jeudi/donderdag
21.05.15 - 20:15 Studio 4
Russian Ragtime
Entre gravité russe et swing américain/ Van USSR-ernst naar USA-swing
Vlaams Radio Koor Marcus Creed, dir. Evi Roelants, Jolien De Gendt, soprano solo/sopraan solo Eva Goudie-Falckenbach, alto solo/alt solo Nikolai Tokarev, piano
21.05.15 – 20:15 Studio 4
Russian Ragtime
Entre gravité russe et swing américain/Van USSR-ernst naar USA-swing PROGRAMME/PROGRAMMA Dmitry Bortniansky (1751-1825), Concerto sacré n° 32/Kerkelijk Concerto nr. 32: ‘Skazhi mi, Gospodi, konchinu moyu’ (“Lord, make me to know mine End”) George Gershwin (1898-1937), The Man I Love de/ uit Song Book Morten Lauridsen (°1943), O Magnum Mysterium Elena Kats-Chernin (°1957), Russian Rag Samuel Barber (1910-1981), Agnus Dei, op. 11 (arr. Adagio for Strings) Sergei Rachmaninov (1873-1943), Vocalise, op. 34, n°/nr. 14 – Prélude en do dièse mineur/ Prelude in cis, op. 3, n°/nr. 2 Stephen Paulus (1949-2014), Pilgrim’s Hymn George Linus Cobb (1886-1942), Russian Rag Urmas Sisask (°1960), Benedictio George Gershwin (1898-1937), I got Rhythm de/uit Song Book Elliott Carter (1908-2012), Harvest Home George Gershwin (1898-1937), Promenade de/uit Shall We Dance (film) – Swanee de/uit Song Book Scott Joplin (1868-1917), Aunt Dinah has blowed the Horn, A real slow Drag de/ uit Treemonisha (opéra/opera) Fin du concert/Einde van het concert: +/- 21:30 [pas de pause/zonder pauze]
Pre & post concert : concert gratuit de/gratis optreden van Manten’s Dixie Friends Info : www.manten.be Cocktails par/door El Jéfés Cocktails – Jef Berben : The Maple Leaf Rag, Rittenhouse Rye Whiskey, The Dzhin Kislyy (Gin Sour), London Dry Gin @ €6, Mocktails @ € 4 Info : www.eljefescocktails.be
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COMMENTAIRE Russian Ragtime Entre gravité russe et swing américain Depuis des siècles, l’homme s’est toujours tourné vers la musique pour tous les événements marquants ou émouvants de son existence. Souvenez-vous du blues, né des negro spirituals et des chants d’esclaves africains, qui à la fois rythmaient leur travail et allégeaient leurs souffrances. Ou du célèbre Adagio du compositeur américain Samuel Barber, joué lors des obsèques de grands noms de notre histoire comme Franklin Roosevelt et John F. Kennedy, et que l’on réentend régulièrement dans les commémorations d’événements tragiques. Ou encore des harmonies pénétrantes des compositeurs d’Europe de l’Est, empreintes de sérénité et de contemplation méditative. Religieuses ou non. Orientales ou occidentales. Paisibles ou impétueuses. Très anciennes ou contemporaines. Les expressions d’une même émotion sont parfois très différentes, voire contradictoires. Mais la musique exprime, chaque fois, ce que les mots ne peuvent traduire. Traditions slaves Le compositeur ukrainien Dmitri Bortniansky (1751-1825) grandit dans le contexte très religieux de la musique liturgique orthodoxe russe, qui interdit toute utilisation de la musique instrumentale. L’histoire du genre remonte au 10ème siècle lorsque, parallèlement au christianisme, les hymnes orthodoxes infiltrent aussi l’ancienne Russie. Jusqu’au dix-septième siècle, les chants liturgiques orthodoxes sont essentiellement d’inspiration byzantine et chrétienne. C’est alors que la musique occidentale commence à marquer peu à peu son territoire. Bortniansky joue un rôle majeur dans l’occidentalisation de la musique slave: après avoir étudié la musique et la composition auprès de Galuppi, en Italie, il choisit de rentrer en Russie où il est successivement nommé au poste de maître de Chapelle puis de directeur de la Chapelle impériale du Tsar. Sa position lui permet d’intégrer à la musique chorale slave les mélodies expressives et le contrepoint – sa passion! Ses concertos pour chœurs, grandioses, deviennent de véritables attractions à Saint-Pétersbourg et influenceront largement ses successeurs. Le Concerto n°32, avec ses passages profondément méditatifs, est un des préférés du public – mais aussi de Tchaïkovski. La musique de Sergei Rachmaninov (1873-1943) est elle aussi profondément ancrée dans la tradition russe. La quasi-totalité de ses œuvres semble imprégnée d’une mélancolie typiquement slave. Comme son célèbre Prélude en ut dièse mineur, première œuvre de Rachmaninov au terme de ses ‘études’ de compositeur. Ce morceau, qui lui apporte initialement gloire et plaisir, devient hélas un fardeau lorsque Rachmaninov se voit obligé de le rejouer indéfiniment chaque année, lors de chaque récital. Frustré, il signale qu’il ne souhaite dorénavant plus le jouer – ni l’entendre. C’est en 1912 que Rachmaninov, dans sa résidence d’été Ivanovna où il se retire régulièrement, mettra la dernière main à son impressionnant et quasi hypnotique Vocalise, qui s’inscrit dans son op. 34. 4
Russian Rag En 1917, la révolution russe met en péril la carrière de Rachmaninov. Contraint et forcé, le compositeur part pour la Scandinavie où il entame une carrière de pianiste. Comme quantité d’artistes, il s’installe ensuite aux États-Unis avec sa famille. Rachmaninov s’y trouve en territoire conquis grâce à sa tournée de 1909 qui lui avait valu nombre d’éloges. Son Prélude avait quant à lui séduit et inspiré plus d’un pianiste. Mais aussi plus d’un compositeur puisqu’en 1918, un certain George Linus Cobb (1886-1942) composait Russian Rag, revisitant dans une interprétation ludique le motif d’ouverture du Prélude de Rachmaninov en version ragtime. Le ragtime est alors à son apogée. Contrairement à la musique classique, ses codes musicaux ne relèvent pas d’une théorie mais de la pratique de musiciens autodidactes jouant dans les bars et dans les rues. Les visions musicales africaines et européennes fusionnent pour déboucher sur un genre musical typiquement européen que certains compositeurs, dont Scott Joplin (1868-1917), contribueront à feront connaître auprès d’un vaste public. En tant qu’artiste afro-américain, Scott Joplin caresse l’espoir que le ragtime soit, un jour, pris aussi au sérieux que la musique classique. En 1910, il tente un premier essai avec son opéra Treemonisha, mélange de formes musicales classiques et de genres moins convenus tel le ragtime. Cet opéra, où se côtoient cultures populaire et élitiste, se veut aussi l’écho des années d’esclavages avec des chansons, des negro spirituals, des hymnes et d’anciennes danses africaines. Le chœur Aunt Dinah has blowed the Horn, chanté par les cueilleurs de coton, fera un véritable tabac quelques années plus tard dans l’exécution du Gunther Schuller Orkest. Près d’un siècle plus tard, la compositrice australienne-ouzbèke Elena Kats-Chernin (°1957) revient au ragtime dans une version très personnelle et contemporaine. Comme le confie l’artiste, tout est parti de quelques rags sur piano qu’elle avait composés pour son seul plaisir et qui allaient déboucher ensuite sur un travail ‘sérieux’. Suivront ainsi rapidement, après son premier Russian Rag en 1996, une série complète de rags qui donneront naissance au Book of Rags. Balançant entre légèreté et mélancolie, ses œuvres pour piano mêlent schémas ultra rythmiques et éléments inspirés du cabaret, du tango, du klezmer et du ragtime. Fusion des cultures George Gershwin (1898-1937) compte lui aussi parmi les compositeurs qui ont su combiner plusieurs genres musicaux avec succès. On s’étonnera peut-être du fait qu’un musicien d’origine russe et juive se soit égaré dans la musique afro-américaine; pourtant, la tradition musicale klezmer d’Europe de l’Est a bien des choses en commun avec celle de sa variante afro-américaine. Qui plus est, Gershwin a grandi dans le Lower East Side de Manhattan, un quartier où des compositeurs d’horizons variés travaillaient ensemble,
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échangeaient leurs idées et entremêlaient les diverses expressions culturelles du passé et du présent. Le jeune Gershwin s’exerce des heures durant au piano et assiste dès qu’il le peut aux concerts de ses compositeurs et pianistes préférés. Si Charles Hambitzer lui fait essentiellement étudier les compositions de Debussy, Ravel et Schönberg, le professeur qui lui succède, Edward Kilenyi, le pousse aussi vers la musique populaire qui, dit-il, lui vaudra davantage de succès auprès du public. Et le succès est effectivement au rendezvous quand, en 1919, Al Jolson reprend la chanson Swanee du jeune compositeur. Ce morceau se vendra par millions d’exemplaires et sera le plus grand succès de Gershwin. Il sortira aussi, dans les années qui suivent, d’autres tubes comme The Man I Love et I got Rhythm, sur des paroles de son frère Ira. Gershwin n’entend pas se limiter au succès de sa carrière à Broadway. Fasciné par la musique des compositeurs européens de son époque, comme Schönberg, Berg, Stravinsky et Kurt Weill, il rêve d’un mariage entre les deux mondes. C’est à la demande de Whiteman qu’il compose en 1924 sa première œuvre pour piano et orchestre, Rhapsody in blue, accueillie avec enthousiasme par de nombreuses personnalités de la scène classique européenne. Dix ans plus tard, il présente son immense opéra jazz, Porgy and Bess, savant mélange de spectacles typiques de Broadway et de morceaux vocaux/ symphoniques. À sa grande surprise, le public s’y retrouve difficilement et boude l’opéra : de quoi s’agit-il en fin de compte, d’un opéra ou d’une comédie musicale ? Pourtant, avec cet opéra-jazz, Gershwin a réussi le pari de marier l’art populaire et l’art classique. Plus important encore, il s’est fié à son instinct. Ou, comme lui-même le disait : « Faire de la musique, c’est un peu comme inventer en se laissant porter par l’émotion. Composer, c’est réunir ce que l’on connaît de la musique et ce que l’on ressent. » Aurélie Walschaert
TOELICHTING Russian Ragtime Van USSR-ernst naar USA-swing Al eeuwen grijpen mensen op belangrijke of emotioneel geladen momenten terug naar muziek. Denk maar aan de blues, dat zijn oorsprong vindt in de spirituals en worksongs die de Afrikaanse slaven zongen om hun lijden te verzachten. Of het bekende Adagio van de Amerikaanse componist Samuel Barber, dat weerklonk op de begrafenissen van belangrijke figuren als Franklin Roosevelt en John F. Kennedy, en herhaaldelijk gespeeld wordt tijdens herdenkingen van tragische gebeurtenissen. Of nog: de indringende harmonieën van de Oost-Europese componisten, die even een moment van innerlijke rust en contemplatie brengen.
geleden of net hedendaags. De verklankingen van eenzelfde emotie mogen dan nog zo verschillend en onverenigbaar lijken; telkens drukt de muziek uit wat woorden zo vaak niet kunnen. Slavische tradities De Oekraïense componist Dmitry Bortniansky (1751-1825) groeit op binnen de streng religieuze context van de Russisch-orthodoxe kerkmuziek, die elk gebruik van instrumentale muziek verbiedt. De geschiedenis van het genre gaat terug tot de 10de eeuw, wanneer samen met het Christendom ook de liturgische gezangen het oude Rusland bereiken. Tot aan de zeventiende eeuw zijn de Orthodoxe kerkgezangen vooral Byzantijns en Christelijk geïnspireerd, maar stilaan doet de westerse muziek haar intrede. Ook Bortniansky speelt een belangrijke rol in de verwestering van de Slavische muziek: na zijn compositiestudies bij Galuppi in Italië keert hij terug naar Rusland en wordt er opeenvolgend kapelmeester en directeur van de hofkapel van de Tsaar. Daar kan hij naar believen zijn voorkeur voor beeldende melodieën en contrapunt integreren in de Slavische koormuziek. Zijn indrukwekkende koorconcerto’s groeien uit tot één van de attracties van Sint-Petersburg en beïnvloeden ook zijn opvolgers. Het Concerto n°32, met zijn sterke meditatieve passages, blijkt een publiekslieveling, ook van Tchaikovsky. Ook de muziek van Sergei Rachmaninov (1873-1943) is sterk geworteld in de Russische traditie. Bijna al zijn werken lijken bovendien doordrongen van de typische Slavische melancholie. Zoals zijn bekende Prelude in cis, het eerste werk dat Rachmaninov componeerde als ‘afgestudeerd’ componist. Aanvankelijk brengt het stuk hem bekendheid en plezier, maar Rachmaninov ziet zichzelf ook nog vele jaren later verplicht het werk tijdens elk recital te brengen. Gefrustreerd laat hij weten het stuk niet meer graag te spelen, laat staan nog te horen. Gelukkig kan Rachmaninov zich regelmatig terugtrekken in zijn zomerresidentie Ivanovka. Het is hier dat hij in 1912 de laatste hand legt aan zijn woordenloze en bijna hypnotiserende Vocalise, dat deel uitmaakt van zijn liedcyclus op. 34. Russian rag In 1917 brengt de Russische revolutie Rachmaninov’s carrière in het gedrang. Hij verhuist noodgedwongen naar Scandinavië, waar hij tijdelijk als concertpianist aan de slag kan. Niet veel later vestigt hij zich, net als vele andere kunstenaars, met zijn familie in de Verenigde Staten. Rachmaninov is er geen onbekende: een concerttour in 1909 had hem veel lof opgebracht, en ook hier was zijn Prelude in de smaak gevallen en opgepikt door andere pianisten. Ook door componisten: in 1918 componeert een zekere George Linus Cobb (1886-1942) het nummer Russian Rag, een speelse vertaling van het openingsmotief uit Rachmaninov’s Prelude naar de ragtime.
Religieus geïnspireerd of niet, westers of oosters, ingetogen of swingend, van eeuwen
De ragtime beleeft op dat moment zijn hoogtepunt. Anders dan de klassieke muziek ontleent het zijn muzikale codes niet aan een theorie, maar wel aan de praktijk van zelfgeschoolde muzikanten die in bars en op straat spelen. De fusie van Afrikaanse en Europese muzikale ideeën maakt het tot een typisch Amerikaans muziekgenre, dat dankzij
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componisten als Scott Joplin (1868-1917) bij een breder publiek bekend raakt. Als Afro-Amerikaanse kunstenaar koestert Scott Joplin de hoop dat het genre even serieus genomen wordt als klassieke muziek. In 1910 doet hij daartoe een poging met zijn opera Treemonisha, waarin hij klassieke muzikale vormen vermengt met vrijere stijlen zoals de ragtime. Tevergeefs: de opera wordt tijdens zijn leven nooit integraal uitgevoerd. Naast het bij elkaar brengen van hoge en lage cultuur, documenteert de opera ook het tijdperk van de slavernij met worksongs, spirituals, hymnes en oude Afrikaanse dansen. Het koor Aunt Dinah has blowed the Horn, in de opera gezongen door de katoenplukkers, wordt jaren later nog een hit in de uitvoering van het Gunther Schuller Orkest. Bijna een eeuw later diept de Australisch-Oezbeekse Elena Kats-Chernin (°1957) de ragtime terug op en creëert ze een heel eigen en hedendaagse variant. Naar eigen zeggen startte ze met het componeren van pianorags voor haar eigen plezier, als onderbreking van het ‘serieuzere’ werk. Maar na haar eerste Russian Rag in 1996 volgt al snel een hele reeks, die uitmondt in de bundel Book of Rags. De pianowerken balanceren tussen lichtheid en melancholie, en vermengen sterke ritmische patronen met elementen uit het cabaret, de tango, de klezmer en de ragtime. Versmelting van culturen Nog zo’n componist die verschillende muzikale genres succesvol met elkaar weet te combineren is George Gershwin (1898-1937). Het verbaast misschien dat een muzikant met Russisch-Joodse roots zich toelegde op Afro-Amerikaanse muziek, maar de Oost-Europese klezmermuziek vertoont opvallend veel overlappingen met die van de Afro-Amerikaanse muziek. Bovendien groeide Gershwin op aan de Lower East Side van Manhattan, een plek waar componisten van heel diverse origines naast elkaar werkten, ideeën uitwisselden en de verschillende culturele uitingen uit heden en verleden met elkaar vermengden. Als jonge knaap oefent Gershwin urenlang aan de piano en woont hij zoveel mogelijk uitvoeringen bij van zijn favoriete componisten en pianisten. Tijdens zijn compositielessen bij Charles Hambitzer ligt de nadruk vooral op de muziek van Debussy, Ravel en Schönberg, maar zijn latere leraar Edward Kilenyi duwt hem ook de richting van de populaire muziek uit. Die zou hem meer publiek succes opleveren. Dat succes komt er: in 1919 neemt zanger Al Jolson het vrolijke nummer Swanee van de jonge songwriter op. Miljoenen exemplaren gaan over de toonbank; het wordt meteen Gershwins grootste hit. Ook in de daaropvolgende jaren volgen klassiekers zoals The Man I Love en I got Rhythm, op teksten van zijn broer Ira. Maar Gershwin neemt geen genoegen met het succes van zijn Broadway-carrière. Zijn fascinatie voor de muziek van de Europese moderne componisten als Schönberg, Berg, Stravinsky en Kurt Weill doet hem verlangen naar een synthese van beide werelden. In 1924 componeert hij op vraag van Whiteman zijn eerste orkestwerk Rhapsody in bleu, dat ook bij de beroemdheden uit de Europese klassieke muziekscène op veel bijval kan 8
rekenen. Tien jaar later levert hij de omvangrijke jazzopera Porgy and Bess af, een mengeling van Broadway-achtige nummers en vocaal-symfonische stukken. Tot zijn verrassing slaat het stuk niet aan en reageert het publiek verward: is dit nu een opera of een musical? Toch slaagde Gershwin erin om met zijn jazzopera de hoge en lage kunst met elkaar te verbinden. En misschien nog belangrijker: hij volgde daarbij zijn eigen gevoel. Of zoals hij zelf zei: “Muziek maken is eigenlijk weinig anders dan uitvinden, bijgestaan door emotie. Bij het componeren verbind je wat je over muziek weet met wat je voelt.” Aurélie Walschaert
TEXTES/TEKSTEN Dmitry Bortniansky Concerto sacré n° 32/Kerkelijk Concerto nr. 32: ‘Skazhi mi, Gospodi, konchinu Skazhi mi, Gospodi, konchinu moyu i chislo dney moih, koye yest, da razumeyu, chto lishayasha az.
Lord, make me to know my end, and what is the measure of my days, that I may know how frail I am.
Se piadi polozhil esi dni moya, i sostav moy, yako nichtozhe pred Toboyu. Obache fsiacheskaya suyeta. Ubo obrazom hodit chelovek; Obache fsuyemiatetsiam, miatetsia, sokrovishchestvuyet, i ne vest, komu soberet ya.
Indeed, Thou hast made my days as handbreadths, and my age is as nothing before Thee. Surely all things are vanity. Man walks about like a shadow; surely he busies himself in vain, he heaps up riches, and does not know who will gather them.
Otstavi ot mene rani Tvoya; ot kreposti bo ruki Tvoyeya az ischezoh.
Remove Thy plague from me; I am consumed by the blow of Thy hand.
Uslishi molitvu moyu, Gospodi, i moleniye moye vnushi, slez moih ne premolchi.
Hear my prayer, o Lord, and give ear to my cry, do not be silent at my tears.
Oslabi mi, da pochiyu, prezhde dazhe ne ot’idu, i ktomu ne budu.
Remove Thy gaze from me, that I may regain strength, before I depart and be no more.
Morten Lauridsen O Magnum Mysterium O magnum mysterium Et admirabile sacramentum Ut unimalia viderent Dominum natum Jacentem in praesepio Beata Virgo, cujus viscera Meruerunt portare Dominum Christum Alleluia
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O great mystery, And wondrous sacrament, That animals should see the newBorn Lord, lying in their manger! Blessed is the Virgin whose womb Was worthy to bear the Lord Jesus Christ. Alleluia!
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Heare, how the rout of rurall younglings About the cart raise the shout; Pressing before, some coming after, Those with a shout and these with laughter. Some blesse the cart; some kisse the sheaves; Some prank them up with oaken leaves; Some with great devotion, stroak the home-borne wheat While other rusticks less attent To prayers, then to merryment, Run after with their breeches rent.
Stephen Paulus Pilgrim’s Hymn Even before we call on Your name To ask You, O God. When we seek for the words to glorify You, You hear our prayer. Unceasing love, O unceasing love, Surpassing all we know. Glory to the Father, and to the Son, And to the Holy Spirit.
Well on, brave boyes, to your hearth, Glitt’ring with fire; where, for your mirth, Ye shall see first the large and cheefe Foundation of your feast, fat beefe: With upper stories, mutton, veale And bacon (which makes full the meale).
Even with darkness sealing us in, We breathe Your name, And through all the days that follow so fast, We trust in You. Endless Your Grace, O endless Your Grace, Beyond all mortal dream. Both now and forever, And unto ages and ages, Amen.
Then to the maids with wheaten hats, To the rough sickle, and crookt sythe, Drink frollick boyes till all be blythe. Feed and grow fat, and as ye eat, Be mindfull, that the lab’ ring neat, As you, may have their fill of meat.
Urmas Sisask Benedictio Benedicat vos omnipotens Deus Pater et Filius et Spiritus Sanctus. Amen.
May almighty God bless you The Father and the Son and the Holy Spirit Amen.
Elliott Carter Harvest Home (poème de/gedicht van Robert Herrick (1591-1674)) Come sons of summer, by whose toile, We are the lords of wine and oile; By whose tough labours, and rough hands, We rip up first, then reap our lands. Crown’d with the eares of corne, now come, And to the pipe sing harvest home. See, here a maukin, there a sheet, As spotless pure as it is sweet: The horses, mares and frisking fillies, Clad all in linen white as lillies. The harvest swaines and wenches bound For joy to see the hock-cart crown’d.
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And know, besides, ye must revoke The patient oxe unto the yoke. And all goe back unto the plough And harrow (though the’r hang’d up now). And that this pleasure is like raine, Not sent ye for to drowne your paine, But for to make it spring againe.
Scott Joplin Aunt Dinah has blowed the Horn de/uit Treemonisha (opéra/opera) Aunt Dinah has blowed de horn, An’ we’ll go home to stay until dawn. Get ready, put yo’ sack on yo’ back, I’m so happy I don’t know how to act. Aunt Dinah has blowed de horn, An’ she wants us to come straight home, We have not much time for delay, ’Cause our work is finished for today.
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Scott Joplin A real slow Drag de/uit Treemonisha (opéra/opera) Salute your partner, do the drag. Stop and move backward, do the drag. All of you stop. Look to your right and do the drag. To your left, that’s the way. Marching onward, marching to that lovely tune; Marching onward, happy as a bird in June. Sliding onward, listen to that rag. Hop and skip, now do that slow drag. Dance slowly, prance slowly, while you hear that pretty rag. Dance slowly, prance slowly, now you do the real “Slow Drag.” Walk slowly, talk lowly, listen to that rag, Hop and skip, now do that slow drag. Move along, don’t stop dancing, drag along, stop. Move along, don’t stop dancing, drag along, doing the real slow drag. Marching onward, marching to that lovely tune. Marching onward, happy as a bird in June. Sliding onward, listen to that rag. Hop, and skip, now do that slow drag. Dance slowly, prance slowly, while you hear that pretty rag. Dance slowly, prance slowly, now you do the real “Slow Drag.” Walk slowly, talk lowly, listen to that rag. Hop and skip, now do that slow drag.
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MARCUS CREED fr. Né à Eastbourne, Marcus Creed a fait ses études au King’s College de Cambridge. Il a
été membre de plusieurs chœurs, dont celui du King’s College, du Christ Church d’Oxford et de la Guildhall School de Londres. Creed travaille majoritairement avec des orchestres tels que l’Akademie für Alte Musik, le Freiburger Barockorchester et le Concerto Köln. Il se produit également avec les chœurs les plus prestigieux, tels le Rundfunkchor Berlin et le NDR Chor Hamburg. On a pu l’entendre aux Berliner Festwochen, Wien Modern ainsi qu’aux festivals de Salzbourg, Montreux, Edimbourg, Lucerne et Innsbruck. En 2012, il a dirigé l’opéra Ottone, Re in Germania durant le Händel-Festspiele à Halle. De 1987 à 2001, Creed a été directeur artistique du RIAS Kammerorchester de Berlin, avec lequel il a remporté de nombreux prix pour ses enregistrements, notamment un Edison Award, un Diapason d’Or et un Cannes Classical Award. En 2003, Marcus Creed a été nommé directeur artistique du SWR Vokalenensemble, avec lequel il a reçu un ECHO Klassik en 2009 et 2011. Il a également travaillé comme coach vocal et chef de chœur pour le Deutsche Oper de Berlin, enseigné à la Hochschule der Künste de Berlin et travaillé étroitement avec les ensembles neue Musik et Scharoun en tant que pianiste et chef d’orchestre. Depuis 1998, il est professeur de direction d’orchestre à la Musikhochschule de Cologne.
nl. Geboren te Eastborne genoot Marcus Creed zijn opleiding aan King´s College in
Cambridge, waar hij lid was van King´s College Choir, Christ Church in Oxford en Guildhall School in London. Het grootste gedeelte van de werkzaamheden van Creed bestaat uit de samenwerking met orkesten zoals de Akademie für Alte Musik, de Freiburger Barockorchester en het Concerto Köln.Ook is Creed is vaak te horen met de meest prestigieuze koren zoals de Rundfunkchor Berlin en NDR Chor Hamburg. Hij was te horen bij de Berliner Festwochen, Wien Modern; Salzburg Festival alsook op de festivals van Montreux, Edinburgh, Luzern en Innsbruch. In 2012 dirigeerde hij de opera Ottone, Re in Germania tijdens de Händel-Festspiele Halle. Van 1987 tot 2001 was Creed artistiek directeur bij RIAS Kammerorchester Berlin dat vele prijzen ontving voor haar opnames, waaronder een Edison Award, Diapason d´Or en Cannes Classical Award. In 2003 werd Marcus Creed aangesteld als artistiek directeur bij het SWR Vokalensemble, waarmee hij in 2009 en 2011 een ECHO Klassik ontving. Tevens werkte hij als vocal coach en koorleider bij de Deutsche Oper Berlin, doceerde hij Lied aan de Hochschule der Künste Berlin en werkte hij nauw samen met ensembles zoals Neue Musik en Scharoun Ensemble als pianist en dirigent. Sedert 1998 is hij professor directie aan de Musikhochschule Köln.
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NIKOLAI TOKAREV
VLAAMS RADIO KOOR - www.vlaamsradiokoor.be
fr. Originaire de Moscou, Nikolai Tokarev a grandi dans une famille de musiciens; son
fr. ‘La palme revient au Vlaams Radio Koor, magnifique d’élan et d’énergie,...’ (Opéra
père est pianiste concertant et sa mère violoncelliste. Il commence ses études à la très renommée Ecole Gnessin de Moscou (où il obtient son diplôme avec les honneurs) avant de poursuivre ses études à Manchester et Dusseldorf. Il fait ses débuts en récital à six ans à Moscou, et commence une carrière internationale à l’âge de quatorze ans. En 2000, Tokarev, est le vainqueur du 10ème Grand Prix Eurovision pour les jeunes musiciens à Berger (Norvège), et se produit en soliste la même année à Tokyo avec le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra sous la direction du chef Gerd Albrecht. En 2006, il reçoit le Prix du public Orpheum lors du 8ème International Orpheum Music Festival à la Tonhalle de Zurich, et il obtient enfin le 2ème Prix et le Prix du public de la Geza Anda Competition. Tokarev joue dans de grands festivals internationaux, tels que le Schleswig-Holstein Music Festival, le Rheingau Music Festival, le Davos Music Festival et le festival de Mecklenburg-West Pommern. Il s’est produit en soliste avec des orchestres tels que la Camerata Qalzburg, le Tonhalle Orchester Zurich, l’Orchestre Philharmonique de Russie et le BBC Philharmonic Orchestra. Il a publié plusieurs CD chez Sony. Son premier album Schubert-ChopinRosenblatt a obtenu le prix Echo Klassik dans la catégorie Révélation (piano) en 2008. Avec son récent CD, Black Swan Fantasy, il revient vers le répertoire de son pays, avec des oeuvres de Tchaïkovski, Rosenblatt et Stravinski. nl. De uit Moskou afkomstige Nikolai Tokarev (1983) groeide op in een muzikaal nest; zijn vader is concertpianist en zijn moeder celliste. Hij begon zijn muziekopleiding aan de befaamde Gnessin Music School (Moskou) alwaar hij zijn diploma met onderscheiding behaalde en vervolgde zijn studies in Manchester en Düsseldorf. Op zesjarige leeftijd maakte hij zijn solodebuut in Moskou en op veertienjarige leeftijd maakte hij zijn opwachting op de podia in Europa en Japan. In 2000 was Tokarev prijswinner bij het 10de Eurovision Grand Prix of Young Musicians in Bergen (Noorwegen) en in datzelfde jaar soleerde hij in Tokio met het Yomiuri Nippon Symphony Orchestra onder leiding van dirigent Gerd Albrecht. In 2006 ontving hij de Orpheum Public Award bij de 8de International Orpheum Music Festival in de Tonhalle Zürich en behaalde hij de tweede prijs en publieksprijs bij de Géza Anda Competition. Tokarev is regelmatig te horen op internationale festivals – waaronder het Schleswig-Holstein Music Festival, het Rheingau Music Festival, het Davos Music Festival en het muziekfestival in Mecklenburg-Vorpommern. Hij trad aan als solist met orkesten zoals Camerata Salzburg, Tonhalle Orchester Zürich, het National Philharmonic Russia en de BBC Philharmonic Orchestra. Tevens heeft hij meerdere CD´s uitgebracht bij Sony. Zijn eerste album, met werken van Schubert, Chopin en Alexander Rosenblatt ontving de 2008 Echo Klassik voor beste nieuwkomer (piano) en ook zijn recitals laten de critici in verwondering achter: “[…] met uiterste verfijning opent hij een muzikaal kosmos […] waar melodieën bloeien en emoties sprankelen.”
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magazine, mai 2014)
C’est en 1937 que le NIR (Institut national de radiodiffusion de la Belgique) fonde le chœur de chambre professionnel Vlaams Radio Koor. Ce dernier est aujourd’hui un ensemble vocal d’un niveau exceptionnel, applaudi en Belgique comme à l’étranger. Les 24 chanteurs répètent sous la direction du chef de chœur Hervé Niquet, dans le Studio 1 du célèbre bâtiment Flagey à Bruxelles. Hervé Niquet dirige le chœur de main de maître depuis la saison 2011. Ce chef flamboyant et internationalement reconnu est chargé du développement du chœur. Niquet, qui compare le Vlaams Radio Koor à un diamant et considère qu’il fait partie des trois meilleurs choeurs européens, travaille sur une sonorité reconnaissable entre toutes et nourrit des projets variés, du romantisme français rare à des premières de compositeurs contemporains. Pilier majeur de la programmation du Chœur de la radio flamande, les productions a capella sont présentées en tournée dans toute la Flandre de quatre à six fois par an. En outre, le chœur collabore régulièrement avec des ensembles instrumentaux belges et étrangers, tels que le Brussels Philharmonic, le Brussels Jazz Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, le Radio Filharmonisch Orkest, Les Siècles, Le Concert Spirituel, le Budapest Festival Orchestra et l’Orchestre Royal du Concertgebouw Amsterdam. A côté des précieux et fidèles partenaires qu’il a su trouver en Flandre, le Chœur de la radio flamande a conquis une place importante sur différentes scènes internationales. Le chœur est un invité particulièrement apprécié en France, où il reçoit chaque année toujours plus d’invitations à participer à des festivals et à se produire dans de prestigieuses salles, telles que la Salle Pleyel et le Théâtre des Champs-Elysées à Paris. Le nombre de concerts s’accroit également aux Pays-Bas ainsi qu’en Italie, et depuis 2014 au Royaume Unie. La collaboration nouée avec le Palazzetto Bru Zane, initiateur de la prestigieuse série d’enregistrements autour du Prix de Rome, continue. De nouvelles séries ont été entamées avec des portraits de compositeurs et des opéras français (Dimitri de Joncières et Herculanum de David). Dans une série avec Evil Penguin Records, Hervé Niquet dirige avec le Vlaams Radio Koor et le Brussels Philharmonic de nouveaux enregistrements de Requiem mythiques. Le Vlaams Radio Koor conserve également son statut unique de chœur radiophonique, car un grand nombre de productions de concert est enregistrée par Klara. Le chœur propose ainsi une collection unique d’enregistrements live, parmi lesquelles des oeuvres de compositeurs flamands.
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Le Vlaams Radio Koor est une institution de la Communauté flamande. Ses partenaires médias sont Klara, Cobra.be et Roularta. Les choristes masculins sont habillés par Café Costume. nl. ‘La palme revient au Vlaams Radio Koor, magnifique d’élan et d’énergie,...’ (Opéra
magazine, mei 2014)
Het Vlaams Radio Koor werd in 1937 als professioneel kamerkoor opgericht door de toenmalige openbare omroep (NIR). Vandaag de dag is het koor een ensemble van uitzonderlijk hoog niveau, dat zowel in binnen- als in buitenland tot de top gerekend wordt. De 24 zangers repeteren onder leiding van chef-dirigent Hervé Niquet in Studio 1 van het bekende Flagey-gebouw in Brussel, en concerteren in heel Vlaanderen en Europa. Hervé Niquet nam de leiding van het koor in 2011. Deze flamboyante en wereldwijd vermaarde dirigent noemt het Vlaams Radio Koor een diamant en plaatst het ensemble in de Europese top 3. Niquet werkt met het koor aan een herkenbare klank en plant uiteenlopende projecten, van onbekende parels uit de Franse romantiek tot hedendaagse muziek en Vlaamse premières. Een eerste belangrijke pijler in de programmering van het Vlaams Radio Koor vormen de a capella producties, waarmee het koor zo’n vier tot zes keer per jaar op tournee gaat doorheen heel Vlaanderen. Daarnaast werkt het koor regelmatig samen met gerenommeerde binnen- en buitenlandse instrumentale ensembles zoals Brussels Philharmonic, Brussels Jazz Orchestra, het Rotterdams Philharmonisch Orkest, het Radio Filharmonisch Orkest, Les Siècles, Le Concert Spirituel, Budapest Festival Orchestra en het Koninklijk Concertgebouworkest Amsterdam. Naast de hechte band met de vaste partners in Vlaanderen, bouwde het Vlaams Radio Koor de voorbije jaren een steeds grotere aanwezigheid uit op verschillende internationale podia: in de eerste plaats in Frankrijk (zowel op diverse festivals als in prestigieuze zalen zoals de Salle Pleyel en het Théâtre des Champs-Elysées), maar ook in Nederland, Italië en sinds 2014 in het Verenigd Koninkrijk. Het Vlaams Radio Koor behoudt ook zijn unieke status van radiokoor: een groot aantal concertproducties wordt opgenomen door Klara, waardoor het koor een unieke verzameling live-opnames heeft opgebouwd. De samenwerking met het Palazzetto Bru Zane, gestart met de prestigieuze CD-reeks rond de Prix de Rome, is intussen uitgegroeid tot verschillende series gewijd aan vergeten Franse romantische muziek. Een nieuwe reeks bij Evil Penguin Records tenslotte, met Hervé Niquet en Brussels Philharmonic, zal nieuwe opnames van iconische Requiems brengen. Het Requiem van Fauré bijt de spits af. Het Vlaams Radio Koor is een instelling van de Vlaamse Gemeenschap. Mediapartners zijn Klara, Cobra.be en Roularta. De heren van het koor worden gekleed door Café Costume. 16
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VLAAMS RADIO KOOR Sopranos/Sopranen
Ténors/Tenoren
Sarah Abrams Jolien De Gendt Evi Roelants Inge Van de Kerkhove Sarah Van Mol Lilith Verhelst
Gunter Claessens Frank De Moor Paul Foubert Ivan Goossens Paul Schils Roel Willems
Altos/Alten
Basses/Bassen
Helena Bohuszewicz Helen Cassano Marleen Delputte Eva Goudie-Falckenbach Marion Kreike Noelle Schepens
Conor Biggs Joris Derder Lieven Deroo Marc Meersman Philippe Souvagie Jan Van der Crabben
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Fellow Charles Adriaenssen, Diane de Spoelberch, Omroepgebouw Flagey N.V./Maison de la Radio Flagey S.A.
Great Friend Bernard Cats, Claude de Selliers, Agnès de Wouters, Philippe de Wouters, Dominique Dumonteil, Gérard Dumonteil, Dominique Faulx, Stichting voor de Kunsten/Fondation pour les Arts, Nicole La Bouverie, Vinciane Kaisin, Manfred Loeb, Benoît Philippart de Foy, Réjane Philippart de Foy, Marina Solvay, Anne-Véronique Stainier, Bertold Theeuwes, Charlotte Vandoorne, Christophe Vandoorne, Armelle Verola, Olivier Verola, Zenab sprl
Friend André Beernaerts, Mireille Beernaerts, Joe Beauduin, Marijke Beauduin, Patricia Bogerd, Danielle Borremans, Broqconsult, Anne Castro Freire, Antonio Castro Freire, Stephen Clark, Jean-Claude Daoust, Isabelle de Borchgrave, Werner de Borchgrave, Fabienne de Broqueville, Pierre de Broqueville, Bénédicte De Bruycker, Alison de Maret, Pierre de Maret, DLA Piper, Christophe De Vusser, Gilles Emond, Patricia Emsens, Danièle Espinasse, Jacques Espinasse, Colette Goldschmidt, Pierre Goldschmidt, Sylvia Goldschmidt, Sergio Gondim Simao, Christine Goyens, Philippe Goyens, Stephania Greco, Arnaud Grémont, Rym Hadabi, Marleen Heijens, Roger Heijens, Alan Hick, Ann Jansen, Guy Jansen, Frederika Jansen, Yvan Jansen, Isabelle Lambert, Corine Legrand, Yannick Nelissen Grade, Suzanne Nelissen Grade, Jan Nellens, Gerardus Nijborg, Irina Nijborg, Martine Payfa, Bénédicte Ries, Olivier Ries, Jean-Louis Rollé, Michèle Rollé, Giuseppe Scognamiglio, Augustin Siaens – De Jaegher, Cécile Siaens – De Jaegher, Freddy Smet, Maria Grazia Tanese, Beatrix Thuysbaert, Olivier Thuysbaert, Eline Tritsmans, Maarten van Daalen, Thierry van Innis, Catherine Wiegersma, Tjerk Wiegersma
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