MENSUEL N°108 - NOVEMBRE 2008 NE PARAÎT PAS EN AOÛT ET DÉCEMBRE
BUREAU DE DÉPÔT : BXL X 1070 BRUXELLES
BELGIQUE - BELGÏE P. P / P. B 1/1392 1070 BRUXELLES P402037
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Kinder Surprise
ous cette bannière chocolatée de Kinder Surprise, nous avons voulu rassembler une série de films qui portent un regard sur le monde de l’enfance : comment sent-on, pense-t-on, vit-on, quand on est haut comme trois pommes ? Ce premier volet donnera en images la parole aux enfants. Des films récents et moins récents, documentaires et fictions de tous pays, courts ou longs, choisis parmi les mille et un portraits filmiques de l’enfance qui ont capté son dynamisme, son insoumission, ses exigences, la vérité de son silence, de ses regards, de ses jeux, les richesses de son imaginaire. La série “France, tour, détour, deux enfants” de JeanLuc Godard est le coeur de ce programme.
Les douze épisodes mettent “JLG” en dialogue avec une fillette et un garçonnet autour de thèmes existentiels variés. Le méconnu long métrage “La clé”, sur un script d’Abbas Kiarostami, est une de ces merveilles auxquelles le cinéma iranien nous a habitué. Le reste du programme est constitué de coups de coeur, choisi parmi certains des cinéastes que le Nova affectionne particulièrement : les photographes néerlandais van der Keuken et van der Elsken, et l’Américaine Helen Levitt, les expérimentateurs de l’ex-URSS, A. Stonys et V. Kossakovsky, l’immense poète qu’était Patrick Van Antwerpen, et les artisans locaux du collectif bruxellois Graphoui.
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zien we Jean-Luc Godard in dialoog treedt met een meisje en een jongen over de meest uiteenlopende abstracte, existentiële thema’s, gefilmd op diverse momenten van de dag. Het filmprogramma wordt verder opgesmukt met de opmerkelijke Iraanse langspeelfilm “La clé” waarvan Abbas Kiarostami mee het script schreef, twee documentaires van Kossakovsky waarin kleine ukkies de hoofdrol spelen en een reeks kortfilms met werk van onze favoriet Johan van der Keuken, fotografen Ed van der Elsken en Helen Levitt en een experimenteel, poëtisch pareltje uit de exUSSR. We sluiten de filmreeks af met werk van onze Belgische hartedieven: Patrick Van Antwerpen en het Brusselse collectief Graphoui dat in Nova te gast zal zijn.
et de zeer toepasselijke titel “Kinder Surprise” starten we een reeks met films die ons een originele kijk geven hoe kinderen voelen, denken én zijn, soms verrassend verschillend van het beeld dat we van hen hebben. In dit eerste luik tonen we enkele films die op een bijzondere manier de leefwereld van kinderen in beeld brengen door hen het woord te geven of hen van zeer dichtbij te filmen. Het resultaat is een panorama van diverse films, vanaf de jaren vijftig tot nu, documentaire, fictie én een reeks van kortfilms, waaronder ook enkele animatiefilms. De reeks “France, tour, détour, deux enfants” van Jean-Luc Godard neemt hierbij een belangrijke plaats in. Twaalf episodes lang
A propos / Over
France Tour Détour, deux enfants Systématiquement, j’ai interrogé les deux gamins en disant: “Ou bien, ou bien.” Au bout de trois émissions, ils avaient des tactiques; la petite fille: je ne sais pas, et le petit garçon: un peu des deux. On les mettait dans une situation où chacun était obligé de faire un choix pour qu’on puisse voir son invention, sa capacité de décision, sans réfléchir trop longtemps. La télévision le permet, le cinéma devrait pouvoir en tirer profit: se vivre et se voir à la télévision, puis au cinéma on peut faire des histoires. Au lieu de dire “les êtres humains”, j’ai dit: “les monstres”. Si j’avais dit : “les êtres humains”, on n’y aurait pas fait attention. Ce sont de gentils monstres… oui, ils sont un peu monstrueux... La fable, c’est du documentaire. La Fontaine est un grand documentariste. La vérité sort de la bouche des enfants”, ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Donc le mot “vérité” vient de là. Disons que la vérité passe, qu’elle sort… Mais dans quel sens va-t-elle? Il y avait la logique aussi du livre dont on s’est inspiré: Le Tour de France par deux enfants, qui est un fourre-tout très organisé, avec des gens qui passaient d’un endroit à un autre, et qui rencontraient des problèmes du moment… C’est pour ça que le livre a eu un tel succès à l’époque. Il a été ressenti probablement comme une série de télévision. C’est un livre à images, qui a une structure romanesque, tout en étant très libre. L’autre logique était celle de la journée… La journée d’un travailleur, donc la journée d’un écolier, puisque le travail enfantin dans les pays occidentaux, c’est l’école. On commence la nuit, mais la nuit, c’est juste avant que le jour se lève, et on avance au rythme du programme des deux enfants, jusqu’à la tombée du jour… [extraits de Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard, Editions de l’Etoile/Cahiers du Cinéma, Paris, 1985]
Si elles devaient un jour passer à l’antenne, ces douze émissions agiraient comme une dépression, comme un trou d’air, et auraient le redoutable pouvoir de faire le vide, ce vide qui est la chose dont visiblement les servants de la télévision ont le plus horreur, eux dont la principale obsession semble être de meubler le temps, d’occuper l’image, de mimer la vitesse et la variété. [Alain Bergala, Enfants : ralentir, Cahiers du cinéma, juin 1979]
France Tour Détour, deux enfants Jean-Luc Godard & Anne-Marie Miéville, Fr, 1978, video, vo fr/ov fr, 12 x 26’
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euxième expérience de JLG d’une série pour la télévision, “France Tour Détour” se rapproche davantage d’un produit télévisuel classique, se payant le luxe de caricaturer ses codes. La série est divisée en douze épisodes plutôt courts, qui constituent chacun un “mouvement” (comme en musique). Chaque épisode est constitué d’une partie “vérité”, qui obéit à la logique du reportage en direct, et d’une partie “télévision” plus courte, où des animateurs critiquent ce qu’on vient de voir et proposent une “histoire” susceptible d’apporter au spectateur une nouvelle manière de penser le sujet, en l’élargissant à des situations quotidiennes. Présenté ainsi, cela paraît un peu abstrait. Pourtant, passé l’étonnement que suscitent les titres, sous-titres et autres mots incrustés dans l’image, on comprend que ce que JLG veut montrer, c’est comment la télévision pourrait devenir une pédagogie, le lieu d’émergence d’une pensée, d’un “gai savoir” (pour reprendre le titre d’un de ses autres film, emprunté à Nietzsche). Ce qu’elle n’était sans doute pas vraiment. Et moins encore aujourd’hui. Camille et Arnaud, les deux enfants d’environ dix ans, sont les sujets primordiaux de cette pédagogie. Par le biais de l’interview journalistique, Robert Linard, derrière lequel se cache un Jean-Luc Godard à l’accent suisse, les interroge sur leur lieu de vie, leur maison, l’école, la rue. Mais l’entretien renvoie le journaliste à ses questions, à une interrogation sur la manière même d’interroger. “France Tour Détour apparaît donc comme une maïeutique particulière, qui naît avec l’expérience de la vie.” (M. A. Lanavère). Une maïeutique que le maestro de Genève compare volontiers à de la musique de chambre.
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rance Tour Détour” is de tweede televisie-ervaring van Jean-Luc Godard en leunt dicht aan bij het concept van klassieke televisie. De serie is opgedeeld in twaalf korte episodes die telkens uit één beweging bestaan. Elke episode is opgebouwd uit twee delen: enerzijds een “live” reportage die refereert naar de “waarheid” en anderzijds de animatoren die commenteer geven over wat we zien, waarbij verwezen wordt naar wat televisie is. Deze animatoren stellen het publiek een geschikter verhaal voor, een manier om de dingen anders te zien. Ze doen als het ware een poging om het dagelijkse leven van hun kijkers te verruimen. Dit lijkt u misschien een beetje abstract. Maar eens u de verbazing die de titels en de ondertitels oproepen voorbij bent, zal u begrijpen wat Jean-Luc Godard wil tonen aan zijn kijkers. Hij wil namelijk aantonen dat ook de televisie een belangrijke opvoedkundige waarde kan hebben en dat daar ook een bepaalde gedachtengang kan ontstaan. Camille en Arnaud een meisje en jongen van tien zijn de protagonisten van deze pedagogie. Jean-Luc Godard, dit keer met een Zwitsers accent, speelt het personage van Robert Linard, de verslaggever. Hij ondervraagt de kinderen over de school, hun leven, hun thuis, de straat. Maar de ondervraging brengt de journalist terug naar de vragen die hij stelt en naar de manier waarop hij de vragen stelt. M.A. Lavanère vergelijkt de pedagogie van “France Tour Détour” daarom met de gedachtengang van alombekend filsoof Socrates. Hij beoefende een bepaalde gesprekstechniek, die we terugvinden in deze serie, m.n. de vroedvrouwtechniek om de ‘leerling’ of de zoeker naar waarheid te helpen de waarheid, de echte kennis, in zichzelf te ontdekken.
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21.11 > 22:00 30.11 > 22:00
23.11 > 20:00 06.12 > 22:00
23.11 > 22:00 07.12 > 22:00
partie 1 / deel 1
partie 2 / deel 2
partie 3 / deel 3
partie 4 / deel 4
/Premier Mouvement : Obscur-Chimie
/Quatrième Mouvement : Inconnu-Technique
Les monstres sont sur les routes. Camille, la petite fille, est chez elle, dans sa chambre. Elle s’apprête à se coucher, elle se prépare pour la nuit. Un reporter, le journaliste Robert Linard qui est venu la voir, la questionne. Il lui parle du jour et de la nuit, de l’existence, de l’image, de sa maison, du travail ménager, de l’obscurité et de la lumière…
/ Deuxième Mouvement : Lumière-Physique Les monstres sortent chaque jour de la terre pour aller travailler. Arnaud, le petit garçon, est dans la rue, à contre-jour. Derrière lui des voitures passent. Il est sur le chemin de l’école. Robert Linard, le journaliste, l’interroge sur la lumière, la clarté, sur ce qu’on peut éclairer et tirer au clair.
/Troisième Mouvement : Connu-Géométrie-Géographie Les monstres ont un plan, mais ils se sentent à l’étroit. Camille est dans la rue. Elle aussi va en classe. Le reporter lui pose des questions sur l’école et la maison, le trajet de l’une à l’autre, sur le mouvement, sur la distance.
Les monstres vivent avec leurs machines. Arnaud est en classe. Il lit un livre de lecture. On entend la maîtresse commenter le texte et poser des questions aux enfants. Robert Linard n’intervient pas.
/Cinquième Mouvement : Impression-Dictée Les monstres obéissent à leurs machines. Arnaud est devant un appareil à ronéotyper. Il tire les stencils d’une leçon de calcul. Robert Linard l’interroge sur l’impression, l’imprimerie, sur ce qui l’impressionne, sur la mémoire.
/Sixième Mouvement : Expression-Français Les monstres font un grand usage des adjectifs. Camille est dans la cour de récréation de l’école. Le journaliste parle avec elle de l’école et du travail, du travail et de l’argent, du cri et de l’emprisonnement, du fait aussi que personne ne peut venir voir les enfants à l’école.
/Septième Mouvement : Violence-Grammaire Les monstres sont pris en charge dès leur nasissance. Camille est seule avec son institutrice dans la salle de classe. Elle est punie. Sa maîtresse lui a demandé de copier 50 fois la même phrase. Le reporter la questionne sur l’obéissance, sur le devoir, sur les lois, celles de l’école et celles de la vie, sur la copie et sur l’invention, sur l’école et l’entreprise.
/Huitième Mouvement : Désordre-Calcul Les monstres se soumettent à la loi des grands nombres. Arnaud est rentré de l’école. Il est chez lui (avec un ami que l’on ne voit pas). Robert Linard l’interroge sur le commerce, l’échange, les mathématiques, sur la propriété, sur la multiplication, sur l’argent et la valeur des choses. Il lui apporte 10 000 francs en billets de banque.
/Neuvième Mouvement : Pouvoir-Musique Les monstres ont des compagnons favoris, les marchandises. Camille est dans sa chambre, de retour de l’école. En lisant un journal de bandes dessinées, elle a mis sur son électrophone un disque de Mozart. Le reporter la questionne sur la musique et lui demande, à son avis, à qui elle appartient. Il l’interroge sur le rôle du son par rapport à celui de l’image, sur le bruit, sur le savoir et le pouvoir. Il lui demande si les sirènes existent toujours.
/Vierde beweging Ongekend-Techniek /Eerste beweging Donker-Scheikunde De monsters zijn op weg. Camille, het meisje, is in haar kamer. Ze gaat slapen en bereidt zich voor op de nacht. Een verslaggever, Robert Linard, is op bezoek en ondervraagt haar. Hij spreekt haar over de dag en de nacht, ons bestaan, zijn huis, het huishoudelijk werk, de duisternis en het licht.
/Tweede beweging Licht-Natuurkunde De monsters verlaten de aarde elke dag om te gaan werken. Arnaud, het jongetje, is op straat in het tegenlicht. Op de achtergrond is er voorbijgaand verkeer. Hij is op weg naar school. Robert Linard, de verslaggever, stelt hem vragen over het licht, de helderheid, wat we kunnen verhelderen of meer klaarheid geven.
/Derde beweging Gekend- MeetkundeAardrijkskunde De monsters hebben een plan, maar voelen zich in het nauw gedreven. Camille is op straat. Ze gaat naar haar klas. De verslaggever stelt haar vragen over haar school en haar thuis, de weg van de ene plaats naar de andere, over deze beweging, over afstand.
De monsters gehoorzamen aan de machines. Arnaud staat voor een stencilapparaat. Hij maakt stencils van een rekenles. Robert Linard stelt hem vragen over indruk, over de drukkerij, over wat hem indrukken nalaat, over het geheugen.
/Zesde beweging Expressie-Frans De monsters gebruiken veel bijvoeglijke naamwoorden. Camille is op de speelplaats. De verslaggever spreekt met haar over de school en het werk, het werk en het geld, over het geschreeuw en de gevangenis, over het feit dat niemand geïnteresseerd is om de kinderen op school te zien.
Les monstres se distraient. Arnaud regarde à la télévision un film de James Bond. C’est l’après-midi. Robert Linard parle avec lui sur la télévision, du spectacle, du regard et de la digestion, de l’ennui, de l’envie de raconter et de parler, de la solitude.
/Onzième Mouvement : Réalité-Logique Les monstres ont fait deux inventions. Après avoir mis le couvert, Camille dîne avec ses parents et son petit frère. On entend les conversations du repas. Camille mange presque sans parler. Le reporter n’intervient pas.
/Douzième Mouvement : Rêve-Morale Les monstres reviennent encore une fois… C’est le soir. Comme Camille dans le premier mouvement, Arnaud se prépare à se coucher. Tandis qu’il est allongé dans son lit, et avant qu’il s’endorme, Robert Linard, le reporter, vient lui parler. Il l’interroge sur le sommeil, le rêve, la pensée, l’existence, sur ce qui est
obscur et ce qui est clair, sur le bonheur et le malheur, sur la vie, la mort, les origines du monde.
De monsters leven samen met hun machines. Arnaud is in de klas, hij leest een boek. We horen de juffrouw die uitleg geeft bij de tekst en er vragen over stelt. Robert Linard komt niet tussen.
/Vijfde beweging Indruk-Dictee
/Dixième Mouvement : Roman-Economie
/Tiende beweging Roman-Economie
/Zevende beweging Geweld-Grammatica De monsters worden in beslag genomen vanaf hun geboorte. Camille is alleen met haar lerares in de klas. Ze is gestraft. Haar juffrouw heeft haar gevraagd om vijftig keer dezelfde zin over te schrijven. De verslaggever stelt haar vragen over gehoorzaamheid, over huiswerk, over de wetten van de school en van het leven, over het kopiëren, over de uitvinding, de school en het bedrijf.
De monsters zorgen voor afleiding. Arnaud kijkt naar een film van James Bond op de televisie. Het is namiddag. Robert Linard praat met hem over de televisie, over het schouwspel, over hoe we kijken naar iets, over de vertering én verveling, over de zin om te vertellen en te praten, over de eenzaamheid.
/Elfde beweging Werkeljkheid-Logica De monsters hebben twee uitvindingen gedaan. Camille heeft de tafel gezet en neemt het avondmaal samen met haar ouders en haar kleine broertje. We horen de gesprekken tijdens de maaltijd. Camille eet zonder veel te zeggen. De verslaggever komt niet tussen.
/Achtste beweging Wanorde-Berekening
/Twaalfde beweging Droom-Moraal
De monsters onderwerpen zich aan de wet van de grote nummers. Arnaud komt van school. Hij is thuis (met een vriend die we niet zien) Robert Linard stelt hem vragen over het handeldrijven, de uitwisseling, wiskunde, over de eigendom, over de vermenigvuldiging, over geld en de waarde der dingen. Hij geeft hem 10.000 franse frank in bankbiljetten.
De monsters komen nog een keer terug. Het is avond. Net zoals Camille in de eerste beweging, bereidt Arnaud zich voor op het slapengaan. Terwijl hij op bed ligt, komt de verslaggever naar hem. Hij stelt vragen over de slaap, de dromen, over gedachten, het bestaan, over wat donker is en wat helder, over het geluk en ongeluk, over het leven, de dood en de oorsprong van de wereld.
/Negende beweging Macht-Muziek De monsters hebben favoriete metgezellen, de goederen. Camille is in haar kamer, terug van school. Terwijl ze stripverhalen leest, legt ze een plaat van Mozart op. De verslaggever stelt haar vragen over deze muziek en vraagt haar mening over aan wie de muziek toebehoort. Hij stelt ook vragen over de rol van muziek in verhouding met die van het beeld, over het geluid, over de kennis en macht. Hij vraagt haar of de sirenes nog steeds bestaan.
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Kinder Surprise 23.11 > 18:00 + 05.12 > 22:00
30.11 > 18:00 + 06.12 > 20:00
Jeux d’enfance / Kinderspel
Victor Kossakovsky
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es chenapans de Manhattan à ceux de chez nous, en passant par la fascination pour un spectacle de marionnettes letton, tout savoir sur le rapport au jeu de nos petites têtes blondes.
an de deugnieten in Manhattan tot die in België, van de fascinatie voor een Lets poppentheater tot het recht van de sterkste... alles komen we te weten over de imaginaire wereld van onze oogappels.
Jeux d’enfants
Par desmit minutem vecaks (Dix minutes de vie)
Patrick Van Antwerpen, B, 1990, 16 MM, vo fr/ov fr, 40’
Frank Herz, USSR, 1978, 35 mm, sans dialogues/zonder dialoog, 10’
Svyato
RUS, 2005, video, vo st angl/ov eng ond., 40’
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ar un des fondateurs de l’Ecole de Riga, le visage d’un enfant pendant un spectacle de marionnettes, filmé en gros plan. Les émotions et les sentiments y alternent à si grande vitesse qu’en dix minutes on pressent toute une vie. Une méditation sur le flux de temps qui passe, et qui est unique, qui fascina Kaurismaki, Jarmush et Wenders.
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lose-ups van een kindergezicht tijdens een poppentheater, gefilmd door één van de grondleggers van de School van Riga. De emoties en gevoelens wisselen mekaar in een zodanig snel tempo af, dat het lijkt of we in tien minuten een gans leven te zien krijgen. Een unieke meditatie over de stroom des levens, die de bewondering opleverde van Kaurismaki, Jarmush en Wenders.
“D
e ce voyage à l’intérieur des Centres d’expression et de créativité de la Communauté française, Patrick a choisi de montrer, à travers quelques visages, et les mots qui s’y attachent, les moments où passe dans les objets qu’ils créent (du revolver de bois au jardin inventé, des blés qu’on noue en gerbe aux dessins noirs et fiévreux) le libre bonheur de leur expression propre.” (Béatrice Haché).
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n deze trip doorheen de Centres d’Expression et de Créativité van de Franse Gemeenschap heeft Patrick ervoor gekozen om via de gezichtjes en wat die uitdrukken, om via de objecten die gecreëerd worden (gaande van een houten revolver tot een fantasietuin, van graanboeketten tot koortsige tekeningen), juist die momenten te tonen waarin het geluk over het eigen expressievermogen van de gezichten straalt.” (Béatrice Haché). “Jeux d’enfants” is het laatste werk van Patrick Van Antwerpen, wiens oeuvre gekenmerkt wordt door een ontroerende eenvoud en discretie.
In the street Helen Levitt, James Agee, Janice Loebb, USA, 1952, 16mm, vo angl/ov eng, 16’
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es enfants de l’Upper East Side à Manhattan, dont les rues sont un terrain de jeux, de batailles, un théâtre, captés par les photographes Levitt, Lœb et Agee, filmant les gestes dans toute leur candeur, grâce à un œilleton désaxé qui permettait de ne pas interférer avec les personnes filmées.
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otografen Levitt, Loebb en Agee filmden in Upper East Side in Manhattan, waar de straten het decor vormen voor kinderspelen, slagvelden, theaterstukken. Met hun deskundig fotografentalent, slagen ze erin de invloed van de aanwezigheid van de camera op de kinderen tot een minimum te beperken waardoor ze de realiteit in al hun pure eenvoud kunnen vastleggen.
Le chevalier, le fantôme et le bouffon du roi Rudy Maerten, B, 2000, video, vo fr/ov fr, 10’
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es petites luttes avec le sourire pour devenir le plus fort de ces royaumes imaginaires. Qui du chevalier et son épée tranchante, du fantôme et ses pouvoirs magiques ou du bouffon et ses poings levés gagnera la bataille ? Au cinéma, on ne perd jamais vraiment...
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leine oorlogen om de sterkste te worden in imaginaire koninkrijken. Wie zal de strijd winnen?... De ridder met het vlijmscherpe zwaard, het spook met zijn hocuspocus of de nar met opgestoken vuisten? In de film verliest niemand echt...
e stade du miroir, vu par un des plus important cinéaste russe d’aujourd’hui, filmant son propre fils, Svyatoslav, qui n’avait encore jamais vu son reflet dans une glace. Le cinéaste s’y était déjà essayé onze fois pour filmer ce moment précis, dans des endroits différents, avec différents bébés, avec toutes sortes de caméras, sans parvenir à un résultat satisfaisant. “C’est vraiment difficile de tout calfeutrer partout où l’on se trouve, une simple cuillère renvoie un reflet. Pendant deux ans, depuis la naissance de mon second fils, toutes ces difficultés je les ai eues. J’ai enfin fait construire une pièce très spéciale, avec un grand miroir et deux miroirs “invisibles”, et j’ai tourné avec trois caméras HD.” (V.K.)
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vyato, de tweejarige zoon van de regisseur, wordt voor het eerst geconfronteerd met zijn eigen spiegelbeeld. Kossakovski, één van de belangrijkste hedendaagse Russische regisseurs legt uit hoe de film tot stand komt. “Tijdens mijn filmstudies in Moskou, logeerde ik in een universiteitsgebouw. Dat was een bijzonder gebouw, want er waren geen spiegels. Toen mijn oudste zoon twee jaar was, werd ik me bewust van het feit dat hij zijn spiegelbeeld nog nooit eerder gezien had. Vijftien jaar lang probeerde ik dit eerste moment van erkenning in de spiegel bij elf verschillende babies te filmen. Maar tevergeefs... Gedurende twee jaar, sinds de geboorte van mijn tweede zoon, heb ik al deze moeilijkheden gehad. Maar uiteindelijk heb ik dit zeer bijzondere stuk gemonteerd, gebruik makend van één grote spiegel en twee onzichtbare spiegels, en gefilmd met drie HD camera’s.” +
Sacha et Katia / Première romance, jardin d’enfants RUS, 2000, vidEo, vo st angl /ov eng ond, 52’
“J
’ai été amoureux dès le jardin d’enfants. Chaque vendredi soir, quand on nous ramenait chez nous, je souffrais du fait que je ne la reverrai pas pendant deux journées entières. Et par un horrible lundi, elle ne revint pas du tout. On l’avait changé de jardin d’enfants. Et j’ai pensé que ma vie s’arrêtait... Trente-cinq ans plus tard, j’ai décidé d’en faire un film.” (V.K.)
D
eze documentaire, waar eveneens twee peutertjes de hoofdrol spelen, brengt ons terug naar de kinderjaren van Kossakovsky. Toen hij in de peutertuin zat was hij hevig verliefd op een meisje dat hij achteraf nooit meer terug zou zien. Deze intense ervaring, die hem 35 jaar later nog bezighield, heeft hij vorm gegeven in een film. Vertrekkend van deze subjectieve invalshoek slaagt de regisseur er desalniettemin in om de kinderen te filmen zoals ze zijn, zonder al te veel interpretatie.
5 29.11 > 20:00 + 07.12 > 18:00
29.11 > 22:00 + 05.12 > 20:00
Kelid (La clé)
Parole aux enfants Wat kinderen ons vertellen Q
uatre films qui donnent la parole aux enfants, leurs questions et leurs rêves sur la vie, la mort, la télévision, l’amour, l’argent, des quartiers populaires d’Amsterdam aux recoins hippies qui suintent la marijuana de San Francisco, en passant par un village “ordinaire” d’Allemagne de l’Est.
V
ier films die het woord geven aan kinderen. Ze wonen in de volkswijken van Amsterdam, in hippiestad San Francisco of in een doodgewoon dorpje in Oost-Duitsland en ze praten voluit over hun vragen en dromen, over leven, dood en liefde, over televisie en geld.
Beppie
Lieverdjes
Johan van der Keuken, NL, 1965, video, vo st fr/ov fr ond, 38’
Ed van der Elsken, NL, 1963, 16 mm, vo st fr/ov fr ond, 6’
“E
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lle avait dix ans et elle était le rayon de soleil du canal où j’habitais. Une vraie gamine d’Amsterdam, à la fois gentille et maligne comme un singe.” (JvdK) Durant plusieurs mois, le cinéaste la suit dans sa vie quotidienne, dévoilant, à travers le regard et les questions de cette enfant, la confusion du monde occidental consumériste pris dans le tourbillon postindustriel.
“Z
ij was tien en zij was de zonnestraal van het kanaal waar ik woonde. Een echt Amsterdams meisje, lief en slim tegelijk.” (JvdK). Van der Keuken volgt het dagelijks doen en laten van dit bijzondere kind gedurende enkele maanden, om ons via haar blik en via haar vragen een beeld te schetsen van de verwarring die de Westerse, postindustriële consumptiemaatschappij oproept.
Ebrahim Forouzesh, Iran, 1985, 35mm, vo stfr/ov fr ond, 75’
L
es petits Amstellodamois suivis par le grand photographe Ed van der Elsken lors d’une randonnée en bateau vers Artis. Après le zoo, par une chaude après-midi d’été, les enfants jouent dans la rue, ou nagent dans le canal, près de la Waterlooplein.
A
mstellodammertjes gevolgd door de bekende fotograaf Ed van der Elsken op een boottocht naar Artis. Het is een warme zomernamiddag, en na hun bezoek aan de zoo gaan de kinderen spelen in de straat of gaan ze zwemmen in het kanaal.
Sean Ralph Arlyck, USA, 1969, 16 mm, vo fr st/ov fr ond, 15’
Elf Jahre alt (Die Kinder von Golzow, 3) Winfried Junge, DDR, 1966, video, vo fr ond/ov fr ond, 29’
S
an Francisco, 1969. Ralph Arlyck, alors étudiant, filme un garçonnet de 4 ans qui habite au-dessus de chez lui. Sean, assis pieds nus sur un canapé, parle de fumer de l’herbe, d’habiter avec des accros aux amphets, et de flics qui “cassent des têtes”. Trente ans plus tard, le réalisateur retrouvera ce gamin, ses parents libertaires et sa mamie communiste, pour son long-métrage “Following Sean”.
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an Francisco, 1969. De student Ralph Arlyck filmt zijn buurjongetje Sean, die toen vier was. Sean spreekt vrijuit over jointjes roken, over het leven met amfetamine-verslaafden, over flikken die erop los kloppen. De film geraakte tot in het Witte Huis, en kreeg vanuit conservatieve hoek een storm van kritiek over zich heen. Truffaut daarentegen was één van de grootste bewonderaars. Dertig jaar later zal Arlyck Sean, zijn libertaire ouders en zijn communistische oma opnieuw opnieuw opzoeken voor zijn documentaire “Following Sean”...
’aventure intérieure du petit Amir, quatre ans, laissé seul avec son bébé de frère par leur mère, partie faire des courses. Ou l’apprentissage express du principe de réalité, où contretemps, fausses manœuvres et mini-catastrophes s’enchaînent en s’amplifiant dans une mécanique de cauchemar : un nourrisson affamé, un robinet trop bien fermé, une marmite qui brûle, une fuite de gaz, une porte désespérément close dont la clé récalcitrante devient un enjeu de suspense et de survie. Un combat de tous les instants contre les objets, doublé d’une aventure initiatique. “L’immense mérite de cette épopée miniature réside dans son humilité, sa trivialité quasi documentaire, son attention obstinée à la matérialité et à la durée des gestes. La parabole, avec ses divers niveaux de lecture possibles, n’en est que plus pertinente.” (Jacques Valot)
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lir Mohammed, een jongetje van ongeveer vier jaar moet babysitten op zijn kleiner broertje, een baby van vier maanden, terwijl zijn moeder boodschappen gaat doen. Dit is het begin van een dag vol kleine rampen die zich elkaar opvolgen, want er blijken heel wat dingen waarvoor het jongetje nog niet groot genoeg is: de waterkraan opendoen om zijn broertje te drinken te geven, de vogel voeden, een gaslek sluiten en tenslotte de rode draad van de film: een sleutel van de voordeur vangen die helemaal bovenaan de kapstok hangt. De film toont ons hoe het jongetje hiermee omgaat, hoe hij experimenteert, een uitweg probeert te zoeken van de bijna onoverkomelijke situaties. We zien het jongetje in gevecht met de omgeving die hem omringt in zijn pogingen objecten te manipuleren en zijn bewustwording van zijn eigen verantwoordelijkheden en mogelijkheden. De film toont beide kinderen als actoren en niet als onschuldige, onbeholpen objecten. Op realistische én komische, bijna burleske wijze accentueert de film niet alleen de rampen maar vooral de vindingrijkheid van het jongetje. De film bevindt zich op de scheidingslijn tussen documentaire én fictie, aan elke actie wordt bijzonder veel aandacht besteedt en alles wordt haarfijn in beeld gebracht. Het verhaal is eenvoudig, de film een meesterwerkje. +
Viena (Seule) Audrius Stonys, Lietuva (LT), 2000, 35mm, sans dialogues/zonder dialoog, 16’
L
e voyage d’une fillette sur la banquette arrière d’une voiture, filmé en plans serrés et fragmentés, dans un noir et blanc à l’atmosphère documentaire.
H
et eenvoudige verhaal van een reis van een klein meisje, gezeten op de achterbank van een wagen. Na enige stille kilometers rijdt de wagen langs een hoge muur en komt tot stilstand voor een enorme metalen poort die zich opent... een Gogoliaanse sfeer.
07.12 > 19:30
Atelier Graphoui T
roisième film d’une longue série réalisée entre 1961 et 2007, sur la vie des habitants du village de Golzow, dans la région de Francfort s/ Oder, en RDA. On y voit les enfants à l’école, ou s’éclatant dans la nature, ou chez eux, devant la télé, où passent des images de la guerre du Vietnam, qui suscitent bien des questions...
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erde film uit een lange reeks gerealiseerd tussen 1961 en 2007, over het leven in het stadje Golzow in voormalig Oost-Duisland. We zien de kinderen op school of thuis vóór de televisie, waar beelden van de Viëtnamoorlog de nodige vragen losweken...
www.graphoui.org
L
’Atelier Graphoui existe depuis presque trente ans et a produit environ cent vingt films, d’animation, documentaires ou publicitaires. Les films d’animations qui sont réalisés sous leur label sont le résultat d’un croisement entre techniques audiovisuelles et arts plastiques. Différentes techniques son et d’animation y sont conviées. Le film est conçu comme un medium qui fait passer la parole de ceux qui, dans notre société, en sont habituellement privé. Enfants, adolescents et artistes réalisent ensemble des films qui leur donnent la possibilité d’exprimer leurs sentiments, de communiquer leurs expériences et réflexions. Des membres de ce collectif bruxellois viendront ainsi nous présenter le programme qu’ils ont concocté, sorte de petite rétrospective. L’accent sera mis sur les films réalisés par des enfants, dans lesquels la parole est à eux. Parmi eux, on retrouvera Patrick Van Antwerpen, dont les “Jeux d’enfants” sont montrés par ailleurs dans le programme, pour un court, “Le monde des spocks”, peuplé de monstres et d’anges. Suivi d’une rencontre avec les membres du collectif.
H
et Brusselse collectief “Atelier Graphoui” bestaat nu bijna dertig jaar en heeft reeds zo’n 120 films, animatiefilms, documentaires én reclamespots op hun naam staan. De animatiefilms die ze maken zijn het resultaat van kruisbestuivingen van audiovisuele én plastische kunsten waarbij de creatie van geluid en gebruik van diverse animatietechnieken een belangrijke plaats innemen. Film zien zij als een medium om hun woord te geven aan zij die onze maatschappij weinig recht van spreken hebben. Samen met de artiesten, volwassenen en kinderen, maken ze films die de mogelijkheid geven aan deze mensen om hun gevoelens én gedachten uit te drukken. Aan hen hebben we gevraagd om een filmprogramma in elkaar te steken: films die kinderen gemaakt hebben en waarin ze impliciet of expliciet het woord nemen. Op het scherm zien we een retrospectieve van Atelier Graphoui en dit in aanwezigheid van enkele van hun leden, filmmakers. Welke films ze voor ons zullen meebrengen verklappen we niet op één na: “Le monde du spocks” van Patrick van Antwerpen, van wie we ook “Jeux d’enfants” vertonen.
Gevolgd door een ontmoeting met enkele leden van het collectief.
6 22.11 > 20:00 (gratis)
Collaborative Online Video L
’association pour l’Art et les Medias, Constant vzw, organise du 18 au 23 novembre un workshop Open Source Video auquel participeront nombre d’invités. Active dans les domaines du féminisme, des alternatives au copyright et du travail en réseau, cette asbl bruxelloise a toujours réalisé ses projets multidisciplinaires en se déplaçant dans les lieux de culture et de travail... comme en mars 1997 au cinéma Nova lors de la première édition de son festival Verbindingen/Jonctions ! Déjà, Constant y menait une réflexion sur les productions non-uniformisées, ainsi que leur condition de réception. A présent, Constant s’intéresse entre-autre aux outils audiovisuels non-propriétaires. En 2007, un premier atelier avait abouti à l’utilisation de Cinelerra, un logiciel libre de montage vidéo évolué, sous Linux. Cette fois, il s’agit de s’attaquer aux techniques de diffusion libre sur la toile au travers d’une série d’ateliers régroupés sous le terme générique Collaborative Online Video. Plusieurs associations de la Capitale, dont le Nova, acceuilleront cette initiative qui s’annonce riche en échanges et expériences, afin de construire collectivement une véritable plateforme de partage vidéo libre, alternative aux commerciaux YouTube & co.
http://osvideo.constantvzw.org/wiki
23.11 > 14:00 (gratis)
Media CMS meeting
Good Copy, Bad Copy
Andreas Johnsen, Ralf Christensen & Henrik Moltke, DK, 2007, vo angl st fr / ENG OV FR OND, 59’
Content Management System afternoon
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e Brusselse vereniging voor Kunst en Media, Constant VZW, organiseert van 18 tot 23 november een workshop Open Source Video met een aantal gerenommeerde gasten. De vzw is sinds haar oprichting actief op het gebied van feminisme, alternatieven voor auteursrechten en kunst in netwerkomgevingen, en organiseert multidisciplinaire projecten die zich bewegen tussen de werkvloer van de cultuur en de cultuur van de werkvloer - reeds in 1997 ook in Nova in het kader van de eerste editie van hun jaarlijkse festival ‘Verbindingen/Jonctions’. Toen al bracht Constant een reflectie op niet-uniforme productie en haar receptie. Nu interesseert Constant zich onder andere voor vrije audio-visuele software. In 2007 vond een eerste atelier plaats rondom Cinelerra, een uitgebreide open source software voor videomontage onder Linux. Dit keer worden technieken voor de vrije verspreiding van audiovisueel materiaal aangepakt in een serie workshops en presentaties “Collaborative Online Video”. Meerdere organisaties in de hoofdstad, waaronder Nova, verlenen onderdak aan de reeks waar ervaringen uitgewisseld worden en waar gewerkt wordt aan een platform voor de vrije online verdeling van video, een lokaal alternatief voor commerciële luiken genre YouTube & co ...
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istribué sous license libre (Creative Commons), ce documentaire de belle facture est d’abord un instantané sur l’état des droits d’auteurs et de la culture dans le contexte actuel de l’Internet, des échanges de fichiers “peer to peer” et autres avancées technologiques. Dressant le constat alarmant des conséquences néfastes du copyright, ce film soutient la thèse que l’art, la culture, et par extension la connaissance, sont difficilement compatibles avec la notion de propriété privée. Au travers d’exemples concrets aux USA, en Suède, en Russie, au Nigéria ou au Brésil, ainsi que d’interviews pertinentes dont celles de membres éminents de la culture du libre (comme DJ Danger Mouse ou encore les fondateurs de Pirate Bay), “Good Copy, Bad Copy” nous fait prendre conscience des enjeux de la démocratisation de la création et de sa diffusion.
www.constantvzw.org
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eze documentaire die verdeeld wordt onder een open content licentie (Creative Commons) schetst met talent de actuele situatie rondom cultuur en auteursrechten in de context van het internet, peer 2 peer bestandsuitwisseling en andere geavanceerde technologieën. De film poneert de stelling dat kunst, cultuur en kennis moeilijk te verenigen zijn met de notie van intellectueel eigendom. Middels voorbeelden uit de USA, Zweden, Rusland, Nigeria en Brazilië, en interviews met belangrijke vertegenwoordigers van de ‘vrije cultuur’ (zoals DJ Danger Mouse en de oprichters van Pirate Bay) wijst “Good Copy, Bad Copy” ons op wat de inzet is voor een democratisering van creatie en distributie.
+ Pirate cinema meets Nova cinema
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résent et actif dans plusieurs villes européennes, Pirate Cinema est un collectif “Do-it-yourself cinema”, issu du mouvement anti-copyright et des squattes. Concrètement, Pirate Cinéma montre des films commerciaux gratuitement, sans en payer les droits, quitte à se confronter aux autorités. Mais aussi des films “copyleft”, visant à enrichir le débat. Sebastian Luetgert et Jan Gerber viendront présenter leur action, tandis que l’un des membres du cinéma Nova introduira de manière succincte une programmation collective à venir en 2009 sur la problématique des droits intellectuels au sens large.
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irate Cinema’s bestaan in meerdere Europese steden en is een collectieve vorm van “Do-it-yourself cinema” die voortkomt uit de anti-copyright en kraakbeweging. Pirate Cinema toont commerciële films gratis en zonder rechten te betalen maar ook copyleft films die bijdragen aan het discours rondom auteursrechten. Sebastian Luetgert en Jan Gerber (Pirate cinema Berlijn) presenteren hun activiteiten en een lid van Cinema Nova spreekt over een collectieve programmatie rondom intellectueel eigendom in de brede zin van het woord, dat in 2009 zal plaatsvinden. www.piratecinema.org
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es nouvelles technologies créent de nouvelles voies dans la mise en place de canaux de distribution indépendants contournant les conglomérats des grands médias. Pour des collectifs vidéo, artistiques, journalistiques ou issus d’organisations culturelles, utiliser Internet permet un nouvel élan dans leurs pratiques de collaboration. C’est pourquoi, en guise de conclusion de cette semaine intensive “Collaborative Online Video”, Constant vous convie à une série de courtes présentations de projets utilisant avec enthousiasme les possibilités du web via les logiciels libres. Parmis les nombreuses interventions: Miro, un logiciel Internet.tv permettant de visionner les clips d’autres plateformes sur un seul écran, ainsi que la diffusion de votre propre canal vidéo; le système Active Archives et Spip plug-in pour l’archivage et l’annotation de votre vidéo; EngageMedia et Plumi, un système de gestion de contenu pour la distribution de médias et bien plus encore; Pad.ma (Public Access Digital Media Archive), une archive en ligne aux nombreuses annotations sur du matériel vidéo brut... L’après-midi sera animée par Nicolas Malevé et Marina Vishmidt.
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ieuwe technologieën creëren nieuwe mogelijkheden om onafhankelijke distributiekanalen op te zetten die controle van grote mediaconglomeraten omzeilen. Voor video-collectieven, artistieke, journalistieke, en culturele organisaties kan het internet een nieuwe wind laten blazen door hun bestaande collaboratieve praktijken. Als afsluiting van de intensieve week “Collaborative Online Video”, nodigt Constant u daarom uit bij een serie korte project-presentaties van open source projecten die met enthousiasme de mogelijkheden van het web omarmen. Presentaties van onder andere: Miro, een internet.tv software die toestaat binnen één systeem video’s te bekijken van verschillende platformen; het systeem en de Spip plug-in “Active Archives” voor de archivage en annotatie van video’s, EngageMedia en Plumi, een Content Management Systeem dat geoptimaliseerd is voor media distributie, Pad.ma (Public Access Digital Media Archive), een online archief met geannoteerd ruw videomateriaal. De namiddag zal gemodereerd worden door Nicolas Malevé en Marina Vishmidt.
www.getmiro.com www.spip.net www.engagemedia.org http://plumi.org http://pad.ma
Varia 28.11 > 20:00
7 22.11 > 22:00
30.11 > 16:00
Concert
Kan Mikami
Operation Spring
“L’enfant sans bouche”, et autres histoires
Angelika Schuster & Tristan Sindelgruber, Austria, 2005, video, vo st angL / ov eng ond, 94’
Pierre-Luc Granjon, Fr, 2001-2008, video, vo fr, 60’
V
“O
peration Spring” est un documentaire qui emprunte son titre à une enquête policière entamée en 1999 et à un procès menés en Autriche contre des Nigériens suspectés de faire partie d’une bande active dans le trafic de drogue. L’opération que le film relate est la première où ont été utilisées des nouvelles méthodes d’investigation. Des méthodes “spéciales”, on s’en doute, qui ne sont pas loin de nous rappeler les procédés permis depuis lors dans pas mal de pays par les lois dites “anti-terroristes” et qui piétinent de la même manière les droits démocratiques les plus basiques. Des méthodes qui ont, dans ce cas, débouché sur la plus grande opération policière menée en Autriche depuis 1945, mobilisant 850 policiers et débouchant sur l’inculpation d’une centaine de ressortissants africains, pour la plupart des réfugiés, dont les sentences cumulées se sont chiffrées à plusieurs centaines d’années d’emprisonnement (et ce, même si le procès a été rouvert pour la troisième fois depuis lors). A travers les témoignages d’inculpés, de juges, d’avocats, de témoins et d’un représentant du Ministère de la Justice, le film évolue dans un univers kafkaïen, comme un thriller à suspense, déconstruisant minutieusement l’enquête, révèlant ses probables motivations cachées et étudiant de près les prétendues preuves qui ont été collectées grâce aux méthodes “spéciales” d’enquête. Au final, l’image qui nous est donnée du système policier et judiciaire donne froid dans le dos. Après la projection, nous débattrons des lois “anti-terroristes” à partir d’une affaire plus récente et plus proche de nous: l’inculpation de plusieurs membres de l’organisation Secours Rouge, que le Parquet fédéral belge a fait arrêter de manière spectaculaire en juin dernier, ressuscitant dans les médias le spectre des CCC, sous prétexte d’implication dans une affaire de terrorisme en Italie. Ici aussi, les méthodes “spéciales” qui sont utilisées ont de quoi faire frémir...
“O
peration Spring” is een documentaire die zijn titel ontleent aan een politieonderzoek dat werd uitgevoerd in 1999 en een proces in Oostenrijk tegen Nigerianen die ervan werden verdacht deel uit te maken van een bende actief in de drugshandel. De operatie waar de film naar verwijst, is de eerste waarbij nieuwe ondervragingstechnieken werden gebruikt. Ongetwijfeld “speciale” methoden, die opmerkelijke parallellen vertonen met de procedures die sindsdien zijn toegelaten in heel wat van de zogezegd “antiterroristische” landen en die op dezelfde manier de meest fundamentele democratische rechten met voeten treden. Methodes die, in dit geval, hebben geleid tot de grootste politieoperatie in Oostenrijk sinds 1945, die 850 politieagenten op de been bracht en uitliep op de inbeschuldigingstelling van een honderdtal Afrikaanse burgers, de meesten vluchtelingen, wiens gevangenisstraf bij elkaar opgeteld honderden jaren opsluiting telt (en dit terwijl het proces sindsdien al drie keer heropend werd). Aan de hand van getuigenissen van de beschuldigden, de rechters, advocaten, getuigen en een vertegenwoordiger van het Ministerie van Justitie, laveert de film door een kafkaiaans universum, bijna een thriller, die het onderzoek nauwgezet ontrafelt en zo de waarschijnlijke verborgen intenties blootlegt, waarbij de vermeende bewijsstukken, die werden verzameld dankzij de “speciale” onderzoeksmethoden, van dichtbij onderzocht worden. Het beeld dat wordt gegeven van het politie- en rechtssysteem is om van te huiveren. Na de projectie wordt er gedebatteerd over de “antiterrorismewetten” aan de hand van een recentere zaak die dichter bij ons te vinden is: de inbeschuldigingstelling van meerdere leden van de organisatie Secours Rouge, die het Belgisch Federaal Parket in juni op spectaculaire wijze heeft gearresteerd, terwijl in de media het spook van de CCC weer werd opgeroepen, onder het voorwendsel dat ze betrokken waren in een terroristische zaak in Italië. Ook hier moet je onwillekeurig rillen van de “speciale” methoden die gebruikt worden...
www.operation-spring.com En collaboration avec / In samenwerking met : S5S (Solidarité avec les 5 solidaires) http://s5s.hautetfort.com Secours Rouge www.secoursrouge.org
ous avez pu le voir récemment au Nova dans le film “Cache-cache pastoral” de Shuji Terayama. Ou peut-être l’avez-vous vu dans d’autres rôles qu’il a interprétés au cinéma, comme par exemple dans “Tokyo Decadence” de Ryu Murakami (1992). A ses heures, Kan Mikami est acteur au cinéma. Mais il est avant tout musicien. La cinquantaine bien tapée, ce touche-à-tout est à la fois un compositeur aux influences variées, un parolier hors pair, un guitariste puissant et un chanteur à la voix exceptionnelle. Adepte des expériences musicales et de l’improvisation, il participe notamment au légendaire trio Vajra (avec Keiji Haino et Toshiaki Ishizuka) et aime aussi à se produire en solo, où il évolue dans un registre situé entre musique contemporaine, blues intimiste, folk noisy ou jazz psychédélique. Sa venue à Bruxelles est une occasion rare d’assister à l’une de ses prestations scéniques, réputées inoubliables par leur intensité musicale et émotionnelle. A ne pas manquer.
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kon hem onlangs nog zien in Nova in de film “Pastoral Hide-and-Seek” van Shuji Terayama. Of misschien kent u hem van andere filmrollen, zoals in “Tokyo Decadence” van Ryu Murakami (1992). Als hij er zin in heeft, is Kan Mikami filmacteur. Maar hij is eerst en vooral muzikant. Deze duizendpoot is een eind in de vijftig en is tegelijkertijd componist met diverse invloeden, een ongeëvenaarde tekstschrijver, een sterk gitarist en een zanger met een buitengewone stem. Hij heeft een stevige hang naar muzikale experimenten en improvisatie, en speelt onder andere mee in het legendarische trio Vajra (met Keiji Haino en Toshiaki Ishizuka) en is ook niet vies van wat solowerk, waar hij zich beweegt tussen hedendaagse muziek, intimistische blues, noisy folk of psychedelische jazz. Zijn bezoek aan Brussel is een zeldzame gelegenheid om één van zijn performances op scène mee te maken, die de reputatie hebben onvergetelijk te zijn om hun muzikale en emotionele intensiteit. Niet te missen.
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ans le cadre du programme Kinder Surprise, Cineketje vous présente quelques courts du Français Jean-Luc Granjon. Des histoires d’enfant surprenantes, sur les angoisses infantiles, la perception du monde des adultes quand on ne l’est pas encore, sur l’expérience de la “différence”. L’univers très personnel de l’auteur est bâti sur un mélange de techniques d’animation, de voix et de dessins d’enfants, qui donnent à ses films leur touche tendre et sincère.
I
n het kader van het filmprogramma “Kinder Surprise” toont Cineketje een reeks animatiefilms van Pierre-Luc Granjon aangevuld met nog een paar verrassingsverhaaltjes. In de films vertellen de kinderen ons over hun angsten, hoe ze de “volwassenwereld” en “het anders zijn” ervaren. Typisch voor PierreLuc Granjon is het gebruik van geanimeerde kindertekeningen en kinderstemmen die een bijzonder harmonisch geheel vormen en een tedere toets geven aan de films.
Petite escapade
(2001, 5’) : Un enfant venu de la forêt profonde observe le monde du haut d’un mur. / Een kind opgegroeid in het bos observeert hoe de mensen achter “de hoge muur” leven.
L’enfant sans bouche (2004, 4’) : Il était une fois un enfant qui n’avait pas de bouche, et un lapin qui avait de b ien grandes oreilles. / Er was eens een kind zonder mond...
Le loup blanc (2007, 8’): Un enfant et son petit frère apprivoisent un gros loup blanc. Mais leur chasseur de père ramène un jour un gibier plus gros que d’habitude... / Een jongetje slaagt erin om een witte wolf te temmen. Hij is zeer gelukkig tot op de dag dat zijn vader een dode witte wolf op tafel opdient. Mon petit frère de la lune (Frédéric Philibert, 2008, 5’) : Une petite fille essaie de faire comprendre pourquoi son petit frère (autiste) n’est pas vraiment comme les autres enfants. / Een jongetje vertelt ons over zijn autistisch broertje.
Et bien plus encore... / En nog meer... EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR / IN AANWEZIGHEID VAN DE REGISSEUR
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take1
Rencontre des écoles de cinéma Ontmoeting van de filmscholen S
uite à une demande d’un groupe d’étudiants en cinéma souhaitant projeter leur film sur grand écran au Nova, une discussion fit ressortir le manque d’occasions que ceux-ci ont, non pas de montrer, mais de partager leurs films avec un public plus large, ou tout simplement avec d’autres étudiants. Nous leur avons donc proposé de nous aider à développer une plage de programmation, à organiser un évènement qui permettrait d’exposer les différents travaux et films des écoles de cinéma bruxelloises (néerlandophones et francophones) à un plus large public. Cependant, il nous est vite apparu que présenter une masse de films dispersée en quelques séances n’était pas pertinent et ne rendrait pas justice à leurs auteurs ni au cadre de travail dans lequel les films ont été réalisés. Nous avons donc opté pour l’esprit “rencontre”, entre les étudiants et le public mais aussi, et surtout, entre les étudiants eux-mêmes. Et cette volonté de rencontre, de partage, de se faire ressentir dès nos premières discussions avec ces étudiants, curieux de voir comment ça se passe “de l’autre côté”. Après avoir récolté quantité de travaux, films de fin d’études, premiers documentaires, essais, etc. auprès des étudiants, nous nous sommes attelés à la sélection des courts métrages et exercices, rassemblé dans quelques séances de compilations. En outre, nous vous proposerons, dans nos séances “Archi-
ves”, un choix de films d’étudiants (autant de petites perles et quelques inédits) de réalisateurs/trices ayant connu un riche parcours professionnel par la suite. Une séance sera aussi consacrée aux travaux radiophoniques et sonores. Une carte blanche “La Grande Impatience” vous offrira un florilège de films de fin d’études (toutes écoles confondues). Pour ne pas laisser le côté festif en reste, nous vous préparons une séance de minuit des plus cultissime! ... avant de reprendre en main le sérieux de la clé de voûte de cette programmation: une rencontre/discussion entre des étudiants, des professeurs, des professionnels (qui sont aussi d’anciens étudiants). Au programme également, une expo (des photos de tournages... d’étudiants bien sûr), des tables d’hôtes et de la musique! Le programme complet et détaillé de toutes ces séances sera accessible sur notre site fin novembre et disponible dès le début de la programmation. Nous remercions les étudiants qui ont participé à l’élaboration de cette rencontre ainsi que tous ceux qui nous ont remis leurs travaux et films. Précisons que, faute de temps, nous n’avons malheureusement pas pu représenter toutes les écoles bruxelloises présentant, dans leur cursus, un programme audiovisuel.
oen enkele filmstudenten aan Nova vroegen om hun films te vertonen, kwamen we al gauw tot de vaststelling dat toonmomenten voor zo’n films een rariteit zijn. Studenten hebben amper de mogelijkheid om hun films aan een groot publiek te tonen, of om ze te delen met filmstudenten van andere hogescholen. Zo ontstond het idee om een programma, een lang weekend, in Nova, te wijden aan filmwerken van studenten. Om de verschillende soorten werken en de verschillende contexten van de diverse scholen (elke school heeft een specifieke benadering en hanteert een eigen pedagogie) tot hun recht te laten komen, opteerden we ervoor om “ontmoeting” centraal te stellen tijdens die vier dagen, en dus niet zomaar lukraak een massa films op het publiek los te laten. Een ontmoeting tussen studenten, scholen en publiek. Want vanaf de eerste voorbereidingsvergadering werd het duidelijk dat studenten nieuwsgierig zijn naar hoe het er aan toe gaat bij de andere scholen, en dit over de taalgemeenschappen heen. Gedurende enkele maanden tijd hebben we heel wat werken van studenten binnengekregen, waarvan we u een selectie zullen voorstellen - want alles vertonen zou een maraton opleveren! Een selectie die compilaties met oefeningen, kortfilms en afstudeerwerken
oplevert. Daarnaast doken we in de archiefkasten van enkele scholen wat eveneens een schat aan verborgen pareltjes opleverde. Met Ears Open wijden we een voorstelling aan geluidscreaties en radiowerken. Er is een carte blanche voor Het Grote Ongeduld! met een selectie van afstudeerwerken uit de periode 1992 tot nu. En omdat het allemaal niet zo serieus moet zijn, wagen we ons aan een 100% cult middernachtvoorstelling! Waarna we ons herpakken en een ontmoeting aangaan met studenten, docenten, beroepsmensen, ex-studenten, en verder iedereen die geïnteresseerd is in filmscholen. Gedurende het hele weekend is er een expo met setfoto’s van studentenfilms, gastentafels, muziek en “ambiance”. Het volledige programma met de films die we vertonen zal op onze website staan vanaf eind november. Ten slotte willen we de studenten die al enkele maanden dit programma met ons in elkaar steken bedanken, evenals zij die ons hun werken toevertrouwen. Spijtig genoeg konden we door tijdsgebrek niet alle hogescholen met een audiovisuele cursus op tijd contacteren voor dit programma in druk ging.
En dan nu... stilte. Take 1 !
Et maintenant... silence. Take 1 !
Courts métrages / Kortfilms I
l a été très difficile de trouver le terme adéquat sous lequel regrouper les films et travaux qui vous sont ici présentés. Ceux-ci naviguant ostensiblement d’une mer à l’autre. Vous pourrez y voir des films de fin d’études récents (cf. “Archives” pour les autres) mais aussi des travaux réalisés pendant le cursus, des documentaires, des expérimentations. En bref, un éclectique et intéressant mélange de productions estudiantines diverses issues de toutes les écoles bruxelloises. De quoi se faire une idée plus claire de la création et du potentiel de la nouvelle génération de ceux et celles qui, demain, feront le plaisir de nos yeux et de nos sens. Et, rassurez-vous, ce plat de résistance ne vous sera pas servi sans couvert. Quelques mots vous introduiront le(s) sujet(s) et cerneront le contexte de réalisation. Dans la mesure du possible, nous nous assurerons de la présence des auteurs pour de plus amples éclaircissements. Si vous souhaitez entrevoir ce qui s’annonce pour l’avenir de la cinématographie belge, c’est en partie ici que cela se passe...
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T
e hebben nogal wat moeilijkheden gehad om een gepaste term te vinden voor deze reeks compilaties. De vlag dekt uiteindelijk een uiterst gevarieerde lading. Gaande van fictie over docu tot experimenteel en animatie (en soms helemaal eclectisch) vertonen we in deze compilaties zowel recente afstudeerwerken als allerlei eindejaarswerken van studenten die momenteel les volgen aan één van de Brusselse filmscholen. Zo kan je je een beeld vormen van de creaties en het potentieel van de aankomende generatie filmmakers die hopelijk in de nabije toekomst het mooie weer zullen maken! De makers zelf zullen indien mogelijk hun eigen werk inleiden, vermits de context van het ontstaan van deze films soms erg belangrijk is om ze ten volle te appreciëren. Indien je nieuwsgierig bent naar de toekomst van de film in België, zal je er hier iets meer over te weten komen.
Compil courts métrages / kortfilmS #1: 11.12 > 20:00
Compil courts métrages / kortfilmS #2: 12.12 > 22:00
Compil courts métrages / kortfilmS #3: 14.12 > 22:00
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Archives / Archieven C
omme l’intitulé de ces séances l’indique, vous n’allez pas voir ici de films récents. Qu’à cela ne tienne, ils en ont quand même de la valeur (nostalgique et qualitative). En se plongeant dans les catalogues d’archive de plusieurs écoles de cinéma (souvent très volumineux, heureusement!), nous avons pu visionner une multitude de films, des années 70 à aujourd’hui, pour notre plus grand plaisir (qui sera bientôt le vôtre, nous l’espérons). Et pas n’importe quels films, les premiers films de quelqu’un(e)s de nos réalisateurs/trices de renommée “internationale” (un peu de chauvinisme, ne fait jamais de mal). Vous allez donc découvrir les films d’école du réalisateur “mais si, tu vois... c’est celui qui a fait...”. Et comme la plupart de ces films ont été tournés avant l’avènement de la vidéo, une grande partie d’entre-eux seront proposés dans leur format originel (35 et 16mm). Cette boîte à bijoux se dévoilera et brillera de mille feux dans un programme complet disponible en début de programmation. Et vu qu’il y en a beaucoup, vous aurez droit à plus d’une de ces séances!
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oals de titel al laat vermoeden, zie je hier geen recente films. Wel films die naast een onbetwistbare kwalitatieve waarde, eveneens een nostalgische factor bevatten. Na heel wat snuffelwerk in de archieven van verschillende scholen (waaronder sommigen gewoon indrukwekkend goed bewaard en geindexeerd!) hebben we tot ons groot plezier - en hopelijk ook het uwe!- tientallen films kunnen bekijken van de jaren ‘70 tot nu. Hieruit vertonen we een selectie. Meestal gaat het om de eerste schuchtere, soms ambitieuze passen van regisseurs die nu vaak (internationale) bekendheid genieten. Het soort films waarvan je bij de aftiteling zegt “ah ja, dat is .... die ook.... gemaakt heeft”. Vermits veel van deze films voor de komst van video gemaakt werden, vertonen we een groot deel op pellicule (35 en 16mm). Dit juwelenkistje toont zijn schatten begin december in een compleet programma op onze website. En vermits het moeilijk kiezen is, heb je recht op liefst drie verschillende archief-compilaties!
Compil Archi(e)ve(n)s #1: 11.12 > 22:00 Compil Archi(e)ve(n)s #2: 12.12 > 20:00 Compil Archi(e)ve(n)s #3: 13.12 > 22:00
Exercices / Oefeningen
Audio I
ls sont plus souvent oubliés, les hommes et femmes de la “radio”, du son sans image, ils sont en général moins “visibles” que leurs collègues réalisateurs de cinéma. Au Nova nous essayons, modestement, de régulièrement remédier à cette situation de discrétion, avec le module Ears Open, offrant un “podium” pour des créations sonores. C’est donc logiquement que lors de la rencontre des écoles de cinéma, nous éviterons l’erreur d’oublier les créateurs audio lors d’une séance sonore invitant des participants de l’IAD, du Rits et de l’Insas. Nous écouterons ensemble des œuvres représentatives du travail de création sonore, présentées par leur auteurs. L’écoute sera suivie d’une discussion qui abordera des thèmes variés: quels accents sont portés sur la dimension sonore, dans les formations respectives? Des collaborations entre écoles sont-elles souhaitées, intéressantes, pertinentes? Peut-on trouver des réponses au besoin criant de lieu de diffusion publique pour les créations audio? Comment l’enseignement répond-il à cette demande de diffusion? Les étudiants prennent-ils d’euxmêmes des initiatives? Beaucoup de matière à débattre mais d’abord, fermons les yeux dans la pénombre... et ouvrons les oreilles.
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eelal worden ze vergeten, de aspirantradiomakers. Omdat ze letterlijk minder zichtbaar zijn dan hun regisseurs-in-spécollega’s. In Nova proberen we het gebrek aan “podia” voor audio-creaties op te vullen op bescheiden manier. Ears Open is een regelmatig weerkerende luistersessie waar iedereen audiocreaties mag ten gehore brengen voor het publiek. En ook gedurende de “Ontmoeting van de Filmscholen” wilden we niet in dezelfde valkuil trappen door de radio-studenten alweer eens links te laten liggen. Vandaar een audiosessie met deelnemers van het Rits, IAD en Insas. Er zullen representatieve werken te horen zijn van elke radio-opleiding, met een inleiding van de maker en een gesprek achteraf. Welke verschillende accenten worden er gelegd in de respectievelijke opleidingen? Zijn samenwerkingen tussen de scholen gewenst, interessant, pertinent? Kunnen we een antwoord vinden op het probleem van “podia” voor audiocreaties? Hoe pikt de onderwijsinstelling hier zelf op in? Of zijn er initiatieven van studenten? Materie te over dus... en vooral: ogen dicht en oren open!
12.12 > 18:00
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pprendre à faire des films, c’est avant tout acquérir de l’expérience pratique. Dans cette optique, la plupart des écoles de cinéma demande la réalisation d’un grand nombre de missions: des exercices et des films réalisés par les étudiants. Pour ces exercices, certains critères techniques ou formels sont définis à l’avance, qui sont d’ailleurs très différents selon l’établissement. En effet, la forme est souvent pré-établie selon le type d’enseignement, et les étudiants apprennent alors l’importance de la relation entre forme et contenu; il leur est nécessaire de trouver une manière créative d’aménager les critères et de raconter leur histoire dans le cadre des contraintes techniques. Ces exercices ne sont pas toujours aboutis; sauf quelques rares exceptions, ils ne sont pas considérés comme “finis”. Après un passage devant le jury, ils disparaissent pour la plupart dans un tiroir, sans public pour les découvrir. Ces travaux valent pourtant la peine d’être vus, ne fût-ce qu’en raison de leur pertinence pédagogique. Nous avons dès lors ouvert les tiroirs des différentes écoles et sélectionné plusieurs exercices, dont les formes sont extrêmement variées: des séquences de trois minutes, des scènes isolées, des remakes, des exercices de style, etc. Ces exercices projetés représentent l’introduction par excellence pour la rencontre qui suivra la vision.
F
ilms maken leer je vooral door praktische ervaring. In de meeste filmscholen worden daarom een groot aantal opdrachten gegeven: studenten maken niet alleen films, maar moeten ook verscheidene kleine oefeningen realiseren. Voor deze oefeningen worden op voorhand bepaalde technische criteria vastgelegd die van school tot school danig verschillen. Doordat de vorm vastgelegd is, leren de studenten het belang van de verhouding tussen vorm en inhoud kennen. Ze moeten een manier vinden om de richtlijnen creatief om te zetten en in het kader van de technische beperkingen hun verhaal te vertellen. Deze oefeningen worden niet steeds tot in de puntjes afgewerkt. Op enkele uitzonderingen na worden ze niet beschouwd als “affe” films. Vandaar dat ze meestal meteen na de jury in een la verdwijnen, zonder dat de wereld kans heeft gekregen om er iets van te zien. Desalniettemin zijn veel van die oefeningen de moeite waard om te zien! Wij hebben van alle filmscholen verschillende oefeningen bij elkaar gezocht. Verwacht je aan een reeks drie-minuten-shots, losstaande scènes, sequenties zonder dialoog, remakes, stijloefeningen enzovoort. Een uitstekende inleiding op de ontmoeting trouwens!
13.12 > 16:00
Rencontre / Ontmoeting L
ors de ces quatre journées de présentations, projections et échanges, nous prendrons le temps, une fin d’après-midi, d’engager et prolonger une discussion que nous espérons riche. Celle-ci n’a pas un thème unique mais bien un fil d’Ariane: l’école de cinéma (et non les écoles de cinémas!). Afin de l’introduire de la façon la plus appropriée, nous diffuserons en préambule un échantillon d’exercices effectués dans les diverses écoles. Seront conviés à cette discussion les étudiants, bien sûr, des professeurs, des professionnels anciens étudiants ou peut-être pas - ... Il s’agit donc bien d’une discussion “entre” et non “par”. L’idée, ici, étant de créer un espace de parole afin que chaque personne puisse faire part de son expérience mais aussi poser ses questions, exprimer ses doutes, ses craintes, ses coups de gueule ou autres cris de motivation. Notre idée n’est pas de (re)faire l’école de cinéma, ni de définir quelle approche est la plus pertinente, de savoir quelle école est la plus “rentable”, laquelle a la pédagogie la plus intéressante, mais bien de se faire une idée de ce que peut apporter (ou pas) le passage dans un de ces établissements enseignant la (les) maîtrise(s) audiovisuelle(s). La discussion rassemblera donc autant de personnes aux identités, horizons et parcours différents. Elle ne sera pas réservée aux seuls étudiants, professeurs et personnes concernées. Tout un chacun est le bienvenu pour exprimer ses opinions et idées.
G
edurende dit lange weekend van voorstellingen en uitwisselingen nemen we enkele uren tijd om stil te staan bij enkele vragen die haast onmiddellijk opkomen tijdens discussies met filmstudenten. Deze ontmoeting heeft geen vast thema; het gaat eerder om de draad van Ariadne in het gevarieerde spectrum van de filmschool. Om de toon te zetten gaat er een voorstelling met filmoefeningen uit de verschillende scholen aan vooraf. We nodigen alle studenten uit, maar ook docenten, beroepsmensen, ex-studenten.... en iedereen die geïnteresseerd is om te weten wat er reilt en zeilt in de professionele audiovisuele opleiding en tussen de verschillende scholen onderling. Het is niet de bedoeling om er een conferentie van te maken, wel om ruimte te scheppen om het woord te nemen, ervaringen uit te wisselen, vragen te stellen, twijfels en motivaties uit te drukken. Het is eveneens niet de bedoeling om tot de conclusie te komen welke school nu de beste is, de meest rendabele, welke pedagogie het meest interessant is; maar wel wat de voordelen (en nadelen) zijn van een filmschool, wat de verschillen onderling zijn, of samenwerking mogelijk is... De ontmoeting richt zich naar geïnteresseerden uit alle mogelijke horizonten met allerlei verschillende trajecten - iedereen is welkom!
13.12 > 18:00
10
take1
Rencontre des écoles de cinéma Ontmoeting van de filmscholen Carte blanche
Nocturne
C’est arrivé près de chez vous
La grande impatience! / Het Grote Ongeduld!
C
haque année, et ceci depuis 1992, les travaux de fin d’études de toutes les écoles de cinéma belges trouvent un écran éphémère à “La Grande Impatience!” (“Het Grote Ongeduld!”) de la VUB (Vrije Universiteit Brussel). La première édition, survenue il y a 17 ans, était un événement de plus petite échelle, auquel participait quatre écoles néerlandophones. Depuis, la Grande Impatience est devenu un repère fixe de valeur dans le monde audiovisuel belge. Toutes les écoles, tant néerlandophones que francophones, participent à l’événement dont la réputation est désormais celle du lieu suprême où, le temps d’une nuit, l’on se fait une idée du futur du cinéma belge. Les meilleurs films permettent à leurs auteurs d’y recevoir leur premier prix. La Grande Impatience est un véritable précurseur, tant pour ce qui concerne la collaboration entre écoles que pour le fait d’offrir un écran aux nouveaux talents. Nous avons dès lors demandé à Niklaas Van den Abeele, animateur de l’événement, de composer une carte blanche comprenant un choix varié de 17 ans de films belges de fin d’études.
I
n november vinden alle eindwerken van alle Belgische filmhogescholen onder de noemer “Het Grote Ongeduld!” een scherm op de campus van de Vrije Universiteit Brussel. De eerste editie van Het Grote Ongeduld!, georganiseerd door de Dienst Cultuur van de VUB, dateert al van 1992. Het was toen een kleinschalig evenement waar vier Nederlandstalige filmscholen aan deelnamen. Ondertussen groeide Het Grote Ongeduld! uit tot een vaste waarde in de Belgische filmwereld waar alle filmscholen aan deelnemen, Nederlandstaligen en Franstaligen, en geniet het een uitstekende reputatie als eigenzinnig kortfilmfestival waar je je gedurende één nacht kan onderdompelen in de toekomst van de Belgische film.... De beste films worden bekroond met een prijs. Omdat we Het Grote Ongeduld beschouwen als een ware voortrekker, zowel wat betreft samenwerking tussen de filmscholen over de communautaire grenzen heen als het aanbieden van een scherm aan vers talent, konden we het niet nalaten om aan de bezieler van Het Grote Ongeduld!, Niklaas Van den Abeele, een carte blanche te geven. Hij maakte een gevarieerde keuze uit zeventien jaar van eindwerken uit de Belgische filmscholen.
Belvaux/Bonzel/Poelvoorde/Tavier, B, 1992, 35mm, vo st nl / ov nl ond, 95’
C
e film, nous vous le présentons spécialement dans le cadre de cette programmation car il fut à l’origine, le film de fin d’étude de Rémi Belvaux, intitulé “Génération Raymond” (cette version vous sera présentée dans une de nos séances “Archives”). Bin, c’est l’histoire de Ben. Il aime bien sa maman. Mais quand elle est pas là, il tue, v(i) ole, éclate et balance des gens lestés dans une carrière inondée. Et ça on le sait parce qu’il y a des gens du cinéma qui filment tout ça (même si tous ne finiront pas l’aventure, la grande non plus d’ailleurs). Tout est en noir et blanc. Même le sang, les frites et aussi la bière. Si avec ce petit Gré... (pardon!) résumé, vous ne voyez pas de quel film il s’agit, voici d’autres indices: “Reviens gamin, c’est pour rire!”, “Des vieux pauvres, ça n’existe pas. Avares, oui hein. Mais pauvres, non.”, “Je crains qu’aujourd’hui le choix de monsieur ne soit pas des plus judicieux... Si je peux me permettre... Tu ne te permets juste rien du tout. Tu vas d’abord me soigner cette vilaine peau et ensuite tu te permets, ok?”, “Un petit quidam, ça ne fait pas de vague... Tu tues une baleine, t’auras les écolos, t’auras Greenpeace, t’auras le commandant Cousteau sur le dos ! Mais décime un banc de sardines, j’aime autant te dire qu’on t’aidera à les mettre en boîte!” Si vous ne voyez toujours pas, vous devriez venir le voir ce soir... ou pas. Cultissime brûlot belge du bout du canon de Rémi Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde, qui défraya la (mortelle) chronique cinématographique internationale d’une balle dans l’c... (ou dans la tétine!). À voir ou à revoir, il a toujours la même odeur, tu vois, un peu comme quand tu te sens les doigts après... Avis: âmes sensibles, prière de vous munir de votre Cedocar... eh, merci Rémi!
D
(Sous réserve d’autorisations)
(Voorstelling onder voorbehoud)
12.12 > 24:00
A
la vision d’un film, les images que nous voyons découlent du minutieux travail de composition du chef opérateur et du réalisateur. Nous ne percevons et n’imaginons pas l’équipe et le matériel nécessaires à ces résultats. Les photographies de tournage nous dévoilent, alors, l’univers d’un plateau: son équipe (parfois nombreuse), l’équipement (camera, éclairage, son,...). Nous vous proposons, dans le foyer du Nova, de retrouver les ambiances de quelques tournages étudiants au travers de ces clichés.
D
e verhalen die schuilgaan achter de films zijn vaak net zo interessant als de films zelf. Temidden van de studentenfilmvertoningen in Nova wordt er in de Novabar ook ruimte gecreëerd voor die backstage-verhalen. Setfoto’s laten je een blik werpen op hoe een film gemaakt wordt, wat er bij komt kijken, en vooral wie. Maar ziet een leek de verschillen tussen een professionele set en die van een filmstudent? En een professional? Zijn er duidelijke verschillen tussen sets van pakweg INSAS en Sint-Lukas? En tussen hun “claps”? Vaak verrassend groot (of klein) in aantal setmedewerkers en middelen, verrassend (on) professioneel, legt de expo in het Novacafé ook de verhalen achter de schermen van de Brusselse studentenfilms bloot.
Parlez-vous Néerlandais?
14.12 > 20:00
e mot d’ordre de ces quatre jours de “Rencontre des écoles de cinéma” est... “rencontrer”! Nous espérons que chaque film sera brièvement introduit par son créateur, et sera éventuellement discuté après la projection. De manière plus informelle, le foyer devrait être le lieu idéal pour les papotages divers autour d’un petit verre. Pour le plaisir de vos estomacs et afin que vous puissiez passer toute la soirée au Nova, nous proposerons des tables d’hôtes végétariennes le vendredi et le samedi, à un prix comme toujours adapté aux porte-feuilles d’étudiants.
photos de tournage / Setfoto’s
11.12 > 19:00 (vernissage)
www.hetgroteongeduld.be
L
e nachtelijke vertoning van “C’est arrivé près de chez vous” kadert in de “Ontmoeting van de Filmscholen”. Immers, de film is gebaseerd op het afstudeerwerk van Rémy Belvaux, toenmalig student aan het Insas, getiteld “Génération Raymond”, een korte film die je kan ontdekken in één van onze archiefcompilaties. “C’est arrivé...” is het opmerkelijke langspeelfilmdebuut van drie Belgische filmstudenten en een instant cult-klassieker. De plot is poepsimpel: Rémy (Rémy Belvaux) en André (André Bonzel) zijn twee documentairemakers die voor een nieuw project het wel en wee van huur- en seriemoordenaar Ben (Benoît Poelvoorde) op pellicule vastleggen. Ben is charismatisch, sympathiek en een ongelofelijke babbeltuit. Hij praat honderduit over kamermuziek, het paargedrag van duiven en poëzie. En over zijn onalledaagse beroepswerkzaamheden, want Ben doodt mensen voor de kost (de kijker krijgt in anderhalf uur zo’n twee dozijn grafische moorden te verwerken!). De jonge filmmakers geraken meer en meer in de ban van hun onderwerp. Van registreren naar assisteren en zelfs participeren: zij worden langzaam meegesleurd in een onontkoombare spiraal van geweld. Gedraaid in een contrastrijke zwart-witte cinema veritéstijl, is het resultaat een beklijvende en bijtende satire over nieuwsgaring en de moreel ambigue rol van de media, doordrenkt met humor van de meest pikzwarte soort. Deze kleine onafhankelijke productie steekt met kop en schouders uit boven de thematisch verwante en 2 jaar later gedraaide “Natural Born Killers” van Oliver Stone en is tot op heden de enige Belgische film die in de internationaal prestigieuze Criterion DVD Collectie is opgenomen.
Expo
D
e opdracht tijdens deze vier dagen van “Ontmoeting van de filmscholen” is... “ontmoeten”! Wij hopen dat elke film door zijn maker zal ingeleid worden, en na de voorstelling is er mogelijkheid tot discussie. Het feit dat Nova over een café beschikt kan dit alleen maar ten goede komen. En vermits het lichaam ook wat wil, zullen we op vrijdag en zaterdag een vegetarische gastentafel voorzien, zoals steeds aan een aan studentenbeurs aangepaste prijs.
O
n s’en rend bien compte, la barrière linguistique reste... une barrière, malgré le fait que les arts sont universels! Ce “problème”(?) se pose aussi dans un programme où l’on mélange des films d’étudiants qui, faute de temps et d’argent, ne sont pas souvent sous-titrés. Ceci dit, certains le sont quand même, et une grande partie des autres sont souvent bien compréhensibles, très visuels, etc. La langue ne doit pas être une raison pour ne pas venir voir les films. Et lors de la rencontre, nous “accompagnerons” la discussion du mieux que nous pouvons, en français et en néerlandais, promis!
Spreekt u Frans? W
e weten het maar al te goed, de taalbarrière is een echte.... barrière, zelfs al is kunst universeel! Dit probleem (?) stelt zich ook in een programma waarin we studentenfilms vertonen die bij gebrek aan tijd en geld vaak nooit ondertiteld werden. Gelukkig zijn sommigen het wel, soms in het Frans, vaak in het Engels, en anderen zijn dan weer makkelijk te begrijpen, zonder woorden, uiterst visueel enzovoort. Laat taal er je dus niet van weerhouden om de films te komen zien. En de ontmoeting op zaterdag zullen we zo goed als mogelijk begeleiden in het Nederlands en in het Frans, beloofd!
De (Brusselse) (film)scholen / Les écoles (de cinéma) (Bruxelloises)
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I
l est admis que nulle part ailleurs dans le monde n’existe une ville comprenant autant d’écoles de cinéma qu’à Bruxelles! En effet, notre ville en compte cinq, et une sixième située non loin d’ici vient gonfler la liste. Afin de mieux les distinguer, voici une brève description de ces établissements.
- L’Institut des Arts de Diffusion (IAD) Cet institut, installé aujourd’hui à Louvain-la-Neuve, a été créé en 1959. Sa raison d’être a toujours été de rassembler au sein d’une même institution, en y privilégiant la dimension artistique, l’ensemble des formations de l’audiovisuel et du spectacle. Fictions, documentaires, émissions de télévision, reportages, émissions sportives, vidéoclip, animation 2D/3D, captations multicaméra, effets spéciaux, dramatiques radio, interprétation dramatique, actorat, mise en scène... www.iad-arts.be
- L’Institut de Radioélectricité et de Cinématographie (INRACI) Pour répondre aux besoins de la polyvalence, cet institut forme des techniciens de haut niveau capables de s’adapter à l’évolution rapide et constante de l’outil et des méthodes de production. Dans un premier temps, cette formation amène les étudiants à pratiquer les techniques de prise de vues, de prise de sons, de montage et de direction de production, le tout lié aux supports et genres pluridisciplinaires du film et de la vidéo. Au fur et à mesure des études, il est possible d’affiner son expérience dans une branche précise. www.inraci.be
- L’Institut National Supérieur des Arts du spectacle et des Techniques de diffusion (INSAS) En avril 1962, cet institut fut porté sur les fonts baptismaux avec l’idée, non seulement qu’il fallait former des professionnels à tous les métiers, mais aussi que l’apprentissage des disciplines du spectacle repose sur le principe de la complémentarité. Au sein de cette philosophie, un enseignement de la mise en scène ne peut se concevoir sans l’existence parallèle d’une formation d’acteurs ; de la même manière un enseignement du montage et du son s’applique nécessairement à un projet global de réalisation. La structure de l’enseignement se subdivise au sein de l’audiovisuel en 4 options : réalisation (film, radio, télévision), image, son, montage.
- NARAFI (Hogeschool voor Wetenschap en Kunst) Le Narafi est à l’origine un institut d’enseignement en électronique ; actuellement il offre une formation en technologie audiovisuelle (film, télé et vidéo). Le Narafi est également l’école de cinéma la plus ancienne de la série. La formation rassemble les approches créative et pratique, considérant que la créativité nécessite une maîtrise optimale des possibilités techniques. Le Narafi, institut néerlandophone, peut être considéré comme l’équivalent de l’Inraci ; les deux instituts partagent d’ailleurs en partie leurs infrastructures. www.narafi.be
- RITS (Erasmushogeschool Brussel) Le RITS est un peu l’équivalent néerlandophone de l’Insas. L’ancien HRITCS se scinda en 1962 de l’Insas mais les deux écoles partagèrent leur bâtiment encore pendant 30 ans. A part des formations en arts visuels (animation, film, documentaire, télévision, écriture et radio), le RITS offre des formations en arts de spectacle et techniques audiovisuelles. Cette année l’école est retournée dans son bâtiment de la rue Antoine Dansaert, dont l’accès était rendu impossible par des années de rénovation. www.rits.be
- SINT-LUKAS Sint-Lukas est une école d’art offrant des possibilités de formations diverses : photo, arts graphiques, arts plastiques... La formation en Arts audiovisuels, d’une durée de quatre ans, est très influencée par l’environnement artistique général de l’institut. Ici, le médium audiovisuel n’est pas considéré de manière privilégiée comme un métier technique mais avant tout comme une expression artistique ; les aspects purement techniques sont moins placés en avant-plan. www.sintlukas.be En plus de ces écoles de cinéma “classiques”, il existe encore d’autres Hautes Ecoles artistiques offrant des formations audiovisuelles. Citons l’école de La Cambre, pour l’animation (www. lacambre.be), et l’Ecole de Recherche Graphique (ERG), atypique dans le paysage bruxellois (www.erg.be). Dans la compilation présentée lors de cette programmation, vous pourrez découvrir des œuvres issues de toutes ces écoles.
www.insas.be
W
e durven beweren dat je nergens ter wereld zoveel filmscholen op zo’n klein grondgebied kan vinden als in Brussel: liefst vijf! En op een boogscheut daarvan is er nog één waar je niet om heen kan! Om de bomen in het audiovisuele bos te onderscheiden, volgt hier een korte voorstelling van elk.
- IAD Het “Institut des Arts de Diffusion” (IAD) in Louvain-la-Neuve, vlakbij Brussel, werd opgericht in 1959. De opleiding beoogt via het artistieke dat voorop staat, het geheel van audiovisuele opleidingen en theaterdisciplines in één school samen te brengen: fictiefilm, documentaire, televisie, reportage, 2D en 3D-animatie, speciale effecten, theaterregie, acteurs, radiodrama en nog meer. www.iad-arts.be
- INRACI Als antwoord op de nood aan polyvalentie vormt INRACI techniekers op hoog niveau, in staat om zich snel aan te passen aan de snel evoluerende audiovisuele wereld, in beeld, geluid, montage en productie in zowel video als pellicule. Naargelang de studie vordert (drie jaar in totaal) is het mogelijk voor de studenten om zich te specialiseren. www.inraci.be
- INSAS Insas werd opgericht in 1962 met als motivatie niet enkel om beroepskrachten op te leiden maar ook om complementariteit te bewerkstelligen. Een opleiding montage en geluid kaderen in een geheel van een filmregie; een opleiding tot theaterregisseur bestaat niet zonder een acteursopleiding. De huidige structuur bestaat uit 4 opties: realisatie (film-radio-televisie), beeld, geluid, montage. www.insas.be
- NARAFI Het Narafi, de oudste school uit de reeks, startte toentertijd als een electronica-opleiding maar is nu een opleiding “audiovisuele technologie Film TV Video”. De opleiding verenigt een creatieve en een praktijkgerichte aanpak, in de idee dat creativiteit niet zonder het onder de knie hebben van de technische mogelijkheden kan. Tegelijkertijd worden de creatieve talenten van de studenten voortdurend gestimuleerd. www.narafi.be
- RITS Het RITS (Erasmushogeschool Brussel) is zowat het Nederlandstalige equivalent van het Insas. Het toenmalige HRITCS scheurde zich in 1962 trouwens af van het Insas, maar beide scholen zouden nog 30 jaar in dezelfde gebouwen lesgeven! Naast opleidingen in de audiovisuele kunsten (animatie, film, documentaire, televisie, schrijven en radio) zijn er opleidingen podiumkunsten en audiovisuele technieken. Dit jaar betrok de school opnieuw het bekende gebouw aan de Dansaertstraat dat lange tijd verbouwd werd. www.rits.be
- SINT-LUKAS Sint-Lukas is een kunstschool met diverse afdelingen: foto, vormgeving, beeldende kunst.... De opleiding Audiovisuele Kunsten die vier jaar duurt, is dan ook beïnvloed door haar creatieve omgeving. Het audiovisuele medium wordt niet beschouwd als technisch vak, maar als een creatieve uitdrukkingsvorm. De puur technische aspecten van het filmmaken staan bijgevolg minder op het voorplan. www.sintlukas.be Naast deze zogenaamde “klassieke” filmscholen zijn er nog verschillende artistieke hogescholen die audiovisuele opleidingen aanbieden, zoals La Cambre (http://www.lacambre.be) en het atypische ERG (École de Recherche Graphique - http://www. erg.be)... In de compilaties van kortfilms en archieven vertonen we werken van al deze (Brusselse) scholen!
12
NOVA #108 • 21.11 > 14.12.2008 23.11 > zondag / DIMANCHE
22.11 > SAMEDI / zaterdag
21.11 > vrijdag / vendredi
14:00 Media CMS meeting
p6
18:00 Jeux d'enfance / kinderspel p4 20:00 France Tour Détour… #1
p3
20:00 Good Copy, Bad Copy
p6
20:00 France Tour Détour… #3
p3
22:00 France Tour Détour… #2
p3
22:00 Kan Mikami [concert]
p7
22:00 France Tour Détour… #4
p3
28.11 > vendredi / vrijdag
20:00 Operation Spring + DEBAT
p7
p10
20:00 Courts métrages / kortfilms #1 p8 22:00 Archives / archieven #1
p9
p7
18:00 Victor Kossakovsky
p4
p5
20:00 France Tour Détour… #1
p3
22:00 Kelid [La clé]
p5
22:00 France Tour Détour… #2
p3
07.12 > zondag / dimanche 18:00 Parole aux enfants / …
p5
20:00 Victor Kossakovsky
p4
19:30 Atelier Graphoui
p5
22:00 Jeux d'enfance / kinderspel p4
22:00 France Tour Détour… #3
p3
22:00 France Tour Détour… #4
p3
12.12 > vrijdag / vendredi
13.12 > samedi / zaterdag
20:00 Kelid [La clé]
19:00 Expo: Photos de tournage
16:00 CINEKETJE 20:00 Parole aux enfants / …
06.12 > samedi / zaterdag
05.12 > vrijdag / vendredi
11.12 > JEUDI / donderdag
30.11 > dimanche / zondag
29.11 > zaterdag / samedi
p5
18:00 Audio
p9
20:00 Archives / archieven #2
p9
22:00 Courts métrages / kortfilms #2 p8
14.12 > zondag / dimanche
16:00 Exercices / OEFFENINGEN
p9
18:00 Rencontre / ontmoeting
p9 20:00
22:00 Archives / archieven #3
p9
Carte blanche HET GROTE ONGEDULD! p10
22:00 Courts métrages / kortfilms #3 p8
24:00 C'est arrivé près de chez vous
Tarifs / tarieven • Film > 5 / 3,5 eur (réduction / korting) • Filmschool Compils (courtS métrages / kortfilms, archives / archieven, carte blanche LGI / HGO) > 2,5 EUR / gratis (étudiants et corps enseignant / studenten en onderwijzend personeel) • Filmschool Rencontre / ontmoeting + exercices / oefeningen > gratis • Audio > gratis • Media CMS Meeting + "GOOD COPY, BAD COPY" > gratis • Concert Kan Mikami > 6 / 5 eur (réduction / korting) • "Operation Spring" > 5 / 3,5 eur (réduction / korting) • Cineketje > 3,5 / 2,5 eur (réduction / korting) • Abonnement (6 séances / voorstellingen) > 21 / 15 eur (réduction / korting)
SOMMAIRE / INHOUD P2 > KINDER SURPRISE P6 > COLLABORATIVE ONLINE VIDEO P7 > VARIA OPERATION SPRING KAN MIKAMI CINEKETJE
P8 > TAKE #1
22.11 + 13.12 > 19:30
Nova team: Adélie, Aïcha, Aki, Alain, Alexis, Alexandre, Alice, Andy, Anne, Arne, Ariane, Arnaud F, Arno, Arnout, Aude, Aude W., Aurélie, Benoît, Benwa, Bruno, Carole, Catherine, Céline, Chloé, Claire, Clément, Denis, Dirk, Dominik, Elisabeth, Elise, Ellen, Emilie, Eric, Erwan, Fabien, Fabrizio, Flore, Gabriel, Georges, Gérald, Géraldine, Guérin, Guillaume A, Guillaume M, Guy, Gwen, Helena, Hélène, Hervé, Hilde, Isabelle, Jacques, Jean-Louis, Julie B, Julie M, Julie S, Katia, Kris, L, Laura, Laurent A, Laurent Tz, Lila, Lorenzo, Luce, Lucie, Marie-Eve, Mathias, Melanie, Micha, Micheline, Miguel, Milan, Mohamed, Olenka, Philippe Brrr, Rachel, Ramon, Raph, Remy, Romain, Rosana, Sandrine, Sandrine B., Sara, Serge, Seth, Sophie, Stefanie B., Steven, Strike, Tatjana, Toon, Véronique, Vince, Windy, Yacine, Yvan... Filmschool: Flore & Alana (Insas), Marie & Thibaut (IAD), Arnout (Rits), Sarah & Jeroen (Sint-Lukas), Romain & Robin (Inraci).
thanks: Cinémathèque royale de Belgique / Koninkijk Belgsich Filmarchief, Constant vzw (Peter), Kobe, Sebastian Luetgert & Jan Gerber, Béatrice Haché, Atelier Graphoui, Erick Lignon, Roch Tran (IAD), Jean-Pierre Verschuere (Insas), Dominique Standaert, Yvan Guerdon (Inraci), Alain Quateau (Narafi), Greet Busselot & Daphné Pascual (Sint-Lukas), Laikin Chang, Martine Ketelbuters (Rits), Pierre & Régis (ERG), Niklaas Van den Abeele (Dienst Cultuur, VUB), B. Belvaux, A. Bonzel, B. Poelvoorde, V. Tavier, P. Kaufmann, Gélise, Laurent Van Lancker, Alicia De Koninck & friend, les directions des écoles / de schooldirecties & tous ceux qui ont donné leurs films / allen die hun films geven & many more...
cinéma bioscoop 3 rue d’Arenbergstraat, 1000 Bxl • www.nova-cinema.org Attention, le bureau du Nova a déménagé ! / Pas op, het NOVA-kantoor is verhuisd ! Notre nouvelle adresse / Ons nieuwe adres : 14 rue d'Arenbergstraat, 1000 Bxxl. T&F 0032(0)2/511.24.77 Permanences AU BUREAU / KANTOOR-permanenties : mercredi / woensdag 10:00 > 14:00 + vendredi / vrijdag 14:00 > 18:00
credits PHOTOS / FOTO's: Pg 8 > 11 : Romain Wittebols & Julien Chassaignon, Yvan Guerdon (HELB-INRACI).
E.R. / V.U.: Ben Gamin, 3 rue Arenbergstraat, 1000 Bxxl.