, la famille intervient rarement pour aider le patient à s’alimenter (14,6%), voire jamais (69,5%). Seuls 13,9% des patients sont régulièrement entourés par leur famille (10,7%), voire systématiquement (3,2%). Dans ces derniers cas, l’initiative provient surtout de la famille ellemême (81,2%).
56
2.2 Analyses univariates 2.2.1 Analyses au niveau de l’hôpital Sur les 90 hôpitaux participants, 46 disposent d’une équipe nutritionnelle. Aucune
distinction
n’est
opérée
entre
les
différents
types
d’équipes
nutritionnelles (politique, clinique ou les deux) pour détecter un éventuel lien entre la région ou la taille de l’hôpital et la présence d’une équipe nutritionnelle. A. Lien entre la région où est situé l’hôpital et la présence d’une équipe nutritionnelle Pour analyser les différences d’après la région, on distingue: − La Flandre, composée de la Flandre orientale, de la Flandre occidentale, du Limbourg, d’Anvers et du Brabant flamand; − La Wallonie, composée du Brabant wallon, de Liège, de la Hesbaye, du Luxembourg et de Namur; − De la Région de Bruxelles-Capitale. En fonction de la région, il n’existe pas de lien significatif entre le fait de disposer ou non d’une équipe nutritionnelle (X2= 1,564, df= 2, p= 0,457). B. Lien entre la taille de l’hôpital et la présence d’une équipe nutritionnelle Les hôpitaux comptaient au minimum 54 lits et au maximum 1820. En fonction du nombre de lits, une subdivision peut être opérée d’après la taille de l’hôpital: petit hôpital (moins de 200 lits), hôpital moyen (entre 200 et 450 lits) et grand hôpital (plus de 450 lits). Il existe une différence significative, d’un point de vue statistique, entre la présence ou non d’une équipe nutritionnelle et la taille de l’hôpital. Les plus grands hôpitaux ont plus souvent une équipe nutritionnelle que les plus petits hôpitaux (X2= 11,551, df= 2, p= 0,003) (voir tableau 2.23).
57
Tableau 2.23: Lien entre la taille de l’hôpital et la présence d’une équipe nutritionnelle Petit hôpital
Hôpital moyen
Grand hôpital
(≤ 200 lits)
(200 - 450 lits)
(≥ 450 lits)
% (n)
% (n)
60,0% (6)
64,3% (27)
27,0% (10)
40,0% (4)
35,7% (15)
73,0% (27)
11,2% (10)
47,2% (42)
41,6% (37)
% (n) Pas
d’équipe
nutritionnelle Équipe nutritionnelle Total % (n)
2.2.2 Analyses au niveau des assistants L’échantillon des assistants était composé de personnel breveté (40,2%), gradué (32,1%) et d’assistants infirmiers (11,6%); 16,1% n’ont pas répondu à la question. Il ressort de la répartition basée sur l’âge que 53,7% du personnel était âgé de moins de 40 ans et 30,2% de plus de 46 ans. Sur la base de ces résultats, il y a lieu de vérifier la présence ou non d’un lien entre la catégorie d’âge de l’assistant et le diplôme obtenu. Le questionnaire SANN détermine l’attitude des assistants vis-à-vis de l’alimentation chez les personnes âgées. L’analyse étudie les paramètres pouvant exercer une influence sur le score SANN. Il s’agit, ici, de variables: la catégorie d’âge, le diplôme, l’ancienneté générale, le nombre d’années à travailler dans la section de gériatrie et l’expérience dans les soins aux personnes âgées. A. Lien entre la catégorie d’âge de l’assistant et le diplôme obtenu Pour augmenter le nombre de fréquences dans les catégories d’âge, la catégorie d’âge des 56 – 60 ans et 61 – 65 ans ont été fusionnées. On remarque un lien significatif entre la catégorie d’âge de l’assistant et le diplôme: les infirmiers plus âgés sont souvent assistants infirmiers de formation (voir tableau 2.24).
58
Tableau 2.24: Lien entre la catégorie d’âge et le diplôme de l’assistant Catégorie d’âge
Assistant
Infirmier
Infirmier
infimier
breveté/diplômé
gradué//Bachelier
% (n)
soins infirmiers
% (n)
en
% (n)
20 – 25 ans
7,0% (15)
55,4% (118)
37,6% (80)
26 – 30 ans
4,1% (11)
48,9% (130)
47,0% (125)
31 – 35 ans
6,0% (12)
45,8% (92)
48,3% (97)
36 – 40 ans
6,3% (12)
55,3% (105)
38,4% (73)
41 – 45 ans
11,4% (30)
51,1% (135)
37,5% (99)
46 – 50 ans
18,8% (45)
47,3% (113)
33,9% (81)
51 -55 ans
37,1% (63)
35,3% (60)
27,6% (47)
56 – 65 ans
50,7% (34)
26,9% (18)
22,4% (15)
Total
13,8% (222)
47,9% (771)
38,3% (617)
B. Lien entre la catégorie d’âge de l’assistant et le fait de suivre une formation complémentaire Les infirmiers âgés de plus de 50 ans et de moins de 25 ans suivent moins souvent une formation complémentaire (X2= 18,555 df= 7 p= 0,010) (voir tableau 2.25). Tableau 2.25: Lien entre la catégorie d’âge de l’assistant et le fait de suivre une formation complémentaire
Non Oui
20-25
26-30
31-35
36-40
41-45
46-50
51-55
56-65
ans
ans
ans
ans
ans
ans
ans
ans
13,20%
15,30%
11,70%
12,70%
16,10%
15,20%
11,50%
4,30%
(202)
(235)
(179)
(194)
(246)
(233)
(176)
(66)
9,80%
19,90%
17,70%
10,40%
16,80%
13,90%
7,60%
3,80%
(31)
(63)
(56)
(33)
(53)
(44)
(24)
(12)
59
C. Différence entre le score total SANN et l’âge de l’assistant Sept tranches ont été constituées en vue de limiter le nombre des catégories d’âge: 20 – 25 ans, 26 – 30 ans, 31 – 35 ans, 36 – 40 ans, 41 – 45 ans, 46 – 50 ans et plus de 51 ans. On constate un lien entre l’attitude des infirmiers et la catégorie d’âge à laquelle ils appartiennent. Le pourcentage d’assistants faisant preuve d’une attitude négative en matière d’alimentation augmente avec l’âge (voir tableau 2.26) (X2= 37,114 df= 12 p≤ 0,001). Tableau 2.26: Lien entre l’attitude des infirmiers et la catégorie d’âge Catégories d’âge
20-25 a
26-30 a
31-35 a
36-40 a
41-45 a
46-50 a
51-65 a
Attitude négative
11,0%
12,1%
14,4%
18,9%
16,0%
18,5%
26,5%
Attitude neutre
82,5%
79,8%
75,3%
74,2%
76,8%
75,3%
67,3%
Attitude positive
6,5%
8,1%
10,3%
6,9%
7,2%
6,3%
6,1%
Total
12,8%
16,0%
12,7%
12,2%
16,0%
15,0%
15,3%
Score SANN moyen
64,76
65,10
65,23
63,34
64,28
63,68
61,40
Écart-type
7,43
7,42
7,60
8,03
7,56
7,35
8,34
Les assistants appartenant à la catégorie d’âge de 51 ans et plus ont un score SANN moyen significativement inférieur (61,4) à celui des assistants appartenant aux catégories d’âge moins élevées (F= 8,238 df= 6 p≤ 0,001). D. Différences dans les différentes parties du score SANN en fonction de l’âge L’échelle SANN peut être subdivisée en cinq items: a. L’item facultés, capacité (propositions 1 -.5); b. L’item individualisation (propositions 6 - 9); c. L’item intérêt accordé à l’alimentation en tant qu’élément faisant partie des soins en général (propositions 10 - 13); d. L’item évaluation de l’état nutritionnel (propositions 14 - 16); e. L’item garantie de la prise de nourriture (propositions 17 - 19).
60
Afin de faciliter l’interprétation, les différents items ont été traduits en un score ramené sur 10 (voir tableau 2.27).
61
Tableau 2.27: Scores sur l’échelle SANN par catégorie d’âge Facultés sur 10
Individualisation sur 10
Intérêt accordé à
Estimation sur 10
l’alimentation sur
Garantie de la prise de nourriture sur 10
10 Catégorie d’âge
N
Moyenne
ET
Moyenne
ET
Moyenne
ET
Moyenne
ET
Moyenne
ET
20-25 ans
246
6,1
1,3
5,1
1,4
8,4
1,0
7,1
1,7
7,8
1,3
26-30 ans
307
6,1
1,2
5,2
1,4
8,5
1,0
7,2
1,7
7,9
1,3
31-35 ans
243
6,1
1,4
5,1
1,4
8,5
1,1
7,1
1,7
8,1
1,2
36-40 ans
233
5,8
1,4
4,9
1,4
8,4
1,2
6,8
1,9
8,0
1,2
41-45 ans
306
5,9
1,2
5,0
1,4
8,4
1,0
7,0
1,8
8,0
1,3
46-50 ans
287
5,8
1,2
4,8
1,3
8,4
1,0
6,9
1,9
8,2
1,3
51-65 ans
294
5,4
1,4
4,4
1,5
8,3
1,3
6,8
2,0
8,3
1,3
Total
1916
5,9
1,3
4,9
1,4
8,4
1,1
7,0
1,8
8,1
1,3
SANN= Staff Attitude to Nutritional Nursing Care ; ET= Ecart-type
62
E. Lien entre le score SANN total et le diplôme Le lien entre l’attitude et le diplôme est significatif : les hospitaliers et les infirmiers brevetés ont plus souvent un comportement négatif à l’égard de l’alimentation des personnes âgées que les infirmiers gradués (X2= 74,803 df= 4 p≤ 0,001). En revanche, ce sont les infirmiers gradués qui ont l’attitude la plus positive (voir tableau 2.28). Il s’agit d’un élément important puisque ce sont souvent les soignants moins qualifiés qui sont affectés au service de gériatrie. Tableau 2.28 : Score SANN et diplôme de soignant Diplôme
Attitude négative
Attitude neutre
Attitude positive
% (n)
% (n)
% (n)
Hospitaliers
26,5% (59)
66,8%(149)
6,7%(15)
Infirmiers brevetés/diplômés
19,8% (153)
75,0% (580)
5,2% (40)
7,0% (43)
82,2% (508)
10,8% (67)
Score SANN moyen ± SD
61,88 ± 8,12
62,88 ± 7,41
66,69 ± 7,10
Total
15,8% (255)
76,6% (1237)
7,6% (122)
Infirmiers gradués / Bacheliers en soins infirmiers
SANN= Staff Attitude to Nutritional Nursing Care
L’analyse montre que les hospitaliers et les brevetés obtiennent en moyenne un score SANN significativement inférieur (respectivement 61,88 ± 8,12 et 62,88 ± 7,41) que les infirmiers gradués (66,69 ± 7,10) (F= 58,443 df= 2 p ≤ 0,001). F. Lien entre les différents éléments de l’échelle SANN et le diplôme Le lien entre le diplôme et les différents éléments de l’échelle SANN est reproduit dans le tableau 2.29. Il existe un lien significatif entre l’échelle SANN et le diplôme de soignant. Plus la formation est importante, plus l’attitude envers les soins alimentaires est positive.
63
Tableau 2.29 : Score SANN et diplôme de soignant Diplôme
N
Capacité (sur 10)
Individualisation (sur
Importance de
10)
l’alimentation (sur
Évaluation (sur 10)
Assurance de la prise alimentaire (sur 10)
10) Hospitaliers, 54bis
223
Infirmiers
773
brevetés/diplômés Infirmiers gradués /
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
5,4
1,4
4,7
1,5
8,2
1,3
6,8
2,0
8,3
1,3
5,7
1,3
4,8
1,4
8,4
1,0
6,9
1,8
7,9
1,2
6,2
1,2
5,2
1,4
8,7
0,9
7,3
1,7
8,2
1,2
5,9
1,3
4,9
1,4
8,5
1,1
7,0
1,8
8,1
1,3
618
Bacheliers en soins infirmiers Total
1614
F=44,435 df= 2
F= 17,629 df= 2
F= 17,629 df= 2
F= 33,012 df= 2
F= 9,483 df= 2
p≤ 0,001
p≤ 0,001
p≤ 0,001
p≤ 0,001
p≤ 0,001
SANN= Staff Attitude Nutritional Nursing Care
64
G. Relation entre le score SANN total et l’ancienneté globale en tant que soignant Le nombre d’années d’expérience en tant que soignant a été séparé en six catégories : une expérience inférieure à 5 ans en tant que soignant, entre 5 et 10 ans, entre 11 et 15 ans, entre 16 et 20 ans, entre 21 et 25 ans et plus de 25 ans d’expérience. Plus l’expérience des soignants est élevée, plus le pourcentage d’attitude négative à l’égard de l’alimentation est élevé par rapport aux soignants ayant une ancienneté inférieure (X2= 37,140 df= 10 p≤ 0,001) (voir tableau 2.30). Tableau 2.30 : Score SANN et années d’ancienneté en tant que soignant Expérience en tant
≤ 5 ans
6–10 ans
que soignant
11–15
16-20 ans
21-25 ans
≥ 26 ans
ans
Attitude négative
10,9%
13,3%
15,0%
18,5%
19,4%
24,0%
Attitude neutre
80,1%
79,7%
74,8%
74,4%
75,4%
70,0%
Attitude positive
9,0%
7,0%
10,3%
7,1%
5,2%
6,0%
65,4
64,8
64,2
63,8
63,4
62,3
7,5
7,5
7,
7,9
7,4
7,9
24,8%
15,2%
11,4%
12,6%
13,2%
22,8%
468
286
214
238
248
430
Score SANN total moyen SD Total % Total (n)
SANN= Staf Attitude Nutritional Nursing Care
Les soignants qui travaillent depuis longtemps dans les soins de santé (plus de 25 ans) obtiennent un score SANN significativement moins élevé (62,3 SD 7,9) que les soignants qui travaillent depuis moins longtemps (65,4 SD 7,5) (voir tableau 2.2.30). H. Relation entre le score SANN total et l’ancienneté en service de gériatrie Le nombre d’années d’ancienneté en service de gériatrie a été subdivisé en quatre catégories : moins de 5 ans en service de gériatrie, entre 5 et 10 ans, entre 10 et 15 ans et plus de 15 ans d’expérience dans ce service.
65
Les soignants qui travaillent depuis plus de 15 ans en service de gériatrie obtiennent un score SANN significativement moins élevé (62,3 SD 7,6) que les soignants qui travaillent depuis moins de 5 ans en service de gériatrie (64,7 SD 7,7) (F= 9,030 df= 3 p≤ 0,001) (voir tableau 2.31). Tableau 2.31 : score SANN et ancienneté en service de gériatrie Ancienneté en service de
N
Score SANN moyen
SD
≤ 5 ans
886
64,7
7,7
5-10 ans
368
64,2
8,1
10-15 ans
205
63,7
7,3
≥ 15 ans
417
62,3
7,6
geriatrie
SANN= Staff Attitude to Nutritional Nursing Care
I. Relation entre les différents éléments de l’échelle SANN et l’ancienneté en service de gériatrie Les soignants qui travaillent depuis moins de 5 ans en service de gériatrie obtiennent en moyenne un score plus élevé en ce qui concerne la capacité et l’individualisation des soins alimentaires que les soignants qui travaillent depuis plus de 15 ans (voir tableau 2.32).
66
Tableau 2.32 : Sous-scores sur l’échelle SANN et années d’ancienneté en service de gériatrie Expérience en service
N
Capacité sur 10
de
Individualisation sur
Importance de
10
l’alimentation sur 10
Évaluation sur 10
Assurance de la prise alimentaire sur 10
gériatrie Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
≤ 5 ans
886
6,0
1,4
5,0
1,4
8,4
1,1
7,1
1,8
8,0
1,3
6-10 ans
368
5,9
1,3
4,9
1,4
8,5
1,1
6,9
1,9
8,1
1,3
11-15 ans
205
5,8
1,3
4,9
1,4
8,4
1,0
6,9
1,8
8,2
1,2
≥ 15 ans
417
5,6
1,3
4,7
1,4
8,3
1,1
6,9
1,9
8,0
1,3
1876
5,9
1,3
4,9
1,4
8,4
1,1
7,0
1,8
8,1
1,3
Total
F= 8,669 df= 3 p≤
F= 6,045 df= 3 p≤
0,001
0,001
F= 3,260 df= 3 p≤ 0,001
F= 2,133 df= 3 p=
F= 0,480 df= 3 p= 0,696
0,094
SANN= Staff Attitude to Nutritional Nursing Care; SD= Déviation standard
67
J. Différence entre le score SANN total et l’expérience des soignants en matière de soins aux personnes âgées Le score SANN moyen est un peu plus élevé chez les infirmiers qui ont eu une expérience dans les soins aux personnes âgées (64,23 ± 7,72 contre 63,73 ± 7,79). Toutefois, ce rapport n’est pas significatif (t= -1,360 df= 1881 p= 0,174).
68
2.2.3 Analyses au niveau des patients Les analyses des patients de moins de 75 ans se trouvent dans l’annexe 15. Analyses du groupe de patients de plus de 75 ans Dans le groupe de patients de plus de 75 ans (n= 2565), la prévalence de la dénutrition a été déterminée à l’aide du MNA. Elle a également été définie sur base des valeurs IMC à titre purement informatif. Plusieurs facteurs pouvant être liés à la dénutrition ont été étudiés séparément. Il s’agit de l’influence du sexe, de l’âge, de l’état neuropsychologique, de la dépendance du patient, de la durée de l’hospitalisation, de l’origine du patient, de certaines pathologies et de problèmes de déglutition, de mastication, de goût, de digestion, de douleur et de désorientation. Une analyse de régression logistique a permis de voir si ces variables catégoriques avaient un effet commun sur la situation alimentaire du patient et si certaines caractéristiques liées au service influençaient la situation alimentaire du patient. A. Prévalence de la dénutrition chez les patients de plus de 75 ans : pour l’échantillon complet et divisé par région - Prévalence sur base du MNA Sur base du MNA-SF, 72,60% des patients âgés de plus de 75 ans obtiennent un score de dépistage inférieur à 12 points et courent donc un risque de dénutrition. Selon le score final du MNA, la dénutrition est définie par un score inférieur à 17 points, le risque de dénutrition par un score entre 17 et 23,5 points et l’absence de dénutrition par un score supérieur à 24 points. Sur base de ces critères, dans le groupe de patients âgés de plus de 75 ans, la prévalence de patients dénutris s’élève à 35,9% et la prévalence du risque de dénutrition à 41,9% (voir tableau 2.33).
69
Tableau 2.2.33 : Dénutrition sur base de l’échelle Mini Nutritional Assessment (MNA) Pourcentage (N) Dénutrition (MNA < 17 points)
35,9% (921)
Risque de dénutrition (17 ≤ MNA ≤ 23,5 points)
41,9% (1075)
Absence de dénutrition (Score de dépistage ≥ 12 ou MNA ≥
22,2% (569)
24 points)
Les pourcentages de dénutrition et de risque de dénutrition correspondent au groupe plus jeune (< 75 ans),. La prévalence des patients dénutris et des patients présentant un risque de dénutrition est reproduite dans le tableau 2.34 selon la région et la province. Tableau 2.34 : Situation alimentaire par région et par province Dénutrition % (N)
Risque de
Absence de
dénutrition
dénutrition
% (N) % (N)
Flandre
34,4% (516)
42,9% (644)
22,7% (341)
Flandre orientale
34,8% (139)
44,6% (178)
20,6% (82)
Flandre
32,7% (118)
46,5% (168)
20,8% (75)
occidentale
33,7% (69)
40,5% (83)
25,9% (53)
Limbourg
34,7% (139)
39,7% (159)
25,7%
Anvers
37,8% (51)
41,5% (56)
(103)
Brabant flamand Wallonie
20,7% (28) 40,2% (299)
39,2% (292)
23,4% (75)
Brabant wallon
55,1% (27)
26,5% (13)
18,4% (9)
Liège
34,0% (84)
41,3% (102)
24,7% (61)
Hainaut
41,4% (128)
38,8% (120)
19,7% (61)
Luxembourg
42,4% (19)
40,0% (18)
17,8% (8)
Namur
43,6% (41)
41,5% (39)
14,9% (14)
Région de Bruxelles-
33,1% (106)
43,4% (139)
23,4% (75)
Capitale
70
Les différences de prévalence selon les régions ne sont pas significatives (X2= 8,556 df= 4 p= 0,073). - Prévalence de la dénutrition sur base de l’IMC Pour la population âgée de plus de 75 ans, les critères de la dénutrition sur base de l’IMC sont adaptés suivant l’âge (Beck, & Ovesen, 1998; Landelijke Prevalentiemeting Zorgproblemen Nederland, 2006). La dénutrition est définie par un IMC < 18,5 kg/m2 pour les patients âgés de 75 à 85 ans, et par un IMC < 24 kg/m2 pour les personnes de plus de 85 ans. Le risque de dénutrition est défini par un IMC entre 18,5 kg/m2 et 20 kg/m2 pour les patients âgés de 75 à 85 ans, et de 24 kg/m2 et 29 kg/m2 pour les personnes âgées de plus de 85 ans. Sur base de ces critères, plus d’un quart des patients âgés de plus de 75 ans sont dénutris et 18,5% présentent risque de dénutrition (voir tableau 2.35). Ces chiffres sont comparables aux mesures réalisées aux Pays-Bas : dans les soins chroniques, un habitant sur quatre est dénutri (Meijers, Janssen, Schols, van Bokhorst, de van der Scheuren, & Halfens,2006). Tableau 2.35 : Situation alimentaire sur base de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) Pourcentage (n) Dénutrition
28,1 (721) 2
IMC < 18,5 kg/m
85+: IMC < 24 kg/m2 Risque de dénutrition 2
18,5 (474) 2
18,5 kg/m ≤ IMC < 20 kg/m
85+: 24 kg/m2 ≤ IMC < 29 kg/m2 Absence de dénutrition
53,4 (1370)
IMC ≥ 20 kg/m2 85+: IMC ≥ 29 kg/m2
Dans la répartition sur base du MNA, la part de patients dénutris ou présentant un risque de dénutrition est bien plus importante qu’en utilisant uniquement l’IMC. Dans la littérature, la définition de la dénutrition basée uniquement sur l’IMC est considérée comme non sensitive. Les changements de poids, et donc
71
d’IMC, peuvent être dus à la déshydratation, à des ascites, à la formation d’oedèmes, à la maladie ou à l’âge (Kubrak, 2007; McWhirter, & Pennington, 1994; Stratton, King, Stroud, Jackson, & Elia, 2006). En revanche, le MNA donne une évaluation plus globale de la situation alimentaire du patient. Le questionnaire se concentre non seulement sur l’état médical, mais aussi sur les facteurs psychosociaux qui peuvent influencer la situation alimentaire d’un patient plus âgé (Martins, Correia, & Amaral, 2005). B. Relation entre la situation alimentaire et le sexe 37,6% des hommes de plus de 75 ans sont dénutris, 41,7% présentent un risque de dénutrition et 20,7% a une bonne situation alimentaire. 35,1% des femmes sont dénutries, 39,8% courent un risque de dénutrition et 25,06% sont bien alimentées. Il n’y a pas de différence significative entre la situation alimentaire et le sexe (X2= 5,518 df= 2 p= 0,063) (voir annexe 16). C. Relation entre la situation alimentaire et l’âge Le plus grand groupe de patients gériatriques se trouve dans la catégorie des 80 – 85 ans (33,9%). 34,5% d’entre eux sont dénutris et 42,1% courent un risque de dénutrition. Dans la catégorie d’âge supérieure à 90 ans, près de la moitié des patients souffrent de dénutrition et 36,6% présentent un risque de dénutrition (voir tableau 2.36). Cette différence est significative : plus le patient est âgé, plus le risque qu’il soit dénutri ou qu’il présente un risque de dénutrition est élevé (X2= 39,140 df= 6 p≤ 0,001).
72
Tableau 2.36 : Situation alimentaire par catégorie d’âge Catégorie d’âge
Dénutrition
Risque de dénutrition
Absence de
Total
% (N)
% (N)
dénutrition
% (N)
% (N) 75-80 ans
29,5% (166)
40,7% (229)
29,7% (167)
21,9% (562)
80-85 ans
34,5% (300)
42,1% (366)
23,4% (203)
33,9% (869)
85-90 ans
36,7% (279)
39,3% (299)
23,9% (182)
29,6% (760)
Plus de 90 ans
47,1% (176)
36,6% (137)
16,3% (61)
14,6% (374)
Contrairement au sexe, l’âge influence la situation alimentaire du patient. Les patients dénutris sont plus âgés que les patients qui sont bien alimentés (82,95 ans ± 4,90 ans par rapport à 84,16 ans ± 5,30 ans) (t= 4,903 df= 2563 p≤ 0,001) (voir annexe 17). D. Relation entre la situation alimentaire et l’état neuropsychologique du patient L’état neuropsychologique est un élément de l’échelle MNA (question E). Plus la gravité des problèmes neuropsychologiques augmente, plus le nombre de patients dénutris augmente également (voir tableau 2.37) (X2= 480,903 df= 4 p≤ 0,001). 69,7% des patients gravement atteints de démence ou de dépression sont dénutris et 28,4% présentent un risque de dénutrition. Tableau 2.37 : Situation alimentaire et état neuropsychologique Problèmes
Dénutrition
Risque de
Absence de
dénutrition
dénutrition
% (N)
% (N)
% (N)
Aucun problème
21,2% (296)
44,6% (623)
34,2% (478)
Légère démence
42,5% (296)
45,7% (318)
11,8% (82)
Démence ou dépression grave
69,7% (329)
28,4% (134)
1,9% (9)
neuropsychologiques
73
Relation entre la situation alimentaire et le niveau d’indépendance du patient La
question
de
l’autonomie
et
de
l’alimentation
intervient
dans
les
caractéristiques générales des patients. Les analyses se rapportent à des variables ayant pour résultats éventuels : aucune aide, aide préparatoire, aide partielle, aide totale. Dans le groupe de patients qui dépendent d’autres personnes pour se nourrir, le principal groupe est composé des patients dénutris (87,7%). Il existe un lien significatif entre la situation alimentaire du patient et l’indépendance (X2= 610,735 df= 6 p≤ 0,001) (voir tableau 2.38). Tableau 2.38 : Situation alimentaire et niveau d’indépendance du patient Niveau de dépendance pour
Dénutrition
Risque de
Absence de
dénutrition
dénutrition
% (N)
% (N)
% (N)
Aucune aide
16,9% (154)
47,4% (433)
35,7% (326)
Aide préparatoire
32,7% (362)
47,7% (529)
19,6% (217)
Aide partielle
62,4% (141)
32,7% (74)
4,9% (11)
Aide totale
87,7% (257)
9,6% (28)
2,7% (8)
l’alimentation
E. Relation entre la situation alimentaire et l’origine du patient 62,8% des patients qui dépendent de soins aux personnes âgées (maison de repos ou maison de repos et de soins) sont dénutris et 27,4% présentent un risque de dénutrition (voir tableau 2.39). Un lien significatif a été établi entre la situation alimentaire du patient et l’origine (X2= 158,173 df= 4 p≤ 0,001).
74
Tableau 2.39 : Situation alimentaire et origine du patient Origine du patient
Dénutrition
Risque de
Absence de
% (N)
dénutrition % (N)
dénutrition % (N)
Maison ou
31,5% (524)
43,6% (725)
24,8% (412)
62,8% (252)
27,4% (110)
9,7% (39)
Hôpital
28,0% (132)
48,8% (230)
23,1% (109)
Total
35,8% (908)
42,0% (1065)
22,1% (560)
résidence-services Soins aux personnes âgées
F. Relation entre la situation alimentaire et la durée de l’hospitalisation Certains patients avaient une durée d’hospitalisation négative ou manquante car l’une des deux informations n’était pas complétée. Ces cas ont été exclus (n= 116). La durée d’hospitalisation moyenne s’élève à 21,78 jours (SD 24,24) (min. 0 jours – maximum 256 jours). La durée d’hospitalisation a une influence négative significative sur la situation alimentaire du patient. La durée d’hospitalisation moyenne des patients qui ne sont pas dénutris s’élevait à 18,73 jours ± 22,06 jours. Les patients présentant un risque de dénutrition ont une durée d’hospitalisation moyenne de 22,13 jours ± 23,80 jours. Pour les patients dénutris, la durée d’hospitalisation moyenne est de 23,26 jours ± 25,85 jours (F= 6,098 df= 2 p= 0,002) (voir tableau 2.40). Les patients dénutris ou les patients présentant un risque de dénutrition ont en moyenne une durée d’hospitalisation plus longue que les patients non dénutris. La durée d’hospitalisation a donc une influence significative sur la situation alimentaire du patient.
75
Tableau 2.40 : Situation alimentaire et durée d’hospitalisation moyenne Durée d’hospitalisation moyenne
SD
(jours) Patients dénutris
23,26
25,85
Patients présentant un risque
22,13
23,80
18,73
22,06
de dénutrition Patients non dénutris SD= Déviation standard
La variable de la durée d’hospitalisation peut également être répartie en plusieurs catégories : les premières 48 h, la première semaine, l’hospitalisation de deux semaines, de plus de deux semaines et de moins d’un mois, et de plus d’un mois. Le tableau 2.41 montre que le pourcentage de patients dénutris augmente avec la durée d’hospitalisation. Ce rapport est significatif (X2= 18,313 df= 4 p= 0,019). Ces chiffres doivent être interprétés avec précaution. En effet, dans cette étude, il s’agit d’une mesure de prévalence, cela signifie que tant les patients qui ont été hospitalisés récemment que les patients qui sont depuis plus longtemps dans le service ont participé à cette enquête. Il s’agit donc d’un instantané. La cause de la mauvaise situation alimentaire ne peut pas être établie. Certains patients étaient peut-être déjà dénutris quand ils étaient chez eux. D’autres ont évolué vers la dénutrition depuis leur hospitalisation, soit à cause de maladies ou de complications, soit à cause de soins alimentaires déficients ou à cause d’une combinaison de ces deux causes. Tableau 2.41 : Situation alimentaire et durée d’hospitalisation en catégories Durée d’hospitalisation
Dénutrition
Risque de dénutrition
Absence de
% (n)
% (n)
dénutrition % (n)
Premières 48h
29,4% (62)
40,8% (86)
29,9% (63)
≥ 3 – ≤ 7 jours
29,6% (125)
44,4% (188)
26,0% (110)
> 7 - ≤ 14 jours
32,2% (156)
40,9% (198)
26,9% (130)
> 14 - ≤ 30 jours
33,7% (209)
42,7% (265)
23,7% (147)
> 30 jours
38,8% (178)
42,5% (195)
18,7% (86)
Total
33,2% (730)
42,4% (932)
24,4% (936)
76
G. Lien entre la situation alimentaire et la présence d’une pathologie Le tableau 2.42 ci-dessous montre que la dénutrition est significativement plus fréquente si le patient souffre de l’une des pathologies suivantes : BPCO, problèmes oncologiques, AVC, pneumonie aigue, infection urinaire, délire, démence ou dépression.
77
Tableau 2.42 : Situation alimentaire et pathologie Dénutrition
Risque de dénutrition
Absence de
% (N)
dénutrition
X2
Df
Valeur P
% (N) % (N) BPCO
46,9% (128)
37,7% (103)
15,4% (42)
17,898
2
,000
Cirrhose du foie
40,9% (9)
27,3% (6)
31,8% (7)
2,218
2
,330
Hémodialyse chronique
57,1% (8)
35,7% (5)
7,1% (1)
3,332
2
,189
Diabète
36,1% (181)
41,6% (209)
22,3% (112)
,020
2
,990
Problèmes oncologiques
45,1% (92)
41,7% (85)
13,2% (27)
13,217
2
,001
Chirurgie abdominale majeure
45,3% (43)
35,8% (34)
18,9% (18)
3,753
2
,153
AVC
42,7% (126)
39,7% (117)
17,6% (52)
7,821
2
,020
Pneumonie aigue
54,6% (136)
34,1% (85)
11,2% (28)
45,742
2
,000
Malignité hématologique
36,1% (22)
37,7% (23)
26,2% (16)
,725
2
,696
Traumatisme crânien
39,1% (9)
47,8% (11)
13,0% (3)
1,135
2
,567
,0% (0)
100,0% (1)
,0% (0)
1,387
2
,500
Infection urinaire
45,5% (158)
40,9% (142)
13,5% (47)
23,950
2
,000
Décompensation cardiaque
40,3% (196)
40,3% (196)
19,3% (94)
5,807
2
,055
Délire
52,7% (139)
36,0% (95)
11,4% (30)
40,977
2
,000
Démence
48,6% (326)
39,2% (236)
12,2% (82)
82,934
2
,000
Arthrite rhumatoïde
31,1% (33)
45,3% (48)
23,6% (25)
1,100
2
,577
Dépression
46,9% (161)
41,4% (142)
11,7% (40)
33,205
2
,000
Fracture de la hanche
35,8% (113)
45,9% (145)
18,4% (58)
3,743
2
,154
Transplantation de moelle osseuse
78
L’influence de la présence de plusieurs pathologies sur la situation alimentaire a également été étudiée. Dans le groupe de patients étudié de plus de 75 ans, 69 patients souffraient de cinq pathologies différentes. Ici aussi, un lien significatif apparaît : plus le patient présente de pathologies, plus il risque d’être dénutri ou de présenter un risque de dénutrition (voir tableau 2.43). Tableau 2.43 : Situation alimentaire et nombre de pathologies Nombre de
Dénutrition
pathologies % (N)
Risque de
Absence de
dénutrition
dénutrition
% (N)
% (N)
0
21,6% (78)
39,3% (142)
39,1% (141)
1
28,9% (277)
44,6% (428)
26,6% (255)
2
40,1% (291)
44,4% (322)
15,4% (112)
3
46,3% (148)
39,7% (127)
14,1% (45)
4
60,0% (78)
30,0% (39)
10,0% (13)
5
71,0% (49)
24,6% (17)
4,3% (3)
2
X = 202,261 df= 10 p≤ 0,001
Dans cette subdivision, il se peut que certaines pathologies qui n’ont aucun lien significatif avec la dénutrition, comme la fracture de la hanche, soient reprises dans le nombre de pathologies. Les patients qui souffrent de l’une des pathologies significatives ont plus de risque d’être dénutris ou de présenter un risque de dénutrition que les patients qui n’ont aucune pathologie significative (X2= 168,964 df= 2 p≤ 0,001) (voir tableau 2.44). Tableau 2.44 : Situation alimentaire et présence d’une pathologie significative* Présence de pathologies significatives
Dénutrition
Risque de dénutrition
Absence de
% (N)
% (N)
dénutrition % (N)
Oui
42,9% (729)
41,5% (705)
15,5% (264)
Non
22,1% (192)
42,7% (370)
35,2% (305)
* BPCO, problèmes oncologiques, AVC, pneumonie aigue, infection urinaire, délire, démence ou dépression.
79
H. Relation entre la situation alimentaire et les problèmes de déglutition, de goût, de digestion ou de douleur En comparant les fréquences, tous les problèmes ont une influence significative sur la situation alimentaire du patient (voir tableau 2.45). Le pourcentage de patients dénutris est toujours le plus élevé chez les patients qui souffrent de problèmes de déglutition, de goût, de digestion, d’inflammation de la bouche ou de douleur. Tableau 2.45 : Situation alimentaire et problèmes Problèmes
Problèmes gustatifs
Dénutrition
Risque de
Absence de
% (N)
dénutrition
dénutrition
% (N)
% (N)
X2
Df
Valeur P
58,8% (80)
28,7% (39)
12,5% (17)
33,078
2
≤ 0,001
62,8% (49)
25,6% (20)
11,5% (9)
25,419
2
≤ 0,001
Problèmes digestifs
52,7% (233)
35,5% (157)
11,8% (52)
73,352
2
≤ 0,001
Douleur
40,9% (230)
40,9% (230)
18,3% (103)
10,024
2
≤ 0,007
74,0% (239)
20,1% (65)
5,9% (19)
235,410
2
≤ 0,001
Inflammations buccales
Problèmes de déglutition
Le pourcentage de patients dénutris est plus élevé dans le groupe qui a un problème (49,7%) que chez les patients qui n’ont pas de problème (voir annexe 18) (X2= 185,371 df= 2 p≤ 0,001). La présence d’un problème lié à la déglutition, au goût, à la digestion ou à la douleur a une influence significative sur la situation alimentaire du patient. I. Lien entre la situation alimentaire et l’incapacité de mâcher Le pourcentage de patients qui ne peuvent pas mâcher et qui sont dénutris est significativement plus élevé que les patients qui n’ont pas de problème de mastication. Toutefois, il faut signaler que le groupe de patients qui n’a pas de problème de mastication est davantage soumis au risque de dénutrition (X2=264,684 df= 2 p≤ 0,001) (voir tableau 2.46). L’incapacité de mâcher est un
80
facteur d’influence de la situation alimentaire du patient. Tableau 2.46 : Situation alimentaire et mastication Mastication
Dénutrition
Risque de dénutrition
Absence de
% (N)
% (N)
dénutrition % (N)
Non
59,8% (441)
29,7% (219)
10,6% (78)
Oui
26,2% (477)
46,8% (852)
26,9% (490)
81
2.3 Analyse multivariable 2.3.1 Introduction Une analyse de régression logistique a été réalisée afin d’étudier le lien entre la dénutrition/risque de dénutrition et plusieurs facteurs de risque (comme l’âge du patient, le degré de désorientation,…). Une étude de corrélation a permis d’étudier la multicollinéarité entre les variables indépendantes. Pour toutes les variables, la valeur de Spearmans’ rho était inférieure à 0.80. Il n’existait donc pas de multicollinéarité entre les variables éventuellement explicatives. Pour la régression logistique, la variable dépendante est devenue une variable binaire : il s’agit de la présence de dénutrition ou du risque de dénutrition et de l’absence de dénutrition. L’analyse de régression logistique a permis de déterminer quelles variables étaient importantes dans la présence ou non de la dénutrition ou du risque de dénutrition. Pour effectuer la régression logistique et favoriser l’homogénéité des données, les services qui ont rempli moins de 10 questionnaires de patients ont été exclus. Il est question d’un échantillon de 86 hôpitaux avec 149 services et 2366 patients. Le tableau 2.47 donne une description du groupe de patients réparti pour la Flandre, la Wallonie et la Région de Bruxelles-Capitale. Seules les variables du patient qui ont produit un lien significatif dans les analyses à une variable ont été reprises. Il s’agit donc des variables suivantes : − l’âge ; − la durée d’hospitalisation ; − le sexe ; − l’origine du patient : résidence-services/maison ou soins aux personnes âgées (maison de repos ou maison de repos et de soins) ou hôpital (un service dans l’hôpital ou un autre hôpital) ;
82
− la pathologie : fracture de la hanche, BPCO, cirrhose du foie, hémodialyse
chronique,
diabète,
problèmes
oncologiques,
chirurgie abdominale majeure, AVC, pneumonie aigue, malignité hématologique, traumatisme crânien, transplantation de moelle osseuse,
infection
urinaire,
décompensation
cardiaque,
délire/confusion, démence, arthrite rhumatoïde, dépression ; − problèmes
:
problèmes
gustatifs,
inflammations
buccales,
problèmes digestifs, douleur, problèmes de déglutition ; − le patient peut-il encore mâcher ; − aide pour les repas : aucune aide, aide préparatoire ou aide partielle/totale ; − degré
de
désorientation
:
absence
de
désorientation,
désorientation rare ou pendant toute la journée, désorientation totale.
83
Tableau 2.47 : Caractéristiques des patients par région Caractéristiques
Total (N = 2366)
Flandre (N = 1346)
Wallonie (N = 735)
Région de BruxellesCapitale (N = 285)
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Âge (années)
83.9
5.2
83.8
5.2
83.8
5.2
84.2
5.3
Durée d’hospitalisation (jours)
21.5
24.7
23.8
27.8
16.7
16.7
23.3
25.4
N
%
N
%
N
%
N
%
Masculin
691
29.2
412
30.6
200
27.2
79
27.7
Féminin
1637
69.2
917
68.1
529
72.0
191
67.0
Résidence-services / maison
1504
63.6
894
66.4
458
62.3
152
53.3
Soins aux personnes âgées
369
15.6
150
11.1
171
23.3
48
16.8
Hôpital
463
19.6
290
21.5
96
13.1
77
27.0
BPCO
255
10.8
125
9.3
92
12.5
38
13.3
Cirrhose du foie
21
0.9
8
0.6
9
1.2
4
1.4
Hémodialyse chronique
13
0.5
7
0.5
6
0.8
0
0.0
Diabète
457
19.3
282
21.0
135
18.4
40
14.0
Problèmes oncologiques
190
8.0
101
7.5
62
8.4
27
9.5
Chirurgie abdominale majeure
91
3.8
51
3.8
32
4.4
8
2.8
AVC
278
11.7
156
11.6
93
12.7
29
10.2
Pneumonie aigue
227
9.6
129
9.6
73
9.9
25
8.8
Sexe
Origine
Pathologies
Malignité hématologique
58
2.5
39
2.9
15
2.0
4
1.4
Traumatisme crânien
23
1.0
12
0.9
8
1.1
3
1.1
Transplantation de moelle
1
0.0
0
0.0
1
0.1
0
0.0
84
osseuse Infection urinaire
322
13.6
146
10.8
142
19.3
34
11.9
Décompensation cardiaque
453
19.1
231
17.2
178
24.2
44
15.4
Délire
248
10.5
56
4.2
157
21.4
35
12.3
Démence
620
26.2
363
27.0
203
27.6
54
18.9
Arthrite rhumatoïde
98
4.1
73
5.4
17
2.3
8
2.8
Dépression
316
13.4
143
10.6
126
17.1
47
16.5
Fracture de la hanche
297
12.6
139
10.3
104
14.1
54
18.9
124
5.2
48
3.6
52
7.1
24
8.4
Problèmes Problèmes gustatifs
Le
Inflammations buccales
73
3.1
28
2.1
41
5.6
4
1.4
Problèmes digestifs
405
17.1
190
14.1
176
23.9
39
13.7
Douleur
518
21.9
273
20.3
174
23.7
71
24.9
Problèmes de déglutition
294
12.4
156
11.6
111
15.1
27
9.5
Non
680
28.7
341
25.3
250
34.0
89
31.2
Oui
1679
71.0
1003
74.5
484
65.9
192
67.4
patient
peut-il
encore
mâcher ?
Aide pour les repas Aucune aide
840
35.5
376
27.9
318
43.3
146
51.2
Aide préparatoire
1033
43.7
676
50.2
260
35.4
97
34.0
Aide partielle ou totale
470
19.9
280
20.8
151
20.5
39
13.7
Aucun
1193
50.4
654
48.6
388
52.8
151
53.0
Partiel
970
41.0
602
44.7
257
35.0
111
38.9
Total
190
8.0
81
6.0
86
11.7
23
8.1
Degré de désorientation
SD= Déviation standard
85
Le tableau 2.48 suivant reprend la même description pour les services participants en Flandre, en Wallonie et en Région de Bruxelles-Capitale. Les variables de service suivantes y sont reprises : − nombre total d’ETP/nombre de lits ; − nombre d’ETP A1/nombre total d’ETP ; − recours du service à une équipe de nutrition ; − formulaire de prise alimentaire ; − choix de menu : non, plusieurs choix ou modifications limitées ; − pesée systématique du patient : non ou en minorité ; en majorité ; − utilisation d’instruments de dépistage (MNA, MNA-SF, NRS 2002, MUST, SNAQ) ou absence d’instrument de dépistage ou instrument de dépistage non standardisé ; − présence d’un protocole sur la dénutrition. La corrélation intraclasse du score SANN dans les services s’élève à 12,5%. Cela signifie que seuls 12,5% de variance du score peuvent être imputés au service. Dans un même service, il y a donc une grande dispersion du score entre les infirmiers. Par conséquent, le score SANN ne peut pas être considéré comme une variable de service, mais comme un score individuel. Le score SANN indique donc que l’attitude envers les soins alimentaires n’est pas identique chez tous les membres d’une même équipe de service. Il n’y a pas d’attitude de groupe. Les opinions divergent fort.
86
Tableau 2.48 : Caractéristiques de service par région Caractéristiques
Total (N= 149)
Flandre (N= 84)
Wallonie (N= 45)
Région de Bruxelles-Capitale (N= 20)
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Moyenne
SD
Nombre d’ETP/ nombre total de lits
0.56
0.07
0.57
0.08
0.55
0.05
0.53
0.10
Nombre d’ETP A1/ nombre d’ETP HV
0.35
0.15
0.33
0.14
0.34
0.15
0.41
0.18
N
%
N
%
N
%
N
%
Non
79
53.0
48
57.1
22
48.9
9
45.0
Oui
69
46.3
35
41.7
23
51.1
11
55.0
Non
30
20.1
9
10.7
10
22.2
11
55.0
Oui
119
79.9
75
89.3
35
77.8
9
45.0
Non
41
27.5
17
20.2
11
24.4
13
65.0
Oui, plusieurs choix
72
48.3
52
61.9
16
35.6
4
20.0
Modifications limitées
36
24.2
15
79.9
18
40.0
3
15.0
Non ou en minorité
57
38.3
36
42.9
11
24.4
10
50.0
En majorité
92
61.7
48
57.1
34
75.6
10
50.0
Oui, instrument existant
46
30.9
22
26.2
21
46.7
3
15.0
Non ou instrument non standardisé
103
69.1
62
73.8
24
53.3
17
85.0
Oui
21
14.1
12
14.3
9
20.0
0
0.0
Non
128
85.9
72
85.7
36
80.0
20
100
Recours à une équipe de nutrition
Formulaire de prise alimentaire
Choix de menu
Pesée systématique ?
Instrument de dépistage
Protocole pour la dénutrition
ETP= Équivalent Temps Plein, SD= Déviation standard
87
La prévalence des patients atteints de dénutrition parmi les patients participants s’élève à 35,5%. Ce pourcentage est fortement comparable à la prévalence dans le groupe complet des patients (n= 2565), à savoir 35,9%. La prévalence des patients présentant un risque de dénutrition et celle de l’absence de dénutrition s’élèvent respectivement à 42,3% et 22,2%. 2.3.2 Analyse de régression préparatoire à variable unique Une analyse linéaire à une variable a été effectuée pour identifier les variables des patients qui influencent la situation alimentaire du patient (dénutrition ou risque de dénutrition contre absence de dénutrition) (voir tableau 2.49). Le tableau 2.49 reproduit les Odds Ratio’s (OR). Ces OR indiquent si un patient est plus (OR > 1) ou moins (OR < 1) sensible à la dénutrition ou au risque de dénutrition.
88
Tableau 2.49 : Dénutrition et caractéristiques des patients Dénutrition ou risque contre absence % (n/N)
O.R.
95% IC
P
Âge (années)
-
1.05
1.03-1.07
<0.001
Durée d’hospitalisation (jours)
-
1.01
1.00-1.01
<0.001
80 (553/691)
1
77.2 (1263/1637)
0.84
0.68-1.05
0.126
Caractéristiques des patients
Sexe Masculin* Féminin Origine
<0.001 Résidence-services / maison*
75.2 (1131/1504)
1
Soins aux personnes âgées
89.7 (331/369)
2.87
2.01-4.10
<0.001
Hôpital
77.3 (358/463)
1.12
0.88-1.44
0.352
BPCO
83.9 (214/255)
1.55
1.10-2.20
0.014
Cirrhose du foie
71.4 (15/21)
0.71
0.27-1.84
0.482
Hémodialyse chronique
92.3 (12/13)
3.44
0.45-26.50
0.236
Diabète
77.2 (353/457)
0.96
0.75-1.23
0.745
Problèmes oncologiques
87.4 (166/190)
2.07
1.33-3.21
0.001
81.3 (74/91)
1.25
0.73-2.14
0.412
AVC
81.7 (227/278)
1.31
0.95-1.80
0.101
Pneumonie aigue
88.5 (201/227)
2.35
1.55-3.58
<0.001
Malignité hématologique
74.1 (43/58)
0.81
0.45-1.48
0.496
Traumatisme crânien
87.0 (20/23)
1.91
0.57-6.46
0.297
Transplantation de moelle osseuse
100.0 (1/1)
4.6E08
0.00-
1.000
Infection urinaire
86.3 (278/322)
1.94
1.39-2.72
<0.001
Décompensation cardiaque
80.8 (366/453)
1.25
0.97-1.62
0.090
Pathologies
Chirurgie abdominale majeure
89
Délire
89.9 (223/248)
2.76
1.80-4.22
<0.001
Démence
87.9 (545/620)
2.52
1.94-3.29
<0.001
77.6 (76/98)
0.98
0.61-1.60
0.950
Dépression
88.6 (280/316)
2.44
1.70-3.50
<0.001
Fracture de la hanche
82.2 (244/297)
1.36
0.99-1.86
0.055
85.4 (1243/1456)
3.05
2.49-3.72
<0.001
87.1 (108/124)
1.98
1.16-3.38
0.012
89.0 (65/73)
2.37
1.13-4.96
0.023
Problèmes digestifs
89.9 (364/405)
2.91
2.07-4.08
0.000
Douleur
81.9 (424/518)
1.37
1.07-1.76
0.012
Problèmes de déglutition
93.5 (275/294)
4.68
2.91-7.53
<0.001
Combinaison de problèmes significatifs
85.5 (911/1065)
2.36
1.92-2.91
<0.001
Oui*
73.3 (1231/1679)
1
Non
88.8 (604/680)
2.89
2.23-3.76
<0.001
Arthrite rhumatoïde
Combinaison
de
pathologies
significatives Problèmes Problèmes gustatifs Inflammations buccales
Le patient peut-il encore mâcher ?
Aide pour les repas
<0.001 Aucune aide*
64.9 (545/840)
1
Aide préparatoire
80.2 (828/1033)
2.19
1.78-2.69
<0.001
Aide partielle ou totale
96.2 (452/470)
13.59
8.31-22.23
<0.001
Degré de désorientation
<0.001 Nul*
67.6 (806/1193)
1
Partiel
86.7 (841/970)
3.13
2.51-3.91
<0.001
Total
97.9 (186/190)
22.33
8.23-60.56
<0.001
* = Catégorie de référence ; OR=Odds Ratio ; IC= Intervalle de confiance
90
Les variables qui ont une influence significative sur la situation alimentaire du patient sont : − l’âge ; − la durée d’hospitalisation ; − l’origine du patient ; − la présence de l’une des pathologies (BPCO, problème oncologique, pneumonie aigue, infection urinaire, délire, démence ou dépression) ; − la présence de l’un des problèmes (problèmes gustatifs, inflammations buccales, problèmes digestifs ou douleur) ; − la mastication ; − l’aide pour les repas ; − le degré de désorientation. Le tableau 2.49 montre que les patients issus d’une institution de soins aux personnes âgées (maison de repos ou maison de repos et de soins) sont presque trois fois plus sensibles à la dénutrition ou au risque de dénutrition que les patients qui vivent encore chez eux ou dans une résidence-services. Les patients souffrant de l’une des pathologies significatives (BPCO, problème oncologique, pneumonie aigue, infection urinaire, délire, démence ou dépression) sont trois fois plus sensibles à la dénutrition ou au risque de dénutrition que les patients qui ne présentent aucune de ces pathologies. Les patients qui dépendent fortement d’une aide pour les repas sont plus de 13 fois plus sensibles à la dénutrition ou au risque de dénutrition que les patients qui prennent leur repas de manière totalement autonome. De même, les patients qui sont totalement désorientés sont 22 fois plus sensibles à la dénutrition ou au risque de dénutrition que les patients qui ne le sont pas. Par ailleurs, une analyse de régression à une variable a été effectuée pour identifier les variables de service qui peuvent influencer la situation alimentaire du patient (dénutrition/risque de dénutrition contre absence de dénutrition) (voir tableau 2.50).
91
Tableau 2.50 : Dénutrition et variables de service Dénutrition ou risque de dénutrition contre absence Caractéristiques des services
% (n/N)
O.R.
95% IC
P
-
2.10
0.55-7.98
0.275
-
0.50
0.26-0.96
0.037
Oui*
77.0 (878/1141)
1
Non
78.9 (955/1210)
1.12
0.92-1.36
0.248
Oui*
77.4 (1491/1926)
1
Non
79.5 (350/440)
1.14
0.88-1.46
0.332
Nombre d’ETP de soignants/ nombre total de lits FTE A1/ FTE de soignants Recours à une équipe de nutrition
Formulaire de prise alimentaire
Choix de menu
0,198 Non*
75.8 (473/624)
1
Oui, plusieurs choix
79.3 (910/1147)
1.23
0.97-1.55
0.086
Modifications limitées
77.0 (458/595)
1.07
0.82-1.39
0.630
77.1 (1146/1486)
1
79.0 (695/880)
1.12
0.91-1.37
0.293
77.7 (577/743)
1
77.9 (1264/1623)
1.01
0.82-1.25
0.904
Oui*
78.4 (276/352)
1
Non
77.7 (1565/2014)
0.96
0.73-1.26
0.770
Pesée systématique En majorité* Non ou en minorité Instrument de dépistage Oui, instrument existant* Non ou instrument non standardisé Protocole pour la dénutrition
*= Catégorie de référence ; OR=Odds Ratio ; IC = Intervalle de confiance
92
Le tableau 2.50 montre que seule une variable de service a une influence significative sur la situation alimentaire du patient. Plus le pourcentage d’infirmiers gradués (bacheliers en soins infirmiers) dans l’équipe est élevé, moins les patients du service sont sensibles à la dénutrition ou au risque de dénutrition. Les tableaux 2.49 et 2.50 indiquent que ce sont surtout les variables des patients qui ont une influence significative sur la situation alimentaire du patient. Les variables du service ont peu d’influence sur la présence de dénutrition ou du risque de dénutrition. 2.3.3 Résultats de l’analyse multivariable Huit variables prédictives éventuelles, d’une valeur p ≤ 0,05 dans l’analyse à une variable, ont été reprises dans l’analyse multivariable : − âge ; − sexe ; − degré de désorientation ; − aide pour les repas ; − origine du patient ; − durée d’hospitalisation ; − problèmes ; − mastication. La variable de la pathologie n’a pas été reprise dans l’analyse de régression multivariable car le rapport avec la dénutrition est trop important. De même, il n’est pas possible de déterminer si la dénutrition est la cause ou la conséquence de ces pathologies. En outre, les pathologies significatives sont des syndromes qui apparaissent fréquemment chez les personnes âgées. On peut également supposer que la pathologie est reprise dans la variable “problèmes”. L’analyse de régression a porté sur 2181 patients (N= 2366). Le modèle a une valeur prédictive significative de 78% (voir tableau 2.51). Il peut donc prévoir à 78% si le patient gériatrique présente un risque de dénutrition ou une absence de dénutrition. Six des huits variables explicatives sont significativement liées à la sensibilité au risque de
93
dénutrition ou à la dénutrition (voir tableau 2.51) : − âge du patient ; − durée d’hospitalisation ; − la présence de problèmes de goût, de déglutition, de digestion ou de douleur; − la présence de problèmes de mastication ; − la nécessité d’une aide pendant les repas ; − le degré de désorientation. Tableau 2.51 : Analyse de régression logistique avec dénutrition/risque de dénutrition en tant que variable dépendante et les facteurs de risque en tant que variables indépendantes. Prévision Catégorie de dénutrition Observation
Absence
de
dénutrition (n)
Pourcentage
Dénutrition/ risque de dénutrition (n)
Absence de dénutrition
35
441
7,4
Dénutrition/risque de dénutrition
38
1667
97,8
Pourcentage global
78,0
Variables
Wald
Df
OR
95% IC
Valeur P
Âge
5,791
1
1,027
1,005-1,050
0,016
0,357
1
0,928
0,725-1,187
0,550
5,677
1
1,046
1,008-1,086
0,017
3,697
2
Soins aux personnes âgées
3,678
1
1,473
0,992-2,189
0,055
Hôpital
0,170
1
1,059
0,806-1,393
0,680
29,121
1
1,901
1,505-2,400
≤ 0,001
6,127
1
1,462
1,082-1,975
0,013
37,694
2
Aide préparatoire
14,474
1
1,560
1,240-1,961
≤ 0,001
Aide partielle ou totale
31,006
1
5,348
2,964-9,648
≤ 0,001
47,612
2
Partiel
38,339
1
2,192
1,710-2,810
≤ 0,001
Total
13,269
1
8,940
2,751-29,054
≤ 0,001
5,380
1
0,115
Sexe
1
Durée d’hospitalisation Origine
2
Combinaison de problèmes significatifs
3
Le patient peut-il encore mâcher ?4* 5
Aide pour les repas *
6
Degré de désorientation *
Constant 1
0,157
≤ 0,001
≤ 0,001
0,020
2
La catégorie de référence est l’homme, La catégorie de référence est la maison/résidence-services, 3La
94
catégorie de référence est l’absence de problèmes,
4
La catégorie de référence est la capacité de
5
mastication, La catégorie de référence est l’absence d’aide nécessaire, 6La catégorie de référence est l’absence de désorientation, OR=Odds Ratio; BI = Indice de confiance
Étant donné le risque de développer une dénutrition, les soignants doivent faire particulièrement attention aux patients gériatriques qui : − sont plus âgés ; − sont hospitalisés pour une longue période en service de gériatrie ; − ont des problèmes de déglutition, de goût, de digestion ou de douleur ; − ont des difficultés de mastication ; − sont totalement dépendants d’une aide pour les repas ; − sont désorientés. La dépendance totale pour l’aide pour les repas et la désorientation complète sont les éléments qui augmentent le plus le risque de dénutrition. La dépendance totale pour les repas augmente le risque de développer une dénutrition de plus de cinq fois par rapport aux patients qui ne sont pas dépendants et n’ont pas besoin d’aide. De même, la désorientation totale augmente de presque neuf fois le risque de dénutrition par rapport aux patients qui ne sont pas désorientés (voir tableau 2.51).
95
Chapitre 3: Discussion 3.1. Prévalence Il s’agit de la première étude qui réunit les taux de prévalence des services de gériatrie dans les hôpitaux belges de manière uniforme. Les résultats de cette étude montrent que la dénutrition est un problème récurrent dans les services de gériatrie. Sur plus de 2565 patients âgés de plus de 75 ans, hospitalisés en service de gériatrie au mois de mai 2007, 35,9% étaient effectivement dénutris et 41,9% présentaient un risque de dénutrition sur base du MNA. Ces chiffres sont comparables à des études précédentes réalisées à une échelle moindre dans notre pays (Gazotti, 2000; Pepersack, 2005). Des taux de prévalence similaires voire supérieurs sont également rapportés dans nos pays voisins (Kubrak, 2007). Dans cette étude, il s’agit d’une prévalence, d’un instantané dans l’hospitalisation du patient gériatrique. Aucun lien de cause à effet ne peut donc être établi. De même, il n’est pas possible de se prononcer sur l’évolution de la situation alimentaire des patients gériatriques. Au moment de l’étude, la situation alimentaire d’un patient dénutri pouvait s’aggraver ou s’améliorer grâce aux interventions réalisées. Aucune information n’a été récoltée sur ces interventions dans le cadre de cette étude. À l’avenir, des études longitudinales pourraient être effectuées pour donner une meilleure idée des facteurs qui contribuent à l’apparition de la dénutrition. En effet, la dénutrition peut être la cause d’une hospitalisation, elle peut être associée à une pathologie pour laquelle le patient est hospitalisé ou être la conséquence de l’hospitalisation. Lors de l’hospitalisation du patient, les informations sur sa situation alimentaire sont essentielles pour évaluer l’impact de certaines interventions, de caractéristiques du service et de caractéristiques des patients.
96
3.2. Instruments de mesure 3.2.1. MNA Dans les recommandations alimentaires générales, c’est le MNA qui est le plus souvent cité en tant qu’instrument de dépistage validé pour mesurer la dénutrition chez les personnes âgées hospitalisées. Toutefois, certaines remarques peuvent être formulées en ce qui concerne l’utilisation de l’instrument de dépistage. La fiabilité des données liées à la taille, au poids, à la circonférence du mollet et à la circonférence brachiale peut être remise en question. Les mesures n’ont pas toujours pu être réalisées de manière uniforme. Chez certaines personnes immobiles ou alitées, il n’a pas toujours été possible d’obtenir les valeurs exactes de taille et de poids. Des formules ont été utilisées pour déterminer la taille de ces patients (cfr. (formule de Chumlea). Le poids des patients alités n’a pas toujours pu être déterminé. Il a parfois fallu demander au patient son poids. Ces différences peuvent produire de petites variations de l’IMC. Il faut en tenir compte lors de l’interprétation des données sur base de l’IMC. Il a fallu faire appel au patient pour certaines questions du MNA. Cela n’a pas toujours été possible chez les patients présentant des limites cognitives. Par conséquent, il a fallu faire appel à un membre de la famille ou au soignant que connaissait le mieux le patient. Cela peut entraîner une déformation des résultats.
3.2.2. SANN Le questionnaire SANN a récemment été développé (Christenson et al. 2003) pour évaluer l’attitude des infirmiers/soignants à l’égard de l’alimentation. Le score SANN a montré que l’attitude envers les soins alimentaires n’était pas identique parmi tous les membres des équipes de service. Aucune vision commune avérée sur l’importance des soins alimentaires n’a été constatée. Les avis divergeaient fortement. On peut en déduire que la politique alimentaire actuelle au sein des institutions n’est pas encore assez soutenue par les soignants. Il s’agit d’une mission importante que les équipes nutritionnelles doivent encore accomplir dans les institutions.
97
Les soignants moins qualifiés ou plus âgés ont une attitude plus négative envers l’alimentation des personnes âgées. Les infirmiers plus jeunes ont une attitude quelque peu plus positive envers les soins alimentaires. Les scores moyens ne sont pas très positifs. Plusieurs éléments peuvent y jouer un rôle. Le fait que l’alimentation et les soins alimentaires soient de plus en plus sous-traités à des entreprises de restauration collective et à des aides logistiques peut entrer en ligne de compte. L’outsourcing peut contribuer à ce que les soignants aient moins conscience de la problématique et ne la considèrent plus comme leur tâche et leur responsabilité. Une autre explication est que les soignants ont bien conscience du problème, mais par l’importante charge de travail peut mener à ce qu’une attention limitée soit accordée ou puisse l’être au problème alimentaire et que les soignants se sentent moins concernés et moins responsables du problème de la dénutrition.
3.2.3. Facteurs de risque Plusieurs pathologies, problèmes liés à la déglutition, au goût, à la digestion et à la mastication
en
tant
qu’autres
caractéristiques
des
patients
peuvent
influencer
négativement la situation alimentaire du patient. L’étude a montré que l’aide dont le patient a besoin pour le repas, ainsi que le degré de désorientation, influençaient fortement la situation alimentaire du patient. Les personnes âgées qui ne peuvent pas s’alimenter de manière autonome présentent plus de risque de dénutrition. Le manque de temps ou d’attention du personnel infirmier ne peut pas être déduit de cette étude. Une étude complémentaire à ce sujet est recommandée. La durée d’hospitalisation du patient joue également un rôle important dans le développement de la dénutrition. Les patients hospitalisés depuis plus longtemps étaient plus dénutris. Plusieurs explications sont possibles. Il est possible qu’une prise alimentaire moindre passe inaperçue ou n’ait pas été remarquée à temps par les soignants ou que des actions adéquates insuffisantes aient été entreprises pour éviter ou rectifier la dénutrition. Une autre explication est que les patients qui sont hospitalisés pendant plus longtemps
98
présentent une pathologie et / ou des complications plus complexes. Ce n’est donc pas l’hospitalisation plus longue qui contribue à la dénutrition, mais les caractéristiques spécifiques de ce groupe de patients hospitalisés pendant longtemps.
99
Chapitre 4: Conclusion et recommandations Plusieurs études dans différentes circonstances réalisées auprès de diverses populations de patients et dans les pays voisins ont déjà montré que la dénutrition était un problème réel. Cette étude indique également qu’il s’agit d’un problème important dans les services de gériatrie des hôpitaux belges. La situation alimentaire des patients gériatriques est inquiétante : quatre sur cinq sont dénutris ou présentent un risque de dénutrition. Ces chiffres sont préoccupants. Le problème de la dénutrition mérite une attention plus importante tant des soignants que des autorités. Une implémentation plus générale des recommandations internationales et belges de soins alimentaires pourraient contribuer positivement à l’approche de la dénutrition dans les hôpitaux belges. Le dépistage de la situation alimentaire n’est pas assez fréquent et systématique dans cette population à risque. L’utilisation d’une échelle validée n’est pas encore assez généralisée dans la pratique. L’étude souligne l’importance d’un dépistage systématique de la situation alimentaire chez les patients (gériatriques) à l’aide d’une échelle validée. Le dépistage de la situation alimentaire du patient devrait être une pratique quotidienne en hôpital. Cette étude a montré que l’utilisation d’un instrument est réalisable avec la formation nécessaire d’un minimum de soignants. L’utilisation d’un instrument de dépistage validé augmente la chance de détection de la dénutrition ou du risque de dénutrition. Le dépistage de ces patients doit cependant mener à l’établissement et à l’implémentation d’un traitement alimentaire. Pour ce faire, il faut du personnel qualifié disposant de connaissances approfondies sur l’alimentation et les soins alimentaires. Ce sont ces personnes qui peuvent assurer l’implémentation des directives soutenues sur la pratique basée sur l’évidence. Les résultats montrent qu’une politique structurée est nécessaire pour la politique alimentaire. Les soins alimentaires des patients gériatriques nécessitent une concertation d’équipe et une bonne coordination. Il faut former tous les soignants de l’équipe multidisciplinaire. La
100
désignation d’un responsable de l’alimentation peut contribuer positivement aux soins alimentaires. La personne peut participer à la sensibilisation et à l’approche du problème de l’alimentation. Pendant l’hospitalisation, il n’est pas toujours simple d’absorber suffisamment d’aliments et de liquide. Certaines opérations, propres à l’hospitalisation, peuvent aggraver la situation alimentaire et mener à la déshydratation. Ainsi, il se peut qu’un patient doive subir des examens pour lesquels il doit rester à jeun pendant longtemps ou qui ont lieu pendant les repas. Il est possible que des patients doivent suivre des régimes restrictifs ou non indiqués, ce qui réduit fortement l’attirance et le goût des aliments, ainsi que l’appétit du patient. Pour augmenter la qualité des soins, il est nécessaire d’accorder plus d’importance aux soins alimentaires et de tenir explicitement compte des soins alimentaires dans la planification des soins. On assiste à un manque d’aide professionnelle pour aider les patients pendant le repas. Le besoin d’aide pendant les repas est souvent plus important que le temps dont disposent les soignants. Le nombre de soignants présents dans le service pendant les repas est souvent trop réduit pour garantir les soins alimentaires adéquats. Il est important de prendre en compte le rôle de la famille et le recours à des volontaires. La famille et les volontaires peuvent jouer un rôle important dans les soins alimentaires des patients. L’exploration de leurs besoins et de leurs possibilités et la manière dont la famille et les volontaires sont impliqués dans certaines institutions peuvent aider à élaborer et à individualiser la politique nutritionnelle future. L’importance de la formation des soignants ne peut pas être suffisamment soulignée. Une bonne formation sur l’alimentation et les problèmes liés à l’alimentation pendant la formation des médecins, des infirmiers et des autres soignants constitue une condition de la reconnaissance et de l’identification du problème. Les équipes de nutrition cliniques peuvent aider les soignants dans les soins alimentaires
101
des patients individuels. Les soins alimentaires nécessitent une collaboration entre les différentes disciplines : managers, médecins, infirmiers, soignants, diététiciens, logopèdes, traiteurs et services hôteliers. L’alimentation constitue un élément essentiel du traitement du patient. Le management ne peut pas uniquement la considérer comme un service hôtelier rendu au patient. La concertation interdisciplinaire est indispensable pour optimaliser la situation alimentaire du patient. Elle permet également de développer une politique institutionnelle et de mettre en place les coopérations nécessaires avec les soins de première ligne et les soins aux personnes âgées en institution pour garantir la continuité des soins alimentaires. L’attention portée à la situation alimentaire fait partie des soins généraux des patients âgés.
102
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108
109
BIJLAGEN / ANNEXES
Overzicht bijlagen / Le sommaire des annexes
Bijlage1:
Brief vraag deelname aan het onderzoek (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 1:
Lettre de demande de la participation à l’étude (version Néerlandais et Francophone)
Bijlage 2:
Vragenlijst naar ziekenhuiskenmerken (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 2:
Questionnaire de caractéristique de l’hôpital (version Néerlandais et Francophone)
Bijlage 3:
Vragenlijst naar afdelingskenmerken (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 3:
Questionnaire de caractéristiques l’unité de soins (version Néerlandais et Francophone)
Bijlage 4:
Vragenlijst naar kenmerken van verpleegkundigen en verzorgenden (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 4:
Questionnaire de caractéristiques du praticien infirmier complétant le SANN ci-joint (version Néerlandais et Francophone)
Bijlage 5:
Vragenlijst naar patiëntenkarakteristieken ( Nederlandstalig en Franstalig)
Annexe 5:
Questionnaire concernant les caractéristiques du patient (version Néerlandais et Francophone)
Bijlage 6:
Begeleidende brief Delphi-ronde 1 (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 6:
Lettre accompagnante procédure Delphi 1 (version Néerlandais et Francophone)
Bijlage 7:
Begeleide brief Delphi ronde 2 (Nederlandstalige versie)
Bijlage 8:
Gids voor invullen van de Mini Nutritional Assessment vragenlijst (Nederlandstalige versie)
Bijlage 9:
Bepalen van de lengte d.m.v. het nomogram van Chumlea et al.
Annexe 9:
Déterminer de la longueur moyennant le nomogramme de Chumlea et al.
Bijlage 10:
Begeleidende brief bij het versturen van de vragenlijsten (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 10: Lettre accompagnante avec les questionnaires (version
Néerlandais
et Francophone) Bijlage 11:
Adviesaanvraagformulier ethisch comité (Nederlandstalige versie)
Bijlage 12:
Informed consent formulier voor de kandidaat patiënt (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 12: Informed consent formulaire au destiné de patient (version Néerlandais et Francophone) Bijlage 13:
Informed consent formulier voor zorgverleners (Nederlandstalige
en
Franstalige versie) Annexe 13: Informed consent formulaire au destiné de praticien infirmier
(version
Néerlandais et Francophone) Bijlage 14:
Beschrijvende gegevens: Kenmerken patiëntengroep jonger dan 75 jaar (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe 14: Caractéristiques du groupe de patients de moins de 75 ans (version Néerlandais et Francophone) Bijlage 15:
Univariate analyse van de patiëntengroep jonger dan 75 jaar (Nederlandstalige en Franstalige versie)
Annexe15:
Analyse unidimensionnelle du groupe de patients de moins de 75 ans
Bijlage 16:
Relatie tussen de voedingstoestand en geslacht
Annexe 16: Relation entre l’alimentation et sexe Bijlage 17:
Relatie tussen de voedingstoestand en leeftijd
Annexe 17: Relation entre l’alimentation et l’age Bijlage 18:
Relatie tussen de voedingstoestand en problemen in verband met slikken, smaak, vertering of pijn
Annexe 18: Relation entre l’alimentation et des problèmes concernant avaler, le goût, la digestion et la douleur
Bijlage 1: Brief vraag deelname aan het onderzoek (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 1: Lettre de demande de la participation à l’étude (version Néerlandais et Francophone)
Directoraat-generaal Organisatie gezondheidszorgvoorzieningen Dienst Acute, chronische en ouderenzorg Cel Verpleegkunde
UW BRIEF VAN UW REF. ONZE REF. DATUM
21/02/2007
BIJLAGE(N)
Bert Folens 02/524.85.89 FAX 02/524.85.99 E-MAIL
[email protected]
CONTACT TEL.
BETREFT
wetenschappelijk onderzoek 'Evaluatie van ondervoeding binnen geriatrische afdelingen'
Mevrouw, Mijnheer, Ouderen die ziek zijn zijn bijzonder kwetsbaar. Bij een ziekenhuisopname lopen ze vaak complicaties op die niet direct met de primaire aandoening te maken hebben. Die complicaties leiden tot vermindering van hun vermogen om zich te handhaven en niet zelden – direct of indirect – tot overlijden. Eén van de veel voorkomende complicaties bij ouderen is ondervoeding wat in het ziekenhuis zeer frequent voorkomt. Dit kan ernstige gevolgen met zich meebrengen. Daarom is de aanpak van ondervoeding tijdens een ziekenhuisverblijf een belangrijke en efficiënte vorm van preventie. In de internationale literatuur wordt de prevalentie van ondervoeding in het ziekenhuis geschat op 40% bij opname, oplopend tot 75% bij ontslag. Voor België wordt de prevalentie van ondervoeding in de ziekenhuizen geschat op 30-40% van de ziekenhuispatiënten. Deze cijfers zijn enkel een schatting aangezien cijfers over de reële omvang van de problematiek niet beschikbaar zijn. In het kader van het project ‘Ontwikkeling van een strategie voor de transmurale aanpak van de voedingsproblematiek bij ouderen’ (http://www.ebnursing.ugent.be/richtlijnen/voeding/) werd in opdracht van de FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de Voedselketen en Leefmilieu een strategie ontwikkeld Deze strategie was een integratie van een evidence based richtlijn, een inventarisatie van Best Practices en een bevraging van de Belgische ziekenhuizen, rust- en verzorgingstehuizen en de diensten voor thuisverpleging. Zowel uit de voedingsrichtlijn als uit de bevraging van alle Belgische ziekenhuizen kwam naar voor dat ondervoeding, en zeker binnen de geriatrische patiëntenpopulatie, een reëel probleem is. Meer gedetailleerd cijfermateriaal om een beleid op te baseren of om een implementatie-onderzoek op te plannen ontbreekt nog. Meer gedetailleerd cijfermateriaal kan gezien de beperkte middelen binnen de gezondheidszorg helpen om de beschikbare middelen zo adequaat mogelijk aan te wenden. Met het oog op het verkrijgen van meer gedetailleerd cijfermateriaal inzake ondervoeding binnen geriatrische afdelingen werd door de FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de Voedselketen en Leefmilieu een wetenschappelijk onderzoek gelanceerd. Het onderzoek werd toevertrouwd aan Prof. Dr. M. Grypdonck en Prof. Dr. T. Defloor van de Universiteit Gent.
Victor Hortaplein 40, bus 10 ● 1060 Brussel ● www.health.fgov.be
In het kader van dit project worden alle geriatrische afdelingen van Belgische ziekenhuizen gevraagd om te participeren. Medewerking zou er in bestaan dat er in de maand mei (op één dag door het ziekenhuis zelf te bepalen) een prevalentiemeting i.v.m. malnutritie doorgaat op de geriatrische afdeling van uw ziekenhuis. Tijdens deze prevalentiemeting wordt de voedingstoestand van patiënten van geriatrische afdelingen gescoord. Terzelfder tijd wordt het voedingsbeleid van de afdeling in kaart gebracht worden. Van elke participerende afdeling zal er een zorgverlener worden opgeleid om op een correcte en uniforme wijze de voedingstoestand van alle patiënten op de afdeling te screenen. Deze opleiding duurt drie uur en zal worden georganiseerd zowel in Brussel als in Gent, afhankelijk van de locatie van de deelnemende ziekenhuizen. De opleiding zal doorgaan op donderdag 19 april en op dinsdag 24 april 2007. De zorgverlener, die aan het onderzoek deelneemt, kan op één van deze data inschrijven. Mocht u nog bijkomende vragen hebben, dan kan u contact opnemen met Katrien Vanderwee op het nummer 09/240.36.29 of via e-mail
[email protected]. Dit ambitieuze project kan onmogelijk gerealiseerd worden zonder de medewerking van de ziekenhuizen. Dit is belangrijk om een correct beeld te verkrijgen van de Belgische situatie. De medewerking van uw ziekenhuis aan dit project zal een dubbel belang opleveren voor uw afdeling geriatrie: enerzijds kunnen beschikken over een prevalentiemeting die u kan vergelijken met de andere ziekenhuizen van het land en anderzijds toelaten aan een zorgverlener zich te scholen in het op een gestandaardiseerde manier opsporen van ondervoeding met behulp van een gevalideerde schaal. Deze zorgverlener zal ook alle collega’s van de afdeling geriatrie kunnen sensibiliseren omtrent deze problematiek. Graag nodig ik u dan ook uit om vóór 12 maart 2007 te laten weten of uw ziekenhuis bereid is deel te nemen aan dit project. Uw antwoord stuurt u per e-mail naar Bert Folens (e-mail:
[email protected]). Bij een positief antwoord zal u de definitieve datum en locatie van de opleiding rond 25 maart 2007 meegedeeld worden. Ik dank u nu reeds voor de medewerking. Met de meeste hoogachting, De Directeur-generaal, C. Decoster
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Direction générale Organisation des établissements de soins Service Soins aigus, chroniques et personnes agées Cellule Art infirmier
VOTRE LETTRE DU VOS RÉF. NOS RÉF. DATE
21/02/2007
ANNEXE(S)
Bert Folens 02/524.85.89 FAX 02/524.85.99 E-MAIL
[email protected]
CONTACT TÉL.
OBJET
l'étude scientifique 'Evaluation de la dénutrition dans les unités de gériatrie'
Madame, Monsieur, Les personnes âgées et malades sont particulièrement vulnérables. Des complications qui ne sont pas directement liées à l’affection primaire surviennent fréquemment au cours d’une hospitalisation. Ces complications ont pour effet de réduire la capacité des personnes âgées à se maintenir et il n’est pas rare qu’elles entraînent – directement ou indirectement – leur décès. La dénutrition fait partie des complications courantes chez les personnes âgées. Très fréquente à l’hôpital, cette dénutrition peut avoir de graves conséquences. C’est la raison pour laquelle la lutte contre la dénutrition pendant l’hospitalisation constitue une forme importante et efficace de prévention. Dans la littérature internationale, la prévalence de la dénutrition à l’hôpital est estimée à 40% à l’admission, et peut atteindre 75% à la sortie de l’hôpital. En Belgique, la prévalence de la dénutrition dans les hôpitaux est estimée à 30-40% des patients. Faute de disposer des chiffres établissant l’ampleur réelle du problème, il s’agit uniquement d’une estimation. A la demande du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, une stratégie a été mise au point dans le cadre du projet ‘Elaboration d’une stratégie pour l’Approche transhospitalière de la problématique alimentaire chez les personnes âgées’ (http://www.ebnursing.ugent.be/richtlijnen/voeding/). Cette stratégie intègre une directive de type ‘evidence based’, un inventaire des pratiques d’excellence, ainsi qu’une enquête réalisée auprès des hôpitaux, des MRS et des services de soins à domicile belges. Tant la directive nutritionnelle que l’enquête réalisée auprès des hôpitaux belges ont mis en évidence que la dénutrition est un véritable problème, en particulier chez les patients gériatriques. Pour l’heure, on ne dispose pas encore de statistiques plus détaillées qui permettraient de définir une politique ou de planifier une étude d’implémentation. Des chiffres plus détaillées permettraient d’attribuer au mieux les moyens limités du secteur pour une efficacité maximale. Dans l’optique de statistiques plus détaillées en matière de dénutrition dans les unités de gériatrie, le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement a lancé un projet de recherche scientifique, lequel a été confié aux Prs M. Grypdonck et T. Defloor de l’Université de Gand.
Place Victor Horta 40, bte 10 ● 1060 Bruxelles ● www.health.fgov.be
Dans le cadre de ce projet, toutes les unités de gériatrie des hôpitaux belges sont invitées à participer. Cette collaboration consistera, durant le mois de mai (un jour à choisir par l'hôpital), à réaliser une mesure de prévalence de la dénutrition dans l’unité de gériatrie de votre hôpital. Pour cette mesure de prévalence, il sera demandé d'évaluer l'état nutritionnel des patients présents dans l’unité à l'aide d'une échelle standardisée. Dans le même temps, il sera demandé au personnel de remplir un questionnaire sur ce thème. Dans chaque unité participante, un soignant sera formé à l'utilisation de cette échelle, ceci pour une utilisation correcte et pour garantir une uniformité dans les évaluations des états nutritionnels de l’unité. Cette formation dure 3 heures et sera organisée à Bruxelles le jeudi 19 avril et le mardi 24 avril 2007. Le soignant qui participera à cette étude pourra choisir de s'inscrire à une de ces dates. Si vous désirez des renseignements complémentaires au sujet de ce projet, vous pouvez prendre contact avec Miguel Lardennois au 02/524.89.90 ou par e-mail
[email protected]. Ce projet ambitieux ne pourra pas être réalisé sans la collaboration des hôpitaux. Ceci est essentiel pour avoir une image correcte de la situation belge. L'investissement de votre hôpital dans ce projet aura un double intérêt pour votre unité de gériatrie : disposer d'une mesure de prévalence et pouvoir la comparer aux autres hôpitaux du pays, mais également permettre à un soignant de pouvoir se former à la détection standardisée de la dénutrition à l'aide d'une échelle validée, ce soignant pourra aussi sensibiliser tous les collègues de l’unité dans ce domaine. Je vous invite dès lors à nous signaler avant le 12 mars 2007 si votre hôpital est prêt à participer à cette démarche. Vous pouvez envoyer votre réponse par e-mail à Bert Folens (
[email protected]). En cas de réponse positive, vous serez informé vers le 25 mars du lieu et de l’heure précise de la formation. Tout en vous remerciant d'avance pour votre précieuse collaboration, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l'assurance de ma parfaite considération. Le Directeur général, C. Decoster
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Bijlage 2: Vragenlijst naar ziekenhuiskenmerken (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 2: Questionnaire de caractéristique de l’hôpital (version Néerlandais et Francophone)
Vragenlijst ziekenhuisgegevens 13913
NIET INVULLEN AUB 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Naam van het ziekenhuis: Provincie:
ZH
Antwerpen
Limburg
Waals-Brabant
Oost-Vlaanderen
Brussel
Namen
West-Vlaanderen
Luxemburg
Luik
Vlaams-Brabant
Henegouwen
1. Exact aantal bedden van het ziekenhuis (niet op campusniveau voor ziekenhuizen met meerdere campussen) bedden 2. Is er een voedingsteam aanwezig in het ziekenhuis? (onder voedingsteam wordt verstaan:"een multidisciplinair team dat zich bezighoudt met het optimaliseren van het voedingsbeleid van de patiënt")
nee (de vragenlijst stopt hier voor u) ja, enkel beleidsmatig of organisatorisch voedingsteam (bepalen van enteraal/parenteraal formularium, 3 tot 4x/jaar bijeenkomst, budgetbeheer,...) ja, enkel een klinisch voedingsteam (houdt zich op een multidisciplinaire manier bezig met de individuele patiënt) ja, een beleidsmatig en klinisch voedingsteam 3. Indien er een voedingsteam aanwezig is, wie maakt deel uit van het team? (meerdere antwoorden mogelijk) arts
diëtist(e)
verpleegkundig specialist voeding
logopedist(e)
vertegenwoordig(st)er voedingsdienst
referentieverpleegkundige voeding
ergotherapeut(e)
andere
verpleegkundige
ziekenhuishygiënist(e)
vertegenwoordig(st)er management
4. Indien er een voedingsteam aanwezig is, wie is de coördinator van het team? arts
diëtist(e)
vertegenwoordig(st)er voedingsdienst
verpleegkundig specialist voeding
logopedist(e)
vertegenwoordig(st)er management
referentieverpleegkundige voeding
ergotherapeut(e)
andere
verpleegkundige
ziekenhuishygiënist(e)
5. Hoeveel keer is het voedingsteam in 2006 samengekomen?
keer
6. Welke opdrachten vervult het voedingsteam hoofdzakelijk? (meerdere antwoorden mogelijk) advies verlenen mbt voedingsaspecten aan patiënten/familie
uitwerken van formeel nutritioneel beleid
screening van voedingstoestand van patiënten
organiseren van vorming aan zorgverleners
opvolgen van voedingstoestand van patiënten
meewerken aan wetenschappelijke studies
organiseren van vorming aan patiënten/familie advies verlenen mbt voedingsaspecten aan zorgverleners
uitvoeren van wetenschappelijke studies
coördinatie thuiszorg voor enterale en/of parenterale voeding opstellen productformularium (enterale en/of parenterale voeding) 7. Wordt het voedingsteam betrokken bij de patiënt voor:
uitsluitend enterale voeding uitsluitend parenterale voeding beide (enterale en parenterale voeding)
Caractéritiques de l'hôpital 35143
PAS REMPLIR SVP 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
Nom de l'hôpital:: Province:
Anvers
Limbourg
Brabant Wallon
Flandre-Orientale
Bruxelles
Namur
Flandre-Occidentale
Luxembourg
Liège
Brabant Flammand
Hainaut
ZH
1. Nombre de lits de l'institution (lits réels, tous sites confondus) : lits 2. Est-ce qu'il y a une équipe nutritionnelle dans l'institution ? (nous entendons par là : "une équipe multidisciplinaire chargée d'optimaliser la prise en charge nutritionnelle des patients") non (vous pouvez arrêter ici) oui, seulement une équipe nutritionnelle organisationnelle ou qui répond à la politique (déterminer, fixer le formulaire enteral/parenteral, réunion 3 à 4 fois/an, gestion budgétaire, contrôle budgétaire,...)
oui, seulement une équipe clinique (s'occupe du patient individuel d'une façon multidisciplinaire) oui, une équipe à la fois organisationnelle, politique et clinique 3.. Si une telle équipe existe, qui en fait partie ? (plusieurs réponses possibles) médecin
diététicien(ne)
infirmière
logopède
responsable/représentant des cuisines
infirmière de référence en alimentation
ergothérapeute
autre :
infirmière de .....
représentant de l'hygiène hospitalière
représentant de la direction
4. Si elle existe, qui en assure la coordination ? médecin
diététicien(ne)
responsable/représentant des cuisines
infirmière
logopède
représentant de la direction
infirmière de référence en alimentation
ergothérapeute
autre :
infirmière de ....
représentant de l'hygiène hospitalière
5. Combien de fois s'est elle réunie en 2006 ?
fois
6. Quelles sont les tâches de cette équipe (plusieurs réponses possibles) ? donner au patient et à sa famille des avis sur l'alimentation travailler formellement à la nutrition dans l'hôpital faire des évaluations des états nutritionnels des patients
organiser des informations et formations visant le personnel
suivre les états nutritionnels des patients
implémenter des résultats de recherches scientifiques
organiser des informations ou formations visant les patients et leurs familles donner aux équipes de soins des avis sur l'alimentation
participer à des recherches scientifiques
coordination du suivi à domicile des alimentations entérales et parentérales participer aux choix des produits alimentaires artificiels utilisés dans l'hôpital (p.ex. inscription des produits entéraux et parentéraux au formulaire) 7. Cette équipe s'occupe-t-elle de l'alimentation :
parentérale ? entérale ? des deux ?
Bijlage 3: Vragenlijst naar afdelingskenmerken (Nederlandstalige en Franstalige versie) Appendice 3: Questionnaire de caractéristiques l’unité de soins (version Néerlandais et Francophone)
41256
Vragenlijst naar afdelingskarakteristieken
Naam ziekenhuis:
Campus:
NIETS INVULLEN AUB 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
ZH AFD
Afdeling: 1. Exact aantal bedden op de afdeling
bedden
2. Aantal zorgverleners op de afdeling : (in FTE)
,
aantal gegradueerde/bachelor verpleegkundigen
,
aantal gediplomeerde/gebreveteerde verpleegkundigen
,
aantal verzorgenden
,
aantal verpleegassistenten (2j A2)
3. Gebeurt het wegen van de patiënt systematisch bij opname? nee
ja, bij de meerderheid van de patiënten (50 - 75%)
ja, bij < 25% van de patiënten
ja, bij de grote meerderheid van de patiënten (>75%)
ja, bij de minderheid van de patiënten (25 - 50%) 4. Hoe vaak wordt gemiddeld genomen de patiënt gewogen gedurende de opname? nooit op vraag van arts 1 maal om de 2 weken 1 maal per week 5. Wordt het gewicht systematisch genoteerd in het verpleegdossier? nee ja, bij < 25% van de patiënten ja, bij de minderheid van de patiënten (25 - 50%) ja, bij de meerderheid van de patiënten (50 - 75%) ja, bij de grote meerderheid van de patiënten (>75%) 6. Wordt de Body Mass Index routinematig berekend bij opname van de patiënt? nee ja, bij < 25% van de patiënten ja, bij de minderheid van de patiënten (25 - 50%) ja, bij de meerderheid van de patiënten (50 - 75%) ja, bij de grote meerderheid van de patiënten (>75%) 7. Wordt de Body Mass Index systematisch genoteerd in het verpleegdossier? nee ja, bij < 25% van de patiënten ja, bij de minderheid van de patiënten (25 - 50%) ja, bij de meerderheid van de patiënten (50 - 75%) ja, bij de grote meerderheid van de patiënten (>75%)
41256
8. Wordt op de afdeling gebruik gemaakt van een screeningsinstrument voor ondervoeding? nee ja, de Mini Nutritional assessment Short Form (MNA-SF) ja, de Mini Nutritional Assessment (MNA) ja, de Malnutrition Universal Screening Tool (MUST) ja, de Nutritional Risk Screening 2002 (NRS 2002) ja, de Short Nutritional Assessment Questionnaire (SNAQ) ja, een zelfontwikkelde schaal ja, een andere 9. Wordt een voedingsanamnese van de patiënt meestal afgenomen? a. bij opname
nee ja, bij < 25% van de patiënten ja, bij de minderheid van de patiënten (25 - 50%) ja, bij de meerderheid van de patiënten (50 - 75%) ja, bij de grote meerderheid van de patiënten (>75%)
b. andere momenten
nee ja, bij < 25% van de patiënten ja, bij de minderheid van de patiënten (25 - 50%) ja, bij de meerderheid van de patiënten (50 - 75%) ja, bij de grote meerderheid van de patiënten (>75%)
(Indien ja, graag de voedingsanamneselijst bijvoegen. Indien nee, ga naar vraag 12) 10. Wie beslist meestal tot het afnemen van de voedingsanamnese? verpleegkundige logopedist(e) verzorgende
ergotherapeut(e)
diëtist(e)
arts
andere 11. Wie neemt in het algemeen de voedingsanamnese af? verpleegkundige
logopedist(e)
verzorgende
ergotherapeut(e)
diëtist(e)
arts
andere 12. Is er op de afdeling een protocol/procedure beschikbaar over de zorg voor ondervoeding? nee ja, op ziekenhuisniveau ja, op afdelingsniveau
(Indien ja, graag protocol/procedure bijvoegen.)
13. Kan de afdeling beroep doen op ee voedingsteam? (onder voedingsteam wordt verstaan: "een multidisciplinair team dat zich bezighoudt met het optimaliseren van het voedingsbeleid van de patiënt") nee ja, ga naar vraag 16
NIET INVULLEN AUB 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
41256
14. Indien er geen voedingsteam aanwezig is, hebben geriatrische patiënten nood aan een team voor wat betreft voeding en voedingsproblematiek? (meerdere antwoorden mogelijk) nee
ZH AFD
ja, voor screening van de voedingstoestand ja, voor follow up van voedingstoestand ja, voor advies over voeding ja, voor advies over voedingsproblematiek van zorgverlener 15. Indien er geen voedingsteam aanwezig is op deze campus, hebben zorgverleners op de dienst geriatrie nood aan een team voor wat betreft voeding en voedingsproblematiek? (meerdere antwoorden mogelijk) nee ja, voor screening van de voedingstoestand ja, voor follow up van voedingstoestand ja, voor advies over voeding ja, voor advies over voedingsproblematiek van zorgverlener 16. Tot wie richt u zich meestal indien er voedingsproblemen zijn bij de geriatrische patiënt? het voedingsteam
referentieverpleegkundige voeding
collega zorgverlener (verpleegkundige, verzorgende)
verpleegkundig specialist voeding
diëtist(e)
logopedist(e)
apotheek andere
arts
17. Wordt de diëtist(e) of het voedingsteam bij opname van de patiënt systematisch ingeschakeld? nee ja, bij alle opgenomen patiënten ja, enkel op vraag van de zorgverlener bij patiënten met problemen ja, enkel op vraag van de patiënt of familie 18. Komt de diëtist(e) of het voedingsteam wekelijks langs op de afdeling? nee ja, bij alle opgenomen patiënten ja, enkel op vraag van de zorgverlener bij patiënten met problemen ja, enkel op vraag van de patiënt of familie 19. Hoelang duurt het gemiddeld voor advies door diëtist'e) of voedingsteam gegeven wordt? uren/dagen (schrappen wat niet past) 20. Welke redenen zijn er om het gegeven advies van diëtist(e) of voedingsteam niet op te volgen? Niets invullen
41256
21. Bestaat er een formulier voor het invullen van de voedselinname? nee, ga naar vraag 24 ja (graag bijvoegen) 22. Wie beslist meestal tot het invullen van het formulier voor de voedselinname van de patiënt? verpleegkundige
logopedist(e)
verzorgende
ergotherapeut(e)
diëtist(e)
arts
logistiek assisitent(e) andere 23. Wie noteert in het algemeen de voedselinname van de patiënt? verpleegkundige
logopedist(e)
verzorgende
ergotherapeut(e)
diëtist(e)
arts
logistiek assisitent(e) andere 24. Wordt de voedselinname van de patiënt systematisch besproken op de patiëntenbespreking? nee ja, na verzoek van de directe zorgverlener ja, van alle patiënten ja, op vraag van arts ja, enkel van patiënten met problemen ivm voeding 25. Binnen de instelling bestaat de mogelijkheid dat de patiënt kan kiezen uit verschillende menu's voor maaltijden? nee, ga naar vraag 27 ja, er zijn meerdere menukeuzes ja, maar beperkte wijzigingen zijn mogelijk 26. Hoe vaak kan de patiënt een keuze maken uit de verschillende menu's? elke dag om de 2 dagen wekelijks 27. Worden patiënten systematisch bevraagd naar slikproblemen? nee ja, door de arts ja, door de directe zorgverlener
ja, door de logopedist(e)
28. Wordt een test om slikstoornissen op te sporen gedaan? nee ja, bij elke patiënt ja, indien de directe zorgverlener problemen ondervindt tijdens de maaltijd ja, op vraag van de logopedist(e) 29. Is er een gemeenschappelijke eetzaal waar patiënten de maaltijden kunnen nuttigen? nee, ga naar vraag 33 ja 30. Worden minder mobiele patiënten begeleid naar de eetzaal?
nee ja
NIET INVULLEN AUB 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
41256
31. Hoeveel patiënten eten gemiddeld gezien in de eetzaal? < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
ZH AFD
32. Welke redenen zijn er om een patiënt die naar de eetzaal kan, niet te laten eten in de eetzaal?
Niets invullen
33. Hoeveel patiënten hebben gemiddeld enkel hulp nodig voor het openen van verpakkingen en kunnen daarna zelfstandig hun eten voorbereiden en zelfstandig eten? < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
34. Hoeveel patiënten hebben gemiddeld voorbereidende hulp nodig bij de maaltijd? (onder voorbereidende hulp wordt verstaan: "smeren en beleggen van boterhammen, voorsnijden van vlees, klaarzetten van eten en/of drank, ... zodat de patiënt daarna zelfstandig kan eten") < 25% 50 -75 % 25 - 50%
> 75%
35. Hoeveel patiënten hebben gemiddeld gedeeltelijke hulp nodig bij de maaltijd? (onder gedeeltelijke hulp wordt verstaan: "patiënt voert bepaalde aspecten autonoom uit, maar de aanwezigheid of toezicht van de verpleegequipe tijdens de maaltijd is niet continu vereist") < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
36. Hoeveel patiënten hebben gemiddeld volledige hulp nodig bij de maaltijd? (onder volledige hulp wordt verstaan: "de verpleegequipe helpt de patiënt volledig bij alle inname van voedsel en drank per os. De aanwezigheid of het toezicht van de verpleegequipe tijdens de maaltijd is continu vereist") < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
37. Hoeveel zorgverleners worden meestal ingeschakeld voor hulp tijdens de maaltijden? a. in de week
zorgverleners
b. in het weekend
zorgverleners
38. Hoeveel zorgverleners worden meestal ingeschakeld voor hulp tijdens de maaltijden? a. in de week
zorgverleners
b. in het weekend
zorgverleners
39 Wie is de zorgverlener die meestal betrokken wordt bij de hulp voor de maaltijd? verpleegkundige verzorgende diëtist(e) logopedist(e) ergotherapeut(e) andere
41541
Questionnaire : caractéristiques de l'unité de soins.
Nom de l'hôpital:
Campus:
NE PAS REMPLIR SVP 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
ZH AFD
Unité de soins: 1. Nombre de lits réels :
lits
2. Equipe soignante :
,
nombre d'infirmiers gradués/bacheliers "A1" (en ETP)
,
nombre d'infirmiers brevetés (ex "A2") (en ETP)
,
nombre d'aides-soignants (en ETP)
,
nombre d'ASH ou de "54 bis" (en ETP)
3. Le patient est-il systématiquement pesé à l'admission ? non
oui, pour la majorité des patients (50-75%)
oui, pour <25% des patients
oui, pour la grande majorité des patients (>75%)
oui, pour une petite partie des patients (25-50%) 4. En moyenne, combien de fois pèse t-ton le patient durant son séjour après son admission ? jamais selon la prescription médicale 1x/2 semaines 1x semaine 5. Le poids est noté au dossier infirmier : non oui, pour < 25% des patients oui, pour une petite partie des patients (25-50%) oui, pour la majorité des patients (50-75%) oui, pour la grande majorité des patients (>75%) 6. . Le Body Mass Index (BMI) est calculé en routine à l'admission du patient : non oui, pour < 25% des patients oui, pour une petite partie des patients (25-50%) oui, pour la majorité des patients (50-75%) oui, pour la grande majorité des patients (>75%) 7. . Le BMI est noté systématiquement au dossier infirmier : non oui, pour < 25% des patients oui, pour une petite partie des patients (25-50%) oui, pour la majorité des patients (50-75%) oui, pour la grande majorité des patients (>75%)
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8. . Dans notre unité nous utilisons un outil de dépistage de la dénutrition : non oui, le Mini Nutritional assessment Short Form (MNA-SF) oui, le Mini Nutritional Assessment (MNA) oui, le Malnutrition Universal Screening Tool (MUST) oui, le Nutritional Risk Screening 2002 (NRS 2002) oui, le Short Nutritional Assessment Questionnaire (SNAQ) oui, une échelle "maison" oui ,mai sunaut r e( ci t ez ): ……… 9.. Uneanamnèseal i ment ai r eestr éal i séesy st émat i quementchezdespat i ent s… a. A l'admission (48h)::
non oui, chez < 25% des patients oui, chez une petite partie des patients (25-50%) oui, chez la majorité des patients (50-75%) oui, chez la grande majorité des patients (>75%)
b. A un autre moment:
non oui, chez < 25% des patients oui, chez une petite partie des patients (25-50%) oui, chez la majorité des patients (50-75%) oui, chez la grande majorité des patients (>75%)
(En cas de réponse "oui", merci de joindre un modèle à ce questionnaire lors de l'envoi) (En cas de réponse "non", passez à la question 12) 10. Si elle existe, qui décide le plus souvent de faire une anamnèse alimentaire ? (si n'existe pas, passer la question) infirmière logopède aide-soignante
ergothérapeute
diététicien(ne)
médecin
aut r e( ci t ez ):…… 11. Si elle existe, qui complète le plus souvent l'anamnèse alimentaire ? (si n'existe pas, passer la question) infirmière
logopède
aide-soignante
ergothérapeute
diététicien(ne)
médecin
aut r e( ci t ez ):……… 12. Existe-t-il dans votre service un protocole (ou procédure ou algorithme) décrivant la prise en charge de l'alimentation et de la dénutrition ? non oui, un protocole institutionnel oui, un protocole spécifique à l'unité ou au service
(en cas de "oui", merci de joindre un exemplaire de ce protocole)
13. Avez-vous la possibilité de faire appel à une équipe nutritionnelle ? (par "équipe nutritionnelle" nous entendons : une équipe multidisciplinaire qui s'occupe de l'optimalisation de l'alimentation des patients) non oui, passez à la question 16
NE PAS REMPLIR SVP 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
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14. S'il n'y a pas une telle équipe, les patients gériatriques en auraient-ils besoin (plusieurs réponses possibles) ?
ZH AFD
non oui, pour évaluer leur état nutritionnel oui, pour suivre leur état nutritionnel oui, pour leur donner des avis sur l'alimentation oui, pour donner des conseils aux soignants sur l'alimentation 15. S'il n'y a pas une telle équipe, l'équipe gériatrique en aurait-elle besoin (plusieurs réponses possibles) ? non oui, pour le dépistage des patients à risque oui, pour le suivi des patients dénutris oui, pour donner des avis aux patients et familles oui, pour donner des conseils aux soignants sur l'alimentation 16. Sur qui repose, d'après vous, principalement la problématique de l'alimentation en gériatrie ? (1 seule réponse) l'équipe nutritionnelle
infirmière de référence/relais en alimentation
l'équipe soignante (infirmières, aides-soignantes)
infirmière spécialisée en alimentation
diététicien(ne)
logopède
pharmacien aut r es: ………….
médecins
17. Le/la diététicien(ne) ou l'équipe de nutrition est-il/elle systématiquement contactée : non oui, dès l'admission de chaque patient oui, mais seulement à la demande du soignant qui détecte un problème oui, mais seulement à la demande de la famille ou du patient 18. La/le diététicien(ne) ou l'équipe de nutrition vient-elle chaque semaine dans l'unité ? non oui, dès l'admission de chaque patient oui, mais seulement à la demande du soignant chez les patients à problème oui, mais seulement à la demande des familles ou patients 19. Un fois demandé, combien de temps faut-il attendre en moyenne pour obtenir un avis de la diététicien(ne) ou de l'équipe de nutrition ? heures/jours (mettre un chiffre et barrer la mention qui ne convient pas) 20. Est-ce qu'il y a des cas où l'avis de la/le diététicien(ne) ne peut pas être suivi ? Lesquels ? NE PAS REMPLIR
41541
21. Est-ce que vous avez un document de suivi de l'alimentation du patient ? en cas de "non", passez à la question 24 en cas de "oui", merci de joindre un exemplaire 22. Qui décide le plus souvent qu'il faut utiliser ce document de suivi ? infirmière
logopède
aide-soignante
ergothérapeute
diététicien(ne)
médecin
aide-logistique aut r e( ci t ez ):…… 23. Qui complète le plus souvent ce document de suivi ? infirmière
logopède
aide-soignante
ergothérapeute
diététicien(ne)
médecin
aide-logistique aut r e( ci t ez ):…… 24. L'alimentation du patient fait-elle l'objet d'une discussion systématique lors des transmissions de service ? : non oui, mais sur l'initiative du soignant uniquement oui, pour chaque patient oui, si le médecin le demande oui, mais seulement pour les patients avec problème alimentaire 25. Dans votre institution, certains patients ont-il la possibilité de choisir entre plusieurs menus ? non oui, parmi plusieurs menus oui, mais seulement certaines variations sont possibles (remplacer 1 élément p.ex.) 26. S'il y a des possibilités de choix, le patient peut les faire : chaque jour tous les 2 jours chaque semaine 27. On demande systématiquement au patient s'il a des problèmes de déglutition (1 seule réponse) : non oui, c'est le médecin qui lui demande oui, c'est un soignant/infirmière qui lui demande
oui, c'est la/le logopède ou un autre paramédical qui lui demande
28. Un test de déglutition est réalisé chez les patients : non oui, chez chaque patient oui, dès que le prestataire de soins découvre un tel problème lors des repas oui, mais à la demande du médecin ou d'un paramédical 29. Y a t-il une salle à manger commune pour les patients de l'unité de soins ? non, passez à la question 33 oui 30. Les patients les moins mobiles sont-ils conduits par quelqu'un dans cette salle ?
non oui
NE PAS REMPLIR SVP 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
41541
31. Quelle proportion de vos patients utilise cette salle ? < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
ZH AFD
32. Quelles pourraient être les raisons pour lesquelles des patients capables de s'y rendre (si besoin, accompagné) ne s'y rendent pas ?
NE PAS REMPLIR
33. Quelle est la proportion de patients qui ont besoin d'aide pour déballer les aliments avant de pouvoir les consommer seul ? < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
34. Quelle est la proportion de patients qui ont besoin d'un soutien logistique pour s'alimenter ? (par " soutien logistique" nousent endons:" beur r erl est ar t i nes,couperl avi ande,ver serl aboi sson,met t r eunepai l l e… af i nquel epat i ent puisse s'alimenter seul") < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
35. Quelle est la proportion de patients qui ont besoin d'une aide partielle pour s'alimenter ? (par " aide partielle" on entend : "le patient est aidé pour un des aspects de son alimentation, boire OU manger") < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
36. Quelle est la proportion de patients qui ont besoin d'une aide totale pour s'alimenter ? (par " aide totale" on entend : "le patient est aidé pour tous les aspects de son alimentation, boire ET manger") < 25%
50 -75 %
25 - 50%
> 75%
37. Dans l'organisation du service, combien de prestataires de soins sont, en moyenne, dédiés aux repas ? a. En semaine
personne(s)
b. Durant le WE
personne(s)
38. Combien de prestataires de soins ont-ils en moyenne vraiment la capacité de se consacrer aux repas ? a. En semaine
personne(s)
b.Durant le WE
personne(s)
39. Quelles sont les personnes de l'équipe qui, le plus souvent, aident les patients à se nourrir (1 seule possibilité) ? infirmière aide-soignante diététicien(ne) logopède ergothérapeute aut r e( ci t ez ):………
Bijlage 4: Vragenlijst naar kenmerken van verpleegkundigen en verzorgenden (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 4: Questionnaire de caractéristiques du praticien infirmier complétant le SANN ci-joint (version Néerlandais et Francophone)
Vragenlijst verpleegkundigen en verzorgenden 52128
NIET INVULLEN AUB 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
1. Algemene gegevens Naam ziekenhuis:
Campus:
ZH AFD
Afdeling: 1. Geslacht: 2. Leeftijd:
man
vrouw
20-25 jaar
46-50 jaar
26-30 jaar
51-55 jaar
Verpleegassistente
31-35 jaar
56- 60 jaar
Gediplomeerd/gebrevetteerd verpleegkundige
36-40 jaar
61-65 jaar
3. Wat is uw behaalde diploma in de verpleegkunde?
Gegradueerde/bachelor verpleegkundige
41-45 jaar 4. Hoelang bent u reeds tewerkgesteld als zorgverlener?
jaar
5. Hoelang bent u reeds tewerkgesteld in het ziekenhuis?
jaar
6. Hoelang bent u reeds tewerkgesteld op de afdeling geriatrie? jaar 7. Hebt u voordien nog andere ervaring als zorgverlener met ouderen? Zo ja, hoeveel jaren? nee
ja,
jaar
8. Hebt u na uw verpleegkundige opleiding een bijkomende opleiding geriatrie, ouderenzorg of nutritie gevolgd? nee ja, welke opleiding (meerdere antwoorden mogelijk)
Geriatrie Ouderenzorg Nutritie
2. Vragenlijst houding verpleegkundigen, verzorgenden mbt voeding bij geriatrische patiënten (Staff Attittude to Nutritional Nursing Care, Christenssen, L. et al. 2003) Kleur het boletje zwart in de mate dat u het eens of oneens bent met de stelling Volledig eens 1. Patiënten op een geriatrische afdeling willen niet bevraagd worden over hun vroegere eetgewoonten. 2. Patiënten met slikproblemen worden best niet aangemoedigd om zelfstandig te eten. 3. De eetruimte moet in de eerste plaats zo ingericht zijn dat het werk van de verpleegequipe gemakkelijker verloopt. 4. Het is niet zinvol om patiënten met eetproblemen zelfstandig te leren eten. 5. Het is best dat de verpleegequipe het eten opdient zonder hulp van de patiënten.
Eens
Noch eens, noch oneens
Oneens
Volledig oneens
52128
6. Eén bereide (warme) maaltijd per dag is voldoende voor een patiënt van 70 jaar of ouder. 7.
Het is onmogelijk om het tijdstip van de maaltijd aan te passen aan de individuele patiënt.
8. Patiënten van 70 jaar of ouder hebben niet dezelfde voedingsmiddelen met hoge voedingswaarde nodig als jongere mensen. 9. Het tijdstip waarop de maaltijden genomen worden, moet niet geïndividualiseerd worden. 10. Als een patiënt met wonden een optimale medische behandeling krijgt, is de voedingsinname van geen belang voor de wondgenezing. 11. Het is belangrijk daat er bij het verdelen van de maaltijden voor gezorgd wordt dat alle patiënten eenzelfde portie voedsel krijgt. 12. Als een patiënt met een infectie de juiste antibiotica krijgt, dan heeft de voedingsstatus geen invloed op het genezingsproces. 13. Er is geen speciale kennis of ervaring nodig wanneer je een patiënt helpt om te eten. 14. Het is niet zinvol om het lichaamsgewicht van alle patiënten na te gaan. 15. Het is voldoende om het lichaamsgewicht na te gaan bij die patiënten waarvoor de arts dit heeft voorgeschreven. 16. Slechts bepaalde patiënten hebben er voordeel bij dat hun voedingsstatus geëvalueerd wordt. 17. Het is belangrijk dat de patiënten minstens 2 stukken fruit of 2 porties groenten eten per dag. 18. Het is belangrijk dat de energiebehoefte voor patiënten die weinig eten berekend wordt. 19. Wanneer de energie inname van ondervoede patiënten verhoogt, stijgt de kans dat hun mobiliteit verbetert.
Volledig eens
Eens
Noch eens, noch oneens
Oneens
Volledig oneens
Caractéristique du praticien infirmier complétant le SANN ci-joint
33875
PAS REMPLIR SVP 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
1. Donneés générales Nom de l'hôpital:
Campus:
ZH AFD
Section: 1. Sexe:
homme
2. Age:
20-25 ans
46-50 ans
26-30 ans
51-55 ans
Infirmière graduée/ Bachelier ("A1")
31-35 ans
56-60 ans
Infirmière brevetée (ex-"A2")
36-40 ans
61-65 ans
femme 3. Quel est votre diplôme ?
ASH ou "54 bis"
41-45 ans ans
4. Depuis combien de temps exercez-vous ? 5. Depuis combien de temps exercez-vous dans cet hôpital ?
ans
6. Depuis combien de temps exercez-vous dans ce service de gériatrie ?
ans
7.Aviez-vous auparavant une expérience pour prendre en charge des personnes âgées ? Si oui, combien ? non
oui
ans
8. Après cette formation, de base, avez vous suivi une formation particulière concernant les personnes âgées ou l'alimentation ? non
Gériatrie
oui, laquelle (deffirence options possible)
Personnes âgées Nutritie
2. SANN (Staff Attitude to Nutritional Nursing Care) (Staff Attittude to Nutritional Nursing Care, Christenssen, L. et al. 2003) Bien noircir la petite boule qui correspond le mieux à votre opinion Tout à fait d'accord
1. En gériatrie, les patients ne souhaitent pas être interrogés sur leurs habitudes alimentaires 2. Les patients avec troubles de la déglutition ne devraient pas être encouragés à manger seuls 3. La salle à manger du service doit avant tout être aménagée pour faciliter le travail de l'équipe de soins 4. Il n'est pas utile de stimuler les patients qui ont des problèmes d'alimentation à manger seuls 5. Il vaut mieux que l'équipe soignante dispose les repas sans l'aide des patients
Assez d'accord
Ni oui, ni non
pas vraiment d'accord
Pas du tout d'accord
33875
6. Un repas préparé (chaud) par jour est suffisant pour une personne âgée de 70 ans et plus 7. Il est impossible d'individualiser l'heure des repas pour chaque patient 8. Les personnes de 70 ans ou plus n'ont pas d'aussi grands besoins nutritionnels que les jeunes 9. Il n'est pas utile d'individualiser les heures de repas 10. Pour un patient avec des escarres, l'alimentation n'a pas d'importance s'il y a une prise en charge optimale de la plaie 11. Il est important de distribuer la nourriture de sorte que tous les patients reçoivent les mêmes quantités de portions alimentaires 12. Si un patient souffre d'une infection, l'alimentation n'a pas d'importance si les bons antibiotiques sont donnés 13. Il ne faut pas de connaissances ou d'expérience spéciale pour aider un patient à manger 14. Il n'est pas raisonnable de vouloir suivre le poids de tous les patients
15. Il est suffisant de peser les patients pour qui le médecin l'a prescrit. 16. L'évaluation de l'état nutritionnel n'est utile que pour certains patients 17. Il est important pour les patients de manger 2 fruits ou 2 portions de légumes par jour. 18. Il est important de calculer les besoins énergétiques des patients qui mangent peu 19. Lorsqu'on augmente l'apport énergétique des patients dénutris, on augmente leur chance de devenir plus mobiles
Tout à fait d'accord
Assez d'accord
Ni oui, ni non
Pas vraiment d'accord
Pas du tout d'accord
Bijlage 5: Vragenlijst naar patiëntenkarakteristieken ( Nederlandstalig en Franstalig) Annexe 5: Questionnaire concernant les caractéristiques du patient (version Néerlandais et Francophone)
Vragenlijst naar patiëntenkarakteristieken 12033
NIET INVULLEN AUB
Gelieve de 2 pagina's niet te scheiden Naam ziekenhuis:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
ZH AFD
Campus:
PT
Afdeling:
1. Algemene gegevens Leeftijd:
jaar
Geslacht:
vrouw
Datum van opname:
/
/
man 1. Hoeveel keer is de patiënt sedert de opname op de afdeling gewogen? 2. De patiënt komt van:
keer
huis
rust- en verzorgingstehuis
serviceflat
andere afdeling in het ziekenhuis
rusthuis
ander ziekenhuis
3. Duidt aan welke pathologie voorkomt bij de patiënt: (meerdere antwoorden mogelijk) heupfractuur
majeure abdominale heelkunde
urineweginfectie
COPD
CVA
hartdecompensatie
levercirrose
ernstige pneumonie
delier
chronische hemodialyse
hematologische maligniteit
dementie
diabetes
schedeltrauma
reumatoïde artritis
oncologische problemen
beenmergtransplantatie
depressie
4. Duidt aan welke van de onderstaande problemende patiënt heeft: (meerdere antwoorden mogelijk)
5.
slikproblemen
verteringsproblemen (nausea, braken, diarree,...)
smaakproblemen
pijn
ontstekingen in de mond
geen van voorgaande problemen
Heeft de patiënt oedemen? (onder oedemen wordt verstaan: "ophoping van vocht in het onderhuidse weefsel die sporen nalaat op de huid wanneer men er gedurende enkele seconden een zachte druk op uitoefent") neen ja, lokaal oedeem ja, veralgemeend oedeem (thv bovenste ledematen of onderste ledematen of abdomen)
6. Volgt de patiënt een dieet?
nee ja
7. Kan de patiënt nog goed kauwen?
nee ja, ga naar vraag 9
12033
8. Wordt de consisitentie van de maaltijd aangepast?
nee ja
9. Krijgt de patiënt enterale voedingssupplementen ?( onder enterale voedingssupplementen wordt verstaan: "alle voedingsmiddelen die via de mond of maagdarmstelsel ter ondersteuning van de voeding bovenop de normale voeding toegediend worden") (meerdere antwoorden mogelijk) nee, ga naar vraag 11
ja, tijdens de maaltijd ja, tussen de maaltijden
10. Onder welke vorm krijgt de patiënt enterale voedingssupplementen? (meerdere antwoorden mogelijk) energierijke of eiwitrijke producten verwerkt in de maaltijden extra energierijke of eiwitrijke drankjes, crèmes aanvullende sondevoeding 11. Welke hulp heeft de patiënt nodig bij de maaltijd? geen hulp voorbereidende hulp (smeren en beleggen van boterhammen, klaarzetten drank en/of eten, openen verpakkingen,...) gedeeltelijke hulp (patiënt voert bepaalde aspecten autonoom uit, maar de aanwezigheid van verpleegequipe is niet continu vereist)
volledige hulp (de verpleegequipe helpt de patiënt volledig bij alle inname van voedsel en drank via de mond. De aanwezigheid of het toezicht van de verpleegequipe tijdens de maaltijd is continu vereist.)
12. In welke mate is de patiënt gedesoriënteerd? (onder desoriëntatie wordt verstaan: "een stoornis in de bepaling van persoon, tijd of ruimte")
nee, de patiënt is niet gedesoriënteerd ja, de patiënt is zelden gedesoriënteerd ja, de patiënt is nu en dan gedesoriënteerd ja, de patiënt is bijna de ganse dag gedesoriënteerd ja, de patiënt is volledig gedesoriënteerd 13. In welke mate beïnvloedt het gedesoriënteerd zijn de voedingsinname van de patiënt? het eten verloopt zonder problemen het eten verloopt redelijk het eten verloopt moeizaam het eten is praktisch niet mogelijk 14. Helpt de familie bij het eten geven van de patiënt? nooit zelden regelmatig systematisch
15. Als de familie ingeschakeld wordt, gebeurt dit dan
op vraag van de zorgverleners van de afdeling op initiatief van de familie zelf
2. Mini Nutritional Assessment MNA
NIET INVULLEN AUB
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
12033
/ 0
Datum afname MNA: Lengte:
,
m
/ 2 0 0 7
Gewicht:
ZH AFD PT
kg
Noteer de relevante score bij elke screeningsvraag én kleur het bolletje voor de vraag. Tel vervolgens de scores op. Indien het totaal 11 of minder is, gaat u verder met de vragen onder de titel "Evaluatie", teneinde een ondervoedingsscore te bepalen.
Screening A. Is de inname van voedsel de afgelopen 3 maanden verminderd als gevolg van verminderde eetlust, spijsverteringsproblemen of problemen bij het kauwen en/of slikken? 0= belangrijk verlies van eetlust 1= matig verlies van eetlust 2= geen verlies van eetlust B. Gewichtsverlies gedurende de afgelopen 3 maanden?
score A:
0= gewichtsverlies van meer dan 3 kg 1= weet niet 2= gewichtsverlies tussen 1 en 3 kg score B:
3= geen gewichtsverlies 0= aan bed of stoelgebonden
C. Mobiliteit
1= kan zelfstandig uit bed/stoel komen, maar gaat niet buiten .
2= gaat zelfstandig naar buiten
score C:
D. Heeft u gedurende de afgelopen 3 maanden last gehad van mentale spanning (stress) of acute ziekteverschijnselen? 0 = ja score D:
2 = neen E. Neuropsychologische problemen
0= ernstig dement of depressief 1= licht dement 2= geen psychologische problemen
score E:
F. Body Mass Index (BMI= gewicht in kg / (lengte in cm)²
Score 12 of meer: Score 11 of minder:
0 = BMI <19
2 = 21 <= BMI < 23
1= 19 <= BMI < 21
3 = BMI >= 23
Normaal - geen risico Niet nodig om formulier verder in te vullen. Verhoogde kans op ondervoeding Vul het formulier verder in.
score F:
Sreeningscore: op 14
Evaluatie G. Woont zelfstandig thuis?
0= nee
score G:
1= ja H. Neemt meer dan 3 voorgeschreven medicijnen per dag?
0= ja 1= nee
I. Decubitus of huidletsel?
score H:
0= ja 1= nee
score I:
12033
J. Hoeveel volwaardige maaltijden worden genuttigd per dag?
0= 1 maaltijd 1= 2 maaltijden 2= 3 maaltijden
K. In welke mate worden voldoende eiwitten genomen? a. minstens 1x per dag melkproducten (melk, kaas, yoghurt) ja nee
score J:
Tel het aantal keer ja op om de score van K te bepalen 0,0= indien 0 of 1 maal ja 0,5= indien 2 maal ja
b. per week 2 of meer porties peulvruchten of eieren ja nee
1,0= indien 3 maal ja
c. dagelijks vlees, vis of gevogelte ja
score K:
nee
L. Dagelijkse inname van 2 of meer porties fruit of groenten?
0= nee score L:
1= ja M. Hoeveel vocht (water, vruchtsappen, koffie, thee, melk, ...) drinkt u dagelijks? 0,0= minder dan 3 glazen of koppen 0,5= 3 tot 5 glazen of koppen
score M:
1,0= meer dan 5 glazen of koppen N. Manier van voeden
0= heeft hulp nodig, kan niet zelfstandig eten 1= gebruikt de maaltijd met enige moeite score N:
2= gebruikt de maaltijd zelfstandig O. Hoe beschouwt de patiënt zichzelf mbt zijn voedingstoestand? 0= beoordeelt zichzelf als ondervoed 1= is onzeker tav de voedingstoestand 2= beoordeelt zichzelf als zijn de zonder voedingsproblemen P. Hoe beschouwt de patiënt zijn/haar gezondheidstoestand in 0,0= minder goed
1,0= even goed
0,5= weet het niet
2,0= beter
Q. Middenarmomtrek in cm (MAC)
score O:
vergelijking met zijn/haar leeftijdsgenoten? score P:
0,0= MAC minder dan 21 0,5= MAC tussen 21 en 22 1,0= MAC 22 of meer
R. Kuitomtrek in cm
score Q:
0= minder dan 31 cm score R:
1= 31 cm of meer
Evaluatiescore:
op 16
Screeningscore:
op 14
Evaluatiescore:
Totale score :
op 16
op 30
Ondervoedingsindicatiescore:
17 tot 23,5 punten: Minder dan 17 punten:
Verhoogde kans op ondervoeding Ondervoed
Questionnaire concernant les caractéristiques du patient
4159
NE PAS REMPLIR SVP
Ne pas separer les deux pages!
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
ZH AFD
1. Données générales Nom d'hôpital:
Campus:
PT
Nom de l'unité de soins: Age:
ans
Sexe:
femme
/
Date d'admission :
/
homme 1. Combien de fois a-t-on pesé le patient depuis son admission? 2. Le patient vient de:
une habitation classique
MRS
un service-flat
autre service dans l'hôpital
MR
autre hôpital
fois
3. Le patient a-t-il une des pathologies suivantes (plusieurs réponses possibles) fracture de hanche
chirurgie abdominale majeure
infection urinaire
BPCO
AVC
décompensation cardiaque
cirrhose hépatique
pneumonie aiguë
délire/confusion
hémodialyse chronique
hémato-oncologie
démence
diabète
trauma crânien
polyarthrite rhumatoïde
problème oncologique
transplantation de moellle osseuse
dépression
4. Le patient a-t-il un des problèmes suivants ? (plusieurs possibilités) problème de déglution
problèmes digestifs (nausées, vomissements,diarrhée,...)
perturbation du goût
douleur
atteintes de la muquese buccale
pas de problèmes
5. Le patient a-t-il des oedèmes ? ( par" œdème" ,nousent endons:accumul at i onl i qui di ennedansl et i ssussous cutané laissant des marques sur la peau lorsqu'on exerce une douce pression durant quelques secondes) : non oui, localisées oui, généralisés (MI et/ou Msup et/ou au niveau du dos ou abdo)
6. Le patient suit-t-il un régime alimentaire particulier ?
non oui
7. Le patient sait-il correctement mâcher ?
non oui, passez à la question 9
4159
8. La consistance alimentaire est-elle actuellement adaptée à ce problème ?
non oui
9. Le patient reçoit-il des suppléments alimentaires entéraux (nous entendons par "supplément alimentaire entéral" : "tout supplément alimentaire entéral (passant par la voie digestive) qui s'ajoute à l'apport nutritionnel normal")? (plusieurs réponses possibles) non passez à la question 11 oui, durant les repas oui, entre les repas 10. Sous quelle forme ce patient reçoit-il des suppléments ?(plusieurs réponses possibles) de produits riches en énergie ou enrichis en protéines copmris dans les repas des boissons et crèmes riche en énergie ou enrichis d'alimentation par sonde 11. Le patient a-t-il besoin d'aide pour s'alimenter seul ? non oui, besoin d'un soutien logistique ("beurrer les tartines, couper la viande, verser la boisson, mettre une oui, besoin d'une aide partielle
pai l l e… af i nquel epat i entpui s ses' al i ment erseul " ) ("le patient est aidé pour un des aspects de son alimentation, boire OU manger")
oui, besoin d'une aide totale ("le patient est aidé pour tous les aspects de son alimentation, boire ET manger")
12. Le patient est-il désorienté ? (par "désorienté" on entend :"un trouble de reconnaissance, de la notion du temps (comme la date) ou de la notion de lieu (comme être à l'hôpital)")
non, ce patient n'a pas ce type de problème oui, ce patient est parfois désorienté oui, ce patient est en ce moment désorieté oui, ce patient est désorienté pratiquement tous les jours oui, ce patient est complètement désorienté 13. D'après vous, quel est l'impact de cette désorientation sur son alimentation ? l'alimentation ne pose pas de problème il faut le raisonner mais ça peut aller l'alimentation est assez difficile il est pratiquement impossible que le patient mange 14. La famille du patient vient-elle l'aider à manger ? jamais parfois régulièrement systématiquement
15. Si la famille du patient vient l'aider à manger ? Cela est-il plutôt le résultat : d'une demande de l'équipe soignante d'une initiative de la famille
2. Mini Nutritional Assessment MNA
NE PAS REMPLIS SVP
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
4159
/ 0
Date MNA: Taille:
,
m
/ 2 0 0 7
Poids:
ZH AFD PT
kg
Répondez aux premières questions ("Dépistage") et additionnez les points de cette partie. Si le score est égal ou inférieur à 11, continuez avec les autres questions ("Evaluation")et additionnez les points de cette partie. Ensuite faites le score total.
DÉPISTAGE A. Le patient a-t-il mangé moins ces 3 derniers mois par manque d'appétit, problème digestif, difficultés de mastication ou de déglutition ?
0= anorexie légère 1= anorexie modérée 2= pas d'anorexie
B. Perte récente de poids (<3 mois)
score A:
0 = perte plus de 3 kg 1= ne sait pas 2= perte entre 1 et 3 kg score B:
3= pas de perte de poids C. Morticité
0= du lit au fauteuil 1= est autonome tant qu'il reste à l'intérieur .
2= sort seul de son domicile
score C:
D. Maladie aiguë ou stress psychologique lors des 3 derniers mois ? 0 = oui score D:
2 = non E. Problèmes neuropsychologiques
0= démence ou dépression sévère 1= démence modérée 2= pas de problème de ce type
score E:
F. Body Mass Index (BMI= poids en kg / (taille en m)²
12 points ou plus : 11 points ou moins :
0 = BMI <19
2 = 21 <= BMI < 23
1= 19 <= BMI < 21
3 = BMI >= 23
Normal Pas besoin de continuer ce test Possibilité de dénutrition Continuez l'évaluation
score F:
Score de dépistage: sur 14
Evaluation G. Le patient vit-il de façon indépendante à domicile ?
0= non
score G:
1= oui H. Prend-il plus de 3 médicaments par jour ?
0= oui 1= non
I.
Escarres ou plaies cutanées ?
score H:
0= oui 1= non
score I:
4159
J. Combien de véritable repas le patient prend-il par jour ?
0= 1 repas 1= 2 repas 2= 3 repas
K. Consomme-t-il ? a. Au moins une fois par jour des produits laitiers ? oui non
Additionez les "oui". Ensuite fait le score. 0,0= si 0 ou 1x oui
b. Une ou 2 fois par semaine des oeufs ou des légumineuses ? oui
score J:
0,5= si 2x oui 1,0= si 3x oui
non
c. Chaque jour de la viande, du poisson ou de la volaille ? oui
score K:
non
L. Consomme-t-il au moins 2x/jour des fruits ou légumes ?
0= non score L:
1= oui M. Combien de verres de boissons consomme-t-il par jour (eau, jus, café, thé, lait, vin, bière) ? 0,0= moins de 3 verres 0,5= 3 à 5 verres
score M:
1,0= plus de 5 verres N. Manière de se nourrir
0= assistance nécessaire 1= se nourrit seul avec difficulté score N:
2= seul sans difficulté O. Comment le patient se considère-t-il ? 0= en malnutrition sévère 1= ne sait pas ou en malnutrition modérée 2= pas de problème de nutrition
score O:
P. Le patient se sent-il en meilleure ou en moins bonne santé que la plupart des personnes de son âge ? 0,0= moins bonne
1,0= aussi bien
0,5= ne sait pas
2,0= meilleure santé
Q. Circonférence Brachiale (CB) en cm
score P:
0,0= CB moins de 21 0,5= CB entre 21 et 22 1,0= CB 22 ou plus
R. Circonférence du mollet (CM) en cm
0= moins de 31 cm 1= 31 cm ou plus
Evaluation :
sur 16
Score de dépistage:
sur 14
score Q:
score R:
Evaluation:
Total :
sur 16
sur 30
Appréciation de l'état nutritionnel:
17 à 23,5 points Moins de 17 points
Risque de malnutrition Mauvais état nutritionelle
Bijlage 6: Begeleidende brief Delphi-ronde 1 (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 6: Lettre accompagnante procédure Delphi 1 (version Néerlandais et Francophone)
uw kenmerk
ons kenmerk
datum 14-03-2007
Contactpersoon IIse Bocquaert
e-mail
[email protected]
tel. en fax T +32 9 240 36 94 F +32 9 240 50 02
Geachte,
U heeft positief gereageerd op de vraag tot medewerking als expert op het vlak van voeding aan de dubbele Delphiprocedure. In deze eerste ronde wordt van u gevraagd om de bijgevoegde vragenlijsten van commentaar te voorzien. •
Enerzijds dienen de 2 Nederlandstalige schalen, de Mini Nutritional Assessment (MNA) en de Staff Attitude to Nutritional Nursing care (SANN), gecontroleerd te worden op de correctheid van de vertaling. De Engelstalige (originele) vragenlijsten zitten tevens in bijlage.
•
Anderzijds worden uw opmerkingen en aanbevelingen zeer sterk gewaardeerd in het beoordelen van de vragenlijsten naar personeelskenmerken, patiëntenkenmerken, afdelingskenmerken en ziekenhuiskenmerken.
• U kan uw opmerkingen rechtstreeks aanbrengen in de tekst, gelieve deze duidelijk te markeren of in te voegen via de functie ‘Invoegen Opmerking’. Dit vergemakkelijkt de samenvoeging van de commentaren voor de tweede Delphi ronde. Op basis van de geformuleerde opmerkingen worden de vragenlijsten aangepast. Wij hadden graag tegen 26 maart 2007 uw commentaren verzameld.
Wij danken u nogmaals voor uw medewerking. Met de meeste hoogachting, Ilse Bocquaert Wetenschappelijk medewerker Universiteit Gent Vakgroep Maatschappelijke Gezondheidkunde Afdeling Verplegingswetenschap
uw kenmerk
ons kenmerk
datum 19-03-2007
Contactpersoon Miguel Lardennois
e-mail tel. en fax
[email protected] T +32 2 524 85 90 F +32 2 524 85 99
Madame, Monsieur,
Vous avez accepté de participer à une double procédure Delphi concernant les outils utilisés pour la recherche "dénutrition en gériatrie". Dans une première phase, nous vous demandons de bien vouloir apporter vos commentaires sur les documents suivants. •
D'une part, les versions francophones de Mini Nutritional Assessment (MNA) et de Staff Attitude to Nutritional Nursing care (SANN) : pouvez-vous contrôler la compréhension de ces traductions ? Les versions anglaises (originales) de ces outils sont également fournies.
•
D'autre part, vos commentaires et remarques sont les bienvenus sur les questionnaires destinés à cerner les caractéristiques des patients, des soignants, de l'unité de soins et de l'hôpital.
• Vous pouvez faire vos remarques directement dans le texte, pour ce faire vous pouvez utiliser une couleur différente ou utiliser la fonction "highlight changes" (marquer les corrections) dans word. Nous ferons une synthèse des remarques par question pour le 2ème tour. Sur base de vos remarques nous adapterons les questionnaires. Nous attendons vos remarques et commentaires si possible pour le 27 mars.
Nous vous remercions déjà pour votre collaboration. Miguel Lardennois Collaborateur scientifique SPF Santé Publique, Sécurité Chaîne Alimentaire, Environnement DG1 Soins aigus, chroniques et personnes âgées Cellule Art Infirmier – Projets Qualité.
Bijlage 7: Begeleide brief Delphi ronde 2 (Nederlandstalige versie)
uw kenmerk
ons kenmerk
datum 02–04 -2007
Contactpersoon IIse Bocquaert
e-mail
[email protected]
tel. en fax T +32 9 240 36 94 F +32 9 240 50 02
Geachte,
U heeft positief gereageerd op de vraag tot medewerking als expert op het vlak van voeding aan de dubbele Delphiprocedure. In deze tweede ronde wordt van u gevraagd om de bijgevoegde gewijzigde vragenlijsten van commentaar te voorzien. •
Elke vragenlijst is voorzien van regelnummers per pagina.
•
De wijzigingen werden in de vragenlijsten aangepast en gemarkeerd in het geel.
•
Na elke vragenlijst bevindt zich een tabel. Deze is opgesteld met een kolom pagina (Pg.), een kolom Regelnummer (Rg.), een kolom met de oorspronkelijke tekst en met alle gegeven opmerkingen en als laatste een kolom met de wijzigingen en de eventuele verantwoording.
• U kan uw opmerkingen rechtstreeks aanbrengen in de tekst, gelieve deze duidelijk te markeren of in te voegen via de functie ‘Invoegen Opmerking’. Dit vergemakkelijkt de samenvoeging van de commentaren voor de finale versie van de vragenlijsten. Op basis van de geformuleerde opmerkingen worden de vragenlijsten aangepast. Wij hadden graag tegen 10 april 2007 uw commentaren verzameld.
Wij danken u nogmaals voor uw medewerking. Met de meeste hoogachting, Ilse Bocquaert Wetenschappelijk medewerker Universiteit Gent Vakgroep Maatschappelijke Gezondheidkunde Afdeling Verplegingswetenschap
Bijlage 8: Gids voor invullen van de Mini Nutritional Assessment vragenlijst (Nederlandstalige versie)
Gids bij het invullen van Mini Nutritional Assessment (MNA) Deze gids is bedoeld als handleiding en ondersteuning voor het invullen van de MNA. Wij vragen om deze gids goed te lezen alvorens MNA in te vullen. 1. Algemene uitleg bij invullen MNA •
Het is van belang om naast de score ook het bolletje volledig zwart te maken die overeenkomt met de score.
•
De vragen A t.e.m. G en de vragen H, I en M t.e.m. R hebben betrekking op
de
situatie
tijdens
de
opname
in
het
ziekenhuis,
tenzij
uitdrukkelijk vermeld “de afgelopen 3 maanden”. •
De vragen J, K en L hebben betrekking op de situatie in het ziekenhuis als de patiënt langer dan 4 dagen is opgenomen in het ziekenhuis. Indien de patiënt niet langer dan 4 dagen is opgenomen hebben de vragen J, K en L betrekking op de thuissituatie.
2. Specifieke uitleg bij elke vraag van de MNA De MNA bestaat uit 3 delen: •
Algemene informatie betreffende de patiënt
•
Algemene screening (eerste 6 vragen: vraag A tot vraag F)
•
Evaluatie (volgende 12 vragen: vraag G tot vraag R)
•
Algemene informatie betreffende de patiënt
In het eerste deel worden algemene gegevens verzameld: leeftijd van de patiënt, geslacht, datum waarop de MNA afgenomen is, gewicht in kilogram, de lengte in meter. Het is van uiterst belang voor het onderzoek dat lengte en gewicht van de patiënten zo goed mogelijk worden bepaald. Indien er problemen zijn om lengte of gewicht te bepalen - Indien de lengte van de patiënt niet kan worden gemeten, kun je door het meten van de kniehoogte van de patiënt zijn lengte bepalen. De figuur in bijlage
1
1 toont hoe je de kniehoogte meet. In bijlage 2 wordt vermeld hoe je aan de hand van de leeftijd en kniehoogte kan je de lengte van de patiënt bepalen. Voor mannen bevindt zich de lengte aan de rechterzijde van de liniaal kniehoogte, voor vrouwen is het de uiterst rechtse liniaal om de lengte te bepalen. - Indien gewicht niet kan genomen worden, vragen we om een zo goed mogelijke schatting te maken. Ter controle van het bepalen van de BMI kan de formule van Powell-Tuck & Hennessy worden gebruikt voor de berekening van de BMI. Hiervoor heb je de middenarmomtrek (MAC) nodig. De berekening van de MAC vind je in bijlage 3. Formule voor mannen: BMI = (1,01 * MAC) – 4,7 Formule voor vrouwen: BMI = (1,10 * MAC) – 6,7 •
Algemene screening (eerste 6 vragen)
Vraag A:
Is de inname van voedsel de afgelopen 3 maanden verminderd als gevolg
van
verminderde
eetlust,
spijsverteringsproblemen,
problemen bij het kauwen en/of slikken? Je kan hiervoor bijkomende vraag stellen: heb je minder gegeten dan normaal de laatste 3 maanden? Vraag B:
Gewichtsverlies gedurende de afgelopen 3 maanden
Hiervoor kan je kijken in het verpleegdossier indien het gewicht genoteerd staat. Of je kan vragen: moet je je broeksriem een gaatje verder plaatsen? Zit de broek wat losser, of de hemdskraag? Vraag C:
Mobiliteit
Patiënten die in een rolstoel zitten scoren 0, zij zijn stoelgebonden. Vraag D:
Heeft U gedurende de afgelopen 3 maanden last gehad van mentale spanning (stress) of acute ziekteverschijnselen.
Heeft de patiënt recent een verlies te verwerken gehad (een overlijden van een dierbaar persoon, of zelfs van een huisdier)? Indien de diagnose of reden van opname
een
acute
ziekte
vermeld
zoals
een
infectie
(urineweginfectie,
longontsteking, koorts,… ) dan is de score automatisch 0.
2
Vraag E:
Neuropsychologische problemen
Dit kan vermeld worden als reden van opname of als diagnose. Of het zijn symptomen die je als zorgverlener opmerkt, of uit gesprekken die je hebt met personen uit de directe omgeving. Een patiënt die een depressieve indruk geeft, scoort automatisch 0. Een patiënt die af en toe desoriëntatie is of acute ziekenhuisverwardheid heeft scoort 1. Vraag F:
Body Mass index (BMI) (gewicht in kg/(lengte in m)2)
Aan de hand van de tabel in bijlage 4 kan de BMI worden afgelezen, zodat je niet met een rekenmachine te werk moet gaan. Maar dit mag wel. Gebruik van de BMI tabel: onderaan bevindt zich de lengte en links het gewicht. Je zoekt het gewicht (links) en trekt horizontaal een lijn tot je op het punt komt van de lengte van je patiënt. Waar de 2 lijnen elkaar kruisen, bekom je de BMI. Bij elke vraag heb je een score. Deze scores tel je op en zo bekom je een screeningsscore op 14. - Bij een score van 12 of meer is het niet nodig om de vragenlijst verder in te vullen. - Is de score 11 of minder dan loopt de patiënt een risico op ondervoeding en vul je het formulier “Evaluatie” verder in. •
Evaluatie (de volgende 12 vragen)
Vraag G:
Woont zelfstandig thuis?
De patiënt woont zelfstandig thuis als hij voor zijn opname nog thuis of in een serviceflat
woonde.
Als
de
patiënt
in
een
verpleegtehuis
of
rust-
en
verzorgingstehuis woonde, woont hij niet zelfstandig thuis. Vraag H:
Neemt dagelijks meer dan 3 voorgeschreven medicijnen?
Het gaat hier om het totale aantal soorten geneesmiddelen dat de patiënt neemt. Vraag I:
Decubitus of huidletsel?
Een gesloten chirurgische wonde is geen huidletsel.
3
Vraag J:
Hoeveel volwaardige maaltijden worden genuttigd per dag?
Met 3 maaltijden wordt bedoeld: ontbijt, middagmaal en avondmaal waarbij de patiënt meer dan 2 items per maaltijd inneemt. Ontbijt: bijv. brood en beleg, brood en yoghurt Middagmaal: bijv. aardappelen en vlees, aardappelen en groenten, vlees en groenten Avondmaal: bijv. brood en beleg, brood en groenten - Indien patiënt meer dan 1500 KCal sondevoeding per dag krijgt, wordt dit beschouwd als score 3 (3 volwaardige maaltijden). - Indien patiënt aanvullende sondevoeding krijgt en nog oraal voeding(supplementen) inneemt score 1 (1 volwaardige maaltijden).
- Energierijke drankjes kunnen niet beschouwd worden als een volwaardige maaltijd. Vraag K:
In welke mate worden voldoende eiwitten genomen?
- Eet of drinkt de patiënt dagelijks melkproducten zoals een glas melk, kaas op de boterham, yoghurt? De energierijke drankjes die patiënt drinkt kunnen wel beschouwd worden als melkproducten. - Eet de patiënt bonen, eieren en hoe vaak? - Eet de patiënt dagelijks vlees, vis of gevogelte? Vraag L:
Dagelijkse inname van 2 of meer porties fruit of groenten?
Eén portie wordt omschreven als één stuk fruit (appel, banaan, appelsien,…), een glas fruitsap, of een gemiddelde portie van groenten (200g gemiddeld) of een glas groentesap (Aardappelen behoren niet tot groenten). Vraag M:
Hoeveel vocht (water, vruchtensap, koffie, thee, melk, …) drinkt u dagelijks?
1 kop of glas komt overeen met 200 ml. Het gaat om wat de patiënt op het moment van de screening aan vocht krijgt. - Het spoelen met water bij sondevoeding wordt als vocht beschouwd.
4
- Sondevoeding en intraveneuze vloeistoffen wordt niet als vocht beschouwd. Vraag N:
Manier van voeden -
Heeft hulp nodig, kan niet zelfstandig eten
-
Gebruikt maaltijd met enige moeite
-
Gebruikt maaltijd zelfstandig
Vraag O:
Hoe
beschouwt
de
patiënt
zichzelf
met
betrekking
tot
zijn
voedingstoestand? Indien de patiënt deze vraag niet kan beantwoorden omwille van een verminderde cognitieve toestand, dan kan deze informatie bekomen worden bij de
directe
zorgverlener
(verpleegkundige,
verzorgende,
ergotherapeut(e),
logopedist(e), kinestist(e) of de directe omgeving van de patiënt. Vraag P:
Hoe
beschouwt
de
patiënt
zijn/haar
gezondheidstoestand,
in
vergelijking met zijn/haar leeftijdsgenoten? Ook hier zal het antwoord afhankelijk zijn van de mentale en cognitieve toestand van de patiënt. Vraag Q:
Middenarmomtrek (MAC) in cm
Uitleg voor nemen MAC zie bijlage 3. - Vraag aan de patiënt om de niet dominante zijde (voor een rechtshandige de linkerarm en voor een linkshandige de rechterarm) te plooien in een hoek van 90° met de handpalm naar boven. - Je meet aan de achterzijde van de bovenarm, vanaf de top van de schouder (t.h.v. het benige uitsteeksel, het acromium van de scapula) tot aan het benige uitsteeksel van de elleboog (het olecranon). - Je neemt daar het midden van. - Je vraagt dan aan de patiënt om de arm te laten hangen, en je meet de omtrek van de bovenarm op de plaats waar je het midden hebt gemeten. Vraag R: Kuitomtrek in cm - Je vraagt aan de patiënt om een been te laten hangen, of wanneer patiënt zit de beide voeten op de grond te plaatsen (niet duwen). Indien de patiënt bedlegerig is kan het been geplooid worden met de voet steunend op het bed.
5
- Indien de patiënt een broek aanheeft, rol je die op zodat je het scheenbeen kunt zien (TED kousen hoeven niet uitgedaan te worden, Dauerbinden daarentegen wel). - Je plaats de lintmeter rond het onderbeen op de dikste plaats. Je verplaatst dan de lintmeter een beetje naar boven en een beetje naar beneden om er zeker van te zijn dat de gemeten waarde de grootste waarde is. MNA-Score Tel de punten van de evaluatie samen om een evaluatiescore op 16 te bekomen. Tel de screeningsscore (op 14) samen met de evaluatiescore (op 16) en je bekomt de totale score op 30 punten. Deze totale score is de Ondervoedings Indicatie Score van de patiënt 17 tot 23.5 punten: de patiënt heeft een verhoogde kans op ondervoeding Minder dan 17 punten: de patiënt is ONDERVOED.
6
Bijlage 1: Bepalen van de kniehoogte Deze figuur toont hoe de kniehoogte moet worden bepaald.
7
Bijlage 2:
Lengte bepalen aan de hand van de kniehoogte meten met
behulp van het nomogram van Chumlea et al. - Je trekt lijn van liniaal leeftijd tot liniaal kniehoogte. - Voor mannen bevindt zich de lengte aan de rechterzijde van de liniaal kniehoogte, voor vrouwen is het de uiterst rechtse liniaal om de lengte te bepalen.
8
Bijlage 3: Meten van de middenarmomtrek - Vraag aan de patiënt om de niet dominante zijde (voor een rechtshandige de linkerarm en voor een linkshandige de rechterarm) te plooien in een hoek van 90° met de handpalm naar boven. - Je meet aan de achterzijde van de bovenarm, vanaf de top van de schouder (t.h.v. het benige uitsteeksel, het acromium van de scapula) tot aan het benige uitsteeksel van de elleboog (het olecranon). - Je neemt daar het midden van.
- Je vraagt dan aan de patiënt om de arm te laten hangen, en je meet de omtrek van de bovenarm op de plaats waar je het midden hebt gemeten.
9
BMI score Height (feet and inches)
Weight (kg)
Weight (stones and pounds)
Height (m) Note : The black lines denote the exact cut off points ( 30,20 and 18.5 kg/m2), figures on the chart have been rounded to the nearest whole number.
Bijlage 9: Bepalen van de lengte mbv het nomogram van Chumlea et al. Annexe 9: Déterminer de la longueur moyennant le nomogramme de Chumlea et al.
Overgenomen uit: Chumlea WC, Roche AF, Steinbaugh ML. Estimating stature from knee height for persons 60 to 90 years of age. J Am Geriatr Soc 1985 Feb;33(2):116-20.
Bijlage 10: Begeleidende brief bij het versturen van de vragenlijsten (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 10: Lettre accompagnante avec les questionnaires (version Néerlandais et Francophone)
contactpersoon IIse Bocquaert
e-mail
[email protected]
datum 26-04-2007 tel. en fax T +32 9 240 36 94 F +32 9 240 50 02
Geachte,
Betreft begeleidende brief: Project “ Evaluatie van ondervoeding binnen geriatrische patiënten”
Hierbij bezorgen wij u de formulieren die dienen ingevuld te worden voor het onderzoek naar ondervoeding bij geriatrische patiënten opgenomen op geriatrische afdelingen (G index).
Er zijn 4 vragenlijsten te onderscheiden. -
Vragenlijst naar patiëntenkarakteristieken: o Eerst dient het toestemmingsformulier van de patiënt ondertekend te worden door de patiënt of zijn / haar vertegenwoordiger. o Daarna wordt de “Vragenlijst naar patiëntenkarakteristieken” afgenomen door de verpleegkundige, verzorgende, diëtiste of persoon die de opleiding gevolgd heeft bij elke opgenomen patiënt die hiervoor toestemming heeft gegeven.
-
Vragenlijst voor verpleegkundigen en verzorgenden: o Eerst dient de verpleegkundige of verzorgende toestemmingsformulier te ondertekenen.
het
o Daarna wordt de “Vragenlijst verpleegkundigen en verzorgenden” ingevuld door de verpleegkundigen en verzorgenden (geen logistieke assistenten of diëtisten) van de desbetreffende afdeling. -
Vragenlijst naar afdelingskarakteristieken: o Er dient per afdeling 1 vragenlijst “Vragenlijst naar afdelingskarakteristieken” ingevuld te worden. o Bij voorkeur gebeurt dit door de hoofdverpleegkundige van de desbetreffende afdeling.
-
Vragenlijst naar ziekenhuiskarakteristieken: o Er dient per ziekenhuis 1 vragenlijst ziekenhuisgegevens” ingevuld te worden. o Bij voorkeur gebeurt dit door de directie verpleging
“Vragenlijst
Per afdeling is tevens een gids voor het invullen van de Mini Nutritional Assessment schaal bijgevoegd.
Al deze documenten dienen tegen 15 juni 2006 teruggestuurd te worden naar
Universiteit Gent Afdeling Verplegingswetenschap Tav Ilse Bocquaert Blok A 2de verdieping De Pintelaan 185 9000 Gent
Indien er problemen zijn bij het invullen van de vragenlijsten kan er steeds contact opgenomen worden met Ilse Bocquaert (09/ 240 36 94) of Katrien Vanderwee (09/ 240 36 29).
Met vriendelijke groeten,
Ilse Bocquaert Projectmedewerker
Personne de contact Miguel Lardennois
e-mail
[email protected]
date 26-04-2007 tel. et fax T +32 2 524 85 90 F +32 2 524 85 99
Objet : Instructions Projet “ Evaluation de la dénutrition dans les services de gériatrie”
Madame, Monsieur,
Vous trouverez ci-joint les formulaires à remplir dans le cadre de la recherche sur la dénutrition des patients hospitalisés dans les services de gériatrie (index G).
Il y a 4 questionnaires à compléter : -
-
Questionnaire qui concerne le patient : o En premier lieu il faut obtenir le consentement du patient pour participer – un document de support est prévu pour l'informer et un formulaire de consentement est également joint si votre institution a prévu de procéder de la sorte. o Ensuite, il faut administrer le questionnaire "caractéristiques du patient" – c'est la personne qui a été formée à le faire qui est pressentie pour cette tâche. Questionnaire qui concerne les praticiens de l'art infirmier : o En premier lieu la personne remplit son formulaire de consentement o Ensuite, elle complète le formulaire "caractéristiques du praticien infirmier qui complète le SANN ci-joint" (ne dois pas être complété par d'autres personnes de l'équipe telles que AS, paramédicaux, médecins,…).
-
Questionnaire sur les caractéristiques de l'unité de soins : o Il y a 1 seul questionnaire de ce type prévu par unité de soins. o C'est l'infirmière chef de l'unité qui devrait le remplir.
-
Questionnaire sur les caractéristiques de l'hôpital : o Il n'y a qu'un seul questionnaire de ce type par hôpital. o Il sera de préférence envoyé à la direction infirmière.
Pour chaque unité de soins nous envoyons également un tableau de mesure du MNA sans calculatrice ainsi qu'un nomogramme afin d'estimer la taille des patients non-mesurables en hauteur.
Tous ces documents, au moins regroupés par unité de soins, doivent arriver au plus tard le 15 juin 2007 à l'adresse suivante :
Universiteit Gent Afdeling Verplegingswetenschap Tav Ilse Bocquaert Blok A 2de verdieping De Pintelaan 185 9000 Gent
En cas de problème ou de question sur les séquences à suivre pour cette recherche ou de questions lors des mesures, n'hésitez pas à prendre contact avec Miguel Lardennois (02 524 85 90)
Merci de tout cœur pour votre collaboration, Avec mes sentiments les meilleurs,
Miguel Lardennois - infirmier Collaborateur scientifique.
Bijlage 11: Adviesaanvraagformulier ethisch comité (Nederlandstalige versie)
ETHISCH COMITE Universitair Ziekenhuis De Pintelaan 185 9000 Gent
[email protected] tel. +32 9 240 33 36 - +32 9 240 26 88 - +32 9 240 56 13 fax +32 9 240 49 62
VERZOEK TOT ADVIES VAN HET ETHISCH COMITE BETREFFENDE EEN ONDERZOEKSPROJECT BIJ DE MENS
1.
TITEL VAN HET ONDERZOEK : INVENTARISATIE VAN ONDERVOEDING BIJ GERIATRISCHE PATIËNTEN VERBLIJVEND OP GERIATRISCHE AFDELINGEN VAN ACUTE ZIEKENHUIZEN
2.
NAAM VAN DE ONDERZOEKER(S)[de eerste onderzoeker moet een persoon zijn die vast verbonden is aan de dienst (geen ASO)] : PROF. DR. TOM DEFLOOR; PROF. DR. MIEKE GRYPDONCK; DR. KATRIEN VANDERWEE TELEFOONNUMMER FAX : 09/240
: 09/240 36 94 50 02
UZ-DIENST OF VAKGROEP IN DE FACULTEIT GENEESKUNDE MAATSCHAPPELIJKE GEZONDHEIDKUNDE - VERPLEGINGSWETENSCHAP UZ-DIENSTHOOFD
OF VAKGROEPVOORZITTER
:
VAKGROEP
: PROF. DR. GUY DE BACKER
MEDEWERKERS AAN DE STUDIE : MIGUEL LARDENNOIS (CEL VERPLEEGKUNDE VAN DE FOD VOLKSGEZONDHEID, VEILIGHEID VAN DE VOEDSELKETEN EN LEEFMILIEU), BOCQUAERT (MEDEWERKER UNIVERSITEIT GENT, AFDELING ILSE VERPLEGINGSWETENSCHAP) 3.
IS JA ZO -
4.
5. HET
IS -
ER EEN FINANCIELE SPONSOR VOOR DIT PROJECT - NEEN JA (SCHRAPPEN WAT NIET PAST), FARMACEUTISCHE INDUSTRIE (WELKE ?)
?
FWO-VLAANDEREN RUG-ONDERZOEKSFONDS ANDERE (WELKE ?) FOD VOLKSGEZONDHEID, VOEDSELKETEN EN LEEFMILIEU HET ONDERZOEK MONOCENTRISCH ? ZO JA, WAAR :
JA
-
VEILIGHEID
VAN
DE
NEEN
-
MULTICENTRISCH ? JA NEEN ZO JA, WELKE CENTRA : ALLE BELGISCHE ZIEKENHUIZEN MET GERIATRISCHE AFDELINGEN WORDEN GEVRAAGD OM TE PARTICIPEREN. IN BIJLAGE 1 DE LIJST VAN DEELNEMENDE UNIVERSITAIRE ZIEKENHUIZEN.
-
MULTINATIONAAL
-
NATIONAAL
IS
HET ONDERZOEK DIAGNOSTISCH, THERAPEUTISCH, FYSIOLOGISCH, FYSIOPATHOLOGISCH, MORFOLOGISCH OF EPIDEMIOLOGISCH (SCHRAPPEN WAT NIET PAST)
IN KAART BRENGEN VAN DE VOEDINGSTOESTAND VAN GERIATRISCHE PATIENTEN.
8
OKT
2004
6A .
K
ORTE SAMENVATTING VAN HET PROTOCOL (BINNEN DE VOORZIENE RUIMTE EN VERSTAANBAAR VOOR MENSEN NIET GESPECIALISEERD IN DE MATERIE; VERWIJS NIET ALLEEN NAAR EEN BIJGEVOEGD PROTOCOL).
IN DE PARTICIPERENDE GERIATRISCHE AFDELINGEN WORDEN GEGEVENS VERZAMELD OVER DE VOEDINGSTOESTAND VAN DE PATIËNTEN. DIT GEBEURT AAN DE HAND VAN EEN VRAGENLIJST DIE WORDT AFGENOMEN DOOR EEN AFDELINGSVERPLEEGKUNDIGE (ZIE BIJLAGE 2: VRAGENLIJST 1). DIT PAST IN HET KADER VAN DE KWALITEITSBEWAKING VAN EEN AFDELING. ER WORDEN GEEN INTERVENTIES UITGEVOERD EN GEEN PERSOONLIJKE IDENTIFICATIEGEGEVENS VAN DE PATIËNT WORDEN GENOTEERD. HET VOEDINGSBELEID VAN DE AFDELING WORDT IN KAART GEBRACHT AAN DE HAND VAN EEN VRAGENLIJST DIE WORDT INGEVULD DOOR EEN AFDELINGSVERPLEEGKUNDIGE (ZIE BIJLAGE 3: VRAGENLIJST 2). VAN DE DIRECTE ZORGVERLENERS WORDT EEN ATTITUDEVRAGENLIJST M.B.T. VOEDING AFGENOMEN (ZIE BIJLAGE 4: VRAGENLIJST 3). 6B.
WELKE ZIJN DE ARGUMENTEN (THEORETISCHE, EXPERIMENTELE OF ANDERE) DIE EEN VOORDEEL LATEN VERWACHTEN VAN DE TE TESTEN NIEUWE METHODE, VAN HET TE TESTEN NIEUWE PREPARAAT, ETC. BOVEN DE GEKENDE EN REEDS GEBRUIKTE ?
MOMENTEEL BESTAAT ER GEEN GEDETAILLEERD CIJFERMATERIAAL OVER ONDERVOEDING BIJ EEN GERIATRISCHE PATIËNTENPOPULATIE. MEER GEDETAILLEERDE PREVALENTIECIJFERS ZIJN NODIG OM EEN BELEID OP TE BASEREN OF OM EEN IMPLEMENTATIEONDERZOEK OP TE PLANNEN. GEZIEN DE BEPERKTE MIDDELEN BINNEN DE GEZONDHEIDSZORG KUNNEN PREVALENTIECIJFERS HELPEN OM DE BESCHIKBARE MIDDELEN ZO ADEQUAAT MOGELIJK AAN TE WENDEN. 7.
WERD
EEN ANALOOG ONDERZOEK REEDS GEHEEL, HETZIJ GEDEELTELIJK ?
ZO JA, WAAR HERNOMEN ?
? WAT
ELDERS
WAS HET RESULTAAT
UITGEVOERD,
? WAAROM
HETZIJ
IN
ZIJN
WORDT HET IN DEZE STUDIE
- STUDENTEN VAN DE MASTER IN DE VERPLEEGKUNDE EN DE VROEDKUNDE (SCHAKELPROGRAMMA ACADEMIEJAAR 2006-2007) HEBBEN IN EEN BEPERKT AANTAL (N=11) VERZORGINGSINSTELLINGEN DE VOEDINGSTOESTAND VAN PATIËNTEN GESCREEND. - ONGEVEER 60% VAN DE BEWONERS HAD GEEN OPTIMALE VOEDINGSTOESTAND. - DEZE STUDIE GAAT DOOR OP GERIATRISCHE AFDELINGEN VAN ZIEKENHUIZEN. VAN DEZE AFDELINGEN ZIJN NOG GEEN PREVALENTIECIJFERS IVM ONDERVOEDING GEKEND. DEZE STUDIE GEEFT OOK HET PREVALENTIECIJFER IVM ONDERVOEDING VAN DE PATIËNTEN OP ALLE GERIATRISCHE AFDELINGEN IN BELGIË. DIT ZAL DUS EEN REPRESENTATIEVE WEERGAVE ZIJN.
8.
ZAL EEN CHEMISCHE LANGS WELKE WEG ? NAAM EN OORSPRONG
NIET
VAN
SUBSTANTIE TOEGEDIEND WORDEN VAN DE SUBSTANTIE
? JA - NEEN
:
TOEPASSING
AAN
WIE WORDT DE RECEPTIE, OPSLAG, VERDELING EN TERUGSTUREN VAN NIETGEBRUIKTE CHEMISCHE SUBSTANTIES TOEVERTROUWD ? NIET VAN TOEPASSING
ZULLEN RADIOISOTOPEN WELKE ?
TOEGEDIEND WORDEN
? JA - NEEN
9. INDIEN
HET OM EEN NIEUWE SUBSTANTIE GAAT, HEEFT DE ONDERZOEKER KENNIS GENOMEN VAN HET VOLLEDIG TOXICOLOGISCH, DIERFARMACOLOGISCH EN HUMAAN DOSSIER ? NIET VAN TOEPASSING
JA - NEEN ZO 10.
NEEN, LEG UIT
KEUZE
:
VAN DE PROEFPERSONEN
: 8
OKT
2004
GEZONDEN ?
JA - NEEN
LIJDEND AAN :PATIËNTEN DIE OPGENOMEN ZIJN OP EEN GERIATRISCHE AFDELING VAN EEN ZIEKENHUIS.
PATIENTEN
ZWANGERE VROUWEN OF VROUWEN DIE TIJDENS HET ONDERZOEK ZWANGER KUNNEN JA - NEEN WORDEN ? AANTAL
PROEFPERSONEN : AFHANKELIJK VAN HET AANTAL PARTICIPERENDE ZIEKENHUIZEN EN VAN HET AANTAL PATIËNTEN OPGENOMEN OP DE GERIATRISCHE AFDELINGEN.
LEEFTIJD : NIET GESLACHT :
GESPECIFIEERD
ZOWEL MANNEN ALS VROUWEN
HOE WORDEN ZE GEREKRUTEERD? PATIËNTEN OPGENOMEN AFDELINGEN VAN DE PARTICIPERENDE ZIEKENHUIZEN
OP
GERIATRISCHE
11A. HEEFT
HET EXPERIMENT EEN DIAGNOSTISCH OF THERAPEUTISCH DOEL JA - NEEN ONMIDDELLIJK VOORDEEL AAN DE ONDERZOCHTE ZAL BRENGEN ?
B.
DAT
MAAKT HET EXPERIMENT DEEL UIT VAN EEN DIAGNOSTISCH EN THERAPEUTISCH PLAN WAARVAN MEN MAG VERWACHTEN DAT DE RESULTATEN BINNEN AFZIENBARE TIJD VOOR JA - NEEN ANDERE ZIEKEN NUTTIG ZULLEN ZIJN ?
OP
BASIS VAN DE PREVALENTIECIJFERS, DE INFORMATIE I.V.M. HET VOEDINGSBELEID VAN DE GERIATRISCHE AFDELINGEN EN DE ATTITUDEGEGEVENS VAN DE DIRECTE ZORGVERLENERS M.B.T. VOEDING KAN HET VOEDINGSBELEID VAN ZIEKENHUIZEN WORDEN VERBETERD. C.
12.
MAAKT HET EXPERIMENT DEEL UIT VAN EEN GEHEEL VAN ONDERZOEKEN WAARVAN HET DIAGNOSTISCH OF THERAPEUTISCH BELANG NIET ONMIDDELLIJK DUIDELIJK IS, MAAR WAARVAN MAG WORDEN VERWACHT DAT DE RESULTATEN LATER TOT DIAGNOSTISCHE OF THERAPEUTISCHE TOEPASSINGEN OF TOT EEN BETERE KENNIS VAN DE FYSIOPATHOLOGISCHE MECHANISMEN ZULLEN LEIDEN ? JA - NEEN WELKE INVESTIGATIES ZIJN VOORZIEN GEDURENDE HET ONDERZOEK, HOE FREQUENT EN GEDURENDE WELKE TIJD ? KLINISCHE EVALUATIES, OM DE : EENMALIG METEN EN WEGEN VAN DE PATIËNT EN EENMALIG METEN VAN BOVENARMOMTREK EN KUITOMTREK.
A.
ZUIVER
B.
FUNCTIETESTS
OF DYNAMISCHE PROEVEN
WELKE ............................................ OM DE
C.
............................................
RADIOGRAFISCHE
EN/OF ISOTOPISCHE INVESTIGATIES
WELKE ............................................ OM DE
D.
............................................
BLOEDAFNAMEN :
................................... ................................... ...................................
E.
WEEFSELAFNAME :
.................................. 8
OKT
2004
13.
F.
ANDERE : .........................................
A.
REKENING HOUDEND MET U DAT DEZE STUDIE :
DE HUIDIGE GEGEVENS VAN DE WETENSCHAP, MEENT
-
WAARSCHIJNLIJK GEEN ENKEL RISICO INHOUDT
-
EEN MOGELIJK RISICO INHOUDT. WELK, FREQUENTIE
-
:
ZEER WAARSCHIJNLIJK EEN RISICO INHOUDT. WELK, FREQUENTIE :
B.
WELKE ZIJN DE MEEST VOORKOMENDE BIJWERKINGEN VAN HET PREPARAAT ONDER STUDIE ? NIET VAN TOEPASSING
8
OKT
2004
14.
INFORMATIE EN TOESTEMMING VAN DE PROEFPERSONEN *
WILSBEKWAME VOLWASSENEN
JA - NEEN
WORDT DE TOESTEMMING VAN DE PROEFPERSONEN BEKOMEN NA EEN KLARE EN OBJECTIEVE UITEENZETTING VAN HET DOEL VAN HET ONDERZOEK ? SCHRIFTELIJK : JA - NEEN MONDELING : ZO
JA - NEEN
NEEN, WAAROM NIET
?
WORDT IN DIT LAATSTE GEVAL DE TOESTEMMING GEGEVEN DOOR ANDEREN DAN JA - NEEN DE PROEFPERSONEN ? ZO
JA, DOOR WIE
ZIJN
?
ER SPECIALE GROEPEN
:
EIGEN STUDENTEN, EIGEN PERSONEEL
?
NEEN *
WILSONBEKWAME VOLWASSENEN PATIËNTEN)
JA
- NEEN (DEMENTERENDE
(=
SOMMIGE PSYCHIATRISCHE PATIENTEN, PERSONEN IN DE ONMOGELIJKHEID HUN WIL TE UITEN, ...)
WORDT DE TOESTEMMING JA - NEEN
GEGEVEN DOOR ANDEREN DAN DE PROEFPERSONEN
?
ZO
JA, DOOR WIE ? ALS VERTEGENWOORDIGER VAN EEN VOLWASSEN WILSONBEKWAME PATIËNT GEVEN, IN VOLGORDE HIERONDER OPGEGEVEN, DE TOESTEMMING * DE MET DE PATIËNT SAMENLEVENDE ECHTGENOOT OF - INDIEN DE PATIËNT NIET GEHUWD OF FEITELIJK GESCHEIDEN IS - DE MET DE PATIËNT SAMENLEVENDE PARTNER; * BIJ GEBREKE DAARVAN DE MEERDERJARIGE KINDEREN VAN DE PATIËNT; * BIJ GEBREKE DAARVAN DE OUDERS VAN DE PATIËNT; EN BIJ GEBREKE DAARVAN DE BROERS EN ZUSSEN VAN DE PATIËNT. *
BIJ HET TOESTEMMINGSFORMULIER VOOR DE VERTEGENWOORDIGER VAN DE WILSONBEKWAME PATIËNT WORDT DE NAAM EN DE RELATIE VAN DE VERTEGENWOORDIGER VERMELD. *
JA - NEEN
KINDEREN
WORDT DE TOESTEMMING VERANTWOORDELIJKEN ? JA - NEEN
15.
IS
GEVRAAGD
VAN
HUN
WETTELIJKE
HET INFORMATIEFORMULIER VOOR DE PROEFPERSONEN IN BIJLAGE GEVOEGD
JA - NEEN
16.
ZO
NEEN, WAAROM NIET
?
IS
HET FORMULIER VOOR SCHRIFTELIJK CONSENT IN BIJLAGE GEVOEGD
?
JA - NEEN 8
OKT
2004
ZO
NEEN, WAAROM NIET
?
8
OKT
2004
17. ZULLEN DE PERSONEN IN DE LOOP VAN DEZE STUDIE VOORTDUREND ONDER MEDISCH JA NEEN, ER IS GEEN PERMANENT MEDISCH TOEZICHT TOEZICHT STAAN ? VEREIST, GEZIEN DE AARD VAN DE STUDIE. WIE
IS DE TOEZICHTHOUDENDE GENEESHEER
?
ZAL
DIT TOEZICHT, ZO NODIG, VERZEKERD KUNNEN WORDEN TIJDENS DE UREN DIE JA - NEEN OP DE STUDIE VOLGEN ?
ALS DE PERSOON NAAR HUIS TERUGKEERT TIJDENS DE UREN DIE OP HET ONDERZOEK VOLGEN, ZAL IN GEVAL VAN NOOD SNEL CONTACT MET EEN GENEESHEER KUNNEN JA - NEEN OPGENOMEN WORDEN ? NAAM 18.
IS
VAN DEZE GENEESHEER
?
DE ONDERZOEKER VOOR DEZE STUDIE TEGEN EVENTUELE ONGEVALLEN VERZEKERD?
A.
DOOR WELKE (VERWIJZEN HET RISICO ARTIKEL 29 OP MENSEN.
B.
WAT
VERZEKERINGSPOLIS BENT U VERZEKERD ? NAAR EEN BIJGEVOEGD DOCUMENT VOLSTAAT NIET) DAT VOORTVLOEIT UIT DIT EXPERIMENT WORDT GEDEKT DOOR VAN DE BELGISCHE WET VAN 7 MEI 2004 MBT EXPERIMENTEN
IS DE OMVANG VAN DE DEKKING DOOR DE VERZEKERINGSMAATSCHAPPIJ
NO FAULT VERZEKERING
19.
WORDT
NAAM
UNIVERSITEIT GENT
DEZE STUDIE DOOR DE INDUSTRIE GESPONSORD
ZO JA, DAN DIENT DE DE FACTUUR.
?
‘HANDLING
?
JA - NEEN
FEE’ BETAALD TE WORDEN NA ONTVANGST VAN
EN ADRES WAAR FACTUUR DIENT GESTUURD TE WORDEN:
IK VERKLAAR DE GEHELE VERANTWOORDELIJKHEID VAN HET HIERBOVEN VERMELD PROJECT OP MIJ TE NEMEN EN BEVESTIG DAT VOOR ZOVER DE HUIDIGE KENNIS HET TOELAAT, DE GEGEVEN INLICHTINGEN MET DE WERKELIJKHEID OVEREENSTEMMEN. IN OPDRACHT VAN DE ONDERZOEKER,
HET U.Z.
DATUM : NAAM : HANDTEKENING :
DATUM : NAAM : HANDTEKENING :
DIENSTHOOFD OF DE VAKGROEPVOORZITTER (VOOR AKKOORD)
HET UZ-DIENSTHOOFD OF DE VAKGROEPVOORZITTER VAN EVENTUELE ANDERE BETROKKEN DIENSTEN (VOOR AKKOORD) DATUM : NAAM : HANDTEKENING :
DATUM : NAAM : HANDTEKENING :
8
OKT
2004
Bijlage 12: Informed consent formulier voor de kandidaat patiënt (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 12: Informed consent formulaire au destiné de patient (version Néerlandais et Francophone)
Informatiebrief voor de kandidaat patiënt Men heeft u gevraagd om deel te nemen aan een studie. Doel van dit onderzoek is het in kaart brengen van de voedingsproblematiek bij ouderen opgenomen op de dienst geriatrie van ziekenhuizen.
Beschrijving van de studie Een verpleegkundige die u verzorgt, zal een vragenlijst invullen. Deze vragenlijst peilt naar gegevens omtrent uw voedingstoestand. Daarnaast zullen uw lengte, gewicht, omtrek van bovenarm en kuitomtrek gemeten worden. In deze vragenlijst worden geen persoonlijke identificatiegegevens gevraagd. Het onderzoek berokkent geen schade en de gegevens worden op een anonieme wijze verwerkt.
Deelname en beëindiging De deelname aan deze studie vindt plaats op vrijwillige basis. U kunt weigeren om deel te nemen aan de studie. Op elk ogenblik kunt u zich terugtrekken uit de studie zonder dat u hiervoor een reden moet opgeven en zonder dat dit op enigerlei wijze een invloed zal hebben op uw verdere relatie en/of behandeling met de onderzoeker of de behandelende arts. Als u deelneemt, wordt u gevraagd het toestemmingsformulier te tekenen.
Risico’s en voordelen Deze studie werd goedgekeurd door een onafhankelijke Commissie voor Medische Ethiek verbonden aan dit ziekenhuis en wordt uitgevoerd volgens de richtlijnen voor de goede klinische praktijk (ICH/GCP) en de verklaring van Helsinki opgesteld ter bescherming van mensen deelnemend aan klinische studies. In geen geval dient u de goedkeuring door de Commissie voor Medische Ethiek te beschouwen als een aanzet tot deelname aan deze studie.
Vertrouwelijkheid In overeenstemming met de Belgische wet van 8 december 1992 en de Belgische wet van 22 augustus 2002, zal uw persoonlijke levenssfeer worden gerespecteerd en zal u toegang krijgen tot de verzamelde gegevens. Elk onjuist gegeven kan op uw verzoek verbeterd worden. Als u akkoord gaat om aan deze studie deel te nemen, zullen uw persoonlijke en klinische gegevens tijdens deze studie worden verzameld en geanonimiseerd. Verslagen waarin U wordt geïdentificeerd, zullen niet openlijk beschikbaar zijn. Als de
resultaten van de studie worden gepubliceerd, zal uw identiteit vertrouwelijke informatie blijven.
Contactpersoon Als er letsel optreedt tengevolge van de studie, of als U aanvullende informatie wenst over de studie of over uw rechten en plichten, kunt U in de loop van de studie op elk ogenblik contact opnemen met: -
Kurt Boeykens, Klinisch Verpleegkundig Specialist Nutritie AZ Nikolaas (tel: 03/ 760 27 45, e-mail:
[email protected])
-
Els Steeman, Coördinator Geriatrische Zorg AZ Nikolaas (tel: 03/ 760 22 26, email:
[email protected]) Ilse Bocquaert, medewerker Universiteit Gent, afdeling Verplegingswetenschap, UZ Gent, Blok A (tel: 09/ 240 36 94, e-mail:
[email protected]) Miguel Lardennois, wetenschappelijk medewerker FOD, Volksgezondheid – DG1 – 1D08D (tel: 02 524 85 90, e-mail:
[email protected]) Voor patiënten uit de regio Leuven Astrid Wijenbergh, Klinisch Voedingscoördinator UZ Leuven (tel: 016/ 34 47 14,
-
e-mail:
[email protected])
Verzekering De waarschijnlijkheid dat u door deelname aan deze studie enig letsel ondervindt, is extreem laag. Indien dit toch zou voorkomen, wat echter zeer zeldzaam is, werd er een verzekering afgesloten conform de Belgische wet van 7 mei 2004, die deze mogelijkheid
dekt.
Toestemmingsformulier Ik, _________________________________________ heb het document “Informatiebrief voor kandidaat patiënt” gelezen en er een kopij van gekregen. Ik stem in met de inhoud van het document en stem ook in deel te nemen aan de studie. Ik heb uitleg gekregen over de aard en het doel van het onderzoek. Men heeft me de gelegenheid en voldoende tijd gegeven om vragen te stellen over de studie, en ik heb op al mijn vragen een bevredigend antwoord gekregen. Ik heb een kopij van “Toestemmingsformulier”.
dit
ondertekende
en
gedateerde
formulier
voor
Ik weet dat ik me op elk ogenblik uit de studie kan terugtrekken zonder een reden voor deze beslissing op te geven en zonder dat dit op enigerlei wijze een invloed zal hebben op mijn verdere relatie met de onderzoeker. Ik ben bereid op vrijwillige basis deel te nemen aan deze studie. Naam van de vrijwilliger: _________________________________________ Datum: Handtekening:
_______________________________________________________________ ____ Indien patiënt wilsonbekwaam is wordt het toestemmingsformulier door een vertegenwoordiger van de patiënt ondertekend. Ik, _________________________________________, vertegenwoordiger van de patiënt, heb het document “Informatiebrief voor kandidaat patiënt” gelezen en er een kopij van gekregen. Ik stem in met de inhoud van het document en stem ook in de patiënt te laten deelnemen aan de studie. Ik heb uitleg gekregen over de aard en het doel van het onderzoek. Men heeft me de gelegenheid en voldoende tijd gegeven om vragen te stellen over de studie, en ik heb op al mijn vragen een bevredigend antwoord gekregen. Ik heb een kopij van “Toestemmingsformulier”.
dit
ondertekende
en
gedateerde
formulier
voor
Ik weet dat ik me op elk ogenblik uit de studie kan terugtrekken zonder een reden voor deze beslissing op te geven en zonder dat dit op enigerlei wijze een invloed zal hebben op mijn verdere relatie met de onderzoeker. Ik ben bereid op vrijwillige basis deel te nemen aan deze studie. Naam van de vertegenwoordiger: _________________________________________
Ik als vertegenwoordiger van de patiënt ben - de wettelijk aangeduide vertegenwoordiger van de patiënt - de met de patiënt samenlevende echtgeno(o)t(e) - de met de patiënt samenlevende partner (indien patiënt niet gehuwd of feitelijk gescheiden is) - de meerderjarige kinderen van de patiënt - de ouders van de patiënt - de broers en zussen van de patiënt (Gelieve aan te duiden wat van toepassing is, en deze volgorde te respecteren.) Datum: Handtekening
Information destinée au patient On vous a demandé de participer à une étude. Le but de cette étude est de faire un inventaire des problèmes alimentaires chez les personnes âgées hospitalisées dans les services de gériatrie.
Description de l'étude. Une des infirmières qui vous soigne va remplir un questionnaire. Ce questionnaire contient des éléments relatifs à votre alimentation. Vous serez également pesé et mesuré, on mesurera peut-être aussi votre tour de bras et de mollet. Avec ce questionnaire on n'enregistre aucune donnée d'identification personnelle. Cette enquête n'aura pas d'influence négative sur votre séjour et le traitement des données sera anonyme.
Participation à l'étude. La participation à cette recherche se fait sur base volontaire. Vous pouvez refuser de participer à cette étude. A n'importe quel moment vous pouvez décider de ne plus participer sans devoir vous justifier et cela n'aura aucun impact sur votre séjour, votre traitement, ou l'attention que vous portera le médecin. Si vous acceptez de participer nous vous demandons de bien vouloir signer le formulaire.
Risques et bénéfices Cette étude a été approuvée par le Comité d'Ethique de référence pour cet hôpital, elle respecte un guide de bonne pratique clinique (ICH/GCP) ainsi que la déclaration d'Helsinki concernant la participation de patients à des recherches cliniques. En aucun cas vous ne devez penser que cet accord de la Commission d'Ethique de votre hôpital vous oblige à accepter de participer.
Confidentialité. En accord avec les lois belges du 8 décembre 1992 et du 22 août 2002, votre vie privée est respectée et vous aurez accès aux données récoltées sur vous. Vous pourrez corriger chaque donnée erronée qui vous concernerait. Si vous acceptez de participer, vos données cliniques seront enregistrées et anonymisées. Les documents qui permettraient de vous identifier ne sont pas publics. Si nous publions les résultats de cette étude, il ne sera plus possible de vous identifier parmi toutes les données.
Personne de contact Si vous souhaitez des informations sur la suite de cette étude, ou si vous souhaitez des informations complémentaires sur vos droits et obligations, vous pouvez tout au long de cette étude et à n'importe quel moment prendre contact avec : -
Kurt Boeykens, Klinisch Verpleegkundig Specialist Nutritie AZ Nikolaas (tel: 03/ 760 27 45, e-mail:
[email protected])
-
Els Steeman, Coördinator Geriatrische Zorg AZ Nikolaas (tel: 03/ 760 22 26, email:
[email protected]) Ilse Bocquaert, collaborateur Universiteit Gent, l’unité Verplegingswetenschap, UZ Gent, Blok A (tel: 09/ 240 36 94, e-mail:
[email protected]) Miguel Lardennois, collaborateur scientifique, SPF Santé Publique – DG1 – 1D08D (tel: 02 524 85 90, e-mail:
[email protected]
-
-
Pour les patients de la région Louvain Astrid Wijenbergh, Coördinateur Nutritionelle, UZ Leuven (tel: 016/ 34 47 14, e-mail:
[email protected])
Assurance La probabilité pour que vous ayez le moindre effet négatif en participant à cette étude est extrèmement faible. Au cas où cela arriverait tout de même, ce qui est fort peu probable, une assurance a été prise pour couvrir ce risque conformément à la loi du 7 mai 2004.
Formulaire de consentement Je, soussigné, _________________________________________ ai lu et reçu copie du document "information destinnée au patient". J'accepte le contenu de ce document et de participer à cette étude. J'ai reçu toutes les informations sur le déroulement et le but de cette étude. J'ai eu l'occasion de poser toutes les questions utiles à ce propos, et j'ai reçu les réponses adéquates à mes questions. J'ai reçu une copie de ce document "formulaire de consentement", datée et signée. Je sais que je peux décider à n'importe quel moment de ne plus participer sans devoir me justifier et cela n'aura aucun impact sur mon séjour, mon traitement, ou l'attention que me portera la personne qui réalise l'enquête. Je participe librement et sans contrainte à cette étude. Nom du signataire:
_________________________________________
Date: Signature:
_______________________________________________________________ ____ Au ca où le patient n'est pas capable d'exprimer sa volonter ou de signer le document. Je, soussigné, _________________________________________, représentant du patient, ai lu et reçu copie du document "information destinée au patient". J'accepte le contenu de ce document et accepte que le patient participe à cette étude. J'ai reçu toutes les informations sur le déroulement et le but de cette étude. J'ai eu l'occasion de poser toutes les questions utiles à ce propos, et j'ai reçu les réponses adéquates à mes questions. J'ai reçu une copie de ce document "formulaire de consentement", datée et signée. Je sais que je peux décider à n'importe quel moment de ne plus participer sans devoir me justifier et cela n'aura aucun impact sur mon séjour, mon traitement, ou l'attention que portera la personne qui réalise l'enquête sur le patient que je représente. Je participe librement et sans contrainte à cette étude. Nom du représentant: _________________________________________ Je suis représentant du patient car je suis : − Le représentant légal et désigné par le patient - L'époux/l'épouse du patient - Le compagnon vivant avec le patient (au cas où le patient n'est pas marié ou est divorcé)
- L'enfant majeur du patient - Le parent du patient - Le frère ou la soeur du patient (Merci d'entourer ce qui convient, et de respecter l'ordre de représentativité cidessus.) Date: Signature :
Bijlage
13:
Informed
consent
formulier
voor
zorgverleners
(Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 13: Informed consent formulaire au destiné de praticien infirmier (version Néerlandais et Francophone)
Informatiebrief voor de directe zorgverlener Titel van de studie Inventarisatie van ondervoeding bij geriatrische patiënten opgenomen op geriatrische afdelingen van acute ziekenhuizen.
Doel van de studie Doel van dit onderzoek is het optimaliseren van de huidige situatie op het vlak van malnutritie door een betere opsporing en identificatie van ondervoede patiënten en door het voeren van een gericht voedingsbeleid.
Beschrijving van de studie De zorgverlener wordt gevraagd om de SANN vragenlijst (Staff Attitude to Nutritional Nursing care) in te vullen. Deze vragenlijst peilt naar de houding van de zorgverlener mbt voeding bij geriatrische patiënten.
Deelname en beëindiging De deelname aan deze studie vindt plaats op vrijwillige basis. U kunt weigeren om deel te nemen aan de studie, en u kunt zich op elk ogenblik terugtrekken uit de studie zonder dat u hiervoor een reden moet opgeven en zonder dat dit op enigerlei wijze een invloed zal hebben op uw verdere relatie en/of behandeling met de onderzoeker.
Risico’s en voordelen Het onderzoek berokkent geen schade. Deze studie werd goedgekeurd door een onafhankelijke Commissie voor Medische Ethiek verbonden aan dit ziekenhuis en wordt uitgevoerd volgens de richtlijnen voor de goede klinische praktijk (ICH/GCP) en de verklaring van Helsinki opgesteld ter bescherming van mensen deelnemend aan klinische studies. In geen geval dient u de goedkeuring door de Commissie voor Medische Ethiek te beschouwen als een aanzet tot deelname aan deze studie.
Vertrouwelijkheid In overeenstemming met de Belgische wet van 8 december 1992 en de Belgische wet van 22 augustus 2002, zal u persoonlijke levenssfeer worden gerespecteerd en zal u toegang krijgen tot de verzamelde gegevens. Elk onjuist gegeven kan op uw verzoek verbeterd worden. Verslagen waarin U wordt geïdentificeerd, zullen niet openlijk beschikbaar zijn. Als de resultaten van de studie worden gepubliceerd, zal uw identiteit vertrouwelijke informatie blijven.
Contactpersoon Als U aanvullende informatie wenst over de studie of over uw rechten en plichten, kunt U in de loop van de studie op elk ogenblik contact opnemen met: Ilse Bocquaert, medewerker Universiteit Gent, afdeling Verplegingswetenschap (tel: 09/ 240 36 94, e-mail:
[email protected])
Toestemmingsformulier Ik, _________________________________________ heb het document “Informatiebrief voor de directe zorgverlener” gelezen en er een kopij van gekregen. Ik stem in met de inhoud van het document en stem ook in deel te nemen aan de studie. Ik heb een kopij gekregen van dit ondertekende en gedateerde formulier voor “Toestemmingsformulier”. Ik heb uitleg gekregen over de aard en het doel. Men heeft me de gelegenheid en voldoende tijd gegeven om vragen te stellen over de studie, en ik heb op al mijn vragen een bevredigend antwoord gekregen. Ik weet dat ik me op elk ogenblik uit de studie kan terugtrekken zonder een reden voor deze beslissing op te geven en zonder dat dit op enigerlei wijze een invloed zal hebben op mijn verdere relatie met de onderzoeker. Ik ben bereid op vrijwillige basis deel te nemen aan deze studie. Naam van de vrijwilliger: _________________________________________ Datum: _________________________________________ Handtekening:
Document d'information pour le praticien infirmier Titre de la recherche Inventaire de l'état nutritionnel des patients hospitalisés dans les services de gériatrie des hôpitaux généraux et universitaires en Belgique.
But de l'étude Le but de cette étude est d'optimaliser la prise en charge nutritionnelle des patients de ces services par une meilleure identification des patients à risque et par l'amélioration de l'application des recommandations en la matière.
Description de l'étude qui vous concerne Les praticiens de l'art infirmier sont simplement invités à remplir un questionnaire SANN (Staff Attitude to Nutritional Nursing care). Ce questionnaire teste l'attitude du soignant vis à vis de cette problématique – il n'y a donc pas de mauvaises et bonnes réponses.
Participation à l'enquête Votre participation doit se faire sur une base volontaire. Vous pouvez refuser de participer, vous pouvez arrêter de participer à tout moment, sans devoir vous justifier et sans que cela n'influence à l'avenir vos relations avec les membres de l'équipe de recherche.
Risques liés à l'étude Aucun risque n'est lié à cette étude. Cette étude a été approuvée par le Comité d'éthique de cet hôpital, respecte les recommandations de bonnes pratiques en la matière (ICH/GCP) et la déclaration d'Helsinki concernant le respect de la personne à participer à des études cliniques. En aucun cas le fait que le comité d'éthique de l'hôpital ai donné son accord ne signifie que vous devez obligatoirement participer à l'étude.
Confidentialité En accord avec les lois belges du 8 décembre 1992 et du 22 août 2002, votre vie privée est respectée et vous avez accès aux données qui vous concerne afin de corriger ce qui serait erroné. Une fois les questionnaires encodés, il ne sera plus possible pour qui que ce soit de retrouver qui a donné quelles réponses. Les résultats qui seront publiés seront globalisés pour le pays, la région et l'hôpital où vous travaillez, mais il sera impossible de retrouver les résultats et données individuelles.
Personne de contact Toute information à propos de cette recherche ou du contenu des questionnaires peut être obtenue en prenant contact tout au long de l'étude avec Miguel Lardennois, collaboratuer scientifique au SPF Santé Publique, cellule Art Infirmier – DG1 (tel 02 524 85 90, email
[email protected] )
Formulaire de consentement Je, soussigné , _________________________________________ ai pris connaissance du document d'information et en ai reçu une copie. J'en ai compris le contenu et accepte de participer à cette étude. Je reçois une copie de ce formulaire que j'ai daté et signé et dont l'original sera envoyé avec les questionnaires. J'ai eu la possibilité de poser toutes les questions que je voulais et ai reçu les réponses nécessaires. Je sais qu'à tout moment je peux arrêter de participer sans devoir me justifier et sans que cela ai une influence sur mes relations futures avec un membre de l'équipe de recherche. Je participe à cette étude sur une base volontaire. Nom du volontaire :
_________________________________________
Date:
_________________________________________
Signature :
Bijlage 14: Beschrijvende gegevens: Kenmerken patiëntengroep jonger dan 75 jaar (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 14: Caractéristiques du groupe de patients de moins de 75 ans (version Néerlandais et Francophone)
Kenmerken patiëntengroep jonger dan 75 jaar Het aantal patiënten jonger dan 75 jaar en een BMI tussen 10 en 45 kg/m2 bedroeg 376. Deze groep bestond voor 63,3% uit vrouwen en 35,6% uit mannen. In onderstaande tabel 1 worden de verschillende patiëntenkenmerken weergegeven. Tabel 1: Patiëntenkenmerken Variabele
Gemiddelde
Mediaan
Stdev
Min
Max
Leeftijd (jaar)
69,7
71
4,5
48
74
Aantal keer gewogen
2,2
1
2,8
0
33
Lengte (cm)
163,6
163,5
9,3
130
192
Gewicht (kg)
68,2
67
16,8
29
130
BMI (kg/ m )
25,5
24,7
5,9
13,2
44,7
MNA-SF (op 14)
8,4
9
3,2
0
14
MNA (op 30)
17,0
17,5
4,8
1,5
25,5
2
De gemiddelde leeftijd in deze groep bedraagt 69,73 jaar ± 4,48 jaar. De BMI in deze jonge populatie heeft een mediaan van 24,74 kg/m2. Op basis van de screening (MNA-SF) kan vastgesteld worden dat in deze populatie één op vijf een screeningsscore heeft van meer dan 11 punten (20,1%) en heeft geen risico op ondervoeding. Vier op vijf patiënten heeft echter een verhoogd risico op ondervoeding en in deze groep (n= 258) dient de volledige MNA afgenomen te worden. De gemiddelde totale MNA score voor deze groep patiënten bedraagt 17,04 ± 4,79. Meer dan de helft van de patiënten komt van huis (58%). Eén op vijf is afkomstig van een ander ziekenhuis (22,8%) en 8,1% kent een transfer van een andere afdeling binnen hetzelfde ziekenhuis. De resterende patiënten zijn woonachtig respectievelijk voor 5,6%, 4% en 0,8% in een rust en verzorgingstehuis, een rusthuis of een serviceflat. Bepaalde pathologieën kunnen een invloed uitoefenen op de voedingstoestand van de patiënt. In de bevraging werd gevraagd om die pathologie(en) aan te duiden die voorkomen bij de patiënt. De volgende pathologieën werden
bevraagd:
heupfractuur,
COPD,
levercirrhose,
chronische
hemodialyse,
diabetes, oncologische problemen, majeure abdominale heelkunde, CVA, ernstige
pneumonie,
beenmergtransplantatie,
hematologische
maligniteit,
schedeltrauma,
urineweginfectie,
hartdecompensatie,
delier/
verwardheid, dementie, reumatoïde artritis, depressie. Zesenveertig patiënten hebben geen enkele van de vermelde pathologieën. Bijna de helft van de patiënten heeft twee of meerdere pathologieën (46,8%), waarbij 8,5% vier, vijf of zes pathologieën heeft. Het samen voorkomen van pathologieën kan doen vermoeden dat het risico op het ontwikkelen van ondervoeding verhoogt. De voornaamste voorkomende pathologieën bij de jonge groep patiënten zijn diabetes (24,5%), depressie (22,6%) en COPD (15,4%). De frequenties van andere pathologieën kunnen in tabel 2 worden geraadpleegd. Tabel 2: Frequentie pathologie Pathologie
%
Aantal
Diabetes
24,5
92
Depressie
22,6
85
COPD
15,4
58
Dementie
15,2
57
Oncologische problemen
13
49
CVA
13
49
Urineweginfectie
12,5
47
Hartdecompensatie
10,9
41
Heupfractuur
9,6
36
Ernstige pneumonie
9
34
Delier
9
34
Majeure abdominale Heelkunde
4,3
16
Reumatoïde Artrititis
3,5
13
Levercirrhose
2,7
10
Chronische hemodialyse
2,1
8
Hematologische maligniteit
1,3
5
Schedeltrauma
0,5
2
0
0
Beenmergtransplantatie
Smaak-, slik- of verteringsproblemen, ontstekingen in de mond en pijn kunnen een invloed hebben op de voedingsstatus van de patiënt. In de patiëntengroep jonger dan 75 jaar komen volgende problemen voor: 19,9% heeft te kampen met pijn en 19,4% heeft problemen met de vertering (door nausea, braken, diaree,…) (zie tabel 3). Tabel 3: Frequentie problemen Problemen
Smaak-
Ontstekingen
Verterings-
stoornissen
in de mond
problematiek
%
5,9
2,4
19,4
Aantal
22
9
73
Pijn
Slik-
Geen
problemen
problemen
19,9
13,8
57,7
75
52
217
Één kwart van de jonge patiënten kan niet goed kauwen en heeft een aangepaste consistentie van de maaltijd nodig. Dit wordt in 70,5% van de gevallen toegepast. Het gebruik van enterale voedingsmiddelen bedraagt in deze populatie 26,3%. Het gaat hier vooral om extra energierijke/eiwitrijke drankjes of puddings tijdens of tussen de maaltijden (69,7%). Het verwerken van energierijke/eiwitrijke producten in de maaltijd is goed voor 30,3% en het aanvullend sondevoeding krijgen vertegenwoordigt 11,1%. Iets minder dan de helft heeft hulp nodig bij de maaltijd. Welke mate van hulp nodig is, kan opgesplitst worden in − voorbereidende hulp (26,6%) (daaronder wordt verstaan “smeren en
beleggen
van
boterhammen,
voorsnijden
van
vlees,
klaarzetten van eten en/of drank, enz. zodat de patiënt daarna zelfstandig kan eten”). − gedeeltelijke hulp (6,6%) (onder gedeeltelijke hulp wordt verstaan: “patiënt voert bepaalde aspecten autonoom uit, maar de aanwezigheid of toezicht van de verpleegequipe tijdens de maaltijd is niet continu vereist”) − volledige hulp (9,8%) (onder volledige hulp wordt verstaan: “de
verpleegequipe helpt de patiënt volledig bij alle inname van voedsel en drank per os. De aanwezigheid of het toezicht van de verpleegequipe tijdens de maaltijd is continu vereist”) Binnen deze groep zijn ook frequenties berekend voor de mate van desoriëntatie en de invloed dat dit heeft voor deze patiënten in het kader van hun voeding. Één op drie patiënten ervaart een zekere vorm van desoriëntatie. Voor één op tien is dit zelden een probleem, 8,5% heeft er nu en dan last van, 7,4% de ganse dag en 5,9% is volledig gedesoriënteerd. Iets minder dan de helft (48,4%) ervaart geen problemen bij het eten ten gevolge van de desoriëntatie. Voor één op vijf (21,3%) verloopt het eten moeizaam (17,2%) of is het zelfs niet mogelijk (4,1%). Één op vier (22,3%) krijgt hulp van zijn familie tijdens het eten, waarbij voor 10,4% dit op regelmatige basis gebeurt. Hierbij wordt hoofdzakelijk initiatief genomen door de familie zelf (90%).
Caractéristiques du groupe de patients de moins de 75 ans Le nombre de patients de moins de 75 ans et avec un IMC entre 10 et 45 kg/m² s’élevait à 376. Ce groupe était composé de 63,3% de femmes et de 35,6% d'hommes. Le tableau 1 ci-dessous reproduit les différentes caractéristiques des patients. Tableau 1 : Caractéristique des patients Variable
Moyenne
Médiane
Déviation
Min
Max
Standard Âge (année)
69,7
71
4,5
48
74
Nombre de pesées
2,2
1
2,8
0
33
Taille (cm)
163,6
163,5
9,3
130
192
Poids (kg)
68,2
67
16,8
29
130
IMC (kg/m²)
25,5
24,7
5,9
13,2
44,7
MNA-SF (sur 14)
8,4
9
3,2
0
14
MNA (sur 30)
17,0
17,5
4,8
1,5
25,5
L’âge moyen de ce groupe est de 69,73 ans ± 4,48 ans. L’IMC dans cette jeune population a une médiane de 24,74 kg/m². Sur base d’un dépistage (MNA-SF) on peut constater que dans cette population une personne sur cinq a un score de dépistage de plus de 11 points (20,1%) et pas de risque de sous-alimentation. Quatre patients sur cinq ont toutefois un risque de malnutrition plus élevé et dans ce groupe (n=258) un MNA complet doit être fait. Le score moyen de MNA total dans ce groupe est de 17,04 ± 4,79.
Plus de la moitié des patients viennent de leur domicile (58%) Un sur cinq vient d’un autre hôpital (22,8%) et 8,1% est transféré d’un autre service dans le même hôpital. 5,6 %, 4% et 0,8% du reste des patients viennent respectivement d’une maison de soins et repos, d’une maison de repos un d’une résidence-services.
Certaines pathologies peuvent avoir une influence sur la condition alimentaire d’un patient.
Dans le questionnaire a été demandé d’indiquer la/les pathologie(s)
présente(s) chez le patient. Il s’agit des pathologies suivantes: fracture de la hanche, BPCO, cirrhose du foie, hémodialyse chronique, diabète, problèmes oncologiques, chirurgie abdominale majeure, ACV, pneumonie grave, malignité hématologique,
traumatisme crânien, transplantation de moelle osseuse, infection des voies urinaires, décompensation cardiaque, délire/désorientation, démence, arthrite rhumatoïde, dépression.
Quarante-six patients n’ont aucune des pathologies mentionnées. Presque la moitie des patients ont deux ou plusieurs pathologies (46,8%), dont 8,5% quatre, cinq ou six pathologies. La co-existence de pathologies peut laisser présumer que le risque de malnutrition augmente. Les pathologies principales qui se présentent dans le groupe de jeunes patients sont le diabète (24,5%), la dépression (22,6%) et la BPCO (15,4%). La fréquence des autres pathologies peut être consultée au tableau 2. Tableau 2 : Fréquence des pathologies Pathologie
%
Nombre
Diabète
24,5
92
Dépression
22,6
85
BPCO
15,4
58
Démence
15,2
57
Problèmes oncologiques
13
49
ACV
13
49
Infection des voies urinaires
12,5
47
Décompensation cardiaque
10,9
41
Fracture de la hanche
9,6
36
Pneumonie grave
9
34
Délire
9
34
Chirurgie abdominale majeure
4,3
16
Arthrite rhumatoïde
3,5
13
Cirrhose du foie
2,7
10
Hémodialyse chronique
2,1
8
Malignité hématologique
1,3
5
Traumatisme crânien
0,5
2
0
0
Transplantation de moelle osseuse
Des problèmes de gustation, de déglutition, de digestion, des infections buccales et des douleurs peuvent influencer l’état de nutrition du patient. Dans le groupe de patients de moins de 75 ans se présentent les problèmes suivants: 19,9% doivent
faire face à une douleur et 19,4% ont des problèmes de digestions (nausées, vomissements, diarrhée, …) (voir tableau 3) Tableau 3 : Fréquences des problèmes Problème s
Problèmes
Infections
Problèmes de
Douleu
Problèmes
Pas de
de gustation
buccales
digestion
r
de
problème
déglutition
s
in de mond %
5,9
2,4
19,4
19,9
13,8
57,7
Nombre
22
9
73
75
52
217
Un quart des jeunes patients a des difficultés à mâcher et a besoin d’un nourriture adaptée (consistance) Ceci est appliqué dans 70,5% des cas.
L’utilisation d’alimentation entérale est de 26,3% dans cette population. Il s’agit ici surtout de boisson riche en énergie/protéines ou de puddings pendant ou entre les repas (69,7%) L’assimilation de boissons riches en énergie/protéines pendant les repas est indiquée pour 30,3% et 11,1% reçoivent l’alimentation par sonde complémentaire.
Un peu moins de la moitié a besoin d’aide lors de repas.
La mesure d’aide
nécessaire peut être divisé en − aide préparatoire (26,6%) (on entend par cela « préparer les tartines, couper la viande, mettre la nourriture ou la boisson à portée du patient pour qu’il puisse manger tout seul ») − aide partielle (6,6%) (on comprend par aide partielle :
« Le patient
effectue certains aspect de façon autonome, mais la présence ou la surveillance par le personnel soignant pendant les repas n’est pas exigée continuellement ») − aide complète (9,8%) (on comprend par aide complète : « le personnel soignant aide le patient complètement à chaque prise de nourriture et de boisson par voie orale. La présence ou la surveillance par le personnel soignant pendant le repas et requise continuellement »)
Dans ce groupe ont été également calculé les fréquences pour le degré de
désorientation et l’influence que cela a pour ces patients dans le cadre de leur alimentation. Un patient sur trois présente une certaine forme de désorientation. Pour un patient sur dix, cela représente rarement un problème, 8,5% en souffrent de temps en temps, 7,4% toute la journée et 5,9% sont complètement désorientés. Un peu moins de la moitié (48,4%) n’ont pas de problèmes d’alimentation dus à une désorientation. Une fois sur cinq (21,3%), la prise de nourriture est difficile (17,2%) ou même impossible (4,1%).
Un sur quatre (22,3%) obtient de l’aide de la famille pendant les repas, et ce régulièrement pour 10,4%. L’initiative est généralement (90%) prise par la famille elle-même.
Bijlage 15: Univariate analyse van de patiëntengroep jonger dan 75 jaar (Nederlandstalige en Franstalige versie) Annexe 15: Analyse unidimensionnelle du groupe de patients de moins de 75 ans (version Néerlandais et Francophone)
Univariate analyses van de patiënten jonger dan 75 jaar In de totale patiëntensteekproef (n= 3050) zijn 376 patiënten jonger dan 75 jaar. Voor deze patiëntengroep werd de prevalentie van ondervoede patiënten, risico op ondervoeding en niet ondervoede patiënten bepaald. Volgens de MNA-SF wordt nagegaan hoeveel patiënten er risico lopen op ondervoeding, vervolgens wordt de prevalentie bepaald aan de hand van de volledige MNA. Tot slot wordt ter informatie de prevalentie ondervoeding bepaald aan de hand van de BMI.
A. Prevalentie van risico op ondervoeding op basis van de MNA-SF Op basis van de eerste zes vragen van de MNA kan een indeling gemaakt worden naar niet ondervoed en risico op ondervoeding. Niet ondervoed wordt gedefinieerd als een screeningscore van meer dan 12 punten. Risico op ondervoeding wordt gedefinieerd als een screeningscore van minder dan 12 punten. Op basis van deze criteria heeft in deze groep patiënten jonger dan 75 jaar 80,1% (n= ) een risico op ondervoeding.
B. Prevalentie van ondervoeding op basis van de MNA Naargelang de eindscore van de MNA kunnen patiënten beoordeeld worden naar ondervoeding, risico op ondervoeding of niet ondervoed. − De totale MNA score < 17 punten: ondervoeding − 17 ≤ totale MNA score ≤ 23,5 punten: risico op ondervoeding − Totale MNA score ≥ 24 punten: niet ondervoed Om de werkbelasting van hulpverleners niet te vergroten diende de volledige MNA enkel afgenomen te worden bij die patiënten die een screeningscore hadden van minder dan 12 punten. Om een realistische weergave te hebben van het aantal ondervoede patiënten, patiënten met een risico op ondervoeding
en niet ondervoede patiënten werden patiënten met een screeningscore meer dan 12 punten of een MNA score van meer dan 24 punten als niet ondervoed beschouwd. Op basis van deze criteria bedraagt in de groep patiënten jonger dan 75 jaar de prevalentie ondervoede patiënten 35,4% en de prevalentie risico op ondervoeding 40,4% (zie tabel 1). Tabel 1: Ondervoeding op basis van Mini Nutritional Assessment (MNA) schaal Percentage (N) Ondervoed (MNA < 17 punten)
35,4% (133)
Risico op ondervoeding (17 ≤ MNA ≤ 23,5 punten)
40,4% (152)
Niet ondervoed (Screeningscore ≥ 12 of MNA ≥ 24
23,9% (90)
punten)
C. Prevalentie van ondervoeding op basis van de BMI Op basis van BMI criteria wordt ondervoeding gedefinieerd als een BMI lager dan 18,5 kg/m2. Het risico op ondervoeding wordt bepaald door een BMI tussen 18,5 en 20 kg/m2 (National Collaborating Centre for Acute Care, 2006; Stratton, Green, & Elia, 2005). Op basis van deze criteria is 10,1% van de patiënten jonger dan 75 jaar en verblijvend op een geriatrische afdeling ondervoed, 6,6% loopt risico op ondervoeding en 83,2% is niet ondervoed (zie tabel 2). Tabel 2: Ondervoeding op basis van Body Mass Index (BMI) Percentage (n) Ondervoed (BMI < 18,5 kg/m2)
10,1% (38) 2
Risico op ondervoeding (18,5 kg/m ≤ BMI < 20
6,4% (24)
2
kg/m ) Niet ondervoed (BMI ≥ 20)
83,5% (314)
Ondervoeding, risico op ondervoeding gedefinieerd vanuit de criteria van de MNA maakt het aandeel ondervoede patiënten jonger dan 75 jaar veel groter in
vergelijking met de definiëring op basis van BMI. Het interpreteren van de BMI-waarde als enkele parameter om ondervoeding of risico op ondervoeding te definiëren dient met grote voorzichtigheid te gebeuren. Obese patiënten, patiënten met levercirrhose of decompensatie kunnen grote hoeveelheden vocht opstapelen waardoor hun gewicht beïnvloedt wordt door de oedemen. Dit zal op zijn beurt een invloed hebben op de BMI (Stratton, King, Stroud, Jackson, & Elia, 2006).
Analyse unidimensionnelle du groupe de patients de moins de 75 ans Dans l’échantillon de patients total (n=3050) 376 patients ont moins de 75 ans. Pour ce groupe de patients, la prévalence a été déterminée pour des patients sousalimentés, à risque de malnutrition et à nutrition normale. On examine selon l’échelle MNA-SF le nombre de patients qui présentent un risque de malnutrition et ensuite la prévalence est déterminée d’après le MNA complet. Pour finir, la prévalence sous-alimentation est déterminée d’après l’IMC à titre d’information.
A. Prévalence du risque de malnutrition sur base de l’échelle MNA-SF Sur base des six premières questions du MNA peut être fait un classement entre nutrition normale et risque de malnutrition. La nutrition normale est définie par un score de dépistage de plus de 12 points. Le risque de malnutrition est défini par un score de dépistage de moins de 12 points. Sur base de ce critère 80,1% (n=) ont un risque de malnutrition dans le groupe de patients de moins de 75 ans.
B. Prévalence de malnutrition sur base du MNA Selon le score final de l’MNA, les patients peuvent être évalués comme sousalimentés, à risque de malnutrition et à nutrition normale. − Score MNA total < 17 points : sous-alimentation − 17 ≤ score MNA total ≤ 23,5 points : risque de malnutrition − Score MNA total ≥ 24 points : nutrition normale Afin de ne pas augmenter la charge de travail des assistants, le MNA complet n’a été effectué que chez les patients ayant un score de dépistage de moins de 12 points. Afin d'obtenir un reflet réaliste du nombre de patients sous-alimentés, de patients à risque de malnutrition et de patients à nutrition normale, les patients avec un score de dépistage de plus de 12 points ou un score MNA de plus de 24 points ont été considérés comme ayant une nutrition normale. Sur base de ce critère, la prévalence patients sous-alimentés dans le groupe de patients de moins de 75 ans est de 35,4% et la prévalence risque de malnutrition de
40,4% (voir tableau 1) Tableau 1 : Malnutrition sur base de l’échelle Mini Nutritional Assessment (MNA) Pourcentage (N) Sous-alimentés (MNA < 17 points)
35,4% (133)
Risque de malnutrition (17 ≤ MNA ≤ 23,5 points)
40,4% (152)
Nutrition normale (score de dépistage ≥ 12 ou MNA ≥ 24
23,9% (90)
points)
C. Prévalence de malnutrition sur base de l’IMC Sur base du critère IMC, la malnutrition est définie par un IMC de moins de 18,5 kg/m². Le risque de malnutrition est défini par un IMC entre 18,5 et 20 kg/m² (National Collaborating Centre for Acute Care, 2006; Stratton, Green, & Elia, 2005). Sur base de ce critère, 10,1% des patients de moins de 75 ans et résidants dans un service de gériatrie est sous-alimenté, 6,6% a un risque de malnutrition et 83,2% a une nutrition normale (voir tableau 2) Tableau 2 : Malnutrition sur base de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) Pourcentage (N) Sous-alimentation (BMI < 18,5 kg/m²)
10,1% (38)
Risque de malnutrition (18,5 kg/m² ≤ IMC < 20 kg/m²)
6,4% (24)
Nutrition normale (BMI ≥ 20)
83,5% (314)
La malnutrition, le risque de malnutrition définis d’après le critère MNA augmente fortement le nombre de patients sous-alimentés de moins de 75 ans en comparaison à la définition sur base de l'IMC. L'interprétation de la valeur IMC comme paramètre unique pour définir la malnutrition ou le risque de malnutrition doit être très circonspect.
Les patients obèses, les
patients avec une cirrhose du foie ou une décompensation peuvent accumuler beaucoup de liquide; ces oedèmes influencent leurs poids. Ceci aura alors une influence sur l’IMC (Stratton, King, Stroud, Jackson, & Elia, 2006).
Bijlage 16: Relatie tussen de voedingstoestand en geslacht Annexe 16: Relation entre l’alimentation et le sexe
Relatie tussen voedingstoestand en geslacht / La relation entre l’alimentation et le sexe Case Processing Summary
Cases Valid N Geslacht patiënt/sexe de patient * ondervoeding obv MNA met missings
2525
Missing Percent 98,4%
N
Total
Percent 40
1,6%
N
Percent
2565
100,0%
Geslacht patiënt/sexe de patient * ondervoeding obv MNA met missings Crosstabulation
Geslacht patiënt/sexe de patient
man/homme
vrouw/femme
Total
Count
ondervoeding obv MNA met missings risico op niet ondervoed ondervoeding ondervoed 280 310 154
Total 744
% within Geslacht patiënt/sexe de patient
37,6%
41,7%
20,7%
100,0%
% within ondervoeding obv MNA met missings
30,9%
30,4%
25,7%
29,5%
Count
626
709
446
1781
% within Geslacht patiënt/sexe de patient
35,1%
39,8%
25,0%
100,0%
% within ondervoeding obv MNA met missings
69,1%
69,6%
74,3%
70,5%
Count
906
1019
600
2525
% within Geslacht patiënt/sexe de patient
35,9%
40,4%
23,8%
100,0%
% within ondervoeding obv MNA met missings
100,0%
100,0%
100,0%
100,0%
Chi-Square Tests
Pearson Chi-Square Likelihood Ratio Linear-by-Linear Association N of Valid Cases
Value 5,518(a) 5,621 4,205
2 2
Asymp. Sig. (2-sided) ,063 ,060
1
,040
df
2525
a 0 cells (,0%) have expected count less than 5. The minimum expected count is 176,79.
Bijlage 17: Relatie tussen de voedingstoestand en leeftijd Annexe 17: Relation entre l’alimentation et l’age
Relatie voedingstoestand en leeftijd / Relation entre l’alimentation et l’age du patient
T-Test Group Statistics
Leeftijd patiënt/Âge de patient
binaire categorie ondervoeding ondervoed of risico op ondervoeding
N
niet ondervoed
Mean
Std. Error Mean
Std. Deviation
1996
84,16
5,301
,119
569
82,95
4,902
,206
Independent Samples Test Levene's Test for Equality of Variances
t-test for Equality of Means 95% Confidence Interval of the Difference
F Leeftijd patiënt/Âge de patient
Equal variances assumed Equal variances not assumed
3,228
Sig. ,073
t
df
Sig. (2-tailed)
Mean Difference
Std. Error Difference
Upper
Lower
4,903
2563
,000
1,215
,248
,729
1,701
5,121
978,843
,000
1,215
,237
,750
1,681
Bijlage 18: Relatie tussen de voedingstoestand en problemen in verband met slikken, smaak, vertering of pijn Annexe 18: Relation entre l’alimentation et des problèmes concernant avaler, le goût, la digestion et la douleur
Relatie tussen voedingstoestand en problemen in verband met slikken, smaak, vertering en pijn/ Relation entre l’alimentation et des problèmes concernant avaler, le goût, la digestion et la douleur Case Processing Summary Cases Valid N
Missing Percent
N
Total
Percent
N
Percent
binaire categorie problemen * ondervoeding obv MNA met missings
2565
100,0%
0
,0%
2565
100,0%
aantal problemen * ondervoeding obv MNA met missings
2565
100,0%
0
,0%
2565
100,0%
Crosstab
binaire categorie problemen/ catégorie binaire de problèmes
geen significant probleem hebben/ pas avoir de problèmes significantes
hebben van één van de significante problemen/ avoir un des problèmes significantes
Total
Count
ondervoeding obv MNA met missings/ dénutrition sur base de l’MNA avec missings risico op Niet ondervoeding/ ondervoed/P Ondervoed/ risque à as de dénutrition dénutrition dénutrition 343 661 397
Total 1401
% within binaire categorie problemen
24,5%
47,2%
28,3%
100,0%
% within ondervoeding obv MNA met missings
37,2%
61,5%
69,8%
54,6%
Count
578
414
172
1164
% within binaire categorie problemen
49,7%
35,6%
14,8%
100,0%
% within ondervoeding obv MNA met missings
62,8%
38,5%
30,2%
45,4%
921
1075
569
2565
35,9%
41,9%
22,2%
100,0%
Count % within binaire categorie problemen
% within ondervoeding obv MNA met missings
100,0%
Chi-Square Tests
Pearson Chi-Square Likelihood Ratio Linear-by-Linear Association N of Valid Cases
Value 185,371(a) 187,413 169,643
2 2
Asymp. Sig. (2-sided) ,000 ,000
1
,000
df
2565
a 0 cells (,0%) have expected count less than 5. The minimum expected count is 258,21.
100,0%
100,0%
100,0%