Le Carnava10 ansl dede recoBinnnaichssanece par l’Unesco Het CaTiendernaverjaardag val van Bin ch e van de erkenning door de Unesco
01.02.2014 > 09.03.2014
Pedagogisch dossier
Dossier pédagogique
Ce qu’il faut savoir sur le carnaval de Binche Wat je moet weten over het carnaval van Binche 1
Musée international du Carnaval et du Masque - Binche Dossier pédagogique Ce qu’il faut savoir sur le carnaval de Binche Le cadre de la fête
Binche, vieille cité médiévale, offre un cadre exceptionnel à son carnaval. Son enceinte fortifiée, unique exemplaire conservé en Belgique sur sa presque totalité (+ de 2km de remparts) a préservé son authenticité et constitue un écrin protecteur de choix pour ses traditions. La configuration des anciens quartiers fait que la majorité des habitants se connaissent et prennent plaisir à faire la fête ensemble. Les Binchois portent un amour inconditionnel à leur ville et à leur carnaval : ils ne conçoivent pas de faire le Gille en dehors de leur cité natale.
Le moment
Le carnaval de Binche se déroule toujours 49 jours avant Pâques. On va « manger gras », boire plus que de coutume avant de faire carême. Le terme « carnaval » vient du latin carne levare (enlever, supprimer la viande des repas). Le carnaval a le même sens que le « carême entrant » ou « carême-prenant » qui désignaient, à l’origine, le début du carême. Ces termes ont ensuite désigné la fête clôturant les derniers jours avant le carême. Aujourd’hui, le jeûne n’est guère plus pratiqué et se limite essentiellement au Vendredi saint et au Mercredi des Cendres, jours durant lesquels les catholiques s’abstiennent de manger de la viande. Avant le jeûne et l’abstinence du carême, il était de bon aloi hier de se défouler et de faire carnaval : ce l’est toujours aujourd’hui.
La préparation
Le cycle carnavalesque s’étale sur six semaines : - Deux répétitions de batteries : on auditionne les batteries dans les locaux des sociétés. - Deux soumonces en batterie : les sociétés sortent en batterie (tambours et grosse caisse) et leurs membres portent sabots, apertintaille (ceinture de cloches) et agitent le ramon (forme réduite du balai de rue).
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- Deux soumonces en musique : un orchestre de cuivres se joint à la batterie et les sociétaires portent les costumes de fantaisie du Dimanche gras de l’année précédente. Elles sont un aperçu du Dimanche gras.
en osier rempli d’oranges qu’ils offrent à profusion sur le trajet du cortège et lors du rondeau sur la Grand-Place où la foule se masse. Les oranges sont des petites sanguines : le Gille en offrira entre 30 et 40 kg !
Le terme « soumonces » vient du terme latin « submonere » (avertir, annoncer) » : celles-ci annoncent l’arrivée prochaine du carnaval et exhortent les Binchois à s’y préparer en dansant dans les rues.
Le soir, le même cortège se répète sans chapeaux ni oranges, à la lueur des feux de bengale. Le feu d’artifice est tiré, les orchestres de cuivre quittent les sociétés qui continueront à danser, jusqu’à l’aube, au seul rythme des batteries.
Un bal des enfants et les bals des différentes jeunesses (socialiste, libérale et catholique) complètent ce calendrier bien chargé. Ce sont des bals costumés avec orchestre et à minuit, batterie et musiciens viennent jouer des airs de Gilles.
Le Mercredi des Cendres, premier jour du carême, les Binchois se rendent dans les cafés pour manger des harengs.
Autre moment fort : la Nuit des Trouilles de Nouilles, le lundi qui précède le carnaval. Les Binchois sortent vieux vêtements, masques et tout accessoire susceptibles de les rendre méconnaissables. Ils vont de café en café pour intriguer les non-masqués.
Il convient de préciser que trois sociétés de fantaisie participent au carnaval, au même titre que celles de Gilles : les Paysans, les Pierrots et les Arlequins. Dans ces deux dernières sociétés d’enfants, les filles sont admises.
Les Jours gras
Le Gille
Dimanche gras Les futurs Gilles revêtent un costume de fantaisie préparé dans le plus grand secret. Souvent, ils constituent des petits groupes - qu’on appelle ici « cagnotte » - qui portent le même costume. Tous rivalisent d’originalité et de créativité !
Le costume de Gille Le costume très rural d’hier, confectionné par les Binchois eux-mêmes, s’est embourgeoisé au fil du temps pour ne plus être aujourd’hui que le modèle de costume unique réalisé par un louageur, artisan qui fabrique le costume, le chapeau et l’apertintaille et qui loue le tout aux Gilles.
L’après-midi, le cortège rassemble toutes les sociétés qui, de la gare, défilent jusqu’au centreville.
Le costume est constitué d’une large blouse en toile de lin qui sera remplie de paille devant et derrière par le « bourreur » suivant une méthode bien établie pour que les bosses n’oppressent pas les Gilles et ne se déforment pas pendant cette longue journée de danse.
Lundi gras Jour de sortie des jeunesses : seul les enfants sont déguisés. Les parents et amis les accompagnent à la viole – orgue de Barbarie porté par le « maniqueu » (joueur de viole) - le matin et en tambours et musique l’après-midi. Le rondeau de l’amitié où les enfants offrent des oranges et le feu d’artifice à la gare constituent les moments forts de cette journée. Sans oublier l’ambiance dans les cafés où les batailles de confetti font rage !
La blouse et le pantalon – également en lin – sont décorés de motifs en feutrine : des lions, des étoiles et des couronnes. Des manchettes et des parements en ruban de nylon plissé complètent le costume. Les bosses sont couvertes par la collerette ou pèlerine en ruban plissé maintenue par un nœud en nylon. Le Gille porte une « barrette », bonnet blanc qui cache les oreilles et les cheveux, et un mouchoir de cou noué autour de la barrette.
Mardi gras Seul jour de sortie des Gilles. Dès 5h, ils vont de maison en maison pour le « ramassage », prise à domicile des Gilles. A 7h, ils déjeunent tous ensemble (huîtres et champagne de rigueur !) avant de se constituer en société qui, au grand complet, se dirige vers l’Hôtel de Ville. Les Gilles sont alors masqués de leur masque de cire, attribut protégé par un dépôt de modèle. Il est réalisé par un artisan binchois exclusivement pour les Gilles de Binche. L’après-midi, les Gilles portent leur magnifique chapeau de plumes d’autruche, ont tronqué leur ramon pour le panier
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Sur le plastron – devant du costume – formé de bandes de feutrine rouge, jaune et noire, est fixé le grelot. Le chapeau Le chapeau se compose d’une buse en carton, recouverte de tissu blanc décoré de fleurettes blanches. Elle est ornée sur le devant d’épis d’avoine et de blé doré, d’une ou deux étoiles voire de papillons pour certains louageurs.
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La «buse» supporte l’armature métallique sur laquelle on fixe une dizaine de plumes d’autruche. Le chapeau se compose de 8 à 12 grandes plumes constituées des trois veules (plus grandes et de moins bonne qualité) et de nombreuses petites plumes (le duvet) qui étoffent le retombant : au total, 240 à 290 petites plumes sont nécessaires pour un seul chapeau. Chaque plume mesure 150 cm, 90 cm de hauteur et 60 cm de panache. Elle peut être blanche ou teinte, suivant le choix du Gille. Le chapeau est maintenu par une jugulaire en cuir blanc. Son poids approximatif est de 3 à 4 kg. Le chapeau ne peut être porté que pendant deux voire trois saisons de carnaval car, d’année en année, les plumes perdent en épaisseur. Il est néanmoins démonté chaque année et blanchi à nouveau. L’apertintaille Il s’agit d’une ceinture en toile de lin, rembourrée de vieilles collerettes ou de toiles de remploi formant un bourrelet. Elle est recouverte de brins de laine jaune et rouge formant des lignes verticales. Y sont fixées 7 à 9 cloches de taille dégressive (les plus grosses au milieu et les plus petites aux extrémités). Les sabots Le sabot est importé mais les garnitures (éléments en cuir : brides, plaques, courroies de renforcement et talonnettes) sont réalisées à Binche par une femme artisan. Des chaussons de laine blanche sans couture sont portés avec le sabot pour tenir chaud et protéger le pied. Un renom en ruban de nylon plissé est fixé sur le dessus du sabot. Celui-ci est fourni par le louageur. Sans le savoir-faire de tous ces artisans qui oeuvrent dans les coulisses, notre carnaval ne survivrait pas. Les règles et statuts Le Gille doit, entre autres, être de sexe masculin. Il doit être Binchois d’origine ou résider dans la ville depuis au moins trois ans : deux parrains de la société se porteront garants de son aptitude à être Gille. Chaque candidature est présentée à l’ADF (Association de Défense du Folklore) qui regroupe tous les présidents de société et statue sur chaque cas. Le Gille est tenu de se comporter correctement, en respectant scrupuleusement la danse et sa tenue, en proscrivant tout abus (boissons ou autres) afin de respecter les traditions. Le Gille ne peut pas se déplacer sans tambour, s’asseoir en public, manger, prendre son enfant dans les bras ou encore tenir sa femme par la main… Tous ces principes font du carnaval de Binche un carnaval d’exception, ce qui lui a valu sa reconnaissance comme Patrimoine culturel et immatériel de l’Unesco en 2003.
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Internationaal Museum van het Carnaval en het Masker - Binche Pedagogisch dossier Wat je moet weten over het carnaval van Binche Het kader van het feest
Binche, een oude middeleeuwse stad, biedt een uitzonderlijk kader voor zijn carnaval. Zijn authentieke stadswallen zijn uniek. Het zijn de enige in België die bijna volledig bewaard zijn (ze zijn meer dan 2 km lang) en zijn tot nu toe als het ware een schild geweest dat de tradities heeft gevrijwaard. Dankzij de configuratie van de oude stadswijken kennen de meeste inwoners elkaar en feesten zij graag samen. De inwoners van Binche (de “Binchois”) hebben een onvoorwaardelijke liefde voor hun stad en voor hun carnaval : het is voor hen ondenkbaar het Gillekostuum buiten Binche te dragen.
De datum
Het carnaval van Binche vindt altijd plaats 49 dagen voor Pasen. Voor de Vasten “eet men vet” en drinkt men meer dan gewoonlijk. Het begrip “carnaval” is afgeleid van de Latijnse uitdrukking carne levare (wegnemen, weglaten van het vlees). In het Frans heeft het woord “carnaval” dezelfde betekenis als “carême entrant” of “carême-prenant”, die oorspronkelijk het begin van de vastentijd aangeven. Later werden ze gebruikt voor het feest dat de laatste dagen voor de Vasten afsloot. Vandaag doen nog maar weinig mensen mee aan de vastentijd en is het vasten voornamelijk beperkt tot Aswoensdag en Goede Vrijdag. Op die dagen eten de katholieken geen vlees. Vóór de ontberingen van de vastentijd was het vroeger gebruikelijk zich uit te leven en carnaval te vieren : dat is vandaag nog steeds het geval.
De voorbereiding
De carnavalscyclus duurt zes weken: - twee trommelrepetities : men luistert naar de trommelaars in de lokalen van de verenigingen ; - twee “soumonces en batterie” : de verenigingen komen met de trommelaars (trommels en pauk) op straat. Hun leden dragen klompen en de“apertintaille”(gordel met belletjes) en dansen met de“ramon”(bezempje) in hun hand; - twee “soumonces en musique” : ze worden begeleid door de trommelaars en de koperblazers en
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dragen hun “costumes de fantaisie” (fantasiekostuums) van het vorige jaar. Ze zijn een voorproefje van Vette zondag. Het woord “soumonces” is afgeleid van het Latijnse woord “submonere” (in kennis stellen, aankondigen) : de “soumonces” kondigen de nakende komst van het carnaval aan en nodigen de “Binchois” uit om zich erop voor te bereiden door te dansen in de straten. Een bal voor kinderen en de bals van de verschillende “Jeunesses” (jeugdgroepen die van socialistische, liberale of katholieke signatuur zijn) vullen deze goed gevulde kalender aan. Er zijn gekostumeerde bals met orkesten en om middernacht komen trommelaars en muzikanten in de zaal die gilleliederen spelen. Een ander belangrijk evenement is de “Nuit des Trouilles de Nouilles” die plaatsvindt op de maandag vóór de Vette dagen. De “Binchois” vermommen zich met oude kleren, maskers en accessoires om onherkenbaar te zijn. Ze gaan van café tot café om de ongemaskerden te plagen.
De Vette dagen (“Jours gras”) Vette zondag De toekomstige Gilles dragen een fantasiekostuum dat in het diepste geheim werd voorbereid. Vaak vormen ze kleine groepen – die in Binche “cagnottes” worden genoemd – waarvan de deelnemers hetzelfde kostuum dragen. Ze wedijveren met elkaar wat de originaliteit van hun kostuums en hun creativiteit betreft. In de namiddag verzamelen alle verenigingen om een stoet te vormen die van het treinstation naar het stadscentrum trekt. Vette maandag De dag van de jeugdgroepen : alleen de kinderen zijn verkleed. Hun ouders en vrienden begeleiden ze en dansen met hun ’s morgens op de muziek van de “violes” (draaiorgels die door de “maniqueu”, de orgelspeler, worden gedragen) en ’s namiddags op het ritme van de trommels en de muziek van de fanfares. De hoogtepunten van Vette maandag zijn de “rondeau de l’amitié” (kringdans van de vriendschap) tijdens dewelke de kinderen sinaasappelen uitgooien en het vuurwerk nabij het station. In de cafés heerst een gezellige sfeer ook dankzij de confettislagen die er plaatsvinden. Vette dinsdag Dat is de enige dag waarop de Gilles uitgaan. Vanaf 5 uur gaan ze van huis tot huis voor de “ramassage” (ophalen) van de Gilles. Om 7 uur ontbijten ze allen samen (oesters en champagne zijn verplicht) vóór zij zich als vereniging naar het stadhuis begeven. De Gilles dragen hun wassen maskers die beschermd zijn door een patent. Ze worden uitsluitend voor de Gilles van Binche door een ambachtsman van Binche vervaardigd.
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In de namiddag dragen de Gilles hun prachtige hoeden met struisvogelveren en hebben ze hun “ramon” vervangen door een rieten mandje dat gevuld is met bloedsinaasappelen waarvan ze er op het hele parcours van de stoet en tijdens de “rondeau” op de Grote Markt tussen 30 en 40 kilo gooien. De mensenmenigte die ze op de Grote Markt verwacht, is indrukwekkend. ’s Avonds is er nog een stoet, dit keer met vuurwerk, maar zonder hoeden en zonder sinaasappelen. Het vuurwerk wordt ontstoken en daarna verlaten de koperblazers de verenigingen die tot de dageraad alleen op het ritme van de trommels dansen. Op Aswoensdag, de eerste dag van de Vasten, eten de “Binchois” haringen in de cafés. Tevens moet worden vermeld dat ook drie “sociétés de fantaisie” paritair met de Gilles deelnemen aan het carnaval : de Paysans (Boeren), de Pierrots en de Arlequins (Harlekijnen). De twee laatstgenoemde kinderverenigingen nemen ook meisjes op.
De Gille
150 cm – 90 cm hoogte en 60 cm “panache”. Ze mag, afhankelijk van de keuze van de Gille, wit zijn of gekleurd worden. De hoed wordt met behulp van een riem uit wit leer op zijn plaats gehouden. Ze weegt tussen 3 en 3,5 kilo. Een Gillehoed mag maar twee of drie carnavalsseizoenen worden gedragen omdat de veren elk jaar aan volume inboeten. Ze worden echter elk jaar verwijderd en gebleekt. De “apertintaille” (bellengordel) De “apertintaille” is een linnen gordel die met oude plooikragen of stofstukjes wordt opgevuld. Hij is bedekt met gele en rode woldraden die verticale strepen vormen. Aan deze gordel zijn 7 à 9 bellen vastgemaakt met degressieve afmetingen (de grootste in het midden en de kleinere nabij de uiteinden) De klompen Ze worden niet in Binche gefabriceerd maar de “garnituren” (stukjes leder van verschillende vormen waarvan sommige de klomp steviger maken) worden vervaardigd door een ambachtsvrouw in Binche.
Het Gillekostuum Het vroeger zeer rustieke kostuum dat door de “Binchois” zelf werd vervaardigd, is in de loop van de jaren verburgerlijkt. Vandaag is er een enig model dat door een “louageur” wordt vervaardigd. Hij verhuurt het kostuum, de hoed en de “apertintaille” (bellengordel) aan de Gilles.
Met de klompen draagt men een soort witte sokken zonder naad die de voeten warm houden en beschermen.
Het kostuum bestaat uit een wijd linnen bovenstuk dat vooraan en achteraan door de “bourreur” met stro wordt opgevuld. Dit gebeurt volgens een vaststaande methode opdat de bulten de Gille niet beknellen en ze zich niet vervormen tijdens de lange dag waarop hij bijna zonder verpozen moet dansen.
Zonder de knowhow van de ambachtsmannen en –vrouwen die achter de schermen werken, zou ons carnaval niet kunnen overleven.
Het bovenstuk en de broek – die ook uit linnen zijn vervaardigd – zijn versierd met vilten motieven: leeuwen, sterren en kronen. De mouwen en de broekspijpen zijn versierd met geplooide nylonstroken.
De klompen worden versierd met een zogenaamde “renom” die uit geplooid nylonband bestaat. Hij wordt vervaardigd door de “louageur”.
Regels en statuten De Gille moet, onder andere, van mannelijk geslacht zijn. Hij moet “Binchois” zijn of tenminste sinds drie jaar in Binche wonen; twee peters die lid zijn van een Gillesvereniging moeten er borg voor staan dat hij het Gillekostuum kan dragen.
De bulten zijn bedekt van een “collerette” of “pèlerine” uit geplooide stroken. Ze wordt vastgehouden door een strikje in nylon.
Elke kandidatuur moet worden ingediend bij de A.D.F. (Association de Défense du Folklore – Vereniging voor de Bescherming van de Folklore). De voorzitters van alle verenigingen zijn lid van die organisatie, die over elk geval beslist.
De Gille draagt een “barrette”, een witte muts die zijn oren en zijn haar bedekt, en een “mouchoir de cou” die rond de “barrette” wordt geknoopt.
De Gille moet zich correct gedragen, de dans scrupuleus uitvoeren en elk misbruik afwijzen (dranken of andere) teneinde de tradities na te leven.
Op de “plastron”, de voorkant van het bovenstuk, die met rode, gele en zwarte vilten stroken versierd is, wordt de “grelot” (rond belletje) bevestigd.
De Gille mag zich niet zonder trommelaar verplaatsen, hij mag niet in het openbaar gaan zitten, zijn kind in de armen nemen of zijn echtgenote bij de hand houden.
De hoed De hoed van de Gille bestaat uit een onderbouw in karton die bekleed is met witte stof en versierd is met witte bloemetjes. Aan de voorkant is die “buse” versierd met haveraartjes, gouden granen en een of twee sterren. Sommige “louageurs” versieren de hoed met vlinders. De 8 à 12 grote veren bestaan elk uit 3 grote veren van eerder mindere kwaliteit en een groot aantal kleine veren die rondom de drie grote worden bevestigd. In totaal worden voor een hoed tussen 240 en 290 veren gebruikt die op een metalen geraamte worden vastgemaakt. Elke grote veer meet
Al deze voorschriften maken van het carnaval van Binche een buitengewoon carnaval waardoor het door de Unesco als immaterieel cultureel erfgoed werd erkend.
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Bibliographie - Bibliografie Samuël GLOTZ, Le carnaval de Binche. Folklore brabançon, Bruxelles - Brussel, 1949. Christel DELIEGE et /en Nathalie HUPIN, Carnaval de Binche. Fête d’hommes, regard de femmes, Racine, Bruxelles - Brussel, 2007. Emilie BOTTELDOORN et/en Eliane VANDERHAEGEN, Le Gille sens dessus dessous, MICM - IMCM, Binche, 2013. Conception : Cellule pédagogique - Conceptie : Pedagogische dienst Martine ANTOINE, responsable, leidster : 064/238938 Tessy GREGOIRE, animatrice : 064/23892 Graphisme, grafiek: Benoît Bouffioux Photographies, fotos’s: Olivier Desart Traduction, vertaling: Sabine Mäuseler
www.museedumasque.be
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