jeudi/donderdag 08.10.2015 – 20:15
Studio 4
Saint-Saëns – Bruckner Brussels Philharmonic Michel Tabachnik, dir. Gautier Capuçon, violoncelle/cello
jeudi/donderdag
08.10.2015 – 20:15 Studio 4
Brussels Philharmonic
Michel Tabachnik, dir. Gautier Capuçon, violoncelle/cello
programme/programma
Camille Saint-Saëns (1835-1921) Concerto pour violoncelle n° 1 en la mineur / Celloconcert nr. 1 in a, op. 33 (1872) I. Allegro non troppo II. Allegretto con moto III. Allegro non troppo pause/pauze
Anton Bruckner (1824-1896) Symphonie n° 4 en mi bémol majeur / Symfonie nr. 4 in Es, “Die Romantische”, WAB 104 (1878/80) I. Bewegt, nicht zu schnell (1878) II. Andante, quasi allegretto (1878) III. Scherzo. Bewegt – Trio: Nicht zu schnell (1878) IV. Finale: Bewegt, doch nicht zu schnell (1880) Fin du concert / einde van het concert : +/- 22:15
+ 19:30 MEET THE ARTIST : Michel Tabachnik Introduction avec/Inleiding met: Kristin Van den Buys + session d’autographe de Gautier Capuçon pendant la pause/ signeersessie door Gautier Capuçon tijdens de pauze 2
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commentaire / toelichting fr. En prélude, le Concerto pour violoncelle de Saint-Saëns, audacieux, merveilleusement chantant et virtuose. Puis la vaste et puissante Quatrième Symphonie dans laquelle Bruckner évoque, à la manière d’une prière dans une cathédrale, son amour pour la campagne autrichienne. Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Concerto pour violoncelle n° 1 en la mineur, opus 33 (1872)
Camille Saint-Saëns compose son Premier Concerto pour violoncelle en 1872 suite à l’une des périodes les plus mouvementées de l’histoire française. La guerre franco-prussienne (1870-1871) se termine en effet par un désastre pour la France. Paris est envahi et assiégé par les allemands durant des mois. Le peuple de gauche se soulève, entraînant le mouvement de la ‘Commune de Paris’ (qui allait être réprimé dans le sang) mais également la chute du Second Empire dirigé par Napoléon III. Après cette intense période d’agitation, les musiciens français souhaitent poser les bases d’une école authentiquement nationale. Saint-Saëns qui avait fui Paris durant les bombardements, fonde ainsi en 1871 la Société Nationale de Musique afin de promouvoir la musique française : l’« Ars Gallica ». L’association poursuivait deux objectifs : mettre en avant la musique instrumentale française mais également créer un style débarrassé des influences germaniques. C’est dans cette optique que Saint-Saëns commence à composer son Premier Concerto pour violoncelle. Un choix original puisque le public s’intéressait alors majoritairement aux concertos pour violon et piano. Pour ce faire, Saint-Saëns fit appel au violoncelliste français Auguste Tolbecque, qui créa l’oeuvre le 19 janvier 1873 au Conservatoire de Paris. Ce Concerto pour violoncelle constituait une double nouveauté pour les Français. Tout d’abord, il réduisait les trois parties habituelles en un tout unifié, sans pauses. De plus, il profitait du principe cyclique, une technique dans laquelle le matériel thématique est constamment développé et varié, aussi bien au violoncelle qu’à l’orchestre, avant de retourner à sa forme originelle à la fin de l’œuvre. Si certains critiques traditionalistes critiquèrent les innovations de l’œuvre, il est ironique de penser que cet « Ars Gallica » s’inspirait en réalité de compositeurs germaniques. Une chose était sûre cependant : le concerto plut énormément au public, grâce à son charme et son caractère entraînant, et fut immédiatement qualifié de chef d’œuvre. Après un simple accord de l’orchestre, un violoncelle très chantant entre en majesté. L’écriture se fait ensuite plus virtuose sans que jamais l’intégrité de la musique ne s’en trouve compromise. Bien au contraire, on retrouve de nombreux moments lyriques tout au long de l’œuvre, entrecoupés de passages plus virtuoses. L’Allegretto en forme de menuet est ainsi l’une des plus belles créations de Saint-Saëns, à l’instar d’une autre de ses pièces pour violoncelle solo, le ‘Cygne’ tiré du Carnaval des animaux (1886).
Anton Bruckner (1824-1896) : Symphonie n° 4 en mi bémol majeur, dite « Romantique »
Bruckner ne donna un sous-titre qu’à une seule de ses symphonies : la Symphonie n° 4 dite « Romantique ». Par ce terme, le compositeur ne visait pas les drames psychologiques des opéras de Richard Wagner mais tentait plutôt de revenir à l’essence même du romantisme : la forêt romantique, telle qu’on retrouve dans de nombreux livres du début du XIXe siècle. C’est dans la forêt que se concentrent en effet l’amour de la nature inviolée, la magie des arbres mais aussi des champs, des montagnes dans lesquelles se déroulent des scènes villageoises, paysannes et de chasse. La Quatrième Symphonie se veut une réflexion allégorique du paysage autrichien tel que Bruckner l’a connu dans son enfance dans le petit village d’Ansfelden. Il décrit le premier mouvement de sa Quatrième Symphonie en ces termes : « Ville médiévale – aube – bruits de cloches venant des tours – chevaliers se lançant au-dehors sur de fiers chevaux – enchantement de la forêt – bruits de la forêt – chant des oiseaux, et c’est ainsi que naît un tableau romantique ». Ce scénario, écrit quelques années après la composition, s’affirme moins comme un « programme » à proprement parler que comme une explication du sous-titre. Consciemment ou inconsciemment, Bruckner marchait sur les traces du Freischütz (1821) de Carl Maria von Weber dans lequel le cor évoque pour la première fois des sonorités authentiquement romantiques. Et de fait, cet instrument domine la Quatrième Symphonie. Bien que le premier mouvement fasse déjà largement appel aux cuivres, la prépondérance du cor est particulièrement notable dans le Scherzo, qui se veut comme une véritable scène de chasse, au rythme d’une danse de Bohème ou d’Autriche. La première exécution de l’œuvre fut dirigée le 20 février 1881 par Hans Richter à la tête du Philharmonique de Vienne. Bruckner a composé au moins deux versions de sa Quatrième Symphonie : la première datant de 1872-1874 et la seconde de 18781880 (avec un nouveau Scherzo et un Finale amélioré) que Richter dirigea. Nombre de symphonies de Bruckner connaissent en effet différentes versions, non seulement à cause de l’attitude très critique de Bruckner vis-à-vis de ses propres œuvres mais aussi à la suite de réactions parfois négatives d’amis, étudiants ou orchestres qui poussaient le compositeur à réviser son œuvre. La scène musicale viennoise était alors divisée en deux camps opposés : Wagner d’un côté et Brahms de l’autre, ce dernier étant représenté notamment par le très influent critique Edward Hanslick. Bruckner ne cacha jamais son antipathie pour Hanslick et n’hésita pas à dénommer sa Troisième Symphonie par le terme de « Wagner Symphonie », s’accordant de fait les faveurs des wagnériens. La création de la Quatrième Symphonie allait connaitre un succès honorable, sans toutefois convaincre les adversaires du compositeur. Pourtant, les symphonies de Bruckner sont très originales et leurs sonorités, très liées à sa formation d’organiste, sont uniques. Bruckner était à cette époque un célèbre organiste, connu pour ses improvisations. Indéniablement, ses orchestrations juxtaposent des « tâches de couleurs » aux cordes et aux cuivres, à la manière des registres d’un orgue. Kristin Van den Buys
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nl. Het Celloconcert van Saint-Saëns, gebald en onconventioneel voor zijn tijd, wondermooi zingend en uiterst virtuoos, contrasteert mooi met de eindeloze Vierde Symfonie waarin Bruckner op een uiterst geduldige en geraffineerde wijze zijn liefde voor de Oostenrijkse natuur evoceert, als een gebed in een kathedraal. Camille Saint-Saëns (1835-1921): Celloconcert nr. 1 in a, opus 33 (1872)
Camille Saint-Saëns componeerde zijn eerste Celloconcert in 1872 in de nasleep van één van de meest turbulente periodes uit de Franse geschiedenis. De Frans-Duitse oorlog (1870-1871) verliep desastreus voor Frankrijk. Het werd onder de voet gelopen door de Duitsers en Parijs werd maandenlang belegerd. Dit leidde tot een linkse volksopstand, de zogenaamde ‘Commune de Paris’, die bloedig werd neergeslagen. Het betekende meteen het einde van Napoleon III en het Tweede Franse Keizerrijk. Na deze vernederende vijandelijkheden wilden Franse musici het Parijse muziekleven op een eigen nationale leest schoeien. Saint-Saëns die de bombardementen in Parijs was ontvlucht, keerde terug en stichtte in 1871 mee de Société Nationale de Musique, met de bedoeling de Franse muziek, de ‘Ars Gallica’ te promoten. De vereniging had twee doelstellingen: ze wilden niet alleen de eigen Franse instrumentale muziek op het voorplan brengen maar zich ook qua stijl onttrekken aan de Germaanse invloed. Saint-Saëns startte meteen de compositie van zijn eerste Concerto voor Cello. Een nieuwigheid, want het publiek was toen nog volop geobsedeerd door viool- en pianoconcerten. Saint-Saëns droeg het werk op aan de Franse cellist Auguste Tolbecque, die het werk creëerde op 19 januari 1873 in het Parijse conservatorium. Het Concerto voor Cello was in twee opzichten nieuw voor de Fransen. Ten eerste balde Saint-Saëns de gangbare drie delen tot één groot geheel, zonder pauzes. Ten tweede maakte hij gebruik van het ‘cyclisch principe’, een techniek waarbij het thematische motief doorheen het stuk, zowel in de cello- als in de orkestpartij, voortdurend ontwikkeld en gevarieerd wordt en op het einde terug komt. Deze vernieuwingen waren voor sommige critici niet ‘traditioneel’ genoeg. Ironisch genoeg werden ze ontleend aan Germaanse componisten. Toch was iedereen het over eens hoe pakkend en aangrijpend het concerto wel was. Het werd onmiddellijk als een meesterwerk bestempeld. Na slechts één akkoord van het orkest, komt de cello binnen. Vanaf de openingsmaten worden we overstelpt door de majestueuze kracht van het instrument en zijn vermogen om te zingen. Naarmate het stuk vordert verhoogt de virtuositeit maar dit gaat nooit ten koste van de muzikale integriteit. Doorheen het werk vinden we prachtige lyrische momenten afgewisseld met virtuoze hoogstandjes. Het menuet-achtige Allegretto is één van SaintSaëns’ mooiste creaties – zoals zijn ander machtig cellowerk, de Zwaan uit de Carnival des Animaux (1886).
maar aan de zuivere natuurromantiek: de typisch vroeg-19de-eeuwse woudromantiek uit de Duitse literatuur. Hierin staat de liefde voor de ongerepte natuur, de wouden, de velden en de bergen centraal met scènes uit het eenvoudige dorps- en plattelandsleven en jachttaferelen. De Vierde Symfonie is een allegorische weerspiegeling van het Oostenrijkse landschap, zoals Bruckner dat in zijn jeugd in het dorpje Ansfelden heeft gekend. Hij omschreef het eerste deel van zijn Vierde Symfonie als volgt: “Middeleeuwse stad – dageraad – ochtelijk klokgelui vanuit de torens – de stadspoorten gaan open – op vurige paarden rijden de ridders naar buiten – de betovering van het bos – geluiden van het bos – vogelzang – en zo ontwikkelt zich een romantisch tafereel.” Dit scenario schreef hij neer, enkele jaren na de voltooing van zijn symfonie. Toch is het eerder een omschrijving van de ondertitel dan een ‘programma’ dat hij verklankt zou hebben. Bewust of onbewust trad Bruckner hier in het voetspoor van Webers Der Freischutz waarin de hoorn voor het eerst uitgesproken romantische associaties opriep. Dit instrument domineert de Vierde Symfonie. Hoewel het eerste deel al lawines van koperklanken bevat, komt de hoorn vooral naar voor in het scherzo, een muzikale uitbeelding van een jachttafereel in de vorm van een Boheemse maar ook Oostenrijkse dans. De première vond plaats onder leiding van Hans Richter op 20 februari 1881 met de Wiener Philharmoniker. Bruckner creëerde twee basis versies van zijn Vierde Symfonie: een eerste in 1872-1874 en een tweede in 1878-1880. Richter dirigeerde de tweede herwerkte versie van de symfonie met een nieuw scherzo en een verbeterde finale. Bruckners symfonieën ontstonden vaak in meerdere versies, niet alleen ten gevolge van de uiterst kritische instelling van de componist zelf, maar ook op aansporen van vrienden, studenten en orkesten naar aanleiding van vaak negatieve reacties die zijn werk te beurt vielen. Het Weense muziekleven was in die tijd opgesplitst in twee kampen: dat van Wagner en dat van Brahms. De meest invloedrijke criticus, Edward Hanslick was een grote verdediger van Brahms. Bruckner haalde zich de haat van Hanslick op zijn hals door openlijk zijn sympathie voor Wagner te betuigen en zijn Derde Symfonie, als “Wagner”-symfonie te bestempelen. De Wagnerianen namen hem op in hun kamp. De première van de Vierde Symfonie was een redelijk succes. Maar het werk kon de tegenstanders toch niet echt overtuigen. Bruckners symfonieën zijn dan ook erg individueel en zijn orkestklank is heel uniek. Dit heeft veel te maken met zijn opleiding als organist. Bruckner was in die tijd een gevierd organist en bekend omwille van zijn improvisaties. Zijn orkestraties lijken wel orgelregistraties met eenvormige ‘kleurvlakken’ van strijkers en blazers die zonder overgang naast elkaar worden geplaatst. Kristin Van den Buys
Anton Bruckner (1824-1896): Symfonie nr. 4 in Es, «Die Romantische»
Bruckner gaf enkel aan zijn Vierde Symfonie een ondertitel, namelijk “de Romantische”. Bij die term moeten we niet denken aan één of ander psychologisch drama zoals bij Wagner 6
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Michel Tabachnik fr. Michel Tabachnik a étudié le piano, la composition et la direction d’orchestre à Genève. Ses études à peine terminées, il est remarqué par plusieurs grands chefs d’orchestre qui lui ont apporté un précieux soutien. Il fut d’abord l’assistant d’Igor Markevitch à l’Orchestre de la Radio Télévision Espagnole à Madrid puis, pendant quatre ans, celui de Pierre Boulez, principalement auprès du BBC Symphony Orchestra à Londres. Karajan ensuite l’invita à diriger son Berliner pendant de nombreuses années.
Très proche de Stockhausen, Berio, Ligeti et Messiaen, il a dirigé de nombreuses premières mondiales, en particulier une vingtaine d’œuvres de Iannis Xenakis, qui le considérait comme son interprète favori. Entre 2008 et 2015, Michel Tabachnik a joué un rôle déterminant comme directeur musical du Brussels Philharmonic, dont il reste des lors attaché en tant que Chef émérite. Avec une résidence à la Cité de la musique de Paris, des rendez-vous réguliers au Concertgebouw d’Amsterdam, au Grosses Festspielhaus de Salzbourg, aux Festivals de Besançon et de Strasbourg, Michel Tabachnik et son orchestre confirment depuis plusieurs saisons leur réputation internationale. De plus, les récents concerts au Musikverein de Vienne, à Berlin et à Londres ont suscité un immense enthousiasme qui a entraîné des réinvitations partout. La presse aussi soutient ardemment le travail de Michel Tabachnik, qui, écrit la Libre Belgique, «s’inscrit dans les annales», ou, selon le Frankfurter Allgemeine, témoigne d’ une «précision d’horloge et d’une extrême méticulosité». Michel Tabachnik a été le chef d’orchestre titulaire de l’orchestre de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, de l’Orchestre Philharmonique de Lorraine et de l’Ensemble InterContemporain à Paris. Des collaborations avec le Berliner Philharmoniker, le Koninklijk Concertgebouworkest, le Tokyo NHK, l’Orchestre de Paris, le SWR de Stuttgart, le Residentieorkest de la Haye, l’orchestre de la Fenice à Venise, la Philharmonie de Saint-Petersbourg, le Konzerhaus de Berlin ou encore le NDR de Hambourg et des festivals comme ceux de Lucerne, Salzbourg, Aix-en-Provence viennent d’enrichir son parcours. Sa discographie (Lyrinx, Erato) a récemment été enrichi par des enregistrements sur Brussels Philharmonic Recordings avec entre outre le Sacre du printemps salué par le Gramophone Magazine et son interprétation de La Mer de Debussy, classée numéro 1 de tous les temps par le magazine Classica. En tant que compositeur, plusieurs œuvres de Michel Tabachnik ont été créées récemment aux Pays-Bas, en France, à l’Allemagne et en Belgique. Il a honoré de nombreuses commandes dont la dernière vient de l’Opéra de Lyon pour qui il a écrit Benjamin, dernière nuit, un drame lyrique écrit sur un livret de Régis Debray. La saison 2014/2015 verra à la Cité de la musique de Paris la création du Livre de Job, sa dernière œuvre. Enfin, il a aussi publié plusieurs livres dont De la musique avant toute chose, un long 8
recueil qui mêle ses souvenirs et réflexions sur la musique du XXe siècle et le roman L’Homme sauvage. nl. Michel Tabachnik studeerde piano, compositie en orkestdirectie in Genève. Pas afgestudeerd werd hij gecoacht door enkele iconische dirigenten: hij was assistent van Igor Markevitsj in Madrid en werkte vier jaar lang als assistent-dirigent van Pierre Boulez, hoofdzakelijk bij het BBC Symphony Orchestra in Londen. Daarna nodigde Herbert von Karajan hem uit om zijn Berliner te komen dirigeren.
Als goede vriend van Stockhausen, Berio, Ligeti, Xenakis en Messiaen dirigeerde Michel Tabachnik verschillende wereldpremières. Michel Tabachnik was van 2008 tot 2015 als muziekdirecteur een sleutelfiguur in de werking van Brussels Philharmonic, en is sindsdien als Dirigent Emeritus verbonden aan het orkest. Michel Tabachnik was chef-dirigent bij verschillende grote orkesten en dirigeerde onder meer de Berliner Philharmoniker, het Koninklijk Concertgebouworkest, het Tokyo NHK en het Orchestre de Paris. Recent werd hij onder meer uitgenodigd door SWR Stuttgart, Residentie Orkest Den Haag, het orkest van de Fenice, de Philharmonie van SintPetersburg, Konzerthaus Berlin en NDR de Hamburg. Daarnaast is hij regelmatig te gast bij verschillende gerenommeerde Europese festivals. Zijn discografie (Lyrinx & Erato) werd recent uitgebreid met door de internationale critici gelauwerde opnames voor het Label ‘Brussels Philharmonic Recordings’. Gramophone Magazine schrijft: “Niemand blijft onberoerd bij het beluisteren van Tabachnik en zijn al even enthousiaste orkest”, en Classica Magazine verkoos zijn interpretatie van Debussy’s La Mer tot de beste opname aller tijden. Verscheidene composities van Michel Tabachnik werden onlangs in Nederland, Frankrijk, Duitsland en België opgevoerd. In het seizoen 2014/2015 werd zijn meest recente werk, Le Livre de Job, vertoond in de Cité de la Musique in Parijs. Benjamin, dernière nuit, de opera die hij componeerde met een libretto van Régis Debray, werd op verzoek van de opera van Lyon geschreven en zal er tijdens het seizoen 2015/2016 opgevoerd worden.
Gautier Capuçon fr. Gautier Capuçon, né en 1981 à Chambéry, commence le violoncelle à 5 ans et étudie avec Annie Cochet-Zakine, Philippe Muller et Heinrich Schiff. Il reçoit des premiers prix dans plusieurs concours internationaux, y compris le Premier Grand Prix du Concours International André Navarra à Toulouse. En 2001 il est « Nouveau Talent de l’année » aux Victoires de la musique. Il reçoit le « Borletti-Buitoni Trust Award » et plusieurs fois le « Echo Preis ».
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Il se produit avec les plus grands orchestres dans le monde et collabore régulièrement avec Christoph Eschenbach, Valery Gergiev, Bernard Haitink, Paavo Järvi, Andris Nelsons, Yannick Nézet-Séguin,… Récemment il a joué avec le Philharmonique de Berlin, London Symphony Orchestra, Leipzig Gewandhaus, New York Philharmonic, Chicago Symphony…
Wigmore Hall voor een recital met Frank Braley, speelde hij recitals in Parijs en Tokio met Yuja Wang en maakte hij zijn debuut in de Barbican.
Gautier Capuçon se produit également en récital et musique de chambre aux festivals majeurs en Europe, comme chaque année au festival de Verbier et au Progetto Martha Argerich à Lugano. Il a pour partenaires Barenboim, Bashmet, Kavakos, Kirchschlager, Pressler, Thibaudet, Repin, Antoine Vengerov, Znaider, les quatuors Artemis et Ebène, ainsi que son frère Renaud.
Capuçon staat onder exclusief contract bij Erato (Warner Classics). Hij nam onder andere de Rococovariaties van Tsjaikovski en (samen met zijn broer) het Dubbelconcert van Brahms op. Ook heeft hij cd’s met kamermuziek uitgebracht samen met Martha Argerich, Nicholas Angelich en Gabriela Montero. Zijn meest recente cd is een recital-opname met Frank Braley en het Eerste Celloconcert van Saint-Saëns. In 2013 bracht Deutsche Grammophon een DVD uit met Capuçon als solist in Haydn’s Eerste Celloconcert met de Berliner Philharmoniker onder leiding van Gustavo Dudamel.
La saison dernière il a fait ses débuts au Barbican Centre, son retour au Wigmore Hall avec Frank Braley, et a également joué des récitals à Paris et à Tokyo en compagnie de Yuja Wang.
Capuçon is ambassadeur voor Zegna & Music Project, en in 2014 richtte hij de “Classe d’Excellence de Violoncelle’ op aan de Fondation Louis Vuitton in Parijs, waarbij studenten worden uitgenodigd om samen te werken met Capuçon op een maandelijkse basis.
Chez Erato (Warner Classics), dont il est artiste exclusive, il a enregistré la musique de Ravel et Haydn avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding (« Diapason d’Or » et « Choc » du Monde de la musique); Saint-Saëns, Schubert et Brahms avec Renaud Capuçon et Nicholas Angelich (Preis der Deutschen Schallplattenkritik – Diapason d’Or – Choc/Monde de la Musique); un récital avec la pianiste Gabriela Montero (Mendelssohn/ Prokofiev/Rachmaninov); le concerto de Dvorak avec l’orchestre de la Radio de Francfort et Paavo Järvi et le Double Concerto de Brahms avec GMJO et Myung-Whun Chung.
Gautier Capuçon bespeelt een Matteo Goffriller cello uit 1701.
Depuis 2007 Gautier Capuçon est l’ambassadeur de « Zegna & Music Project », fondé en 1997 comme activité philanthropique pour promouvoir la musique et ses valeurs. En octobre 2014 il crée la « Classe d’excellence de violoncelle » à la Fondation Louis Vuitton à Paris, dans le nouvel Auditorium conçu par Frank Gehry. Il joue un Matteo Goffriler de 1701. nl. Gautier Capuçon (°1981, Chambery) begon met cello spelen op vijfjarige leeftijd. Hij studeerde in Parijs en Wenen bij Philippe Muller, Annie Cochet-Zakine en Heinrich Schiff. Hij behaalde eerste prijzen op vele internationale wedstrijden, waaronder de International André Navarra Prize. Ook werd hij in 2001 uitgeroepen tot ‘Nieuw Talent van het Jaar’ door Victoires de la Musique en ontving hij meerdere Echo Klassik prijzen.
Capuçon speelt regelmatig met wereldberoemde orkesten en dirigenten, waaronder Gergiev, Petrenko, Krivine, Nelsons, Haitink en Nézet-Seguin. Recente hoogtepunten omvatten Europese tournees met London Symphony Orchestra en Oslo Philharmonic Orchestra, en concerten met het Gewandhausorchester Leipzig, Wiener Philharmoniker, Los Angeles Philharmonic en Boston Symphony Orchestra. Als fervent recitalist en kamermusicus speelt Capuçon veelvuldig in de beste concertzalen en op festivals, waaronder het Verbier Festival en het Martha Argerich Project (Lugano), en werkt hij samen met Barenboim, Kavakos, Kirchschlager, Pressler, Thibaudet, zijn broer Renaud, en de kwartetten Artemis en Ebène. Afgelopen seizoen keerde hij terug naar 10
Brussels Philharmonic fr. Fondé en 1935 sous l’égide de l’Institut national de radiodiffusion (INR/NIR), le Brussels Philharmonic a collaboré tout au long de son existence avec des grands chefs et des solistes d’envergure internationale. L’orchestre s’est taillé une réputation enviée dans la création de nouvelles œuvres en collaborant avec des compositeurs de renommée mondiale comme Bartók, Stravinsky, Messiaen et Francesconi. Son port d’attache historique est Flagey, où il répète et donne des concerts dans le Studio 4 – qui se distingue par l’une des meilleures acoustiques au monde – et qui lui offre une base idéale pour se produire à Bruxelles, en Flandre et en Europe.
Le directeur musical de cette saison 2015-2016 n’est autre que Stéphane Denève, qui succède à Michel Tabachnik. Ce remarquable chef d’orchestre français est venu à Bruxelles avec un objectif très précis : inclure dans sa programmation des œuvres du XXIe siècle et de grands classiques, afin de faire dialoguer les répertoires d’hier et de demain. « Le Brussels Philharmonic exécutera des œuvres susceptibles de devenir le répertoire du XXIe siècle : des compositions que les orchestres prendront plaisir à jouer et que le public aura envie d’écouter. C’est un projet tout à fait innovant ! », affirme Stéphane Denève. La nouvelle plateforme lancée avec le Brussels Philharmonic jouera un rôle important à cet égard : le Cffor (Centre for Future Orchestral Repertoire) a pour mission de rassembler des informations essentielles à propos d’œuvres symphoniques créées depuis 2000 et d’ouvrir ainsi un grand débat mondial sur les œuvres qui résisteront à l’épreuve du temps. Le Brussels Philharmonic a également su se faire une place sur la scène internationale et joue régulièrement dans les grandes capitales européennes (dont Paris, Londres, Berlin,
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Vienne et Salzbourg). L’arrivée de Stéphane Denève et la représentation internationale assurée par IMG Artists se traduiront en outre par encore plus de tournées et de concerts, en Europe et ailleurs. Le Brussel Philharmonic se positionne également sur la scène internationale grâce à sa spécialisation en musique de film. En partenariat avec Galaxy Studios et le Festival du Film de Gand, il enregistre et interprète des bandes originales pour le cinéma. La musique composée pour The Artist (par Ludovic Bource), récompensée d’un Oscar, a entre autres contribué à la reconnaissance internationale de l’orchestre. Le Brussel Philharmonic fait également œuvre de pionnier dans d’autres domaines. Parallèlement à des initiatives novatrices telles que la spin-off Scoring Flanders, axée sur la musique de film, et la création d’une fondation pour financer l’achat d’instruments à cordes (avec Puilaetco Dewaay Private Bankers), l’orchestre s’inscrit résolument dans une démarche d’innovation à tous les niveaux. Avec la complicité de divers partenaires, le Brussels Philharmonic travaille sur des séries de CD aux thématiques extrêmement variées : les solistes flamands avec Klara, la musique romantique française avec le Palazzetto Bru Zane et le chef d’orchestre Hervé Niquet, les grands compositeurs de musique de film avec le Festival du Film de Gand. L’orchestre présente aussi sous son propre label, Brussels Philharmonic Recordings, des enregistrements de référence du grand répertoire symphonique salués par la presse internationale. Ancien directeur musical (2008-2015), Michel Tabachnik reste attaché au Brussels Philharmonic en tant que Chef émérite. Le Brussels Philharmonic est une institution de la Communauté flamande. Les musiciens de l’orchestre sont habillés par Café Costume. nl. Brussels Philharmonic werd in 1935 opgericht door de Belgische openbare omroep (NIR), en concerteerde in de loop van zijn bestaan met internationale topdirigenten en -solisten. Het orkest had en heeft een uitstekende reputatie voor het creëren van nieuwe composities, en werkte samen met wereldvermaarde componisten als Bartók, Stravinsky, Messiaen en Francesconi. De historische thuishaven Flagey, waar het orkest repeteert en concerteert in de akoestisch tot de wereldtop behorende Studio 4, is de uitvalbasis voor concerten in Brussel, Vlaanderen en Europa.
Het nieuwe platform dat Denève met Brussels Philharmonic lanceert zal hierin een grote rol spelen: Cffor (Centre for Future Orchestral Repertoire) wil sleutelinformatie rond symfonische composities vanaf 2000 verzamelen, en initieert zo een brede wereldwijde dialoog rond die composities die de tand des tijd zullen doorstaan. Op internationaal vlak heeft Brussels Philharmonic een eigen plaats veroverd, met vaste afspraken in de grote Europese hoofdsteden (waaronder Parijs, Londen, Berlijn, Wenen, Salzburg). De aanstelling van Stéphane Denève en de internationale vertegenwoordiging door IMG Artists zorgen bovendien voor tournees en concerten op nieuwe podia, zowel binnen als buiten Europa. Een andere specialisatie waarmee Brussels Philharmonic zich internationaal profileert, is filmmuziek. Voor het opnemen en uitvoeren van soundtracks zijn Galaxy Studios en Film Fest Gent vaste partners. Internationale erkenning kwam onder meer met de Oscarwinnende muziek voor The Artist (muziek van Ludovic Bource). Intussen bewees het orkest ook op andere vlakken een pionier te zijn. Naast de vooruitstrevende initiatieven die lopen, waaronder de spin-off rond filmmuziek Scoring Flanders en de oprichting van een stichting voor de aankoop van strijkinstrumenten (met Puilaetco Dewaay Private Bankers), schrijft het orkest innovatie bewust in op alle vlakken en niveaus van de werking. Samen met verschillende partners werkt Brussels Philharmonic aan uiteenlopende cdreeksen: met Klara rond Vlaamse solisten, met het Palazzetto Bru Zane en dirigent Hervé Niquet rond Franse romantische muziek, en met Film Fest Gent rond grote filmmuziekcomponisten. Met het eigen label, Brussels Philharmonic Recordings, maakt het orkest referentie-opnames van het grote symfonische repertoire die internationale bijval krijgen. Voormalig chef-dirigent Michel Tabachnik (2008-2015) blijft verbonden aan Brussels Philharmonic als Dirigent Emeritus. Brussels Philharmonic is een instelling van de Vlaamse Gemeenschap. De heren van het orkest worden gekleed door Café Costume.
Stéphane Denève volgt in seizoen 2015-2016 Michel Tabachnik op als muziekdirecteur. Deze Franse topdirigent komt met een duidelijke missie naar Brussel: hij wil in zijn programma’s de muziek uit de 21ste eeuw combineren met de grote klassiekers, en zo een dialoog opzetten tussen het repertoire van vroeger én dat van de toekomst. Stéphane Denève: “Brussels Philharmonic zal werken uitvoeren die het repertoire van de 21ste eeuw kunnen worden: we willen die stukken vinden die orkesten graag spelen én het publiek graag wil horen. Een baanbrekend project!” 12
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Brussels Philharmonic Musiciens / Musici Otto Derolez, Konzertmeister/Concertmeester
Premier violon/ Eerste viool
Virginie Petit (1) Gudrun Vercampt Annelies Broeckhoven Stefan Claeys Teresa Heidel Anton Skakun Philippe Tjampens Alissa Vaitsner Vania Batchvarova Elizaveta Rybentseva Stefanie Van Backlé Veerle Houbraken Veerle Van Roosbroeck
Deuxième violon/ Tweede viool
Olivia Bergeot (1) Mari Hagiwara (1) Mark Steylaerts (3) Ion Dura Karine Martens Sayoko Mundy Francis Vanden Heede Véronique Burstin Cristina Constantinescu Hans Devos Aline Janeczek Fien Van den Fonteyne
Alto/Altviool
Nathan Braude (1) Griet François (3) Philippe Allard Agnieszka Kosakowska Stephan Uelpenich Patricia Van Reusel Benjamin Braude Maryna Lepiasevich Barbara Peynsaert
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Violoncelle/Cello
Karel Steylaerts (1) Kirsten Andersen Jan Baerts Barbara Gerarts Emmanuel Tondus Elke Wynants Sophie Jomard Paul Stavridis
Trombone
David Rey (1) Lode Smeets (3) Tim Van Medegael (3)
Tuba
Jean Xhonneux (3)
Timpani/Pauken
Gert François (1)
Contrebasse/Contrabas
Jan Buysschaert (1) Sandor Budai Simon Luce Bram Decroix Thomas Fiorini Tino Ladika
Hautbois/Hobo
Joris Van den Hauwe (1) Maarten Wijnen
Clarinette/Klarinet
Eddy Vanoosthuyse (1) Danny Corstjens (3)
Basson/Fagot
Karsten Przybyl (1) Alexander Kuksa
Cor/Hoorn
Hans van der Zanden (1) Pierre Buizer Mieke Ailliet (3) Gery Liekens
Great Friend Claude de Selliers de Moranville, Agnès de Wouters, Philippe de Wouters, Fondation pour les Arts, Susanne Hinrichs, Manfred Loeb, Benoît Philippat de Foy, Réjane Philippart de Foy, Marina Solvay, Bertold Theeuwes, Piet Van Waeyenberge, Wina Van Waeyenberge, Charlotte Vandoorne, Christophe Vandoorne, Armelle Verola, Olivier Verola, Zenab sprl
André Beernaerts, Mireille Beernaerts, Joe Beauduin, Marijke Beauduin, Lucien Beauduin, Marie-Anne Beauduin, Philippe Boddez, Patricia Bogerd, Broqconsult, Servaas Carbonez, Anne Castro Freire, Antonio Castro Freire, Stephen Clark, Philippe Craninx, David d’Hooghe, Jean-Claude Daoust, Cédric de Biolley, Nicolas de Borchgrave, Fabienne de Broqueville, Pierre de Broqueville, Olivier de Clippele, Sabine de Clippele, Alison de Maret, Pierre de Maret, Christine Destailleurs, DLA Piper, Dominique Dumonteil, Gérard Dumonteil, Abdallah El-Azm, Martine El-Azm, Danièle Espinasse, Jacques Espinasse, Catherine Fournier, Olivier Fournier, Hélène Godeaux, Colette Goldschmidt, Pierre Goldschmidt, Sylvia Goldschmidt, Christine Goyens, Philippe Goyens, Stephania Greco, Arnaud Grémont, Fiona Groetaers, Rym Hadabi, Jacques Halperin, Marleen Heijens, Roger Heijens, Margarete Hofmann, Veerle Huylebroek, Ann Jansen, Guy Jansen, Frederika Jansen, Yvan Jansen , Hervé Lefébure, Alain Lefebvre, Elisabeth Lefebvre, Corine Legrand, Clive Llewellyn, Danielle Llewellyn, Yannick Nelissen Grade, Suzanne Nelissen Grade, Jan Nellens, Lydia Nellens, Gerardus Nijborg, Irina Nijborg, Martine Payfa, Michel Penneman, Bénédicte Ries, Olivier Ries, Jean-Louis Rollé, Michèle Rollé, Nicolas Rombaux, Pauline Rombaux, Gisèle Roobaert, Jean-Pierre Ruquois, Michèle Samyn, Giuseppe Scognamiglio, Augustin Siaens, Cécile Siaens – De Jaegher, Freddy Smet, Maria Grazia Tanese, Dominique Tchou, Caroline Teughels, Beatrix Thuysbaert, Olivier Thuysbaert, Els Van de Perre, Paul Van Hooghten, Yvette Verleisdonk, Guy Vieillevigne, Sylvie Vieillevigne, Nathalie Zalcman
Wouter Van den Eynde (1) Maaike Cottyn
Trompette/Trompet
Charles Adriaenssen, Diane de Spoelberch, Maison de la Radio Flagey S.A., Omroepgebouw Flagey N.V.
Friend
Flûte/Fluit
Hans van der Zanden (1) Pierre Buizer Mieke Ailliet (3) Gery Liekens
Fellow
Glossaire/Glossarium
c hef de pupitre/ aanvoerder (2) co-chef de pupitre/ co-aanvoerder (3) soliste/solist (1)