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1793. AAN R. DESCARTES
(K. A.)
II m’est arrivé par la faveiir de M. Alphonse Polotti 9) de veoir u n e copie vicieuse de ce qui s’est passe entre vous et le philosophe de Louvain 4), maladvisé lecteur de vostre livre J e n e s.ay si j e vous pardonnerny qii’il m’ait fallu mendier ce pain d’autre main q u e de la vostre, mais pour a present j e n e suis pas resolu d’en interrompre mon discours, qui tend A vous Sig-
8) Kopie van andere hand. Uitgegeven in d e Oeuvres de Descartes, I, blz. 508. 9) Zie So. 179%.
345 nifier que, n e trouvant pas la courtoisie gratuite partout, force m’a est6 de vous acheter pour vostre argent et de promettre en rec*ompense voz iMeclirtnipss audit S.r Pollotli, qui m e les demande aveq reproclie de perfidie, si j’y manque. La c:hose doiiq, coniine vous voycz, est en son entier, e l m‘est loisible encor de vous obeïr, i la charge de passer pour fourbe. A cela ne tienne. Mais en m e tesmoignant, s’il vous p l a k t , ce qui est de vostre inclination aùsoliie e t sans reserve, j e vous supplie d’y adjouster si vous trouvez hors d e propos l’ouverture que ,ie fay, d e veoir ces Mecliciniques achevez de tout point, avant que leur ouvrir la carriere du inonde, e t iie laisser rien i dire IUS syavants, ni 6 souliaitter aux apprentifs de ceste jolie estude journaliere, q u e vous aurez illustre le premier, et sorti de l’enibarassante obscurité des Italiens, qui f m i t c n f m i t inlalligendo, etc. J e ii‘entens pas vous importuner; d’abord j e vous ay liniile l’espace de trois fueillets; icy Y O U S aurez celuy d e trois années, s’il en est besoin; mais qu’il nous soit permis d‘eslierer qu‘un jour vous mettrez la derniere main au traicte. Car U n e h i r e point de consideration de mes interests, qui son1 CCUI d i t pril)liq d’autres pI!is importalits, qui sont les vostres, me font juger qu’il tie doibt rien sortir dïinparfaict d e chez votts. Mais j‘attciis vostre loy et tiens inoii prrjugi. en suspens. l’ardonuez moy, Xonsieur, si le g o m t que vous m avez dorint; d’encor quelques points de consideration, demeurez i w i d e r par î:iulte de place dans mes trois fueillels, m’ont esmeu cette salive et porté mon avarice d vous les demander h 1.oisir. Peut estre q u e dans les trois ans q u e j e determine, vous n‘y perdrez que troisjourseii somirie, et vous voyez quelle minute c’est du siecle q u e vous avez resolu d e vivre, outre que vous n’en avez pas refusé davantage i l’impertinence de Louvain, ainsi fault41 que j e baptize leur foiblesse en passant. Car, sans Ilatterie, Monsieur. jamais la sagesse que vous avez cstudiée n’a paru :I plus vires enseignes, que qu:ind vous avez conim:indd i vostre indignation tres-juste de confondre tant d’ignorance aveq tant de retenue. -Je iie s p y si la philosophie aveugle du C.r l~romondos1) n e l’aura pas coiiduict au precipice d’riiie replique, u b i nmplius poe~znricnz e . r i [ p l ; mais quoy qu’il en soit, .ie vous supplie q u e la communication n e m e soit desiiiée de (*e dont vous m e tiendrez pour juge competent et capable. J e suis ravi de veoir quels soufllets je mcrileroy, si je in’emancipoye i vous donner Ia qiirstion si rude et nial foiidce, et comine vous vous en ressentiriez avcq des loiig:iiiimitcz incomparables, mais le sway bicn plus. si un ,iour la patience vous eschappe, et qii’eveillé :I I’ablioy de taiit d e lourds mastins, vous resoudiez i les foïtetter de vostre philosophie toute accomplie, pour p i p e r enfin le repos q u i , taiit que c d a n’arrive, ne vous demeurera jumais entier. Et en effect, ions sieur, L quel propos nous cachez vous I:i chandelle .sul) niodio, qui dans ces tetiebres d’erreur n e cessons d e nous choquer d e contradictions infinies? Je dis, quand voudrez vous avoir piti6 du monde esgaré? Si cela vous peut toucher, on m’escrase dans la presse des opinions ; les iiouveaiis pliaeiiomeiies m’accablent de jour i autre. Quelle justice vous îaict recoudre de vivre lieureus tant d’années e t de ne subvenir pas d l’indigence de vostre prochain, pour ce peu d‘aage qu’il peut esperer? Voitlez vous veoir le pain noir dont il se nourrit? Voyez comme il en va cercher jusque chez les moines, e t apprenez i regretter, s’il TOUS plaist, que si vous tenez tousjours 1:i rerit8 en sequestre, taiitost nous serons aussi hercliques q u e le Campanella $) dont je vous eiivoye le sommaire e n cliolere, et pour peine de voz rigueurs, vous condamnant, s’il vous est nouveau, i y jetter la veuë, pour m e dire au moins s i , en atf.ente du ilambeau de roz veritbs, il m’est permis d e courrir un pes apres ce feu follet, e t ou c’est q u e j e pourroy aboutir en n e cessant de IC suivre. Enfin, pour achever de vous demander des solutions, il fault q u e ceste lettre se roncliie, car j e seiis qu’il m’en naist dans In plume. .le m e l’arrache donq par force, et quoyque bien agse d e vous avoir donne subject de parler, je proteste d e reoir areq honte e t rcgret jiisqu’i ma quatriesine page remplie, i vous destourner d’avec vous, qui est I a meilleure compagnie d u monde; mais apres Fromoiidus il n’y a pas d’onéiice considcrable. Lisez-moy tousjours apres luy, s’il vous p l a k t , e t m e croyez devant tout . . . . . A la Haye, ce 2e de Febvr. 1638. ~
I) Zie No. 179%. 2) Thomas Campanella (1568-,1639) was geboren in Calabrië. Hij mns geestel\jl<e e n heeft 27 jaren te Napels gevangen gezeten wegens eene samenzwering tegen de Spanjaarden. Hij schreef vele wijsgeerige werken e n is te Parijs gestorven; Huygens teekende op 23 Nei 1639 Campanella’s dood i n zijn Dctgboelc (blr. 33) aan. Het is niet zeker, op welk werk van Campanella hier gedoeld wordt. - Zie No. 1812.
I
346 1794. -4.VAN HILTEN
I).
(H. A.)
,, Puisque j’ay remarqué par la responce qu’il a pleli à Son Alt.c de faire 5, Mess.’5 les deputez des Estatz de ceste province, qu’elle desire d’estre advertie du sücce.j de ce qui se traictera pour accomnioder les differenssurvenuz ici en matiere de justice et de jurisdictiou, j e me suis enhardi entretnnt ? ) de faire voir à Son ,41t..@tres humblement par ce pacquet comme quoy on a besoigné sur ce subject hier et aujonrd’huy’’. Wilt gij hem dus dat pakket overhandigen? A Utrecht, le 21@de Janvier 1638, st. veter. s, 1795. M. EN J. A. SYPENESSE4). (L. B.) Cornelis Evertsz heeft elf jaren geleden bij ongeluk een manslag begaan en beeft, na verzoening met de familie van den verslngene, de helft der boete betaald. niaai is nu te arm OUI ook de andere helft te voldoen. Zon Z.H. hem daarvan niet willen vrijstellen? Kjt Ctrecht, den 3“” February 1638.
11796. A. SCAGLIA5). (K. A.) De heer Galante zal u zeker bedanken voor zijn paspoort en ook ik dank u voor uwe moeite. Anvers, ce 4c Febvrier 1G3S.
1797. JHR. FREDERIK VAN NASSAU. (H. A.) I k verheug mij op de reis eu macht de bevelen van %.H. en uwe raadgevingen. Bvnut mon depart j’yrai saluer le Roi et M.r le Cardinal ; Monsieur le marquis de Gevere 6 ) , qui m’a tousjours moustré ici beaucoup d’affection, me fera la faveur de me presenter a sa Majesté. J e croi que j e le dois aussi a Monsieur ?), de qui j’ai l’honneur ri’estre cogiiu , et à Monsieur le Prince que j’ai salué et entretenu pliisieurs fois en l’accademie. Passant par Poitiers j e ne manqurai pas non plus aux devoirs que j’ay a Madame de Sainte Crois que j e n’eusse point. oubliés”. De 1200 pond zijn goed, om er een servies voor te koopen als geschenk. A Paris, ie 5 Fevrier 1638. 1) No. 1796a-c. ßrieven van 2/12 Febr., 10/20 Febr., 21 Febr. o. s. en 7/17 April (alle €A.) I.zijn volkomcn onbelangrijk. 2) Voor : entvetenip 3) Dus 3 Febr. n. st. 4 ) Mattheus van Syperiesse (t 1643) woonde te Utrecht en was gehuwd met Leonora de Iiourgoigne. 5 ) Zie blz. 29. 6) Markies de Gesvres; zie I , biz. 398. 7 ) Gaston Jean Baptiste. hertog van Orleans, broeder van Lodewijk XIII. 8) Condé.
347
1798. L. VERSSEN
I).
(L. B.)
Als consul schriif ik nog al eens aan den griffier Mosch 2). Vele Hollandsche kooplui , gevestigd te Bordeaux, La Rochelle eii Nantes, klagen over de duurte van het graan, als de beperkende bepalingen iii Frankrijk niet worden opgeheven. Kuunen de Staten-Geiieral den Koning niet verzoeken om een aantal paspoorten voor het vervoeren van 16 of 20.000 ton graan? Xisscliien zou de Prins daaraan ook iets kannen doeii. Ook zouden brieven aan de gouverneurs hier niet kwaad zijn. A Bayonne de France, ce 6” Febvrier 1638.
1799. P. VAN DEN BERGH
9.
(I(.A.)
Toen wij na de inneming van Breda kennis maakten, beloofde ik u, als ik iets nieuws had, dat te zenden. Hierbij gaan nu eenige gedichten. Gaarne zou ik een vrijgeleide van u ontvangen voor pater Andreas, ,praepositus Societatis Jesu”, met drie anderen , om naar een buitenverblijf te gaan, dicht bij de stad; ik zou daar gaarne hard studeeren. Ook zou ik wel voor ruine zaken nu en dau naar Breda willen gaan. Antverpiae, 8 Id. (6) Feb.
CI313CXXYVIII. 1800. R. DESCARTES J’ay esté bien aise de voir Ie tourneur, car j’ay jugé i ses discours qu’il sera tres-capable de faire que les lunettes reiississent, et j e suis encore plus aise d’apprendre par vostre derniere qu’il travaille avec affection. II me dit qu’il feroit premiereinent un modelle de bois de toutela machine; je croy que c’est par l i qu’il doit commencer, et si-tost qu’il l’aura fait, j‘iray tresvolontiers h Amsterdam esprés pour la voir, et lors il Itiy sera aisé de comprendre, tant les choses qui doivent y estre observbcs, que celles a u q u e l l e s il n’est pas besoin de s’astraindre. Comine, pour la distance qu’il mettra entre les piliers A et B, clle est entiereinent indifferente, et l’espace qui doit estre entre les deus plaiiclies aiissi. BIesnie il n’est pns necessaire que le rouleaii touche ces planches, comine j h y decrit 6 ) ; car estant bien joint aiis deiis pieces cubiques Y et 2, q u i doivent estre i ses deus bouts, il suffit que ces deus pieces les touclieiit esactement de part et d’autre; et B cét elïet les planches n’ont pas besoin d’estre toutes polies, ny toutes de cuivre, mais setilemeirt j e voudrois que leurs bouts fussent garnis de cuivre par dedans, afin que ces d e u s pieces i’ et 2 coulasseiit dessus. Et j e croy que ces pieces dcvroient pour ret efiet estre de fer, ou garnies de p!aques de fer, au dessus et au dessous, car I’experience enseigne que le cuivre et ie fer se joignent Lieaiicoup mieux ensemble, que le fer avec le fer, ou ie cuivre a r e c le cuivre. Je croy aiissi qu’il suîíira, pour le commencement, qu’il prenne la distance, depuis Ie Iiaiit d e In machine A 13 jitsqiies nu rouleau Q R, de deiis piez ou un peu plus; ce n’est pas qu’en lu prenant de trois pier, les lunettes iien doiveiit estre meilleures, pourseu qu’il puisse faire les verres d’ciutant plus grands, mais ,ie crains qu’il n’en puisse pas si aisemeiit venir d boiit. Je me reserve i dire ie reste, lorsque son modelle sera hit, et qu’il
1) Zie I , blz. ,150.
8 ) T. a. p., blz. 405. 3) De schrijver was Jezuïet. 4) Het Hs. schijnt verloren. De brief is het eerst gedrukt bij Clerselier, II, bl. 85, die twee brieven aaneengeregen schijnt te hebben. De eerste brief zou dan zijn het gedeelte, dat begint met d e tweede alinea en zoli geschreven zijn in het laatst van November 1G37,de tweede brief het eerste gedeelte, dat dan in Febr. 1638 geschreven zou zijn. Ook gedrukt in Oeuvres de Descartes, I , biz. 504. 5 ) Vgl. Dioptrique, Disc. X , biz. 145.
I
i
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vous plaira in’ordoiiiier de l’aller voir; car je ne voudrois pas qu’il travaillast tout de bon d la machine avant cela. Le I’ere RIersciiiie I ) in’it mande qu’on vouloit c:oiivier Monsieur le Cardinal d faire travailler BUS luneties suivant la Dioptrique, mais j e crains qu’ils n e reïississent pas aisement sans moy, et si vostre tourneur en vient i bout le premier. j e m’olïre de h i r e mon mieux pour I i i y faire avoir octroy qu’il n’y aura q u e luy qui en puisse rendre en France. Les trois feüillets q u e j e vous avois envoyez-) ne valent pas la moindre des Iionnestcs paroles q u i sont r i i la lettre qu’il vous il pli1 de m’écrire. J e vous assure q u e ,i’ay eu plus d e honte de vous avoir envoy8 si peu d e chose, clue je ii‘ay preteiidu de reinerciment, car en ciïet la craiiite que j‘avois de m‘engager dans un traitté qui fust beaucoup plus long que vous n‘aviez demande, a est6 cause que $3). obmis le plus beau d e mon sujet, comme eiitr’aiitres choses la consideration de la v i t e m , les difii:ultez de la balance, et plusieurs moyens qu’on peut avoir puur augmenter 1;i force des mouvements, qiii diliererit d e ceux que j’ay expliquez. Mais aíiii que vous ne pensiez p:is q u e je fasse mention de ces choses, pour vous donner occasion de nie convier i les y adjouster. j e satisferny ici au dernier point de vostre lettre, en vous disant i quoy j e m’occupe. Je n‘a? jani:iis eu tatit de soin d e nie conserver que maintenant, et au lieu que j e perisois autresrois q u e la mort n e me put oster que trente ou qu:ir:inte ans tout au plus, elle ne s p u r o i t desormais me surprendre, qu’elle n e m’oste I’esperance de plus d’un siecle; car il me semble voir tres-evidemrnent, que si nous nous gardions seulement d c certaines fautes, que nous avons coiistuine de commettre a u regime d e iiostre vie, IIOUS pourrions sans autres inveiitions pnrvenir :i uiie vieillesse beauconp plus loiigue et pliis heureuse que nous n e faisons; mais pour ce que j’ay besoin de beaucoup de temps et d’experiences pour examiner tout ce clui sert i ce sujet, j e travaille inaiiiteiiaiit i cornposer un abregé de inedecine, que j e Lire en partie des livres, et en partie de mes raisoniieineiis, duquel j‘espere m e pouvoir servir par provision d obtenir quelque delay de la n a t u r e , et ainsi poursuivre mieiis cy-apres en mon dessein. J e ne rcpons point i ce q u e rostre courtoisie a voulu me demander toucliaiit la coinmunication des trois feüillets que vous avez; car outre q u e j‘aurois mauvaise grace de vouloir disposer d’une chose q u i est toute i vous, puisque .je vous I’ay cy-devant envoyée sans m’y reservcr aucun droit, l‘inclination que vous témoignez avoir i ne le point communiquer, e t l‘aflection dont vous m’obligez, m’assurent as se^ que vous n e ferez rien en cela qui tourne i i mon prejudice, e t quos que vous fassiez, il n‘y a rien qui m‘cmpesclie d’estre toute ma vie . . . . . 9.
1801. R. DESCARTES
”.
\;eu que vous m’avez fait cy-devant la faveur d e m’avertir d e I’employ que vous donniez a u tourneur d’Arnsterdain, pour faire quelque essay des lunettes, j e pense estre obligi! d e vous mander ce qui s’est pa& depuis peu entre lu- et moï. I1 s’est resolu de suivre tout au long la pratiqiic de Ia Dioptrique. e t j’estois Jeudy dernier i Amsterdam, oii j e vis un modelle d e bois qu’il avoit fait, lequel me servit i luy faire entendre toutes les mesures et circoiistances qui me semblent devoir estre observees en la machine, ce qu’il temoigne comprendre si bien, et j e l’ay laissé si plein d‘esperance e t d e desir d’en venir i bout, q u e pourveu qu’il coritinuë, j e ne >.aurois anciiiiement doiiler que la chose ne reüssisse. Toutesfois ce n e pourra estre si-tost, tant ¡i cause qu‘il luy faudra du temps pour preparer ses machines, lesquelles il veut h i r e toutes de cuivre et d’acier, q u e pour c-e q u e n’ayant pas encore l’usage de polir les verres, je crains qu’il luy faudra un peu d’exercice pour I‘acquerir. Nais il dit avoir appris que quelques autres ont mesme dessein que luy, e t qu’ayant desja taillé quelque verre, qui leur donne de I’esperance, ils se proposent de demander un octroy de Messieurs les Estats, d e quoy je luy ay promis de vous écrire, et de vous prier, si vous e n entendez quelque chose, d’empeschcr 9 ) Zie No. 1593. 3) Zonder plaats, datum en jaar. 4) Het As. schijnt verloren; de brief is voor het eerst gedrukt bij Clerselier, II, blz.376. Ook uitgegeven in Oeuvres de Descartes, I , blz. 519.
1) Zie blz. 174.
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autant qu‘il se pourra civilement, qu’ils n’obtiennent rien a son prejudice. En quoy jem’assure que vous le favoriserez plus qu’aucun autre, tant pour ce que l‘ayant employe cy-devant i tailler quelques verres, c’est vous qui luy avez fait venir l‘envie de les mettre j. perfection, qu’&cause que je vous en prie, et que j e suis . . . . . (12 Février 1G3S) 1).
1802. AAN E. DIODATI
”.
(K. A.) Fr.
Drie dagen geleden is besloten den heer Hortensius 3 , te zenden; hij zal over enkele weken vertrekken. Gij moogt ons terecht het lange uitstel verw i t e n , waar b i de inrichting van onzen staat is het erg moeilijk eene zaak als deze er door te k r i g e n , omdat men zoovele personen moet overreden. Het is te hopen, dat Galilei weer gezond is 4, en hu ons over verschillende zaken zal kuunen iiiIichten. 13 Febvr. 1638.
1803. W. BOREEL
I).
(A. A.)
Terwijl men verwacht het vermaeck vaii cì’ aenstaende feest op 1GCndeser 5 ) , ende dat ick sien eenighe periodeii vant cartel , so0 hebbe een register getrocken van eenige preuven , daerbij blijct, dat de Hollandsche clouckmoedicheyt over de geheele weerelt haer niet alleen vertoont heeft, maer oock hoochweerdige kenteeckenen overal in possessie houdt eu mainteneert, die bij vertooniiige van de titulen alleen connen strecken tot eere van deseregering. Off s i geproportionneert s i n tot dese pompe, stelle tot Tjw Ed.‘s goed oirdeel. Indien men die wil gebruijcken, inet cleine costen: De 12 zee-feiten connen gerepresenteeït werden 12 coronis navalibus, yder c u m epigrupho suo. De possessien in Asia, Africa en America - exceptis Tegitis - te representeren yder apart solis epigraphis. De 6 wgna Asiae, Brasil en Nieuw-Nederlandt met 8 co~onisreg+ vicemn
coa2u?zetw, en dese na de representatie, geplant sijnde rontom het clianip, sullen by de chevaliers gedefendeert en geniainteneert werden. 1) De brief heeft geen datum, maar schijiit op denzelfden dag geschreven te zijn als een brief a a ~ iPollot (zie t. a. p.). 2) De minuut is deels door andere hand, deels door Huygens zelf geschreven; zij is uitgegeven in Le opere de Galileo Galizei, XVII, Firenze, IcJoU, biz. 289. Zie over Diodati, blz. 227. 3) Zie No. 1789. 4) Zie t. a. p. 5 ) De brief is niet gedateerd of onderteekend, maar IJuygens teekende er op aan :14 Feb. 1038. De namen der ,,ree-feiten”, ,,possessien” en ,,regna” zijn, in he: Latijn, aan den briPf toegevoegd. Ulijkbaar moest de hier genoemde versiering dienen voor één der vele feesten ter eere van het huwelijk van Johan Wolfert van Brederode met Louise Chrislina van Solms, de jongsie zuster van prinses hrnalia, welk huwelijk denIlden Fehr. werd gesloten. De schitterendste voorstelling was een carousscl van dwalende ridùerc, voorgesteld door Brederodc, verscliillende graven van Nassau en rele andere edelen. Dat 6én d e r heeren, die een Spanjaard voorstelde, twee prijzen verwierf, wcrd als een slecht voorteeken beschouwd.
350
Als men meer oncosten wil doen, soiide yder teecken gedragen connen werden by eenen niari, gecleedt na de maniere vant landt, daervan liij het opschrift draegt. 1SO4. JOHANNA E N PLETERNELLE V S N DER HOUVE.
(L. B.)
Onze vader, Jlir. Matthijs ran der Hoiive, heer in Cumpeii, heeft zijli heele leven verznuield ,,reel ende getleiiclrweerdige geschiedenissen, die ran oiiden tijden, so0 in dese Nederlaudeii sijn gevallen, als oock ten deele daer buijten l’. Het tweede tieel werd gedrukt ouder deii titel: Haudiiest o f f e Cltarte Ct-oiiijct vau de laridm t’au oudì Batmieti, o t d t Vrieslandt oud1 Frnnck~nlant* ), enz., maar de sclirijver is inttisschen gestorven. Wij hebben het werk verder laten n f h i k k e i i e n , daar gij een groot vriend r a n mijn rader waart, bieden n %. B. ter hnud wij II rijf eseiiiplareii aan, met het verzoek &én d a : ~ ~ naan te stelleu ?).
1805. L. DE MONTMIRAIL ‘).
(L. B.)
Er ii; r:in hier iiiets te bericliteii behalve ,la poiirsiiitte qiie fait 1ii tlnnie de S.‘Pierre Dupiii sur le sil.ject de l’uiiion qiie les siiperieurs de son ordre ~eiileiitfaire de son moiiastere a cellui de Bagniols”. Gij zult daarvan reeds gehoord hebben uit de brieven ran de gonreriiaiite 4 , aian %. H. en iiit eeue iiiemorie, door niij 3p Iimr last opgesteld. ,Nous attaiidoiis avec impatience le fruit des soins que Mous.‘ de Vosberglieu 5 , n pris en cour de Prsuce pour nfferniiserneiit dii penge a cel de S. A. e t les resolutions d’icelles sur cente negosiatioii, affin d’esviter les difficultes donc le S.’ de Perori nous fuit tant iiieiiascr nii proc1i:iiii pnssage des voitiires a sel ,)”. E r is kort geledeii twist ontstaan tiisaclien de koiiirniezcii der algeliieene pachters vati %. H. en den koiiiuiics van deii lieer Ferron. over deii verkoop van liet zout; ik lieb die zaak toeu geregeld. D’Orange, ce 17” Fevr. lü3S. dJCSSe
1806. GRATIN ELIS. VAN LE’A’VNSTEIN ’). Drie Eiigelache lieeren zouden gaariie het zeldzame gevecht ‘) uit huis zien; brenger d u e s zal LI zeggen, wie zij ziju ‘I). I ) ilollniid , Zceliind,
1~1.‘(I~1-V~~e~.i~.slniid’ en de andere
UW
Vrieslanden, Gelderland, dln.,
U f i w l i l ende Oiler- ì S c l , mir,icl;rAtde hel vi*ije heersclicnde t~ereenighde Nede~1irn.d. 2
‘1li3G-I GSH.
5 ) Zondcr ~ilaats,d:iluin cn jaar. 3) Zie blz. 2 B . 4 ) Ursula van Dohnn, gravin vati Solins; zie IJIZ. 242. 5) Lie blz. 341. G) Er was te Orange altijd gehaspel ovcr het invoerrecht op zout. 7) Zie I , blz. 4G3, 47G. 8) Zie blz. 349. Die .,hasiiludia”, zooals Huygens ze noemt, hadden 20, 22 en 23 Febr. plaats en waren i i i t Huygens’ huis te zien. Den ?Osteli ontving hij de Koningin van Boliemc en andere vorstelijke personen bij zich als kijkers (vgl. Dagb., Iilr. 31). I)) Zonder plmis, daluin en .jaarial.
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1807. JHR. FREDERTH VAN NASSAU.
(H. A.)
Ik lien nu de inzichten va11 %.H. over mijne reis. De heer de Chalas zal uw brief punt voor punt beantwoorden. Het spijt mij, dat Z. H. vindt, dat er voor mij te veel geld is uitgegeven; ik zal lieusch oppassen. De zaak met den heer Raninmein 1 ) zal ik in orde brengen. A Paris, le 27 Fevri. 1638.
I ) Zie blz. 238.