Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Waarde commilitones, Het is ons een genoegen om u op deze cantus die zowel grootschaals VUB als ULB studenten verenigt te verwelkomen. Eveneens is het een eer om u deze zangbundel te mogen presenteren, een mengeling van Fleurs du Mâle en Codexliederen. Wij hopen dat het een aanleiding kan zijn voor u om een aantal nieuwe liederen te leren kennen. Tevens zal u merken dat naast de liederen ook tekeningen van alle horizonten verzameld zijn geweest, alsook nieuwe, originele afbeeldingen. Deze cantus is het resultaat van creativiteit en inzet van menig student en anders had het niet kunnen zijn! Aan wie anders om zoiets te organiseren tenzij aan de studenten? En welk andere manier om een kritische, verstandige en zelfstandige geest te uiten dan door het vernieuwen van onze studentikoziteit in het verlengde van de tradities die we koesteren? Zonder verder jullie aandacht te ontrekken aan het gebeuren, wensen wij jullie een prettige, vettige en gezellige avond. Moge ieder veel liters verzetten, vele liederen kwelen, verbroederen met commilitonen van onze Vrije Universiteiten en menig jonge deerne lastig vallen... Semper Fraternitas! De cantoren
Alain, Andrew, Klaas & Sam
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Chers Amis, C'est avec grande joie et plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue à ce cantus qui regroupe à grande échelle des étudiants de la VUB ainsi que de l’ULB. C'est aussi un honneur de vous présenter ce chansonnier, un mélange de chants tant des Fleurs du Mâle que du Codex. Nous espérons que cette sélection vous permettra d'apprendre quelques nouveaux chants tout en découvrant ou redécouvrant des illustrations diverses et variées, nouvelles et anciennes. Ce cantus est donc le résultat de la créativité et de l'effort de plus d'un étudiant et cela n'en aurait put être autrement! Qui aurait été mieux placé que des étudiants pour organiser un événement de cet acabit? Et quelle pourrait être la meilleure façon pour exprimer un esprit critique, intelligent et indépendant que renouveler notre folklore dans la continuation des traditions que nous chérissons? Pour conclure, nous vous souhaitons une agréable soirée. Que chacun boive jusqu’à plus soif, chante jusqu’à plus de souffle, fraternise à tour de bras avec ses camarades des Universités Libres sans oublier de taquiner jeunes coquins et coquines... Fraternité, toujours! Les cantors
Alain, Andrew, Klaas & Sam
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
REGELS VAN DE CANTUS BRUXELLENSIS Art. 1 De cantus wordt geopend door de burgemeester met: "Silentium! Surgite! Het Gaudeamus!" Vervolgens wordt de eerste strofe van het Gaudemaus gezongen. Art. 2 Na het zingen van het "Gaudeamus" wordt plechtigheid verdergezet met het "Liede van Geen Taal" gevolgd door "La Bière". Deze eerste liederen worden rechtstaand gezongen met de klak in de rechterhand ter hoogte van het hart. Art. 3 Elke tafel duidt een bierschacht aan, alsook een zedenmeester. Deze personen staan in voor het correct gedrag en gezuip van de commilitones van hun corona. Elke commilito krijgt slechts één bierpot in het begin van de cantus die hij moet koesteren teneinde zijn zuiprecht niet te verliezen. Art. 4 De cantus wordt voorgezeten door de burgemeester van Brussel, de voorzitter van het Brussels Studentengenootschap 06-07 en de voorzitter van l'Association des Cercles d'Etudiants 06-07. De cantus wordt geleid door de cantoren. Art. 5 De liederen worden direct ingezet door de cantoren. De rest van de corona valt in vanaf de 3de lijn. Art. 6 Officieel wordt het woord niet verleend. Wil de individuele commilito zich toch uitdrukken teneinde het papendom te vervloeken, bier te eisen of zich aan te stellen, dan moet hij dat maar met zijn zedenmeester zien en zijn verantwoordelijkheden opnemen. De organisatie staat niet in voor gebeurlijke gevolgen of vechtpartijen. Art. 7 De cantus wordt afgesloten met "La marche des étudiants" en "Le Semeur". Art. VIII Het spreekt voor zich dat teneinde het zwart gespuis wat verder zwart te maken "A bas la calotte" luidkeels doorheen Brussel moet weergalmen.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
REGLES DU CANTUS BRUXELLENSIS Art. 1 Le cantus est ouvert par le bourgemestre avec: "Silentium! Surgite! Le Gaudeamus!" Ensuite le premier couplet du Gaudeamus est entonné. Art. 2 Après le "Gaudeamus" la cérémonie se poursuit avec le "Lied van Geen Taal" suivi par "La bière". Ces premiers chants sont chantés débout avec la penne dans la main droite à l'hauteur du coeur. Art. 3 Chaque corona désigne un fuchs ainsi qu'un censor. Ces personnes veillent à la bonne conduite et beuverie des camarades de leur corona. Chaque student ne reçoit qu'une chope qu'il se doit de cherir afin de ne pas perdre son droit de picoler. Art. 4 Le cantus est présidé par le bourgemestre de Bruxelles, le président de la Brussels Studentengenootschap 06-07 et le président de l'Association des Cercles des Etudiants 06-07. Le cantus est dirigé par les cantors. Art. 5 Les chants sont directement lancés par les cantors. La corona suit à partir de la 3ème ligne. Art. 6 Officielment la parole n'est pas accordé. Ce dit, si le student individuel veut s'exprimer afin de maudire la papauté, exiger de la bière ou afin de frimer, il n'a qu'à contracter avec son censor et à prendre ses responsabilités. L'organisation n'est pas responsable pour les eventuelles conséquences ou bastonades. Art. 7 Le cantus se cloture avec "La marche des étudiants" et "Le Semeur". Art. 8 Cela va sans dire qu'afin de dénigrer encore plus cette canaille au jupons noirs "A bas la calotte" doit résonner à tout volume à travers toute Bruxelles.
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CHANTS SACRES – OFFICIELE LIEDEREN GAUDEMUS Gaudeamus igitur, juvenes dum sumus (bis) Post jucundam juventutem Post molestam senectutem Nos habebit humus (bis) Ubi sunt qui ante nos, in mundo fuere (bis) Vadite ad superos, Transite ad inferos, Ubi iam fuere (bis) Vita nostra brevis est brevi finietur (bis) Venit mors velociter, Rapit nos atrociter, Nemini parcetur (bis) Vivat Acedémia,vivant Professores (bis) Vivat membrum quodlibet, Vivant membre quaelibet, Semper sint in flore ! (bis) Vivant omnes virgines, faciles, formosae (bis) Vivant et mulieres, Tenerae, amabiles, Bonae, laboriosae ! (bis) Vivat et respublica et qui illam regit (bis) Vivat nostra civitas, Maecenatum caritas, Quae nos hic protegit (bis) Pereat tristitia, pereant osores (bis) Pereat diabolus, Patriae maledictus, Nec non irrisores ! (bis)
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LE SEMEUR Semeurs vaillants du rêve, Du travail, du plaisir, C'est pour nous que se lève La moisson d'avenir; Ami de la science, Léger, insouciant, Et fou d'indépendance Tel est l'étudiant! Frère, chante ton verre Et chante ta gaîté, La femme qui t'est chère Et la Fraternité A d'autres la sagesse, Nous t'aimons, Vérité, Mais la seule maîtresse, Ah, c'est toi Liberté! Aux rêves de notre âge, Larges, ambitieux, S'il était fait outrage Gare à l'audacieux! Si l'on osait prétendre Y mettre le holà, Liberté, pour défendre Tes droits, nous serions là! Une aurore nouvelle Grandit à l'horizon; La Science immortelle Eclaire la Raison Rome tremble et chancelle Devant la Vérité; Serrons-nous autour d'elle Contre la papauté!
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LA MARCHE DES ETUDIANTS Nous sommes ceux qu'anime la folie Et qui s'en vont ivres de liberté Nous faisons guerre à la mélancolie Ou la cachons sous des cris de gaieté Bourgeois sans feu, votre vie est banale Les préjugés guident vos fronts tremblants Chez nous l'on a l'humeur paradoxale Le cœur léger et le gosier brûlant (bis) Des vieux Gaulois nous gardons la mémoire En les chantant perchés sur nos tonneaux ; Si le bourgeois veut nous payer à boire Nous le suivrons jusqu'au fond des caveaux. Fraternité tu nais entre les verres ; Amis, buvons à la Fraternité ! Haro ! Haro sur les mines sévères ! Pourquoi Bacchus n'est-il pas député ? (bis) Si nous avons parfois la bourse plate Nous possédons bien des cœurs de trottins ; Car en amour nous sommes des pirates Braquant partout leurs regards assassins. Souvent, pourtant, nous devons en rabattre De nos grands airs de riche Don Juan : Dans les bouquins nous allons nous ébattre Pour oublier les suppôts de Satan (bis) Quand nous serons, amis, de doctes sages Nous sourirons doucement au passé En regrettant, malgré tout, ce bel âge D'enthousi-asme à jamais effacé. Alors, fumant dans nos vieilles boufardes, Nous redirons à mi-voix nos chansons ; Elles étaient peut-être un peu gaillardes Mais on hurlait si bien à l'unisson ! (bis)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
LIED VAN GEEN TAAL Brusselse studenten van de Klauwaert ende Geus Strijden wij voor vrijheid, steeds getrouw aan onze leus Roemberuchte rollers blijven wij tot in de dood De schrik van de kaloot Glorie, Glorie, Alleluja Brusselse studenten van de Klauwaert ende Geus Glorie, Glorie, Alleluja Getrouw aan onze leus Hij die 't licht niet kan verdragen der Geen Taalse zon Hij weze een kaloot of een bekrompen franskiljon Moet maar zien dat hij in onze weg niet komt te staan Of 't zal hem slecht vergaan Fiere dragers van de fakkels van de V.U.B. Dragen w'in de wereld en doorheen heel Vlaanderen mee Onze wil tot leven vrij van dwang en levensblij Geen Talers blijven wij.
LA BIÈRE Elle a vraiment d'une bière flamande L'air avenant, l'éclat et la douceur. Joyeux Wallons, elle nous affriande Et le Faro trouv' en elle une soeur. À plein verre, mes bons amis, En la buvant, il faut chanter la bière. À plein verre, mes bons amis, Il faut chanter la bière du pays. Voyez là-bas la kermesse en délire : Les pots sont pleins, jouez ménétriers ! Quels jeux bruyants et quels éclats de rire ! Ce sont encor' "Les Flamands" de Teniers. Aux souverains, portant tout haut leurs plaintes, Bourgeois jaloux des droits de la cité, Nos francs aïeux, tout en vidant leur pinte, Fondaient les arts avec la liberté.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Quand leurs tribuns, à l'attitud' altière, Faisaient sonner le tocsin des beffrois, Tous ces fumeurs, tous ces buveurs de bière, Savaient combattre et mourir pour leurs droits. Belges, chantons à ce refrain à boire ! Peintres, guerriers qui nous illustrent tous, Géants couchés dans leur linceul de gloire, Vont s'éveiller, pour redir' avec nous. Salut à toi, bière limpid' et blonde ! Je tiens mon verre, et le bonheur en main. Ah ! J'en voudrais verser à tout le monde, Pour le bonheur de tout le genre humain.
À BAS LA CALOTTE À bas la calotte, à bas la calotte À bas les calotins
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Ils en auront, des coups de poing sur la gueule Ils en auront, autant qu'ils en voudront, Avec, avec plaisir ou dans les roses Et dans les bégonias, c'est la même chose Oui, nous irons chasser ohé(BIS) Oui, nous irons chasser la calotte. La calotte au poteau!(BIS)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 CARMINA BRUXELLENSIS !
AH QUE NOS PERES Ah que nos pères étaient heureux Quand ils étaient à table Le vin coulait à flots joyeux Ça leur était fort agréable Et ils buvaient à pleins tonneaux Comme des trous, comme des trous ! Morbleu Bien autrement que nous, Morbleu ! Bien autrement que nous ! Ils n'avaient ni riches buffets Ni verres de Venise Mais ils avaient des gobelets Aussi grands que leurs barbes frisées Et ils buvaient... Ils ne savaient ni le latin Ni la théologie Mais ils avaient le gout du vin C'était là leur philosophie Et ils buvaient... Quand ils avaient quelque chagrin Ou quelque maladie Ils plantaient là le médecin Apothicaire et pharmacie Et ils buvaient... Celui qui planta le Provins Au doux pays de France Dans l'éclat de rubis du vin Il a planté notre espérance Buvons donc tous à pleins tonneaux Comme des trous, comme des trous, morbleu ! Et buvez avec nous, morbleu ! Et buvez avec nous !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
BEN LADEN Ben Laden Je m’appelle Ben Laden Je suis pas terroriste tchétchène Moi, c’est pas à la machette Que je vais couper vos têtes Moi je préfère l’aviation Ça fait plus de sensations Regardez les WTC C’est moi qui les ait rasées Je m’appelle Ben Laden Je suis planqué dans ma caverne Tout au fond de l’Afghanistan Protégé par les Talibans Planqué sous ma Burka Double-u, il ne me trouvera pas Et s’il y a plus de timbres pour l’anthrax Je vous l’envoie par fax Je m’appelle Ben Laden Et j’ai plein de mauvaises nouvelles Ils ont pétés mon chez-moi Emprisonnés tout Al-Qaïda Il reste plus que mon pote Omar Qui a perdu la mémoire Avec sa Honda 500 Il se croit à Francorchamps Je m’appelle Ben Laden Maintenant je loge à l’hôtel Un cinq étoiles d’Islamabad Ca vaut toujours mieux qu’à Bagdad C’est bientôt le 11 septembre Le monde n’en peut plus D’attendre Vais-je encore tout faire péter Où juste laisser parler
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 3615 code Ben Laden Maintenant je suis sur le minitel Grâce aux fonds de la CIA J’ai pu monter ma S.A. Bali, Washington, Moscou A chaque fois je suis dans le Coup Al-Jazira m’interview Et moi je nique Double-you
L’AIMABLE FANCHON Amis, il faut faire une pause, J'aperçois l'ombre d'un bouchon Buvons à l'aimable Fanchon, Chantons pour elle quelque chose. Ah! Que son entretien est doux, Qu'elle a de mérite et de gloire Elle aime à rire, elle aime à boire, Elle aime à chanter comme nous. Oui, comme nous. (bis) Fanchon quoique bonne chrétienne, Fut baptisée avec du vin; Un Bourguignon fut son parrain, Une Bretonne sa marraine. Fanchon préfère la grillade A d'autres mets plus délicats. Son teint prend un nouvel éclat Quand on lui sert une rasade. Fanchon ne se montre cruelle Que quand on lui parle d'amour, Mais moi, si je lui fais la cour, C'est pour m'enivrer avec elle. Un jour, le voisin La Grenade Lui mit la main dans le corset; Ell' répondit par un soufflet Sur le museau du camarade.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
LA BITE A DUDULE Il était deux amants Qui s'aimaient tendrement; Ils étaient heureux Et du soir au matin Ils allaient au turbin, Le coeur plein d'entrain. A l'atelier, les copin's lui disaient: "Pourquoi qu' tu l'aim's, ton Dudule? Il est pas beau, il est mal fait"; Mais elle, tendrement, répondait: "Z' en fait's pas, tagadagada, Les amies, tiguidiguidi, Moi c' que j'aime en lui." "C'est la gross' bite à Dudule, J' la prends, j' la suce, elle m'encule, Ah! que c'est bon que c'est chaud, que c'est rond Quand il m' la cal' dans l'oignon' C'est pas un' bite ordinaire Quand il m' la fout dans l'derrière, De foutre et de merde elle est toute remplie Des couill's jusqu'au nombril, A Dudu-ule" Ça durait d'puis longtemps Entre les deux amants, Ca dev'nait gênant; Voilà que d'jour en jour S'accroissait leur amour, C'était pour toujours. Quand un' bell' fill' pas trop mal fagotée Vint lui chiper son Dudule, L'était pas beau, l'était mal fait, Mais elle, tendrement, répondait: "Z' en faites pas, tagadagada, Les amies, tiguidiguidi Moi c' que j'aime en lui." J'étais seule un beau soir, J'avais perdu l'espoir, Je broyais du noir; Mais voilà que l'on sonne, Je n'attendais personne, Je reprends espoir
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Mon petit coeur se mit à fair' boum-boum' Si c'était là mon Dudule? L'était pas beau, l'était mal fait Mais moi, tendrement, je l'aimais J'ouvr' la porte, tagadagada, J' tends les bras, tagadagada Et qu'est-ce que je vois?
LE BORDEL A FERME SES VOLETS Le bordel a fermé ses volets; Ell' sont tout's vérolées, Y a plus moyen qu'on baise; L' dernier qu'est allé pour s' fair' fair' un pompier Est rev'nu avec la pine enflée, ohé! Le toubib qui les a visitées A tout d' suit' déclaré: Y faut plus qu'on les baise La maréchaussée les a toutes bouclées, Mais l' bordel a fermé ses volets! Et Totor qu'est un habitué A voulu y aller Disant: "C'est d' la foutaise!" Mais trois jours après, y n' pouvait plus marcher Tant sa pine elle était délabrée, ohé! A l'hosto, où on l'a transporté Lui laissant supposer Que ce léger malaise Ne l'empêcherait pas d' revenir baiser Quand l' bordel rouvrirait ses volets Le toubib lui ayant conseillé De ne plus coïter Sans un' capote anglaise, Sitôt r'mis sur pied, il en a commandé Douz' douzain's avec bout renforcé, ohé! Au premier coup qu'il a tiré, C'est ses couill's qu'ont lâché Pas la capote anglaise; On les a r'trouvées aux quatr' coins du quartier Et l' bordel a r'fermé ses volets
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 (Marche funèbre) Totor n'est plus, Les putains l'ont descendu! Un Français de plus Qu' les Anglais auront foutu! Et sa jolie pine Qu'avait si bell' mine Ne bandera plus! Ainsi triomph' la vertu Le bordel a rouvert ses volets Par un beau matin d' mai, Au temps des premièr's fraises, L' personnel était entièr'ment renouv'lé La taulière était tout en beauté! Ohé! La foule se pressait et riait Elle avait oublié Que l' danger quand on baise Etait de se confier aux machins anglais Et l' bordel a monté des bidets
BOUDINS ET TEQUILA Partis entre copains Pour une noble cause Direction le Gauguin Je ne sais pas si j'ose Le foie ne tiendra pas Viv' la cirrhose, la gueule de bois! Un' fois sur le terrain Un p'tit "À-fond" s'impose Avec un verr' en main C'est déjà moins morose Le foie ne tiendra pas Viv' la cirrhose, la gueule de bois! Le lendemain matin Aïe ! Aïe ! Ma têt' explose Je n' me souviens de rien Ne cherchons pas la cause Le lavabo est plein J'ai r'tapissé la sall' de bain!
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Mais sous mon traversin Ça ne sent pas la rose Y a-t-il donc quelqu'un Infecté de mycoses? Ne cherchons pas plus loin J'ai encore ram'né un boudin! Et si un bon matin Un' occasion s'arrose Laissez-lá le brassin Buvez donc autre chose Frappez la Tequila Vous courez à votre trépas! Mêm' si on en revient De ces orgies grandioses Avec un intestin Qui se métamorphose On les regrettera La cirrhose et la Tequila. (Bij de laatste herhaling wordt "Tequila" vervangen door "gueule de bois".)
De studentenraad wenst alle aanwezigen op de Cantus Bruxellensis een geweldige avond. Vergeet na het zingen ook niet uw stem uit te brengen op: http://verkiezingen.vub.ac.be/
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
LA BOURGUIGNONNE C'est dans une vigne Que j'ai vu le jour. Ma mère était digne De tout mon amour. Depuis ma naissance, Elle m'a nourri. En reconnaissance, Mon cur la chérit. Joyeux enfants de la Bourgogne, Je n'ai jamais eu de guignon, Quand je vois rougir ma trogne, Je suis fier d'être Bourguignon. Toujours ma bouteille A côté de moi. Buvant sous la treille, Plus heureux qu' un roi. Jamais je n' m' embrouille Car chaque matin, Je me débarbouille Dans un verre de vin. Madère et champagne, Approchez un peu; Et vous, vins d'Espagne, Malgré tous vos feux, Amis de l'ivrogne, Réclamez vos droits, Devant la Bourgogne, Saluez trois fois! Ma femme est aimable Et sur ses appas, Quand je sors de table, Je ne m'endors pas. Je lui dis: "Mignonne, Je plains ton destin!" Mais ma Bourguignonne Jamais ne s'en plaint.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Je veux qu'on enterre Quand je serai mort, Près de moi, un verre Empli jusqu'au bord. J'veux êtr' dans mon cave, Tout près de mon vin, Dans un' pose grave, Le nez sous l'robin.
LA BRABANÇONNE D'UNE PUTAIN Je me souviens, lorsque j'étais jeune fille, D'un jeun' garçon qui passait par bonheur, Il me trouva si jeune et si gentille, Qu'il me fit voir sa grosse pine en chaleur, Et tout à coup sous mes jupons s'élance, L'énorme queue qu'il tenait à la main, Il déchira mon voile d'innocence, Voilà pourquoi je me suis fait putain!
(TER)
Je ne sais pas si j'étais déjà coquine, J'aimais déjà qu'on me chatouillât le bouton, J'avais gouté de ce bon jus de pine, J'avais reçu du foutre dans le con, J'avais baisé, je n'étais plus pucelle, Je chérissais le métier de putain, Plus je baisais, plus je devenais belle, Voilà pourquoi je me suis fait putain!
(TER)
Quoique je ne sois qu'une fille publique, J'ai de l'amour et de l'humanité, Tout citoyen de notre libre Belgique, Doit baiser et jouir en liberté, Pour de l'argent, le riche a ma fente, Le pauvre, lui, peut en jouir pour rien, Pour soulager l'humanité souffrante, Voilà pourquoi je me suis fait putain!
(TER)
BRUXELLES Je veux me promener dans les rues de Bruxelles, Les bruits de cette ville me rendent amoureux, Venez voir comm' toutes les putes sont belles, Vous y trouverez un accueil chaleureux.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Sous la lumière des grands reverbères On voit un couple s'aimer tendrement Dans une autre ruelle, une scène cruelle, Deux sales mecs au poing qui se rentrent dedans. Les étudiants sont en train de guindailler Dans les bistrots et dans les cafés, Et, dehors dans le froid, un clochard solitaire Cherche une place, pour dormir par terre. Ik wil deze nacht in de straten verdwalen, De klank van de stad maakt mijn ziel amoureus Al heb ik geen geld om plezier te betalen, Ik vind wel een vrouwke heel net en genereus. (De volgende malen vervangt men in het refrein 'heel net en genereus' door 'naar mijne keus'.) Onder de glans van de manestralen, Wordt heel onze wereld een huwelijksbed, Ga mee naar de kroegen vol wijven en matrozen Vergeet uwe naam en al de rest. Laat ons dan samen de wereld verteren, Met klinkende glazen vol Franse wijn, Zingt mee met de mensen, dat hebben ze geren, En laat deze nacht nooit een einde zijn.
LA CEINTURE Partant pour la croisade, un sire fort jaloux De l'honneur de son nom et de son droit d'époux Fit fair' une ceintur' à solide fermoir Qu'il attacha lui-mêm' à sa femm' un beau soir. Tra la la la la lère, tra la la la la la (BIS) Une fois son honneur solidement bouclé, Le sire s'en alla en emportant la clef Depuis la tendr' Yseult soupire nuit et jour: "Quand donc t'ouvriras-tu, prison de mes amours?" Elle fit la rencontre le soir au fond d'un bois, D'un jeune troubadour, poète montmartrois, Elle lui demanda gentiment d'essayer Si d'un poèt' l'amour peut fair' un serrurier.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
Elle était désirable et belle tant et tant, Que le fermoir céda et qu'elle en fit autant. Depuis bientôt deux ans durait leur tendr'amour, Quand le seigneur revint avec corn's et tambours. La bell' étant enceinte depuis bientôt neuf mois, S'écria: "Sur ma vie, quel malheur j'entrevois, En mettant la ceintur' et la serrant un peu Notre seigneur jaloux n'y verra que du feu." Le sir' s'en aperçut et se mit en courroux, "Seigneur, s'écria-t-elle, cet enfant est de vous! Depuis votre départ, votre fils enfermé Attend votre retour pour être délivré." "Miracle, cria-t-il, femm' au con vertueux, Ouvrons vite la porte au fils respectueux!" De joie, la tendr' Yseult, à ces mots, enfantait Et depuis, la ceintur', c'est lui qui s'la mettait.
C'ÉTAIT AU TEMPS QUE BRUXELLES GUINDAILLAIT C'était C'était C'était C'était
au au au au
temps temps temps temps
où où où où
Bruxelles guindaillait les students buvaient! Bruxelles se marrait les students chantaient!
Place de Brouckère on bouffait des marrons On dégueulait tell'ment on était ronds. En ce temps-là on avait la vérole On n'en bouffait pas moins des caracoles. Et plac' Saint'-Cath'rine On montrait nos pines Et aussi nos fesses Après la grand' messe Et le vieux vicaire Ne sachant que faire Nous engueulait, on s'en foutait Et on faisait c'qui nous plaisait. Au Grand Sablon démarrait la St V On y voyait des pennes par milliers. À la Grand' Place, on était tous bourrés À l' "Amigo", les flics nous ont emm'nés Et rue de l'étuve Dans sa petit' cuve
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Y'avait Manneken Pis Qu' entret'nait sa chaud'-pisse Souvenir d'une Ibère Qui s'était laissée faire Des petits seins, un gros vagin Il s'en foutait, elle baisait bien. À la Bourse on s'arrêtait pour chanter "Le Semeur", en choeur était entonné. Puis tous ensemble on r'gagnait l'ULB Où la soirée n' faisait que commencer. À la Mort Subite On s'foutait un' cuite En buvant de la Kriek Et aussi du Lambic, Et chaussée d' Boondael(e) On s'rinçait la dalle Puis au Villon, là chez Simon On n'arrêtait pas d'fair' les cons. C'était C'était C'était C'était
au au au au
temps temps temps temps
où où où où
Bruxelles guindaillait les students buvaient! Bruxelles se marrait, le folklore vivait!
CHANSON A BOIRE Qui veut chasser une migraine N'a quoi boire toujours du bon Et maintenir sa table pleine De cervelas et de jambons. L'eau ne fait rien que pourrir le poumon Boute, boute, boute, boute compagnon, Vide-nous ce verre Et nous le remplirons. Le von goûté par ce bon père Qui s'en rendit si bon garçon Nous fait discourir sans grammaire Et nous rend savant sans leçons. Buvons donc tous à la bonne heure Pour nous émouvoir le rognon Et que celui d'entre nous meure Qui dédira son compagnon.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
CHANSON DU BICETRE Dans ce Bicêtre, où l’on s’embête Loin de Paris, que je regrette J’ai très longtemps et souvent médité Sur la vieillesse et la caducité Or écoutez ! Ce refrain de Bicêtre Cette leçon, vous servira peut-être : On ne Il faut On ne Il faut
peut pas bander toujours jouir de ses roupettes peut pas bander toujours jouir de ses amours
D’un vieux un jour, je tenais la quéquette La sonde en main, de l’autre la cuvette Pendant ce temps mon esprit méditait Ce que tout bas une voix me disait : "Ne riez pas ! De ces pauvres gogottes, Vous en viendrez, à pisser sur vos bottes Idiot, fou, épileptique Sont des arguments sans réplique Tout dépérît, le pauvre genre humain N’a plus d’espoir que dans le carabin Or pour créer une race nouvelle Jamais, enfants, ne mouchez la chandelle Quand la vieillesse, triste et caduque Vous foutra, son pied sur la nuque Quand votre vit à jamais désossé Sur vos roustons pendra flasque et glacé Au même instant, crachez au nez du traître Répétez-lui, ce refrain de Bicêtre : A l’oeuvre donc, jeunes athlètes Gaillardemment, engrossez les fillettes Baisez ! Foutez ! Ne craignez nul écueil ! Quand on est jeune il faut baiser à l’oeil Avec le temps Vénus devient avare Aux pauvres vieux le coup est cher et rare
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
CHANSON DU ROI ALBERT C’était un soir sur les bords de l’Ysère Un soldat belge qui montait la faction Vinrent à passer trois gardes militaires Parmi lesquels était le roi Albert, « Qui vive là cria la sentinelle ? Qui vive là vous ne passerez pas ? Si vous passez craignez ma baïonnette, Retirez-vous vous ne passerez pas ! (bis) Halte-là ! » Le roi Albert en fouillant dans ses poches, « Tiens, lui dit-il, et laisse-moi passer. » « Non, répondit la brave sentinelle, L’argent n’est rien pour un vrai soldat belge. Dans mon pays, je cultivais la terre, Dans mon pays, je gardais les brebis, Mais, maintenant que je suis militaire, Retirez-vous, vous ne passerez pas, (bis) Halte-là ! » Le roi Albert dit à ses camarades : « Fusillons-le, c’est un mauvais sujet. Fusillons-le à la lueur des astres, Fusillons-le, c’est un mauvais sujet. » « Fusillez-moi, lui dit la sentinelle, Fusillez-moi, vous ne passerez pas. Si vous passez, craignez ma baïonnette. Retirez-vous, vous ne passerez pas, (bis) Halte-là ! » Le lendemain, au grand conseil de guerre, Le roi Albert lui demanda son nom. « Tiens, lui dit-il, voilà la croix de guerre, La croix de guerre et la décoration. » « Que va-t-elle dire, ma bonne et tendre mère, Que va-t-elle dire en me voyant si beau ? La croix de guerre est à ma boutonnière Pour avoir dit : “vous ne passerez pas, (bis) Halte-là !”. »
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
CHARLOTTE Dans son boudoir la petite Charlotte Chaude du con faute d'avoir un vit Se masturbait avec une carotte Et jouissait étendue sur son lit. Branle, Branle, Branle, Branle,
branle, branle Charlotte branle ça fait du bien. branle, branle ma chère branle jusqu'à demain.
"Ah! Disait-elle, en ce siècle ou nous sommes Il faut savoir se passer des garçons, Moi, pour ma part, je me fous bien des hommes, Avec ardeur, je me branle le con!" Alors sa main n'étant plus paresseuse, Allait, venait, comme un petit ressort Et faisait jouir la petite farceuse; Aussi ce jeu lui plaisait-il bien fort. Mais, ô malheur! Ô fatale disgrâce! Dans son bonheur, ell' fait un brusque saut, Du contre-coup, la carotte se casse, Et dans le con, il en reste un morceau! Un médecin, practicien fort habile, Fut appelé, qui lui fit bien du mal; Mais, par malheur, la carotte indocile Ne put sortir du conduit vaginal. Mesdemoisell's, que le sort de Charlotte Puisse longtemps vous servir de leçon; Ah! Croyez-moi, laissez là la carotte Préférez-lui le vit d'un beau garçon. Baise, Baise, Baise, Baise,
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baise, baise Charlotte baise ça fait du bien. baise, baise ma chère baise jusqu' à demain.
Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
LE CUL DE MA BLONDE J'ai tâté du vin d'Argenteuil Et ce vin m'a foutu la foire J'ai voulu tâter de la gloire Une balle m'a crevé l'oeil Des catins du grand monde J'ai tâté la vertu Des splendeurs, revenu, Je veux tâter le cul De ma blonde(BIS) Des splendeurs revenu, Je veux tâter le cul De ma blonde.(BIS) Preux guerriers, vaillants conquérants, Fi de la gloire qui vous éclope Votre maîtress' est une salope Qui vous pince en vous caressant! Empoignez-moi la ronde, Et la lanc' et l'écu De peur d'être cocu Moi j'empoigne le cul Y'a des gens qui font la grimace Quand ils voient monsieur le curé Qui promène dans une châsse Un Bon Dieu en cuivre doré. Ce bon curé se trompe Il serait mieux venu Si, foutant là Jésus, Il promenait le cul "Mon fils, me dit un vieux dervî, Souffrez qu'on vous le dise À baiser sans permis d'Église Vous perdez le saint Paradis." "Vous foutez-vous du monde ? Dis-j'à ce noir cocu, Le Paradis perdu Vaut-il un poil du cul" Puisqu'ici bas, l'homme jeté Doit mourir comm' une victime, Je me fous d'un trépas sublime, J'emmerde l'immortalité!
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Puisse-j'en passant l'onde Du fleuve au dieu cornu, Godiller ferm' et dru, Et mourir dans le cul
UN DIMANCHE Un dimanche Sous les branches Le soleil était radieux, Je partis pour la Bohême Le seul pays où l'on aime. Une Anglaise Au yeux d'braise Se prom'nait flegmatiqu'ment. Je lui dis en souriant: Veux-tu que j’sois tont amant? "Je te bais’rai en levrette Sur le lit, la tabl’ de nuit, dans la cuvette ? Soit debout, soit sur un’ chaise, Nous nous bais'rons à notre aise. Je te ferai ma poulette Feuille de ros’, soixante-neuf ou bien minette, Je te pelot'rai les seins, Pour me faire dresser l'marsouin " La gamine Très câline Accepta avec passion. Et la môme qu'a pas la trouille M'attrape par la peau des couilles. Ma quequette Dresse la tête, Et nous voilà tous les deux De plus en plus amoureux. Sur un canapé moelleux Très émue elle sanglote : Fais-moi jou-ir, enfonc’-moi la pin’ dans la motte, Va, je ne suis pas farouche Tu peux m'la foutra dans la bouche. C'est aujourd'hui jour de fête, Attends un peu j'm’en vais t’claquer Sur les roupettes, Avec mes nichons pointus J'te chatouill'rai l'trou du cul.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
On écart d’abord les cuisses, Sans s’occucu, sans s’occuper de tro qui pisse Pour qu’la jouissanc’ soit complete, On fout l’ doigt dans l’trou qui pète. Puis avec de la vas’line On y fait gli, on y fait gli-isser la pine Si ça n’sent rien en entrant, Ca pue la merde en sortant! Cette vadrouille De mes couilles Eut un triste lendemain. Au matin, bon dieu d'punaise ! La môm’ filait à l'anglaise. Plus de galette, Montre refaite, J'en étais comme deux ronds d'flan, J'étais entôlé sal’ment Par la môme lâché d'un cran. Huit jours après cette aventure, Queue de cerises, mixture de chapelure, Je m'aperçu qu'ma pauv' pine Faisait une bien triste mine. Oh ! bon dieu de caricature ! Si j't'attrape, j'te casse la gueule, je te le jure ! En attendant, mon petit frère, Verse des larmes bien amères.
ELEPHANT STORY Dans la savane tropicale, Sous un soleil étourdissant, Se branlait un éléphant mâle à grands coups de trompe, goulûment. Prenant son naseau pour femelle, Il aspirait à pleins poumons à s'en faire péter les aisselles ; Son jus coulant à gros flocons. Les éléphants, ça tronche énormément Mais il leur arrive, dans la solitude, De penser aux plaisirs d'adolescent Mais n'y voyez point là de turpitude. Car tout ce qu'ils déchargent en se branlant, Ils le renifl'nt et l'aval'nt d'une traite.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Les éléphants, ça se branle proprement Sans déborder sur leurs roupettes. Dans la savane tropicale, J'ai rencontré cet éléphant Qui me dit gentiment : " Madame, J'aimerais tant êt' votr' amant ! " Mais son vit de si forte taille, Coiffé de son énorme gland, Jamais ne pénétra ma faille, Et il du jouir en se pompant. Dans la savane tropicale, Erra ce pauvre éléphant Dans l'espoir qu'une femelle fatale Lui offre ses bons sentiments. Mais au bout de plusieurs semaines, à siroter son jus d' roustons, Il attrapa une migraine Et mourut d'une indigestion.
LA FEMME DU ROULIER Il est minuit, La femme du roulier S'en va de porte en porte, De tavern' en tave-erne, Pour chercher son mari, tireli, Avec une lante-erne. " Madam' l'hôtesse, Où est donc mon mari ? " " Ton mari est ici, Il est dans la soupen-ente. En train d' prendr' ses ébats, tirela, Avec notre servan-ante. " " Cochon d' mari, Pilier de cabaret, Ainsi tu fais la noce, Ainsi tu fais ripa-aille, Pendant que tes enfants, tirelan, Sont couchés sur la pa-aille.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Et toi la belle, Aux yeux de merlan frit, Tu m'as pris mon mari, Je vais te prendr' mesu-ure D'un' bell' culott' de peau, tirelo, Qui ne craint pas l'usu-ure. "
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" Tais-toi, ma femme, Tais-toi, tu m' fais chi-er, Dans la bonn' société Est-ce ainsi qu'on s' compo-orte ? J' te fous mon pied dans l' cul, tirelu, Si tu n' prends pas la po-orte. "
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" Pauvres enfants, Mes chers petits enfants, Plaignez votre destin Vous n'avez plus de pè-ère, Je l'ai trouvé couché, tirelé, Avec une autre mè-ère. "
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" Il a raison, S'écrièr'nt les enfants, D'aller tirer son coup Avec la cell' qu'il ai-aime, Et quand nous serons grands, tirelan, Nous ferons tous de mê-ême. "
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" Méchants enfants, Sacrés cochons d'enfants S'écrie la mèr' furieuse Et pleine de colè-ère, Vous serez tous cocu, tirelu, Comm' le fut votre pè-ère. "
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LES FILLES DE LA ROCHELLE Sont les filles de La Rochelle Qu' ont armé un bâtiment. (bis) Ell's ont la cuisse légère Et la fess' à l'avenant. Ah ! la feuille s'envole, s'envole Ah ! la feuille s'envol' au vent. Sont parties aux Amériques Un matin, la voil' au vent ; (bis)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Ont choisi pour capitaine Une fille de quinz' ans. Nous n'avons pas besoin d'hommes, Disaient-ell's à tout venant ; (bis) Mais au bout de six semaines Ell's avaient le cul brûlant. Un beau soir, une frégate Apparut sur l'Océan, (bis) Pleine de jolis pirates, De beaux gars appétissants. Ell's allèr'nt à l'abordage À coups d' sabre et à coups d' dents (bis) Ell's y prirent l'avantage Et se ram'nèr'nt des galants. Et sous la Lune jolie, Étendues sans vêtements, (bis) Ell's ont écarté les cuisses Tout's sur le gaillard d'avant. Ont baisé à perdre haleine Jusqu'au clair soleil levant (bis) Et c'était la capitaine Qui menait le mouvement. Le lend'main le beau navire Repartit vers le couchant, (bis) Et les fill's de La Rochelle Le cul frais allaient chantant : " J'ai perdu mon pucelage Au milieu de l'Océan. (bis) Il est parti vent arrière Reviendra z'en louvoyant. "
LA FEMME DU VIDANGEUR L'autre jour, l'idée m'est venue, Cré nom de Dieu, d'enculer un pendu ! Mais l' vent soufflait sur la potence, Voilà mon pendu qui s' balance. Je n'ai pu l'enculer qu'en volant ! Cré nom de Dieu ! L'on n'est jamais content !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 La femm' du vidangeur Préfère à toute odeur L'odeur de son amant Qu'elle aime éperdument. Ils étaient deux amants Qui s'aimaient tendrement Qui faisaient par-devant Par-derrière ; Ils étaient deux amants Qui s'aimaient tendrement, Qui faisaient par-derrière Ce qu'on fait par-devant. À baiser un con trop petit, On risque fort de s'écorcher le vit ; Mais quand le vagin est trop large, On ne sait plus où l'on décharge. Se masturber n'est pas très élégant. Cré nom de Dieu ! L'on ne jouit jamais tant ! En arrivant au Paradis, Je sentis se redresser mon long vit. J'ai baisé Saint-Michel l'Archange, La Sainte Vierge et tous les anges. Si l' Bon Dieu n' s'était pas cavalé Cré nom de Dieu ! Je l'aurais enculé !
LE GRAND MÉTINGUE DU MÉTROPOLITAIN C'était hier, samedi, jour de paye, Et le soleil se levait sur nos fronts. J'avais déjà vidé plus d'un' bouteille, Si bien qu' j' m'avais jamais trouvé si rond. V'là la bourgeois' qui rappliqu' devant l' zingue : " Feignant, qu'elle dit, t'as donc lâché l' turbin ? " " Oui, que j' réponds, car je vais au métingue, Au grand métingue du métropolitain ! "
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Les citoyens, dans un élan sublime, étaient venus guidés par la raison. à la port', on donnait vingt-cinq centimes Pour soutenir les grèves de Vierzon. Bref, à part quatr' municipaux qui schlinguent Et trois sergeots déguisés en pékins, J'ai jamais vu de plus chouette métingue Que le métingue du métropolitain !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Y'avait Basly, le mineur indomptable, Camélinat, l'orgueille du pays ... Ils sont grimpés tous deux sur une table, Pour mettre la question sur le tapis. Mais, tout à coup, on entend du bastringue ; C'est un mouchard qui veut fair' le malin ! Il est venu pour troubler le métingue Le grand métingue du métropolitain !
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Moi j' tomb' dessus, et pendant qu'il proteste, D'un grand coup d' poing, j'y renfonc' son chapeau. Il déguerpit sans demander son reste, En faisant sign' au quatr' municipaux. à la faveur de c' que j'étais brind'zingue On m'a conduit jusqu'au poste voisin ... Et c'est comm' ça qu'a fini le métingue, Le grand métingue du métropolitain.
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Peuple français, La Bastill' est détruite Mais y'a z-encor' des cachots pour tes fils ! Souviens-toi des géants de quarante-huit(e) Qu'étaient plus grands qu' ceuss' d'au jour d'aujourd'hui. Car c'est toujours l' pauvr' ouverrier qui trinque Mêm' qu'on le fourr' au violon pour un rien ... C'était tout d' mêm' un bien chouette métingue, Que le métingue du métropolitain !
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L'HOMME AU PUISSANT BRAQUEMART Sacrée putain tu recules Je n'en puis plus de bander Regarde mes testicules Ils vont bientôt éclater Le foutre, c'est ridicule Va jaillir comme un geyser Amèn' ici ton derrière Pour qu'à la fin je t'encule Je suis l'homme (ter) au puissant braquemart Je suis l'homme (ter) au gros dard. Mais les putains me dégoûtent Il faut toujours les payer D'autant plus que ma bell' zoute N'aime pas les enculer
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Le trou du cul ell's le planquent Quand j'arrive dans la rue C'est pourquoi il faut qu' je bande Pour leur démolir l'anus À bas l'homme (ter) au puissant braquemart À bas l'homme (ter) au gros dard. Je vais monter à Pigalle Sur le trottoir du milieu J'irai chercher les pédales Qui aimeront mon gros noeud Sans la moindre résistance Dans leur merde je foutr'rai Et puis pour leur récompense Sur leur cul je m'essuierai Vive l'homme (ter) au puissant au braquemart Vive l'homme (ter) au gros dard.
LE HUSSARD DE LA GARDE C'était un hussard de la garde Qui revenait de garnison, De Briançon. Portant sa pin' en hallebarde : Agrémentée de deux roustons Pleins de morpions. Vivre sans soucis, Boir' du purin, manger d' la merde, C'est le seul moyen De ne jamais crever de faim. Ô merde, merde divine ! Toi seule a des appas. La rose a des épines, Toi, merde, tu n'en as pas. En descendant la rue Trouss'couille, Il rencontra la garc' Manon Qui pue du con. Il lui dit : " Ma chaste vadrouille, Le régiment s'en va demain La pin' en main. "
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 En vain Manon se désespère De voir partir tous ses amis Avec leurs vits. Elle va trouver Madam' sa Mère, Lui dit : " Je veux partir aussi Sacrée chipie. " " Ma fill', ma sacrée garc' de fille, N' vas pas avec ce hussard-là, Il te perdra ! Ils t'ont fendue jusqu'au nombril(e), Ils te fendraient jusqu'au menton La peau de con. " " Ma fill', ma sacrée garc' de fille, Quand s'ra parti ce hussard-là, Tu te branl'ras. Je t'achèt'rai une cheville Avec laquell' tu t' masturb'ras à tour de bras. " " Ma Mèr', mon vieux chameau de mère, Quand tu parles de me branler, Tu m' fais chi-er. Un vit, ça sort de l'ordinaire, ça vous laiss' un doux souvenir Qui fait jou-ir. " La garc' s'est quand mêm' laissée faire Par le hussard qui la pressait De se donner. Il lui mit un' si longu' affaire, Que ça ressortait par le nez ; ça l'a tuée. Manon, la sacrée garc' est morte. Morte comm' elle avait vécu : La pin' au cul. Le corbillard est à sa porte, Traîné par quatr' morpions en deuil, La larm' à l'oeil.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Ils l'ont conduite au cimetière Et sur sa tombe, ils ont gravé Tous ces couplets. Mais le fossoyeur, par derrière, L'a déterrée et l'a violée, ça lui manquait. L'auteur de cette barcarolle Est un bon hussard à chevrons, Foutu cochon ! Quand il mourut de la vérole, Les asticots qui l'ont bouffé Ont dégueulé.
JE BAISE AVEC MA PINE Je bais' avec ma pine Ma pin', ma grosse pine Ma pine, elle est divine. Je ne m'en lasse pas Tralalalala lala (bis) J'aime les rastaquouères Dont le cul prolétaire M'attire dans l'ornière. J'aime les nymphomanes Dont le cul mélomane Me fait aimer les gammes. Je promène en Asie En Perse et en Russie Ma vieill' blennorragie. Les femmes d'Argentine Ont un p'tit air coquine Mon tich' dans les narines. Quand j' vais aux Antipodes Je bais' à tout's les modes Debout sur la commode. J'ai enfilé des bègues Des longues, des minc's, des maigres Des voleurs, des intègres.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Quand je voyage en Grèce Je m'y prends à mon aise Je baise les obèses. Les femmes du Mexique D'un' façon hystérique Bais'nt comm' des mécaniques. Pour chasser mon cafard Je baise à Gibraltar(e) Le cul en nénuphar(e). Les femmes des Baléares Avalent les molards Qui sortent de mon dard. Aux fill's d'Israël(e) Pour baiser avec elles Faut ach'ter leurs jarr'telles. Du côté du Qatar(e) Y'a un nommé Omar(e) Qui veut filer son dard Dans l' cul d' l'Ayatollah. Tralalalala lala (bis)
LE JOUEUR DE LUTH Dans notre vill' est venu (bis) Un fameux joueur de luth (bis) Pour attirer la pratique Il a mis sur sa boutique : " C'est ici qu', pour un écu, On apprend à jouer de l'épinette, C'est ici qu', pour un écu, On apprend à jouer du ... " Trou la la, trou la la, trou la, trou la, trou la laire Trou la la, trou la la, trou la, trou la, trou la la. Toutes les fill's de Paris (bis) De Versaill's, de Saint-Denis (bis) Ont vendu leur chemisette, Leurs jarr'tièr's, leurs collerettes Afin d'avoir un écu Pour apprendr' à jouer de l'épinette ...
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Un' jeun' fill' se présenta (bis) Qui, des leçons, demanda (bis) " Ah ! Que tes leçons sont bonnes Il faudra que tu m'en r'donnes ; Tiens voilà mon p'tit écu Pour apprendr' à jouer de l'épinette ... " Une vieill' aux cheveux gris (bis) Voulut en tâter aussi. (bis) " Par la porte de derrière, Fait's-moi passer la première T'nez, voilà mon vieil écu, Pour apprendr' à jouer de l'épinette ... " " Vieille retournez-vous en (bis) Et remportez votr' argent (bis) Car ce n'est pas à votr' âge Qu'on entr' en apprentissage Vous avez trop attendu Pour apprendr' à jouer de l'épinette ... " La vieill' en se retournant (bis) Marmonnait entre ses dents : (bis) " Ah ! Vous me la baillez belle De me croire encor' pucelle Voilà cinquant' ans et plus Que je sais jouer de l'épinette ... " La morale de ceci (bis) Je vais vous la dire ici : (bis) C'est quand on est jeune et belle Il n' faut pas rester pucelle. Faut donner son p'tit écu Pour apprendr' à jouer de l'épinette ...
KYRIE DES MOINES Kyrie, kyrie, dans la chambre de nos abbés, On n'y boit, on n'y boit, que des vins bi-en cachetés Mais nous autres, pauvres apôtres, Pauvres moines, tripaillons de moines, Sacré nom de Dieu de religieux ! Nous ne buvons que des vins frelatés, Eleison. Kyrie Christe Dominum nostrum. Kyrie Eleison.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Kyrie, kyrie, dans la chambre de nos abbés, On n'y mange, on n'y mange, que des plats bi-en préparés Mais nous autres, pauvres apôtres, Pauvres moines, tripaillons de moines, Sacré nom de Dieu de religieux ! Nous ne mangeons que des mets avariés, Eleison. Kyrie Christe Dominum nostrum. Kyrie Eleison. Kyrie, kyrie, dans la chambre de nos abbés, On se couche, on se couche, sur des matelas bien douillets Mais nous autres ... Nous nous couchons sur la paille de blé ... Kyrie, kyrie, dans la chambre de nos abbés, On n'y baise, on n'y baise, que des femmes de qualité Mais nous autres ... Nous ne baisons que des cons vérolés ... Kyrie, kyrie, dans la chambre de nos abbés, On n'encule, on n'encule, que des petits bien balancés Mais nous autres ... Nous ne pouvons que nous entreculer ...
LA MARSEILLAISE ANTICLÉRICALE Allons! Fils de la République, Le jour du vote est arrivé! Contre nous de la noire clique L'oriflamme ignoble est levé(BIS)Entendez-vous tous ces infâmes Croasser leurs stupides chants? Ils voudraient encore, les brigands, Salir nos enfants et nos femmes! Aux urnes citoyens, contre les cléricaux! Votons, votons, Et que nos voix dispersent les corbeaux! Que veut cette maudite engeance, Cette canaille aux jupons noirs? Elle veut étouffer la France Sous la calotte et l'éteignoir(BIS) Mais de nos bulletins de vote Nous accablerons ces gredins, Et les voix de tous nos scrutins. Leur crieront: "À bas la calotte!"
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Quoi! Ces curés et leurs vicaires Feraient la loi dans nos foyers! Quoi! Ces assassins de nos pères Seraient un jour nos meurtriers!(BIS) Car ces cafards, de vile race, Sont nés pour être inquisiteurs A la porte, les imposteurs! Place à la République! Place! Tremblez, coquins! Cachez-vous, traîtres! Disparaissez loin de nos yeux! Le Peuple ne veut plus de prêtres; Patrie et Loi, voilà ses Dieux(BIS) Assez de vos pratiques niaises! Les vices sont vos qualités. Vous réclamez des libertés? Il n'en est pas pour les punaises! Citoyens, punissons les crimes De ces immondes calotins; N'ayons pitié que des victimes Que la foi transforme en crétins(BIS) Mais les voleurs, les hypocrites, Mais les gros moines fainéants, Mais les escrocs, les charlatans Pas de pitié pour les jésuites! Que la haine de l'imposture Inspire nos votes vengeurs! Expulsons l'horrible tonsure; Hors de France, les malfaiteurs!(BIS) Formons l'union radicale; Allons au scrutin le front haut: Pour sauver le pays, il faut Une chambre anticléricale!
LES MARTEAUX Nous étions six fameux bougres Revenant de Longjumeau, Nous entrâm's dans une auberge Pour y boir' du vin nouveau. Oh !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 C'est à boire, à boire, à boire, C'est à boire qu'il nous faut ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Nous entrâm's dans une auberge Pour y boir' du vin nouveau. Nous vidâm's plus d'un' fiole Nous y bûmes plus d'un pot. Oh ! Chacun fouilla dans sa poche Quand il fallut payer l' pot, Dans la poche du plus riche On n' trouva qu'un écu faux. Oh ! " Sacrebleu ! dit la patronne, Qu'on leur prenne leur shako ! " " Nom de Dieu ! dit la servante, Leur falzar, leurs godillots. " Oh ! Quand nous fûmes en liquette, Nous montâm's sur des tonneaux, Nos liquett's étaient si courtes Que l'on voyait nos marteaux. Oh ! " Sacrebleu ! dit la patronne, Qu'ils sont noirs et qu'ils sont beaux ! " " Nom de Dieu ! dit la servante, J'en voudrais bien un morceau. " Oh ! " Sacrebleu ! dit la patronne, Tous les six, il me les faut ! " Et tous les six y passèrent, Du plus p'tit jusqu'au plus gros. Oh ! " Sacrebleu! dit la patronne, Qu'on leur rende leur shako ! " " Nom de Dieu ! dit la servante, Leur falzar, leurs godillots. " Oh ! Et en sortant nous plaçâmes Sur la porte un écriteau : C'est ici qu'on boit, qu'on mange Et qu'on paye à coups d' ciseaux. Oh !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
LES MOINES DE SAINT-BERNARDIN Nous sommes les moines de Saint-Bernardin (bis) Qui nous couchons tard et nous levons matin (bis) Pour aller, à matines, vider quelques flacons Voilà c' qu' est bon, et bon, et bon. Et voilà la vie, voilà la vie, la vie chérie, ah ! Ah ! Et voilà la vie que les moines font.
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Pour notre déjeuner du bon chocolat (bis) Et du bon café que l'on nomme moka (bis) Et d' la tarte sucrée, et des marrons d' Lyon, Voilà c' qu' est bon, et bon, et bon. Pour notre dîner de bons petits oiseaux (bis) Que l'on nomme caille, bécass', ou perdreau (bis) Et la fin' andouillette, et la tranch' de jambon Voilà c' qu' est bon, et bon, et bon. Pour notre coucher dans un lit aux draps blancs (bis) Une belle nonne de quinz' à seize ans (bis) À la taille bien faite et aux nichons bien ronds Voilà c' qu' est bon, et bon, et bon. La nuit, tous ensemble, nous nous enculons (bis) Jusqu'au jour, ensemble, nous buvons, buvons (bis) Après, dessous la table, nous roulons et dormons Voilà c' qu' est bon et bon et bon. Si c'est ça, la vie que tous les moines font (bis) Je me ferai moin' avec ma Jeanneton (bis) Et couché sur l'herbette, j' lui chatouill'rai l' bouton. Voilà c' qu' est bon, et bon, et bon.
LE PLAISIR DES DIEUX Du dieu Vulcain, quand l'épouse friponne Va boxonner loin de son vieux sournois, Le noir époux, que l'amour aiguillonne, Tranquillement se polit le chinois. Va-t-en, dit-il, à sa fichue femelle, Je me fous bien de ton con chassieux : De mes cinq doigts, je fais une pucelle, Masturbons-nous, c'est le plaisir des dieux !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Bast ! Laissons-lui ce plaisir ridicule, Chacun, d'ailleurs, s'amuse à sa façon : Moi, je préfèr' la manière d'Hercule, Jamais sa main ne lui servit de con. Le plus sal' trou, la plus vieille fendasse, Rien n'échappait à son vit glorieux. Nous serons fiers de marcher sur ces traces Baisons, baisons, c'est le plaisir des dieux !
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Que fait Bacchus quand, accablé d'ivresse, Le vit mollit et sur le con s'endort ? Soixante-neuf ... et le vit se redresse, Soixante-neuf ferait bander un mort ! Ô clitoris ! Ton parfum de fromage Fait regimber son engin glorieux. À ta vertu, nous rendons tous hommage : Gamahuchons, c'est le plaisir de dieux !
| (bis) |
Pour Jupiter, façon vraiment divine, Le con lui pue, il aime le goudron ; D'un moul' à merde, il fait un moul' à pine Et bat le beurr' au milieu de l'étron. Cette façon est cruellement bonne Pour terminer un gueuleton joyeux : Après dessert, on s'encul' en couronne. Enculons-nous, c'est le plaisir des dieux !
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Quant à Pluton, le dieu à large panse, Le moindr' effort lui semble fatiguant ; Aussi veut-il, sans craindre la dépense, Faire sucer son pénis arrogant. Et nous, rêvant aux extases passées, Tout languissants, nous réjouissons nos yeux Et laissons faire une amante empressée, Laissons sucer, c'est le plaisir des dieux !
| (bis) |
Au rest', amis, qu'on en fass' à sa tête : Main, con, cul, bouche, au plaisir tout est bon. Sur quelqu' autel qu'on célèbre la fête, Toujours, là-haut, on est sûr du pardon. Foutr' et jou-ir, voilà l'unique affaire, Foutr' et jou-ir, voilà quels sont nos voeux : Foutons, amis, qu'importe la manière, Foutons, foutons, c'est le plaisir des dieux !
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| (bis) |
Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
LE POU ET L'ARAIGNÉE Un jour, un pou dans la rue, Y rencontra chemin faisant, (chemin faisant) Un' araignée bon enfant Qui était toute velue. Elle vendait du verr' pilé, Pour s'ach'ter des p'tits souliers. Là, tu, là, tu m'emmerdes. Là, tu, là, tu m' fais chier. Tu nous emmerdes, (bis) Tu nous fais chier. (bis) Et l'on entend dans les champs S’masturber les éléphants, Et l'on entend dans les prés Gazouiller les chimpanzés. Et l'on entend sous les ormeaux Battr' la merd' à coups d' marteaux, Et l'on entend dans les plumards Battr' le foutr' à coups de braqu'marts, Non, non, non, non, Saint Éloi n'est pas mort (bis) Car il band' encore. (bis) Le pou qui voulait la séduire L'emm'na chez l' mastroquet du coin, (troquet du coin) Lui fit boir' cinq, six coup d' vin L'araignée ne fit qu'en rire. La pauvrett' ne s' doutait pas Qu'elle courait à son trépas. Le pou lui offrit une prise En lui disant d'un air joyeux, (d'un air joyeux) " Coll'-toi ça dans l' trou des yeux Et mouch's-toi avec ta ch'mise. " L'araignée qu' en avait pas. Lui fit voir tous ses appas. Le pou, une franche canaille Lui proposa trois francs six sous, (trois francs six sous) " Ah ! qu'elle dit, c'est pas l' Pérou Ce n'est qu'un fétu de paille. Si tu m' donn's quatr' sous de plus J' te f'rai voir le trou d' mon cul ! " C'est là que les horreurs commencent Le pou monta sur l'araignée, (sur l'araignée)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Il n' pouvait plus s' retirer Tant il eut de jouissance. Si bien qu' la pauvr' araignée Écope la maternité. Le pèr' d' l'araignée en colère Lui dit : " Tu m'as déshonoré, (déshonoré) Tu t'es laissée enceinter, T' es aussi putain qu' ta mère ! " L'araignée de désespoir S'est foutu trois coups d' rasoir. Le pou, le désespoir dans l'âme, S'arracha des poignées d' cheveux ; (poignées d' cheveux) " Ah !, qu'il dit, y'a plus d' bon Dieu ! " Il monta sur Notre-Dame, Et c'est là qu'il s'a foutu Les quatr' doigts et l' pouc' dans l' cul. Alors, les poux du voisinage, Se réunir'nt pour l'enterrer, (pour l'enterrer) Au cim'tière d' Levallois-Perret Tout comm' un grand personnage Et c'était bien trist' à voir Tous ces poux en habit noir !
LES QUATRE-VINGTS CHASSEURS À l'ouverture de la chasse Dans un château riche en gibier, (riche en gibier) Une marquis' sans héritiers Invita des chasseurs en masse. Bientôt l'on vit tous les chasseurs Accourir sans mêm' qu'on leur dise Au rendez-vous de la marquise, Nous étions quatre-vingts chasseurs Quatre-vingts (quater) Quatre-vingts chasseurs Encouragés par notre belle Nous abattîmes plus d'un faisan, (plus d'un faisan) Quand un sanglier menaçant Vint à s'élancer dessus elle. Malgré sa rage et sa fureur Nous l'obligeâm's à lâcher prise
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Et, pour défendre la marquise, ... " Pour célébrer cette victoire, Dit la marquis', il faut rentrer ; (il faut rentrer) Ce n'est pas tout de s'illustrer, Il faut aussi manger et boire. En avant les vins, les liqueurs ! " Et la nappe était déjà mise. À la table de la marquise, ... Quand on eut savouré l' champagne Nous fûmes dispos à l'amour, (-spos à l'amour) Chacun voulut, chacun son tour, Embrasser l'aimable compagne. Nous étions tous de belle humeur, Et la belle était déjà grise Et, dans le lit de la marquise, ... Après cette histoire mémorable Notre marquis' neuf mois plus tard, (neuf mois plus tard) Nous mit au monde un beau bâtard Un homme aujourd'hui redoutable. De ses jours ignorant l'auteur Il demanda qu'on l'en instruise " Tu es, lui dit notre marquise, Le fils de quatre-vingts chasseurs ... "
NINI-PEAU-D'-CHIEN Quand elle était p'tite Le soir, elle allait, à Saint'-Marguerite, Où qu'a s' dessalait ; Maint'nant qu'alle est grande, Elle marche, le soir, Avec ceux d' la bande Du Richard-Lenoir. à la Bastille On aime bien Nini-peau-d'-chien : Elle est si belle et si gentille ! On aime bien Nini-peau-d'-chien, à la Bastille. 45
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Elle a la peau douce, Aux taches de son, à l'odeur de rousse Qui donne un frisson, Et de sa prunelle, Aux tons vert-de-gris, L'amour étincelle Dans ses yeux d' souris. Quand le soleil brille Dans ses cheveux roux, L' génie d' la Bastille Lui fait les yeux doux, Et quand a s' promène, Du bout d' l'Arsenal, Tout l' quartier s'amène Au coin du Canal. Mais celui qu'alle aime, Qu'alle a dans la peau, C'est Bibi-la-Crème Parc' qu'il est costaud, Parc' que c'est un homme Qui n'a pas l' foie blanc, Aussi faut voir comme Nini l'a dans l' sang !
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LA SALSA DES VIEUX CONS C’est la, c’est la, c’est la salsa du vieux con (ce soir on remet ça) Salsa du vieux con (ce soir on remet ça) Salsa du vieux con (ce soir on remet ça) Salsa du vieux con Oui, je suis un vieux con (horreur) Je travaille dur, j’ai du pognon (horreur, malheur) Oui, oui, oui, j’ connais mille chansons (horreur) Je vous enterre tous aux à-fonds Aux cantus moi, c’ que j’aime c’est boire Et des bureaux, je suis le désespoir Le Censor ne m’impressionne plus L’ Senior, j’ lui botte le cul Même le président du jury J’ m’en fous, je suis plus vieux que lui J’ peux l’ putcher si j’en ai envie Ce s’ra guindaille toute la nuit Oui, je guindaille encore (horreur) Au baptême, je suis le plus fort (horreur, malheur) Oui, oui, oui, avec mes amis (horreur) Je viens faire mal aux tout petits Au fond d’ la salle, là dans le noir Je ne quitte presque pas le bar Sauf pour mater dans l’ kot à bleus Le vice me rend heureux Si j’ vois un bleu, j’ lui file une pièce Si j’ vois une plume, j’ lui pince les fesses Et je sens se dresser mon vit Ce s’ra guindaille toute la nuit Oui, je suis p’t-êt’ sénile (horreur) Mais j’ suis connu dans toutes les guildes (horreur, malheur) Oui, oui, oui, partout j’ai fais l’ con (horreur) A la PK ou au Villon Dans tous les cercles j’ai vomi Dans tous les bals je crois aussi J’ai 20 bands, 15 vleks et 12 toges Mon billet pour la loge Vot’ chansonnier je l’ai écrit Un soir pour tuer mon ennui L’an prochain je s’rai dans l’ jury Ce s’ra guindaille toute la nuit
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Oui, je suis revenu (horreur) Je l’ sais, vous m’avez assez vu (horreur, malheur) Oui, oui, oui, j’ vais encore râler (horreur) Mais aussi beaucoup picoler Vous ne pouvez pas me virer J’ai baptisé tout le comité J’ai fait presque tous les T.D. Sans jamais rien payer On m’ dit souvent que j’ suis chiant Quand j’ dis que c’était mieux avant Malgré ça, j’ suis encore ici Car c’est guindaille tout’ la vie (Refrain bissé)
LES STANCES À SOPHIE Tu m' demand's tes lettr's, ta photographie Ton épong' à cul, ton bidet d' métal Je m'en fous pas mal, ingrate Sophie Et j' te renvoie l' tout par colis postal. Sophie que j'aimais tant J' t'emmerde (bis) Sophie que j'aimais tant J' t'emmerde à présent ! Tu veux fair' la peau, un métier d' grenouille Et me remplacer par d'autres amants, Mais vois-tu, j' m'en fous, comm' d' la peau d' mes couilles Car tu pues du bec, et t' as l' con trop grand. Je t'ai rencontrée un soir dans la rue, Où tu dégueulais tripes et boyaux, Ah ! Si j'avais su qu' tu n'étais qu'un' grue, J' t'aurais balancée par l' trou des gogu'nots. Mais j' t'ai ramassée, Dieu que j'étais bête ! Car le lendemain, je m' suis aperçu, Qu' j'avais des morpions des pieds à la tête, Des poils du nombril jusqu'au trou du cul ! Puis il a fallu qu'avec toi je couche, Mais de tout' la nuit, j' n'ai pu roupiller, Tu n'as pas voulu ma pin' dans ta bouche Et t'avais tout l' temps l' con sur l'oreiller.
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Puis le lendemain, t' avais tes affaires, Le sang inondait la chambre à coucher, Et j'ai consenti, pour te satisfaire, À te sucer l' con pour mieux le sécher. En ai-je bouffé de tes pertes blanches, Mais quand j'ai voulu tirer un bon coup, Tu ne gigotais pas plus qu'une planche, Et je m'esquintais sans rien fair' du tout ! Et puis tu avais des passions honteuses, J'en rougis encor', rien que d'y songer. Et pour apaiser ta chair luxurieuse, À tous tes capric's m'a fallu céder. N'as-tu point voulu que ma langu' se perde, Dans les plis profonds de ton trou du cul, Je l'ai retirée toute plein' de merde, J'en ai dégueulé, tu n'en as rien su. Tu peux t'en aller, va, tu me dégoûtes, De toi, je me fous, je sais me branler, Je ferai gicler mon sperm' goutt' à goutte, Plutôt qu' revenir te caramboler. Tout est bien fini, je te l' dis sans glose N'ayant plus d' putain, je n' s'rai plus cocu, Et si, par hasard, je te r'mets que'qu' chose, Ce n' sera jamais que mon pied dans l' cul !
LES TROIS ORFÈVRES Trois orfèvres, à la Saint-Éloi, S'en allèr'nt dîner chez un autre orfèvre. Trois orfèvres, à la Saint-Eloi, S'en allèr'nt dîner chez un bon bourgeois. Ils ont baisé toute la famille : La mèr' aux nichons Le pèr' au cul, la fill' au con. Relevez, belles, votre blanc jupon, Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie les fesses, Relevez, belles, votre blanc jupon, Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie le con !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 La servante, qui avait tout vu, Leur dit : " Foutez-moi votre pine aux fesses ! " La servante qui avait tout vu, Leur dit : " Foutez-moi votre pine dans l' cul ! " Ils l'ont baisée, tous trois, sur un' chaise, La chais' a cassé, Ils sont tombés sans débander. Les orfèvres, non contents de ça Montèr'nt sur le toit pour baiser Minette ; Les orfèvres non contents de ça, Montèr'nt sur le toit, pour baiser le chat. " Chat, petit chat, chat tu m'égratignes, Petit polisson, Tu m'égratignes les roustons ! " Les orfèvres chez un pâtissier, Entrèr'nt pour manger quelques friandises ; Les orfèvres, chez un pâtissier, Par les p'tits MitRonS se fir'nt enculer. Puis, voyant leurs vits pleins de merde, Ils ont bouffé ça, En guis' d'éclairs au chocolat. Les orfèvres, au son du canon, Se retrouveront tous à la frontière ; Les orfèvres, au son du canon, En guis' de boulets, lanc'ront des étrons, Bandant tous ainsi que des carmes, À grands coups de vit, Repousseront les ennemis.
LE TROUBADOUR J'ai fait le tour du monde Et partout j'ai baisé, Les brunes et les blondes, Le soir dans les fossés. J'ai baisé les grenouilles, Enculé les crapauds, Qui me suçaient les couilles, Le soir au bord de l'eau. C'est le trouba -ba -a -a, c'est le troubadou -ou -our Qui baisait la nuit et qui baisait le jour.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 C'est le trouba -ba -a -a, c'est le troubadou -ou -our Qui baisait la nuit, le jour, le troubadour. C'est la reine d'Angleterre, Qui traversa les mers, Pour voir si les Anglais, Baisait mieux qu' les Français. Et sacré nom d'une tette Des 36 positions, C'est encor' la levrette Qui remport' le pompon. C'est la reine d'Espagne Qui dit à son mari : " J'aime bien le champagne, Mais j'aim' aussi le lit. Ce soir au clair de lune, Mon ami Alfonso, Je te taill'rai une plume, Pour mettr' à ton chapeau. "
VIVRE POUR VIVRE Je veux vivre ma vie avant qu’elle ne soit vieille Entre le cul des filles et le cul des bouteilles Manger pour manger, que ce soit ripaille, Cochonnets bien gras, venaison tendre et dorée, Manger pour manger, que ce soit riche tripaille Régaler ses yeux, l’appétit démesuré. Je veux manger ma vie avant qu’elle ne soit vieille Entre le cul des filles et le cul des bouteilles, mais… Baiser pour baiser, quelle que soit la femme Prendre du plaisir, par bonheur de faire jouir, Baiser pour baiser, que ce soit avec(e) flamme Caresser ses reins, goûter à tout ses plaisirs, Je veux baiser ma vie, avant qu'elle ne soit vieille, Entre le cul des filles et le cul des bouteilles, mais...
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Chanter pour chanter, que ce soit La Bière Le Gaudeamus, Io Vivat, ou Le Semeur, Chanter pour chanter, que ce soit avec mes frères, Et dans l'harmonie, entonner avec ardeur … Je veux chanter ma vie, avant qu'elle ne soit vieille, Entre le cul des filles et le cul des bouteilles, mais … Mourir pour mourir, que ce soit d'ivresse, Sa vie bien remplie, l'esprit plein de souvenirs Mourir pour mourir, que ce soit avec noblesse, Un dernier sourire, croire encor’ en l'avenir Je veux mourir ma vie, avant qu'elle ne soit vieille Entre le cul des filles et le cul des bouteilles
LE ZOBI D'ALI PACHA Alla-, Allala ! (bis) Le Zobi d'Ali Pacha 'L est encor' plus gros qu'Allah ! Le Zobi d'Ali Pacha est là. Quand il entre à la mosquée Pour y fair' son prière Y peut pas s'agenouiller Son zobi traîn' par terre. Quand y s' promèn' dans la casbah L'odeur attir' les mouches ça l' fait jouir sous son djellaba ça coul' sur ses babouch's. Les fatmas y s'en sont folles Ell's le suc'nt ell's le fignolent Il décharg' comme un puits de pétrole. Aïcha la fill' du Cheik à chaque fois qu'il la r'nique Il l'encul' toujours à sec Elle devient hystérique. Il va, il vient, il rentre, il sort, Il défonc' la pastèque Elle a du mal, elle crie bien fort On l'entend jusqu'à La Mecque. Quand il le glisse à la raie On dirait un minaret Tell'ment qu'il est gros ça fait pas vrai.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Les tantouz's du monde entier Tous y font le voyage Pour aller se fair' pointer Par ce zobi sauvage De beaux claouis tendus comme ça C'est meilleur qu'un couscous(e) Quand ils y ont goûté un' fois Les pédés y z-en veulent tous.
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HET BELEG VAN BERGEN-OP-ZOOM Merck toch hoe sterck nu int werck sich al steld, Die t' allen tijd soo ons vrijheijt heeft bestreden. Siet hoe hij slaeft, graeft en draeft met geweld Om onse goet en ons bloet en onse steden ! Hoor de Spaensche trommels slaen ! Hoor Maraens trompetten ! Siet, hoe komt hij trecken aen Bergen te besetten ! Berg’-op-Zoom, hout u vroom, Stut de Spaensche scharen : Laet ‘s lands boom end' zijn stroom, Trouw'lijck toch bewaren. 't Moedige bloedige woedige swaerd Blonck en het klonck dat de voncken daer uyt vlogen. Beving en leving, opgeving der aerd, Wonder gedonder nu onder was, nu boven Door al 't mijnen en 't geschut, Dat men daeglijcx hoorde ; Menig Spanjaert in sijn hut, In sijn bloet versmoorde. Berg’-op-Zoom, hout sich vroom, ’t Stut de Spaensche scharen : 't Heeft 's lands boom end' zijn stroom, Trouw'lijck doen bewaren. Die van Oranjen quam Spanjen aen boord, Om uyt het velt, als een helt, 't gewelt te weeren ; Maer also dra Spinola 't heeft gehoord Treckt hij flox heen op de been met al zijn heeren. Cordua kruyd spoedig voort, Sach daer niets te winnen ; Don Velasco liep gestoort, 't Vlas was niet te spinnen. Berg’-op-Zoom, hout sich vroom, ’t Stut de Spaensche scharen : 't Heeft 's lands boom end' zijn stroom, Trouw'lijck doen bewaren.
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DE DOCHTER VAN DE PACHTER En als we waren aan 't weven, Lagen we gene wol maar wel katoen te geven; Tot op zeker ogenblik, Dat ze zei: "Schei uit ik stik!" En op de dochter van de pachter, Een keer langs voor, een keer opzij, Een keer langs achter; En dan zegt ze tegen mij: "Wa' ne smeerlap zijdde gij!" En ik pruttelde niet tegen, Want er was voor mij toch niks meer aan gelegen; Ik had justekens gedaan, En hij bleef al niet meer staan. En als ze dat voelde gebeuren, Want mijne zakdoek ging ik daarmee niet verscheuren, Sloeg ze mij in het gelaat, Maar och god het was te laat. Ik ben niet al te rap van zinnen, Maar er schoot mij daar opeens toch iets te binnen; Ik liet alles maar begaan, Want ik had een kapootke aan.
DE GEDACHTEN ZIJN VRIJ De gedachten zijn vrij ! Wie raadt ze daarbinnen ? Zij dansen voorbij Als nacht'lijke schimmen, Geen mens kan ze naken, Geen jager ze raken, Laat wezen wat zij : De gedachten zijn vrij ! Ik denk mij wat ik wil In heimlijke dromen, Haar zoetheid laat ik stil Mijn harte doorstromen, Mijn wens en begeren Kan niemand mij weren, Laat worden wat zij ; De gedachten zijn vrij !
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 En spert men mij geboeid In duistere toren ; Hun zorgen en moeite Gaan alle verloren, Gedachten als vuren Doen storten de muren En de zold'ring erbij ! De gedachten zijn vrij ! Daarom wil ik nimmer De zorgen verjagen ; En zal men mij ook nimmer Met spoken meer plagen, Men kan toch daarbinnen Steeds lachen en minnen, En denken wat ook zij : De gedachten zijn vrij !
IN DE STAD VAN BRUSSEL In de stad van Brussel, Staat een groot pisein, Opdat de stad van Brussel, Toch zou proper zijn, Den ene pist alhier, Den andere pist aldaar, Hun broek is nog niet open, Of de flikken zijn al daar! 't Is een miserie, nondedju(TER) Ah, nondedju!
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KRAMBAMBOULI "Krambambouli", zo wordt geheten Dat schuimend blond studentennat. Wie zou d'r op d' aarde iets beter weten In alle pijn en smart als dat ? Van 's avonds laat tot 's morgens vroeg Drink ik mijn glas krambambouli, Krambimbambambouli, krambambouli ! (bis) En brandt mijn hoofd en mijne wangen, Of breekt mijn herte van verdriet, Of krult mijn maag in duizend tangen Of bibbert 't lijf gelijk een riet, Ik lach met al de medici En drink mijn glas krambambouli, Krambimbambambouli, krambambouli ! (bis) War' ik als edelman geboren, Keizer zoals Maximiliaan, Ik stichtte een orde uitverkoren En als devies hing ik daaraan, Toujours fidèle et sans souci C'est l'Ordre du Krambambouli, Krambimbambambouli, krambambouli ! (bis) Is moeders geld nog uitgebleven En heb ik schulden met de macht, Heeft 't zoete lief me niet geschreven De post van thuis droef nieuws gebracht, Dan drink ik uit melancholie, Een schuimend glas krambambouli, Krambimbambambouli, krambambouli ! (bis) En is mijn geld al naar de donder Dan peezuig ik van elke schacht, Al heb ik geld, al zit ik zonder, Eens wordt 't heelal tot stof gebracht, Want dat is de filosofie, Naar de geest van krambambouli, Krambimbambambouli, krambambouli ! (bis)
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HET LIED VAN HERTOG JAN Toen den Hertog Jan kwam varen Te peerd parmant, al triumfant Na zevenhonderd jaren Hoe zong men 't allen kant : Harba lorifa, zong den Hertog. Harba lorifa ! Na zevenhonderd jaren In dit edel Brabants Land. Hij kwam van over 't water : Den scheldevloed, aan wal te voet, ’t Antwerpen op de straten Zilver veren op zijn hoed : Harba ... ’t Antwerpen op de straten Lere leerzen aan zijn voet. Och Turnhout, stedeke schone, Zijn uw ruitjes groen, maar uw hertjens koen : Laat den Hertog binnenkomen In dit zomers vrolijk seizoen. Harba ... Laat den Hertog binnenkomen ; Hij heeft een peerd van doen. Hij heeft een peerd gekregen, Een schoon wit peerd, een schimmelpeerd, Daar is hij opgestegen, Dien ridder onverveerd. Harba ... Daar is hij opgestegen En hij reed naar Valkensweerd. In Valkensweerd daar zaten, Al in de kast, de zilverkast, De gulde-koning zijn platen, Die werden aaneen gelast. Harba ... De gulde-koning zijn platen, Toen had hij een harnas. Rooise boeren, komt naar buiten ; Met de grote trom, met de kleine trom, Trompetten en cornetten ende fluiten,
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Want den Hertog komt weerom. Harba ... Trompetten en cornetten ende fluiten In dit Brabants Hertogdom. Wij reden allemaal samen Op Oirschot aan, door een kanidasselaan, En Jan riep : " In Gods name ! Hier heb ik méér gestaan. " Harba ... En Jan riep : " In Gods name ! Reikt mij mijn standaard aan ! " De standaard was de gouwe : Die waaide dan, die draaide dan Die droeg de leeuw mee klauwen, Wij zongen alle man : Harba ... Die droeg de leeuw mee klauwen, Ja, de leeuw van Hertog Jan ! Hij is in Den Bosch gekomen Al in den nacht, niemand die zag 't. En op de Sint Jan geklommen Daar ging hij staan op wacht! Harba ... En op de Sint Jan geklommen Daar staat hij dag en nacht !
HET LIED VAN KOPPELSTOCK In naam van Oranje, doet open de poort ! De Watergeus ligt aan de wal : De vlootvoogd der Geuzen, hij maakt geen akkoord, Hij vordert Den Briel of uw val Dat is het bevel van Lumey op mijn eer En burgers, hier baat nu geen tegenstand meer, De Watergeus komt om den Briel ! (bis) De vloot is met vijfduizend koppen bemand, De mannen zijn kloek en vol vuur. Een ogenblik nog en zij stappen aan land, Zij wachten bericht binnen 't uur ; Gij moogt dus niet dralen, doet open de poort, Dan nemen de Geuzen terstond zonder moord Bezit van de vesting den Briel ! (bis)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Komt, geeft de verzek'ring, 'k moet spoedig terug, De klok heeft het uur reeds gemeld. Ik zeg 't u, geeft gij mij de sleutels niet vlug, Dans is reeds uw vonnis geveld. De wakkere Geuzen staan tandknersend daar. Zij wetten hun zwaarden en maken zich klaar, En zweren : " Den dood of den Briel ! " (bis) Hier dringt men naar buiten, daar schuilt men bijeen En spreekt over Koppelstocks last : " De stad in hun handen of anders den dood ". 't Besluit tot het eerste staat vast ! Maar nauw'lijks is daarmee de veerman gevleid, Of Simons de Rijk heeft de poort gerammeid En zo kwam de Geus in den Briel ! (bis)
PIETER BRUEGEL IN BRUSSEL Pieter Bruegel de Oude Zou opstaan uit de dood Om d' wereld te aanschouwen : Was 't bloed er nog zo rood Als karmijn ? Zou er nog oorlog zijn ? Als eerst ging hem naar Brussel, Naar zijnen atelier En hij nam zijnen bussel Penselen en wat houtskool mee Naar zijn Brabantse stee. Hij was nog niet vergeten Waar dat zijn woonhuis was Het was wel wat versleten De memel woonde in zijn kas Kapot was 't vensterglas. Eerst vroeg hem aan de mensen ; Is Spanje hier nog baas ? Leef'de naar eigen wensen ? Zijn ze nog even dwaas In ons land ? Of kregen ze verstand ? De mensen wouden Bruegel Zijn Brabants niet verstaan Dus is hem stil en treurig
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Naar een café gegaan Die daar in Zijn jeugd al had gestaan. Hij vroeg in 't zuiver Brabants De kastelein om drank Maar de patron die zei, pardon Je ne comprends pas flamand, - Emmerdant, Dans le coeur du Brabant ! Pieter Bruegel den Ouwe Fie dacht 't is weer zover Da'ze hier den Geuze nog brouwen Da 's fijn maar dat 't in 't Frans Moet zijn Da vin'k een groot sjagrijn. Het Spaans is nu verdreven Uit ons klein vaderland Maar nu hebben we gekregen Het Frans aan de Marollenkant Da's boven mijn verstand. Piet' Bruegel is dan droevig Terug naar zijn graf gegaan Nadat hem op zijn kamer Een heel klein maar een fijn Schilderij Vol kleur had doen onstaan. En daarop stond geschilderd Ne Vlaming in 't gevang 't Gevang van zijn kompleksen De sleutel ligt erbij Aan zijn zij Doet open, maakt hem vrij !
ERGO BIBAMUS Hier zijn wij te zamen om leutig te doen Sa broederkens "Ergo Bibamus" ! De glazekens lachen, toe geeft ze'nen zoen En hertlijker "Ergo Bibamus" ! Dat is nu het eerste en het enige woord, Dat past in 't begin en het past immer voort
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 De lustige echo van 't feestelijk oord, Het heerlijke "Ergo Bibamus" ! (bis) Ons hart is nog jong en ons lied klinkt nog hel, Ons feestelijk "Ergo Bibamus" ! En moeten we scheiden, als laatste vaarwel Zo blijve 't ons "Ergo Bibamus" ! Dat woord zal ons steunen in werk en in strijd Ons weer doen herdenken het oude jolijt, De vrolijke vrienden uit vroegeren tijd Die 't zongen, ons "Ergo Bibamus" ! (bis) En komen wij ooit naar de hogeschool weer En zingt men nog "Ergo Bibamus" ! Dat 't dreun' door de straten lijk 't dreunde weleer, Vol geestdrift ons "Ergo Bibamus" ! Dan komt ons verfrommelde pet uit den zak En 't oude verrompelde lint op den frak En, samen met schachten in splinternieuw pak, Herhalen we 't "Ergo Bibamus" ! (bis)
DE ROLDERS IN DE NACHT Iedereen slaapt, het is rustig, het is nacht. Een smalle straat, een lantaren, 't lijkt verdacht : Geen pandoeren, slechts de stilte houdt de wacht. Plots het brullen van de rolders in de nacht : Ohohohohohohoho (bis) Want immer gaan de rolders op de zwier, Want zij blijven steeds maar dorsten naar het bier ! Ohohohohohohoho (bis) En gij zijt mijnen allerbeste vriend, Zo ne chikken tip heb ekik nog nooit gekind : Doevei drinke w' oep aaf gezondheid nog een pint, Want dat hedde nondedoeme dik verdiend ! Ohohohohohohoho (bis) En wijle gon met ons getweeë op de rol En ons pinten moeten op de slag terug vol ! Ohohohohohohoho (bis) Bij Margot was er overlest bagaar Daar was ambras en dat ambeteerde haar, Ze werd koleirig en ze deed geweldig raar : 't Was terug zover want de pandoeren waren daar ! Ohohohohohohoho (bis)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 En toen heeft Margot haar caféke toegedaan En haar vlaamse jongens zijn toen op een ander moeten gaan ! Ohohohohohohoho (bis) Daar laveert nog een eenzat door de stad, Hij is bedronken, hij is bezopen, stapelzat, Zijn lijf zit vol alkohol en gerstenat... En hij piert op de kasseien van de stad ! Ohohohohohohoho (bis) En nu ligt hij daar te slapen in de straat, En niemand die heeft kompassie want 't is maar ne zatte kameraad! Ohohohohohohoho (bis)
TOEN IK IN BRUSSEL KWAM Toen ik in Brussel kwam Die hoer stond aan de deur, Ze waggelde met haar tetten En ik stelde mijn eigen veur. Poepeke zwam, zwam, zwam.(BIS) Toen ik naar boven ging Die hoer lag op haar bed, Ze deed haar beentjes open En ik heb me d'rop gezet. Toen ik naar buiten kwam Ik voelde mij zo ziek, Mijn piet begon te lopen En ik moest naar de kliniek. Toen ik in 't gasthuis lag Die hoer kwam aan mijn bed, Ze grabbelde onder 't laken Maar mijn piet was afgezet ! Toen ik op 't kerkhof lag Die hoer stond aan mijn graf, Ze zei: "Hier ligt die smeerlap Die zijn cens aan d' hoeren gaf!" Moraal van het verhaal: Toen die hoer van 't kerkhof kwam Toen zag ze daar nen hond, Met olifantenkloten En ne piet tot op de grond!
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007
DE VRESELIJKE MOORD VAN SLISSEN Hebt ge al gehoord van de vreselijke moord De vreselijke moord van Slissen? Ze schoten een hond de ballen van zijn kont Terwijl hij stond te pissen. Wat laf, wat laf, Zijn kloten waren af Zijn ballen was hij kwijt.(BIS) Hij heeft gekregen, het vliegend schijt, Hij heeft gekregen, gekregen het vliegend schijt. Hebt ge al gehoord van de vreselijke moord De vreselijke moord van Spanje Ze sneden een wijf de tetten van heur lijf Om er viskens mee te vangen, 't Pissein, 't pissein, 't Pissein van 't statieplein, 't Pissein da's veel te klein(BIS) Ze gaan 't vergroten, dat klein pissein, Ze gaan vergroten,vergroten dat klein pissein.
NOOIT STERFT HET STUDENTENRAS Wij zijn hier als student bijeen, Met Verhaegen hoog in 't hart, Ons vriendschap is zoals geeneen Als geuzen steeds vermaard, In voorspoed steeds bijeen mijn vriend, In tegenspoed getrouw! Sta recht, mijn vriend, en klinkt het glas; Nooit sterft 't studentenras! (De melodie wordt verder geneuried terwijl de glazen geklonken worden) Sta recht mijn vriend en klinkt het glas, Nooit sterft 't studentenras!
HET LUIAARDSGILD Ik ben van het luiaardsgild En van de bedelklerken Die liever spelen en drinken gaan Dan dat ze zouden werken
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Eten en drinken is mijn motief Vrij en vrolijk te leven Soms vind ik mij er een zoete lief Om haar weer alles te geven Mijn geld verteerd, het doet me pijn Het doet mijn vreugd verdrogen Ik zou zo geren vrolijk zijn Mijn beurs is leeggelopen Wanneer ik in de kroegen kom En daar lang heb gezeten Dan maak ik mij langs achter weg Betalen ben ik vergeten Nacht na nacht op zwier geweest Waar is de tijd gevaren De vrouw bij wie ik het heb geleerd Die moet ik nu betalen Sparen ligt niet in mijnen aard Want geld is om uit te geven Heb ik in mijn leven niets vergaard Het blijft mij om het even Ik ben verdwenen in de nacht 't Was in de vroege uren En 'k denk nog dikwijls terwijl ik lach Aan wilde avonturen
MIE DE APPELTRUT Mie de appeltrut, heeft ze’s uitgeschud Ze heeft een puist op hare arm En een koperen kut Kom es hier ik zal u naaien Dat u oogskens der van draaien En de schijn van de maan Op u gat zal staan Jan de appelfluit, heeft ze’s uitgebuit Hij heeft een puist op zijn arm En een koperen fluit Kom es hier ik zal u poepen Dat u oogskens er van druppen En de schijn van de maan Op uw hol zal staan
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SCHOON LIEF, HOE LIGT GY HIER EN SLAEPT "Schoon lief, hoe ligt gy hier en slaept In uwen eersten droome ? Wilt opstaen en den mei ontfaen Hy staet al zoo schoone." " 'K en zou voor geenen mei opstaen Myn vensterken niet ontsluiten : Plant uwen mei waer 't u gerei Plant uwen mei daer buiten ! " " Waer zou 'k hem planten of waer doen ? 'T is al op 's heeren strate ; De winternacht is koud en lang, Hy zou zyn bloeyen laten. " " Schoon lief, laet hy zyn bloeyen staen, Wy zullen hem begraven, Op 't kerkhof by den eglantier, Zyn graf zal roosjes dragen. " " Schoon lief, en om die roozekens Zal 't nachtegaelken springen, En voor ons bei in elken mei Zyn zoete liedekens zingen. "
IK DRINK Mijn handen staan scheef, mijn benen staan krom Ik weet dat ik leef, maar ik weet niet waarom Geen vrouw kijkt me aan, geen lief lacht me toe Mijn triestig gezicht zijn ze allemaal moe. Ik drink op het heimwee dat knaagt in mijn borst, Ik drink van miserie, ik drink van de dorst. Ik drink pint op pint met een zwierig gebaar Al heb ik dan 's morgens ook pijn in mijn haar Toch blijf ik maar drinken, het zit mij in 't bloed Ik ben als de zee met een eeuwige vloed. Ik pas in geen huis, ik slaap in geen bed Nooit heeft mij een vrouw een bord soep voorgezet. Ik ben heel alleen, ik heb zo 'n verdriet Ik zucht en ik ween, want mijn hart is failliet.
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COCKLES AND MUSSELS In Dublin's fair city, Where the girls are so pretty, I first set my eyes on sweet Molly Malone, As she wheeled her wheelbarrow Through streets broad and narrow, Crying : " Cockles and mussels, alive, alive oh ! " Alive, alive o-oh ! (bis) Crying : " Cockles and Mussels, alive, alive oh ! " She was a fishmonger, But sure 't was no wonder, For so were her father and mother before ; And they each wheeled their barrow Through streets broad and narrow, She died of a fever And no one could save her And that was the end of sweet Molly Malone ; Her ghost wheels her barrow Through streets broad and narrow,
THE DRUNKEN SAILOR What shall we do with de drunken sailor (ter) Early in the morning Way hay and up she rises, (ter) Early in the morning. Put him in the long-boat till he's sober. (ter) Pull out the plug and wet him all over. (ter) Put him in the scuppers with the hosepipe on him. (ter) Heave him by the leg in a running bowlin'. (ter) That's what we'll do with the drunken sailor. (ter)
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JAMAICA FAREWELL / KINGSTONTOWN Down the way Where the nights are gay And the sun shines daily on the mountain top I took a trip On a sailingship And when I reached Jamaica I made a stop But I'm sad to say I'm on my way Won't be back for many a day My heart is down, my head is turning around I had to leave a little girl in Kingston town. Sounds of laughter everywhere And the dancing girls swaying to and fro I must declare My heart is there Though I've been from Maine to Mexico. Down at the market you can hear Ladies cry out while on their heads they bear Ackey rice, Salt’d fish are nice And the rum is fine any time of hear. Down the way Where the nights are gay And the sun shines daily on the mountain top I took a trip On a sailing ship And when I reached Jamaica I made a stop.
THE WILD ROVER I've been a wild rover for many's a year, I've spent all my money on whiskey and beer; But now I'm returning with gold in great store And I never will play the wild rover no more. And it's no nay never, No nay never no more. Will I play the wild rover, No never no more.
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 I I I "
went into an alehouse, I used to frequent, told the landlady my money was spent. asked her for credit, she answered me nay : Such custom as yours I can have every day ! "
I went up from my pocket ten sovereigns bright, And the landlady's eyes opened wide with delight. She says : " I have whiskies and wines of the best, And the words that you told me were only in jest ! " I'll go home to my parents, confess what I've done, And I 'll ask them to pardon their prodigal son. And when they've caressed me, as oft times before, Then I never will play the wild rover no more.
THE BALL OF KERRYMUIR Balls to your partner, Arse against the wall. If you’ve never been fucked On a Saturday night You’ll never be fucked at all. ’T was the gathering of the clans And all the Scots were there A-feeling up the lassies Among the public hair. Four and twenty virgins Came down from Inverness, And when the ball was over There were four and twenty less. There was fucking in the kitchen, And fucking in the halls, You couldn’t hear the music, For the clanging of the balls. The village plumber, he was there He felt an awful fool, He’d come eleven leagues or more And forgot to bring his tool. The village idiot he was there Up to his favourite trick, Boucin’ on his testicles, And whistlin’ through his prick
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 The village copper he was there, He had a mighty tool, He pulled his foreskin over his head, And yodelled through the hole. The chimney sweeper, now he was there But he soon got the boot For every time he farted, He filled the room with soot. The Mayor’s daughter, she was there She had the crowd in fits, A-jumping off the mantelpiece And bouncing off her tits. Tiny Timmy, he was there He was only eight, He couldn’t reach the lassies, So he had to masturbates. And when the ball was over, They all went home to rest, The music had been exquisite, But fucking was the best.
TONIGHT Tonight; I feel the need of masturbation And I feel fine; so really fine; Tonight; I feel the need of masturbation And I feel good; so really good. Ease it, squeeze it, jump it to the floor, Work it, jurk it, jump it to the door. Some people say that in a bed A woman's love is really great. But for personal enjoyment I prefer to use my hand.
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DIE LORE Im Wald, im grünen Walde da steht ein Försterhaus (bis) Da schauet jeden Morgen, So fro und frei von Sorgen, Des Försters Töchterlein heraus. (bis) Tiralala, tiralala, ... (bis) Lore, Lore, Lore, Lore, Schön sind die Mädchen Von siebzehn, achtzehn Jahr. Lore, Lore, Lore, Lore, Schöne Mädel gibt es überall. Und kommt der Frühling in das Tal, Grüsst mir die Lore noch einmal. Ade, ade, ade.
| (bis) | |
Der Förster und die Tochter, die schossen beide gut. (bis) Der Förster schoss ein Hirschelein Die Tochter traf ein Bürschelein Tief in das junge Herz hinein. (bis) Steh' ich auf Bergeshöhen, schau' in die Täler hin. (bis) Dann sehe ich so gerne Aus weiter, weiter Ferne, Das Haus der jungen Försterin. (bis)
ICH HAB' MEIN HERZ IN HEIDELBERG VERLOREN Es war an einem Abend da ich kaum zwanzig Jahr' Da küsst ich rote Lippen und goldnes, blondes Haar, Die Nacht war lau und selig, Der Nekkar silberklar. Ja, da wusste ich, (bis) Woran, woran ich war. Refrain Ich hab' mein Herz in Heidelberg verloren In einer lauen Sommernacht ; Ich war verliebt bis über beide Ohren Und wie ein Röslein hat ihr Mund gelacht, Und als wir Abschied nahmen vor den Toren, Beim letzten Kuss da hab' ich 's klar erkannt Dass ich mein Herz in Heidelberg verloren, Mein Herz das schlägt am Nekkarstrand. (bis)
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 Und wieder blüht wie damals am Nekkarstrand der Wein ; Die Jahre sind vergangen und ich bin ganz allein. Und fragt ihr Gesellen Warum er keine nahm, Ja dann sag' ich euch (bis) Ihr Freunde wie es kam. Was ist aus dir geworden Seitdem ich dich verliess, Alt-Heidelberg, du feine, du deutsches Paradies ? Ich bin von dir gezogen, Liess Leichtsinn, Wein und Glück. Und ich sehne mich (bis) Mein Leben lang zurück.
BELLA CIAO Una mattina mi son svegliato, o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao! Una mattina mi son svegliato ed ho trovato l'invasor. O partigiano, portami via, o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao! O partigiano, portami via, ché mi sento di morir. E se io muoio da partigiano, o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao! E se io muoio da partigiano, tu mi devi seppellir. E seppellire lassù in montagna, o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao! E seppellire lassù in montagna sotto l'ombra di un bel fior. E tutti quelli che passeranno o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao! E le genti che passeranno Mi diranno «Che bel fior!» «È questo il fiore del partigiano», o bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao! «È questo il fiore del partigiano morto per la libertà!»
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INDEX À BAS LA CALOTTE............................................................................ 9 AH QUE NOS PERES .........................................................................10 BELLA CIAO ....................................................................................72 BEN LADEN .....................................................................................11 BOUDINS ET TEQUILA ......................................................................15 BRUXELLES .....................................................................................18 C'ÉTAIT AU TEMPS QUE BRUXELLES GUINDAILLAIT ..............................20 CHANSON A BOIRE ..........................................................................21 CHANSON DU BICETRE .....................................................................22 CHANSON DU ROI ALBERT ................................................................23 CHARLOTTE.....................................................................................24 COCKLES AND MUSSELS ...................................................................67 DE DOCHTER VAN DE PACHTER .........................................................55 DE GEDACHTEN ZIJN VRIJ.................................................................55 DE ROLDERS IN DE NACHT................................................................62 DE VRESELIJKE MOORD VAN SLISSEN ................................................64 DIE LORE ........................................................................................71 ELEPHANT STORY ............................................................................27 ERGO BIBAMUS ...............................................................................61 GAUDEMUS ...................................................................................... 5 HET BELEG VAN BERGEN-OP-ZOOM....................................................54 HET LIED VAN HERTOG JAN...............................................................58 HET LIED VAN KOPPELSTOCK ............................................................59 HET LUIAARDSGILD .........................................................................64 ICH HAB' MEIN HERZ IN HEIDELBERG VERLOREN.................................71 IK DRINK ........................................................................................66 IN DE STAD VAN BRUSSEL ................................................................56 JAMAICA FAREWELL / KINGSTONTOWN...............................................68 JE BAISE AVEC MA PINE....................................................................35 KRAMBAMBOULI ..............................................................................57 KYRIE DES MOINES ..........................................................................37 L’AIMABLE FANCHON ........................................................................12 LA BIÈRE ......................................................................................... 8 LA BITE A DUDULE ...........................................................................13 LA BOURGUIGNONNE .......................................................................17 LA BRABANÇONNE D'UNE PUTAIN ......................................................18 LA CEINTURE...................................................................................19 LA FEMME DU ROULIER.....................................................................28 LA FEMME DU VIDANGEUR ................................................................30 LA MARCHE DES ETUDIANTS .............................................................. 7 LA MARSEILLAISE ANTICLÉRICALE .....................................................38 LA SALSA DES VIEUX CONS ..............................................................47 LE BORDEL A FERME SES VOLETS ......................................................14
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Cantus Bruxellensis ! - 25/04/ 2007 LE CUL DE MA BLONDE .....................................................................25 LE GRAND MÉTINGUE DU MÉTROPOLITAIN ..........................................31 LE HUSSARD DE LA GARDE ...............................................................33 LE JOUEUR DE LUTH.........................................................................36 LE PLAISIR DES DIEUX .....................................................................41 LE POU ET L'ARAIGNÉE .....................................................................43 LE SEMEUR ...................................................................................... 6 LE TROUBADOUR .............................................................................50 LE ZOBI D'ALI PACHA .......................................................................52 LES FILLES DE LA ROCHELLE .............................................................29 LES MARTEAUX................................................................................39 LES MOINES DE SAINT-BERNARDIN ...................................................41 LES QUATRE-VINGTS CHASSEURS......................................................44 LES STANCES À SOPHIE....................................................................48 LES TROIS ORFÈVRES ......................................................................49 L'HOMME AU PUISSANT BRAQUEMART ................................................32 LIED VAN GEEN TAAL ........................................................................ 8 MIE DE APPELTRUT ..........................................................................65 NINI-PEAU-D'-CHIEN ........................................................................45 NOOIT STERFT HET STUDENTENRAS ..................................................64 PIETER BRUEGEL IN BRUSSEL ...........................................................60 SCHOON LIEF, HOE LIGT GY HIER EN SLAEPT ......................................66 THE BALL OF KERRYMUIR..................................................................69 THE DRUNKEN SAILOR .....................................................................67 THE WILD ROVER.............................................................................68 TOEN IK IN BRUSSEL KWAM..............................................................63 TONIGHT ........................................................................................70 UN DIMANCHE .................................................................................26 VIVRE POUR VIVRE ..........................................................................51
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MET DANK AAN: EN REMERCIANT: De Burgemeester van Brussel:
Freddy Thielemans
De voorzitters van BSG & ACE 2006-2007:
Kay Bellemans Benjamin Mertens
De cantoren van dienst:
Klaas Chielens Andrew Crosby Alain Delbarassine Sam Moinil
En de speciale inzet van:
Gregory Batavier Laurent Bekaert Stijn Delobel Kim Devoldere Raf de Vos Katharine Eathon Judit Karlsson Filip Moeykens Magalie Moyaux Olivier Suarez-Sanchez Humberto van Nunen Iwein Van de Velde Paul Van de Velde De Folklore Academie Stad Brussel Haven van Brussel IMD-Brussel Medewerkers aan opbouw en afbraak De bierronddragers
Boekje: Tekeningen op pagina 1, 2, 6, 53, 56 en 70: Tekening affiche: Organisatie onder de leiding van:
Klaas Chielens Andrew Crosby Jasper de Man Norbert van Yperzeele Kay Bellemans
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SPONSORS VAN VATEN SPONSORS DE FÛTS 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36.
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Brussels Studentengenootschap Geen Taal Geen Vrijheid Jim Van Leemput Facility Management VUB Ordre des Vieux Cons Facility Management VUB KEPS Facility Management VUB Folklore Academie Rectoraat Vrije Universiteit Brussel Rectoraat Vrije Universiteit Brussel Mestnet Jimmy Baes – Erkend Boekhouder/Fiscalist BIBF n° 206200 $olvay Kring Dienst Restaurant VUB $olvay Kring TMAB Business Events Polytechnische Kring vzw Association de Cercles Etudiants Kinneke Baba Prof. Doc. Frank Thevissen Luc Vanhee (Vetkoptje – Westland) Els Ampe G. Batavier - E. Cappelle - K. Devoldere Mesacosa LWK Campina Oud Studentenbond VUB De Gilde – Fratres et Sorores Coniuncti Geneeskundige Kring vzw. Brussels Studentengenootschap Algemene Studentenvoorzieningen De Moeial Confrater Café Brussel Confrater Café Brussel Luigi’s Café Luigi’s Café Brussels Studentengenootschap Geen Taal Geen Vrijheid