EVALUATION DES PROGRAMMES “MIGRATION ET DEVELOPPEMENT RAPPORT DES VISITES SUR LE TERRAIN : BURUNDI GAETAN D’ARTEVELLE ET BERNARD NYABURERWA
1. INTRODUCTION La mission d’évaluation au Burundi s’est déroulée du lundi 28 février au vendredi 4 mars 2005.
1.1 Equipe L’équipe d’évaluateurs étaient composée de - Gaëtan Dartevelle, du Groupe One - Benrnard Nyaburerwa, consultant indépendant - et occasionnellement par Madame Thérèse Niyondiko.
1.2 Planning Le planning de la mission a été le suivant : Lundi 28 : - Entretien avec Anton Broecke, attaché de la coopération au développement de la DGCD - Briefing et préparation d’équipe à la mission Mardi 1er : - Visite du partenaire ODAG (Gitega) - visite du partenaire potentiel Ceprota Mercredi 2 : - Visite du partenaire AFEDD - Visite du partenaire Centre Artisanal de Musaga Jeudi 3 : - Entretien avec le coordinateur national du programme MIDA - Entretien avec le chef du cabinet du Ministère des affaires sociales et de la femme - Entretien avec Madame Fernanda Tavares, coordinatrice genre de l’ONUB Vendredi 4 : - Restitution de la mission à l’ambassade de Belgique -
Entretien avec Goretti Nduwayo (ONIFEM).
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1.3. Objectifs L’objectif de cette mission de terrain était d’analyser les projets de YWCA au Burundi selon les 5 critères d’évaluation : pertinence, efficacité, efficience, impact (dont le genre et l’environnement) et durabilité. La mission veillera également à porte une attention particulière sur les aspects suivants : - Analyse des besoins et implication de bénéficiaires ; - Analyse des cadres logiques existants ; - Système de suivi et d’évaluation; - Relation entre le migrant et le projet ; - Indicateurs de résultats par rapport aux objectifs de la coopération belge au développement; - Prise en compte du genre et environnement;
1.4. Migration et Burundi De par sa géographie et son relief montagneux, le Burundi se trouve depuis toujours à l’écart des courants migratoires qui ont caractérisé les nombreux pays de l’Afrique notamment sahéliens. Le pays tira longtemps fierté de son isolement sinon de son accessibilité. La mémoire collective célèbre encore les hauts faits de la résistance d’un pays inviolé, notamment pour avoir repoussé les menées esclavagistes conduits par un certain TIPU TIPU venu de Zanzibar. Les premiers mouvements de migration furent encouragés par la colonisation, qui face à des densités de population très élevées favorisa des départs vers des provinces minières du Katanga notamment. Ces mouvements furent suivis dans les Provinces de l’Est par des départs des populations parties offrir leur force de travail dans les grandes plantations de l’Afrique de l’Est, en Ouganda particulièrement. Ces migrations eurent en effet peu d’impact sur le pays mère, dans la mesure où les émigrants, pour des raisons de distance gardaient peu de contact avec ce dernier et finissaient par s’intégrer irréversiblement dans le nouveau pays d’accueil. Il faudra attendre la crise politique de 1972, pour assister à des départs massifs de populations constituées essentiellement de réfugiés politiques, aujourd’hui estimés à environ un demi-million de personnes. A cause de son statut et de son niveau d’éducation et en raison de la méfiance des pouvoirs en place, cette population ne pouvait apporter son concours dans le développement de la mère patrie. La crise de 1972 servit même de repoussoir à quelques velléités de migration volontaire dans la mesure où les candidats au départ évitaient d’être confondus avec les réfugiés politiques, perçus dans certains cercles politiques comme des ennemis du pays. Ceci explique en partie sans doute la faiblesse des émigrations dans les périodes charnières entre les crises politiques que ce pays a eu à connaître. La crise de 1993 survenue à la mort du premier président démocratiquement élu fut caractérisée par des mouvements de population aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Pour la première fois, ces mouvements touchaient toutes les couches de la population (riches et pauvres, jeunes et adultes, instruits et non instruits) et ceci dans toutes ses composantes. La suspension de la coopération traditionnelle et donc de l’aide traditionnelle ajoutée à la paupérisation grandissante de la population eurent pour effet de replacer les immigrants comme source potentielle de revenus en vue d’alléger la misère des familles restées au pays. Cette situation a’avéra si incontournable que les pouvoirs publics furent obligés d’abroger la loi sur la nationalité, laquelle obligeait tout burundais ayant pris une autre nationalité de renoncer à la première. Depuis environ 5 ans, tout burundais peut détenir plusieurs nationalités. Sur un autre plan, on observe que des associations locales travaillent en tandem avec des ressortissants installés à l’étranger pour la mise en place des projets communautaires du pays. C’est le cas notamment du financement de l’université de MWARO où les ressortissants et les membres de la diaspora sont entrain de constituer des fonds de contrepartie un financement de la construction du campus par la Banque Mondiale.
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2. LE SCHEMA THEORIQUE D’INTERVENTION DE YWCA
Organisation en Belgique Ligne 1
Migrant/ organisation de migrant Ligne 2
Nord
Ligne 3
Sud
Organisation partenaire dans le Sud Ligne 4
Prestataire de services / Expertise locale.
Groupemement de base
Groupemement de base
Le programme de YWCA se dénomme « le renforcement de la position des femmes au Rwanda et au Burundi dans le cadre du développement humain durable ». L’objectif spécifique est « le renforcement d’organisations dans le sud qui soutiennent les femmes et leur organisations ». (Voir rapport préliminaire pour plus d’information (description des programmes))
3. LES PROJETS FINANCES 3.1. Le partenariat avec l’AFEDD Visite mardi 2 mars 2005 Présents en plus des deux évaluateurs (Gaetan Dartevelle et Thérèse Niyondiko): - Laurence Ndadaye, présidente de l’AFEDD et du CADEF (Centre Associatif pour le Développement Economique des Femmes). - Consolata Mayondo, coordinatrice du projet « alphabétisation » financé par YWCA - Antoinette Rwasa, secrétaire et comptable, engagé sur le budget du projet « alphabétisation » financé par YWCA Lieu : Siège de AFEDD à Bujumbura
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PARTENAIRE : AFEDD (ALLIANCE DES FEMMES POUR LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT) Description de l’organisation: • statut juridique : asbl créée en 1994 • relation avec autres bailleurs de fonds : A part la DGCD, via YWCA, aucun autre bailleurs n’a jamais financé l’AFEDD mais des projets ont été remis à l’ambassade de Belgique, et des contacts ont été pris par Mdm Ndadaye avec 11.11.11 et la fondation Roi Baudouin. • contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux : l’AFEDD ne fait pas partie du Collectif des associations de femmes du Burundi. • taille Indicateur de la taille : • trois personnes sont rémunérées sur le projet « alphabétisation » de YWCA, les autres membres du personnel – (y compris la présidente) – sont bénévoles et fonctionnement par roulement de leur présence. Equipe jusqu’à 16 personnes. • La couverture géographique est le rural et le semi urbain autour de Bujumbura. • capacités de gestion et structure : • structure : un comité de direction dirigé par la présidente (Mdm Ndadaye) supervise le travail de 5 commissions thématiques (finance, économie, social, culture et jeunesse et sensibilisation). Autour de ces 5 commissions gravitent des cellules (= groupements de femmes regroupés par AGR dans l’élevage, l’agriculture et l’artisanat). 3 femmes par cellule sont membres de l’AFEDD et cotisent à ce titre, 200 Francs Bu par mois. Ces cotisations viennent alimenter un fond de crédit sur le compte de l’AFEDD. Ce fond est destiné à financer les fonds de roulement des AGR et se rembourse sur les produits de la vente. Des réunions sont organisées tous les 3 mois avec les membres de l’AFEDD afin de déterminer les besoins dans chacune des thématiques des cellules. Æ L’AFEDD a fonctionné jusqu'à aujourd’hui sur le bénévolat et apparaît dès lors très dépendante du financement de YWCA (dépendance à 100%). Æ L’AFEDD est entièrement dirigé par la migrante, Mdm NDADAYE. Description des activités et groupes cibles: • Domaines de compétences : L’objectif historique de l’AFEDD est de sensibiliser les femmes sur les principes de la démocratie et de l’importance en tant que femme d’y prendre part. • Quelles activités concrètes et comment sont-elles mises en œuvre : Les activités en dehors du projet YWCA démarré en septembre 2004, se limitent à la tenue des réunions et à l’organisation d’un système crédit de fond de roulement tel qu’expliqué précédemment. • Groupes cibles : 4000 femmes marginalisées, dont plus de la moitié sont analphabètes. Æ Les domaines de compétences de l’AFEDD n’apparaissent pas clairement puisque aucun financement n’a permis de mener des actions concrètes et que la coordinatrice du projet, non obstant son expérience antérieure a été engagé pour le projet « alphabétisation ». Æ Groupe cible important relativement à la taille de l’AFEDD. Approche genre : • Dans les statuts : le développement est fait par les femmes pour les femmes. • Par rapport au personnel : personnel entièrement féminin. • Sensibilité au genre du personnel dans leurs activités : exclusive. • Approche adapté au genre si nécessaire dans les projets : L’aspect genre est pris en compte dans les activités dans le sens où l’AFEDD dit ne pas pratiquer l’exclusion des hommes. Néanmoins les activités proposées dans le nouveau programme ne s’adressent qu’aux femmes et on remarque l’absence d’hommes aux ateliers d’identification des besoins et de programmation (voir ci-dessous) • Enregistrement des données repartis selon le genre : NA • Résultats, impacts,… : NA Æ Plus qu’une approche « genre », AFEDD a une approche « femmes ». Groupe One/évaluation des programmes migration et développement/20050311_3001085_Rapport Burundi_Ga_tan Dartevelle - Bernard Nyaburerwa/11 mars 2005/
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Approche environnement : Légère sensibilisation lors des réunions et discussions à la nécessité de reboiser et d’entretenir la fertilité de la terre. Correspondance avec les critères de YWCA : (en gras, les critères qui ne sont pas satisfaits) • organisations de niveau 2: ce sont des ONG ou des asbl qui soutiennent des groupements de femmes et où il y a un manque de personnel payé. • Pertinence des objectifs de développement et activités • Travail de valorisation des femmes selon une approche genre • Bonne réputation dans les parties prenantes – L’AFEDD s’avère être, d’après les consultants locaux, très teintée politiquement. • Culture de l’organisation (engagement, proche des groupements de base, ouverts à tous sans distinction des origines ethniques ou politique, modes de décision participatifs, transparence) • Actif dans la région de la capital. • Groupe cible : pauvres et très pauvres (femmes) • Résultats et activités (en tenant compte des moyens disponibles et visibles dans les rapports et dans la réalité de terrain) • Délimitation thématique: renforcement des activités génératrices de revenus (et 4 thèmes transversaux: SIDA, éducation de base, environnement, éducation à la paix, la démocratie et aux droits de l’homme)
LIGNE 2: YWCA-PARTENAIRE Partenariat : • But du partenariat : Financement de l’action d’alphabétisation et renforcement (institutionnel et organisationnel) du partenaire. • La communication : Suivant la convention de partenariat, des rapports trimestriels et annuels sont exigés par YWCA. Nombreuses visites de YWCA au Burundi – trois depuis Juin 2004. AFEDD parlent d’avoir envoyé un rapport mensuel d’activités. Nous avons constaté que le rapport de décembre 2004 a bien été rédigé. • Répartition des tâches, rôles et responsabilités : D’après le plan d’action, YWCA contribuera au développement local et structurel du projet par le financement des activités, par un appui au partenaire local dans l'exécution du programme et par le renforcement des capacités du partenaire local. Le partenaire est responsable de la bonne exécution du projet « Alphabétisation des membres de AFEDD ». Suivant ses possibilités, YWCA apportera ses compétences et son expérience pour contribuer à la bonne marche du projet. Elle conseillera le partenaire dans la gestion du cycle du projet. Elle répondra à des questions d’ordre technique et méthodologique suivant ses moyens. Elle donnera de manière constructive des commentaires sur les rapports et des plans d’actions. Dans les faits on constate que YWCA a occupé un grand rôle dans l’organisation des ateliers (voir infra), délègue l’essentiel du renforcement du partenaire à des consultants locaux et se dit responsable, conjointement avec AFEDD, de l’exécution de l’évaluation finale. • Les conventions : elles existent et sont claires. L’aspect renforcement : • Comment se matérialise la stratégie de renforcement du partenaire ? comment est-ce organisé ? Visiblement de manière informelle (conseils, commentaires sur rapports,…) entre YWCA et AFEDD. Par ailleurs, le budget prévoit des formations en renforcement de capacités du personnel cadre de AFEDD (16 personnes !). Les thématiques sont les techniques de sensibilisation, la gestion d’une organisation, le cycle de vie des projets, le suivi et l’évaluation. Une formation réalisée à ce jour. Support du projet : • Formation : oui, et formations complètes • l’accompagnement : oui, intensif. • Matérielle : imprimante, ordinateurs et photocopieuses • L’analyse des besoins et formulation du projet : cf infra.
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Durabilité et impact de la formation et de la relation avec le migrant : Etant donné que la migrante est présidente des deux associations, la durabilité de la relation est garantie. Æ La répartition des taches et des responsabilités est clair et bien organisée dans la convention entre partenaires. Æ YWCA a délégué l’essentiel du travail de renforcement de capacités à des organisations consultantes de la ville et garde donc un renforcement occasionnel lors de ses visites ou lors de corrections & commentaires sur des rapports reçus, tels que la planification du projet le prévoit.
LES GROUPEMENTS DE BASE (DE FEMMES) : Description du groupement de base : cf précédemment Cadre logique : reprendre en bref les objectifs, les résultats et les activités et les indicateurs (le cadre logique va en annexe) Logique d’intervention
Indicateur objectivement vérifiable (IOV)
Objectif global
Les femmes de AFEDD sont les piliers de la paix, de la démocratie et du développement
* 4298 membres de AFEDD sont capables de prendre en main leur propre développement
Objectif spécifique
Les femmes membres de AFEDD sont capables de lire, écrire et calculer
2500 femmes de AFEDD savent lire, écrire et calculer
Résultats
1) Les organes de AFEDD disposent des capacités humaines, matérielles, financières pour gérer l’action d’alphabétisation.
* Le personnel a été recruté * 16 cadres formés * 5 thèmes traités * Bureau * Compte/Banque
2) Les femmes analphabètes de AFEDD s’investissent dans l’action d’alphabétisation
2000 femmes suivent les séances d’alphabétisation
3) Les cellules sont capables d’organiser des séances d’alphabétisation elles-mêmes
* 25 cellules sont fonctionnelles (opérationnelles) dans l’alphabétisation
Remarque : On comprend mal la différence numérique entre l’objectif spécifique et le résultat associé. Analyse des besoins : • Qui a participé aux ateliers participatifs ? 50 femmes et 6 hommes « encadreurs » - pas les maris des femmes. • Comment organisés ? Les ateliers d’identification (juin 2004) des besoins et celui de la planification se sont déroulés l’un à la suite de l’autre. Les termes de références du premier atelier ont été décidé par YWCA et revus par Prefed-Burundi (organisation consultante locale). Les deux ateliers oint été menés par le Prefed. • Résultats : L’atelier d’identification des besoins a débouché sur le processus de planification du projet. • Quel a été le rôle du migrant ? Elle n’était pas présente, mais c’est elle qui a proposé à l’origine l’idée de l’alphabétisation par la formation de formateurs. Avancement du projet : dans quelle phase se situe-t-on ? 47 formateurs en alphabétisation ont été formés et trois jours de formation en techniques de sensibilisation ont été donnés au personnel de l’AFEDD dans le cadre du renforcement des compétences. Le matériel de formation et de bureau est acheté. Cependant, on remarque une mauvaise budgétisation dans les frais de transports locaux, de la logistique en général et dans les frais de formations de formateurs ce qui met en péril l’atteinte d’une partie des objectifs.
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Durabilité : La durabilité a une forte probabilité d’être assurée puisque l’alphabétisation lève un facteur de blocage du développement et de l’émancipation des femmes. De plus, la méthode utilisée a prouvé son efficacité (méthode d’alphabétisation de l’Unesco). Æ Les ateliers sont sous-traités à des consultants locaux (Prefed-Burundi), malgré la formation de la migrante en gestion de projets de développement.
LIGNE 3: PARTENAIRE – GROUPEMENT DES BÉNÉFICIAIRES Description des activités dans le programme : description, faire la distinction entre les activités en général et ceux réalisées dans le programme + l’importance du programme pour le survie de l’organisation, la gestion des subventions financières, l’approche du suivi et de l’évaluation. Cf précédemment. Budget récapitulatif AFEDD 2.004 A Budget de fonctionnement
0
0
YWCA 2.004 3.288
B Budget d'investissements
0
0
6.343
75
C Buget d'activités
2.065 2.065
1.951 1.951
13.631 23.262
23.627 33.565
2.005
2.005 9.864
Æ Les budgets de fonctionnement et d’investissement (qui ne comprennent pas les frais éventuels de la migrante, ni les frais liés aux ateliers d’identification et de planification) s’élèvent à 19 550 euros, soit 19 550/56 827= 34 % du projet. Ce pourcentage comprend la coordination du projet. Les actions de formation sont par contre comptabilisées dans le budget d’activités. Æ Le budget de renforcement de capacités de l’AFEDD s’élève à 6 125 euros dont 4 620 de quote part pour YWCA. La quote part de l’AFEDD se matérialise en location de salle de formation, ce qui semble absurde étant donnée q’une grande salle de formation est disponible chez l’AFEDD et que YWCA participe déjà au loyer des locaux de l’AFEDD. 1 575 euros de ce budget sont réservés à la rémunération des formateurs (21 jours à 75 euros), ce qui est trop peu compte du coût des consultants sur place. Nombre de bénéficiaires touchés : 2000 ou 2500 suivant les endroits du plan d’action
LIGNE 4: MIGRANT – PARTENAIRE L’origine du partenariat : • Le migrant comme initiateur : La migrante a pris contact en 2001 au nom du Cadef (Centre Associatif pour le Développement Economique des Femmes) ayant son bureau en Belgique et regroupant en son sein des organisations locales à savoir : FONDATION NDADAYE, GAB , AVOD, Club des Jeunes, et AFEDD. Le premier projet de la migrante se contentait de proposer à YWCA d’équiper le bureau de l’AFEDD. C’est lors d’une visite d’une séance d’alphabétisation en néerlandais réalisé par YWCA à Anvers, que l’idée d’un projet d’alphabétisation est née. La migrante a donc écrit les grandes lignes du projet avant que les ateliers d’identification et de planification ne soient réalisés. • Correspondance avec les critères de YWCA (en gras, ne correspondent pas): o relation entre le migrant et le partenaire doit être structurelle et pas occasionnelle o Etre engagé et prêt à y mettre du temps non rémunéré o Etre disponible pour les formations et voyager o Avoir l’expertise pour livrer une contribution tangible au projet. o Etre au courant de ce qui se passe et prendre des décisions avec les groupes cibles. Groupe One/évaluation des programmes migration et développement/20050311_3001085_Rapport Burundi_Ga_tan Dartevelle - Bernard Nyaburerwa/11 mars 2005/
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•
•
Quelle est sa place/rôle chez le partenaire. A-t-il un rôle en renforcement du partenaire ? La migrante Mdm Ndadaye partage son temps entre la Belgique et le Burundi où elle passe en moyenne 6 mois par an. Elle se considère comme accompagnatrice du projet. Son rôle comme migrante n’est pas clairement défini dans le projet, par contre il est clair comme présidente de l’AFEDD. Regard en termes de financement : La migrante est prête à obtenir d’autres financements.
Comment les bénéficiaires perçoivent l’implication du migrant (normalement le groupement de base n’a pas connaissance de l’implication du migrant) : Les bénéficiaires connaissent la migrante et lui sont reconnaissantes de son action. Æ On ne perçoit pas l’efficience de passer par la migrante pour développer de tel projet, au contraire cette stratégie impose à YWCA un partenaire qu’elle n’aurait peut être pas choisie à l’issue d’une mission d’identification de partenaires pour les mêmes types projets. Remarquons également un risque de manque de leadership sur le projet une fois la migrante/présidente rentrée en Belgique.
3.2. Le Partenariat avec le Centre artisanal de Musaga Visite mardi 2 mars 2005 Présents en plus des deux évaluateurs : - Mme. Julienne Ryivuze - Mr. Norbert Kankiku Lieu : Centre artisanal de Musaga
PARTENAIRE Description de l’organisation: • statut juridique : Service de la Mairie de Bujumbura avec gestion autonome • relation avec autres bailleurs de fonds : Seule la coopération technique belge a financé la remise en état des bâtiments et le redémarrage des activités en 2004 pour 9 000 euros. YWCA intervient pour 37.000 €. A noter que CAM a commencé ses activités en 1986 et les a arrêtées en 1993, suite à la crise et n’a repris qu’en 2004 • contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux : Nul • taille Indicateur de la taille : CAM couvre la zone de MUSAGA (10 000 habitants) Nombre d’employés (7) dont la coordinatrice, un comptable , 2 formateurs , 1 vendeuse, 2 sentinelles, tous payés par la mairie de Bujumbura. Nombre de femmes bénéficiaires actuellement en cours de formation : 45 Le CAM est bien logé et dispose d’une bonne image : la qualité de ses produits est appréciée. • capacités de gestion et structure : faible capacité de gestion du personnel comptable et notamment non maîtrise de l’outil informatique et du système comptable. Description des activités et groupes cibles: • Domaines de compétences: Formation en couture et impression des tissus • Quelles activités concrètes et comment sont-elles mises en oeuvre : La stratégie adoptée par le CAM consiste à assurer la formation des femmes et des jeunes filles de Musaga dont les moyens de subsistance sont assez bas pendant 6 à 9 mois et de permettre d’entamer un stage de production d’une année avant d’être autonome en travaillant en groupement. Afin d’appuyer ces femmes en groupements, le CAM achète les matières premières et les met à la disposition des groupements pour la couture, la teinturerie et l’impression. Après, il assure la vente des produits finis de ces groupements.
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Les groupements de femmes sont donc payés à la pièce produite, tout comme quand elles étaient en formation dans le centre. La réalité aujourd’hui est que les femmes en formation sont celles déjà formées antérieurement (avant la fermeture du centre). Elles travaillent contre une rémunération à la pièce au sein du CAM. Les nouvelles formations sont sensées débuter en septembre 2005. Les bénéficiaires déjà formées sont donc supposées se mettre en association et continuées à travailler pour le centre. • Groupes cibles : Population féminine de MUSAGA parmi les plus déshéritées. 45 femmes par promotion pendant 1 an ½. Approche genre : • Dans les statuts : Les statuts sont encore à élaborer selon le plan d’action. Cependant la mission conférée au CAM par la mairie est de servir les femmes du quartier. • Par rapport au personnel : Le personnel du CAM est recruté par la mairie. L’approche genre n’est pas explicite. Il faut d’avantage parler d’une approche « femmes ». Approche environnement : idem Inexistante, mais utilisation de teinture de production européenne garanties non nocives pour les travailleuses. Correspondance avec les critères de YWCA : (en gras, non respecté) • organisations de niveau 2: ce sont des ONG ou des asbl qui soutiennent des groupements de femmes et où il y a un manque de personnel payé. • Pertinence des objectifs de développement et activités Il s’agit davantage de travail rémunéré (création d’emploi par la réinsertion) que de développement des associations vers leur autonomie et leur développement propre. Le CAM dans son fonctionnement actuel est un projet d’économie sociale. • Travail de valorisation des femmes selon une approche genre. • Bonne réputation dans les parties prenantes • Culture de l’organisation (engagement, proche des groupements de base, ouverts à tous sans distinction des origines ethniques ou politique, modes de décision participatifs, transparence) • Actif dans la région de la capital : Visible et bonne image. • Groupe cible : pauvres et très pauvres (femmes) • Résultats et activités ( en tenant compte des moyens disponibles et visibles dans les rapports et dans la réalité de terrain) • Délimitation thématique: renforcement des activités génératrices de revenus ( et 4 thèmes transversaux: SIDA, éducation de base, environnement, éducation à la paix, la démocratie et aux droits de l’homme)
LIGNE 2: YWCA-PARTENAIRE Partenariat : • La communication : La communication semble passer très bien entre les partenaires due à des relations de longue date (un des membres de YWCA aurait travaillé dans le centre comme coopérant avant sa fermeture) mais n’est pas structurée ; les rapports d’activités et de suivi ne sont manifestement pas réalisés par le partenaires, faute de capacités à ce niveau. • Répartition des tâches, rôles et responsabilités: Le rôle et les responsabilités des parties sont consignés dans les conventions, même si la pratique n’est pas toujours conforme aux clauses de la convention. Nous soulevons ici essentiellement le fait que YWCA s’est purement substitué aux obligations du CAM en rédigeant le rapport intermédiaire d’activités et le suivi budgétaire. De manière générale, on constate une forte présence de YWCA dans la gestion des affaires du CAM . • Les conventions. Elles existent mais les annexes (pro format des rapports intermédiaires et finaux) n’ont pas été transmises.
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Services réalisés dans le programme : • Description des activités : Formation, organisation d’un atelier de formulation des besoins et de planification avec l’appui de PREFED. • Rémunération : Les rémunérations du personnel sont prises en charge par la mairie, tandis que les salaires des bénéficiaires sont tirés de l’exploitation (ventes des produits) L’aspect renforcement : • Comment se matérialise la stratégie de renforcement du partenaire ? comment est-ce organisé ? Par des visites, appui et conseil et des formations par des consultants extérieurs. C’est quoi le plus-value de YWCA pour le partenaire et du partenaire pour YWCA ? YCWA est supposé à apporter son appui au partenaire. Il a participé à l’organisation de l’atelier de planification (avec le concours technique du PREFED). On notera que face à la faiblesse du partenaire, YWCA s’est substitué à ce dernier pour rédiger les derniers rapports, refaire la comptabilité et calculer le coût de revient des produits.
LES GROUPEMENTS DE BASE (DE FEMMES) : Description du groupement de base : Les femmes venues en formation sont appelées à s’organiser en groupements par équipe de 10. Secteur : (+ répond il aux critères de sélection par rapport le groupement de bénéficiaires, par rapport le projet) Artisanat, aujourd’hui confiné à la couture. Cadre logique : reprendre en bref les objectifs, les résultats et les activités et les indicateurs (le cadre logique va en annexe) Objectif général : contribuer à la lutte contre la pauvreté et à la promotion des droits des femmes de Musaga Objectif spécifique : Augmentation de revenus et de la position sociale des femmes démunies de Musaga Résultats attendus R1 : CAM renforcé sur le plan institutionnel R2 : CAM doté de moyens humains, matériels et financiers suffisants pour encadrer les bénéficiaires R3 : Augmentation considérable des femmes bénéficiaires du CM R4 : Organisation en regroupements des lauréats du CAM Activités
Statut et système de gestion mise en place Mise en place stratégie marketing Formation et recyclage du personnel Acquisition des équipements etc. Appuyer les femmes dans l’organisation des statuts Former les femmes etc.
Analyse des besoins : • Qui a participé aux ateliers participatifs ? 35 femmes dont 15 bénéficiaires, d’autres provenant des zones KINAMA et KAMENGE • Comment organisés ? Par une ONG de promotion du développement « PREFED - Burundi» • Quel a été le rôle du migrant ? Pas d’immigrant, coopération directe. Avancement du projet : dans quelle phase se situe-t-on ? Identification du projet, planification et programmation du projet terminées. Attente du déblocage de fonds dans le cadre de phase 2 (17.000 €). La première phase est donc terminée et a servi essentiellement à investir dans des équipements de bureautique et dans le matériel de production. Une formation en informatique a été donné à la directrice mais cela ne semble avoir été d’aucune utilité.
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Support du projet : • formation : Formation technique, il n’est pas prévu de formation en gestion destinée à doter les groupements d’outils leur conférant plus d’autonomie. • l’accompagnement : Prévu, mais non effectif en l’absence de groupements fonctionnant de façon autonome. • matérielle (ou acheté ?), quoi dans la Belgique, quoi au Burundi ? Equipements bureautiques et de couture prévus et acheté au Burundi. • L’analyse des besoins et formulation du projet : a été organisé selon approche participative des bénéficiaires avec appui PREFED. Durabilité : • les conditions sont ils présentes pour une survie ? La CAM peut survivre et peut même rapidement atteindre une autonomie financière, cependant les bénéficiaires ne bénéficient pas des conditions de survie en dehors du CAM, pas de formation en vue de l’autonomie. • Il y a des indications d’un échec ? La technologie du CAM est simple et faciliter, un concurrent peut entrer sur le marché et prendre les parts du CAM avec des produits de meilleure qualité. • Qu’est-ce qu’il pense le partenaire ? Le partenaire a une grande confiance dans son projet Impact : Impact limité compte tenu du nombre de bénéficiaires (45 en tout par 1an dans une localité comptant autour de 10.000 personnes) et des avantages qu’ils en tirent (35.000 Fbu de revenus par mois).
LIGNE 3: PARTENAIRE – GROUPEMENT DES BÉNÉFICIAIRES Nature de la relation : Formation technique, il n y a pas d’appui conseil et de suivi, faute de l’existence de groupements fonctionnels Description des activités dans le programme : description, faire la distinction entre les activités en général et ceux réalisées dans le programme + l’importance du programme pour le survie de l’organisation, la gestion des subventions financières, l’approche du suivi et de l’évaluation Uniquement la formation technique (pendant 1 an et 2 mois), activité longue compte tenu de la faible complexité des opérations de couture et d’impression de tissus. Nombre de bénéficiaires touchés : 45 aujourd’hui.
LIGNE 4: MIGRANT – PARTENAIRE Pas de migrant dans le programme
APPRECIATIONS Le partenaire apprécie le programme et son rôle. En dehors de la compétence technique (qui est sa seule compétence distinctive), le partenaire dispose de trop peu d’atouts pour jouer le rôle qui est le sien. La programmation a été faite avec l’appui du PREFED, ce qui montre une insuffisance dans le domaine, les rapports sont faits avec l’appui de YWCA etc. Deuxième IOV de l’objectif spécifique (65 femmes se sont organisées en groupement d’auto développement) ne pourra pas se réaliser. En effet rien n’est fait pour l’auto développement des femmes et rien n’a été planifié : les femmes, même organisé en association à la sortie de leur séjour au CAM restent des employés du CAM, payés à la pièce.
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4. PROJETS PAS ENCORE FINANCES 4.1. ODAG Visite mardi 1er mars 2005 Présents en plus des deux évaluateurs : - Mr l’Abbé Ignace MBONINYIBUKA, secrétaire général - HAKIZIMANA Edmond-Dieudonné, Coordonateur des projets - NZEYIMANA Godefroid, chef de service “Eau et Assainissement » - KANYANGE Marie-Chantal, animatrice de terrain - NDAYISENGA Espérance, animatrice de terrain - Trois représentantes de groupements de base – bénéficiaires Lieu : Siège de Odag à Gitega
PARTENAIRE : ODAG (ORGANISATION POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ACHIDIOCESE DE GITEGA) Description de l’organisation: • statut juridique : asbl, créée en 2003. Avant il s’agissait d’un service du diocèse de Gitega. La forme juridique asbl permet d’obtenir des subsides de bailleurs qui ne traitent d’habitude pas avec des services religieux. • relation avec autres bailleurs de fonds : caritas, DGCD, protos, unicef, Intermond, PAM,… • contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux : oui, des réseaux religieux. • taille Indicateur de la taille: • Les activités couvrent trois provinces (Gitega, Mwaro, Karuzi) • 1 million d’habitants concernés. • Plusieurs bâtiments spatiaux mis à disposition par le diocèse / 15 ordinateurs / 10 véhicules • 32 personnes travaillent au siège dont 7 universitaires • capacités de gestion et structure : le passage au statut d’asbl a été l’occasion de restructurer la gestion afin de garantir une autonomie de celle-ci. L’asbl s’est notamment doté d’un logiciel comptable. Ils commencent en 2004 à utiliser des cadres logiques pour la planification de leurs actions. Æ ODAG est un partenaire incontournable dans la région qui présente toutes les garanties de survie possibles avec un financement suffisamment diversifié que pour être indépendant de YWCA. Description des activités et groupes cibles: • Domaines de compétences : Education avec des écoles spécialisées pour les sourds et muets (150 bénéficiaires) Santé : 12 centres de santé avec 6 000 bénéficiaires pour chacun d’eux. Micro finance : 2 000 bénéficiaires Eau et assainissement : 10 000 ménages Infrastructure. • Groupes cibles : Toute la population sans distinction (organisation de celle-ci en groupements de base de 30 personnes qui s’organisent de diverses manières pour lutter contre la pauvreté).
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Approche genre : • Dans les statuts : non • Par rapport au personnel (la gestion du personnel, sélection pour recruter, répartition des rôles et responsabilités) : un équilibre existe au sein du personnel • Approche adapté au genre si nécessaire dans les projets : Jusqu' à ce jour, pas de prise en compte particulière de cet aspect si ce n’est que beaucoup de groupements rassemblent aujourd’hui des femmes et qu’à ce titre elles représentent des bénéficiaires incontrôlables même sans approche « genre » explicite. Le projet avec la migrante est le premier projet spécifiquement tourné vers le genre, voire vers les femmes exclusivement. • Enregistrement des données repartis selon le genre : non Approche environnement : idem Correspondance avec les critères de YWCA : (en gras, ce qui ne correspond pas) • organisations de niveau 2: ce sont des ONG ou des asbl qui soutiennent des groupements de femmes et où il y a un manque de personnel payé. • Pertinence des objectifs de développement et activités • Travail de valorisation des femmes selon une approche genre • Bonne réputation dans les parties prenantes • Culture de l’organisation (engagement, proche des groupements de base, ouverts à tous sans distinction des origines ethniques ou politique, modes de décision participatifs, transparence) • Actif dans la région de la capital • Groupe cible : pauvres et très pauvres (femmes) • Résultats et activités ( en tenant compte des moyens disponibles et visibles dans les rapports et dans la réalité de terrain) • Délimitation thématique: renforcement des activités génératrices de revenus ( et 4 thèmes transversaux: SIDA, éducation de base, environnement, éducation à la paix, la démocratie et aux droits de l’homme)
LIGNE 2: YWCA-PARTENAIRE Partenariat : • But du partenariat : NA • La communication : YWCA sont déjà venus deux fois. • Répartition des tâches, rôles et responsabilités : YWCA a observé l’atelier participatif, pour le reste pas encore de planification. • Les conventions : NA Services réalisés dans le programme : • Description des activités : YWCA a pris en charge la moitié des frais de l’atelier et a financé le voyage et la consultation de la Migrante (frais approximatif basés sur le contrat similaire entre YWCA et Ceprota) : 4 000 euros). • Rémunération : NA
LES GROUPEMENTS DE BASE (DE FEMMES) : Analyse des besoins : • Qui a participé aux ateliers participatifs ? Les participants étaient des femmes représentantes de groupement s de 15 communes – 30 participantes – et le personnel de l’ODAG qui comptaient quelques hommes. • Organisation ? Deux ateliers se sont déroulées : avec le personnel de l’ODAG et avec les femmes. Un troisième a servi à mettre les résultats en commun.
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• •
Résultats : L’atelier à suivi la méthodologie des deux arbres pour arriver à des stratégies de sensibilisation, de formation, d’alphabétisation de création d’AGR sans qu’aucune activité précise ne soit déjà déterminée. Quel a été le rôle du migrant ? La migrante a mené l’atelier autour du thème « Genre et développement ». Le thème est issu d’une réflexion entre YWCA, la migrante et l’ODAG.
Avancement du projet : dans quelle phase se situe-t-on ? Au seuil de la planification Analyse des hypothèses : NA Genre et environnement : Oui sur le genre, pas de réponse sur l’environnement Durabilité : A ce stade précoce du projet en devenir, nous constatons qu’il n’y a pas encore d’appropriation du projet par le personnel de l’ODAG. Ces derniers ont affirmé qu’ils attendaient le retour de la migrante pour la planification et ce, malgré dans la présence dans le personnel d’une personne formée à la planification et à la gestion des projets. Impact : L’atelier d’identification des besoins donne, à défaut d’actions concrètes, les grandes lignes stratégiques à suivre (sensibilisation, formation, AGR, …) fort nombreuses au regard du montant de la subvention. Il y a un risque de dilution de l’impact mais il est évidement impossible des e prononcer plus en avant.
LIGNE 3: PARTENAIRE – GROUPEMENT DES BÉNÉFICIAIRES Nature de la relation : non contractuelle à ce stade Nombre de bénéficiaires touchés : pas encore de planification
LIGNE 4: MIGRANT – PARTENAIRE L’origine du partenariat : • Le migrant comme initiateur : La migrante connaît personnellement l’abbé Ignace via son frère avec qui il a fait ses études. De plus, la migrante se rend régulièrement à la capital où elle a de la famille et des biens. Elle semble d’après les dires, très motivée à faire un projet de développement et pense qu’ODAG est le partenaire adéquat, même si elle n’est pas de la région de GItega (100 km de Bujumbura) mais de la capital. Elle n’a à vrai dire jamais mené de projet dans la région. En 2004, la migrante propose à ODAG (et à YWCA) un projet sur la valorisation des excréments humains dans la province de MUTAO. En novembre 2004, YWCA se rend sur place et en accord avec ODAG, le projet est rejeté (pas d’impact et ne correspond pas à un besoin). • description des relations faire un chronogramme de la relation et ce que cela correspond aux critères de YWCA (en gras, ce qui ne correspond pas) : o relation entre le migrant et le partenaire doit être structurelle et pas occasionnelle o Etre engagé et prêt à y mettre du temps non rémunéré o Etre disponible pour les formations et voyager o Avoir l’expertise pour livrer une contribution tangible au projet. o Etre au courant de ce qui se passe et prendre des décisions avec les groupes cibles. • Quelle est sa place/rôle chez le partenaire. A-t-il un rôle en renforcement du partenaire ? Actuellement le rôle de la migrante semble être centrale, elle a mené l’atelier d’identification des besoins, on l’attend pour faire la programmation, elle assure la totale interface entre YWCA et ODAG. Elle semble porter radicalement ce projet dans la méthodologie et dans la thématique. On ne peut pas parler de rôle de renforcement de capacités du partenaire dans le cas précis (et limité de l’atelier de participation) car la migrante n’a pas accompagné l’atelier, elle l’a mené.
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Comment les bénéficiaires perçoivent l’implication du migrant (normalement le groupement de base n’a pas connaissance de l’implication du migrant) Les bénéficiaires mettent en doute la durabilité des actions des migrants en général ( par leur présence intermittente sur le terrain) mais de manière générale considère l’action de la migrante comme bénéfique. APPRECIATIONS ODAG Æ La stratégie du recours au migrant impose à YWCA dans ce cas-ci un partenaire et une région qu’elle n’aurait peut être pas choisie à l’issue d’une mission d’identification de partenaires pour les mêmes projets. Æ Le projet est en grande partie le fruit d’une impulsion de la migrante et il apparaît jusqu’à ce jour, menée par la migrante. Il présente à ce stade précoce un risque de non appropriation par l’ODAG et/ou les bénéficiaires. Æ L’efficience du recours au migrant n’est pas prouvée, étant donné que les consultants locaux coûtent moins chers et sont des professionnels du développement, connaissant parfaitement le terrain Æ De plus des critères de YWCA concernant le lien entre migrant et partenaire ne sont pas respectés
4.2. Partenariat avec CEPROTA – Burundi Visite mardi 1er mars 2005 Présents en plus des deux évaluateurs : - Emmanuel Ndindiye, président de CEPROTA Belgique - Joséphine Mukamusoni, assistante administrative et financière, CEPROTA Burundi Lieu : Siège de CEPROTA à Bujumbura
PARTENAIRE Description de l’organisation: • statut juridique : ASBL, créée en 1994. relation avec autres bailleurs de fonds : Inexistante, quelques projets ont été orientés vers USAID (conservation et transformation des tomates à Cibitoke), vers le PNUD, et vers l’ambassade de Belgique (formation en gestion des micro-entreprises d’une part et formation en éducation de la paix d’autre part). USAID n’a pas encore réagi et la Belgique est disposée à ne financer qu’un seul de ces 2 projets : éducation à la paix. • contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux : Nul, à part CEPROTA Belgique. • taille Indicateur de la taille : CEPROTA emploie 10 personnes la personne présentée comme coordinatrice, mais qui est dans les documents reçus présentée comme assistante administrative et financière. 7 animateurs chargés de sensibiliser et de suivre les associations 1 comptable 1 responsable de la formation 1 veilleur CEPROTA couvre •
la Province de Bujumbura : zone BUYENZI et commune MUTIMBUZI (500 artisans encadrés) et la Province de CIBITOKE où il revient de réinstaller depuis avril 2004, après en avoir été chassée par l’insécurité depuis 1994 (1000 artisans encadrés).
capacités de gestion et structure : CEPROTA est organisé en 60 groupements de 6 à 10 personnes, chaque groupement étant organisé à son tour en asbl. La Province de CIBITOKE comptait 40 groupements en 2004.
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La « coordinatrice », diplômée de l’Institut Supérieur de Commerce du Burundi (ISCO) assure la coordination des activités et l’administration générale de l’association, alors que chaque animateur à sous sa responsabilité une vingtaine de groupements qu’il visite une fois toutes les 2 semaines. Au vu du déroulement de l’interview dans lequel Emmanuel n’était pas censé participer mais auquel il a fini par prendre part afin d’aider Joséphine à répondre au questions, il est absolument clair que le coordinateur de référence de CEPROTA Burundi est également Emmanuel, qui en est par ailleurs son fondateur. Description des activités et groupes cibles: • Domaines de compétences : CEPROTA veut assurer des activités de formation des membres, la formation étant prioritairement axée sur la gestion (stock, confection de devis, calcul du prix de revient etc.), la formation technique est envisagée ultérieurement. • Quelles activités concrètes et comment sont-elles mises en œuvre : CEPROTA organise les artisans en groupement en les sensibilisant aux avantages de se mettre en groupe. Ils deviennent membres moyennant une cotisation de 1 euro. Cette adhésion leur donne droit à cotiser à un fonds de crédit (COOPECAB) mais qui ne fait pas partie juridiquement parlant de CEPROTA Burundi. L’objectif de CEPROTA est de diffuser des séances de formation en gestion (quelques unes ont semble-t-il été données) et ensuite des formation techniques, notamment sur des technologies appropriées. • Groupes cibles. 1500 artisans organisés en groupements Approche genre : • Dans les statuts : Approche genre non explicite, les membres adhérents sont des individus ou associations ou groupements réalisant un métier artisanal. • Par rapport au personnel : Approche non explicite, même si la personne présentée comme coordinatrice est une femme. Sur 6 membres du Conseil d’Administration, il y a parité entre hommes (3) et femmes (3). • Sensibilité au genre du personnel dans leurs activités: Existe une sensibilité au genre mais il nous a été impossible de la vérifier. Dans le cadre du projet, la seule activité entreprise à ce jour étant les séances d’identification des besoins et la planification dans laquelle la participation des femmes avait été encouragée, puisque suite aux directives de YWCA, l’atelier devait porter sur le thème de « l’amélioration des conditions de la femme ». • Approche adapté au genre si nécessaire dans les projets, La programmation des activités n’a pas encore eu lieu. • Enregistrement des données repartis selon le genre Données non disponibles. • Résultats, impacts, Programmation des activités non encore réalisée Approche environnement : idem Aucune place spécifique, cependant CEPROTA Belgique est entrain de vulgariser la fabrication de la brique stabilisée (utilisant la latérite et le ciment) sans recours au four, ce qui aurait pour impact de préserver le boisement et donc l’environnement. Malheureusement, la brique stabilisée demeure très chère à Bujumbura, d’où l’idée de la réaliser dans la province de CIBITOKE. Correspondance avec les critères de YWCA : • organisations de niveau 2: ce sont des ONG ou des asbl qui soutiennent des groupements de femmes et où il y a un manque de personnel payé. • Pertinence des objectifs de développement et activités • Travail de valorisation des femmes selon une approche genre • Bonne réputation dans les parties prenantes • Culture de l’organisation (engagement, proche des groupements de base, ouverts à tous sans distinction des origines ethniques ou politique, modes de décision participatifs, transparence) • Actif dans la région de la capital • Groupe cible : pauvres et très pauvres (femmes) Groupe One/évaluation des programmes migration et développement/20050311_3001085_Rapport Burundi_Ga_tan Dartevelle - Bernard Nyaburerwa/11 mars 2005/
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• Résultats et activités ( en tenant compte des moyens disponibles et visibles dans les rapports et dans la réalité de terrain) • Délimitation thématique: renforcement des activités génératrices de revenus ( et 4 thèmes transversaux: SIDA, éducation de base, environnement, éducation à la paix, la démocratie et aux droits de l’homme) Æ Le Migrant se confond avec le partenaire local (CEPROTA), même si éventuellement les deux organisations se différencient par les membres. Néanmoins CEPROTA Burundi apparaît comme une antenne locale de CEPROTA Belgique. Le vrai coordinateur de CEPROTA Burundi est le migrant Æ Très peu d’activités concrètes jusqu’à ce jour car pas de subsides extérieurs. Impossible d’évaluer la solidité de l’association, qui parait faible en l’absence du migrant. Æ Dans le cadre du projet, la seule activité entreprise à ce jour étant les séances d’identification des besoins et la planification dans laquelle la participation des femmes avait été encouragée, puisque suite aux directives de YWCA l’atelier devait porter sur le thème de « l’amélioration des conditions de la femme ».
LIGNE 2: YWCA-PARTENAIRE Partenariat : • La communication, Communication verticale via CEPROTA Belgique. • Répartition des tâches, rôles et responsabilités : YWCA (deux personnes) a assisté à l’atelier de participation d’analyse des besoins dont il avait apparemment imposé le thème, ce qui ne signifie évidemment nullement qu’il n’est pas pertinent. Une convention de collaboration (pas encore disponible) devra clarifier les rôles respectifs des parties. • Les conventions. NA Services réalisés dans le programme : • Description des activités (Non encore programmées) • Rémunération : Un budget de 45.000 € est attendu pour le soutien des activités jusqu’en décembre 2006 : soit 20.000 € les 6 mois de 2005 et 25.000 € en 2006. L’aspect renforcement : • Comment se matérialise la stratégie de renforcement du partenaire ? comment est-ce organisé ? Le renforcement du partenariat est assuré par le migrant dans la mesure où il a reçu des formations et apparaît comme le coordinateur de CEPROTA. Le migrant a de bonnes capacités de gestion contrairement au reste de l’équipe de CEPROTA Belgique Durabilité et impact de la formation et de la relation avec le migrant : • quels indicateurs de réussite ? Non disponible, à noter cependant la nécessité du suivi plus renforcé du migrant à la phase de mise en place des programmes. Son absence risque de retarder la mise en œuvre du projet qu’il compte écrire durant le mois de mars, avant de rentrer en Belgique. C’est quoi le plus-value de YWCA pour le partenaire et du partenaire pour YWCA ? YWCA apporte un savoir-faire dans le domaine de l’élaboration des projets et dans la formation en gestion, le partenaire accède au langage du bailleur de fonds et donc au financement et acquiert des techniques de renforcement des bénéficiaires si on considère que le migrant et le partenaire ne font qu’un.
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LES GROUPEMENTS DE BASE (DE FEMMES) : Cadre logique : reprendre en bref les objectifs, les résultats et les activités et les indicateurs (le cadre logique va en annexe) Objectif global : Amélioration des conditions de vie de la femme par la création et l’organisation des métiers Objectif spécifique : Augmentation des revenus des ménages où ces femmes sont issues ; Développement du monde rural Résultats intermédiaires : R1 : les revenus des ménages ont augmenté de 100% R2 : Bonne organisation des revenus des ménages R3 : Bonne gestion dans les groupements R4 : Bonne entente dans les groupements Analyse des besoins : • Qui a participé aux ateliers participatifs ? 30 participants des groupements de CIBITOKE, dont 20 femmes 12 participants des groupements de BUYENZI 10 participants de groupements de MUTIMBUZI • Comment organisés ? CEPROTA a organisé une séance d’identification des besoins et de planification avec des groupements de la Province de CIBITOKE (30 représentants) en date du 4-17 février et à Bujumbura (22 participants) pendant 2 jours. Seul l’atelier de Cibitoke était financé par YWCA. Les invitations ont été adressées aux groupements, en spécifiant la nécessité de faire participer les femmes. •
Quel a été le rôle du migrant ? Le migrant a participé à l’animation de l’atelier et joue en même temps rôle de conseiller de CEPROTA Burundi, d’après ses dires. Visiblement il est le coordinateur principal, puisqu’il possède l’autorité
Avancement du projet : dans quelle phase se situe-t-on ? Phase de lancement, le projet est au stade de l’atelier participatif de l’identification des besoins, la définition des activités et la programmation ne sont pas encore réalisées. Il est prévu que le projet démarre au 2ème semestre 2005 si accepté. Analyse des hypothèses : NA Genre et environnement : sensibilité pour le genre et l’environnement dans l’analyse de besoins, les activités ? On a pris en compte l’impact (in)attendus par rapport le genre et l’environnement Il semble malgré l’indifférence des statuts de CEPROTA aux questions du genre et de l’environnement que les activités organisées s’inscrivent dans cette préoccupation : voir participation des femmes dans le premier atelier sur l’identification des besoins, voir également l’initiative de lancement de la brique stabilisée non consommatrice du bois de chauffage. Support du projet : • formation : Volet le plus important du projet, cependant faible priorité de la formation technique • l’accompagnement : Prévu dans le cadre du suivi de CEPROTA Belgique et des visites de YCWA. • matérielle (ou acheté ?), quoi dans la Belgique, quoi dans le Congo ? • L’analyse des besoins et formulation du projet : 4000 euros de financement de la part d’YWCA pour l’atelier d’identification des besoins et de planification partielle. Durabilité : A apprécier après la formulation définitive du projet et la détermination du rôle et de la place des groupements de CEPROTA. Il n’est pas évident que le simple apport des connaissances de gestion leur assure une viabilité après l’intervention. D’autres aspects sont sans nul doute critiques comme la prospection des marchés, les techniques d’innovation et de différenciation etc. Sans la planification, il nous est difficile d’émettre un avis. Groupe One/évaluation des programmes migration et développement/20050311_3001085_Rapport Burundi_Ga_tan Dartevelle - Bernard Nyaburerwa/11 mars 2005/
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Impact : Analyse prématurée à l’étape actuelle de formulation du projet, cependant l’accroissement des revenus dans la zone d’intervention du projet (2 provinces) et le nombre de bénéficiaires attendus (1.500) devraient avoir un impact significatif sur le développement de la zone, par la réorganisation des artisans et par les effets induits du projet. Æ Nécessité du suivi plus renforcé du migrant à la phase de mise en place des programmes, dans la mesure où il est le seul pour le moment à garantir un renforcement du partenaire. Son absence risque de retarder la mise en œuvre du projet qu’il compte écrire durant le mois de mars, avant de rentrer en Belgique.
LIGNE 3: PARTENAIRE – GROUPEMENT DES BENEFICIAIRES Nature de la relation : Relation d’encadrement, de suivi et de formation (via les animateurs CEPROTA) Description des activités dans le programme : Activités encore à préciser après finalisation du plan d’action Nombre de bénéficiaires touchés : 1.500 selon CEPROTA
LIGNE 4: MIGRANT – PARTENAIRE L’origine du partenariat : Le migrant et le partenaire semblent être une même entité, le partenaire n’étant qu’une antenne locale du migrant.
APPRECIATION Le Projet est au stade de lancement et manque par conséquent de prise pour une évaluation objective de ses performances actuelles et à venir ( la rédaction du cadre logique n’étant pas achevé). Néanmoins, on peut tirer les conclusions suivantes. • la confusion dans les faits du migrant et du partenaire risque de déresponsabiliser le premier, celuici agissant sur instruction du second, lequel comme on l’a vu n’est pas toujours disponible. • Même si le projet semble privilégier dans le choix de ses activités les préoccupations genre et environnement, les statuts de l’association ne semblent pas en faire mention, d’où une crainte de leur prise en compte dans l’avenir.
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5. CONCLUSIONS GENERALES Critères Evidence + ou 1. Pertinence : Est-ce que les objectifs envisagés par le projet répondent correctement aux problèmes identifiés ou aux besoins réels des bénéficiaires c'est-à-dire aux objectifs de la coopération ? CAM : amélioration des revenus des femmes mais pas de visée sur l’autonomie de celles- ci. Pertinence de la stratégie par rapport les objectifs de DGCD ADEFF : l’alphabétisation est un facteur de blocage du développement et le projet apparaît donc de réduction de la pauvreté et comme pertinent. de développement économique Général : les autres n’ont pas encore de planification. locale Par rapport à l’objectif spécifique Général : les partenaires financés correspondent à cette définition, pas les partenaires potentiels. de YWCA « le renforcement d’organisations dans le sud qui Général : Les projets de YWCA s’intègre parfaitement dans les axes d’actions sur les soutiennent les femmes et leur « femmes » préconisés par le CSLP intérimaire (Cadre stratégique de réduction de la pauvreté, organisations ». version intérimaire, novembre 2003). L’approche « femmes » préconisée donc par YWCA est pertinente dans le cas du Burundi, ce qui nous a de plus été confirmé par les spécialistes « genre » de l’ONUB et ONIFEM. Général : dans tous les cas de figure, des ateliers d’identification et de planification se sont Identification des besoins et déroulés avec les bénéficiaires. On remarque toutefois dans les cas de CEPROTA et de l’ODAG qualité de l’analyse initiale? que les thèmes de ces ateliers ont plus été imposés par le migrant ou YWCA qu’ils n’ont Consultation des parties émergés de la base. Ceci ne veut toutefois pas dire qu’ils ne sont pas pertinents dans le prenantes ? contexte du Burundi (cf CSLP). Activités préparatoires ? YWCA se donne un an pour observer les partenaires potentiels 2. Efficacité : Est que les projets ont atteint leurs résultats attendus ? Si oui, pourquoi, si non, pourquoi ? Mesure par laquelle les bénéficiaires ciblés ont effectivement tiré avantage des produits et services du projet. CAM : Si cela est prévu dans la planification, peu a déjà été réalisé sous cet aspect là (formation les partenaires locaux sont en informatique mais pas de résultats). Au contraire, YWCA a repris à sa charge des taches renforcés en termes de incombant au partenaire. On observe aussi beaucoup de conseils techniques (en marketing, capacités de formation, stratégie et vente) donnés par YWCA dont certains sont mis en pratique avec réussite. C’est d’évaluation de projets de une forme de renforcement tout à fait appréciable pour le partenaire. De manière générale, le migrants, d’appui à des projets CAM a de très faibles capacités en gestion et il est temps d’accélérer les processus de sociaux, et de réseautique. renforcement formel. ADEFF : des formations en renforcement de capacités sont prévues mais la budgétisation (trop faible) est à revoir. A la moitié du projet une seule des 5 formations prévues a été réalisée. Général : trop tôt pour se prononcer dans le cas des deux autres partenaires. Les objectifs par rapport aux CAM : autonomie des bénéficiaires : à douter : la formation proposée n’est que technique et ne bénéficiaires sont atteints vise pas l’auto développement des femmes. On remarquera que le budget formation des bénéficiaires est de 21 000 euros dont 20 000 est de la matière première dont les produits finis seront vendus ! ADEFF : l’alphabétisation des bénéficiaires vient de commencer mais on constate que trop peu de formateurs ont été formés par rapport aux nombre de femmes à alphabétiser et ce, notamment à cause d’une mauvaise budgétisation. Général : trop tôt pour se prononcer dans le cas des deux autres partenaires. Par rapport aux présupposés de ODAG : La migrante a des contacts occasionnels avec le directeur de ODAG et non structurels la connaissance du migrant des comme le voudrait un des critères de sélection de YWCA. De plus, la migrante a mis au point un projet (sur base du thème de YWCA) dans une région dont elle n’est pas originaire, ce qui laisse réalités de son pays. supposer qu’elle ne possède pas une connaissance fine des besoins des populations, impression confirmée par la premier projet de la migrante qui était hors propos dans cette région. La migrante monte un projet à Gitega parce qu’elle considère ODAG comme le partenaire idéal pour monter un projet de développement et non pas parce qu’elle aurait des liens privilégiés avec les communautés.
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Général : autre facteurs explicatifs des échecs et des réussites ?
ADEFF et CEPROTA: le migrant et l’association ne font qu’une seule et même personne. Général : le lien structurel entre le migrant et le partenaire apparaît comme une hypothèse de travail non vérifié : dans les cas présents, il s’agit soit de la même personnes, soit d’un lien fortuit, occasionnel. ODAG et AFEDD : On ne perçoit pas la valeur ajoutée de passer par la migrante pour développer de tel projet, au contraire cette stratégie impose à YWCA un partenaire et une région qu’elle n’aurait peut être pas choisie à l’issue d’une mission d’identification de partenaires pour les mêmes projets. CEPROTA et AFEDD : la confusion dans les faits du migrant et du partenaire risque de déresponsabiliser le second, celui-ci agissant sur instruction du premier, lequel comme on l’a vu n’est pas toujours disponible, ni présent sur le terrain. Général : Le recours à un migrant dans la stratégie d’intervention de YWCA impose de fait un partenaire et une région que YWCA n’aurait peut-être pas choisi pour monter le même type de projets dans une structure d’intervention classique. Ceci ne porte nullement un jugement sur la qualité des partenaires mais tente de mettre le doigt sur le fait que le recours au migrant limite la flexibilité du choix du partenaire, de la région, voire de la thématique et des groupes bénéficiaires.
3. Efficience : Analyse entre activités, ressources et résultats. Est-ce que les résultats ont été atteints de manière optimum ? Analyse de la gestion : suivi du CAM : la faible capacité comptable et administrative du CAM a visiblement incité YWCA à reprendre des taches incombant au partenaire. planning, rapportage, taches administratives, évaluation et ADEFF : le cadre logique est suivi scrupuleusement même si des décalages à la baisse sont prise en compte de celles-ci. constatés (nombre de formateurs) et des rapports mensuels sont envoyés. Très bonnes Autre : gestion budgétaire, du capacités de la migrante. personnel. Corollaire : CEPROTA : le migrant s’arroge l’entièreté du projet. renforcement de capacités en Général : La distribution des responsabilités et des taches est fixée clairement dans les gestion de projets conventions entre YWCA et le partenaire. Général : La capacité des partenaires en gestion de projet est plutôt faible (sauf ODAG) si l’on exclut celle du migrant individuel qui a en général de très bonnes aptitudes (AFEDD, Ceprota). La stratégie de renforcement du partenaire et particulièrement sur le point de la gestion est bien construite mais mériterait encore plus d’attention et de proportion dans le budget. Rappelons que dans le cas de l’AFEDD, seul environ 1500 euros (formation par un consultant) sont consacrés à des activités qui auront potentiellement un impact sur les capacités du partenaire. Ce chiffre pourrait aisément être gonflé dans des projets avoisinant les 50 000 euros au regard de l’importance de cet objectif. Notons également tout le renforcement en gestion délivré par YWCA lui-même (mais évidemment comptabilisé dans le budget YWCA) qui vient utilement compléter les formations. Rôle du migrant et valeur ODAG : L’efficience d’une telle structure n’est pas prouvée, étant donné que les consultants ajoutée de l’utilisation des locaux coûtent moins chers et sont eux, des professionnels du développement de longue date. migrants. ADEFF : La migrante porte tout le projet puisqu’elle est présidente de l’AFEDD et de l’association belge CADEF. Elle possède de très bonnes capacités. Idem pour CEPROTA. Général : le recours à des migrant ne nous apparaît pas comme efficient. Dans le cas de l’ODAG (migrant, séparé du partenaire) le recours au migrant est moins efficient que de recours à des consultants locaux. Dans les deux autres cas, le migrant se confond avec le partenaire. Général : complémentarité avec Général : Rien n’a été spécifiquement fait pour se coordonner avec d’autres actions de développement locales sauf le recours lors des ateliers participatifs aux consultants censés bien des autres actions de connaître les problématiques. développement économiques local. 4. Impact : mesure si les bénéfices reçus par les destinataires ciblés ont eu une effet plus large sur un plus grand nombre de personnes CAM : impact faible : 45 femmes ayant augmenté leur revenus par année et demi (sur les 10 Indicateurs d’impact sur le 000 habitants que comptent le quartier) mais toujours dépendante de la structure CAM. développement local et la lutte contre la pauvreté ? ADEFF : l’impact peut s’avérer important (2000 femmes alphabétisées). Incidences liés au genre, à Général : plus que l’aspect genre, l’YWCA a adopté une approche « femme ». l’environnement et autres Groupe One/évaluation des programmes migration et développement/20050311_3001085_Rapport Burundi_Ga_tan Dartevelle - Bernard Nyaburerwa/11 mars 2005/
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incidences relatives à l’impact sur la pauvreté ? 5. Durabilité : les bénéfices vont-ils perdurer après l’arrêt des financements ? Général : Oui, par leur implication forte dans les projets, il acquiert une expérience en gestion Association de migrants sont de projets de développement qui dans bénéficient à long terme au partenaire. mieux capables de mettre en œuvre des projets de développement ? Exemple : liens avec le partenaires,... Durabilité des résultats obtenus ODAG : Le projet est entièrement issu de la migrante et menée par la migrante ; cela pose un par les bénéficiaires problème d’appropriation du projet et de ces résultats par les bénéficiaires. CAM : Les bénéficiaires ne sont pas formés pour être indépendantes ou s’auto développé, elles restent, même après le séjour au CAM, des employés payés à la pièce. ADEFF : Si le projet arrive à ces IOV en termes de bénéficiaires et étant donné que la méthode d’alphabétisation UNESCO est éprouvée, les résultats devraient être durables. Dépendance à l’égard du Général : une des deux partenaires financés est dépendant de YWCA pour la rémunération de financement de YWCA ses postes salariés (CEPROTA est potentiellement dans la même situation). Il est donc d’autant plus important d’insister d’avantage sur le renforcement du partenaire afin que celui-ci soit à même de diversifier ces sources de financement. L’existence même des associations n’est pas en jeu puisque celles-ci existaient bien avant la rencontre avec YWCA. Partenaire locale a plus de Général : YWCA a une vraie politique de renforcement de partenaires tant sur le plan responsabilité dans l’exécution institutionnel et matériel que sur le plan de la gestion. Nous conseillons toutefois de renforcer des projets. d’avantage le pôle de renforcement des capacités de gestion, notamment en termes budgétaire.
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EVALUATION DES PROGRAMMES “MIGRATION ET DÉVELOPPEMENT RAPPORT DES VISITES SUR LE TERRAIN : RDCONGO 1. INTRODUCTION La DGCD belge a chargé les bureaux ‘ACE Europe’ et ‘Groupe one’ d’exécuter une évaluation des programmes « migration et développement », financés par la DGCD belge. L’évaluation consiste en trois phases : (1) une étude préliminaire, (2) des visites sur le terrain, (3) synthèse, restitution et rédaction d’un rapport final. L’évaluation se déroule entre décembre 2004 et mars 2004. Les visites de terrain étaient planifiées pour la fin de février, début mars 2005. Le comité de pilotage, qui est installé pour poursuivre l’évaluation, avait identifié trois pays pour effectuer les visites sur le terrain : le RDCongo, le Burundi et l’Equateur. Les objectifs de ces visites sur le terrain sont (voir rapport péliminaire) : (1) analyser les réalisations réelles, (2) évaluer les programmes sur base de 5 critères d’évaluation avec une attention particulière par rapport : Les hypothèses : la plus-value des migrants pour des processus de développement local. Comment les partenaires du sud apercoivent le rôle des migrants ? Qu’est-ce que sont les possibilités ? Quelles sont les expériences ? Les partenaires locaux : description des différent partenaires, analyse de leur capacité et évaluation du partenariat La stratégie d’exécution La qualité des analyses de besoin et la participation des bénéficiaires La rentabilité des micro entreprises (programma retour volontaire) L’impact par rapport la diminution de la pauvreté et le développement local (programme migration et développement) Ce rapport concerne l’évaluation en RDCongo. Les évaluateurs ont évalué les programmes d’OCIV et de CIRE, les organisations actives au RDCongo. Entre 1999 et 2003 OCIV et CIRE ont collaboré avec Cedita, le partenaire locale, pour l’exécution du programme « retour volontaire ». A partir de 2004 le CIRE a commencé une collaboration avec le Prefedd, OCIV a continué son partenariat avec Cedita. 1 Cette évaluation concerne une évaluation ex-post du premier programme et une évaluation à mi-parcours du deuxième programme. L’équipe des évaluateurs en RDCongo a consisté en Marie Nyange, consultante local, et Corina Dhaene, consultante d’ACE Europe. La mission a été préparée par les deux évaluateurs. La mission a durée 6 jours.
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Vous trouvez dans le rapport préliminaire les descriptions des programmes concernés
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Déroulement de l’évaluation: Période : 18 février – 26 février Equipe de l’évaluation : Corina Dhaene (ACE Europe) et Marie Nyange (SERACOB) Préparation: les deux évaluateurs avaient préparé le programme de la semaine pendant deux demijours Premier jour : visite de l’attaché de la DGCD et sessions de groupes avec CEDITA et PREFED, les deux partenaires congolais. Nombre de projets visités: 14 projets (sur 19 planifiés), 6 projets (OCIV Entreprendre), 6 projets (OCIV Valepro), 1 projet (CIRE Retour Volontaire, les responsables/promoteurs des 5 autres projets ne pouvaient pas être localisé ou contacté) et 1 projet CIRE Migr’actions. Réunions avec des ministères congolais : le Ministère du Plan, Ministère de l’industrie et de PME, Ministère des Affaires Sociales et Direction Général de Migration Réunion de restitution avec un représentant de CEDITA, deux représentants de PREFED et un représentant de la DGCD. La structure du rapport : 1. L’introduction 2. OCIV – programme retour volontaire 3. CIRE - Programme retour volontaire 4. OCIV – Valepro 5. CIRE – Migr’actions 6. Conclusions Annexe 1 : liste des interviewées et planning Annexe 2 : fiches des micro projets visités
2. OCIV – PROGRAMME RETOURS VOLONTAIRE Remarque : L’équipe des évaluateurs avait prévue une session de travail avec CEDITA de 5 heures pour discuter sur trois programmes (deux d’OCIV et une de CIRE) et pour planifier les visites sur le terrain. il parait très difficile pour Cedita de faire la différence entre les trois programmes (OCIV entreprendre, OCIV Valepro et CIRE Retours Volontaires) pour chaque élément de la description ou pour reconstruire les éléments spécifique du programme de CIRE qui a pris fin sur le terrain déjà en 2002 ;
2.1. Déscription PARTENAIRE •
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Description de l’organisation: CEDITA est maintenant une ONG avec une longue expérience sur la problématique de la réinsertion des émigrants au Congo. On note que l’organisation a connu un parcours de développement avec beaucoup d’obstacles. Depuis 2000-2001 l’organisation était préoccupée par une structuration interne. Au cours de cette période, le CEDITA n’avait pas des relations avec d’autres bailleurs de fonds et les contacts internationaux en dehors d’OCIV et CIRE. Il était très limité. Le CEDITA est membre du Conseil National des ONG de développement (CNRONGD) et avait des contacts avec ATOL (ONG belge). Le choix pour le CEDITA correspond aux les critères de sélection (voir rapport préliminaire) Description des activités et groupes cibles: 1 accompagnement des migrants, 2. conseils pour l’établissement des micro et petites entreprises, 3. conseils pour la mouture des projets, 4. études de faisabilités . Le groupe cible n’est pas vraiment spécifié. Approche genre : les évaluateurs n’ont pas remarqué une sensibilité spécifique par rapport au genre.
LIGNE 2: OCIV-CEDITA •
Services réalisés dans le programme : préparation des plans d’entreprise, analyse des plans d’entreprise, études du marché, accueil au bureau, accompagnement dans le dédouanement des matériels, entreposage des matériels, conseils techniques, conseils financiers, rapportage, visites de
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travail. Le payement se faisait par projet (en 2000 entre 600 et 700 euro). CEDITA ne pouvait pas fournir les chiffres détaillés par projet et par année aux évaluateurs. Partenariat : premiers contacts en 1998 (étude des opportunités), en 2000 OCIV et CEDITA avaient signé un premier contrat pour un projet spécifique (convention bipartite), la répartition des tâches, rôles et responsabilités était clair, bien que les bénéficiaires ne comprenait pas toujours le rôle de CEDITA (comme accompagnateur technique sur le terrain, voir beaucoup des discussions sur les subventions entre les promoteurs et le CEDITA). Selon CEDITA, la plus-value du partenariat pour OCIV est la proximité de l’accompagnement par un partenaire qui connaît bien le terrain. Le partenariat s’est surtout développer par des lignes personnels (surtout après ce programme ci). Au niveau des questions opérationnels il y a un moyen pour discuter des changements, bien que l’espace de CEDITA pour prendre des initiatives était limité.
MIRCO-ENTREPRISES : (DESCRIPTIONS DES MICRO-ENTREPRISES VISITÉS) Les évaluateurs ont fait une description par projet visité, sur base des critères ci-dessous. Ces descriptions se trouvent en annexe. Ici un aperçu global. • Secteurs des entreprises : 2 projets dans le secteur de formation (un ‘établissement publique’ et une entreprise registrée) , 1 projet dans le secteur de services bureautiques (registré comme ASBL) , 1 projet production agricole (pas registré), 1 projet vente d’alimentation en détail (registré comme ONG) et 1 projet transport fluvial (registré comme entreprise). Pour le projet de production agricole, les évaluateurs n’ont pas constaté une production quelconque. Donc, on parle encore de 5 projets dans le secteur tertiaire. • Personnel (l’entrepreneur et son personnel) : l’entrepreneur/l’employeur (dont deux femmes) c’est le migrant : 4/6 des ces employeurs se présentent comme directeur (3 d’entre eux sont retournés au Congo). Le projet de production agricole travaillait avec six agents (M) seulement au début. Pour le reste tous les migrants travaillent avec du personnel, la plupart des hommes (entre une personne et une équipe de 11 personnes). Deux organisations mobilisent pas mal des bénévoles. Evolution stagnante dans la plupart des cas. • Description des activités : voir les fiches par projet • Support du projet : tous les promoteurs ont participé dans les formations en Belgique et ils ont été accompagné par le CEDITA sur le terrain. Les matériels (ordinateurs, camion, moteurs, groupe électrogène) ont été achetés en Belgique dans la plupart des cas. Dans 4 cas il y avait des problèmes (vol, dédouanement, achat pas adapté, matériel pas arrivé). Dans 1 cas on a revendu et utiliser une partie du capital pour faire autre chose. Dans un autre cas (de vol), le promoteur a reçu une subvention supplémentaire (l’achat était faite au Congo cette fois la). • Durabilité : Un promoteur n’a pas encore commencé. Des 5 autres, il n’y a que deux promoteurs qui sont capables plus au moins de consolider un fonds de roulement de leurs activités (ils ont diversifié leurs activités et ajouté des éléments au projet originale pour ‘la survie’). Un cas n’est pas du tout clair (transport fluvial) : l’évaluateur a constaté sur le terrain que l’entreprise est en forte régression( après l’accident connu sur le fleuve lors du premier voyage de la baleinière , accident où ils avaient tout perdu), selon Cedita le promoteur a gagné beaucoup d’argent. Les autres initiatives sont stagnantes sinon en régression. La majorité des promoteurs disent qu’ils ont la volonté pour réussir mais qu’ils leur manquent des moyens et surtout que les projets (les idées originales) ont été disproportionnés par rapport aux moyens. • Résultat par rapport la bonne réintégration : 3 migrants sont retournées : le projet a beaucoup contribué à l’insertion sociale (coup de pousse). Pour 2 d’entres eux, leur psychologie (le courage) et leur capacité de s’associer étaient des un facteurs de succès et leur mérite (pas du programme). • Impact : 1 projet a pris un ampleur plus grande et de nature communautaire, avec une sensibilité pour l’impact sur l’environnement, les aspects sociaux de la vie dans cette commune (promotion de la vie associative, formation) et le souci d’auto survie (impact encore faible mais prometteuse). Pour les 5 autres : pas un impact économique, pas de relations avec d’autres entrepreneurs, pas de dynamisme autour de l’entreprise remarquable. Dans 1 cas il est clair que le projet risque d’appauvrir la famille à Kinshasa. Social : création des emplois, mais parfois pas payés ou payer avec des primes ou en nature.
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LIGNE 3: CEDITA-MICRO-ENTREPRISES • •
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Les résultats : Le Cedita ne pouvait pas nous donner une liste avec toutes les données par projet, ceci dénote de manque d’une bonne organisation du travail au niveau de CEDITA. Description des activités réalisées dans le programma : le Cedita s’occupait seulement des programmes de OCIV et de CIRE (voir plus loin). Les activités décrites ci-dessus sont les activités des programmes. On constate une grande dépendance de CEDITA vis-à-vis des programmes d’OCIV et CIRE. Approche étude de faisabilité : 1, aller sur le terrain du promoteur 2, organiser des entretiens avec le migrant et avec la famille sur place 3, vérifier et apprécier des activités existantes (cohérence technique et financier) 4, analyser des aspects techniques, la demande, la concurrence, vérifier les documents juridiques, impact sur la population, tenir compte des aspects sociaux (comme la création d'emploi) . La gestion des subventions financières : compte chez Socsol, partie des subventions déjà donner en Belgique, pour donner les fonds au Congo le montant qui reste est donné en une fois après la signature d'une décharge, Cedita et promoteur vont à la banque ensemble. Le montant est versé en une fois, après qu'il y ait preuve que l'apport du migrant est transféré (CEDITA :’Nous ne sommes pas un guichet financier, mais un guichet technique’). Cedita n’a pas une vue globale sur les transferts des subventions. l’approche du suivi et de l’évaluation : «’Chaque mois on est sur le terrain, au début (phase de démarrage ou relance) on y va même deux fois’. En générale, CEDITA distingue trois phases: 1, démarrage, 2 production, 3 extension. Le but du suivi est de vérifier si le plan a été suivi. ‘Chaque fois, on fait un petit rapport’. Note de l'évaluateur: pas de systématique dans la collection des données et des rapports (voir les dossiers). A la fin de l'année (et fin du contrat pour le suivi), le Cedita vérifie si l'entreprise est viable ou pas. Note: l'évaluateur n'a pas vu des documents pour vérifier cela. En théorie, le suivi devait se faire par des visites sur le terrain: en réalité ce n'était pas le cas, CEDITA rencontre des difficultés pratiques (manquait les moyens comme le carburant, personnel, …) Les projets et les critères de sélection / changement des idées originale : Tous les projets financés correspondent aux critères de sélection mais en pratique la plus value n’est pas toujours perceptible. En général, l’idée originale est tenue. En deux cas, la situation sur le terrain diffère beaucoup de l’idée originale (dans un cas c’était une évolution positive).
LIGNE 4: MIGRANT – MICRO-ENTREPRISE Idem description chaque entreprise visité, ici description global. • l’origine du projet : l’idée vient du migrant même, 3 migrants sont retournés. Pour les autres : les promoteurs restaient en contact par téléphone et des visites régulières, surtout dans la première année du projet. Dans deux cas (production agricole et alimentation) les contacts sont très faibles et n’aident pas à consolider et développer l’initiative/l’entreprise. • la communication sur le projet dans le temps que l’entrepreneur se trouvait en Belgique : voir ci-dessus
2.2. Appréciations L’appréciation du partenaire, par rapport : • le partenariat: remarque d’un des bénéficiaires : ‘Cedita agit comme l’employé d’OCIV au lieu d’agir comme partenaire’. Mais Cedita apprécie beaucoup le partenariat. • le CEDITA et leur rôle dans le programme : Leur rôle est limité à donner des conseils techniques. Ils n’aiment pas trop de régler les finances. CEDITA n’aimait pas non plus l’approche négative (retour des migrants) du programme). Autres point négatifs : 'l'injustice mondiale' (ceux qui ont de la famille dans le Nord ont accès au argent, on risque de financer l'émigration!), pas de budget pour le séjour du migrant avant le démarrage de son entreprise, le montant de la subvention est insignifiant ('on doit amener (forcer) le migrant à proportionner ses besoins aux moyens mis à sa disposition de peur d’avoir un résultat négatif après investissement, c’est à dire qu’il doit être réaliste ) - pour CEDITA ce n'est pas clair
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sur base de quoi on a fixer le montant de la subvention, le rational pour CEDITA: orienter les transferts financier vers une activité plus productive (au lieu de le dépenser pour des obligations sociales comme fêtes, frais médicaux, enterrements, ...). Points forts: le souci de proximité (note de l'évaluateur: les moyens manquent), le souci de faire mieux. les résultats : selon Cedita le résultat est là mais les évaluateurs n’ont a pas vu ces promoteurs qui ont connu beaucoup de succès. Selon Cedita il ne faut pas oublier que l’objectif était le retour du migrant. Le Cedita ne pouvait pas nous donner une liste claire avec les retours. le fait de travailler avec deux partenaires belges : pas de problèmes : pour eux seulement les projets comptent. le rôle du migrant par rapport au développement économique locale : source de moyens et de finances qui peut être investit dans des initiatives productives la gestion locale par rapport au développement économique locale : pas toucher vraiment. Les évaluateurs ont constaté à travers les interviews au niveau des ministères qu’il n’existe aucun plan local de développement bien que des plans générales ont été conçus sur papier (pas d’appropriation ni d’opérationnalisation des plans au niveau locale pour l’instant, c’est vraiment un difficulté réelle). la gestion locale par rapport à la migration : les ministères ne travaillent pas ensemble, il n’y a pas de politique de migration pour le pays.
L’appréciation des entrepreneurs, par rapport : • L’accompagnement et les services d’OCIV et du Cedita : pour OCIV (intéressant et praticable), pour CEDITA : nécessaire mais pas assez (service limité), parfois aussi trop bureaucratique, 3 remarques que le suivi n’était pas bien organisé (CEDITA ne venait pas souvent sur le terrain), les choses sont souvent improvisées sans tenir compte des programmes de migrants. • Le programme et la stratégie d’exécution : bonne idée, la subvention est trop petite (bien que ‘toute est bien), pas de fonds de roulement, stratégie inadaptée au groupe cible et à la réalité du terrain, pas de respect pour la vision du migrant une fois sur place, manque de flexibilité dans les stratégies du programme.
3. CIRE – PROGRAMME RETOURS VOLONTAIRES 3.1. Déscription PARTENAIRE •
Voir la description ci-dessus
LIGNE 2: CIRE-CEDITA • •
Services réalisés dans le programme : voir les services dans le programme OCIV Entreprendre. Rémunération : entre 400-600 euro par projet/promoteur. Partenariat : C’est Cedita qui a contacté CIRE lors d’une visite d’André Mayengo (directeur Cedita) en Belgique. Ensemble ils ont commencé à préparer des projets concrets dans le cadre du programme « retours volontaires ». L’évaluateur a reçu très peu d’information sur les relations avec CIRE. Selon Cedita la coopération allait de moins à moins à partir de 2001. Raisons : moins de retours. En 2002 il n’y avait aucun retour, la coopération était limitée à des entretiens et des échanges avec le CIRE. En 2003 la collaboration a été terminée.
MIRCO-ENTREPRISES : (DESCRIPTIONS DES MICRO-ENTREPRISES VISITÉS) (1 projet seulement) • Secteurs et nom de l’entreprises : porcherie (production agricole), pas de fournisseurs, pas de clients, la porcherie a démarrée en 2000 et s’est fermée fin 2004. • Description du personnel (l’entrepreneur et son personnel) : le migrant était employeur (deux emplois pour des hommes). • Description des activités : voir la fiche sur le projet
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Support du projet : le migrant n’a pas suivi une formation en Belgique, était accompagnée par Cedita sur le terrain. Le migrant ne pouvait rien changer au plan original, bien qu’elle a vue très vite que ça n’allait pas marcher. Cedita ne lui a pas permis de changer son plan original. Durabilité : la porcherie est fermée. L’entrepreneur ne disposait pas d’un fonds de roulement proportionnel aux besoins des activités. Résultat par rapport la bonne réintégration : le migrant est rentré définitivement, mais l’entreprise a eu un effet négatif sur sa réintégration parce qu’elle s’est appauvrie. Impact : aucun
LIGNE 3: CEDITA-MICRO-ENTREPRISES • •
Les résultats : CEDITA ne pouvait pas fournir des listes détaillées. Par cœur, Mayengo nous a communiquer le suivant : premier retour en 99 et 2000 : 5 retours et un seul en 2001. Depuis 2002 plus de retour. Au début l’idée était d’avoir environ une 50taine de retours. Description des activités réalisées dans le programma : voir le programme OCIV Entreprendre
LIGNE 4: MIGRANT – MICRO-ENTREPRISE (1projet seulement) • l’origine du projet : idée est venue du migrant qui est retournée au Congo. • la communication sur le projet dans le temps que l’entrepreneur se trouvait en Belgique : retour
3.2. Appréciations L’APPRÉCIATION DU PARTENAIRE, PAR RAPPORT : • • • • • • •
le partenariat: ‘c’est bien passé’ le programme et leur rôle dans le programme : voir le programme d’OCIV : approche négative et manque de flexibilité. les résultats : il reste très peu des initiatives prises le fait de travailler avec deux partenaires belges : le travail pour CEDITA était le même. le rôle du migrant par rapport au développement économique locale : / le rôle reste mitigé, pas un rapport clair par rapport au développement économique local la gestion locale par rapport au développement économique locale : / aucun plan de développement local sur lequel devrait se greffer des actions ou programme de développement. la gestion locale par rapport à la migration : / aucun élément
L’APPRÉCIATION DES ENTREPRENEURS, PAR RAPPORT : (1 promoteur seulement!) • L’accompagnement et les services de CIRE et du Cedita : CIRE : assez bon, CEDITA : très limité et bureaucratique, pas des solutions et mauvaise étude de faisabilité • Le programma et la stratégie d’exécution : bon programme, mauvaise stratégie, budget inadapté au projet financé, stratégie inadaptée au groupe cible qu’est le migrant (personne coupée de la réalité socio-économique de son pays, surtout que celle est très changeant pour la RDC). • La plus-value du migrant : aucune
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4. OCIV – VALEPRO 4.1. Déscription PARTENAIRE • • •
Description de l’organisation: CEDITA a pris un autre nom en 2004 : Entreprendre CEDiTA et a commencer avec une nouvelle équipe de 6 personnes (M) et le même directeur. L’organisation exécute maintenant aussi un projet d’une ONG italienne (comparable au programme Valepro). Description des activités et groupes cibles: rien a changé par rapport à la description ci-dessus Approche genre : ibid. En générale, l’approche est le même pour les hommes et les femmes (plutôt approche et soucis d’équité et même approche couple)
LIGNE 2: OCIV-CEDITA • •
Services réalisés dans le programme : Il n’y a pas des grandes différences comparé à l’ancien programme, sauf le mode de payement. Le Cedita est maintenant payer par mois (prestation de service mensuelle) depuis juin 2004 (pour une durée de 18 mois) Partenariat : le partenariat a évolué dans un bon sens, surtout grâce a des liens interpersonnelles entre les deux coordinateurs. Dans la coopération il n’y a pas un aspect de renforcement du partenaire. La communication est fréquente (par téléphone) et par des visites régulières, il y a eu une évaluation de la communication et du rapportage. Selon Cedita, on n’a pas encore changé grande chose. Plus value pour OCIV: connaissance du terrain, maintenant déjà 6 ans d'expérience Pour Cedita: renforcement de nos capacités institutionnelles, utilisation du méthode GERME (note: l'équipe est très jeune, le renforcement s'est fait plutôt par l'autoformation sur base des rapports et documents existantes),
MIRCO-ENTREPRISES : (DESCRIPTIONS DES MICRO-ENTREPRISES VISITÉS) Voir remarque ci-dessus • Secteurs des entreprises : 4 projets de production (pisciculture, arboriculture, porcherie) dont une entreprise registrée, 1 projet (alimentation) registré comme entreprise, et 1 projet (initiative communautaire mixte : agricole et éducation) registré comme ASBL. Donc, 5 initiatives du secteur primaire. Une initiative (pisciculture) n’a pas encore démarré. Pour le projet d’alimentation : le petit magasin est bien intégré dans la filière : contacts réguliers avec des fournisseurs, diversification des produits, clientèle fidèle, stockage des produits (bien que limité) et analyse de la concurrence sur une base continuelle). Pour les projets de production, les activités sont encore à leur début : en général pas des relations stables avec des fournisseurs et manque de clients réguliers. Un seul promoteur (arboriculture) a des clients en ville (magasins) qu’il serve avec sa camionnette. • Description du personnel (l’entrepreneur et son personnel) : 3 migrants s’appellent des coordonnateurs et des financiers. Un migrant se voit comme employeur promoteur (il voyage beaucoup entre Bruxelles et Kinshasa). Deux autres : conseillers. Un de ces deux est retourné, la petite entreprise (alimentation) est gérée par sa femme. 5 initiatives travaillent avec du personnel (entre 1 et 28 personnes). L’arboriculture travaille avec une équipe de 10 personnes (dont deux femmes) et de main d’oeuvre saisonnier, l’initiative agricole et éducation travaille avec une équipe de 28 personnes (dont 22 femmes), 5 permanents et 23 saisonniers. • Description des activités : voir les fiches par projet • Support du projet : 2 personnes seulement ont suivi la formation en Belgique, 1 personne n’avait pas besoin de l’accompagnement de CEDITA, les cinq autres ont reçues des conseils (dans deux cas très limitatif, ‘on passait chez eux’). Dans trois cas, des matériels ont été acheter en Belgique (citerne, congélateur et tracteur). Les autres matériels ont été achetés localement (choses petites). • Durabilité : Le cas de la porcherie n’est pas une vraie entreprise, ça reste une petite activité familiale qui apporte des produits en nature pour le ménage. L’initiative de l’arboriculture est montée comme une activité agro-industrielle (le promoteur a déjà investit plus de 160.000 dollars) et le ‘break-even’ est attendu en 2007. Le verger est très bien géré et le promoteur a des idées pour installer un centre de
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recherche. Pour les autres initiatives il est déjà clair qu’il manque des fonds de roulement. Le volume des frais requérants est parfois très élevé et même croissant et il y a la forte concurrence (par exemple dans le secteur de la pisciculture). Il y a une seule initiative (alimentation) qui fait preuve d’une évolution positive des chiffres d’affaire (bien que la famille, ‘ne peut pas encore vivre très autonome’). La petite entreprise se trouve dans une situation précaire : ils sont prêts à grandir mais les crédits pour cela manquent. Ils rêvent d’un mini marché. Impact : La plupart des initiatives sont encore au niveau d’investissement et il est donc difficile de mesurer l’impact. Dans 5 cas des emplois stables ont été crées. Dans un cas, l’évaluateur constate un certain dynamisme autour de l’entreprise (contacts avec d’autres organisations, dynamiques associatives). Les évaluateurs n’ont pas constaté des indications qui permettent d’analyser (ex-ante) les effets sur la pauvreté et le développement local.
LIGNE 3: CEDITA-MICRO-ENTREPRISES • •
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Les résultats : Cedita ne pouvait pas nous montrer ou donner la liste avec les résultats concrets par projet. Description des activités réalisées dans le programme : Dans ce programme, le travail est plus flexible: les objectifs peuvent être changer en fonction des changements exigés par le marché. Selon CEDITA, il y a aussi des sessions d'évaluation avec les groupements locaux. Note: l'évaluateur n'a rien remarqué à ce sujet chez les bénéficiaires. Pour le reste, le Cedita continue à travailler comme dans l’autre programme. bien que le CEDITA voudrait organiser des réunions (plutôt des entretiens) avec des promoteurs du même secteur. Ils l’ont fait déjà pour les promoteurs dans le secteur d'agriculture. Les projets et les critères de sélection / changement des idées originale : Les critères de sélection sont respectés bien que les relations avec les groupement local de bénéficiaires ne sont pas clair. En général, l’idée originale du projet est tenue.
LIGNE 4: MIGRANT – MICRO-ENTREPRISE • •
l’origine du projet : Dans 2 cas, l’idée est venue de la famille, dans 1 cas, l’idée vient de la base à Kinshasa (projet agriculture et éducation). Les contacts avec les migrant sont fréquents et se font par mail, téléphone et des visites fréquentes. la communication sur le projet dans le temps que l’entrepreneur se trouvait/ dans le cas si le migrant se trouve en Belgique : voir ci-dessus
2.2. Appréciations L’APPRÉCIATION DU PARTENAIRE, PAR RAPPORT :
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le partenariat: en générale beaucoup d’appréciation pour ‘le bon marketing de nos deux structures’, incertitude concernant la collaboration avec OCIV après 2005 et le suivi des promoteurs. La communication s’est a beaucoup améliorée (on se comprend moins pour l'achat de matériel), des entretiens réguliers, 2 x semaine par téléphone, appréciation de la transparence et l'esprit d'écoute. le changement du programme : approche plus positive, amélioration par rapport aux autres programmes: la convention quadripartite, l'implication d'un groupe local de bénéficiaires (note: l'évaluateur n'a pas pu apprécier l'implication d'un groupe locale de bénéficiers via les entretiens et interviews). Point négatif: faible collaboration entre OCIV et CIRE (surtout les dernières années) – ‘ça risque de fragiliser les programmes au Congo et l'impact sur le terrain’. Autre point négatif : le payement d’OCIV se fait à la fin du mois alors que les dépenses sont effectuées au cours du mois et CEDITA n’a pas suffisamment de moyens pour pré-financer les activités. les résultats : le facteur de succès, selon CEDITA est: il faut commencer avec des initiatives qui ont déjà quelques racines au Congo la cohérence des projets avec les processus du développement locale : les évaluateurs n’ont pas eu des réponses là-dessus mais il est clair qu’il est difficile d’établir la cohérence des projets d’autant plus qu’il n’y a pas un plan cohérent de développement local. le rôle du migrant par rapport au développement local et à la lutte contre la pauvreté : voir le rationale de l’autre programme (ça reste plus au moins le même)
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L’APPRÉCIATION DES ENTREPRENEURS, PAR RAPPORT : •
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L’accompagnement et les services d’OCIV et du Cedita : les services d’OCIV ont été beaucoup apprécié, services louables, ça a permis au migrant de faire quelque chose pour son pays, ça a réveillé le migrant et l’a poussé à ne pas être distrait et à penser au développement de son pays d’origine. Pour le CEDITA : les bénéficiaires considèrent les services comme très limités, trop bureaucrate et surtout comme exécutant d’OCIV. Dans 1 cas, l’entrepreneur attend encore des services/formations spécifiques. La majorité des bénéficiaires notent que le CEDITA était/est rarement sur le terrain. Le programma et la stratégie d’exécution : la subvention n’est pas assez pour établir une initiative lucrative, le budget ne correspond pas aux activités planifiés. Les bénéficiaires n’apprécie pas la stratégie ; elle est trop rigide. Le rôle du migrant : faire quelque chose utile pour son pays, l’autre vue du migrant, l’apport financier, expertise technique spécifique
5. CIRE – MIGR’ACTIONS 5.1. Déscription PARTENAIRE •
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Description de l’organisation: Le PREFED (Programme Régional de Formation et d’Echanges pour le Développement) est une ONG (les statuts existent depuis 1988). Ils ont des relations de partenariat avec quatre ONG du Nord. Le Prefed travaille avec trois agents permanents (un directeur et deux conseillers postes actuels vacants) et travaille avec un réseaux de consultants (tous des licenciés) selon les besoins (2 femmes sur 8 consultants). Prefed est actif dans RDC, Rwanda et Burundi, maintenant il se trouve dans un processus de rendre autonomes des bureaux dans les trois pays. L’assemblée générale devrait encore s’exprimer sur ce sujet. Prefed a plusieurs contacts internationaux et avec des bailleurs de fonds et est membre de plusieurs réseaux nationaux et internationaux (pour commencer le Prefed International). L’organisation répond au critères de sélection utilisés par le CIRE ( voir rapport préliminaire). Le Prefed n’a pas d’expérience dans le secteur de migration et l’accompagnement des migrants. Description des activités et groupes cibles: le Prefed organise des formations et des échanges d’expériences entre acteurs au développement. Il travaille avec des organisations à la base mais aussi avec des organisations qui appuient des groupes à la base. Approche genre : Les interviewées disent qu’il sont sensible à se sujet, bien que les évaluateurs n’ont pas pu identifier des indicateurs précis pour supporter cela. Ils ont quand même une expérience de travailler avec des organisations de femmes et ils essayent d’appliquer la discrimination positive dans le recrutement des conseillers. Les interviewées disent que toute l’équipe est très sensible aux questions de l’environnement et ils ont donnée quelques exemples. L’aspect renforcement : le PREFED dit qu’une stratégie pour le renforcement des capacités n’est pas prévue. Un séminaire devrait préciser les choses.
LIGNE 2: CIRE-PREFED •
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Services réalisés dans le programme : accompagnement des projets (plutôt que les promoteurs/migrants) par les groupements de bénéficiaires : accompagnement au niveau de l’analyse des besoins, organisation, lancement, la structuration des bénéficiaires et des formations spécifiques et adaptées aux besoins des bénéficiaires. Pour l’instant, la rémunération se fait par tâche exécutée. Partenariat : Il y a une convention dans laquelle les tâches ont été définies, mais comme le partenariat est encore très jeune, il reste encore beaucoup de questions. Prefed croit que le partenariat va se développer au fur et à mesure. Surtout la gestion des subventions est encore sujet de négociations : le Prefed a accepté pour une fois de s’occuper de la gestions des fonds pour le projet qui vient de démarrer, mais ne veut plus être impliqué dans le future. PREFED doit s’occuper du suivi et de l’évaluation mais les stratégies ne sont pas encore claires. Prefed qualifie le partenariat de mutuellement enrichissant, chacun gagne et un renforcement technique mutuel s’opère.
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LE MIRCO-PROJET: •
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Secteur : Micro crédit pour les femmes vendeuses (les hommes ne sont pas exclus) et approvisionnement en commun. Le CEDH comme promoteur dans le Sud répond aux critères, leur contre partie est en nature (deux congélateurs dont une se trouve chez le coordinateur du CEDH, note, il a aussi une petite alimentation établit avec le subvention d'OCIV Valepro, la subvention a servi pour l'achat d'un congélateur). Concernant le groupement local des bénéficiaires : le relais avec le Nord se fait par les liens personnels avec le coordonnateur (un migrant retourné), un rôle pour le Nord ou le migrant du Nord n'est pas claire. Bien que, l'expérience des crédits dans le Nord (initiative du Fondation Roi Bauduin) a été utilisée pour la conception de la stratégie. Du reste: les axes d'interventions primordiales ne sont pas claire, si non l'aspect 'renforcement des capacités' par la formation et le suivi sur le terrain. La continuation du projet au-delà du financement du CIRE n'est pas du tout assurée. Cadre logique : une cadre logique fait partie du dossier même.
Objectif global : accroître, durablement les revenus des vendeuses du marché de Mont Ngafula Objectifs spécifique : (1) accès aux micro crédits facilité (octroi de 10 micro-crédits par mois aux vendeuses garanties par m’appartenance active à un groupe, (2) système d’approvisionnement amélioré (sur bases de fiches de commandes, le projet organise un achat en commun avec une camionnette et mets à la disponibilité des femmes la logistique du stockage., (3) professionnalisations dans la distribution alimentaire et la gestion des micro-entreprises), (4) gestion efficace des ressources (tenue de la comptabilité mensuelle par les bénéficiaires et rétribution mensuelle du travail familial.) •
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Bénéficiaires : identification des bénéficiaires par une femme 'leader' au marché et appel ouverte par le media. 63 femmes ont été contactées personnellement pour expliquer le projet, 43 femmes ont remplis un formulaire pour être impliquées. Le coordinateur n'a pas une vue sur le groupe ethnique, il dit de ne pas connaître, il croit que la plupart des femmes viennent de Bas-Congo (voir: le Prefed a peur que le projet soit limité aux Kasaïens, comme tous les membres du CEDH sont d’origine du Kasai). Les femmes sont de la commune Mont Gafula ou de la commune voisine (on ne rejette pas les demandes d'une autre commune) Analyse des besoin : c’est fait par un atelier de bonne qualité. Quelques bénéficiaires (45) ont participées à l'atelier/formation pour l'analyse des besoins, une minorité fait aussi partie des structures du projet. Avec le Prefed trois jours de réunion ont été organisés, 6 modules au totales: 1: échanges sur le projet: arbre à problèmes, arbres à objectifs, activités, résultats et fonctionnement, module 2: fonctionnement et organisations des groupes à la base (dans le cadre de la reconnaissance de l'importance des associations des femmes et la valorisation des systèmes associatifs existants), module 3: gestion et comptabilité pratiques (les femmes vendeuses ont attesté avec des exemples concrètes les éléments qu'elles ont appris et l'effet sur leurs activités), module 4: système des micro crédits: principes et commandements, module 5: femmes, famille et développement, module 6: lancement du projet. Cohérence avec le développement local : le gouvernement locale (commune) n'a pas un plan de développement, bien qu’il y a un souci pour améliorer l'infrastructure socio-économique, comme un marché communal et des chambres froides, mais … la commune manque des moyens. Au moins, pour la préparation du projet le CEDH a travaillé ensemble avec quelques ONG de développement (FINCA, TRIAS, ...) On a informé la commune et lors de la visite de l'évaluateur on a eu une réunion avec le bourgmestre. Le CEDH a identifié encore d'autres intervenants indirects (comme le CRONGD et l'institut de recherche économique et sociale (IRES en sigle) de l'université de Kinshasa mais rien n’est encore planifier. Etat des choses : L'octroi des crédits avait commencé mis février 2005: 12 dossier déjà, il y a encore une vingtaines dans une phase d'étude. Pour l'instant il n'y a pas une planification pour travailler ensemble avec le PREFED, la dernière réunion était celle de l'atelier au début du projet (janvier).A ce moment-là les organes (assemblée générale, le collège d'administration et l'équipe de gestion) ont été établis. Tous les bénéficiaires font parties de l'assemblée générale, dans le collège d'administration on travaille avec deux commissions: micro crédits et approvisionnement. Il y a aussi des représentants des femmes vendeuses dans ces commissions. L'aspect 'achat en commun' pour l'approvisionnement n'a pas encore commencé. Analyse des hypothèses : risques: l'inflation (réponse: l'achat rapide des marchandises et le stockage), le non remboursement des crédits (réponse: le contrat et la caution moral du groupe de la femme en
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question), l'insécurité et le pillage par des soldats (relations avec les autorités locales), accident avec la camionnette (bonne assurance auto et bonne entretien et conduite du chauffeur) Genre et environnement : discrimination positive des femmes (partant d'une analyse qui explique l'accès difficile des femmes aux crédits). Les hommes ne sont pas exclus, 11 sur 12 des dossiers actuels sont des dossiers de femmes. Sensibilité pour l'environnement: pas remarqué, ni dans la conception du projet, ni dans les soucis ou les activités. Le CEDH a engagé une femme pour le suivi des femmes bénéficiaires d'un micro crédit sur le terrain. Dans le dossier on a mis qu'elle est la secrétaire administrative et financière chargée du secrétariat, les micros crédits, de l'épargne et de la comptabilité, mais l’évaluateur a constaté que c’est elle qui joue un rôle important dans le projet. Le CEDH n’a pas fixé des indicateurs pour mesurer un impact sur le genre, l'environnement ou la lutte contre la pauvreté. Support du projet : oui au début (lancement du projet) : formation pour les bénéficiaires au début (avec le Prefed) et deux séances de travail avec le Prefed. Après il n’y avait plus des contacts ni de planification pour l'accompagnement. Un minibus a été acheté à Matadi (pour l'approvisionnement en groupe). Le support de Prefed était bien faite par l'atelier de démarrage: changement et reformulation du projet. Durabilité : pas de système pour accumuler un capital pour continuer après une année, le CEDH compte accumuler un peu (mais le taux de remboursement de crédits à été baisser de 10% à 5% sur demande des bénéficiaires). Alors que 12% est le taux minimum selon la norme. Il n'y a pas une stratégie pour la fin de l'année, le CEDH n'as pas des contacts avec d'autres bailleurs de fonds. Ils sont incertains : c’est leur premier projet subventionné. Impact : Il n'y a pas des indicateurs pour mesurer (Prefed a confirmé ce constat). L’idée d’aider les femmes d’avoir accès aux crédits est une bonne idée et déjà les femmes interviewées (sur la marché locale et dans leurs organisations) expriment une opinion très positive sur leur vie et travail (renforcement de leurs capacité pour tenir un livre de caisse et pour fixer un prix pour leur produits, possibilité pour avoir un stock de produits et pour diversifier le gamme, capacité de soulager le ménage et de payer les frais scolaires des enfants, ….).
LIGNE 3: PREFED-PROJET •
Description des activités dans le programme : voir ci-dessus. Le programme n’est pas très important (5%) dans le volume de travail du Prefed et l’organisation ne dépend pas du tout du programme pour sa survie. Les services sont constitués par un paquet d’outils de gestion, d’encadrement technique, étude de besoins et de faisabilité. Pour le Prefed, l’analyse des besoins est un préalable à la réussite des actions mises en place. En théorie, le suivi et l’évaluation devraient se faire à chaque étape pour permettre d’évaluer la méthodologie et la stratégie des projets. Les évaluateurs constatent au niveau du projet qui a démarré que le suivi et l’accompagnement de celui-ci ne sont pas planifiés (pas de date pour des réunions).
LIGNE 4: MIGRANT – PROJET • •
l’origine du projet : l’idée vient du coordinateur la communication sur le projet dans le temps que le promoteur se trouvait/se trouve en Belgique : en faite le migrant en Belgique ‘il a pris un engagement moral’, du reste on compte pas de travailler ensemble (des activités ou des échanges ne sont pas identifiés et encore moins planifiés).
5.2. Appréciations L’APPRÉCIATION DU PARTENAIRE, PAR RAPPORT : • • • •
le partenariat: mutuellement enrichissant le programme et leur rôle dans le programme : les hypothèses sont réalistes et les activités sont bien définis mais les stratégies devront faire l’objet d’évaluation au fur et à mesure (selon le Prefed) les résultats : un seul projet a démarré. Deux autres organisations partenaires dans le programme de CIRE ont été définies. la cohérence des projets avec les processus du développement locale : c’est un souci. La stratégie est de partir des besoins des bénéficiaires. Les évaluateurs constate qu’il manque une stratégie et des mesures pour assurer une synergie avec des plans de développement qui viennent du gouvernement.
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• •
le rôle du migrant par rapport au développement locale et la lutte contre la pauvreté : pas des remarques la gestion locale par rapport la migration : manque de coordination entre les ministères, l’idée n’existe même pas encore.
L’APPRÉCIATION DES ENTREPRENEURS, PAR RAPPORT : • •
L’accompagnement et les services de CIRE et du Prefed: pas de commentaires spécifiques Le programma et la stratégie d’exécution : l’argent pour un projet est là est c’est ça qui compte pour le CEDH. Remarque de l'évaluateur: les frais overhead (y inclus les salaires) sont à 35% du total, les frais pour l'équipement sont à 31% du total.
6. CONCLUSIONS GÉNÉRALES 6.1. Programme 1 Effectivité •
Pas complètement clair, les partenaires dans le programme n’étaient pas capable de fournir tous les éléments essentiels pour mesurer l’effectivité (ici dessous nous utilisons des chiffres tentatives reconstruits sur base des entretiens et une communication e-mail avec OCIV et Cedita) . De toute façon, les évaluateurs ont pu constater que quelques migrants sont retournés au Congo (mais que l’objectif de 50 retours au moins n’a pas été atteint) et qu’ils ont établie des entreprises ou d’autres types d’initiatives (ASBL).
•
Programme OCIV Entreprendre : 36 projets, 19 retours définitifs (le migrant a son adresse résidentielle à Congo). Nombre d’entreprises réalisés : impossible à préciser. Sur six projets visités pendant la mission au Congo, il y a deux initiatives qui se présentent comme des entreprises, dont 1 est enregistrée telle quelle et l’autre n’a même jamais commencer (pas de productions). Sur ces six projets il y a certes cinq qui ne permettent pas au migrant et sa famille de vivre autonome, bien qu’on peut dire que les profits soulagent un peu les problèmes de survie d’un migrant retourné au Congo.
•
Programme CIRE Retours volontaires : 7 projets, nombre de retours définitifs pas clair. L’équipe d’évaluateurs était capable de tracer un promoteur (et en même temps migrante retournée définitivement). Dans ce projet une porcherie (pas enregistré) a été crée, mais qui maintenant n’existe plus.
Efficience •
La stratégie d’un accompagnement sur le terrain (le suivi, service de proximité) était un bon choix. Par contre : cette accompagnement n’était pas toujours bien organisé par le partenaire locale (manque de moyens). En plus, la stratégie ne tenait pas compte avec les conditions socio-économique au Congo qui son extrêmement difficile. Le partenaire local ciblait ses services sur les aspects économiques d’une entreprise (comme défini et convenu dans une convention avec les partenaires en Belgique) et maîtrisait bien cette expertise technique. Donc, le partenaire local travaillait avec des projets individuels plutôt qu’avec des individus (migrants) ou un groupe de migrants. Hors, cet accompagnement limité ne suffisait pas dans le contexte du pays : les difficultés psychologiques et sociales (la survie dépend largement sur les capacités du migrant de s’associer), l’absence d’une infrastructure socio-économique (coupures d’électricité, problèmes de mobilité, manque de systèmes crédits fiables, manque de marchés publiques, chambres froides, manque d’espaces pour installer des bureaux), faibles institutions pour mobiliser et dynamiser le secteur économiques (groupements d’intérêts économiques sont très difficiles à créer et maintenir, seulement quelques organisations qui regroupent des PME, …). Bien que les évaluateurs considèrent la subvention comme un minimum praticable en général, il est clair que l’enveloppe est trop limité vu le contexte actuel.
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•
Il a été aussi constaté que il n’y a pas eu de concertation des actions au niveau des migrants retournés au Congo, les bénéficiaires locales, des autorités locales et de la structure locale d’accompagnement, qui sont restés très passifs. Les aspects liés au marketing n’ont pas été pris en compte. Pour finir : l’implication des migrants n’était pas suffisante et est difficilement mesurable.
•
Le partenaire local n’était pas impliqué dans la conception du programme, ni dans la gestion. A travers le programme, il était très difficile pour le partenaire de se profiler comme accompagnateur et interface. Le partenaire avait pris des contacts avec d’autres acteurs (ministères, autres organisations) au début du programme mais n’avait pas pris des initiatives pour renouvelés ces contacts a travers les années.
Pertinence •
Le programme est pertinent vue que les actions menées répondent au besoin de certains migrants (au Nord) de retourner et de réaliser des activités pour appuyer le développement de leur pays d’origine. Les bénéficiaires donnent un feed back positif sur l’idée du programme, bien que les moyens et les stratégies n’étaient pas adaptés à cette idée. Toute fois l’accompagnement et l’après projet n’ont pas étés pris en compte. Au Congo, la migration vers l’Europe n’est pas considéré comme un problème et il n’existe pas de politique spécifique ciblée sur les migrants qui veulent retourner et leurs problèmes particulières.
Durabilité •
La durabilité des activités n’est pas évidente tenu compte du manque de fonds de roulement, les frais requérants élevés, le suivi et accompagnement très limités et le manque de flexibilité (et adaptation au contexte congolais) dans les stratégies.
Impact •
Les évaluateurs considèrent l’impact socio économique très limité étant donné l’inadéquation entre les besoins et les moyens et les stratégies. Par contre on voit que les projets visités ont crées quelques postes de travail.
Genre •
Les évaluateurs notent qu’il manquait une stratégie. Des six projets visités d’OCIV deux migrants masculins ont eu un peu de succès, surtout grâce à leurs capacités de s’associer avec d’autres hommes. Dans le contexte congolais, il est clair que les contraintes pour des femmes pour s’associer sont plus élevées (voir aussi Caubergs, L. Ondernemen in Afrika. Het kleinbedrijf is vrouwelijk. NCOS – ATOL, 1998).
6.2. Programme 2 Effectivité •
Pas complètement clair, les partenaires dans le programme OCIV Valepro n’étaient pas capable de fournir tous les éléments essentiels pour mesurer l’effectivité. Pour la plupart des bénéficiaires, le premier financement a été reçu entre la fin 2004 et le début 2005. Pour le programme CIRE Migr’actions, on est encore dans la phase d’identification des projets. Un projet a démarré début 2005.
•
OCIV Valepro : 21 projets (au moment de la mission du terrain), 1 retour (remarque : les retours ne faisait plus partie des objectifs). Sur six projets visités pendant la mission au Congo, il y a trois initiatives qui se présentent comme des entreprises, dont 1 est enregistrée telle quelle. La majorité des projets est encore dans la phase d’investissement. Sur ces six projets il y a deux projets qui semblent profitable, bien que les initiatives soient encore très jeunes. Un autre projet est prometteus par rapport aux profits
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estimées et attendus après 2007. Un seul projet est clairement émané d’une initiative d’un ‘groupement des bénéficiaires. Hors, il faut noter que le programme Valepro commence de démarrer et que quelques projets ont été conçue dans l’année ‘transitoire’, 2003 ou même avant. •
CIRE Migr’actions : un projet a démarré. L’implication d’un groupement local bénéficiaire est claire. Le lien entre le migrant à Belgique et le groupement est là (voir le dossier et les signatures), mais il n’est pas concrétiser, ni visible sur le terrain.
Efficience •
Pour le programme OCIV Valepro : le partenaire local n’a pas changé. Les évaluateurs constatent que la stratégie n’a pas vraiment changé et que en général le partenaire local continue à travailler comme d’habitude. En plus, le partenaire semble travailler d’une manière très isolée avec une nouvelle équipe peu expérimentée. Par contre : les évaluateurs constatent que le partenaire a initié des formations (plutôt des échanges et des entretiens) avec les entrepreneurs en groupe, ce qui est certainement une chose positive. En ce qui concerne l’implication des groupements des bénéficiaires locales, les évaluateurs constatent qu’en dehors de l’introduction des conventions quadripartites, la stratégie ne propose pas des mesures, instruments ou outils spécifiques pour assurer et renforcer cette implication (à travers l’accompagnement par CEDITA). Les faiblesses (stratégie, moyen, suivi et accompagnement, non pris en compte du contexte congolais,..) du 1er programme semblent continuer, limitant ainsi les effets positifs du programme.
•
Pour le programme CIRE Migr’actions : le partenaire local est un ONG, Prefed. L’organisation a les expertises techniques pour accompagner des groupes en vue du développement local, bien qu’ils sont novices dans le domaine de migrant et de migrations. Le Prefed travaille avec une petite équipe, mais utilise des conseillers indépendant (réseau autour du Prefed). Le partenariat avec CIRE est encore jeune et il faut encore des efforts pour le concrétiser (par ex. le renforcement par CIRE dans les domaines de migration et migrants). Les évaluateurs constatent aussi qu’il faut urgent concrétiser la stratégie pour l’accompagnement des projets après leur lancement (et l’analyse des besoins).
•
Une difficulté particulière, selon les évaluateurs, est le faite que les programmes essaient de cibler deux groupes de bénéficiaires (migrants en Belgiques et groupements locales) qui sont très différents et connaissent des problèmes très particulières. Le partenariat tel qu’il est appliqué actuellement ne correspond pas a des programmes qui veulent partir des besoins dans le sud.
Pertinence •
La pertinence de ce programme tien au fait que le Congo est dans sa phase de reconstruction, les migrants peuvent jouer un rôle important dans ce contexte. Surtout qu’ils ne sont pas obligés dans ce programme de retourner définitivement, ils peuvent apporter au pays non seulement l’argent mais aussi leur expertise dans plusieurs domaines. Hors, les évaluateurs constatent que la plus value du migrant pour le développement local (en dehors des transferts financiers) ne se manifeste pas sur le terrain.
Durabilité •
Pour le programme OCIV Valepro, les activités semblent d’être très limitées à cause des facteurs énumérés ci-haut. Quoi qu’il en soit les plaintes de bénéficiaires montrent que ce sont des actions qui n’ont une longue route. Le fait que les frais requerrants dépassent pour la majorité le pouvoir d’achat (moyens) des bénéficiaires locaux et des migrants rend les activités très précaire et vulnérables. Pour le programma CIRE Migr’action, les évaluateurs constatent que la durabilité du projet micro crédits est très doutable (partant des données actuels).
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Impact •
Pour le programme OCIV Valepro : il est difficile de mesurer l’impact socio économique. La mobilisation est là mais les évaluateurs pensons qu’elle n’est pas suffisante pour amener un accroissement qualitatif et quantitatif des capitaux et des responsabilités des bénéficiaires. Nous avons senti à travers les interviews, une tendance assistancielle très forte. Par contre, les évaluateurs constatent que la création des emplois est plus élevée comparé au niveau du premier groupe de six projets (programme OCIV Entreprendre).
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Pour le programme CIRE Migr’actions : Il n'y a pas des indicateurs pour mesurer (Prefed a confirmé ce constat). L’idée d’aider les femmes d’avoir accès aux crédits est une bonne idée et déjà les femmes interviewées (sur la marché locale et dans leurs organisations) expriment une opinion très positive sur leur vie et travail (renforcement de leurs capacité pour tenir un livre de caisse et pour fixer un prix pour leur produits, possibilité pour avoir un stock de produits et pour diversifier le gamme, capacité de soulager le ménage et de payer les frais scolaires des enfants, ….).
Genre •
Voir les commentaires ci-dessus. Note pour le programme CIRE Migra’ctions : il est clair que le seul projet qui vient de démarrer suit une logique de discrimination positive. Ce qui est plus important est que le projet valorise les associations des femmes existantes (par ex. les systèmes tontines) et essaye de lier le micro crédit individuelle à des associations des femmes.
Corina Dhaene Marie Nyange 11 maart 2005
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ANNEXE 1 – LISTE DES INTERVIEWÉS 18 février 19 février 20 février 21 février
Arrivée à l’aéroport du consultant belge Demi jour de travail avec les deux consultants (préparation) Deux heures de travail : mettre à point de la méthodologie - visite attaché de la DGCD : réunion avec M. Patrick De Boeck et JeanJacques QUAIRIAT - session de travail Entreprendre - CEDITA : réunion avec toute l’équipe (André Mayengo, coordonnateur, Odon Nsumbu (chargé du projet CISP), Henri Van Diyala (responsable service administratif et finances), Jean Dikoko (suivi sur le terrain), Sele Baseya (gardien), Jean Musimalala (gardien), Charly Kiala Nsimba (assistant au service ‘appui au programme’). - session de travail PREFED : réunion avec le Président, le Professeur MPASI A TEZO et un des Consultants, Ernest KUYENGILA -debriefing entre les deux consultants et préparation des visites aux projets
22 février
- Visite des projets accompagnés par CEDITA développés dans le cadre de la coopération avec OCIV ou CIRE (l’équipe s’est repartie en deux) 1. 2. 3. 4. 5.
23 février
Norbert Yamba Yamba (OCIV Entreprendre) François Mbilo (OCIV, Valepro) Laurent Kadiebwe (OCIV, Valepro) Marie Lubanda (CIRE, retour volontaire) Asha Mpembe (OCIV Entreprendre
- Visite des projets ‘gérés’ par CEDITA développés dans le cadre de la coopération avec OCIV (l’équipe s’est repartie en deux) 6. Alphonsine Yamba (OCIV Valepro) 7. Joseph Kanyinda (OCIV Entreprendre) 8. Marie Kotananga (OCIV Entreprendre) - trois interviews avec ministères et autres organisations : Interview avec prof Lukieni, secrétaire général au Ministère de l’Industrie et PME Interview avec Nestor Monsempo Mbokeli, Secrétaire Général au Ministère du Plan Interview avec M. LISAESI Secrétaire Général au Ministère des affaires
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sociales 24 février
- Visite des projets ‘gérés’ par CEDITA développés dans le cadre de la coopération avec OCIV ou Prefed dans le cadre de la coopération avec CIRE (l’équipe s’est repartie en deux) 9. Robert Ndombala (OCIV Valepro) 10. Camille Elaka (OCIV Valepro) 11. Gertrudre Milandu (OCIV Valepro) 12. le ONG CEDH (CIRE Migr'Actions ) : réunion avec le staff de CEDH, interviews dans la rue avec des vendeuses/bénéficiares, réunion avec le bourgmestre de Mont G’afula, visite à trois organisations de bénéficiaries 13. Angélique Nkuny (OCIV Entreprendre
25 février
- Equipe de l’évaluation : préparation de la restitution - Interview avec NSAMBI MOKAMA (Direction Générale de Migration, DGM) -Visite d’un dernier projet : 14. Evariste Kasongo (OCIV Valepro) - Restitution (chez CEDITA) avec deux représentants de Prefed, un représentant de CEDITA et Mr. Jean-Jacques QUAIRIAT (lié à l’attaché de la DGCD à Kinshasa)
En total : 14 projets visités
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ANNEX 2 : RAPPORTAGE DES MICRO-PROJETS
Marie Kotananga (alimentation), Entreprendre, 2000, FEM Relation Migrant 1. Idée originale
Idée de Kotananga, idée d'ouvrires une centre de santé à Kinshasa avec des antennes dans les provinces, idée ONG Idée originelle pas éligible, idéé de acheter un véhicule pour le transport (2001), accumulation de dettes (seulement location: manque de fonds pour l'achat des marchandises et le carburant, récuperer le camion du Bas-Congo, ouverture d'une alimentation pour créer des fonds de roulement pour l'idée originale. Commencer: avril 2004)
2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) par téléphone, 'elle ne vient pas beaucoup) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
Le Lazaret Registrée comme ONG (fonctionne comme une entreprise) Alimentation (vente au détail) Non: pas de valorisation des produits locaux ou création de l'emploi, la réponse à un besoin local n'est pas du tout clair seulement vente achat en détail au marché et magasins dans la ville quartier pauvre, mais bien située dans la rue commerciale, présence d'écoles et des églises autres magasins sont à côté
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
Néant
Personnel 10. Rôle migrant (employé ou employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel
Directrice de l'ONG, elle prend les décisions, on l'attend une vendeuse et un directeur délégué (le beau fils Okito Kunga Bonard Une vendeuse seulement (pas payé)
Activités 13. Quel niche? 14. Diversification?
Pas de niche pas de diversification
Support du programme 15. Formation?
16. Accompagnement?
17. Matériel? a. quel matériel?
Formation (chez collectif des femmes si je me souviens bien) On a été très bien suivi par le Cedita (année 2001), pas sur le terrain, on allait chez eux, service en dehors du programme: pour imprimer les rapport trimestrielles. le camion (apport aussi des connaissances et de familles), après la vente: 50% du capital est retourné en Belgique), le reste: pour des produits et un ventilateur. camion, stock d'alimentation, ventilateur
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b. acheter où?
Le camion en Belgique (a été blocquer à Matadi), après à BasCongo, Kotananga est venu à cettes occacions pour le recupérer
Durabilité
18. Condition pour une survie de l'entreprise
Mauvaise condition, pas de profit (3000 FC par mois, 2000 est utilisé pour l'achat des produits, le reste est dépenser au frais de déplacements de la vendeuse), à mon avis le reste est utilisé pour le 'fond familial' pas de profit, vendeuse pas payée, frais requérrents élévés (chiffre d'affaire à 250 dollar par mois selon le dr-délégué, garantie locative à 120 dollar et loué à 40 par mois, congélateur est casser à cause de beaucoup coups de courant, comptabilité n'est pas complètement séparer du ménage du beau-fils)
19. Indications d'un échec (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur fataliste, attend des moyens de l'europe la durabilité 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
beaucoup mauvaise analyse, promoteur qui tient a son idée originale pas d'évolution, on attend que le capital disparaisse petit à petit (note; après la vente du camion, 50% est retourné à Belgique et est gérer par Kotananga les gens du quartier
relations avec les autorités locales (quel genre des relations, est-ce que les autorités sont informés et/ou impliqués dans leurs affaires?
mauvaise relations, registration comme ONG mais fonctionnement d'entreprise, chaque jour il y a des services de taxes qui passent. Le dir-délégué veut bien régulariser mais il ne peut rien décider, il attend Madame Kotananga et il ne sait pas quand elle va prendre ça en charge
Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas / le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
non non pas création d'un vrai emploi non
non
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30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme non, mème danger de empauvrissement, 'on vent pour manger chaque soir' 2) Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant
beaucoup apprécier les conseils, Cedita ne venait pas sur le terrain, après le projet ils sont déménager sans laisser des nouvelles, maintenant le dir-délégué a réétablit le contact tout est bien pas de fonds de roulement ouvert au monde, accès plus facile à l'argent de l'europe Kadiebwe, Valepro (alimentation), 2004, Masc
Relation Migrant 1. Idée originale
idée de l'épouse à Congo Le migrant mettait de l'argent à côté (a fait des travailles pour le CTB) et a contacter OCIV
2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) Le migrant est retourné (après quatre ans) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur
Régistrations comme entreprise Alimentation, vente en détail oui, besoin locale (approvisonnement des produits de bonne qualité) et plus-valeur: production de produit de maison, création d'un emploi
c. analyse concurrence
ils ont des contracts avec différentes fournisseurs, ils essaient d'acheter en gros pour avoir un stock, ils produisent eux-mêmes quelque produits ils ont un bien vue sur leur clientèle, il y a aussi un groupe de clientèle fidèle il le font eu-mêmes sur base continu et cherche a améliorer, située dans la rue commerciale de la commune, il expérimente avec des techniques à vendre (la vente au cris)
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
Néant
a.analyse fournisseurs b. analyse clients
Personnel 10. Rôle migrant (employé ou rôle d'époux employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) Un vendeur, qui est payé 12. Evolution du personnel Néant Activités 13. Quel niche?
pas de niche (idée de commencer une friterie, mais c'est difficile, les gens l'ont pas confiant au nouveatés)
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14. Diversification?
produits de maison (boulangerie et yaourt, des frites)
Support du programme
15. Formation?
16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
oui en belgique, l'épouse a été invitée pour des formations par CEDITA (plustôt des entretiens), mais ça n'a pas encore commencer) Nous passons chez eux', mais ils ont reçue des conseils, ils attendent des conseil sur le marketing, la gestion financière, l'échange des expériences 2 congélateurs, friteuse, groupe éléctrogène 1 congélateurs en Belgique
Durabilité On ne peut pas encore vivre très autonome', chiffre d'affaires evolution positive ('on a dépasser 1000 dollar), il y a une voiture 18. Condition pour une survie pour le transport, toutes les taxes sont payés, le loyer est à 50 de l'entreprise dollar, comptabilité séparé du ménage. Non, mais situation précaire: le chiffre d'affaire n'est pas sufissament augmenté,ils sont prèts a grandir mais les fonds manquent (plus de stock ça veut dire une autre espace 19. Indications d'un échec commerciale), problèmes de courant (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur Mr. Kadiebwe donne ça encore une année, tout les deux très la durabilité motiveés, ils cherchent à améliorer, le rêve d'un mini marché) 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique Relation aut Locale
Non
Pas suffisemment augementer gens viennent quand même loin de la commune on paye toutes les taxes, relation polits
Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur il est déjà en train de préparer un autre projet la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion il n'a pas répondu Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement
non non un emploi
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a. effets négatifs ou positif sur pas remarqué l'environnement? 30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme pas remarqué 2) Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant
bien apprécié bien apprécié, en attendant encore
au début déçu, nous avond besoin d'un autre coup de pousse une autre vue, expertise technique spécifique (par ex. L'action recherche) Mbilo (arbriculture et … sémences), Valepro 2003 Masc
Relation Migrant 1. Idée originale
Migrant avait déjà des ha de terre, dans les années 90 il avait commencer une porcherie mais tout a été piller
2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) le migrant gère sa propre terre, il pendelt entre Kin et BXL Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
Ferme Bombi pas régistrée, il veut devenir un ASBL verger avec des agrumes / idées pour la vulgarisation (recherche) oui, besoin locale des produits frais (locale est compris ici comme Ville de Kinshasa), plus-value: création d'emploi, introduction des nouvelles techniques. production, il fait les sémences et les petites plantes lui-même il fournisse en ville lui même avec une camionette il n'y a pas
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
Néant
Personnel 10. Rôle migrant (employé ou Promoteur et employeur employeur?) équipe de 10 personnes (dont deux femmes, traveaux entretien), il viennent tous de Kin. Dans la saison de récolte il travaille avec des ouvrier de champs qu'il recrute localement. Total de main d'ouvre est de 6% dans les couts totales. Il a beaucoup méchanisé. Les 11. Nombre de personnel (F/H) ouvriers sont payés et ils recoivent à manger. 12. Evolution du personnel Plus au moin le même Activités 13. Quel niche? 14. Diversification?
agrumes oui: aussi agro multiplication de semences de mais, soja, arachides et riz pluvial, culture des ananas et des produits locales
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Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
Il n'a pas participer (étude: gestion d'entreprise) il n'a pas utiliser les services de Cedite, Cedite est venu sur le terrain seulement une fois, mois de février) deux tracteur, une citerne (pas encore arrivé) le citerne en Belgique (le dossier d'OCIV )
Durabilité Beaucoup des investissement dans le terrain (62,5 % des couts totales, 18 pour les agrumes), il attend un break even en 2007 18. Condition pour une survie seulement, il a commencé en 1999, le verger est bien gérer (toutes de l'entreprise les abres sont identifiées et suivi dans l'ordinateur) 19. Indications d'un échec Non Il y croit, il veut créer un centre de recherche. Il a commencer des entretiens avec l'université de Kinshasa pour avoir des étudiants pour pratiquer la théorie (faculté d'agronomie). Obstacles: l'eau, il 20. L'idée de l'interviewee sur lui faut des forages, il veut introduire un dossier pour les forages, la durabilité qui servait aussi la population) 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
en faite le dossier OCIV a été utiliser pour une intervention spécifique: l'achat une citerne encore beaucoup des investissement, presque 5 ha et environ 35 kilo par arbre (le verger qui a été planter en 99) Kinshasa ville
Réintégration (seulement Il n'est pas retourné vraiment (il a deux pays): 'je n'était jamais programme 1 et dans le cas coupé du pays'. Il n'a plus de famille autour de lui en Congo, le le migrant est retourné) verger me donne l'opportunié de rester actif (il a plus de 60 ans) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
avec le voisin, lui il a aussi commencer un petit verger des agrumes une exemple (le voisin) création d'emplois durables pour 10 personnes (le reste ouvriers saisonniers, leur nombre va augmenter)
Il utilise parfois des insecticides. Il aimerait travailler ensemble avec l'université pour minimiser l'usage des ces produits
30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme Pas d'indication, effet indirecte expecté (plus de qualité dans la nourriture, vitamines) n'est pas encore visible 2)
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Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant
pas utilisé pas utilisé tout qu'on peut recevoir c'est bien les fonds sont trop petit pour avancer plus vite l'autre vue Norbert Yamba Yamba (OCIV Entreprendre) centre de formation (2000) Masc
Relation Migrant 1. Idée originale
migrant (diplôme de formation) entreprise de formation, c'a a pris un grande ampleur, c'est plutôt une institution qui associe les habitants, renforce leur capacité pour l'autonomie de survie
2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) le migrant est retourné définitif (2002) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut
6. Secteur
7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs
b. analyse clients c. analyse concurrence
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
établissement public formation, initiatives communautaires: fermette et porcherie, étangs témoins (école d'expérimentation, et grande ferme à 12 km, des initiatives de composterie (promotion de ramassage de déchets autour du marché, les femmes de champs viennent achetér le composte), installation d'une salle de lecture, formation par quartier des gens en droit pour médier avec la police (plus aide d'un avocat s'il est nécessaire) Oui, besoin locale (même que pas tel quel formulé par les habitants du quartier) et plus-value: création d'mploi pour une petite équipe, impliquations des habitants dans les activités (primes et payements en nature), possibilité des habitants de se former et de s'informer, … Services Il a faite des enquêtes dans le quartier ou il habite pour connaisser leur besoins et pous savoir comment leur appyer pour qu'il s'organisent. Pas relevant, quartier périphérique de la commune de Kimbanseke impression qu'il est vraiment intégrer dans la communauté, il travaille ensemble avec les familles pour l'élevage de bétailles et la domestication des fruits sauvages.Par exemple: il donne 2 bètes, après un certain temps il récupe 50% de la production, ce 50% il donne à une autre famille, etc. Remarque: je n'ai pas vu d'activité autour de la fermette, il y avait des hommes qui installait des panneaux solaire.
Personnel 10. Rôle migrant (employé ou Directeur promoteur employeur?)
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11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel
équipe de 8 personnes (dont 3 femmes, une caissière et une aide administratif) Il mobilise pas mal des bénévoles (il leur donne des primes ou ils sont payés en nature)
Activités 13. Quel niche?
14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
formation liée aux activitiés communautaires (plustôt capacity building) oui (par exemple: il construit un centre de formation, une petite école pour le quartier, il montre des vidéos instructive (le travail d'élévage, la lutte contre le SIDA, …)
oui en Belgique, 'ça m'a apporté un plus l'accompagnement de Cedite au début était nécessaire équipment d'instruction: vidéo, télécopieuse, groupe éléctrogène à Congo
Durabilité
18. Condition pour une survie de l'entreprise
Les initiatives sont financés par des petites activités, des bailleurs de fonds (dossier chez l'attaché) et le travail du promoteur (il fait des études pour des bailleurs de fonds et des ONG), il a déjà eu des fonds de la CTB, avec l'argent des études il peut réinvestir dans le centre de formation (voire panneaux solaire) et donné des primes au bénévoles besoin du travail du promoteur en dehors de ses initiatives et bailleur de fonds (dépendance). Il a l'ambition quand même pour l'auto survie. Le promoteur s'est installer au milieu des gens (contre le conseil de Cedite, parce que c'est un quartier très périphérique). Note de l'évaluateur: dans les dossier on parle beaucoup des réalisations quit sont presques terminés. Lors de ma visite ces réalisations n'était pas encore en fontion (après plus d'un an depuis les rapports faites par CEDITA)
19. Indications d'un échec (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur il va essayer d'avoir un dossier Valepro la durabilité 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique relation autorités locales
ça a pris une plus grande empleur
commune de Kimbanseke (30 quartier) au début difficile, il veut améliorer la qualité des autorités locales, (mon impression: il se comporte comme un bourgmestre)
Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires le coup de pousse d'OCIV a beaucoup aidé pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant voir le remarque en haut de sa propre réinsertion
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Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise
il est toute seule dans le quartier oui beaucoup des initiatives communautaire initiatives pour associer les gens, pour renforcer leurs capacités pour l'auto survie, instruction sur leur droits, la lutte contre le SIDA, … contacts avec le programme FSU qui peut-être va être repliquer à Kimbanseke
28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur Il est attentif, par example: de mest des porcs est utiliser pour les l'environnement? étang, ça y passe directement 30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant
Coup de pousse nécaissaire pas de remarques pas de remarques l'argent (plus l'argent des amis qui sont rester en Belgique) - il reçoit des dons
Angélique Nkuny (porcherie), OCIV Valepro, fin 2002 féminine Relation Migrant 1. Idée originale Le migrant 2. Evolution de cette idée? très ambitieux au début 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) Téléphone, visites régulières Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
Vivres frais - élevage de porcs pas régistrée (fonctionne comme activité familiale) Moins, besoin locale des porcheries (contre le faite que les gens n'ont pas l'argent d'acheter de la viande), plus value néant (contradictoire aux ambitions) pas des fournisseurs, 'nous n'avons pas l'argent pour les alimentations, nous faisons notre propre mélange' se sont des amis, il faut les aller chercher
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
Néant
Personnel
1 post (qui existait déjà)
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10. Rôle migrant (employé ou employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel Activités 13. Quel niche? 14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement?
seulement entretien d'une petite porcherie
17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
oui, à Bruxelles oui, régulièrement réconstruction des bâtiments, pas bien faite (mauvaise qualité de ciment) 4 bêtes, réconstruction et alimentations sur place
Durabilité
Ce n'est pas une vraie entreprise
18. Condition pour une survie de l'entreprise (comment vérifier??) 19. Indications d'un échec (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur nous ne sommes pas évoluer', consolidation d'un activité familiale, la durabilité les bénifices: la famille garde la moité de la viande après l'abbat 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique relation autorités locales Réintégration (seulement Le migrant n'avait jamais l'intention de retourner (le projet a été programme 1 et dans le cas utiliser comme test case pour la nouvelle orientation) le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel
Non franchement, s'associer, c'est une source de problèmes'
Non
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indicateurs??) 29. Institutionnel (quels Non indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur Non l'environnement? 30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Non Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution
OCIV a vraiment aider Un peu trop théorique, se sont des gens de bureau, le suivi a été faite par des visites régulières.
OCIV doit appuyer les gens à fond Pas assez pour établir une activité lucrative, 'je peut encore faire 34. Budget/subvention (assez une extension mais il me manque des moyens'. La subside était ou pas + les raisons) consommé au moment crucial. 35. La plus value et la faire quelque chose utile 'être dépendant du CPAS, c'est un peu participation du migrant dégradant' Evariste Kasongo (OCIV Entreprendre) Centre informatique 2000 Masc Relation Migrant 1. Idée originale
du migrant même (il devait rentrer et prendre sa place comme prof en communication) D'un centre informatique à une initiative plus large (y inclus, l'utilisation des ordi pour les cours en informatique et logement pour étudiants membres du ASBL) - nécessaire comme la salle où se trouvaient les ordinateurs a été repris par l'université, les ordinateurs sont dispersés maintenant.
2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) Il est revenu (définitive) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients
c. analyse concurrence
Moni Mabu ASBL Services bureautiques pour professeurs et étudiants oui, réponse à un besoin local, plus- value pour les membres de l'ASBL est clair services ils essayent de faire tous eux-même professeurs (productions de syllabus) et étudiants Site un peu isolée, beaucoup plus bon marché comparé aux services dans la ville, forte demande (comme ça ils peuvent travailler pour un prix plus bas)
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
35 membres de l'asbl, des bénévoles qui aident dans la construction (parfois aussi avec des dons en nature de leurs parents), plus d'hommes que de femmes
Personnel 10. Rôle migrant (employé ou employeur?) Directeur
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11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel Activités 13. Quel niche?
14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
équipe de 6 personnes (étudiants, bénévoles) - 1 fille, parfois ils reçoivent à manger et ou il recoivent des primes ça change avec les années universitaires
pas de niche besoin de trouver autres activités comme le logement pour étudiants (le promoteur a acheté un terrain (pour 1000 euro) et est en train de construire un bâtiment pour le centre bureautique et le logement des étudiants (12 personnes à 10 dollars par mois). Kasongo a essayer avec les cours d'anglais par ordinnateur mais ça n'a pas marcher.
oui, bien apprécier oui, Cedita leur a suivi chaque mois, mais plus après juin 2003. ordinateurs (2000), et achat d'un terrain en Belgique, y inclus le système internet (argent jetée comme on ne peut pas utiliser les connections internet)
Note de l'évaluateur: je n'ai vu qu'un bâtiment en construction, sans équipment. La construction a été commencer en juin 2003 Selon Kasongo 5 sur 7 ordinnateurs sont encore opérationnel et 2 Durabilité imprimantes Le chiffre d'affaires ne cesse pas à baisser, maintenant on est à 18. Condition pour une survie 400-500 dollar par mois. Kasongo a reçu une deuxième subvention de l'entreprise (comment de 1000 dollar en 2003, il était en mission en Belgique et il est allé vérifier??) voir les gens d'OCIV Le profit se réinvestit, surtout pour des prêts pour les étudiants (mais ' les remboursements ne se font pas facilement'. Il dit que sa propre investissement monte jusqu'à plus de 6,000 dollar. Note d'évaluateur: c'est difficile à croire, il dit lui même que la construction est très bon marché: seulement le ciment et le main d'oeuvre qui est selon lui très bon marché, alors je ne vois pas où il 19. Indications d'un échec a investit ces dollars? (quels indicateurs??) Selon lui, la production des syllabus reste une activité profitable, et ça lui aide aussi comme professeur (comme son salaire est d'environ 300 dollar). Son ambition reste d'établir une vraie 20. L'idée de l'interviewee sur entreprise et même de créer un fonds de promotion, 'mais il me la durabilité manque des fonds' 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications
Pas beaucoup: mais des éléments ont été ajouter pour la survie
22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique relation autorités locales
Le chiffre d'affaires ne cesse pas à baisser, maintenant on est à 400-500 dollar par mois. Kasongo a reçu une deuxième subvention de 1000 dollar en 2003, il était en mission en Belgique et il est allé voir les gens d'OCIV Seulement le site de l'université Non, situé près du site de l'université
Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion
Sans ce projet, Kasongo dit il, ne serait pas retourné
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25. Autres efforts nécessaires Pas pour lui, mais l'association avec les gens locales lui semblent pour une bonne réinsertion? indispensable Il avait selon lui même la bonne psychologie ('le courage'), il avoue qu'il a reçu beaucoup de soutien et des conseilles des prof 26. L'appréciation du migrant collègues, 'ils m'ont bien encadrer sinon je payerai trop pour toutes de sa propre réinsertion les services' Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
Non Non association des étudiants, les critères pour devenir membre ne sont pas connus par l'évaluateur Non Non
30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme P 2) Appréciation 31. Services d'OCIV
bien apprécier bien apprécier, bien que leurs services sont limités: pas specialiser dans un secteur, services ciblés sur les aspects économiques d'une entreprise.
32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez Pas de remarques ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant Pas de remarques
LUBANDA(Engressement porcs) CIRE 2000 Fem Relation Migrant 1. Idée originale
Idée est venue de Mme LUBANDA 2000, 2004 demarrage de l'activité, fin 2004 fermeture de la porcherie
2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) présence permanente du migrant à Kinshasa Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs
pas de nom(activité informelle) non , pas des statuts élevage porcin
aucune pas de fournisseurs
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b. analyse clients c. analyse concurrence
pas de clients très forte concurrence
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
pas de relations
Personnel 10. Rôle migrant (employé ou très fort rôle comme employeur d'abord et comme employé employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) 2 hommes 12. Evolution du personnel une évolution négative parce que l'entreprise a fermé Activités 13. Quel niche? 14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
pas de niche aucune diversification
pas de formation recue acompagné par CEDITA, mais un accompagnement limité aux quelques visites sans solution aux problème posé petits matériels (brosse,sceau, raclette,… localement à Kinshasa
Durabilité 18. Condition pour une survie de l'entreprise fonds de roulement proportionnel au besoins de l'activités 19. Indications d'un échec fermeture de la porcherie (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur aucune idée la durabilité 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
le plan d'affaire était resté le même, mais si elle avait la possibilité de changer, elle l'aurait faites
Pendant les neuf mois d'activités, aucun chiffre d'affaire Kinshasa seulement
relations avec les autorités locales (quel genre des relations, est-ce que les autorités sont informés et/ou impliqués dans leurs affaires? Pas de relations avec les autorités mais beaucoup de tracasserie de leur part Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur Le migrant est rentrée définiyvement, mais l'entreprise a eu un la réinsertion effet négatif sur sa réintégration parce qu'elle s'est appauvrie 25. Autres efforts nécessaires parce qu'elle s'est appauvrie pour une bonne réinsertion?
ACE Europe/evaluatie migratie en ontwikkeling/rapport CONGO/11 maart 2005/
31
26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
Sa réinsertion est bonne parcequ'ayant trouvé un emploi permanent dans une maison de publicité de la place(RAIMBOW)
Négatif Aucun Aucune Aucun, sinon négatif Aucun A l'époque où la porcherie marchait il y avait un impact positif sur l'enrichissement du sol avec l les déchets les déchets
30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV Assez bon 32. Services de Très limité et bureaucratique, pas des solutions et mauvaise CEDITA/CIRE étude de faisabilité 33. Programme et stratégie Bon programme mais mauvaise stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez Budget inadapté au projet financé, projet occasionnant trop de ou pas + les raisons) frais requérants 35. La plus value et la Aucun e plus value participation du migrant Asha PEMBE OCIV Entreprendre (Exploitation balinière) 2002 Masc Relation Migrant 1. Idée originale L'idée est venue Asha lui même 2. Evolution de cette idée? De 1999-2000 date du demarrage de l'activité 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre Contacts permanents et présentement le migrant est installé à Kinshasa pour un suivi rapproché les visites) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
Super Express enregistré comme entreprise et les statuts sont là Transport fluvial sur le fleuve
Pas claire Pas claire Pas claire Très forte concurrence des bâteau
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9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2) Personnel 10. Rôle migrant (employé ou employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel
9 personnes tous des hommes Stagnante
Activités 13. Quel niche? 14. Diversification?
Pas de niche Pas de diversification
Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
Employeur
Oui, avec Crée et Germe de CEDITA Oui mais seulement technique et très limité Coque, moteurs,… A Kinshasa et en Belgique
Durabilité 18. Condition pour une survie L'obtention d'un fonds de roulement pouvant faire face aux frais de l'entreprise requérant et à l'exploitation de la 19. Indications d'un échec Le manque d'un fonds de roulement constitue un frein majeur (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur La volonté du migrant est un atout mais, la durabilité dépend la durabilité plus de la disponibilité du fonds 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
Pas de diffénce entre le plan d'affaire original et actuel Compte tenue de l'accident connu par la balinière et les paiments de victimes, le C.A est en regression. Les activités couvrent deux provinces(Kinshasa et Bandundu)
Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur L'entreprise a permis au migrant de rester sur place pour voir la réinsertion l'évolution des affaires 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant Le migrant apprecie l'activité mais regrette la non prise en de sa propre réinsertion compte des tout Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs
Les six voyages effectués depuis le demarrage de l'activité montre Pas de contact avec d'autres entrepreneurs
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b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??)
29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
Organisation des mamans vendeuses de maniocs et mais autour de la balinière L'impact social réel à travers les emplois créés et les mamans vendeuses Aucun mais seulement des tracasseries un effet négatif existe par le dechet de manioc et de mais sont abandonné dans le port amenant ainsi la dégration de l'environnement
30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant
Service appréciable Service limité, CEDITA agit commé l'employé d'OCIV au lieu d'agir comme partenaire Très bon programme mais avec des stratégies mauvaises, ne respectant pas l'avis du migrant une fois sur place Pas assez, ne tient pas compte de tous les besoins(fonds de roulement et frais requérant) du projet Pas de plus value, la participation du migrant dans l'investissement et dans la gestion est appréciable
Schéma micro-entreprises et ligne 4 relations migrants
Aphonsine YAMBA (Centre d'encadrement des filles mères à travers la formation aux métiers) - OCIV- Entreprendre Date ?? Relation Migrant 1. Idée originale
L'idée est venue d'elle à partir des affiches lues dans le metro 2000-nov 2003 demarrage du projet, jan 2005 premier finance 2. Evolution de cette idée? d'OCIV 2,300 euros 3. Contact migrant Le migrant a établi des contacts permanents avec ses (fréquence, instruments, entre représentant à Kinshasa et elle est de temps en temps ici pour voir les visites) l'évolution des activités Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
Œuvre Sociale pour l'Encadrement des filles mères (OSEFEM) Enregistré omme ASBL, obtention de tous les papiers officiels depuis 2004 Alphabétisation fonctionnelle
Etablissement des contrats avec des fournisseurs des matières premières servant à la formation Pas des débouchés sûres(tatonnement) Forte concurrence pour certains produits pour d'autres monopole
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9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2) Personnel 10. Rôle migrant (employé ou employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel Activités 13. Quel niche? 14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
employeur 3 agents toutes des femmes, 9 consultants hommes(formateurs) Il n'ya pas d'évolution du personnel, tout dépend du volume de travail
Transformer le centre en un lieu de production des divers produits
Formation OCIV et crée et germe de CEDITA Bon accompagnement de CEDITA mais très limité Petits matériels de cuisine, tricotage,… Achetés localement
Durabilité 18. Condition pour une survie Avoir ses propres locaux et un fonds de roulement conséquent de l'entreprise 19. Indications d'un échec L'arrêt de la formation et le manque de moyen pour installé les (quels indicateurs??) filles formées 20. L'idée de l'interviewee sur L'interviewée pense que sa volonté et celle des filles est un la durabilité éléement de succès , seulement il faut des moyens additionnel 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
Le pal d'affaire n'a pas change sauf qu'il intension de tendre vers la diversification 700$ moyenne trimestrielle, elle regresse à cause du manque du chiffre d'affaire Kinshasa
relations avec les autorités locales (quel genre des relations, est-ce que les autorités sont informés et/ou impliqués dans leurs affaires? Pas de relation avec les autorités locales, trop de derrangement Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur L'entreprise ne peut pas permettre au migrant de vivre sauf qu'elle la réinsertion a permis une insertion sociale 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant Très bonne appréciation de sa réinsertion de sa propre réinsertion
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Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
L'impact économique est encore négatif Pas des contacts avec d'autres entreprises Pas de dynamique avec d'autre entreprise L'impact social est très appréciation parce que le projet a permis aux filles de se connaître et de prendre conscience de leur état et d'apprendre un métier de la vie
Impact positif sur l'environnement
30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV Service Dociv appréciable mais il est déconnecté du milieu 32. Services de Service technique bon mais trop bureaucratique, mal organisé, CEDITA/CIRE ne tient pas compte des temps des migrants 33. Programme et stratégie Très bon programme(bonne idée) mais stratégies inadaptés aux de l 'exécution réalités, trop carré 34. Budget/subvention (assez Pas assez par rapport aux besoins ou pas + les raisons) 35. La plus value et la Si le centre tient encore c'est grâce à la participation permanente participation du migrant du migrant mais elle se ruine Kanyinda (culture des champignon) Ociv Entreprendre 2002 MASC Relation Migrant 1. Idée originale 2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites)
L'idée est venue du professeur KANYINDA 2000-2002(demarrage de la phase expérimentale)
un seul voyage au cours de la phase expérimentale, après son retour en Belgique il est tombé malade Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
BIOKABAPHAR Non Agriculture(culture des champignons)
Pas de fournisseurs Pas de clients Pas de concurrence
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2)
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Personnel 10. Rôle migrant (employé ou Employeur employeur?) 11. Nombre de personnel Six agents au cours de la phase expériementale(pour le moment il (F/H) n' y a rien comme activité) 12. Evolution du personnel Négative(par l'inexistence des activités) Activités 13. Quel niche? 14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement?
17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
Très bon crénneau malheureusement inéxploité
Oui, crée et germe avec CEDITA Très peu d'accopagnement Aucun matériel acheté, l'exploitation n'a plus continué après la phase expérimentale à cause des matériels qui n'arrive pas de la Belgique
Durabilité 18. Condition pour une survie La présence des matériels attendus, l'autonomie du responsable de l'entreprise local 19. Indications d'un échec L'inactivité et le manque des matériels (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur La durabilité dépend de la présence des matériels, il y a un grand la durabilité marché potentiel 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??)
Il n'y a pas de différence de plan d'affaire original
Kinshasa
Le migrant est en Belgique
C'est une activité où il y a très peu de concurrence et donc une rentabilité prèsque sûre Contacts pris avec les grands hôtels de la place mais non exploités Jusqu'ici aucune dynamique Aucun impact social pour le moment
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29. Institutionnel (quels Aucun impact institutionnel indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur Le projet devrait avoir des effets possitif sur l'environnement parce l'environnement? que la matière première principale était les dechets des bois 30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV Service appréciable 32. Services de Bon service mais très limité, pas bien organisé CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution Bon programme mais une stratégie inadaptée au groupe cible 34. Budget/subvention (assez Budget pas assez pour les besoins énormes ou pas + les raisons) 35. La plus value et la Pas de plus value et la participation du migrant est surtout participation du migrant technique et matériel(parcelle du projet)
Schéma micro-entreprises et ligne 4 relations migrants OCIV- Entreprendre Robert NDOMBALA OCIV Valepro (Adduction d'eau à la porcherie) date ?? Masc Relation Migrant 1. Idée originale 2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
L'idée est venue de Mr HULUTE(frère à NDOMBALA) Cette idée a été approuvée par NDOMBALA(qui a fait des démarches au niveau d'OCIV
Quelques visites à Kinshasa, les appels téléphonique pour le suivi
GITI DEVELOPPEMENT Non et il n'y a pas des statuts Agricole(renforcement de la porcherie et du maraîchage par l'adduction d'eau
Pas claire MINOKIN et MIDEMA fournissent les aliments pour bétail L'activité est à son début, il n'y a pas encore eu des ventes C'est un secteur fortement concurrencé par les produits surgélés
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2) Personnel 10. Rôle migrant (employé ou employeur?)
Coordonnateur, financié
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11. Nombre de personnel (F/H) 12. Evolution du personnel
2 hommes(porcherie) et 3 femmes(maraîchage) Stationnaire
Activités 13. Quel niche? 14. Diversification?
Pas claire Pas de diversification mais c'est envisagé à moyen terme
Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
Pas de formation, seulement participation à un seminaire CEDITA assure l'accompagnement technique par des visites et conseils Arosoires, houes, machettes, sceau,,,, Matériels achetés localement
Durabilité 18. Condition pour une survie Fonds de roulement, debouchés et protection du secteur par l'Etat de l'entreprise 19. Indications d'un échec L'acroissement des frais requérants difficilement pris en charge (quels indicateurs??) par le migrant et sa famile 20. L'idée de l'interviewee sur Durabilité tient à la prise en charge des frais requérants et au la durabilité débouché 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
le plan d'affaire original est resté le même
Au stade actuel, aucun chiffre d'affaire Kinshasa
relations avec les autorités locales (quel genre des relations, est-ce que les autorités sont informés et/ou impliqués dans leurs affaires? Aucune relation avec les autorités locales, sauf les tracasseries de leurs agents Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs
Jusqu'ici l'activité est au niveau d'investissement et donc difficile de mesurer l'impact économique Aucun, sauf les achats d'aliments effectués auprès de MIDEMA et MINOKIN
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b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
Les maraîchères qui sont autour de la porcherie bénéficient des déchets pour amender le sol Les 5 emplois créés, la survie des menages maraichers à travers les déchets Aucun Les déchets de porcs servent à enrichir le sol pour le maraîchage : effet positif
30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE 33. Programme et stratégie de l 'exécution 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) 35. La plus value et la participation du migrant
Le service d'OCIV a permis de sensibiliser les migrants sur la misère de leur pays CEDITA assure un encadrement très limité, trop bureaucrate et surtout comme exécutant d'OCIV Le programme est bon mais la statégie est inadaptée, pas fléxible Budget pas assez par rapport à ce qu'on nous demande de faire Le plus value est positive et la participation du migrant est plus financière et en conseils Gertride MILANDU OCIV Valepro (étangs piscicoles) 2002 FEM
Relation Migrant 1. Idée originale 2. Evolution de cette idée? 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre les visites) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
L'idée originale est venue de de Gertride MILANDU Contact avec OCIV en 2002 et fincement en janvier 2005
Contact est permanent par téléphone et par mail
KULU MIPEKE Enregistré comme entreprise (ancienne entreprise qui existait déjà) et les statuts existent Agricole(pisciculture)
Pas claire Pas des fournisseurs( l'activité est encore au stade d'investissement) Pas des clients L'activité est fortement concurrencé par les poissons congélés
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2) Personnel 10. Rôle migrant (employé ou employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H)
Conseillère et financiée 2 hommes
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12. Evolution du personnel Activités 13. Quel niche? 14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
Stationnaire
Pas claire Pas claire mais la diversification est vue à terme par la création d'une chaine
Aucune formation reçue Oui, à travers les conseils Machette, houes, pêches, peles,,,, Matériels achetés localement
Durabilité 18. Condition pour une survie de l'entreprise L'appui en fonds de roulement 19. Indications d'un échec La forte concurrence (quels indicateurs??) 20. L'idée de l'interviewee sur La durabilité est possible si le fonds de roulement est disponible la durabilité et la disponibilité des ouvriers 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
Le plan d'affaire est resté le même
Pas des chiffres d'affaire jusqu'à présent L'activité est uniqueemnt à Kinshasa
Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement a. effets négatifs ou positif sur l'environnement?
L'activité n'a pas encore démarré Aucun contact aucune dynamique La création de 2 emplois Aucun impact institutionnel
Pas claire
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30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV Service génial, bien pensé 32. Services de CEDITA/CIRE Service limité et consideré comme agent d'OCIV au Congo 33. Programme et stratégie Bon programme mais mauvaise stratégie, inadaptée au contexte de l 'exécution des migrants 34. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons) Budget très faible et ne correspond pas aux activités à réaliser 35. La plus value et la Le migrant participe à travers les conseils(suivi) et l'appui financier participation du migrant Schéma micro-entreprises et ligne 4 relations migrants OCIV- Entreprendre ELAKA OCIV Valepro (Emannuel BALIGAZA(cousin à Elaka) 2003 MASC Relation Migrant 1. Idée originale L'idée originale est venue de la base(Kinshasa) 2. Evolution de cette idée? Kinshasa a demandé l'appui d'ELAKA et lui a contacté OCIV 3. Contact migrant (fréquence, instruments, entre Le contact est permanent, surtout par mail les visites) Entreprise 4. Nom 5. Registration (O/N) et statut 6. Secteur 7. Correspondance avec les critères de sélection 8. Situation chaine valeur a.analyse fournisseurs b. analyse clients c. analyse concurrence
Programme d'Assistance et d'Intégration des Défavorisés PAID asbl Enregistré comme ASBLet les statuts existent Agricole et éducation
Pas claire Pas des fournisseurs ciblés d'avance Un seul client avec qui le contrat a été signé c'est la société Mwana Congo; exportateur des légumes congolais
9. Relation groupement de bénéficiaires locales (surtout programme 2) Personnel 10. Rôle migrant (employé ou Coordonnateur, conseiller et financié employeur?) 11. Nombre de personnel (F/H) 28 agents dont 22 femmes L'évolution du personnel dépend de l'espace cultivé et de la saison 12. Evolution du personnel culturale Activités 13. Quel niche?
Pas claire
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14. Diversification? Support du programme 15. Formation? 16. Accompagnement? 17. Matériel? a. quel matériel? b. acheter où?
Les perspectives prévoient à long terme, la transformation des produits agricoles pour en faire une chaine
Aucune formation reçue L'accompagnement est fait par CEDITA et il est très limitatif Tracteur, machette, houes, pele, bêche,,,,, Tracteur en Ialie et le reste localement
Durabilité 18. Condition pour une survie Avoir un fond de roulement par un financement supplélentaire, un de l'entreprise (comment moyen de transport et ouvriers vérifier??) 19. Indications d'un échec Le volume des frais requérents, l'exigence de l'activité sociale( le (quels indicateurs??) centre de formation des enfants désoeuvrés 20. L'idée de l'interviewee sur L'activité agricole est rentable mais le manque de fonds de la durabilité roulement peut porter préjudice aux activités 21. Différence entre le plan d'affaire originale et situation actuelle? a. explications 22. Evolution du chiffre d'affaires 23. Couverture géographique
Le plan d'affaire originale est resté le même La première recolte qui a eu lieu l'année passée a très bien donnée(1,800$) Kinshasa
relations avec les autorités locales (quel genre des relations, est-ce que les autorités sont informés et/ou impliqués dans leurs affaires? Réintégration (seulement programme 1 et dans le cas le migrant est retourné) 24. L'effet de l'entreprise sur la réinsertion 25. Autres efforts nécessaires pour une bonne réinsertion? 26. L'appréciation du migrant de sa propre réinsertion Impact 27. Économique (quels indicateurs??) a. contacts autre entrepreneurs b. dynamique autour de l'entreprise 28. Social (quel indicateurs??) 29. Institutionnel (quels indicateurs??) 29. Environnement
L'impact est positif, la rentabilité et l'organisation en font foi Le programme a des contacts avec la Société Mwana Congo Une dynamique s'est crée autour des activités agricoles( les paysans agriculteurs et les techniciens agricoles Les emplois crées et les salaires distribués permettent d'améliorer le niveau de vie des gens Pas claire Pas claire
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a. effets négatifs ou positif sur l'environnement? 30. Effets sur la lutte contre la pauvreté (surtout programme 2) Appréciation 31. Services d'OCIV 32. Services de CEDITA/CIRE
Les services sont louables, ça permis au migrant de faire quelque chose pour son pays L'encadre de Cedita est bien mais pas assez, rarement sur le terrain, trop bucratique
33. Programme et stratégie Un bon programme mais les stratégies inadaptées au contexte de l 'exécution congolais 34. Budget/subvention (assez Budget pas assez, pas de fonds de roulment, pas la prise en ou pas + les raisons) charge des frais requérants 35. La plus value et la La participation du migrant est le contact avec OCIV et les participation du migrant conseils schéma project Migr'actions Projet Kadiebwe (interview promoteur, staff de l'organisation et bénéficiaires) 1. Secteur
micro-crédit (femmes vendeuses)
2. Correspondance avec les critères de sélection a. groupement locale de bénéficiaires Oui. CEDH comme promoteur dans le Sud répond au critères, leur contre partie est en nature (deux congélateurs dont une se trouve chez le coordinateur du CEDH, note, il a aussi une petite alimentation établit avec le subvention d'OCIV Valepro, la subvention a servi pour l'achat d'un congélateur) b. projet même Plus ou moin: le relais avec le Nord se fait par les liens personnelles, un rôle pour le Nord ou le migrant du Nord n'est pas claire. Bien que, l'expérience des crédits dans le Nord (intiatieve du Fondation Roi Bauduin) a été utiliser pour la conception de la stratégie. Du reste: les axes d'interventions primordiale: pas claire, si non l'aspect 'renforcement des capacités' par la formation et le suivi sur le terrain. La continuation du projet ai-delà du financement du CIRE n'est pas du tout assureé. 3. Réconstruction du cadre logique a. objectifs b. résultats c. activités
voir le dossier même
4. Déscription des bénéficiaires
identification par une femme 'leader' au marché et appèl par le media, 63 femmes ont été contacter directement, 43 femmes ont remplis un formulaire pour être imliquées. Le coordinateur n'a pas une vue sur le groupe ethnique, il dit de ne pas connaisser, il croit que la pluspart des femmes viennent de Bas-Congo (voir: le Prefed a peur que le projet sera limiter à des Kasaïens, comme toutes le membres du CEDH viennet du Kasai). Les femmes sont de la commune Mont Gafula our de la commune voisine (on ne réjette pas les demandes d'une autre commune)
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5. Analyse de besoins a. participants aux ateliers participatifs b. organisations de l'atelier
c. cohérence avec le dynamique du développement local?
par un atelier, bonne qualité oui. Quelques bénéficiaires (45) ont participées dans l'atelier/formation pour l'analyse des besoins, une minorité fait partie des structures du projet. trois jours de réunion, 6 modules en totales: 1: échanges sur le projet: arbre à problèmes, arbres à objectifs, activités, résultats et fonctionnement, module 2: fonctionnement et organisations des groupes à la base (dans le cadre de la reconnaissance de l'importance des associations des femmes et la valorisation des systèmes associatives existantes), module 3: gestion et comptabilité pratiques (les femmes vendeuses ont attesté avec des examples concrètes les éléments qu'elles ont appris et l'effet sur leur activitiés), module 4: système des micro-crédits: principes et commandements, module 5: femmes, famille et développement, module 6: lancement du projet le gouvernement n'a pas un plan de développement, il y a un souci pour améliorer l'infrastructure socio-économique, comme un marché communal et des chambres froides, la commune manque des moyens. Au moins, pour la préparation du projet le CEDH a travailler ensembles avec quelques ONG de développement (FINCA, TRIAS, ...) On a informé la commune et lors du visite de l'évaluateur on a eu une réunion avec le bourgmestre. Le CEDH a identifié encore d'autres intervenants indirects (comme le CRONGD et l'institu de recherche economique et sociale de l'université de Kinshasa mais rien est plannifier.
6. Etat d'avancement du projet
L'octroi des crédits avait commencé mis février: 12 dossier déjà, il y a encore une vingtaines dans une phase d'étude. Pour l'instant il n'y a pas une plannification pour travailler ensemble avec le PREFED, la dernière réunion était celui de l'atelier au début (janvier).A çe moment-là les organes (assemblée générale, le collège d'administration et l'équipe de gestion) ont été établis. Tous les bénéficiaries font parties de l'assemblée générale, dans le collège d'administration il y aura deux commission: micro-crédits et approvisionnement. Il y a aussi des représentants des femmes vendeuses. L'aspect 'achat en commun' pour l'approvisionnement n'a pas encore commencer.
7. Analyse des hypothèses
risques: l'inflation (réponse: l'achat rapide des marchandises et le stockage), le non remboursement des crédits (réponse: le contrat et la caution moral du groupe de la femme en question), l'insécurité et le pillage par des soldats (relations avec les autorités), accident avec la camionnete (bonne assurance auto et bonne entretien et conduit du chauffeur)
8. Environnement et genre a. sensibilité (voir analyse des besoins)
b. activités adaptées?
discriminiation positive des femmes (partant d'une analyse qui explique l'accès difficile des femmes aux crédits). Les hommes ne sont pas exclus, 11 sur 12 des dossiers actuels sont des dossiers de femmes. Sensibilité pour l'environnement: pas remarqué, ni dans la conception du projet, ni dans les soucis ou les activités) Non, seulement le CEDH a engagé une femme pour le suivi des femmes bénéficiaires d'un micro-crédit sur le terrain. Dans le dossier on a mis qu'elle est la secrétaire administrative et financière chargée du sécrétariat, les micro-crédits, de l'épargne et de la comptabilité.
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c. est-ce qu'ils attendent un impact (pos/nég)?
Ils n'ont pas fixer des indicateurs pour mesurer un impact sur le genre, l'environnement ou la lutte contre la pauvreté
9. Support du programme a. Formation?
oui au début formation pour les bénéficiaires au début (avec le Prefed) et deux séances de travail avec le Prefed b. Accompagnement? plus de contacts après l'atelier et la formation de démarrage, pas de plannificiation pour l'accompagnement c. Matériel? Quel matériel, acheté un minibus acheter à Matadi (pour l'approvisonnement en où? groupe) d. analyse des besoins et formulation Bien faite par l'atelier de démarrage: changement et du projet réformulation du projet. 10. Durabilité a. les préalables sont là?
b. vue du promoteur sur la durabilité c. vue du Prefed
11. Impact (sur la lutte contre la pauvreté- indicateurs???)
pas de système pour accumuler un capital pour continuer après une année, le CEDH compte d'accumuler un peu (mais le taux de remboursement de crédits à été baisser de 10% à 5% sur demande des bénéficiaires). Il n'y a pas une stratégie pour la fin de l'annéé, le CEDH n'as pas des contacts avec d'autres bailleurs de fonds Ils sont incertains, c'est le premier projet (subventionné) pour le CEDH, 'ils vont voir si le projet aura du succès' il n'avait pas de commentaires (seulement que ce type de projets est nouveau pour eux et leur soucis du groupe ethnique) Il n'y a pas des indicateurs pour mesurer (Prefed a confirmé)
12. Appréciation a. Services de CIRE b. Services de PREFED c. Programme et stratégie de l 'exécution d. Budget/subvention (assez ou pas + les raisons)
Pas de commentaires Pas de commentaires pour le coordinateur: l'argent pour un projet est là (pas d'autre commentaires) pas de commentaires, remarque de l'évaluateur: les frais overhead (y inclus les salaires) sont à 35% du total, les frais pour l'équipment sont à 31% dus total) e. La plus value et la participation du Le migrant fait partie d'une organisation, ou aussi le migrant coordinateur est membre. 'il a pris un engagement moral'. Le migrant a aussi fourni la mouture original du projet. Dans le dossier, trois migrants sont proposées pour les ressources humaines, à côté de 3 personnes pour le CEDH
ACE Europe/evaluatie migratie en ontwikkeling/rapport CONGO/11 maart 2005/
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EVALUATION MIGRATION ET DEVELOPPEMENT RAPPORT ECUADOR : FERNANDO LARREA ET GEERT PHLIX
1. INTRODUCTION La DGCD belge a chargé les bureaux ‘ACE Europe’ et ‘Groupe one’ d’exécuter une évaluation des programmes « migration et développement », financés par la DGCD belge. L’évaluation consiste en trois phases : (1) une étude préliminaire, (2) des visites sur le terrain, (3) synthèse, restitution et rédaction d’un rapport final. L’évaluation se déroule entre décembre 2004 et mars 2004. Les visites de terrain étaient planifiées pour la fin de février, début mars 2005. Le comité de pilotage, qui est installé pour poursuivre l’évaluation, avait identifié trois pays pour effectuer les visites sur le terrain : le RDCongo, le Burundi et l’Equateur. Les objectifs de ces visites sur le terrain sont (voir rapport péliminaire) : (1) analyser les réalisations réelles, (2) évaluer les programmes sur base de 5 critères d’évaluation avec une attention spécifique par rapport : Les hypothèses : la plus-value des migrants pour des processus de développement local. Comment les partenaires du sud apercoivent le rôle des migrants ? Qu’est-ce que sont les possibilités ? Quelles sont les expériences ? Les partenaires locaux : description des différent partenaires, analyse de leur capacité et évaluation du partenariat La stratégie d’exécution La qualité des analyses de besoin et la participation des bénéficiaires La rentabilité des micro entreprises (programma retour volontaire) L’impact par rapport la diminution de la pauvreté et le développement local (programme migration et développement) Ce rapport concerne l’évaluation en Equateur. Les évaluateurs ont évalué les programmes de CIRE, qui est la seule organisation concernée avec des projets en Equateur. Entre 2000 et 2003 le CIRE a collaboré avec Swisscontact et CLASE pour l’exécution du programme retour volontaire, à partir de 2004 le CIRE travaille avec le groupe social Fepp pour l’exécution du programme migr’action 1 . Puis, cette évaluation concerne une évaluation ex-post du premier programme et une évaluation à mi-parcours du deuxième programme. L’équipe des évaluateurs en Equateur a consisté en Fernando Larrea, consultant local, et Geert Phlix, consultante d’ACE Europe. La mission a été préparée par les deux évaluateurs et il n’y avait pas de grandes modifications par rapport le déroulement de la mission. La mission a durée 6 jours.
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Vous trouvez dans le rapport préliminaire les descriptions des programmes concernés
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Les évaluateurs ont interviewé tous les parties concernées et quelques personnes ressources (voir l’aperçu des interviewés et le planning en annexe 1): la DGCD, la CTB et l’ambassade belge le ministère responsable pour la migration les partenaires locaux : Swisscontact, CLASE (et Corfopym), le groupe social Fepp les bénéficiaires : 6 entrepreneurs (programme retour) et la fondation ‘familia Unida’ (programme migr’action) la case del migrante : une ONG qui offre des services aux migrants Equatoriens A la fin de la mission les évaluateurs ont organisé une petite réunion de restitution avec le groupe social Fepp. La structure du rapport : 1. L’introduction 2. Programme « ayuda al retorno voluntario » 3. Programme « migr’action » 4. Conclusions Annexe 1 : liste des interviewées et planning Annexe 2 : fiches des micro entreprises visitées Annexe 3 : guide d’interview
2. PROGRAMME “AYUDA AL RETORNO VOLUNTARIO” 2.1. Description L’ORGANISATION PARTENAIRE DANS LE SUD: SWISSCONTACT ET CLASE •
Descriptions des organisations : Swisscontact est une ONG Suisse qui a comme objectif la stimulation du développement économique locale à travers le support intensive aux petits et moyennes entreprises. Swisscontact est déjà une trentaine d’années active en Equateur. Une des activités de Swisscontact a consisté en la création des centres de services pour les PME, localisés dans les différentes provinces Equatoriennes. C’est à travers ces centres de services que l’ONG a réalisé le suivi des micro entreprises crées dans le programme de CIRE. En 2000 Swisscontact a crée CLASE, un organisme de coordination pour ce réseau des centres services pour les PME. Cette coordination a été formalisé en novembre 2000 et a obtenu le statut d’une organisation sans but lucratif. CLASE opère d’une part avec le support de Swisscontact et d’autre part avec des fonds liés à autres projets nationales et internationales. Les centres de services pour les PME, Clase et Swisscontact sont des organisations fortes et avec beaucoup d’expériences dans le secteur des PME. En 2003 Swisscontact a estimé la capacité opérationnelle de CLASE suffisamment forte pour transférer la coordination du programme de CIRE à CLASE. Ainsi, la dernière année du programme de CIRE, c’était CLASE qui a poursuivi les micro entreprises.
•
Descriptions des activités et groupes cibles : L’appuie aux PME est l’activité clé des centres de services pour les PME. Toutefois, les centres se dirigent plutôt aux petits et moyennes entreprises qu’aux micro entreprises. Swisscontact non plus travaille avec des micros entreprises ou des « starts up ». Les centres de services donnent un suivi intensif aux PME ainsi qu’ils organisent des cours de formation. Les entreprises participantes payent pour ces services. Néanmoins, les partenaires locaux considéraient le programme de CIRE suffisamment intéressant de sorte qu’ils n’ont pas douté d’y participer quoique la contribution financière du programme (300 euro/micro entreprises) ne couvrait pas les frais réels.
RELATION SWISSCONTACT/CLASE ET CIRE •
Services réalisés dans le programme : le suivi des micro entreprises a été réalisé par les centres de services (CDS) suivants : Corfopym (suivi à Ambatto et à Quito), Coaldes (suivi à Cuenca), Use-Puce (suivi à Ibarra et à Quito), Corsede (suivi à Portoviejo). Le réseau des CDS assurait une couverture
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nationale qui était nécessaire vu la dispersion des migrants retournés. Dès que le migrant avait retourné les CDS élaboraient une étude de faisabilité, puis les CDS aidaient le migrant avec le commencement de son micro entreprise (achat du matériels, registration de l’entreprise, contacts avec les fournisseurs, appui à la déclaration des impôts, etc.). La subvention a été transférée de CIRE au compte en banque de Swiss-contact/CLASE, puis les CDS donnaient l’argent nécessaire au migrant. Pendant la première année les CDS assuraient un suivi intense, c'est-à-dire, le superviseur du CDS visitait un fois par mois chaque migrant. Le suivi consistait en le contrôle des comptes, la recherche des solutions pour des petits problèmes, l’appui à la déclaration des impôts mais surtout en la motivation de l’ex-migrant pour continuer son entreprise. Les superviseurs élaboraient des rapports mensuels, qui étaient envoyés au coordinateur central de Swisscontact/CLASE et ensuite à CIRE. On peut dire que ce suivi proche a été un des facteurs de succès qui explique la grande quantité des micro entreprises qui sont toujours en cours. Les CDS étaient responsable pour le suivi sur le terrain, Swisscontact/CLASE était responsable pour le suivi national, la comptabilité et les contrats. •
Le partenariat : la relation entre CIRE et Swisscontact/Clase était caractérisée comme une relation de prestation de services. CIRE avait s’amuser toute la responsabilité. C’était CIRE qui prenait toutes les décisions. Swisscontact/CLASE envoyait régulièrement des rapports de suivi à CIRE, ainsi que les responsables de CIRE visitaient l’Equateur deux fois par ans. La communication était satisfaisante pour tous les partenaires (par mail ainsi que par téléphone). Les tâches et responsabilités de chaque partenaire étaient réglées à travers des contrats. Le programme de CIRE avait une importance relativement petite par rapport la totalité des activités réalisés par Swisscontact/CLASE (+/- 10% de la totalité des activités). Le contrat entre CIRE et Swisscontact a été signé en avril 2000. En 2003 CLASE a assumé ce contrat. Il n’y a pas été beaucoup de communication par rapport la fin du programme. Les responsables de CLASE ne sont pas au courant des causes qui ont provoqué la clôture du programme.
MIRCO ENTREPRISES (Voir en annexe 2 les descriptions en détail des 6 micro entreprises visités) • Les résultats : de 2000 à 2003 le programma a mené à la création de 70 micro entreprises en Equateur
Secteur primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire Totale
Swisscontact (2000-2002) entreprises crées 5 2 28 35
Clase (2003) entreprises crées 8 1 26 35
entreprises encore en cours 4 1 16 21
La moitié des micro entreprises (35) a été réalisée pendant la dernière année du programme. Sur base des données fournis par Swisscontact on ne peux pas dire combien des ces micro entreprises, crées entre 2000 et 2002, sont toujours en cours. Par rapport les micro entreprises suivies par CLASE, 14 sur 35 ont arrêté leurs activités (30%). On pourrait estimer que pour la totalité du programme 70% des micro entreprises sont toujours en cours, ce que c’est, selon Corfopym et Swisscontact, un très bon résultat. Par rapport la première période (Swisscontact), 1 personne n’a pas commencé son entreprise et il a quitté de nouveau le pays, 2 personnes avaient élaboré un plan d’entreprise mais n’ont jamais reçu la subvention de CIRE (plan pas approuvé). 77% des entreprises est localisé dans le secteur tertiaire (des restaurants, service de taxi, petits magasins, etc.). •
Personnel : sur base des données de CLASE (les 35 entreprises crées en 2003), on peut constaté que les micro entreprises donnent (ont donné) un emploi à 48 personnes (27 femmes, 21 hommes). Swisscontact estime la création de l’emploi à environs deux personnes/entreprise. Dans la plupart des cas, les postes d’emploi sont remplis par des membres de la famille (exception l’emploie temporel).
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Support du projet : les migrants ont reçu une subvention de 2500 EUR, ce qui a été estimé comme suffisant pour la taille de ces entreprises. Un suivi pendant un an a été assuré par les superviseurs des CDS. Tout matérielle a été acheté en Equateur. Des formations n’ont pas été prévues en Equateur.
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Durabilité : Vu la taille des micro entreprises, le petit investissement et le secteur (surtout le tertiaire) les évaluateurs ne considèrent pas des grands risques pour un échec. En effet, 70% des entreprises sont toujours en cours.
•
La réintégration : le programme a surtout eu un impact social : la réintégration de la famille. Tous les migrants interviewés sont partis à la Belgique pour y travailler quelques années en fin de payer leur dette en Equateur et d’épargner un petit capital. Les migrants Equatoriens en Belgique sont surtout des femmes qui ont laissé leurs enfants chez leurs parents. Les femmes ont travaillé deux à quatre ans en Belgique, surtout comme aide ménagère. La plupart entre elles ont toujours voulu de créer une entreprise propre. La subvention de CIRE a accéléré leur retour vers l’Equateur. Le retour et la réintégration n’a pas été facile, surtout le rencontre avec les enfants et la réintégration dans la famille. Les superviseurs des CDS ont toujours donné une attention à cet égard, mais ils ne sont pas du tout formés comme psychologues. Cet aspect a manqué dans le programme.
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Impact : les micro entreprises sont vraiment des très petites entreprises qui donnent un revenu pour la survie de la famille. Il manque des moyens pour agrandir l’entreprise ou diversifier les activités. L’impact du programme a été surtout social. Le programme a accéléré la réintégration familiale et en créant une source de revenu le programme empêche une nouvelle migration vers l’étranger.
RELATION PARTENAIRE LOCALE ET LES MICRO ENTREPRISES •
Le migrant devait, dès que retourné, se présenter au CDS. Pour obtenir la subvention, il devait commencer les activités dans les six mois à venir. Tous les migrants se sont présentés aux CDS, la majorité dans le premier mois après retour. Les migrants signaient un contrat avec les stipulations de la subvention : la coopération avec les superviseurs pour assurer un suivi pendant un ans, la garantie de la subvention qui consistait en le matériel acheté. Si l’entrepreneur avait remplis le contrat, il recevait une carte de déclaration qui déclarait que les investissements sont devenus sa propriété.
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Le suivi intense a été un des facteurs clés pour la réussite des micro entreprises. Les services de CDS sont encore toujours ouverts pour le micro entrepreneur mais la demande pour un suivi de plus longe durée n’est pas tellement grande.
RELATION MIGRANTS - MICRO ENTREPRISE •
Tous les migrants qui ont participé au programme de CIRE ont toujours voulu de retourner en Equateur le plus vite que possible. Plusieurs entre eux ont toujours eu l’idée de créer une entreprise propre, comme c’est une source de revenu importante dans le contexte Equatorien. Tous les personnes interviewés ont crée une entreprise qui correspond aux activités dans lesquelles le migrant était engagé avant de son départ ou qui correspond avec les activités exécutés par d’autres membres de la famille.
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Pour préparer son plan d’entreprise la famille en Equateur souvent a aidé à fournir les données nécessaires (info sur la location, les prix, la concurrence, etc.).
2.2. Appréciation PAR RAPPORT SWISSCONTACT/CLASE Des aspects positifs du programme: L’appui financier L’impact social: la réintégration de la famille
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L’impact économique : en tous cas le programma a créé d’emplois avec une moyenne de 2 personnes/entreprise Les bons résultats : 70% des micro- entreprises sont toujours en cours. C’est un taux très élevé. Le programme était bien conçu. Le facteur clé du succès était le suivi intense et strict. La nature des micro entreprises, qui assure une grande possibilité de survie Le programme a crée des conditions/possibilités pour retourner vers l’Equateur. Le programme a facilité une intégration digne, puis a contribué à des meilleures conditions de vie pour éviter une nouvelle migration.
Des aspects négatifs du programme : L’appui financier était modeste. Si le programme avait continué, il avait eu besoin de entamer des systèmes de crédit. Le programma a donné l’accès à une financement mais pas plus. Il manquait un accompagnement plus élaboré (comme l’opportunité de donner des cours de formations ou un appui psychologique) Le programme n’existe plus, néanmoins il y a une grande demande pour tel sorte de programme Swisscontact a toujours vu d’autres opportunités dans ce programme. Créer une bourse de travail, en analysant les demandes du marché en Equateur et de les communiquer aux migrants en l’étranger (et si possible assurer la formation des migrants). Amplifier le programme et faciliter l’accès au crédit S’il aurait eu une continuation du programme Swisscontact aurait certainement proposé d’intégrer ces aspects dans le programme. Si le programma aura continué CLASE aura proposé quelque modifications : Essayer d’intégrer toutes les micro entreprises dans une chaîne de valeur, géré par CLASE (pour assurer la réussite des micro entreprises). Offrir des services en groupe pour les participants du programme (par ex. par rapport des formations) Par rapport le partenariat : Swisscontact regrette qu’il n’ait pas obtenu un rôle plus important dans le programme. Swisscontact n’était pas vraiment un partenaire réel, plutôt un prestateur des services Dans la période de l’exécution, c’était le CIRE qui prenait toutes les décisions. Swisscontact aura préféré de participer plus aux discussions par rapport la stratégie du programme.
PAR RAPPORT LES PARTICIPANTS Positif : Le programme a accéléré le retour et la réintégration de la famille La formation en Belgique est considérée comme très bien, très utile. Les participants ont appris comment gérer mieux son entreprise. Les particpants ont surtout apprécié le comportement du personnel de CIRE. Le personnel du CIRE les a motivé et les a préparé par rapport les difficultés qu’ils pourraient rencontrer dès que retourné en Equateur. L’appui financier. Le montant de la subvention était pour 5 sur 6 projets visités suffisant. La nature des micro entreprises n’exige pas de plus grand investissement. Tous les participants ont apprécié le suivi. Négatif : Il y a un besoin pour avoir accès au crédit Un migrant a manqué un support plus informatif/éducatif et il a aperçu le suivi plutôt comme un contrôle.
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3. PROGRAMME “MIGR’ACTION” 3.1. Description L’ORGANISATION PARTENAIRE DANS LE SUD: FEPP •
Description de l’organisation : ‘Grupo Social FEPP, Fondo Ecuatoriano Popularum Progressio’, est l’ONG la plus grande d’Equateur. En 2003 le groupe social FEPP avait un volume des affaires de 10.181.082,92 USD. Le groupe social Fepp embauche environs 350 personnes. Le Fepp a une structure décentralisée, avec un office central à Quito et 10 bureaux régionaux. Les bureaux sont responsables pour l’exécution des projets. Cette structure assure une couverture nationale. Pour le moment, le groupe social Fepp est actif dans 56 régions dans l’Equateur. En plus, la groupe consiste en 9 institutions/entreprises de droit privé qui offrent des services : Camari, comerzializadora solidaria (activités de commercialisation), Codesarrollo, cooperativa de ahorra y credito desarollo de los pueblos (l’épârgne et crédit), EFE, escuela de formación empresarial (formation des entrepreneurs), FEPP Construcciones (la construction), Protierras (légaliser des terrains), Yurafepp (commercialisation de bois), Imprefepp (imprimerie et informatique), Aquafepp (accès à l’eau), Agroimportadora (par ex. fourniture des semences). Les divers bureaux régionaux et les entreprises se trouvent dans un processus de devenir indépendant et autonome. Le groupe social Fepp reçoit des fonds de l’église catholique, du gouvernement Equatorien, des divers donneurs bilatéraux et multilatéraux et des ONG internationales. Le groupe social Fepp correspond à tous les critères que le CIRE avait élaboré pour identifier leurs partenaires.
•
Description des activités et groupes cibles : Le groupe social Fepp exécute des projets, liés à la production et la commercialisation des produits agricoles. Les activités peuvent consister en la construction d’infrastructure de base, la fourniture des semences, la création des entreprises de production ou commercialisation des produits agricoles, la capacitation des dirigeants des organisations de base, l’accès à crédit, etc. En 2003 le groupe social Fepp a réalisé 106 projets. Il travaille avec des organisations paysannes de base et des familles de paysans. À partir de 2000 le groupe Fepp intègre dans sa politique quelques thèmes transversaux, entre autre l’appui aux migrants et leurs familles. A cet égard le groupe social Fepp a entamé une collaboration avec 4 organisations équatoriennes et 3 organisations espagnoles. Ces organisations ont élaboré un plan commun qui touche les divers aspects de la migration : «plan migración, comunicación y desarrollo ». Le plan consiste en 6 lignes de travail : (1) la communication entre les migrants en Espagne et leurs famille en Equateur, (2) appui juridique et les droits humains, (3) des projets à travers la valorisation de l’épargne, (4) faciliter les transferts financiers, (5) des projets de développement et (6) la recherche.
•
Genre et environnement : Les thèmes ne sont pas absents mais on ne peut pas dire qu’il existe des stratégies bien élaborées. Le groupe social Fepp intègre ces thèmes dans ses activités, autant que possible. En tous cas, les rapports annuels présentent des données reparties par genre. Nous n’avons pas pu constaté une stratégie de genre bien élaboré. Néanmoins, le groupe social Fepp a établi des programmes d’alphabétisation dirigés surtout vers des femmes. Par rapport l’environnement, l’entreprise Yurafepp essaie de commercialiser le bois d’une manière durable. Dans les stratégies de production et commercialisation nous n’avons pas pu constaté une approche intégré d’agriculture durable.
RELATION FEPP ET CIRE •
Services réalisés dans le programme : le Groupe social Fepp évalue les avant projets, récolte des informations, prépare des missions sur le terrain, dispense des formations éventuelles, assure des ateliers participatifs de validation des projets, assure une étude de faisabilité, aide à la formulation du projet et il est responsable pour le suivi et l’évaluation. Le Fepp contrôle la subvention. CIRE transfère la
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subvention à leur compte en banque. Puis, le groupe social Fepp remet l’argent nécessaire (en petites quantités) aux bénéficiaires. La subvention est une donation. Les rôles et responsabilités sont arrangés dans un contrat. Sur base de nos observations (limités pour le phase de démarrage du programme), les évaluateurs constatent que le rôle du groupe social Fepp est très grand et très important pour le moment. Apparemment la qualité des avant-projets est tellement pauvre qu’il y a un travail à faire par l’équipe de Fepp. C’est le sous-directeur qui prend en charge ce programme. Il va discuter les projets avec les bénéficiaires et il accompagne des ateliers participatifs. Son rôle est très dirigeant. C’est le groupe social Fepp qui formule et écrit les projets. Les entreprises du groupe social Fepp peuvent intervenir dans l’exécution du projet (par ex. Fepp-construcciones offre les service d’un architecte pour aider les bénéficiaires avec la construction de leur centre d’écotourisme). Le groupe social Fepp reçoit 3000 USD pour le suivi de chaque projet. Le groupe social Fepp réalise un suivi intense (par ex. le projet visité : l’architecte visite le projet une fois par semaine) •
Partenariat : CIRE s’a présenté vers le groupe social Fepp. Le groupe social Fepp était très intéressé dans le programme. Non pas tant pour l’aspect financier (qui est à négliger vu le volume des affaires) que pour l’approche « migrant et développement». Depuis 2000 le groupe Fepp est en train de chercher comment il peut travailler dans des zones, caractérisé par un flux migratoire élevé. D’une part le groupe social Fepp veut résoudre les besoins des (familles de) migrants, d’autre part il veut élaborer des stratégies de développement local pour éviter que les gens sortent à l’extérieur. La collaboration avec CIRE donne l’opportunité d’expérimenter et de refléter ensemble par rapport ce sujet. Le groupe social FEPP estime sa relation avec CIRE très bien et satisfaisant. La communication est pleine d’allant et agréable. Il n’y est pas question d’une stratégie de renforcement. Le groupe social Fepp est une organisation forte, bien structurée, avec beaucoup d’expérience dans la gestion et exécution des projets de développement.
MIRCO-PROJET Comme le programme vient de se démarrer, les évaluateurs n’ont visité qu’un projet : le projet du centre d’écotourisme, réalisé par la fondation ‘familia Unida’ à Mindo. • Secteur : le projet consiste en la restauration et la construction des installations de logement et en la capacitation des gens dans la gestion d’une micro entreprise. Le projet a plutôt le caractère d’une micro entreprise et puis tient beaucoup des caractéristiques du l’ancien programme. Par rapport aux critères de sélection (cfr. rapport préliminaire), le projet concerne des activités commerciales mais ce n’est pas claire comment ces activités s’intègrent dans une logique de développement. • Description : - Selon le cadre logique Les objectives : appui à la gestion durable de l’environnement, à travers le renforcement des services touristiques Les résultats attendus : (1) les touristes (nationaux et internationaux) sont sensibilisés par rapport la conservation et la gestion durable de l’environnement, (2) la réalisation d’un centre pour l’écotourisme avec une administration appropriée et une infrastructure adéquate - La réalité Il concerne la création d’une micro entreprise, géré par la famille de Fransicso Boliviar (= le migrant en Belgique, avec un plan de retour). Les activités prévus sont : la restauration d’une maison au centre du village et la construction des infrastructures de logement dans le forêt, la capacitation de quelques membres de la famille en gestion d’une micro entreprise. Les services touristiques, que la fondation va offrir, concernent la disponibilité de logement et des tours accompagnés par les guides (membres de la famille), spécialisés dans l’observation des oiseaux. L’objectif principal est de créer une source de revenu pour la famille. •
Bénéficiaires : Les bénéficiaires directes ne sont que les membres de la famille du migrant/promoteur du projet. Cette famille a crée une fondation qui a été formalisé et régularisé en 2004. La famille consiste en 19 adultes et 25 enfants. Chaque membre de la famille participe dans le dans le projet: les parents ont donné leur terrain à la fondation. Sur ce terrain la famille est en train de construire des installations de logement. Un des fils met à la disposition de la fondation sa maison, au centre du village.
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La famille est en train de restaurer cette maison en vue de la transformer dans un centre de tourisme avec des services d’information et de logement. Deux des fils sont des guides officiels, experts en observation des oiseaux. Quelques membres de la famille font parti du réseau des gardes forestier. Quelques femmes de la famille ont déjà l’expérience de travailler dans le secteur du tourisme (accueil, logement, catering). C’est une famille pauvre mais qui si possède des propriétés. •
Analyse des besoins : Tous les membres de la famille ont participé aux réunions avec le groupe social Fepp. C’est dans ces réunions que le projet a été né (sur base des suggestions du sous-directeur du groupe social Fepp). On n’avait pas élaboré une étude des besoins de la communauté.
•
Etat des choses : La famille est en train de restaurer la maison au centre villageois et a commencé avec les travaux préparatoires pour la construction des installations de logement (plus haut, dans le parc forestier). On essaie de terminer la restauration de la maison à la fin du mois de mars pour rendre opérationnel le centre de tourisme quand les vacances de paques commenceront. Tous les membres de la famille (femmes et hommes) participent dans les travaux. L’architecte du Fepp-construction supervise les travaux. Dans quelques mois (1 ou 2 mois) les autres installations doivent être terminé. Ensuite une formation en gestion d’une micro entreprise est prévue. Pour le moment la famille n’a pas encore décidé comment partager les postes de travail entre eux, ni on a indiqué la personne qui va s’occuper de la gestion et la comptabilité. Les travaux avancent comme c’était planifié.
•
Support du projet : Tout matériel est acheté dans les environs du village. Le groupe social Fepp transfère des petites quantités de la subvention pour les achats. Le groupe social Fepp assure le suivi et l’accompagnement technique et financier. Fepp construction met à la disposition un architecte. La formation va être réalisé par l’entreprise « escuela de formación empresarial ». Le totale de la subvention est 30.000 EUR. Tout l’argent est utilisé pour les constructions. L’apport de la fondation concerne la main d’œuvre, une maison et le terrain dans la forêt.
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Durabilité : le projet est une micro entreprise qui a pour but de donner un revenu à la famille. Les évaluateurs estime ce revenu assez limité (prendre en compte la capacité de logement, la concurrence, les dépenses, etc.). L’argent va aider la famille à la survie mais la possibilité d’amplifier les activités est limitée (vu les capacités financiers et le niveau d’éducation de la famille). En tous cas, le micro entreprise a une grande possibilité de devenir durable. Il n’y existe pas des grands risques comme le village est un village touristique dont la demande des services touristiques est plus grande que l’offre. En plus, les membres de la famille ont les capacités nécessaires et ont suffisamment d’expérience.
•
Impact : Le projet donne une source de revenu pour la famille et crée un emploi pour le migrant retourné. Il est prévu de créer des postes d’emploi pour 5 personnes. Comme le projet vient de se démarrer, ce n’est pas possible de évaluer l’impact en tant que tel. Les évaluateurs estime l’impact par rapport le développement local assez limité (par ex. il n’y est pas question d’une processus communautaire, ni le projet renforce la vie associative).
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Genre et environnement : il n’y est pas d’approche genre, mais les évaluateurs n’ont pas constaté des effets négatifs par rapport les relations entre hommes et femmes. Par rapport l’environnement, ce thème est inhérent lié au projet (centre de ecotourisme). Les membres de la famille sont très conscients par rapport la conservation de la forêt et la gestion des ressources naturelles (jusqu’à la construction des infrastructures de logement). Par rapport la sensibilisation des touristes, les évaluateurs n’ont pas pu constater une stratégie bien élaboré, ni une collaboration avec d’autres associations qui s’occupent de ce thème.
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RELATION PARTENAIRE LOCALE ET LES MICRO-PROJET •
Les résultats : Pour le moment le groupe social Fepp réalise le suivi d’un projet. Encore trois avantprojets ont été envoyés à l’office central du groupe social Fepp. Le sous-directeur s’engage à évaluer ces avant-projets. Il va visiter les régions et les partenaires (associations) mentionnés.
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Descriptions des activités : le groupe social Fepp est responsable pour l’analyse des avant-projets, l’organisation des ateliers participatives avec les groupements locaux des bénéficiaires. Il assure le suivi et l’évaluation. Le groupe des bénéficiaires firme un contrat dans lequel est stipulé que le projet doit être exécuté dans l’année qui suit à la subvention. Le groupe social Fepp prend une très grande responsabilité dans le programme. Dans le cas du centre d’écotourisme c’était le Fepp qui avait écrit le projet.
RELATION MIGRANTS - MICRO-PROJET •
l’origine du projet : L’avant-projet était complètement différent. Il s’agissait d’un plan pour une micro entreprise : mettre en marche de nouveau les anciens activités de menuiserie du migrant qui avait le plan de retourner vers l’Equateur. Le groupe social Fepp avait analysé cet avant projet et l’a considéré très faible. Le sous-directeur avait remarqué les possibilités et les opportunités de la famille du migrant. Suite, avec la collaboration de tous les membres de la famille, on a reformulé le projet.
•
La communication : Il y avait une bonne communication entre le migrant dans la Belgique et sa famille en Equateur. En tous cas, il s’agit ici d’un projet individuel, dans le contexte d’un retour. Les évaluateurs considèrent que la nature de ce projet a été marquée par la phase transitoire du programme de CIRE.
3.2. Appréciation du programme PAR RAPPORT LE GROUPE SOCIAL FEPP Le groupe social Fepp est intéressé dans le programme de CIRE comme ce programme s’intègre dans leur stratégie transversal par rapport la migration. Le programme donne la possibilité d’expérimenter et de chercher comment intégrer des migrants dans les processus de développement dans leur pays d’origine. Le partenariat et la coopération avec le CIRE sont très bien évalués. Le Fepp aperçoit une ouverture pour toute discussion chez le staff du CIRE. Néanmoins le programme n’est pas encore bien conçu, selon le sous-directeur. Pour le moment, le programme contient quelques risques qui pourraient compliquer la bonne gestion des projets : le Fepp dépend des avant-projets, proposés en Belgique. Le Fepp n’a aucun contrôle sur la nature, ni sur la région d’exécution du projet. Il pourrait arriver que (1) le projet se déroule dans une zone ou le Fepp n’est pas du tout présent ou (2) le projet touche des thèmes sur lesquelles le Fepp n’a aucune expérience. Dans cette situation le Fepp devra chercher une autre organisation qui veut poursuivre le projet (sous-traitance). La nature du programme aide à une dispersion réelle des projets. D’un moment à l’autre cette dispersion va provoquer des problèmes significatifs par rapport le suivi des projets et l’efficience du programme. Le Fepp regrette que le programme ne se dirige pas explicitement vers des zones touchées par un flux migratoire élevé. C’est toujours un programme qui est fortement dirigé par le Nord. Le Fepp est en train de discuter ces préoccupations avec l’équipe de CIRE.
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4. CONCLUSIONS GENERALES La traduction en français suit le mardi 15/03/03
4.1. Programa 1 : el retorno y la reinserción Efectividad: •
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En términos del objetivo de promover el retorno voluntario de emigrantes, el programa en Ecuador ha alcanzado esto con los participantes del programa. El número de participantes de todas formas es pequeño en relación al número de migrantes en Bélgica que desean volver. Respecto a las metas propuestas por el CIRE resultó bien. El programa cumplió con sus metas al favorecer el retorno de 73 personas. En el caso del programa del CIRE en Ecuador todos los participantes retornaron y crearon su microempresa. Se estima que alrededor de un 70% de las microempresas continua operando en la actualidad. Según estimaciones de los responsables en Ecuador de Swiss Contact y CORFOPYM, esta tasa es considerada alta, dado el contexto económico del país. En el caso de las microempresas visitadas (6) se comprobó que éstas generan ingresos para el exmigrante y su familia, que cubren su trabajo y les permite subsistir.
Eficiencia: • •
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Uno de los factores que contribuyó a mantener y desarrollar las microempresas fue un proceso de seguimiento cercano bien desarrollado. Se formalizaron las subvenciones y se condicionó la propiedad de las mismas al mantenimiento del negocio al cabo de un año de operación. La opción de trabajar con una red de centros de servicios empresariales (Centros que operaban con Swiss Contact y posteriormente con CLASE), fue una opción adecuada para montar el proceso de seguimiento a las microempresas en el país, en términos de la mayor facilidad en la cobertura (dada la dispersión geográfica de las microempresas), como de la responsabilidad institucional asumida por la contraparte local. Los centros de servicios articulados con Swiss Contact (hasta el 2002) y con CLASE (el último año) tuvieron la capacidad técnica e institucional para brindar un seguimiento adecuado. Los costos por esta prestación de servicios al CIRE (300 euros por proyecto) en realidad no cubrieron los costos reales de la prestación, pero gracias al compromiso institucional se mantuvo el seguimiento, a pesar de que el eje de orientación y acción institucional estaba concentrado en otros sectores (asesoría y capacitación para pequeña y mediana empresa). El seguimiento a los proyectos no incluyó la posibilidad de participación de los ex-migrantes en eventos y procesos continuos de capacitación en el Ecuador. De todas maneras, dado el carácter de los pequeños negocios (pequeños, generalmente relacionados con actividades que anteriormente tenían los migrantes o sus familias), la demanda por apoyo a capacitación no es elevada. Como el grupo meta era diverso, con diferentes niveles de educación los servicios ofrecidos no estaban adaptados a estas diferencias entre los participantes. El curso ofrecido en Bélgica previo al retorno para la elaboración del proyecto y de capacitación en otros aspectos (contabilidad, dificultades que podrían enfrentar) es valorado positivamente por los participantes. Fue recalcado por los participantes la relevancia de este curso especialmente en los aspectos motivacionales. Aparte del apoyo para la instalación del negocio y en el seguimiento al mismo, el programa no contempló ningún tipo de apoyo psicológico, familiar, al proceso de reinserción, en los casos en que hubiese sido requerido. El proceso de comunicación y relación entre CIRE y sus contrapartes nacionales (Swiss Contact, CLASE) es valorado positivamente durante la ejecución del programa, pero fue cortado sin una suficiente explicación al momento de su finalización. Las contrapartes locales no tuvieron mayor
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información sobre las razones para el cierre del programa, ni de las perspectivas o cambios que se estaban operando en el mismo. La participación de las contrapartes nacionales se limitó a la oferta de servicios. No tuvieron una participación activa en la co-gestión del programa en términos de decisiones, ni el programa por sí mismo implicó un proceso de fortalecimiento institucional de las contrapartes nacionales. La cantidad de dinero entregada como subvención para la creación del pequeño negocio, generalmente fue suficiente para la escala en la que estos negocios están operando (micro). No se estableció una línea de crédito para sustentar posibles o futuras ampliaciones de los negocios, ni previsiones que permitan la integración de cadenas productivas en el futuro.
Pertinencia: •
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Dadas las características específicas de la migración ecuatoriana a Bélgica (principalmente de mujeres sin sus familias) y la política migratoria belga de la época, un programa de estas características efectivamente tuvo una gran demanda. Es un programa pertinente para favorecer y apoyar el retorno voluntario. La mayoría de los participantes querían retornar. El programa apoyó para que este proceso sea más rápido, lo cual es significativo en términos de la reintegración familiar de los participantes. Esta demanda todavía está presente. El programa como tal no puede ser considerado como un programa de desarrollo, dada la dispersión de los participantes, el tipo de actividad, etc. Comparativamente con el proceso de migración ecuatoriana en España, en Bélgica no existen procesos significativos que promuevan la cooperación entre instituciones y organizaciones de migrantes en el país de origen y de destino, tendientes a ofrecer servicios y generar alternativas adecuadas a las necesidades de los migrantes y sus familias. En el caso de España y Ecuador actualmente existe una colaboración muy activa interinstitucional en esta perspectiva, que está generando iniciativas muy interesantes. Al favorecer la generación de pequeños negocios por parte de los participantes que retornaron al Ecuador, el programa contribuyó para evitar que ellos vuelvan a Bélgica u otros países en busca de fuentes de trabajo.
Durabilidad: •
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Por la pequeña escala de los negocios y por el tipo de los mismos (generalmente ubicados en el sector de comercio y servicios) estos negocios tienen una gran posibilidad de continuar operando en el futuro, sin tantos riesgos, a pesar de las enormes dificultades que los sectores productivos enfrentan en el Ecuador, en el contexto de políticas macroeconómicas desfavorables. Respecto a la continuidad de la oferta de servicios de las contrapartes nacionales a los pequeños negocios (seguimiento) el programa fue dependiente de las subvenciones externas, dado que los servicios prestados no formaban parte de las actividades centrales de las contrapartes y los pequeños negocios no podían por sí mismos cubrir estos costos.
Impacto: •
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Al referirnos al impacto del programa respectos a los requerimientos de desarrollo nacional, éste es mínimo y se concentra específicamente en las familias participantes (73). Para los participantes el impacto es grande, dado que les ha permitido garantizar la estabilidad de sus ingresos y la reintegración familiar. De todas maneras, la mayoría son negocios pequeños que no tienen mayores posibilidades de crecer o ampliarse significativamente en el futuro. La generación de empleo por parte del programa está generalmente limitada a los miembros de la familia participante (una o dos personas). Respecto a los montos de inversión es significativo. En algunos casos contratan personal temporal adicional (no más de 3 personas).
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Género y medio ambiente: •
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Aunque el programa no se orientó a la transformación de las relaciones de género, cabe destacar que la mayoría de participantes del programa son mujeres, quienes han tenido acceso a su propio negocio. No se constató ningún impacto negativo en este aspecto. Dada la situación de los sectores de los que provienen los participantes, es común el trabajo femenino en este tipo de negocios. Los impactos ambientales no son tan relevantes en este tipo de negocios, ni hubo una orientación específica para favorecer proyectos que favorezcan el medio ambiente.
4.2. Programa 2 : Migr’actions Efectividad: •
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Al momento el programa, con ciertos cambios en la concepción, representa una continuidad respecto al programa anterior; es decir, la creación de microempresas con proyectos aislados entre sí, planteados desde el migrante para apoyar a su familia (solamente hay un proyecto en proceso de ejecución) o asociación local. Se trata de menos proyectos que contemplan inversiones mayores (30.000 euros). El proyecto actualmente en curso, si bien está en una fase inicial de montaje del centro de eco-turismo, ofrece posibilidades interesantes de funcionamiento (adecuación al contexto local, seguimiento cercano de la contraparte nacional, condiciones favorables para este tipo de negocios, capacidades locales de las personas de la familia involucrada).
Eficiencia: • •
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La contraparte nacional (FEPP) es una institución fuerte, con muchos años de experiencia en el desarrollo rural, que en el caso del proyecto actualmente en curso ha asumido con responsabilidad las tareas de asesoría y seguimiento a la iniciativa. Para el FEPP la colaboración con el programa representa fundamentalmente una oportunidad de aprendizaje en relación a la temática de la migración, que ha sido incorporada como una línea institucional estratégica en los últimos años. Sin embargo, como está planteado el programa, por lo pronto el FEPP está ofertando un servicio, puesto que el programa actualmente no está planteado desde las iniciativas institucionales que el FEPP actualmente tiene en marcha en torno a los temas de migración y desarrollo, ni los proyectos planteados hasta el momento se ubican específicamente en regiones geográficas de acción del FEPP. Cuando el programa crezca, de mantenerse la misma modalidad para la generación de proyectos e iniciativas, existe el riesgo de una acción dispersa con dificultades operativas para la gestión del programa. Considerando la riqueza de estrategias de trabajo impulsadas por el propio FEPP y otras entidades nacionales involucradas en el tema migratorio, que abordan de manera integral la problemática (oferta de servicios, microcrédito, comunicación, asesoría jurídica, etc), aún no se ve clara la conexión del programa con estas estrategias. El programa de CIRE aún se presenta como un programa relativamente aislado del conjunto de estas estrategias. En términos financieros para el FEPP la significación de este programa es mínima (en relación a su presupuesto). El FEPP cuenta con la capacidad para organizar y discutir participativamente con los beneficiarios, las propuestas de proyectos a ser enviadas desde Bélgica. En los casos en curso el FEPP además ha asumido una responsabilidad directa en la reformulación de las propuestas. Esto puede significar un riesgo en términos de la apropiación efectiva de los participantes de las propuestas, pero podemos confiar en la capacidad institucional del FEPP para tener una sensibilidad en este aspecto. Dada la historia del programa (apoyo al retorno) en el momento en que se plantea un programa que busca relacionar la migración con procesos de desarrollo local en una perspectiva más amplia, no queda claro el rol de los migrantes en Bélgica, en términos de su participación en la generación y planificación de iniciativas de desarrollo en el país. A esto se suma la diversidad en términos del nivel
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de instrucción y estatuto legal de los migrantes en Bélgica, que pueden determinar formas diferentes de inserción en el programa. Pertinencia: •
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Dada la importancia del fenómeno migratorio en el Ecuador con sus múltiples implicaciones, actualmente existen múltiples iniciativas que intentan abordar este fenómeno y relacionarlo con procesos de desarrollo local. En este sentido un programa como el planteado por el CIRE que efectivamente conjugue los requerimientos de los migrantes y sus familias con procesos de desarrollo local, es pertinente para la realidad actual del Ecuador. Sin embargo, en la concepción del programa del CIRE no están muy claras las estrategias específicas que permitan trabajar el tema migratorio en relación a los procesos de desarrollo local y la articulación de las iniciativas de los migrantes en Bélgica con la dinámica de las organizaciones de Ecuador en zonas específicas, que permitan un abordaje integral de la problemática. En este sentido, el programa podría favorecer la organización y asociación de los migrantes en Bélgica, para que participen asociativamente en el programa, más que impulsar la participación de cada migrante individual (en la elaboración de la propuesta de proyecto).
Impacto: •
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Por lo que se pudo observar en términos de la iniciativa en curso, el impacto del programa está concentrado en la familia del migrante. No se avisoran claros impactos en relación a procesos de desarrollo local en términos más amplios, dada la concentración temática de las iniciativas (microempresas) y el tipo de proyectos que se está apoyando (desde iniciativas planteadas por los migrantes en Bélgica), por lo que existe el riesgo de que el programa en términos del número de familias beneficiadas tengan un impacto más limitado que el de la fase anterior. Como está planteado el programa no está previsto ningún tipo de devolución de la subvención (o de una parte de ella) hacia otras familias de la comunidad que eventualmente pudiera ampliar el impacto de la iniciativa. En el caso de iniciativas de migrantes que no se articulen con las familias de los mismos en Ecuador, el programa puede tener un mayor impacto si efectivamente los proyectos se vinculan a iniciativas en curso de organizaciones del país que trabajen los temas específicos del proyecto (por ejemplo iniciativas de turismo comunitario actualmente en marcha).
Género y medio ambiente: •
No existe una estrategia claramente definida por el programa en estos aspectos. Tampoco se evalúa los impactos específicos en las relaciones de género. En los aspectos ambientales, en el caso del proyecto en curso se integra en el marco de una estrategia local de generación de ingresos a través del ecoturismo, que promueve la conservación del bosque nublado en el área.
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ANNEXE 1 : LISTE DES INTERVIEWÉS ET PLANNING Lunes, 28 de febrero 2005 Ministerio de Relaciones Exteriores Subsecretario de Asuntos Migratorios y Consulares 9h.00 La embajada belga La DGCD 11h.OO La casa del migrant 15h.00
Hector Hugo Falconi Escobar
Embajador
Beatrice Van Hemeldonck Bernard Crabbé
Embajadora Agregado de cooperacion
Hermel Menodza Cedeno
Coordinador
Maria José Torres Franklin Novillo
Lilian Zambrano
Gerente Gerente antiguo (coordinador del programa de CIRE) Unidad de Servisios Empresariales Ibarra, Gerente Beneficiaria del programa
Mavelin Ati
Beneficiaria del programa
Martha Vasconez Elias Ruiz
Beneficiarios del programa
Martes, 1 de Marzo 2005 Clase 9h.00
Maria Christina Rosero Ortiz Panaderia Listo Pan (Quito) 11h.30 Ariani Pulliservicios (Quito) 14h.00 Viveros Gaby-Abastos (Quito) 16h.00
Miercoles, 2 de Marzo 2005 FEPP (Quito) 10h.00 La Fundacion Familia Unida (Mindo) 15h.00
Mario Cadena
Subdirector
Miembros de la familia
Beneficiarios del programa
Marco Moya
Asesor Empresarial
Ximena Alarcon
Beneficiaria del programa
Gladis Carrasco
Beneficiaria del programa
Gladis Tixe, esposa de Genero Escobar Edgar Villacis
Beneficiarios del programa
Jueves, 3 de Marzo 2005 Corfopym (Ambato) 11h.00 Confecciones Alexis (Ambato) 12h.00 Mini market (Ambato) 14h.00 Servicio de taxi (Ambato) 15h.00 Corpofym (Ambato) 17h.00
Gerente
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Viernes, 4 de Marzo 2005 Swisscontact (Quito) 10h.00 CTB (Quito) 11h.30 Programa de microfinanzas del CTB
Florian Meister
Representante
Emma Gutierrez Vallejos
Responsable de programas
Marin Bautista Juan Ortiz
Gerente Financoop Financoop, director del programa servicios financieros rurales sierra norte Banco Solidario, jefe operativo negocios emigrantes Fundacion alternativa, oficial administrativa-financiero y de proyectos Subdirector
Belinda Torres
Restitucion con el FEPP 15h.00
Patricia Aguirre Mario cadena
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ANNEXE 2: BESCHRIJVING VAN BEZOCHTE BEDRIJVEN Todo los negocios son registrados como pequeño negocio. Todos declaran sus impuestos.
1. Panaderia Listo Pan Sra. Lilian Zambrano Descripcion del negocio : una pequeña panaderia, vende pan y galletas, completado con otros productos como leche, Yoghurt, refrescos y dulces. El pan es hecho por la señora Zambrano. Los proveedores traen a casa en cantidades pequeñas. Trabaja desde las 4 horas en la manana hasta las 22 horas de la noche. Los clientes son los inhabitantes del barrio. Hubo una otra panadería pero eso se cerró. Ahora su panadería es la unica panadería en la vecindad. Empezó en un lugar distinto. Había installada la panadería pero después una semana de actividad sentía que el negocio no andaba bien. Causa : la ubicación. Ya tuvóo una panadería antes de salir a Belgica. Su hijo la continuó mientras que su mama estaba fuéra. Quando el negocio no andaba bien en el primer sitio, la señora volvió a su panaderia antigua y el hijo dejó el negocio a su mama. El intento había sido de abrir segundo negocio. Este hijo ha empezado otro negocio de venta de cellulares. Personal : 2 personas. La señora trabaja y a veces recibe ayuda de sus hijos. Tenía un empleado para ayudar pero lo tuvó despedir. Su esposa tambien trabaja en el negocio. El lleva el pan a casa. Por esta actividad han comprado una cammionetta (con un prestamo del banco). Apoyo del programa : Conoció a CIRE a través amigos. Sigó un curso de 15 dias, 3 dias a la semana. Aprendió a administrar mejor su negocio. Recibió 2500 USD. Lo utilizó para comprar las maquínas y vitrínas y para le renta del local. Si no había sido el apoyo de CIRE había tenido que quedarse más tiempo en Belgica para ahorrar suficiente dinero. Sostenibilidad : gana sobre todo con el pan, no tanto con los refrescos. Pero ofrece una diversidad de productos para atraer la gente a venir a su panadería. Volumen de negocio: 100 USD/dia por el servicio al domicilio, 80USD/dia en la panaderia. La ganancia neto es entre 20 y 40 USD/dia. Conoce muy bien este tipo de negocio como ya tuvó antes una panaderia. No hay un crecimiento pero es un negocio mas o menos estable. Después que la otra panadería se cerró la cifra de negocio se ha augmentado. La reínserción : Salió de Ecuador en 1999, ha vuelto en 2001. Caritas le pag su ticket de avion. Ha vivido 3 años en Bruselas. Se salió de Ecuador para ganar dinero para pagar las deudas que tuvo en Ecuador. Trabajó como empleado de case. Podía pagar su deudas y ahorrar unos 1000 USD. 6 meses después el retorno empezó a installer la panaderia en el primer sitio. Un dia tal vez va a volver a emigrarse. El negocio es duro y no tiene ningun seguridad en caso si caíga enferma o quando sería mas vieja. Impacto : la reíntegratión de la familia.
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2. Rotulos Sra. Mavelin Ati Descripción del negocio : La señora tiene una formación en manejo de computadores y sistemas gráficas. Su esposo ha estudiado communicación. Venden servisios vinculado con la publicidad : rotulos, print digital, sacar copias, etc. Empazó con el mismo negocio que su suegro. Los clientes son la gente que trabajan en la vecindad. Hay mucha competencía y la gente no esta interesada tanto en la qualidad pero en el precio (la competencia utiliza materiales mas baratos pero de inferior qualidad). Quiere invertir mas dinero para comprar un ‘plotter’, para poder ofrecer mas variédad de servicios pero este cuesta mucho y no tiene el capital. Es un negocio típico por hombres. A veces ella recibe comentarios que no es un trabajo para mujeres. Personal : 1 persona. La señora trabaja sola en el negocio, con el apoyo de su esposo. Apoyo del programa : Conoció CIRE a través amigos. Han seguido un curso durante un mes, tres dias a la semana. Han aprendido mucho. En el início tenía el plan de empezar con un cybercafe, pero se necesitó un inversión mas grande, no fue posible. Su familia le daba la informacion para elaborar el plan de negocio. Eso fue importante. El problema es, dijó ella, que en Belgica se puede elaborar un plan de negocio pero le realidad es diferente. Recibió 3500 euros. Sostenibilidad : Firmaron el convénio con Clase en septiembre 2003 y empezó el negocio en la casa de su papa. Era embarrazada, el niño nació en enero del ano 2004 pero se enfermó. Empezó a trabajar de nuevo en junio 2004. Ya tiene 8 meses de funcionamiento. Todavia no pueden vivir del negocio. Ganacia pro medio en 2004 = 83 USD/mes. La reínserción : Salió de Ecuador en 2001, ha vuelto en 2003. Caritas le pagó su ticket de avion. Ha vivido 2,2 anos en Bruselas. Se salió de Ecuador para ganar dinero para solver unos problemas que tuvieron en Ecuador. Eran involucrado en la vida de los migrantes en Bruselas. Por ejemplo : ella y su esposo editaban una revista en Español, sigieron un curso de Francés, organizado por la cámara de commercío Bruselas (accesible por illegales). Su esposa ha trabajado por « radio central ». Organizaban talleres por la communidad migratoria. Han propuesto a CIRE de realizar un estudío sobre la migracion pero no han encontrado fondos. La señora trabajó como contable por una señora Espanola. Al volvér recibiéron ayuda de su familia, le han ayuadado para empezar el negocio. La señra tuvó problemas de reínsertarse. En su aréa de capacitación hay mucho competencía y el sector de publicidad había evolucionado. Tiene que capacitarse de nuevo, pero al mantener una familia y un negocio, es difícil seguir un curso. Impacto : ningun. Todavia no puede vivir de su negocio. Han vuelto porque no tenían un futuro en Belgica.
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3. Viveres Gaby-abastos Sra. Martha Vasconez y Sr. Elias Ruiz Descripción del negocio : Une tiendita tipo « nightshops ». Vende refrescos, dulces, papel hygienico, etc. Priméro han abierto una tienda en un otro sítio. Era una tienda existienda que la han comprada. Esta tienda era ubicada en un lugar bueno. Sin embargo, de repente los dueños aumentaron la renta. Por eso tuvieron buscar otro sítio. El nuevo sítio es menos bien ubicado pues ganan menos. Hay mucha competencía, pues hay que crear una clientela y investir en la relacion con esta clientela. El señor tambien vende dulces en la calle para hacer publicidad por su negocio. Quieren crecer y mudarse a otro sítio. Personal : 2 personas. la pareja trabaja en la tienda. Apoyo del programa : Conoció CIRE a través la señora Italiana por quién trabajaban. No podían ahorrar mucho dinero porque estaban pagando los gastos del colegío de su hijo. Tambien tenían muchas deudas (entre otros los gastos del viaje). Recibieron 5000 USD (proyecto commun). Han seguido el curso y han aprendido muchas cosas, como la gestión financiero. Siempre han tenido la idea para empezar un negocio proprio.Habían ahorrado con este objetivo pero con el ciebro del banco no pudieron realizar su sueño. Sostenibilidad : La tienda da suficiente para sobrevivir. Hay altos y bajas (por ejemplo en época de vacaciones). El ano pasado han ganado 2834 USD (promedio de 236 USD/mes). La reínserción : Salió de Ecuador en 2000, ha vuelto en 2003 El señor ha vivido 2 anos, la senora 4 anos en Bruselas. Se salieron de Ecuador para ganar dinero. Perdiéren su trabajo en la crisis económico del año 2000 y tenían niños en la escuela. Han perdido todos sus ahoros quando su banco ciebró. La vida en Belgica fue muy duro : no hablaban la idioma, en el principio no tenían un trabajo. Siguíeron un curso de Frances, organizado por una iglesia. La pareja empezó a trabajar como empleados de casa, con una familia Italiana. Sus proprios hijos tenían 4 y 15 anos quando saliéron del país. Han vuelto por los hijos. Despues 2 semanas de vuelto han empezado con el negocio. Impacto : la intégración familiar
4. Confecciones Alexis Sra. Ximena Alarcon Descripción del negocio : Confección de ropa deportiva. Sus suegros tienen un negocio de confección. Ella sabía coser. Se integró en el negocio de la familia. Vende la ropa a los vendedores del mercado. Hay mucho competencía sobre todo en este sector (competencía de Peru, China que trabajan con materiales mas barato pero de inferior qualidad) En el futuro quiere amplificar las actividades y empezar con la confección de ropa de novios. Pero eso requiera una inversion mas grande. Personal : 2 personas. Ella trabaja y su esposa le ayuda (cortar los stoffen). En tomparado alto ella da trabajo a tres personas mas. Al lado, cada uno de la pareja tiene un otro trabajo. Apoyo del programa : Su cuñada habló del programa de CIRE. Ya tuvo planes de volver. 2 meses antes de volver a Ecuador ha ido a CIRE y participó en el curso. Ha aprendido algo sobre contabilidad. En el curso se elaboró el plan de negocio. Como sabía coser, y su familia ya tuvó este negocio, ero obvio que tambien quería empezar un negocio de confección. Recibió 2500 USD. Con el dinero compró una máquina a coser y el material. Con sus propios fondos compraron dos maquinas mas. La familia le daba la informacion para elaborar su plan de negocio.
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Se llevò modelos y revistas de moda desde Belgica. La pareja apreció el segiuemiento de Corpofym. El apoyo era buena porque tambien le motivaban a continuar. CIRE le daba la oportunidad de volver mas rápido y le motivó a empezar con su negocio. Sostenibilidad : hay temporadas buenas y malas (depende del ritmo escolar). Al início y en el medio del año escolar anda bien y necesita contratar otra gente. El negocio de su suegro trabaja con 6 personas. La ganancia esmas o menos 300 USD al mes, en temporadas buenas. Su esposo le ayuda y tambien trabaja como ingeniéro industrial. Ella tambien trabaja como esteticista. Ella siempre ha querido tener un proprio negocio. La reínserción : ha salido en 2000, ha vuelto en 2001 Caritas le compro el ticket Se quedó 1 año en Belgica. Ha vuelto por su hijo. Su hijo se quedó con el papa. En Bruselas trabajaba en casas (limpieza) y en el mercado (venta de churros). Mandaba cada mes dinero a su familia. El esposo lo ahorró. La reínserción no fue tan fácil. Tenía que restaurar su relacion con su hijo. Impacto : la reíntegración familiar
5. Mini market GC Sra. Gladis Carrasco Descripción del negocio : pequeña tienda, typo mini market. Vende refrescos, dulces, papel hygienico, helados, etc. Clientes son los vendedores ambulantes y los pasajeros de los buses. Hay competencía. Por este rzaon abre su tienda todo el dia, sin cerrar a medio dia. Asi crea una clientela. Quiere ampliar el negocio. Quiere tambien vender comida porque existe une demanda. Quería empezar un restaurant pero el CIRE no aprobó este plan. Se necesitaba mas capital. Personal : 2 personas. Ella trabaja en la tienda. Tambien tiene otro puesto de trabajo. Desde avril va a trabajar, en las tardes, en una libreria. En estos moentos, su hijo o su hermana atiendan la tienda. Apoyo del programa : Antes ha tenido una papelería, y ahora tambien tiene este otro trabaja (una libreria de libros escolares. Da apoyo a maestros). Ella ya tuvó la experiencia de manejar un negocio. Alguién en el tren le habló del programa de CIRE. Recibió 2500 usd. Todo el dinero se ha utilizado en la construccion de la tienda. Ademas, recibió un credito de 3000 USD del banco, por mediación de Corfopym, para empezar (la compra de materiales) las actividades. Ha seguido el curso (3 dias a la semana durante 3 meses), aprendió de la comtabilidad, como invertir, el curso ayudó a refleccionar. En el curso elaboró su plan de negocio, su hermana le envió la información nesearia. La señalo que en frente de la casa de su mama se habian ubicado un terminal de buses. Apreció sobre todo el ayuda para el lanzamiento de su negocio, no necesitaba tanto el seguiemiento continuo. Sostenibilidad : la tienda esta ubicado en un buen lugar : el terminal de buses. Le va un poco menos como ahora hay mas competencía. Solo de la tienda no pueda vivir. Quiere continuar con el negocio. Le gusta mucho. La reínserción : Ha salido Ecuador en 1999 y ha vuelto en 2002 Ha vivido 2 anos en Bruselas. 3 meses despues que ha vuelto, empezó con el negocio. Tuvo que modelar la casa (construyó la tienda en el patio de la casa de su mama). Sus hijos se han quedado en Ecuador. No le gustó Belgica (el frio). Trabajó en la casa de Espanoles y ahorró al rededor 700 EUR/mes. Es una mujer divorciada y esta responsable por sus tres hijos. Con el dinero pagó la educación de sus hijos. La reíserción fué difícil. Impacto : la reíntegración familiar
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6. Servicio de taxi Sr. Genaro Escobar y Gladis Tixe Hemos hablado con la esposa, el senor estaba trabajando. La pareja esta en punto de divorciarse Descripcion del negocio : servicio de taxi. Antes de salir a Belgica trabajaban como taxista. Eran miembro de la red de taxistas ; Estaban en punto de perder la membrecia de este red, lo que costó 4000 USD (ahora questa 10.000 USD) Personal : el señor conduzca su taxi Apoyo del programa : Han recibido 5000 USD (proyecto comun). Con este dinero han compradoa el coche. Un Equatoriano de Otovalo leshabia hablado del programa de CIRE. Sin el apoyo de CIRE han tenido que quedarse mas tiempo en Belgica. La gente de Corfopym habian sugerido que la señora empezaría una actividad para ella misma, para no ser dependiente de su esposa. Tenia la idea de empezar con un bar. La pareja tiene un terreno al lado de la casa. No lo ha realizado. Ahora la señora vende comida en el mercado, los domingos. Sostenibilidad : Le va bien el negocio. Han vendido el primer coche y han comprado un coche nuevo. Por esto han sacado un credito. Con un taxi se gana más o menos 20 USD/dia. Hay mucho competencía al momento. La reínserción : Han salido Ecuador en 2000, han vuelto en 2001 Han vivido 1 año en Amberes. Se habian salida la pareja y la hija mayor. Se quedaron un hijo y una hija en Ecuador. La hija se enfermó y han vuelta por la hija. La señora trabajó por una familia judía. La hija mayor ha ido a Espana (hubo alla la oportunidad de legalizarse). Impacto : la reíntegración familiar
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ANNEXE 3: GUIA DE ENTREVISTAS stakeholders -
Las contrapartes : clase, Swisscontact, FEPP Los migrantes-micro-empresas : min. 6 El centro de eco-turismo y los beneficiarios Otros: el subsecretario de asuntos migratorios, la embajadora (y CTB), la casa del migrante
Planning : Domingo 27/02: Reunión Geert Fernando en la noche Lunes 1/03: 8:00 Reunión Geert Fernando 10:00 Cita con el Subsecretario de asuntos Migratorios del Ministerio de Relaciones Exteriores 12:00 Reunión con el Sr. Dynnot (por confirmar) 15:00 Reunión con La Casa del Migrante (se podría correr hacia el final de la tarde) Martes 2/03: 9.00 Reunión con Clase y visita a microempresas en Quito Miércoles 3/03: 9.00 Reunión con FEPP y visita a Mindo al proyecto del centro de ecoturismo Jueves 4/03: 9.00 Viaje a Ambatto y visita a microempresas CLASE Viernes 5/03: 10.00 Visita a Swisscontact 11.30 Viista a CTB 15.00 Reunión de restitución con FEPP Sábado 6/03: Reunión Geert Fernando
Guía de entrevista : Las contrapartes Objetivo : coleccionar datos para el parte de descripción del informe ; obtener una appreciación del programa ; discutir el programa y otros alternativos en cuanto al tema migracion y desarrollo Entrevistas abiertas, semi-estructurado Guía : (1) Preguntamos que la contraparte se presenta (cfr. Informe : descripción de la organizacion, actividades, genero y medio ambiente) (2) Presentamos el esquema del programa para obtener la misma percepcion del programma (cfr. Abajo) (3) Elaboramos un croníco de la relacion con CIRE : describir las actividades, responsabilidades y appreciar la relacion (cfr. Informe : partenariat y servisios prestados) (4) Las mciro-empresas : tenemos que llenar los cuadros con los datos reales (cfr. Informe : resultades del programa). Dos opciones : o lo hacemos juntos, o les preguntamos de prepararlo para jueves (no posible por swisscontact) (5) Appreciación : analisis de fuerzas y debilidades (cfr ; informe 2.2. y 3.2. appreciación) y discussion sobre las conclusiones provisionales (6) Appreciacion de los proyectos visitados y su conexion a los procesos de desarrollo (economico) local : en camino-cuando nos acompañan a las visitas
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Guia de entrevista : micro-empresas Objetivo : coleccionar datos para elaborar la ficha de la micro-emresa ; obtener una appreciación del programa ; Entrevistas abiertas, semi-estructurado Guía : (1) Visitamos la micro-empresa, el empresario nos presenta su negocio (cfr. Informe : sector y typo de micro empresa, descripcion de actividades) (2) Unas preguntas en cuanto a su negocio : (cfr. Informe : sector y typo de micro-empresa, personal, perdurable) a. Quienes son los proveedores b. Descripcion de los clientes c. Descripcion de la concurrencia d. Esta miembro de un grupo de presión e. Descripcion del personal y su evolucion (atencion por el genero) f. Evolucion de la cifra de negocio g. Come se ve el futuro (3) Appreciacion del programa : (cfr. Informe : origen del proyecto, acompañamiento, la reinserción positiva, appreciación) a. El orígen del proyecto b. Que apoyo ha recibido en Belgica, en Ecuador c. El “business plan” ha cambiado mucho comparandolo con el initial y porque ha cambiado d. Come se aprecía el apoyo de CIRE, de Swisscontact/clase e. Pueda describir el proceso de retorno y reinserción f. Fuerzas y debilidades del programa, factores de succes y dificultades
Guia de entrevista : micro-proyecto Objetivo : coleccionar datos para la descripción y la evaluación ex ante del proyecto; obtener una appreciación del programa ; Entrevistas abiertas, semi-estructurado Discussion con los responsables del proyecto y si posible con los beneficiarios Guía : (1) Visita al proyecto y presentacion del proyecto para sus responsables (cfr. Informe : descripción, estado de cosas y evolucion) (2) Unas preguntas en cuanto a su proyecto (cfr. Informe : descripción, beneficiarios, analisis de necesidades, estado de cosas, perpetuacion) a. Salimos del marco logico (actividades y resultades) : estado de cosas, cambios, factores de succes, dificultades (podemos hacer un croníco de las actividades) b. Analisis de las necesidades : quíenes han participado a os talleres participativos ? come se los han organizado ? Que fueran las resultades ? El proyecto responde a las necesidades ? Igual participacion de las mujeres/hombres ? c. Como ponen atencion a asuntos del genero y del medio ambiente d. Quiénes son los beneficiarios ? (si es posible podemos discutir el proyecto con ellos : que esperan del proyecto ? Si hayan resultades ?, …) e. Descripcion de otros proyectos (parecidos) en la misma región f. Come ven el futuro (3) Appreciacion de programa migr’actions (cfr. Informe : descripcion de las actividades realizado por FEPP, apreciacion, origen del proyecto, comunicacion entre migrante y responsables del proyecto) a. El orígen del proyecto y la relacion, comunicacion con el migrant en Belgica b. Que apoyo ha recibido en Belgica, en Ecuador ACE Europe/évaluation des programmes “migration et développement »/20050311_3001085_Rapport Equateur_Fernando Larr_a - Geert Phlix/11 maart 2005
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c. Come se aprecía el apoyo de CIRE, de FEPP d. Fuerzas y debilidades del programa, factores de succes y dificultades
Guia de entrevista : embajadora Objetivo : reunion de cortesía, obtener su appreciacion de los programas y su punto de vista en cuanto a los initiativos dirigidos a los migrantes
Guia de entrevista : subsecretaria de migracion Objetivo : obtener su appreciacion de los programas (si los conozca), coleccionar informacion sobre la gestion national en cuanto a la migracion (y la reinsercion) y opbtener su punto de vista en cuanto a los initiativos dirigidos a los migrantes
Guia de entrevista : la case del migrante Objetivo : coleccionar informacion sobre la gestion national en cuanto a la migracion (y la reinsercion) y opbtener su punto de vista sobre las posibilidades de los migrantes en cuanto a los procesos de desarrollo local (aprender de otros initiativos)
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EVALUATIE “MIGRATIE EN ONTWIKKELING” BIJLAGEN
EVALUATION “MIGRATION ET DEVELOPPEMENT” ANNEXES
Geert Phlix (ACE Europe) Gaëtan Dartevelle (Groupe One)
15 April/Avril 2005
INHOUDSTAFEL / TABLE DE MATIÈRES B. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES.............................................................................................................. 3 Bijlage 1: Referentietermen ................................................................................................................................... 13 Bijlage 2 : Gebruikte instrumenten ........................................................................................................................ 23 2.1. Deskfase .................................................................................................................................................... 23 2.2. Terreinbezoeken ........................................................................................................................................ 27 Bijlage 3 : Verloop van de terreinbezoeken........................................................................................................... 30 3.1. DRCongo ................................................................................................................................................... 30 3.2. Burundi....................................................................................................................................................... 30 3.3. Ecuador...................................................................................................................................................... 30 Bijlage 4: Lijst van de geconsulteerde personen en organisaties.......................................................................... 31 4.1. In België ..................................................................................................................................................... 31 4.2. RD Congo .................................................................................................................................................. 32 4.3. Burundi....................................................................................................................................................... 32 4.4. Ecuador...................................................................................................................................................... 33 4.5. Deelnemers restitutieseminarie van 19 maart 2005................................................................................... 33 Bijlage 5 : literatuurlijst.......................................................................................................................................... 34 bijlage 6: CV’s van de evaluatoren ........................................................................................................................ 35 6.1. CV Geert Phlix ........................................................................................................................................... 35 6.2. CV Gaëtan Dartevelle ................................................................................................................................ 37 6.3. CV Corina Dhaene ..................................................................................................................................... 38 6.4. CV Bernard Nyaburerwa ............................................................................................................................ 40 6.5. CV Marie Nyange Ndambo ........................................................................................................................ 42 6.6. CV Fernando Larrea .................................................................................................................................. 43 Bijlage 7: Beschrijving van de verschillende programma’s.................................................................................... 44 Programma 1: Begeleiding bij vrijwillige terugkeer (1997-2002) ....................................................................... 44 7.1. OCIV-ondernemen / OCIV entreprendre.................................................................................................... 44 7.2. CIRE .......................................................................................................................................................... 47 7.3. Collectif des femmes.................................................................................................................................. 51 7.4. YWCA en Rode Kruis................................................................................................................................. 53 7.4.1. YWCA-Mwasi terugkeer begeleidingsproject .......................................................................................... 53 7.4.2. Rode Kruis - open asielcentra................................................................................................................. 53 Programma 2: Migratie en ontwikkeling (2003-heden)...................................................................................... 54 7.5. OCIV-Valepro............................................................................................................................................. 54 7.6. CIRE: Migr’action ....................................................................................................................................... 56 7.7. YWCA-partnerwerking ............................................................................................................................... 61 7.8. MIDA I ........................................................................................................................................................ 66 Bijlage 8: Kwantitatieve analyse ............................................................................................................................ 70 Bijlage 9 : Beknopte vergelijking tussen de organisaties voor programma 2 “migratie en ontwikkeling” ............... 78 Bijlage 10: Commentaar bij het eindrapport en reacties van de consultants ......................................................... 80 10.1 YWCA ....................................................................................................................................................... 80 10.2 CIRE.......................................................................................................................................................... 89 10.3 OCIV ......................................................................................................................................................... 93
B. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES.
TERMES DE REFERENCE POUR L’EVALUATION DU PROGRAMME "MIGRATION ET DEVELOPPEMENT" 1. INTRODUCTION et CADRE GENERAL DE L'EVALUATION Pour mieux comprendre ce que recouvre ce vaste concept mais surtout pour permettre une mise en œuvre de projets concrets, il paraît pertinent de distinguer d’une part, le concept de coopération au développement et migration, d’autre part, celui de coopération au développement et migrants. Le premier concept de coopération au développement et migration a trait à l’impact de la coopération au développement sur les migrations, le second traite du rôle du migrant dans le développement de son pays d’origine. a) coopération au développement et migration L’existence de liens entre politique migratoire et politique de développement est un des thèmes au cœur même de la réflexion que tout acteur du développement doit se poser : la politique de développement a une contribution significative à apporter pour répondre aux causes profondes des flux migratoires. Toutefois, il y a lieu de veiller à ce que cette aide au développement ne soit pas détournée ou conditionnée par les exigences des politiques de gestion des flux migratoires par ailleurs nécessaires. En d’autres termes, les ressources consacrées au développement doivent rester axées sur l’objectif central de réduction de la pauvreté dans le monde et les autres objectifs de développement tels que développés notamment dans la déclaration du Millénaire. Néanmoins, si l’aide de la communauté internationale, s’efforçant de parvenir à un développement humain durable, permet d’influencer les mouvements migratoires du sud de manière telle que la décision de rester dans son pays est pour chacun une option viable, un grand progrès aura été réalisé. En d’autres termes, il y a lieu de plaider tant sur le plan national qu’international et en particulier européen, pour une plus grande interaction entre développement local et gestion des flux migratoires et ainsi lutter plus efficacement contre les facteurs qui encouragent mais surtout contraignent les gens à émigrer. Cette interaction devra toutefois toujours s’inscrire dans la cohérence globale des politiques et actions extérieures de l'UE et devra être compatible avec les objectifs prioritaires de toute politique de développement qui se respecte. b) coopération au développement et migrants Cet autre volet concerne la contribution des migrants dans le développement de leur pays d’origine et par là même leur reconnaissance comme acteurs dans le cadre de la coopération au développement.
Plusieurs éléments sont ainsi à mettre en évidence : d’une part, le transfert de fonds qui constitue dans certains pays en développement l’une des principales sources de devises, d’autre part, l’apport en expertise des diasporas scientifiques au développement de leur pays d’origine. Le récent rapport Doyle (2003), ayant présidé à la création au sein des Nations Unies de la Commission mondiale sur les migrations internationales, estime que les transferts annuels vers les pays en développement (1000 milliards de dollars) seraient supérieurs au montant total de l'aide publique au développement. Quant à l’apport des diasporas scientifiques, plusieurs pays de l’Union européenne dont la Belgique ont décidé de développer des politiques de co-développement qui s’appuient sur l’expérience et le savoir-faire de ces migrants. La mobilité internationale des connaissances (2/3 des diasporas qualifiées ou hautement qualifiés sont en fait d’anciens étudiants venus faire leurs études en Europe ou aux USA, ce qui prive l’Afrique d’1/3 de ses scientifiques), la stabilisation des migrants dans leur pays d’accueil, leur sensibilité à la nécessité d’une coopération au développement de leur pays d’origine via des actions concrètes et l’émergence des diasporas scientifiques ont motivé ce qu’on appelle « l’option diaspora ». Cette problématique du brain drain doit être envisagée de manière globale et intégrée en mettant en œuvre une politique de co-développement tout en ne négligeant pas le renforcement des capacités des milieux académiques et scientifiques du sud, condition sine qua non pour retenir ou rappeler les étudiants formés à l’étranger.
Il faut certes travailler sur la réduction des disparités nord/sud, précisément à l’origine de l’exode, mais sans limiter le problème à une gestion de la diminution des flux migratoires. Les deux voies, mobilisation des diasporas et amélioration des conditions de vie et de travail au sud peuvent être complémentaires. Toute la question est de savoir comment faire pour que les pays en développement puissent bénéficier de l’expérience et de la formation acquises à l’étranger par leurs propres ressortissants, désormais expatriés, et quelles sont les conditions pour un soutien public pertinent à l’action des diasporas, tant au niveau des pays en développement que des pays d’accueil. Parmi les actions concrètes préconisées, certaines ont été retenues dont celles relatives à la mise en œuvre de programmes offrant aux migrants, résidant en Belgique et originaires de pays en développement, la possibilité de contribuer activement au développement humain durable et à la lutte contre la pauvreté de leur pays ou région d’origine. Ces programmes comprennent d’une part, un volet formation et sensibilisation portant sur le rôle des migrants et leur contribution au processus de développement local, et d’autre part, un volet qui consiste à la création et la gestion d’entreprises de petites tailles et de projets de coopération au développement. Dans ce contexte, le renforcement de partenariats avec des organisations locales qui poursuivent un objectif socio-économique est un élément fondamental. Enfin, des programmes tels que le MIDA (Migration pour le développement de l’Afrique), mis en œuvre par l’OIM et qui vise au renforcement des structures locales de formation, peut également participer à l’atténuation de la migration des personnes hautement qualifiées (brain drain).
2. OBJET DE L’EVALUATION – DESCRIPTION DES ACTEURS Ce sont les différents processus et programmes qui sont ou qui ont été financés par le budget de la coopération au développement belge sous le thème "Migration et Développement" qui sont l'objet de la présente évaluation. Les différents acteurs et intervenants impliqués dans la mise en œuvre et l'exécution des programmes ne constituent donc pas l'objet de cette évaluation.
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2.1.
Description des programmes
a. Programme "Retour volontaire et Réintégration" Il s'agissait d’une part d'initiatives de formation organisées à l'intention des migrants originaires des pays en développement se trouvant en Belgique. L'objectif de ces activités de formation était l'apprentissage des aptitudes professionnelles de base permettant d'exercer, une fois de retour dans le pays d'origine, un métier ou des activités générant des revenus. Les formations étaient extrêmement divergentes: informatique, horeca, création de petites entreprises (cordonnerie, boulangerie,...), premiers soins, etc. Ce volet du programme a été exécuté de manière distincte par le Collectif des Femmes et par la CroixRouge belge. D’autre part, ce programme « Retour volontaire et réintégration » offrait également aux migrants contraints de rentrer dans leur pays d'origine, la possibilité d'y contribuer activement au développement en cofinancent des micro projets de réinstallation tout en leur procurant une formation préalable en création et gestion de petites entreprise. Ce second volet du programme a été mis en œuvre par le CIRE, l’OCIV, l’YWCA et dans une moindre mesure par le Collectif des Femmes.
b.Programmes "Migration et Développement" b1 Le programme Migr’actions mis en œuvre par le CIRÉ (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers) 1 Le programme Migr’actions est le fruit d’une réflexion menée au CIRÉ depuis plusieurs années avec les migrants et différents partenaires de la coopération au développement. Mis en œuvre en 2004, Migr’actionss propose aux migrants un cadre et des outils pouvant les aider à être véritablement reconnus comme acteurs de développement. Suivant un dispositif intégrant les spécificités des partenaires du nord que sont les migrants, Migr’actionss accompagne les projets : •
qui répondent aux demandes et besoins des communautés d’origine;
•
qui se font en partenariat avec ces mêmes communautés d’origine.
Les projets, accompagnés par le programme, sont analysés, suivis et évalués par un réseau d’ONG locales partenaires du programme au Sud. Le programme Migr’actions s’adresse aux migrants (associations ou éventuellement individus) qui initient ou renforcent des projets de développement en partenariat avec un groupement, une communauté, un village… dans un des six pays suivants :
1
•
République Démocratique du Congo
•
Niger
•
Sénégal
•
Cameroun
•
Equateur
•
Bolivie.
Extrait du Site Web du CIRE
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L’objectif du programme Migr’actions est de favoriser un développement au Sud grâce au renforcement des actions des migrants en faveur de leurs communautés d’origine et à partir de là, de montrer l’implication des migrants comme acteurs clefs de la société civile (au Nord comme au Sud).
b2 Le programme mis en œuvre par l'OCIV (OverlegCentrum Integratie van Vluchtelingen) 2 Le programme OCIV-Migration & Développement veut appuyer et renforcer les communautés de migrants en Flandre et à Bruxelles par la mise en place d’initiatives en faveur des populations des pays d'origine. En collaboration avec les communautés de migrants, OCIV M&D veut ainsi contribuer à la réalisation des objectifs de la loi du 25/5/99 concernant la Coopération Internationale Belge. Actuellement, le programme met l'accent sur l’identification et le développement de partenariats au Maroc et RD Congo. Le programme s'adresse aux migrants et/ou à leurs associations qui veulent - développer un projet dans leur pays d'origine, - collaborer avec un partenaire local, et - dialoguer et échanger leurs expériences sur le développement de leur projet. L'OCIV donne la priorité à l'identification, la préparation et le démarrage de projets de développement qui s’inscrivent dans la stratégie générale de développement et les plans d'action régionaux du Sud (RD Congo et Maroc). Le programme OCIV M&D développe donc les activités dans deux domaines : la collaboration de partenariat au Sud (RD Congo et Maroc) en fonction du renforcement des organisations locales présentées à l'OCIV par les associations de migrants en Belgique l'accompagnement et le conseil en Flandre et à Bruxelles pour le renforcement des associations de migrants qui veulent augmenter l'impact de leurs efforts en faveur du pays d'origine. OCIV M&D veut accompagner les associations dans le processus qui sous-tend l’identification et l’exécution de chaque projet de développement. L'association de migrant reste l’initiateur et le responsable de son projet.
b3 Le programme mis en oeuvre par le YWCA (Young Women Christian Association) d'Anvers 3 Le travail de partenariat international de YWCA – Anvers a démarré en 2002. Ce travail de partenariat focalise son action sur la coopération avec des organisations de femmes et pour les femmes au Rwanda et au Burundi. L'objectif principal est de lutter contre la pauvreté par l'auto - prise en charge (empowerment) des femmes : ceci signifie que le YWCA-Anvers veut renforcer la participation des femmes au niveau socioéconomique et au niveau de la prise de décision, tout en tenant compte des aspirations et des priorités exprimées par les femmes elles-mêmes. Le groupe-cible du travail de partenariat sont les femmes qui vivent dans des situations précaires et se trouvent confrontées à divers problèmes (pauvreté, HIV/AIDS et autres problèmes de santé, veuvage,…). Pour soutenir ces femmes, le YWCA-Anvers travaille en collaboration avec des organisations de base. Il s'agit d'organisations qui encadrent les associations de femmes en les renforçant de manière organisationnelle et sur le plan des infrastructures, et en soutenant leurs initiatives. A l'heure actuelle, le YWCA-Anvers travaille de concert avec quatre organisations partenaires: ce sont: Amizero et Humura, au Rwanda et les Centres Artisanaux de Bujumbura et AFEDD (Alliance des Femmes pour la Démocratie et le Développement) au Burundi. En collaboration avec ces partenaires, des stratégies sont développées dans le but de les renforcer et pour améliorer la coordination entre les organisations à différents niveaux. Pour ce faire, les moyens suivants sont utilisés: 2 3
Source: Site Web de l'OCIV Source: YWCA, Anvers 2004
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1. Renforcement des capacités des partenaires à divers niveaux : général : renforcement institutionnel et organisationnel spécifique : Renforcement de l'expertise dans le domaine dans lequel l'organisation est active. Ce renforcement des capacité est réalisé grâce à l'expertise de: YWCA une organisation locale de service des migrants venant de Belgique 2. La promotion de la coopération entre organisations et niveaux organisationnels 3. La prévision d'un appui au niveau des infrastructures.
b4 Programmes mis en oeuvre par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) En ce qui concerne la collaboration avec l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), la Belgique a contribué au programme MIDA (Migration pour le Développement en Afrique). L'objectif de ce programme étalé sur trois ans (2001-2003), est de « mettre à profit l'expérience, le savoir-faire et, le cas échéant les ressources financières ou autres des diasporas africaines pour le développement socio-économique de leurs pays d'origine ». Afin d’atteindre son objectif, le Programme visait d’une part, à identifier un minimum de mille volontaires qualifiés, appelés « volontaires MIDA », du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda résidant en Belgique. D’autre part, le Programme visait l’élaboration de listes de besoins prioritaires énoncés par les pays bénéficiaires en termes de ressources humaines et autres nécessaires à l’amélioration de leur capacité nationale et locale pour un développement durable. Cette double identification avait pour objectif de créer une banque de données pour faciliter les mises à disposition des ressources humaines et financières des Africains de l’extérieur pour le renforcement des capacités institutionnelles publiques et privées des pays ciblés. Il était prévu que ce renforcement s’effectue à travers une centaine de transferts de divers types en provenance des ressortissants africains de Belgique, à savoir : ¾ Des transferts physiques : avec visites séquentielles brèves, longs séjours ainsi que retours permanents ; ¾ Des transferts virtuels : télétravail / services consultatifs à distance ; ¾ Des transferts financiers : soutien financier à des projets et investissements. Dans le cadre du développement humain durable, le Programme MIDA a la particularité de se présenter comme un programme de renforcement des capacités institutionnelles en fonction des besoins Ce programme ayant fait l'objet d'une évaluation récente, il ne fera pas l'objet d'une nouvelle mission sur le terrain mais le rapport final sera mis à la disposition de l'équipe d'évaluateurs. 2.2. Bénéficiaires: Il va de soi que les ultimes bénéficiaires des actions sont les populations locales bénéficiaires et groupes cibles des différents projets.
Les intermédiaires sont: - Tout individu qui souhaite valoriser ses compétences dans le cadre d’un projet de développement et qui est originaire d’un des pays suivants pour le CIRE : République démocratique du Congo, Niger, Sénégal, Cameroun, Equateur et Bolivie; pour l'OCIV: Royaume du Maroc et République démocratique du Congo; pour le YWCA Anvers: Rwanda et Burundi.
- Toute association de migrants implantée en Belgique et qui par son travail initie ou renforce des projets de développement en partenariat avec un groupement, une communauté, un village… d’un des pays cité plus haut. 7
- Les partenaires du Sud (les ONG locales). Ils jouent un rôle primordial tant pour le suivi et l’évaluation des projets que pour l’accompagnement et l’appui des responsables sur place. Ils analysent l’adéquation entre le projet et les besoins des populations, réalisent l'étude de faisabilité, accompagnent la mise en œuvre du projet et évaluent celui-ci en fin de parcours. En outre, ils peuvent, si nécessaire, aider à la recherche de financements. 3. RAISON D'ETRE ET OBJECTIF DE L’EVALUATION Les objectifs de l'évaluation sont: •
D'analyser les relations de partenariat entre le bénéficiaire final et les différents intermédiaires du Nord et du Sud
•
d'analyser et de comparer tous les programmes (a et b ci dessus) d'interventions en faveur des migrants dans une perspective classique (pertinence, efficacité, efficience, impact, durabilité);
•
d'évaluer le degré d'atteinte des objectifs spécifiques des programme CIRE, OCIV et YWCAAnvers.
•
de valider (ou non) le changement de stratégie qui s'est opéré en 2002 (passage d'un objectif de rapatriement à un objectif de développement), et
•
de recommander des améliorations aux modes d'intervention utilisés par la Belgique.
4. QUESTIONS ET POINTS SPECIFIQUES Les questions spécifiques portent sur la nature des bénéficiaires et sur la contribution des programmes à l'allègement de la pauvreté compte tenu de l'importance des fonds alloués. L'évaluation portera donc une attention particulière: •
à la pertinence des programmes en matière de développement des communautés
•
à l'efficience des programmes (analyse coûts/avantages et/ou coûts/efficacité), et
•
à l'impact des programmes sur la réduction de la pauvreté des populations cibles.
5. METHODOLOGIE L'attention des soumissionnaires est attirée sur le fait que la méthodologie développée dans leur offre technique constitue un critère d'attribution. Les éléments d'information qui suivent, ainsi que les informations contenues ailleurs dans ces termes de référence doivent donc permettre aux soumissionnaires de présenter leur méthodologie propre. L'évaluation sera réalisée en trois phases: i) l'analyse documentaire et les entretiens en Belgique; ii) les missions sur le terrain; iii) les restitutions provisoires et définitives
a) L'analyse documentaire et les entretiens en Belgique Un dossier sera remis à l'adjudicataire contenant, pour chaque association partenaire, et depuis le début des programmes les plans d'action, les rapports annuels et les PV de réunions. La communication d'un certain nombre d'autres documents de référence sera laissée à l'appréciation du service gestionnaire D3.3.
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Comme mentionné en 3c, le rapport d'évaluation du programme MIDA sera également mis à la disposition des consultants. L'adjudicataire aura à cœur de ne pas limiter sa base documentaire au seul dossier remis par le pouvoir adjudicateur. Il consultera également d'autres sources, notamment les évaluations effectuées par la Commission européenne sur le même thème. Le dossier documentaire comporte approximativement 5000 pages. Les consultants devront également s'entretenir: - avec le service gestionnaire au sein de la Direction générale de la Coopération au Développement - avec les organismes partenaires en Belgique: L'Administration fournira à l'adjudicataire, une lettre d'introduction auprès de ces organismes. - éventuellement avec la responsable du dossier à la cellule de politique générale (ex cabinet). - Avec les partenaires et anciens partenaires du Nord: • le CIRÉ (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers) M. Fabrice LEPLA 80/82 rue du Vivier, 1050 Bruxelles – Belgique Tél: + 32 (0)2 629 77 10 Fax: + 32 (0)2 629 77 33 Siège d'exploitation en Wallonie: 10, rue Darchis – 4000 Liège – Belgique Tél: + 32 (0)4 230 13 10 Fax: + 32 (0)4 230 13 19 Email:
[email protected] - Internet: http://www.cire.be • l'OCIV (OverlegCentrum Integratie van Vluchtelingen) M. Anton VAN ASSCHE Gaucheretstraat 164 1030 Brussel - België Tel.: 02/274 00 20 Fax: 02/201 03 76 E-mail:
[email protected] Internet: www.ociv.org • YWCA Antwerpen vzw Mme Gart GOORDEN Paleisstraat 39 2018 Antwerpen tel. 03/238.16.93. fax: 03/237.58.13. E-mail lokale werking:
[email protected];
[email protected] Internet: www.ywca.be/antwerpen • Le Collectif des femmes Mme Christine DE WAN Rue des Sports, 19 1348 Louvain-la-Neuve tél. 010/47.47.69 fax : 010/47.29.84 E-mail :
[email protected]
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• La Croix rouge de Belgique M. Billy JUNGLING Rue de Durbuy, 147 6990 Melreux Tél : 084/36.00.80 Gsm : 0479/50.44.35 E-mail :
[email protected] b) Les missions sur le terrain La République démocratique du Congo, le Burundi et l'Equateur ont été choisis pour les missions de terrain; - d'une part, parce que ces pays ont été désignés "partenaires prioritaires" de la Coopération au développement belge; - d'autre part, parce que c'est dans ces pays que l'on peut visiter le plus d'action. Le pouvoir adjudicateur estime la durée de présence effective sur place dans chacun de ces pays à 2 personnes x 5 jours ouvrables, soit un total de 30 hommes x jours, (week-end et voyage non compris) Un programme de terrain devra être mis au point avec les organismes partenaires en Belgique et les partenaires du SUD (ONG locales). Outre les partenaires du sud impliqués dans la mise en oeuvre des anciens et des nouveaux programmes, les consultants visiteront le plus de bénéficiaires possibles dans les limites du temps imparti et de leur rayon d'action. Les consultants s'entretiendront également, dans chacun des pays, avec l'Attaché pour la Coopération au Développement auprès de l'Ambassade de Belgique. c) La phase de restitution Le calendrier et la forme des différentes restitutions à fournir sont détaillés au points 7 et 9 de ces termes de référence. 6. DOCUMENTS A FOURNIR A fournir en 5 exemplaires en néerlandais et 5 exemplaires en français, avec pour chaque version, une copie non reliée et une version électronique sur disquette. - une restitution préliminaire (éventuellement sous forme de présentation visuelle de type "Powerpoint"), en fin de phase documentaire et avant les missions de terrain - un rapport provisoire à présenter au cours d'un atelier de restitution; - un rapport final reprenant les points suivants: Page de titre 0.1 Préambule 0.2 Table des matières 0.3 Abréviations et acronymes 0.4 Sommaire 1 1.1 1.2 1.3
Introduction Contexte de l'évaluation Description succincte des programmes, y compris l'historique Méthodologie de l'évaluation: approche générale, moyens et sources d'informations principales, composition de l'équipe d'évaluation et profils professionnels, restriction dans l'approche et méthodologie 1.4 Structuration du rapport 2 Constatations 2.1. Pertinence des programmes 1.1.1 Contexte et situation au départ 10
1.1.2 1.1.3 1.1.4
Modifications des programmes durant l'exécution Pertinence des programmes vis-à-vis des pays partenaires (à différents niveaux) Pertinence des programmes vis-à-vis des priorités et stratégies belges
2.2. Efficacité des programmes 2.2.1. "Ouputs" prévus (targets) lorsque les programmes ont été formulés (à court et à long termes) 2.2.2. Résultats atteints au moment de l'évaluation et comparaison avec les résultats attendus au moment de l'évaluation. 2.2.3. Facteurs et développements qui exercent une influence sur l'atteinte des résultats. 2.3. Efficience des programmes 2.3.1. Exécution en fonction de la planification prévue 2.3.2. Coûts et utilisation des moyens par rapport au budget et au planning 2.3.3. Résultats atteints (en termes financiers) 2.3.4. Comparaison (en termes financiers) entre les moyens utilisés et les résultats obtenus. 2.4. Impacts (+ facteurs et développements qui expliquent ces impacts) 2.4.1. Rappel des priorités et besoins locaux et des questions à résoudre 2.4.2. Impacts prévus et non prévus sur le niveau institutionnel (politique belge en matière d'immigration, politiques locales en matière d'émigration) 2.4.3. Impacts sociaux sur le groupe-cible (et autres parties concernées), sur l'emploi, sur l'allégement de la pauvreté. 2.4.4. Impacts économiques éventuels 2.4.5. Impacts éventuels sur l'environnement 2.4.6. Impacts éventuels sur l'égalité entre les genres 2.4.7. Autres impacts importants de l'intervention 2.5. Durabilité et facteurs qui influencent cette durabilité (politique, institutionnel, socio-culturel, technique et scientifique, financier et économique) 2.5.1. Dans quelle mesure les programmes sont – ils viables sous l'angle du bénéficiaire (la situation économique et sociale du rapatrié est-elle améliorée de manière durable?) 2.5.2. Dans quelle mesure les nouveaux programmes sont – ils viables en tant que tel (Notamment, les immigrés en Belgique contribuent-ils de plus en plus au financement des actions?) 2.6. Leçons 2.6.1. Au niveau opérationnel (directement en relation avec l'intervention) 2.6.2. Au niveau institutionnel (stratégique et politique) 2.6.3. Au niveau financier 2.7. Conclusions (= faits + opinions sur les faits) 2.8. Recommandations applicables (tant au niveau opérationnel, institutionnel, stratégique et politique, qu'à court et à long terme) 2.9. Annexes (si elles sont trop volumineuses elles seront présentées à part). 2.9.1. Termes de référence 2.9.2. Commentaires des consultants sur les termes de référence (éventuellement) 2.9.3. Méthodologie de I'étude; principalement le détail des questions posées par les évaluateurs. 2.9.4. L'historique des missions 2.9.5. Liste des personnes et organisations consultées
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2.9.6. 2.9.7. 2.9.8. 2.9.9.
Littérature et documentation consultées Brefs curriculum vitae des évaluateurs (1 page de CV par personne) Toutes autres annexes techniques (documentation pertinente, statistiques, diagrammes, tableaux, ...).. Commentaires de fond sur la restitution provisoire et réaction des consultants.
7. QUALIFICATIONS REQUISES POUR LES EVALUATEURS Le rôle linguistique des organismes partenaires en Belgique et le programme des missions de terrain nécessite, dans l'esprit du pouvoir adjudicateur, une équipe de 2 consultants, l'un francophone, l'autre néerlandophone, capables de communiquer entre eux et dont l'un au moins pratique l'espagnol couramment. Une connaissance technique minimale dans les secteurs d’activités générateurs de revenu majoritairement développés sur place est également nécessaire (par exemple: Secteur Horeca, chauffeur de taxi, élevage de volailles, bureautique, micro crédit,…). Deux autres exigences importantes portent sur une solide expérience en évaluation et une bonne connaissance pratique de la coopération au développement. Le pouvoir adjudicateur estime que la nature des actions à évaluer ne nécessite pas l'engagement de consultant locaux. 8. CHRONOGRAMME Calendrier indicatif de l’évaluation Le pouvoir adjudicateur estime la durée de l'évaluation à 100 hommes x jours, approximativement répartis sur les périodes suivantes: -
-
Entre le 01/10/ et le 14/11/04:Attribution du marché, réunion de briefing avec le comité de pilotage, début de l’évaluation, phase documentaire, restitution intermédiaire sur la phase documentaire. Entre le 15/11et le 15/12/04: Missions de terrain. Entre le 16/12 et le 15/01/05: Rédaction et traduction du rapport provisoire et atelier de restitution Le 31/01/05 au plus tard: Remise du rapport final.
9. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES Comité de pilotage Un comité de pilotage dirigera l’exercice. Il sera composé d’un ou de plusieurs représentants - de la Direction des Programmes non-gouvernementaux; plus particulièrement du Service D3.3 (autres partenaires que les ONG, les universités et les institutions scientifiques) - du Service D4.3 (Programmes multi-latéraux, organisations internationales) - du Service D0.2 de la DGCD: (Suivi, évaluation et statistiques), - de la Cellule de politique générale (ex-Cabinet) - de représentants du CIRE, de l'OCIV, et du YWCA Antwerpen Dans le cadre de la supervision de l’ensemble du processus. Le comité se réunira pour : - valider la méthodologie et donner un briefing aux consultants ; - valider la restitution en fin de phase documentaire ; - commenter le rapport provisoire ; - valider le rapport final. DGCD – D3.3/D0.2, Août 2004
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BIJLAGE 1: REFERENTIETERMEN VOOR DE EVALUATIE VAN DE PROGRAMMA'S "MIGRATIE EN ONTWIKKELING" 1. INLEIDING en ALGEMEEN KADER VAN DE EVALUATIE Om een beter inzicht te verwerven in de reikwijdte van dit ruime begrip maar meer nog met het oog op de uitvoering van concrete projecten, is het aangewezen een onderscheid te maken tussen: ontwikkelingssamenwerking en migratie, enerzijds, en ontwikkelingssamenwerking en migranten, anderzijds. Het eerste begrip "ontwikkelingssamenwerking en migratie" behelst de impact van ontwikkelingssamenwerking op migratie, terwijl het tweede begrip verwijst naar de rol van de migrant in de ontwikkeling van zijn land van herkomst. Ontwikkelingssamenwerking en migratie Het verband tussen migratiebeleid en ontwikkelingsbeleid is één van de sleutelgegevens waarbij elke ontwikkelingsactor stil moet staan: het ontwikkelingsbeleid kan in grote mate helpen een antwoord te vinden op de diepere oorzaken die aan de migratiestromen ten grondslag liggen. Toch moet erop worden toegezien dat ontwikkelingshulp niet aan zijn bestemming wordt onttrokken of geconditionneerd wordt door vereisten ter zake van het, overigens noodzakelijke, beheer van de migratiestromen. Anders gesteld: het is zaak de voor ontwikkeling ingezette middelen te blijven toespitsen op het hoofddoel inzake armoedebestrijding in de wereld en op een aantal andere ontwikkelingsdoelstellingen zoals met name vastgelegd in de Millenniumverklaring. Toch is het zo dat wanneer op duurzame menselijke ontwikkeling afgestemde hulp van de internationale gemeenschap erin slaagt de migratie uit het Zuiden zodanig te beïnvloeden dat het besluit in eigen land te blijven voor eenieder een leefbare optie is, reeds als een grote stap in de goede richting mag worden beschouwd. Zowel op nationaal als op internationaal, en meer bepaald Europees, niveau dient dan ook te worden gepleit voor meer interactie tussen de ontwikkeling ter plaatse en het beheer van de migratiestromen. Op die manier kunnen de factoren die mensen aanmoedigen of er veeleer toe dwingen te emigreren, op meer doeltreffende wijze worden bestreden. Let wel, zodanige interactie moet te allen tijde worden ingepast in de algehele samenhang van het buitenlands beleid en het extern optreden van de EU. Ook dient ze verenigbaar te zijn met de prioritaire doelstellingen van elk ernstig gevoerd ontwikkelingsbeleid. Ontwikkelingssamenwerking en migranten Dit deel behelst de bijdrage van de migranten aan de ontwikkeling van hun land van herkomst en derhalve hun erkenning als ontwikkelingssamenwerkingsactoren. In het verlengde hiervan zijn de aandachtspunten: de overheveling van middelen die in sommige ontwikkelingslanden één van de voornaamste bronnen van vreemde valuta uitmaken en de deskundige kennisbijdrage van de wetenschappelijke diaspora aan de ontwikkeling van hun land van herkomst. Het recente Doyle-rapport (2003) dat binnen de Verenigde Naties leidde tot de oprichting van de Wereldcommissie voor Internationale Migratie raamt dat het jaarlijks naar de ontwikkelingslanden overgehevelde bedrag van 1000 mijard dollar hoger ligt dan het totale bedrag van de officiële ontwikkelingshulp.
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Wat de bijdrage van de wetenschappelijke diaspora aangaat, besloten een aantal EU-landen waaronder België een co-ontwikkelingsbeleid uit te werken dat stoelt op de ervaring en de knowhow van bedoelde migranten. De zogenoemde "diaspora-optie" is ingegeven door het internationale kennisverkeer (2/3e van de geschoolde of hooggeschoolde diaspora zijn eigenlijk oudstudenten die in Europa of de Verenigde Staten kwamen studeren, met als gevolg dat Afrika het met 1/3e wetenschappers minder moet stellen), de vestiging van de migranten in hun gastland, het feit dat deze migranten zich bewust zijn van de noodzaak middels concrete acties mee te werken aan de ontwikkeling van hun land van herkomst alsmede door het alsmaar groter aantal wetenschappelijke diaspora. Dit "braindrainvraagstuk" moet op een globale en geïntegreerde wijze worden bekeken middels de tenuitvoerlegging van een co-ontwikkelingsbeleid. Essentiële voorwaarde om in het buitenland opgeleide studenten in hun land van herkomst te houden of aan te sporen naar hun land van herkomst terug te keren is dat de versterking van de capaciteit van academische en wetenschappelijke middens in het Zuiden niet uit het oog worden verloren. Er moet hoe dan ook ernstig werk worden gemaakt van het wegwerken van de Noord-Zuid verschillen die aan de uitstroom ten grondslag liggen, met dien verstande dat niet kan worden volstaan met een beheer dat erop gericht is de migratiestromen te doen afnemen. Beide manieren, het inzetten van de diaspora en het verbeteren van de leef- en arbeidsomstandigheden in het Zuiden, kunnen complementair zijn aan elkaar. Vraag is hoe kan worden bewerkstelligd dat de ontwikkelingslanden voordeel ondervinden van de ervaring en de opleiding die hun geëmigreerde onderdanen in het buitenland hebben verworven en genoten en aan welke voorwaarden moet worden voldaan opdat de actie van de diaspora zowel in de ontwikkelingslanden als in het gastland de nodige overheidssteun kan genieten. Een aantal concrete acties werden in aanmerking genomen: uitvoering van programma's die uit ontwikkelingslanden afkomstige migranten die in België verblijven, de mogelijkheid bieden actief bij te dragen aan duurzame menselijke ontwikkeling en armoedebestrijding in hun land of regio van herkomst. Voornoemde programma's behelzen, enerzijds, een deel opleiding en sensibilisering ter zake van de rol van de migranten en hun bijdrage aan het lokale ontwikkelingsproces, en, anderzijds, een deel dat de oprichting en het beheer behelst van kleine ondernemingen en ontwikkelingsprojecten. In het verlengde hiervan is de versterking van de partnerschappen met lokale organisaties met een sociaal-economisch oogmerk, een fundamenteel gegeven. Ook zijn er een aantal initiatieven zoals het MIDA-programma (Migration for Development in Africa), dat wordt uitgevoerd door de IOM en dat de versterking beoogt van de lokale opleidingsstructuren, welke kunnen leiden tot een beperking van de migratie van hooggeschoolden (braindrain). ONDERWERP VAN DE EVALUATIE Het zijn de verschillende processen en programma's die onder het thema "migratie en ontwikkeling" door het Belgisch ontwikkelingssamenwerking budget gefinancierd worden (of werden) sinds 1999 die het ontwerp van de huidige evaluatie zijn. De verschillende organisaties en verenigingen die een rol spelen in de tenuitvoerlegging van de processen en programma's zijn dus niet het onderwerp van deze evaluatie. 2.1.
Beschrijving van de programma's
a. Het programmma "Vrijwillige terugkeer en herintegratie" Dit waren enerzijds vormingsinitiatieven voor migranten uit ontwikkelingslanden die zich in België bevonden. Het doel van deze vormingsactiviteiten was het aanleren van een eerste beroepsvaardigheid met het oog op het uitoefenen van een beroep of het realiseren van inkomstenverwervende activiteiten. De vormingen waren van uiteenlopende aard: informatica, horeca, oprichten van kleinschalige bedrijven (schoenmakerij, bakkerij...), eerste gezondheidszorgen...
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Dit luik van het programma werd afzonderlijk uitgevoerd door de "Collectif des femmes", door YWCA en door het Belgisch Rode Kruis. Anderzijds bood het programma "Vrijwillige terugkeer en herintegratie" aan de migranten die naar hun herkomstland terug moesten, een steun in het opstarten van een privé-onderneming. De klemtoon van het toenmalig beleid lag niet op ontwikkelingsrelevantie. Dit tweede luik van het programma werd uitgevoerd door CIRE, OCIV en op een kleinere schaal het "Collectif des femmes". b. Programma's " Migratie en Ontwikkeling" De heroriëntering van de "vrijwillige terugkeer en herintegratie" programma's, beslist in 2002 en geformaliseerd door de nieuwe "migratie en ontwikkeling" benaming had voor doelstelling deze programma's beter in overeenstemming te brengen met de regelgeving van de wet van 25 mei 1999 en een bijzondere aandacht te vestigen op de ultieme begunstigden (de bevolking in de ontwikkelingslanden en niet de migranten in België). In dit kader kunnen de migranten die professionele competenties in het noorden combineren met een grondige kennis van de lokale cultuur en taal, een specifieke rol spelen. Hun expertise op het gebied van ontwikkelingssamenwerking kan enerzijds begrepen worden als een kwalitatieve versterking van het aanbod in het Noorden en anderzijds als een efficiënter antwoord op de noden van het Zuiden. Het is niet bedoeling dat zij met onze hulp op basis van hun afkomst plotseling de leiding zullen nemen van de ontwikkeling in hun herkomstland. Deze rol blijft deze van de lokale organisatie belast met de promotie van ontwikkelingsacties (ownership). Het is ook belangrijk te noteren dat de Belgische organisaties die actief zijn in het kader van "Migratie en Ontwikkeling" als doelstelling hebben te werk te gaan zowel op het niveau van begeleiding van migranten die wensen meewerken in ontwikkelingsprojecten als op het niveau van capaciteitsopbouw van plaatselijke ontwikkelingsstructuren. b1 Het programma "Migr’actions" uitgevoert door CIRÉ (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers)4 Wat het inschakelen van migranten betreft is het programma Migr’actions de vrucht van een meerjarige ontwikkeling tussen CIRÉ, migranten en de verschillende partners in ontwikkelingssamenwerking. Migr'actions startte in 2004 met een raamwerk voor migranten, bestaande uit verschillende onderwerpen die moesten bijdragen tot de herkenning van hun mogelijkheden in de ontwikkelingssamenwerking. Volgens een mechanisme dat de specificiteit van de partners in het noorden (de migranten) integreert, bijstuurt Migr'actions de projecten : die de vragen en noden van de gemeenschappen in het land van herkomst beantwoorden; die zich bevinden in partnerschap met diezelfde gemeenschappen in het land van herkomst De projecten bijgestuurd door het programma zijn geanalyseerd, opgevolgd en geëvalueerd door een netwerk van plaatselijke NGO's die de partners van het programma in het zuiden zijn. Het programma Migr’actions wendt zich tot migranten (verenigingen of eventueel individuen) die de ontwikkelingsprojecten in partnerschap met groepen, gemeenschappen en dorpen versterken in een van de zes volgende landen: : Kongo Democratische Republiek Niger Sénégal Kameroen Equator Bolivia. De doelstelling van het Migr’actions programma is de ontwikkeling in het Zuiden te begunstigen dankzij de versterking van de migrantenacties ten gunste van de gemeenschappen in de herkomstlanden, en daarmee de sleutelrol van de migranten in de civiele maatschappij (in het Noorden en in het Zuiden) te tonen.
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Vertaald van de Website van CIRE
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b2 Het programma uitgevoerd door 'OCIV (OverlegCentrum Integratie van Vluchtelingen)5 Het programma Migratie & Ontwikkeling – een programma van OCIV (Overlegcentrum voor Integratie van Vluchtelingen) - wil de migrantengemeenschappen in Vlaanderen en Brussel ondersteunen en versterken bij het opzetten van initiatieven ten gunste van de lokale bevolking van hun landen van herkomst. Hierbij wil Migratie & Ontwikkeling, in samenwerking met de migrantengemeenschappen, een bijdrage leveren aan de realisatie van de doelstellingen van de wet van 25/5/99 betreffende de Belgische Internationale samenwerking. Momenteel legt het programma het accent op het identificeren en ontwikkelen van de partnerschappen in Marokko en in de D.R. Kongo. Het programma richt zich tot de migranten en /of hun organisaties uit deze landen, die: • een project willen ontwikkelen in hun land van herkomst • met een lokale partner willen samenwerken • een dialoog en ervaringsuitwisseling willen opstarten rond de ontwikkeling van hun project De OCIV geeft daarbij prioriteit aan de identificatie, het onderzoek en de opstart van ontwikkelingsprojecten die zich inschrijven in de algemene ontwikkelingsstrategie en regionale actieplannen in het Zuiden (D.R. Kongo en Marokko). Het programma Migratie & Ontwikkeling ontwikkelt dus activiteiten op twee terreinen: • structurele partnersamenwerking in het Zuiden (Kongo D.R. en Marokko) ter versterking van de lokale partnerorganisaties die de migrantengemeenschappen voorstellen • begeleiding en advies in Vlaanderen en Brussel ter versterking van de migrantenorganisaties die de impact van hun inspanningen ten gunsten van het herkomstland willen verhogen. Migratie & Ontwikkeling wil de organisaties begeleiden bij het proces dat samengaat met het opzetten en uitvoeren van een ontwikkelingsproject. Het initiatief blijft in handen van de migrantenorganisatie. Een nieuw programma, "Valorisation de l'épargne des migrants résidant en France et en Belgique par l'appui à des activités productrices au Bénin, au Cameroun, en Guinée Conakry, en République démocratique du Congo et au Togo" (VALEPRO), richt zich op 150 promotoren door 50 projecten dank zij het opstellen van verschillende technische en financiële begeleidingsmiddelen in de landen van onthaal en van herkomst. Het programma wordt ook door de Europese Commissie gefinancierd (voor 66%) en is uitgevoerd in partnerschap met de franse NGO PsEAU. Dit programma startte pas in januari 2004; zijn evaluatie zal dus voor een groot deel "ex-ante" zijn. b3 Het programma uitgevoerd door YWCA (Young Women Christian Association) Antwerpen 6 De Internationale Partnerwerking van YWCA-Antwerpen werd opgestart in 2002. De Partnerwerking richt zich op samenwerking met organisaties van en voor vrouwen in Rwanda en Burundi. De belangrijkste doelstelling is het bijdragen aan armoedebestrijding door empowerment van vrouwen : dit wil zeggen dat YWCA, rekening houdend met de behoeftes en prioriteiten uitgedrukt door vrouwen zelf, de participatie van vrouwen op socio-economisch en besluitvormingsniveau wil versterken. De doelgroep van de Partnerwerking zijn vrouwen die in precaire situaties leven en geconfronteerd worden met diverse problemen (armoede, HIV/AIDS en andere gezondheidsproblemen, weduwen…). Om deze vrouwen te versterken, werken we samen met basisorganisaties : dit zijn organisaties die basisgroepen van vrouwen omkaderen door hen organisationeel en infrastructureel te versterken en door hun initiatieven te ondersteunen. Momenteel werkt YWCA-Antwerpen samen met vier partnerorganisaties : in Rwanda zijn dat Amizero en Humura, in Burundi zijn dat "les Centres Artisanaux de Bujumbura" en AFEDD (Alliance des Femmes pour la Démocratie et le Développement).
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Bron: Website van OCIV Bron: YWCA, Antwerpen 2004
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Samen met deze partners worden strategieën uitgewerkt, die tot doel hebben om hen te versterken en om de coördinatie tussen organisaties op verschillende niveaus te verbeteren. Dit gebeurt door middel van: 1. capaciteitsversterking van de partners op verschillende vlakken : algemeen : institutionele en organisatorische versterking specifiek : versterking van de expertise op het terrein waarop de organisatie actief is Deze capaciteitsopbouw wordt gerealiseerd door het inzetten van de expertise van : YWCA een lokale dienstverlenende organisatie migranten uit België 2. het bevorderen van samenwerking tussen organisaties en organisatieniveaus 3. het voorzien van infrastructurele ondersteuning Een strategie in de internationale partnerwerking bestaat uit het valoriseren en het versterken van de competenties van Burundese en Rwandese migranten in methodieken en thema’s van ontwikkelingssamenwerking. De betrokken migranten hebben een actieve band met de overzeese partnerorganisaties. De migrant kan door YWCA ingeschakeld worden via dienstencontracten in de functie van consultant. Zijn / haar taak bestaat voornamelijk uit de begeleiding van de partnerorganisatie en YWCA bij de planning, uitvoering en opvolging van ontwikkelingsprogramma’s in het zuiden. b4) Programma's uitgevoerd met de Internationale Organisatie voor Migratie Wat de samenwerking met de Internationale Organisatie voor Migratie betreft, betaalde DGOS 2 aan IOM een bijdrage in drie schijven voor het MIDA-programma (Migration pour le Développement en Afrique ). De doelstellingen van dit driejarenprogramma (2001-2003) zijn van gebruik te maken van de ervaring, de know how, en indien nuttig, de financiële of andere middelen van de Afrikanen in het buitenland voor de sociale en economische ontwikkeling van hun land van herkomst. Om deze doelstelling te bereiken begon het programma met de identificatie van minimum duizend gekwalificeerde "MIDA vrijwilligers" uit Burundi, de Democratische Republiek van Kongo en Rwanda. die legaal in België verblijven. Anderzijds moest het programma lijsten opstellen van prioritaire noden voor de begunstigde landen betreffende menselijke krachten en andere hulpbronnen nodig voor de verbetering van hun nationale en lokale capaciteit voor een duurzame ontwikkeling. Deze dubbele identificatie had voor doelstelling het opstellen van een databank om het ten dienst stellen van buitenlandse Afrikaanse menselijke krachten en financiële bronnen te vergemakkelijken voor de versterking van de privaat en publieke institutionele capaciteiten in de betrokken landen. Het was voorzien dat de versterking zou doorgaan bij middel van een honderdtal overdrachten van verschillende types: Fysische overdrachten: met korte en lange bezoeken ter plaatse alsook definitieve terugkeer Virtuele overdrachten: telewerken / op afstand consultatieve diensten; Financiële overdrachten: financiële steun aan projecten en investeringen. In het kader van duurzame menselijke ontwikkeling het MIDA programma de bijzonderheid dat het zich voorstelt als een programma van versterking van de institutionele capaciteiten in functie van de noden. Dit programma werd pas geëvalueerd. Er zal dus geen nieuwe zending op het veld nodig zijn. Wel zal het eindrapport van deze evaluatie ter beschikking gesteld worden van de evaluatie team. 2.2. Begunstigden Het gaat vanzelfsprekend dat het de plaatselijke bevolkingen gesteund door de projecten die de ultieme begunstigden van de nieuwe programma's zijn. De andere begunstigden / doelgroep / tussenpersonen/tussenorganisaties zijn (waren): - De migranten die, binnen het kader van de oude programma's, een vorming of hulp tot terugkeer kregen; - Elk individu die zijn competenties in ontwikkelingssamenwerking wenst ten dienst stellen; voor zover hij afkomstig is van een van de volgende landen: voor CIRE: Kongo Democratische Republiek, Neger, Sénégal, Kameroen, Equator en Bolivia; voor OCIV: Koninkrijk Marokko, Kongo Democratische Republiek, Bénin, Kameroen, Guinee Conakry, en Togo; voor YWCA Antwerpen: Rwanda en Burundi. - Elke vereniging van migranten met zetel in België die door haar werk ontwikkelingssamenwerking projecten versterkt of opstart in partnerschap met een groep, een gemeenschap, een dorp,…in een van de hierboven vermelde landen.
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- De partners in het Zuiden (de plaatselijke NGO's maar ook lokale basisorganisaties). Die spelen een belangrijke zowel voor de opvolging en evaluatie van de projecten als voor de bijsturing van en steun aan de plaatselijke verantwoordelijken. Die organiseren de analyse van de project relevantie tegenover de noden van de bevolking, voeren de doenbaarheids studie uit, bijsturen de uitvoering van het project en evalueren het project op het einde. Meer, die partners mogen, indien noodzakelijk, naar een financiering helpen zoeken. DOEL VAN DE EVALUATIE De doelstellingen van de evaluatie zijn: de partner relaties tussen de verschillenden tussen organisaties in het Noorden en in het Zuiden en de ultieme begunstigden de analyseren; al de hierboven vermelde programma's (a en b) in een klassiek perspectief (relevantie, doelmatigheid, doeltreffendheid, impact, duurzaamheid) te analyseren en te vergelijken; te evalueren in welke mate de specifieke doelstellingen van de CIRE, OCIV en YWCA-Antwerpen bereikt zijn; de verandering van strategie die in 2002 plaats nam (vervanging van de terugkeer doelstelling door de ontwikkeling doelstelling) valideren (of niet); en Verbeteringen aan de Belgische interventie methodes aanbevelen. SPECIFIEKE VRAGEN EN PUNTEN Specifieke vragen betreffen de aard van de begunstigden en de bijdrage van de programma's tot armoedebestrijding, rekening houdend van de belangrijke dotatie. De evaluatie zal dus een bijzondere aandacht vestigen op: de relevantie van de programma's in aard van ontwikkeling van de gemeenschappen; de doelmatigheid van de programma's (analyse kosten/voordelen en/of kosten/ doeltreffendheid); en de impact van de programma's op de armoedevermindering van de doelgroep. METHODOLOGIE De aandacht van de inschrijvers wordt getrokken op het feit dat de methodologie uitgewerkt in hun technische offerte een toewijzingscriterium is. De informatie-elementen die volgen zowel als de informaties gegeven elders in deze referentietermen moeten het mogelijk maken voor inschrijvers hun eigen methodologie voor te stellen. De evaluatie zal uitgevoerd worden in drie fases: documentatieanalyse en afspraken in België; zendingen op het veld; en voorlopige en definitieve rapportage. Documentatieanalyse en afspraken in België Een dossier dat, voor elke partnerinstelling en sinds het begin van de programma's in 1999, de actieplannen, de jaarlijkse rapporten, en de vergaderingen PV's bevat, zal ter beschikking van de aannemer gesteld worden. De mededeling van een zeker aantal andere documenten zal tot de appreciatie van de beherende dienst (D3.3) gelaten worden. Zoals geschreven in punt 2b4, zal het evaluatie rapport van het MIDA programma ter beschikking van de aannemer gesteld worden. De aannemer zal zijn documentatieanalyse niet beperken tot het dossier dat de aanbestedende dienst ter beschikking zal stellen.. Hij zal ook andere bronnen bestuderen, onder andere de evaluaties die door de Europese Commissie over hetzelfde thema werden uitgevoerd. Het documentatiedossier bevat ongeveer 5000 bladzijden. De consulenten zullen ook afspraken moeten hebben met: de beherende dienst binnen de Directie Generaal Ontwikkelingssamenwerking; eventueel met de dossierbeheerder de beleidscel (ex kabinet);
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migranten en verenigingen van migranten de partners en gewezen partners in het Noorden. Het bestuur zal aan de aannemer een introductiebrief bij deze instellingen bezorgen. Deze partners zijn: de CIRÉ (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers) M. Fabrice LEPLA 80/82 rue du Vivier, 1050 Bruxelles – Belgique Tél: + 32 (0)2 629 77 10 Fax: + 32 (0)2 629 77 33 In Wallonië: 10, rue Darchis – 4000 Liège – Belgique Tél: + 32 (0)4 230 13 10 Fax: + 32 (0)4 230 13 19 Email:
[email protected] - Internet: http://www.cire.be de OCIV (OverlegCentrum Integratie van Vluchtelingen) Meneer Anton VAN ASSCHE Gaucheretstraat 164 1030 Brussel - België Tel.: 02/274 00 20 Fax: 02/201 03 76 E-mail: E-mail:
[email protected] Internet: www.ociv.org de YWCA Antwerpen vzw Mevrouw Gart GOORDEN Mevrouw Hilde Van Dijk Paleisstraat 39 2018 Antwerpen tel. 03/238.16.93. fax: 03/237.58.13. E-mail:
[email protected];
[email protected] Internet: www.ywca.be/antwerpen de "Collectif des femmes" Mme Christine DE WAN Rue des Sports, 19 1348 Louvain-la-Neuve tél. 010/47.47.69 fax : 010/47.29.84 E-mail :
[email protected] de "Croix rouge de Belgique" M. Billy JUNGLING Rue de Durbuy, 147 6990 Melreux Tél : 084/36.00.80 Gsm : 0479/50.44.35 E-mail :
[email protected] De zendingen op het veld De Kongo Democratische Republiek, Burundi en Equator zijn de drie gekozen landen voor de zendingen op het veld; dit,
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ten eerste omdat deze landen prioritaire partnerlanden van de Belgische Ontwikkelingssamenwerking zijn; ten tweede omdat het in die landen is dat de meeste acties zichtbaar zijn. De aanbestedende dienst schat de duur van effectieve aanwezigheid ter plaatse in elk van die landen op 2personen x 5 werkdagen. Dit komt tot een totaal van 30 man.dagen; weekends en reisdagen niet inbegrepen. Een veldprogramma zal op punt gesteld moeten worden tussen de partnerinstellingen in België en de partners in het zuiden (plaatselijke NGO's - basisorganisaties). Buiten de partnerinstellingen van het Zuiden die met het uitvoerleggen van de nieuwe en oude programma's betrokken zijn, zullen de consulenten ook, binnen de beperkte tijd en actieradius, zoveel mogelijk begunstigden bezoeken. In de drie landen zullen de consulenten ook een gesprek hebben met de Attaché voor Ontwikkelingssamenwerking bij de Ambassade van België. De rapportage fase De kalender en de vormen van de verschillende te leveren restituties zijn verduidelijkt in punten 6 en 8 van deze referentie termen. TE VERSTREKKEN DOCUMENTEN Te leveren in 5 exemplaren in de Franse taal en 5 exemplaren in de Nederlandse taal met, voor elke taal, een niet-ingebonden kopie en een op diskette in elektronische vorm: Een voorlopige restitutie (eventueel in de vorm van een visueel type "PowerPoint" voordracht), ten einde van de documentatie fase en vóór de zendingen op het veld. Een voorlopig verslag tijdens een restitutie workshop voor te stellen Een eindverslag dat de volgende punten zal bevatten: Titelpagina Voorrede Inhoudstafel Afkortingen en acroniemen Beknopt verslag 1.
Inleiding
1.1 Achtergrond van de evaluatie 1.2 Bondige beschrijving van de programma's, geschiedenis inbegrepen 1.3 Evaluatie methodologie: algemene aanpak, voornaamste informatiebronnen en middelen, samenstelling en professioneel profiel van het evaluatieteam, beperking verbonden aan deze evaluatie qua aanpak en methodologie 1.4 Opzet van het rapport. 2. Vaststellingen 2.1. Relevantie van de programma's Context en situering van het project bij de aanvang Veranderingen aan de interventie tijdens de uitvoering Relevantie van de programma's t.o.v. het partnerland (op verschillende niveaus) Relevantie t.o.v. de Belgische prioriteiten en strategieën 2.2. Doeltreffendheid (effectiviness) Geplande "output" (doelstellingen te bereiken) toen de interventie werd geformuleerd (op lange en korte termijn) Bereikte en/of verwachtte resultaten op het tijdstip van de evaluatie
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Factoren en ontwikkelingen die een invloed uitoefenen op het bereiken der doelstellingen 2.3. Doelmatigheid (efficiëntie) Uitvoering in vergelijking met de vooropgezette planning Kosten en het gebruik der middelen in vergelijking met het budget en de planning Bereikte resultaten (in geldelijke termen) Vergelijking (in geldelijke termen) tussen de gebruikte middelen en de resultaten. 2.4. Impact + factoren en ontwikkelingen die deze impact verklaren Herhaling van lokale prioriteiten en van de te beantwoorden vragen. Voorziene en onvoorziene impact op institutioneel niveau (Belgisch beleid i.v.m. immigratie; plaatselijk beleid i.v.m. immigratie). Voorziene en onvoorziene impact op de doelgroep (en andere betrokken partijen) in de gebieden van tewerkstelling, armoedebestrijding,… Eventueel economisch impact Eventueel impact op het leefmilieu Eventueel impact op de gelijkheid tussen mannen en vrouwen Andere belangrijke impact van de interventie 2.5. Duurzaamheid – leefbaarheid; en Factoren welke deze leefbaarheid beïnvloeden (politiek, institutioneel, socio-cultureel, technisch en wetenschappelijk, financieel en economisch) In hoeverre zal (is) de interventie leefbaar worden voor de begunstigden (Voor het oude programma "terugkeer…": is de economische en sociale toestand van de gerepatrieerde duurzaam verbeterd? Voor de programma's sinds 2002: is de armoede vermindering binnen de begunstigde plaatselijke bevolking duurzaam) In welke mate zijn de programma's duurzaam "als programma? (Onder andere, dragen de immigranten in België meer en meer bij tot de financiering van de acties) 3.
Lessen uit deze evaluatie/deze interventie
Op operationeel gebied (direct met betrekking tot de interventie) Op institutioneel (en politiek) gebied. Op financieel gebied. 4.
Besluit (Gevolgtrekkingen, feiten + opinies over de feiten)
5. Bruikbare aanbevelingen (zowel op operationeel, institutioneel, strategisch en beleidsniveau dan op korte en lange termijn 6. Bijlagen De referentietermen Eventueel commentaar van de consulenten over de referentietermen De historiek van de zendingen Lijst van de personen en organisaties ontmoet Een bibliografie Korte curriculum vitae van de evaluators (1 blz. CV per persoon Pertinente documentatie (statistieken, tabellen, diagrammen).en andere bijlagen van technische aard Commentaar van de stuurgroep leden over grondige zaken binnen het voorlopig verslag + antwoord van de consulenten.
VEREISTE KWALIFICATIES De aanbestedende dienst denkt dat de taalrol van de partnerinstellingen in België en het programma van de zendingen op het veld het gebruik van een ploeg van 2 deskundigen noodzakelijk maakt. Een consulent zou
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Nederlandstalig moeten zijn; de andere zou Franstalig moeten zijn. Beide zouden moeten in staat zijn om te overleggen. Minstens een van de twee consulenten zou een vlotte praktijk van Spaans moeten hebben. Een minimale technische kennis van de meest ter plaatse ontwikkeld inkomst opbrengende activiteiten is ook noodzakelijk (bij voorbeeld: Horeca, taxi chauffeur, gevogelte kwekerij, bureautiek,…) Twee andere belangrijke eisen zijn een grondige ervaring in evaluatie en een goede praktische kennis van ontwikkelingssamenwerking. Vertrouwdheid met het fenomeen migratie en migranten gemeenschappen is een troef. De aanbestedende dienst denkt niet dat de aard van de te evalueren acties het noodzakelijk maakt een plaatselijke consulent aan te werven. TIJDSSCHEMA Indicatief tijdschema voor de evaluatie De aanbestedende dienst schat de duur van de evaluatie tot 100 man.dagen ongeveer verdeeld over de volgende periodes: Tussen 01-11 en 14-12-04: toekenning van de opdracht, briefing vergadering met de stuurgroep, begin van de evaluatie, documentatie fase, voorlopige restitutie. Tussen 15-12-04 en 31-01-05: zendingen op het veld. Tussen 01-02 en 28-02-05: voorverslag evaluatie en workshop terugkoppeling Ten laatste 15-03-05: indiening eindverslag BIJKOMENDE INFORMATIE Stuurgroep De opdracht wordt geleid door een stuurgroep, bestaande uit één of meer vertegenwoordigers van Dienst D3.3 Dienst D0.2 van DGOS "opvolging, evaluatie en statistieken Dienst D4.3 de beleidscel (ex-Kabinet) CIRE, OCIV, en YWCA Antwerpen. Wat de supervisie betreft van het hele proces, komt de groep bijeen voor: de goedkeuring van de methodologie; de goedkeuring van het voorverslag; de planning van de terugkoppelingsactiviteiten; de goedkeuring van het eindverslag.
DGOS – D3.3/D0.2, Augustus 04
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BIJLAGE 2 : GEBRUIKTE INSTRUMENTEN 2.1. Deskfase 2.1.1. GROEPSGESPREKKEN OCIV, CIRE EN YWCA Inleiding: Voorstelling ACE Europe en Groupe One. Toelichting bij doel van de evaluatie (benadrukken dat we niet de werking van de verschillende organisaties gaan analyseren, maar dat dit een programma evaluatie is Reconstructie van de programma’s (45 min) Schematisch de programma’s tekenen/reconstrueren en naast mekaar zetten. Doel: doelstellingen en werking van de programma’s achterhalen en de verschillen tussen de programma’s Dit schema is een houvast voor discussie over: - doelstelling van programma en de manier waarop de ervaring/capaciteit van de migranten ingezet worden - soort activiteiten/diensten die aangeboden worden - Taakverdeling: rol/taak van de migranten/migrantenorganisaties // rol van de OCIV-CIRE-YWCA // rol van de partnerorganisaties - Verschillen (en evolutie) tussen de programma’s (eventueel ook het MIDA-programma er naast zetten), ook ingaan op soort partners Materiaal: bord, flip-cart of posters Appreciatie: sterkte-zwakte analyse van het lopende programma (45 min) Opmaak van stand van zaken: in uitvoering ? vertraging ? Sterkte: sterke eigenschappen van het programma, eigen aan het programma zelf Zwakten: zwakke kenmerken van het programma, eigen aan het programma zelf Hoe: Sterkte-zwakte analyse nog eens uitleggen. Flappen hangen (per onderwerp 1) en de deelnemers aan de groepssessie laten rondlopen. Iedereen schrijft individueel haar/zijn ideeën op. Nadien overlopen. Gezamenlijke discussie, bedoeling is om tot een consensus te komen. Materiaal: posters, 5 alcoholstiften, plakband, tape… Beheer van de programma’s (20 min) Volgend schema op bord: Programma 1 -
Programma 2
DGOS OCIV/CIRE/YWCA Migranten/migrantenorganisaties Attaché van DGOS Lokale partner
Beschrijven per partner wie welke taak/verantwoordelijkheid heeft/had inzake, beschrijving van eventuele beheersstructuren (stuurgroep, comité de pilotage): - beleidsrichtlijnen - opmaak dossier - opvolgen (miv tussentijdse rapporten): activiteiten / budget / - evaluaties Gesprek over moeilijkheden/frustraties
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Aantal discussieonderwerpen over hypothesen die aan de grondslag liggen van deze programma’s (40 min) Conclusies uit evaluaties van COTA en SR, in functie van de bijsturingen/heroriëntaties n.a.v. het nieuwe programma. In hoeverre is men door het nieuwe programma tegemoet gekomen aan deze conclusies? (1) Welke rol kan een kleinbedrijf/ontwikkelingsproject spelen inzake lokale ontwikkeling. Aan welke voorwaarden moet voldaan zijn? De evaluaties signaleren tal van problemen ivm het kleinbedrijf: - onvoldoende kapitaal - velen gaan na drie jaar over kop of overlevingseceonomie/familiale economie - geen lokaal beleid tav kleine ondernemningen - weinig impact inzake lokale ontwikkeling; impact is zeer persoonsgebonden Hoe kan men deze problemen oplossen? Gelden de zelfde opmerkingen tav de ontwikkelingsprojecten? Of moeten de doelstellingen van het programma herbekeken worden? (2) Wat voor soort lokale partner heeft men nodig? De evaluaties signaleren een aantal problemen: - de lokale partner was vooral een uitvoerder van diensten - Er was teveel verscheidenheid in soorten ondernemingen. Moeilijk voor de lokale partner om zich te specialiseren in een aantal sectoren. De begeleiding is dan niet altijd even goed. - Activiteiten verspreid over te veel landen. + Te weinig terugkeerders met een ondermeningsplan om een rol van betekenis te spelen voor een bepaalde partner - Geen goede opvolging (ook niet op lange termijn) door de lokale partner We zien in het tweede programma een evolutie: minder landen, ander soort partner, ander soort samenwerking. Klopt dit? Is er nu een betere samenwerking en zijn er betere resultaten? Hoe ziet men de versterking van een lokale partner? Wat is hierbij de rol van de migranten en migrantenorganisaties? Wat is de link tussen beiden? (3) Welke visie heeft men tav de rol van migrantenorganisaties/migranten en ontwikkelingssamenwerking De evaluaties signaleren volgende problemen: - nood aan een betere selectie van de kandidaat-ondernemers - beter aflijnen van de doelgroep - er moet meer verantwoordelijkheid gelegd worden bij de migranten Welke visie heeft men op de rol van de migrant/migrantenorganisaties inzake ontwikkelingssamenwerking? Komt iedereen in aanmerking? Hoe ziet men de rol van migrantenorganisaties evolueren? Wat met de samenwerking met NGO’s?
2.1.2. GUIDE DE L’INTERVIEW DES MIGRANTS YWCA/CIRE Commencement - Participent-ils à une organisation des migrants? Description de cette organisation - Comment ils ont pris connaissance du programma ? - Comment le programme se présente-il? Ils peuvent expliques en brève le programma ? - Pourquoi participent-ils à ce programme? Description du projet - Quels liens existent-ils avec l’organisation dans le sud ? Comment ce lien est-il né ? - On est maintenant dans la phase d’identification/formulation du projet : Que fait YWCA, Que font-ils? - Qui a formulé la demande pour monter un projet ensemble ? Quelle était la demande? - C’est quoi la stratégie du programma par rapport l’accompagnement du migrant ? Quelles sont les phases suivantes ?
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-
Description des organisations partenaires: objectives, groupe cibles, besoins, (s’il manque du temps nous demandons des documents) Comment se passe la communication entre le partenaire du Sud et du Nord?
La collaboration de YWCA/CIRE et appréciation - C’est quoi votre rôle dans le projet ? - Quelles capacités leur manquent-ils et comment YWCA rencontre ces besoins ? - Comment trouvent-ils la formation et l’accompagnement? Points positifs et points faibles ? - La contribution des migrants: temps, argent ? La vision des migrants et la coopération au développement - Quel rôle peuvent-ils jouer en ce qui concerne la coopération au développement? Quel rôle espèrent-ils jouer? Par exemple : o Programme actuel o Transfert des fonds (en font-ils ?) o Contribution en expertises (comme le programme MIDA) o Devenir une organisation de développement….Est une ambition ? Quel est encore le chemin à parcourir pour y arriver ? Comment doivent-ils encore évoluer? (posez aussi la question du récolte des fonds ici au Nord). Comment financer leurs projets ? o …
2.1.3. GUIDE DE L’INTERVIEW DES MIGRANTS - OCIV Trois groupes Groupe 1: Valepro: Les migrants accomplissent un projet concret au Congo. Groupe 2: Dans le cadre du premier programme, les migrants qui ont reçu un soutien pour commencer une petite entreprise Groupe 3: Dans le cadre du tout premier programme d’accompagnement, les migrants qui ont reçu l’accompagnement/ formation mais ils ne sont pas partis. Comencement - Participent-ils à une organisation des migrants? (Faire la tour du table) - Comment ils ont pris connaissance du programma ? La perception et appréciation du programma - nous le présentons schématiquement, leur perception à l’épreuve o aussi mettre accent systématiquement sur tous les services offerts par OCIV et Cedita : information, formulation du projet, étude de faisabilité, négociation, contract et financement, exécution - Pourquoi participent-ils à ce programme? - Ils se trouvent dans quelle phase ? - Appréciation : les points forts et faibles (sur poster) La vision des migrants en ce qui concerne le développement Quelles sont leurs ambitions? - programme actuel - devenir une organisation de développement Quel soutien espèrent-ils du programme/d’OCIV pour atteindre ces objectives ?
2.1.4. INTERVIEW DOSSIERBEHEERDERS • -
1. ivm taken eigen aan de administratie toelichting bij de taak Programma 1: toelichting bij o Oorsprong 25
• -
o Doelstellingen o Beleidsrichtlijnen o Identificatie partners zoals OCIV,CIRE, YWCA, Rode Kruis, Collectif des femmes programma 2 (evolutie): toelichting bij o oorsprong (evolutie van programma 1 naar programma 2) o doelstellingen o beleidsrichtlijnen o selectie van partners: waarom vielen OCIV en collectif des femmes uit de boot 2. beheer moeilijkheden ivm het beheer van deze programma’s intern overleg beslissingsprocedures welke rol had/zou kunnen hebben de attaché van DGOS in het buitenland
• -
3. appreciatie partnerorganisaties programma YWCA: sterke en zwakke punten
-
• 4. visie (4) Welke rol kan een kleinbedrijf/ontwikkelingsproject spelen inzake lokale ontwikkeling. Aan welke voorwaarden moet voldaan zijn? (5) Wat voor soort lokale partner heeft men nodig? (6) Welke visie heeft men tav de rol van migrantenorganisaties/migranten en ontwikkelingssamenwerking • 5. Verwachtingen mbt deze evaluatie (er zijn er veel evaluaties geweest) Door ambtenaar in kwestie laten formuleren
2.1.5. INTERVIEW BELEIDSCEL 1. ivm beleid - Toelichting bij de taak/bevoegdheden - Appreciatie van het lopende programma en toelichting evolutie - Uitgangspunten voor heroriëntatie - programma 2 (evolutie): toelichting bij o oorsprong (evolutie van programma 1 naar programma 2) o doelstellingen o beleidsrichtlijnen o selectie van partners: waarom vielen OCIV en collectif des femmes uit de boot - paste dit in het beleid OS? Prioriteit ? Waarom nu niet meer ? Samenspel binnenlandse zaken en buitenlandse zaken 2. beheer - opzet van programma’s - moeilijkheden ivm het beheer van deze programma’s - intern overleg - overleg met de partnerinstellingen - beslissingsprocedures - bekomen van statuut en meerjarenprogramma ?? 3. appreciatie programma’s - gedeelde perceptie van de programma’s - beoordeling van de verschillende programma’s 4. Visie - rol van kleinbedrijf inzake lokale ontwikkeling 26
- rol van de migrant/migrantenorganisaties - soort lokale partner en visie op partnerversterking - sw NGO’s
2.2. Terreinbezoeken Alle consultants hebben zich tijdens de interviews gebaseerd op dezelfde leidraad: een schema dat aangaf welke informatie verzameld moest worden. We geven hier enkele voorbeelden: voor het terugkeerprogramma, de interviewleidraad OCIV (RDCongo), voor het tweede programma, de interviewleidraad voor CIRE, Ecuador.
2.2.1. VOORBEELD INTERVIEWLEIDRAAD OCIV – PROGRAMME RETOURS VOLONTAIRE Réunions: 12 projets (ou on utilise un formulaire pour chaque entreprise et on le remplit sur place, ou on utilise une liste de questions seulement et on remplit des formulaires sur l’ordinateur le soir, pendant le debriefing) : questions portant sur micro-entreprises, ligne 4, point forts et faibles – voir plus loin une session de groupe avec CEDITA Ici-dessous, une liste portant sur les données à rassembler : Pour la déscription Partenaire • Description de l’organisation: statut juridique, relation avec autres bailleurs de fonds, contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux. (correspondance avec les critères de sélection -voir rapport préliminaire) • Description des activités et groupes cibles: core business, quoi et comment ?, groupes cibles • Approche genre : par rapport le personnel (la gestion du personnel, sélection pour recruter, répartition des rôles et responsabilités), dans les statuts, approche adapté au genre si nécessaire, registration des données repartis selon le genre, sensibilité au genre du personnel dans leurs activités, … Ligne 2: OCIV-CEDITA (voir le rapport préliminaire pour les lignes) • Services réalisés dans le programme : description des activités et rémunération • Partenariat : la communication, répartition des tâches, rôles et responsabilités (entre autre par rapport le suivi et l’évaluation), les conventions. On peut aussi faire un chronogramme de cette relation (du premier rencontre vers la situation actuelle) C’est un vrais partenariat ? Il y a un réciprocité ? C’est quoi le plus-value de l’OCIV pour Cedita et de Cedita pour l’OCIV ? Mirco-entreprises : (descriptions des micro-entreprises visités) On peut faire une description par projet visité, avec les critères ci-dessous. Ces descriptions vont en annexe. Ici, si possible, un aperçu global. • Secteurs et nom de l’entreprises : (+ situation dans la chaîne de valeur) • Description du personnel (l’entrepreneur et son personnel) : l’entrepreneur c’est le migrant ? / le genre • Description des activités : • Support du projet : formation, l’accompagnement, matérielle (ou acheté ?), quoi dans la Belgique, quoi dans le Congo ? • Durabilité : les conditions sont présentes pour une survie ? Il y a des indications d’un échec ? Comment est-ce que tu vois la durabilité ? Qu’est-ce qu’il pense cedita ? Qu’est-ce qu’il pense l’entrepreneur ? • Résultat par rapport la bonne réintégration : toucher l’aspect ‘réintégration’, comment le programme lui a facilité une bonne réintégration • Impact : si possible et pertinent analyse de l’impact (économique, social, institutionnel, l’environnement) Ligne 3: Cedita-micro-entreprises
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• •
Les résultat : Combien de personnes sont passé par le Cedita ? Combien ont démarré une entreprise ? Combien sont toujours en cours ? (il faut parcourir les listes avec Cedita) Description des activités réalisées dans le programma : description, faire la distinction entre les activités en général et ceux réalisées dans le programme + l’importance du programme pour le survie de l’organisation, l’approche pour réaliser l’étude de faisabilité, la gestion des subventions financières, l’approche du suivi et de l’évaluation
Ligne 4: migrant – micro-entreprise Idem description chaque entreprise visité, ici description global. • l’origine du projet : description des relations, l’idée c’est de qui ?, (faire une chronogramme de la relation) • la communication sur le projet dans le temps que l’entrepreneur se trouvait en Belgique : comment ?, il y avait des voyages entre-temps? Par rapport l’appréciation Lappréciation des personnes interviewées (demander points forts et faibles, facteurs du success, dificultés) L’appréciation du partenaire, par rapport : • le partenariat: • le programme et leur rôle dans le programme : • les résultats • le fait de travailler avec deux partenaires belges : • le rôle du migrant par rapport le développement économique locale : • la gestion locale par rapport le développement économique locale : • la gestion locale par rapport la migration L’appréciation des entrepreneurs, par rapport : • L’accompagnement et les services d’OCIV et du Cedita : • Le programma et la stratégie d’exécution :
2.2.2. VOORBEELD INTERVIEWLEIDRAAD ECUADOR – PROGRAMMA CIRE Guía de entrevista : Las contrapartes Objetivo : coleccionar datos para el parte de descripción del informe ; obtener una appreciación del programa ; discutir el programa y otros alternativos en cuanto al tema migracion y desarrollo Entrevistas abiertas, semi-estructurado (1) Preguntamos que la contraparte se presenta (cfr. Informe : descripción de la organizacion, actividades, genero y medio ambiente) (2) Presentamos el esquema del programa para obtener la misma percepcion del programma (cfr. Abajo) (3) Elaboramos un croníco de la relacion con CIRE : describir las actividades, responsabilidades y appreciar la relacion (cfr. Informe : partenariat y servisios prestados) (4) Las mciro-empresas : tenemos que llenar los cuadros con los datos reales (cfr. Informe : resultades del programa). Dos opciones : o lo hacemos juntos, o les preguntamos de prepararlo para jueves (no posible por swisscontact) (5) Appreciación : analisis de fuerzas y debilidades (cfr ; informe 2.2. y 3.2. appreciación) y discussion sobre las conclusiones provisionales (voy a preparar esta discussion cuando he recibido la traduccion del informe) (6) Appreciacion de los proyectos visitados y su conexion a los procesos de desarrollo (economico) local : en camino-cuando nos acompañan a las visitas Guia de entrevista : micro-empresas Objetivo : coleccionar datos para elaborar la ficha de la micro-emresa ; obtener una appreciación del programa ;
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Entrevistas abiertas, semi-estructurado (1) Visitamos la micro-empresa, el empresario nos presenta su negocio (cfr. Informe : sector y typo de micro empresa, descripcion de actividades) (2) Unas preguntas en cuanto a su negocio : (cfr. Informe : sector y typo de micro-empresa, personal, perdurable) a. Quienes son los proveedores b. Descripcion de los clientes c. Descripcion de la concurrencia d. Esta miembro de un grupo de presión e. Descripcion del personal y su evolucion (atencion por el genero) f. Evolucion de la cifra de negocio g. Come se ve el futuro (3) Appreciacion del programa : (cfr. Informe : origen del proyecto, acompañamiento, la reinserción positiva, appreciación) a. El orígen del proyecto b. Que apoyo ha recibido en Belgica, en Ecuador c. El “business plan” ha cambiado mucho comparandolo con el initial y porque ha cambiado d. Come se aprecía el apoyo de CIRE, de Swisscontact/clase e. Pueda describir el proceso de retorno y reinserción f. Fuerzas y debilidades del programa, factores de succes y dificultades Guia de entrevista : micro-proyecto Objetivo : coleccionar datos para la descripción y la evaluación ex ante del proyecto; obtener una appreciación del programa ; Entrevistas abiertas, semi-estructurado Discussion con los responsables del proyecto y si posible con los beneficiarios (1) Visita al proyecto y presentacion del proyecto para sus responsables (cfr. Informe : descripción, estado de cosas y evolucion) (2) Unas preguntas en cuanto a su proyecto (cfr. Informe : descripción, beneficiarios, analisis de necesidades, estado de cosas, perpetuacion) a. Salimos del marco logico (actividades y resultades) : estado de cosas, cambios, factores de succes, dificultades (podemos hacer un croníco de las actividades) b. Analisis de las necesidades : quíenes han participado a os talleres participativos ? come se los han organizado ? Que fueran las resultades ? El proyecto responde a las necesidades ? Igual participacion de las mujeres/hombres ? c. Como ponen atencion a asuntos del genero y del medio ambiente d. Quiénes son los beneficiarios ? (si es posible podemos discutir el proyecto con ellos : que esperan del proyecto ? Si hayan resultades ?, …) e. Descripcion de otros proyectos (parecidos) en la misma región f. Come ven el futuro (3) Appreciacion de programa migr’actions (cfr. Informe : descripcion de las actividades realizado por FEPP, apreciacion, origen del proyecto, comunicacion entre migrante y responsables del proyecto) a. El orígen del proyecto y la relacion, comunicacion con el migrant en Belgica b. Que apoyo ha recibido en Belgica, en Ecuador c. Come se aprecía el apoyo de CIRE, de FEPP d. Fuerzas y debilidades del programa, factores de succes y dificultades
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BIJLAGE 3 : VERLOOP VAN DE TERREINBEZOEKEN 3.1. DRCongo Déroulement de l’évaluation: Période : 18 février – 26 février Equipe de l’évaluation : Corina Dhaene (ACE Europe) et Marie Nyange (SERACOB) Préparation: les deux évaluateurs avaient préparé le programme de la semaine pendant deux demijours Premier jour : visite de l’attaché de la DGCD et sessions de groupes avec CEDITA et PREFED, les deux partenaires congolais. Nombre de projets visités: 14 projets (sur 19 planifiés), 6 projets (OCIV Entreprendre), 6 projets (OCIV Valepro), 1 projet (CIRE Retour Volontaire, les responsables/promoteurs des 5 autres projets ne pouvaient pas être localisé ou contacté) et 1 projet CIRE Migr’actions. Réunions avec des ministères congolais : le Ministère du Plan, Ministère de l’industrie et de PME, Ministère des Affaires Sociales et Direction Général de Migration Réunion de restitution avec un représentant de CEDITA, deux représentants de PREFED et un représentant de la DGCD.
3.2. Burundi Le planning de la mission a été le suivant : Lundi 28/02/05 : - Entretien avec Anton Broecke, attaché de la coopération au développement de la DGCD - Briefing et préparation d’équipe à la mission Mardi 1/03/05: - Visite du partenaire ODAG (Gitega) - visite du partenaire potentiel Ceprota Mercredi 2/03/05 : - Visite du partenaire AFEDD - Visite du partenaire Centre Artisanal de Musaga Jeudi 3/03/05 : - Entretien avec le coordinateur national du programme MIDA - Entretien avec le chef du cabinet du Ministère des affaires sociales et de la femme - Entretien avec Madame Fernanda Tavares, coordinatrice genre de l’ONUB Vendredi 4/03/05 : - Restitution de la mission à l’ambassade de Belgique - Entretien avec Goretti Nduwayo (ONIFEM).
3.3. Ecuador Domingo 27/02/05: Reunión Geert Fernando en la noche Lunes 28/02/05: 8:00 Reunión Geert Fernando 10:00 Cita con el Subsecretario de asuntos Migratorios del Ministerio de Relaciones Exteriores 12:00 Reunión con la embajadora 15:00 Reunión con La Casa del Migrante Martes 01/03/05: Reunión con Clase y visita a microempresas en Quito Miércoles 02/03/05: Reunión con FEPP y visita a Mindo al proyecto del centro de ecoturismo Jueves 03/03/05: Viaje a Ambato, reunion con Corfopym y visita a microempresas Viernes 04/03/05: 10.00 : Reunión con Swisscontact 11.00 : Reunión con la CTB 15.00 : Reunión de restitución con FEPP Sábado 05/03/05: Reunión Geert Fernando y salida a Belgica
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BIJLAGE 4: LIJST VAN DE GECONSULTEERDE PERSONEN EN ORGANISATIES 4.1. In België DGOS Edgard D’Adesky : afdelingshoofd D3.3 Baudouin Gers : dossierbeheerder D3.3 Benoit Jonckheere: dossierbeheerder D3.3 Fabienne Seynaeve: dossierbeheerder D3.3 Karel Cools: D0.2 Sonja Keppens: dossierbeheerder MIDA, D4.3 Beleidscel Liesbet Monden : ex-kabinetsmedewerkster kabinet Boutmans Isabelle Mazzara : ex-kabinetsmedewerkster kabinet Verwilghen YWCA Hilde Van Dijck Gard Goorden Annick Mertens Katrien Verbruggen
Migranten YWCA Emmanuel Ndinaiye Léoncine Ciza Zilipa Nyirabyago
OCIV Anton Van Assche Stephan Heinau
Migranten OCIV Brigitte Ngalasi François Mbilo Gertrude Milandu Robert Ndombala Camillé Elaka Gilberte Mungongo Pauline Mputubwele Mr. Mambele Elenge Jacques Noti Ndudi Phasi
CIRE Malou Gay Patricia Alen Fabrice Lepla Françoise Raoult
Migranten CIRE Alphonce Kanyinta Riziki Kabobo Alfred Cubaka Ibou Niang Ibrahim Njikam Irman Goide (de la familia Unida) Representante de Tierra del Sol
Marthe Nkiere Oveneke Samy Lubaki Malanda Cyprien Busaki Angélique Nkuny Marie Kotananga Flore Dimbi Bienvenu Sene Mongaba Joseph Kayinda Alphonsine Yamba
Rode Kruis Hilde Van Gastel Collectif des Femmes Christiane Dewan Placide Muamba Andere : - CNCD : Cécile Sacré - 11.11.11 : Johan Cottenie 31
-
OIM : Laurent De Bock Betty Minne : ex-kabinetmedewerkster kabinet Boutmans ATOL : Rob Brusten HIVA : Johan Wets
4.2. RD Congo DGOS : M. Patrick De Boeck et Jean-Jacques QUAIRIAT Cedita : André Mayengo (coordonnateur), Odon Nsumbu (chargé du projet CISP), Henri Van Diyala (responsable service administratif et finances), Jean Dikoko (suivi sur le terrain), Sele Baseya (gardien), Jean Musimalala (gardien), Charly Kiala Nsimba (assistant au service ‘appui au programme’). Prefed : réunion avec le Président, le Professeur MPASI A TEZO et un des Consultants, Ernest KUYENGILA Begunstigden OCIV : Norbert Yamba Yamba, François Mbilo, Laurent Kadiebwe, Asha Mpembe, Alphonsine Yamba, medeweker project van Joseph Kanyinda, schoonzoon van Marie Kotananga, Robert Ndombala, Camille Elaka, Gertrudre Milandu, Evariste Kasongo, Angélique Nkuny Begunstigden CIRE-retours volontaire: Marie Lubanda CIRE-migr’actions : ONG CEDH : réunion avec le staff de CEDH, interviews dans la rue avec des vendeuses/bénéficiares, réunion avec le bourgmestre de Mont G’afula, visite à trois organisations de bénéficiaries Andere Prof Lukieni, secrétaire général au Ministère de l’Industrie et PME Nestor Monsempo Mbokeli, Secrétaire Général au Ministère du Plan M. LISAESI Secrétaire Général au Ministère des affaires sociales NSAMBI MOKAMA Direction Générale de Migration
4.3. Burundi DGOS: Anton Broecke, attaché de la coopération au développement de la DGCD ODAG - Mr l’Abbé Ignace MBONINYIBUKA, secrétaire général - HAKIZIMANA Edmond-Dieudonné, Coordonateur des projets - NZEYIMANA Godefroid, chef de service “Eau et Assainissement » - KANYANGE Marie-Chantal, animatrice de terrain - NDAYISENGA Espérance, animatrice de terrain - Trois représentantes de groupements de base – bénéficiaires Ceprota - Emmanuel Ndindiye, président de CEPROTA Belgique - Joséphine Mukamusoni, assistante administrative et financière, CEPROTA Burundi AFEDD - Laurence Ndadaye, présidente de l’AFEDD et du CADEF (Centre Associatif pour le Développement Economique des Femmes). - Consolata Mayondo, coordinatrice du projet « alphabétisation » financé par YWCA - Antoinette Rwasa, secrétaire et comptable, engagé sur le budget du projet « alphabétisation » financé par YWCA
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Centre Artisanal de Musaga - Mme. Julienne Ryivuze - Mr. Norbert Kankiku Andere - Entretien avec le coordinateur national du programme MIDA - Entretien avec le chef du cabinet du Ministère des affaires sociales et de la femme - Entretien avec Madame Fernanda Tavares, coordinatrice genre de l’ONUB Entretien avec Goretti Nduwayo (UNIFEM).
4.4. Ecuador Belgische ambassade en DGOS Beatrice Van Hemeldonck, ambassadrice Bernard Crabbé, assistent-attaché DGOS CLASE Maria José Torres, gerente actual de CLASE Franklin Novillo, gerente antiguo (coordinador del programa de CIRE) Maria Christina Rosero Ortiz, Unidad de Servisios Empresariales Ibarra, Gerente Marco Moya, Asesor Empresarial de Corfopym Edgar Villacis, gerente de Corfopym Swisscontact Florian Meister, representante Begunstigden Programa 1 : Lilian Zambrano, Mavelin Ati, Martha Vasconez, Elias Ruiz, Ximena Alarcon, Gladis Carrasco, Gladis Tixe Programa 2 : Los miembros de La Fundacion Familia Unida FEPP Mario Cadena, Subdirector Andere - Hector Hugo Falconi Escobar, embajador por el Ministerio de Relaciones Exteriores, Subsecretario de Asuntos Migratorios y Consulares - Hermel Mendoza Cedeno, coordinador de la casa del migrant - Emma Gutierrez Vallejos, CTB- Responsable de programas - Programa de microfinanzas del CTB: Marin Bautista (Gerente Financoop), Juan Ortiz (Financoop, director del programa servicios financieros rurales sierra norte), Belinda Torres (Banco Solidario, jefe operativo negocios emigrantes), Patricia Aguirre (Fundacion alternativa, oficial administrativa-financiero y de proyectos)
4.5. Deelnemers restitutieseminarie van 19 maart 2005 Anton Van Assche (OCIV), Jean Munzele (OCIV), Nadine Muteta (OCIV), Malou Gay (CIRE), Pascale Bodinaux (CIRE), Fabrice Lepla (CIRE), Matundo Lelo (CIRE), Françoise Raoult (CIRE), Françoise Kamali (CIRE), Consuelo Perez (CIRE), Félicien Kazadi (CIRE), Ivan Salazar (CIRE), dhr. Kita Phambu (?), Hilde Van Dijck (YWCA), Katrien Verbreuggen (YWCA), Leoncie Ciza (YWCA), Annick Mertens (YWCA), Zilipa Nyirabyago (YWCA), Cecile Sacré (CNCD), Edgard d’Adesky (DGOS), Karel Cools (DGOS), Sabine Capart (OIM)
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BIJLAGE 5 : LITERATUURLIJST Alle projectdossiers, Koninklijke Besluiten, tussentijdse verslagen en eindverslagen, verschillende interne discussiedocumenten en reflectieverslagen van OCIV, YWCA, CIRE, Rode Kruis, Collectif des Femmes over de periode 1998-2004 Berlage, L. e.a. (2003) Transfers van migranten: omvang en effecten. Beleidsvoorbereidend onderzoek VLIRDGOS, KULeuven. Coyette, Beaufort, Totté (2001) Evaluation du “Programme d’aide au retour volontaire et à la réinsertion positive” du CIRE financé par la DGCI, Bruxelles, Cota Caubergs, L. (1998) Ondernemen in Afrika. Het kleinbedrijf is vrouwelijk. Brussel-Leuven, NCOS-uitgeverij – ATOL. Dewaele, A. (2003) Evaluatie van het programma OCIV-ondernemen. Syntheseversie. Leuven, South Research. (2004) Rapport d’évaluation du programme MIDA Belgique-Région des Grands lacs. DGCD-OIM (2005) Evaluation intermédiaire de la collaboration OCIV-M&D et EDD-Cedita, dans le cadre du programme Valepro. Bruxelles, OCIV. Holzman, R. en Münz, R. (2004) Challenges and opportunities of international migration for the EU, its member states, neighboring countries and regions: a policy note. Stockholm. Institute for future studies Wets, J. (2004) Migration and Development : myths and facts. European policy centre – King Baudouin Foundation.
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BIJLAGE 6: CV’S VAN DE EVALUATOREN 6.1. CV Geert Phlix 1.. Achternaam: 2. Voornaam: 3. Geboortedatum: 4. Nationaliteit: 5. Burgerlijke stand: 6. Opleiding: Instelling Periode Diploma
PHLIX Geertrui 04.12.1969 Belg Gehuwd, drie kinderen (°1995, °1997, °2004)
Instelling Periode Diploma
Universitat de Barcelona Januari 1992- Maart 1992 Certificaat Erasmus Programma volwasseneneducatie
Katholieke Universiteit Leuven September 1987- September 1992 Licentiaat in de Pedagogische Wetenschappen, Sociale Agogiek, geslaagd met onderscheiding
7. Talenkennis: (score van 1 tot 5 waarvan 5 de hoogste score is) Taal Lezen Spreken Nederlands (moedertaal) 5 5 Frans 5 4 Engels 5 5 Spaans 5 5
Schrijven 5 4 4 4
8. Huidige positie: Consultant voor ACE Europe bvba (voordien onderzoeker en stafmedewerker (gender, educatie en sensibilisatie) van Vlaamse OntwikkelingsNGO) 9. Specifieke ervaring : evaluator, gender expert, trainer, facilitator, projectformulering 10. Overzicht van de belangrijkste opdrachten (2003-2004) Voor een volledig overzicht, consulteer volgende website: www.ace-europe.be Land België
Datum September 2004December 2004
België België en Nederland
September 2004December 2004 November 2003 - Januari 2004
België
juni – november 2003
België
september 2003januari 2004
Naam en korte beschrijving van het project Begeleiding van de commissie Vrouwen en Ontwikkeling m.b.t. activiteiten naar aanleiding van hun tienjarig bestaan. Redactie promotiebrochure. Evaluatie van de activiteiten i.v.m. informatiebemiddeling van NGO ATOL Voorbereiding van een internationaal seminarie (ism met ECDPM) over local governance: concept-ontwikkeling, methodologie, briefing sprekers, … “Het woord aan de consument” Onderzoek naar goede Europese praktijkvoorbeelden van consumentenparticipatie aan besluitvormingsprocessen Organisatie en facilitatie van een seminarie over consumenten/burgerparticipatie, in opdracht van de Koning Boudewijnstichting. Co-redacteur van een publicatie over goede praktijkvoorbeelden in de sector van local governance voor SNV Cluster Oost-Afrika. 35
België
2000-2003
Rwanda
juni 2003
België
december 2002 – juli 2003
Senegal
december 2002 – april 2003
Conceptontwikkeling en begeleiding van verschillende vormingscycli over gemeentelijke internationale samenwerking voor ambtenaren en schepenen van Vlaamse steden en gemeenten, in opdracht van de VVSG (Vlaamse Vereniging van Steden en Gemeenten) Beoordeling van het decentralisatieproces in Rwanda voor VNG en het Rwandese Ministerie van ‘Local Government, Information & Social Affairs’ Opmaak van een globale visietekst over ontwikkelingseducatie in Vlaanderen en begeleiding van de ontwikkeling van een decreet ontwikkelingseducatie, in opdracht van de Vlaamse Gemeenschap, Administratie Buitenlands Beleid. Evaluatie van het programma “Water voor voedselveiligheid” in de regio’s Diourbel, Kolda en Tambacounda in Senegal, uitgevoerd door Bevrijde Wereld, Vredeseilanden, Broederlijk Delen en 11.11.11 (in opdracht van DGOS, Belgisch Overlevingsfonds)
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6.2. CV Gaëtan Dartevelle DARTEVELLE Gaëtan Etat civil : belge, marié, 2 enfants, 31 ans. 1. FORMATION 2001 - 2003 : DES en gestion de l’environnement, Université Libre de Bruxelles. De 1990 à 1995: Ingénieur de gestion, Ecole de Commerce Solvay, ULB. 2ème semestre 1994 : échange universitaire aux Etats-Unis, Penn State University, PA. 2. CONNAISSANCE LINGUISTIQUES Français: langue maternelle. Anglais: excellente connaissance. Néerlandais: bonne connaissance (à rafraîchir). Arabe: connaissance moyenne du dialecte syro-palestinien et du classique. 3. RESUME DES COMPETENCES : Droits socio-économiques fondamentaux, aide à la création d’entreprise, gestion de projets internationaux, renforcement de la société civile. 4. EXPERIENCES 2002 - jusqu’à maintenant : RESPONSABLE DU DEPARTEMENT DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTERNATIONAL, GROUPE ONE ASBL Missions à l’étranger (supervision des projets) au Congo, la Pologne, Missions en Belgique (co-gestion directe des projets) – projets de 2003-2004 1. Rédacteur en chef de ‘Sustainable economy’ : bimestriels électroniques de sensibilisation et d'information sur la citoyenneté d’entreprise, y compris l’étude des thèmes en « gender ». 2. FEDASIL (Agence fédérale pour les demandeurs d’asile) - ‘j’entreprends@fedasil’ : projet financé par le FER (Fonds Européen pour les Réfugiés) 3. j’entreprends@bruxelles : sensibilisation à l’esprit d’entreprises, réalisation du module pédagogique traitant du développement durable. Une partie du public-cible est migrant (2004). 4. j’entreprends@bruxelles (Financement du Fonds Social Européen - Urban II): développement d’un jeu de sensibilisation à la création d’entreprises dans les écoles et associations saint-gilloises (200 bénéficiaires dont une partie du public-cible est migrant) - 2003. 5. Adjoint à la Cellule d’audit social: qualité d’organisme d’inspection indépendant avec code de conduite interne assurant impartialité, indépendance et confidentialité dans les missions d’audit. Accréditation ISO 17020 dans le cadre du label social belge (2003). 7. Carrières du Hainaut et Carrières de la Pierre Bleue Belge : audit social en vue de l’obtention du label social belge– selon le référentiel label social belge (2003). 8. Carrefour Belgique : audit social en blanc de trois fournisseurs, selon le référentiel SA 8000 (2003). 9. Carrières du Hainaut et Carrières Gautiez-Wincqz: audit social en vue de l’obtention du label social belge– selon le référentiel label social belge (2004). 10. Cabinet du Ministre wallon de l’économie: étude prospective sur le marché wallon de l’environnement ‘Développer le secteur de l’environnement, au bénéfice de l’économie Wallonne’ (2003). 11. European Restructuring Monitor : base de données sur les restructurations et pertes d’emploi au sein de l’Union européenne, projet de la Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et de Travail (2003). 12. AWEX : organisation d’organisation d’un séminaire sur le développement durable appliqué aux entreprises (2004).. 13. Chambre de Commerce de Liège : formation sur le développement durable et le stakeholding management, avec le soutien de la Fondation roi Baudouin (2003).
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6.3. CV Corina Dhaene 1. Achternaam: 2. Voornaam: 3. Geboortedatum: 4. Nationaliteit: 5. Burgerlijke stand: 6. Opleiding: Instelling Data Behaalde graad en diploma
DHAENE Corina 28 september 1968 Belg Gehuwd, 1 kind
Instelling Data Behaalde graden en diploma
Katholieke Universiteit Leuven 1986-1990 Licentie Moderne geschiedenis - onderscheiding
Katholieke Universiteit Leuven 1991-1992 Afzonderlijke vakken Letteren en Wijsbegeerte (Modern Arabisch)
7.Talenkennis: (score van 1 tot 5 waarvan 5 de hoogste score is) Taal Lezen Spreken Nederlands (moedertaal) 5 5 Frans 5 4 Engels 5 5 Duits 4 2 Arabisch noties noties
Schrijven 5 3 4 2 noties
8. Huidige positie: Senior Consultant voor ACE Europe bvba (tevens docent Provinciale Bestuursschool Antwerpen), voordien: onderzoeker. 9. Belangrijkste kwalificaties :Evaluator, onderzoeker en redacteur, adviseur , facilitator 10. Specifieke ervaring en uitgevoerde opdrachten 2004-2005 (voor een volledig overzicht van projecten, zie www.ace-europe.be) Land België België
Datum april 2004 – juni 2005 2005
België
2004-2005
België
2004-2005
DR Congo
april 2004-juni 2004
België
februari 2004-mei 2004 November 2003januari 2004 september 2003januari 2004
België en Nederland Kenia, Rwanda, Tanzania, Oeganda
Naam en korte beschrijving van het project Ontwikkeling van een instrument voor participatieve zelfevaluatie voor Oxfam Wereldwinkels Begeleiding van de stad Brussel: ondersteunen van maatschappelijke betrokkenheid bij de stedenband tussen Brussel en Kinshasa (Congo) Begeleiding van de stad Gent: ontwikkeling en uitvoering van een stedenband met Mangaung (Zuid-Afrika) Begeleiding van Plan België (NGO): opstellen van jaarlijks actieplan en ondersteunen van halfjaarlijkse evaluatie Tussentijdse evaluatie van een BTC-project van het Belgisch Overlevingsfonds “Fonds Social Urbain”, in opdracht van DGOS Evaluatie van het programma Kleur Bekennen, in opdracht van BTC Organisatie en begeleiding van een internationaal seminarie over local governance, i.s.m. ECDPM Redactie van een publicatie met goede praktijkvoorbeelden in de sector van local governance voor SNV Cluster Oost-Afrika. Voorbereiding van de benchmarking van de adviespraktijk van SNV ten aanzien van meso-level organisaties in de sector van local governance. 38
Oekraïne
juli 2003 – december 2004
Ondersteuning van NGO's in Oekraïne. Bevorderen van effectieve partnerschappen met lokale en regionale administraties. Adviseur voor de NGO-sector over interactie met de publieke overheid op lokaal en regionaal niveau, verschillende missies.
14. Publicaties (meest recente) Dhaene, C (onderzoeker en auteur van de originele tekst). (2004) Strengthening local governance. Finding quality advisory approaches. (SNV). Dhaene, C. Gemeentelijk internationaal beleid. VVSG-Politeia, 2002. Dhaene, C. Jumelages: van uitwisseling naar samenwerking. VVSG-Politeia, 2002.
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6.4. CV Bernard Nyaburerwa 1.
2.
DONNEES BIOGRAPHIQUES
NYABURERWA
Prénom Date de naissance Nationalité Langues parlées et écrites
Bernard 26 Août 1952 Burundaise Français, Anglais, Kirundi.
DOMAINES DE COMPETENCES
3.
Nom
Renforcement institutionnel et développement des capacités y compris les plans stratégiques Etudes de faisabilité des projets et évaluation des projets Gestion de personnel et système d’évaluation Formation, animation et documentation des ateliers et séminaires.
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE .
A) De 1994 à ce jour : Directeur du Bureau d’Etudes dénommé : «Service d’Etudes et de Conseil en Gestion», S.E.C.G en sigle, spécialisé dans le domaine du développement institutionnel, les études socio-économiques, la formation et le développement. Réalisations récentes (2003-2004)
1. Evaluation pour le compte de NOVIB (ONG hollandaise) d’un Projet du NORD Kivu de Promotion de la Paix couvrant les territoires suivants : RUSTHURU, WALIKALE, MASISI, BENI, LUBERO et BUTEMBO. Mai 2004. 2. Elaboration du Manuel de mise en œuvre du Projet de Démobilisation, réinsertion et réintégration des ex-combattants, Avril-Juin 2004 avec financement de la Banque Mondiale. 3. Réalisation de l’étude des besoins en équipement et en formation du Parlement du Burundi. Financement de la coopération belge. Mars 2004 4. EVALUATION DU PROJET USAID/OTI/IFES DES COMITES LOCAUX DE BONNE GOUVERNANCE. EVALUATION À LA CLÔTURE DE PROJET. FINANCEMENT USAID. OCTOBRE 2003. 5. Confection du dossier de base pour la réalisation de la revue à mi-parcours du 5ème Programme de pays du FNUAP. 2003-2004. Financement FNUAP, octobre 2003. 6. Evaluation institutionnelle et financière du projet CRS (Catholic Relief Service) de renforcement institutionnel du Bureau Diocésain de Développement de BUBANZA. Financement CRS. Février 2003. 7. Formulation des propositions de la structure organisationnelle et du système de planification et de gestion du Forum des Associations de la Société civile burundaise : FORSC en sigle. Financement du Centre canadien d’études pour la coopération internationale : CECI. Mars 2003. 8. Proposition des mécanismes de suivi et d’évaluation des activités de la Ligue des Droits de l’Homme burundaise dénommée Iteka. Financement canadien via le CECI. Mars 2003. 9. Expert aligné par le Bureau MACSYS dans le cadre de l’étude de l’identification des besoins en équipements de bureaux des administrations burundaises relevant de la bonne gouvernance et des services sociaux rendus aux populations. Financement coopération belge. Décembre 2002 à Avril 2003.
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10. Appui dans la conception et l’écriture du plan de développement stratégique 2003-2006 de la Ligue de promotion des droits de l’Homme ITEKA. Financement Canadien via le Centre d’Etudes pour la Coopération Internationale CECI. Janvier 2003. B) De 1989 à 1993 : Expert Senior (P5) en développement institutionnel auprès du Bureau International du Travail (BIT) dans un projet régional basé au Cameroun ayant pour réseau des institutions de formation en gestion du Zaïre, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso et Mali. C)De 1980 à 1989 : Directeur Chargé des Etudes ensuite Directeur du Centre de Perfectionnement en cours d’emploi des cadres de l’Etat du Burundi (CPF) D)De 1979 à 1980 : Conseiller Technique au Ministère du Plan. E)De 1977 à 1979 :Conseiller Technique à la Mission Allemande de Planification Economique : Mission chargée de l’Appui du Gouvernement dans la mise en place des plans de développement économique du Burundi. 4.
AUTRES ACTIVITES. Professeur des Finances Internationales à l’Institut Supérieur des Cadres Militaires, ISCAM à Bujumbura, 1988-1989 Professeur de Management à l’ISCAM de 1988-1989 Professeur de Gestion des Projets à l’Institut Supérieur de Commerce du Burundi (1982-1985)
5.
5. FORMATION
Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) Affiliée à l’Université de Montréal (Canada) Diplôme de Master in Business Administration- MBA en 1987 Option mixte : Finances et Gestion des projets. Université d’Etat d’Anvers, Collège des Pays en voie de Développement Belgique Diplôme de Master en Planification du Développement (avec distinction) 1977.
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6.5. CV Marie Nyange Ndambo Nom et Postnom Prénom Lieu et Date de naissance Etat-Civil Nationalité
: NYANGE NDAMBO : Marie : Ilebo, le 29/12/1967 : Mariée : Congolaise
II. CONNAISSANCE DES LANGUES -
Français Langues nationales Anglais
: Très bonnes connaissances : Lingala, Kikongo, Tshiluba (parlé et écrit) : Assez bonnes connaissances
III. DIPLOMES ET FORMATION Juillet 1987 Août 1993 Décembre 1996 Mars-Mai 1998
: Diplôme d'Etat des Humanités Commerciales et Administratives : Graduée en Sciences Economiques, Université de Kinshasa : Licencié en Sciences Economiques, Option : Economie Rurale & Développement, Université de Kinshasa : Formation en Informatique à l'Université de Kinshasa. : Diplôme d’études spéciales(DEA) en Sciences Economiques à la faculté des Sciences économiques de l’Université de Kinshasa
VI. EXPERIENCES PROFESSIONNELLES (liste inexhaustive)
1997 à ce jour:Assistante à la Faculté des Sciences Economiques, Département de l'Economie Pure. 1999 à 2002 :Consultante du Secteur Emploi en Milieu Rural au Bureau International du Travail, au PNUD et auprès de la Banque Mondiale. 2000 à ce jour: Consultante des questions de renforcement des capacités des femmes et d’évaluation de leurs micro-projets à l’ONG AIFED Juin 2000 à septembre 2002: (1) Superviseur du Projet Pilote Inter-Agence (ensemble du système des Nations-Unies) de réinsertion socio-économique des jeunes de Poto-Poto à Brazzaville. (2) Mise en oeuvre d'un modèle conceptuel d'étude du Profil des jeunes de Poto-Poto à Brazzaville en vue de leur réinsertion économique, financé par le PNUD/BRAZZA. (3) Etude des modalités de promotion de l'emploi par le recours aux budgets d'investissements. Janvier-Février 2001 à ce jour : Appui à la mise au point d'un modèle conceptuel d'articulation entre aide humanitaire et programme d'intégration socio-économique. Application au projet INDISCO/Genève sur l'intégration socio-économique des Pygmées dans la RéGION de la SANGHA-Congo/Brazzaville. Février-Mai 2001: (1) Enquête sur le renforcement des capacités des jeunes et des femmes pour une insertion économique à travers des activités génératrices de revenu en vue d'un développement communautaire durable de MADIBOU/PNUD/UNICEF/BIT. (2) Développement des modules de formation accélérée pour des jeunes entrepreneurs. (3) Participation à un programme multi disciplinaire et inter-facultés sur les relations entre l'Université et les entreprises du secteur informel. Juillet 2001 : Identification des besoins des Pygmées à IMPFONDO et dans la région de la LIKOUALA en République du Congo/en vue de leur intégration socio-économique/Unicef-Brazzaville. Juillet-Août 2001:étude sur la maîtrise des effectifs des agents civils de l'Etat en République du Congo, Mini. De l'économie, finances & budget-Banque Mondiale- Min. de la fonction publique. Novembre-décembre 2001 : Contribution aux travaux sur l’immersion des jeunes, emploi et le travail décent dans le secteur informel rural et péri-urbain. Cas des maraîchers éleveurs de Lemba-Imbu Kinshasa/RDC, financés par le BIT Genève Mars-Avril 2002: L’approche intégrée et stratégies de création d’emploi décent. Projet pilote : cas d’insertion socio-économique des jeunes de Poto-Poto/Brazza-Ville Mai 2002 : Déléguée de la faculté des Sciences Economiques/UNIKIN aux travaux d’élaboration des stratégies de réduction de la pauvreté. Ministère de Plan et de la Reconstruction -PNUD. Janvier 2003 à ce jour : Coordinatrice Provinciale Adjointe du projet « Appui Transitoire aux Initiatives Local de Développement » AILD en sigle, à la Coopération Technique Belge
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6.6. CV Fernando Larrea DATOS PERSONALES Nombre: Fernando José Larrea Maldonado. Lugar y fecha de nacimiento: Quito, 16 de Octubre de 1961. FUNCIONES ACTUALES: Director de Heifer International Ecuador (Fundación Heifer Ecuador) ESTUDIOS REALIZADOS -
Secundaria:Bachiller en Humanidades Modernas, Colegio San Gabriel, Quito.
-
Superior: Licenciatura en Antropología de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador, Facultad de Ciencias Humanas, Quito.
-
Maestría en Ciencias Sociales con mención en Estudios Ecuatorianos (c). FLACSO, Quito.
IDIOMAS Inglés: Portugués: Quichua:
oral Regular Regular Regular
escrito
lectura Regular Bajo Regular
Buena Buena Buena
EXPERIENCIA PROFESIONAL 1995-2004 Director de Heifer Project International (HPI) Ecuador y Fundación Heifer Ecuador. 1994-2002 Miembro e Investigador del Instituto de Estudios Ecuatorianos. 1996 -2002 Coordinador del Comité de Coordinación Continental de la Red Interamericana de Agriculturas y Democracia (RIAD). 1997-1998 Investigador principal del Proyecto “Livestock – Natural Resource Interfaces at the Internal Frontier Management”, HPI – Universidad de Wisconsin. 1995-1997 Investigador principal del Proyecto Economía Doméstica y Relaciones de Género. HPI-Terranueva-SANREM. 1995-1996 Animador Continental de la RIAD. 1996 Ayuda Popular Noruega. Consultor. 1993-1994 Asesor del Proyecto de Capacitación de la UNOPAC, Corporación de Apoyo Técnico a las Organizaciones Populares de Ayora. 1992-1994 Consultor del Proyecto de Apoyo al Desarrollo del Cooperativismo Pesquero en la Provincia de Manabí, del Comité Internacional para el Desarrollo de los Puebos (CISP-Italia). 1992-1997 Miembro del Consejo Coordinador de la Coordinadora Ecuatoriana de Agroecología (CEA). 1989-1992 Coordinador general del Proyecto Integral Ayora, Corporación de Apoyo Técnico a las Organizaciones Populares de Ayora. 1986 y 1987 Coordinador Nacional de las Investigaciones CAP-2 y CAP-3, CEPLAES 1986 Investigador Asociado en el programa de investigaciones sobre historia y perspectivas actuales de las sociedades campesinas e indígenas asentadas en las vertientes centro y norte de la Cordillera Occidental Andina, Departamento de Antropología de la PUCE. 1984-1986 Coordinador del Proyecto de Educación Popular y Capacitación Campesina en Alausí. 1983 Ayudante de investigación en el estudio sobre “Los migrantes de la ciudad y sus relaciones con el campo. El caso de Quito, Ecuador”, dirigido por Jan Hesselberg y Margrethe Siem por la Universidad de Oslo.
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BIJLAGE 7: BESCHRIJVING VAN DE VERSCHILLENDE PROGRAMMA’S Programma 1: Begeleiding bij vrijwillige terugkeer (1997-2002) 7.1. OCIV-ondernemen / OCIV entreprendre
Nord
Organisation Belge Migrants Ligne 1
Ligne 4 Ligne 2 Ligne4
Microentreprise Sud
Organisations Partenaires dans le Sud
Ligne3
Het programma evolueerde van een terugkeer begeleidingsprogramma voor uitgeprocedeerde asielzoekers (1997-2000) naar een programma ter ondersteuning van de kleine onderneming voor kandidaatondernemers/migranten: OCIV ondernemen (2000-2002) Specifieke doelstelling: herintegratie d.m.v. begeleiding en steun bij het opstarten van een kleine onderneming.
BELGISCHE ORGANISATIE
OCIV: Overlegcentrum voor de integratie van Vluchtelingen, nu Vluchtelingenwerk Vlaanderen, is een vzw, opgericht in 1987, met als doel “op het vlak van de opvang en het onthaal van asielzoekers en vluchtelingen in België hun installatie, integratie en initiatie in het economisch, sociaal en cultureel leven van de Vlaamse Gemeenschap te bevorderen” (uit statuten, Belgisch Staatsblad van 31/12/1987). OCIV kon de problematiek van de uitgeprocedeerde asielzoekers niet naast zich neerleggen en stelde in 1998 voor om de statuten te wijzigen en in haar beleidslijnen ook de aandacht aan een menswaardige behandeling van personen bij verwijdering en terugkeer op te nemen. 3 personen (waarvan ook gefinancierd via de EC) Rol en verantwoordelijkheid: projectcoördinatie, eindverantwoordelijkheid en evaluatie.
MIGRANTEN/MIGRANTENORGANISATIE
Selectiecriteria: de personen werden via een oriënterend gesprek al dan niet geselecteerd. Verder werden volgende richtlijnen gehanteerd: o Profiel: asielzoekers, illegalen (vanaf 2000 open voor alle migranten, ook studenten) o Afkomstig uit één van de prioritaire landen voor de Belgische ontwikkelingssamenwerking. Vanaf 2000-2001 wordt deze landenlijst beperkt tot die landen waar OCIV samenwerkt met een lokale partner. o Minstens één jaar verblijf in België 44
Wens tot terugkeer (geldig paspoort of laissez passer + ondertekenen van een verbintenis voor vrijwillige terugkeer) en motivatie voor ondernemerschap (Vanaf 2000-2001 vervalt de wens tot terugkeer als criterium) In de praktijk bereikt het programma individuele asielzoekers, illegalen, vluchtelingen en migranten. De evaluatie van South Research (2003) vermeldt 27 % vrouwen en 73% mannen 7. Het grootste deel is van Afrikaanse origine, met 58% uit Centraal-Afrika (groot overwicht van Congolezen) en 36% uit West-Afrika. Financiële inbreng: minimale financiële inbreng van de deelnemer/deelneemster vereist: minimum 10% van het totale bedrag (maximale premie = 5000 EUR). Deze inbreng was soms moeilijk te controleren aangezien financiële transfers ook via het informele circuit overgemaakt worden. Rol en verantwoordelijkheid: het initiatief en de verantwoordelijkheid voor het eigen project liggen bij de kandidaat ondernemers/onderneemsters. Zij volgen op eigen ritme een traject: oriëntatie, vorming, projectfomulering, overeenkomst (financiële steun), opstart onderneming, opvolging door lokale partner. o
LIJN 1: OCIV-MIGRANT OCIV ondersteunt en begeleidt de kandidaat-ondernemers. Hiertoe biedt OCIV verschillende diensten aan: informatie, doorverwijzing indien nodig, individueel advies, vorming (sinds 2000 volgens de methode CREE en GERME), financiële steun (roterend krediet of een premie). In RDCongo, Togo en Ghana werkt OCIV met premies, in de andere landen met rollende kredieten. De premies evolueerden van 1240 EUR (98-99) naar 5000 EUR (sinds werkjaar 99-00).
PARTNERORGANISATIE IN HET ZUIDEN
Landen: OCIV evolueerde van een werking in 14 landen (Benin, Burkina Faso, Bolivia, DRC, Ghana, Guinée Gonakry, Kameroen, Mali, Marokko, Niger, Nigeria, Rwanda, Senegal, Togo) naar een werking in 7 landen, met 9 partners (Burkina Faso, DRCongo, Ghana, Kameroen, Marokko, Nigeria, Niger). Vanaf 2001 neemt OCIV deel aan het internationaal netwerk GERME/SIYB dat actief is in 70 landen. Selectiecriteria: sinds 2000: technische vaardigheden (opleiding in ondernemerschap, advies rond het opstarten van een kleine onderneming, ondersteuning bij financieringsaanvragen en toegang tot microkredieten), activiteitendomeinen en interventieregio’s. OCIV sluit overeenkomsten met diverse partners die verschillen wat betreft juridisch statuut (société civile de droit privé, association d’intérêt publique, association de droit privé, ASBL) Rol en verantwoordelijkheid: dienstverlenende organisaties. De partner wordt betaald voor de prestatie van een aantal dienstverlenende taken (vb. financiering à rato van 500 EUR per project). De lokale partner heeft weinig beslissingsbevoegdheid m.b.t. programma.
Voorbeeld case Congo
Description de l’organisation: CEDITA est maintenant une ONG avec une longue expérience sur la problématique de la réinsertion des émigrants au Congo. On note que l’organisation a connu un parcours de développement avec beaucoup d’obstacles. Depuis 2000-2001 l’organisation était préoccupée par une structuration interne. Au cours de cette période, le CEDITA n’avait pas des relations avec d’autres bailleurs de fonds et les contacts internationaux en dehors d’OCIV et CIRE. Il était très limité. Le CEDITA est membre du Conseil National des ONG de développement (CNRONGD) et avait des contacts avec ATOL (ONG belge). Le choix pour le CEDITA correspond aux critères de sélection Description des activités et groupes cibles: accompagnement des migrants, conseils pour l’établissement des micro et petites entreprises, conseils pour la mouture des projets, études de faisabilités . Le groupe cible n’est pas vraiment spécifié. Approche genre : les évaluateurs n’ont pas remarqué une sensibilité spécifique par rapport au genre.
LIJN 2: OCIV-LOKALE PARTNER
7
Dienstverlenende relatie: een overeenkomst bepaalt de taken i.v.m. opvolging van de ondernemer: haalbaarheidstudie, opvang van de ondernemer, (financiële) opvolging (1 bezoek per maand aan de
Bij OCIV zelf is geen overzichtstabel voorhanden waar gegevens opgesplitst zijn volgens geslacht.
45
ondernemer), adviesverlening op vraag van de ondernemer, beheer van de premies of kredieten, evaluatie Beschrijving partenariaat: De lokale partner stuurt OCIV halfjaarlijkse voortgangsverslagen en een eindverslag van elk project (de eerste jaren vroeg men driemaandelijkse rapporten). OCIV kan beroep doen op de lokale partner voor bijkomende activiteiten die hun werking in het land kwalitatief kan verbeteren. Identificatiemissies door OCIV + jaarlijks bezoek aan de belangrijkste partners
Voorbeeld case Congo •
•
Services réalisés dans le programme : préparation des plans d’entreprise, analyse des plans d’entreprise, études du marché, accueil au bureau, accompagnement dans le dédouanement des matériels, entreposage des matériels, conseils techniques, conseils financiers, rapportage, visites de travail. Le payement se faisait par projet (en 2000 entre 600 et 700 euro). CEDITA ne pouvait pas fournir les chiffres détaillés par projet et par année aux évaluateurs. Partenariat : premiers contacts en 1998 (étude des opportunités), en 2000 OCIV et CEDITA avaient signé un premier contrat pour un projet spécifique (convention bipartite), la répartition des tâches, rôles et responsabilités était clair, bien que les bénéficiaires ne comprenait pas toujours le rôle de CEDITA (comme accompagnateur technique sur le terrain, voir beaucoup des discussions sur les subventions entre les promoteurs et le CEDITA). Selon CEDITA, la plus-value du partenariat pour OCIV est la proximité de l’accompagnement par un partenaire qui connaît bien le terrain. Le partenariat s’est surtout développer par des lignes personnels. Au niveau des questions opérationnelles il y a un moyen pour discuter des changements, bien que l’espace de CEDITA pour prendre des initiatives était limité.
MICRO-BEDRIJF IN HET ZUIDEN
Selectiecriteria voor financiering van projecten: voldoen en aangepast zijn aan een lokale behoefte en toegevoegde waarde bevatten (valorisatie lokale producten, tewerkstelling, vereiste know-how, …) Soort projecten: economische bedrijfjes (inkomensgenerende activiteiten): in de sector van bureautica en cybercafés, transport, agro-industrie, tuinbouw en veeteelt, kleinhandel, hotel-feestzalen, naaiateliers, … Resultaten: zie kwantitatieve analyse (bijlage 8)
LIJN 3: LOKALE PARTNER-MIGRANT/PROJECT IN HET ZUIDEN Structurele opvolging (gedurende 1 jaar) en ondersteuning van de ondernemers: haalbaarheidsanalyse (indien nodig bezoek aan de site), opvang van de promotor, hulp bij het opstarten van de onderneming, (financiële) opvolging, adviesverlening indien nodig. Voorbeeld case Congo
Description des activités réalisées dans le programma : le Cedita s’occupait seulement des programmes de OCIV et de CIRE. Les activités décrites ci-dessus sont les activités des programmes. On constate une grande dépendance de CEDITA vis-à-vis des programmes d’OCIV et CIRE. o Approche étude de faisabilité : aller sur le terrain du promoteur, organiser des entretiens avec le migrant et avec la famille sur place, vérifier et apprécier des activités existantes (cohérence technique et financier), analyser des aspects techniques, la demande, la concurrence, vérifier les documents juridiques, impact sur la population, tenir compte des aspects sociaux (comme la création d'emploi) . o L’approche du suivi et de l’évaluation : «’Chaque mois on est sur le terrain, au début (phase de démarrage ou relance) on y va même deux fois’. En générale, CEDITA distingue trois phases: (1) démarrage,(2) production,(3) extension. Le but du suivi est de vérifier si le plan a été suivi. ‘Chaque fois, on fait un petit rapport’. Note de l'évaluateur: pas de systématique dans la collection des données et des rapports. A la fin de l'année (et fin du contrat pour le suivi), le Cedita vérifie si l'entreprise est viable ou pas. Note: l'évaluateur n'a pas vu des documents pour vérifier cela. En théorie, le suivi devait se faire par des visites sur le terrain: en réalité ce n'était pas toujours le cas. CEDITA rencontre des difficultés pratiques (manquait les moyens comme le carburant, personnel, …)
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LIJN 4 : MIGRANT-PROJECT
Oorsprong van het project: Het project is een idee van de migrant in België. Ter plaatse wordt er samengewerkt met familie of een lokale vereniging. In de beginfase van het programma moest de migrant/promotor de hoofdwerknemer/-neemster van het project zijn. Behoefteanalyse: een behoefteanalyse wordt door de lokale partner gedaan (haalbaarheidstudie). OCIV stimuleert de migrant/promotor om zelf ter plaatse een identificatiestudie te doen (is niet verplicht maar wordt gefinancierd)
Voorbeeld case Congo l’origine du projet : l’idée vient du migrant même, dans 3 des 6 projets visités les migrants sont retournés. Pour les autres : les promoteurs restent en contact par téléphone et exécutent des visites régulières, surtout dans la première année du projet. Dans deux cas (production agricole et alimentation) les contacts sont très faibles et les migrants dans la Belgique n’arrivent pas à consolider et développer l’initiative/l’entreprise.
7.2. CIRE
Nord
Organisation Belge Ligne 1
Migrants / organisations de migrants
Ligne 2 Ligne 4
Ligne 3 Sud
Organisations partenaires dans le Sud
Micro entreprise
L’objectif du Programme « Retours volontaires et réinsertions » du CIRE est double : - Soutenir et financer des (micro) projets économiques de réinsertion/réintégration de candidats au retour ainsi que l’accompagnement à la bonne réalisation de ces projets (individuels ou collectifs). - Permettre aux candidats au retour une réinsertion réussie tout en participant à un projet de développement économique et social. Progressivement, le programme s’est amélioré qualitativement : renforcement des modules de formation offerts aux candidats entrepreneurs (amélioration qualitative et ajout de modules en technologie appropriée, sur le rôle du migrant dans le développement et en développement durable), diminution du nombre de pays ciblés et systématisation de la règle un pays – un partenaire.
L’ORGANISATION BELGE
Le CIRE (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers ) est une coupole de 18 organisations et associations belges. Ses activités essentielles sont l’accueil, l’intégration et l’insertion des demandeurs d’asile, la sensibilisation de l’opinion publique et l’interpellation politique. Cependant, l’article trois des statuts de l’organisation lui permet également d’entreprendre « des actions coordonnées de coopération 47
au développement, en aidant au financement de projets de réinstallation des immigrés, des réfugiés et des demandeurs d’asile dans leur pays ». C’est évidemment à la lumière de cet article qu’il faut comprendre l’implication du CIRE dans ce programme « Retours volontaires ». En moyenne, le programme « Retours volontaires et réinsertions » a occupé 4,5 ETP (dont une partie financé sur un programme EC de retours volontaires des Kosovars). Rôle et responsabilité : conception, coordination générale, responsabilité administrative et financière et évaluation.
MIGRANT/ORGANISATION DE MIGRANTS Critères de sélection : o demandeur d’asile dont la demande a été rejetée ; o personne en situation irrégulière ; o personne dont la protection ne joue plus (cas des Kosovars par exemple, au moment du programme de EC) ; o personne ayant séjourné en Belgique dans le cadre d’études et qui sont ou sont en passe d’être dans une situation irrégulière (à partir de 2000). o L’adhésion au programme doit être volontaire. o A partir de 2001, le programme s’ouvre à tous migrants (illégaux ou non) désirant rentrer de manière volontaire, à condition d’avoir une présence sur le territoire de minimum 1 an. o Aucun critère sur le profil « entrepreneur » du candidat. Réalité : le présent programme s’est caractérisé par l’extrême diversité des candidats tant par leur nationalité, que leur niveau d’études, leur situation en Belgique. Ainsi, certaines années le programme a accueilli des candidats jusqu’à 24 nationalités différentes. La majorité des candidats étaient d’Amérique du Sud (50% des entreprises créées avec une majorité d’Equatoriens), viennent ensuite les africains (28% des entreprises créées avec une majorité de Congolais) et enfin les pays balkaniques (22% des entreprises créées avec une majorité d’Albanais). D’après l’évaluation faite en août 2001 par le COTA, le programme a touché en moyenne 60 à 65 % d’hommes. Contribution financière : le migrant devait participer au financement de son projet à hauteur de 10% du montant total. Cet apport pouvait se réaliser en nature, ce qui parfois posé des problèmes de vérification quant à la réalité de cette partie du financement. Rôle et responsabilité : le candidat est responsable de son projet, depuis la conception jusqu’au démarrage de son entreprise. Afin de l’aider, il lui offert (cf. ci-dessous) des formations, un accompagnement à l’élaboration de son plan financier, un subside et un suivi au démarrage dans son pays d’origine.
LIGNE 1 : CIRE – MIGRANTS Le migrant, après avoir été informé sur les objectifs du programme et sa mise en œuvre, reçoit un soutien de la part du CIRE sous la forme d’aide à la formalisation de son avant-projet, de séances de formation sur la gestion d’une entreprise (la formation s’est ensuite élargie au rôle du migrant pour le développement et sur les technologies appropriées), de conseils pour la finalisation de son plan d’entreprise et enfin de soutien financier. Le soutien financier était un subside non remboursable dont la valeur moyenne oscilla autour de 3500 euros. Le montant n’était pas réellement fixe, mais n’a jamais dépassé les 4500 euros.
L’ORGANISATION PARTENAIRE DANS LE SUD
Les pays : Au démarrage du programme, le CIRE s’est efforcé de trouver un partenaire dans chaque pays d’origine des candidats entrepreneurs, ce qui a démultiplié le nombre de pays (et donc de partenaires) jusqu’à 24. Cette situation étant intenable, le CIRE a réduit ses pays d’intervention à 7 puis à 10 (en 2001-2002) : Cameroun, RD Congo, Niger, Sénégal, Rwanda, Colombie, Equateur, Bolivie, Albanie, Arménie. Ces pays ont été sélectionnés suivant l’existence préalable d’un partenariat satisfaisant, de l’IDH, et de la répartition des migrants en Belgique et candidats au programme. Le CIRE a alors systématisé le lien avec les partenaires suivant la règle « un pays – un partenaire ».
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Critères de sélection : jusqu’en 2001-2002, on constate une grande diversité des partenaires : consultants privés, bureaux d’études, ONG locale ou internationale,… Les critères de sélection se précisent à partir de 2001, suite à une certain nombres d’évaluations sur le terrain et ne se formalisent qu’en 2002 : capacités et expériences en matière de SME, expérience en formation en création de SME, présence étendue sur le territoire, octroi et gestion de crédits, préférence à une ONG, capacités suffisantes pour absorber et se renforcer à travers le programme, et capacités d’analyse des besoins locaux.
Exemple Equateur : Descriptions des organisations : Swisscontact est une ONG Suisse qui a comme objectif la stimulation du développement économique locale à travers le support intensive aux petits et moyennes entreprises. Swisscontact est déjà une trentaine d’années active en Equateur. Une des activités de Swisscontact a consisté en la création des centres de services pour les PME, localisés dans les différentes provinces Equatoriennes. C’est à travers ces centres de services que l’ONG a réalisé le suivi des micro entreprises crées dans le programme de CIRE. En 2000 Swisscontact a crée CLASE, un organisme de coordination pour ce réseau des centres services pour les PME. Cette coordination a été formalisé en novembre 2000 et a obtenu le statut d’une organisation sans but lucratif. CLASE opère d’une part avec le support de Swisscontact et d’autre part avec des fonds liés à autres projets nationales et internationales. Les centres de services pour les PME, Clase et Swisscontact sont des organisations fortes et avec beaucoup d’expériences dans le secteur des PME. En 2003 Swisscontact a estimé la capacité opérationnelle de CLASE suffisamment forte pour transférer la coordination du programme de CIRE à CLASE. Ainsi, la dernière année du programme de CIRE, c’était CLASE qui a poursuivi les micro entreprises. Descriptions des activités et groupes cibles : L’appuie aux PME est l’activité clé des centres de services pour les PME. Toutefois, les centres se dirigent plutôt aux petits et moyennes entreprises qu’aux micro entreprises. Swisscontact non plus travaille avec des micros entreprises ou des « starts up ». Les centres de services donnent un suivi intensif aux PME ainsi qu’ils organisent des cours de formation. Les entreprises participantes payent pour ces services. Néanmoins, les partenaires locaux considéraient le programme de CIRE suffisamment intéressant de sorte qu’ils n’ont pas douté d’y participer quoique la contribution financière du programme (300 euro/micro entreprises) ne couvre pas les frais réels.
LIGNE 2 : PARTENAIRE LOCAL – CIRE
Description de la relation : le partenaire est tenu de faire une étude de faisabilité du plan d’entreprise préalablement au retour et à l’octroi de la subvention, ensuite il est tenu de faire un accompagnement sur un an (à raison de 12 visites sur l’année) et d’une contrôle de l’utilisation de la subvention. Description du partenariat : le partenaire est tenu d’envoyer, outre l’étude de faisabilité, des rapports de suivi régulier. On observe cependant qu’aucun canevas formalisé n’a été fixé pour le contenu et la présentation de ces rapports. La qualité des ceux-ci est donc très variable d’un partenaire à l’autre. A partir de 2001 – 2002, apparaît une volonté du CIRE de mieux connaître ses partenaires (visites et évaluations régulières des plus gros partenaires) et d’accroître leur rôle dans l’exécution du programme, notamment en déléguant une partie des formations.
Exemple Equateur : Services réalisés dans le programme : le suivi des micro entreprises a été réalisé par les centres de services (CDS) suivants : Corfopym (suivi à Ambato et à Quito), Coaldes (suivi à Cuenca), Use-Puce (suivi à Ibarra et à Quito), Corsede (suivi à Portoviejo). Le réseau des CDS assurait une couverture nationale qui était nécessaire vu la dispersion des migrants retournés. Dès que le migrant avait retourné les CDS élaboraient une étude de faisabilité, puis les CDS aidaient le migrant avec le commencement de son micro entreprise (achat du matériels, registration de l’entreprise, contacts avec les fournisseurs, appui à la déclaration des impôts, etc.). La subvention a été transférée de CIRE au compte en banque de Swiss-contact/CLASE, puis les CDS donnaient l’argent nécessaire au migrant. Pendant la première année les CDS assuraient un suivi intense, c'est-à-dire, le superviseur du CDS visitait un fois par mois chaque migrant. Le suivi consistait en le contrôle des comptes, la recherche des solutions pour des petits problèmes, l’appui à la déclaration des impôts mais surtout en la motivation de l’exmigrant pour continuer son entreprise. Les superviseurs élaboraient des rapports mensuels, qui étaient envoyés au coordinateur central de Swisscontact/CLASE et ensuite à CIRE. On peut dire que ce suivi proche a été un des facteurs de succès qui explique la grande quantité des micro entreprises qui sont toujours en cours. Les CDS étaient responsable pour le suivi sur le terrain, Swisscontact/CLASE était responsable pour le suivi national, la comptabilité et les contrats.
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Le partenariat : la relation entre CIRE et Swisscontact/Clase était caractérisée comme une relation de prestation de services. CIRE avait s’amuser toute la responsabilité. C’était CIRE qui prenait toutes les décisions. Swisscontact/CLASE envoyait régulièrement des rapports de suivi à CIRE, ainsi que les responsables de CIRE visitaient l’Equateur deux fois par ans. La communication était satisfaisante pour tous les partenaires (par mail ainsi que par téléphone). Les tâches et responsabilités de chaque partenaire étaient réglées à travers des contrats. Le programme de CIRE avait une importance relativement petite par rapport la totalité des activités réalisés par Swisscontact/CLASE (+/- 10% de la totalité des activités). Le contrat entre CIRE et Swisscontact a été signé en avril 2000. En 2003 CLASE a assumé ce contrat. Il n’y a pas été beaucoup de communication par rapport la fin du programme. Les responsables de CLASE ne sont pas au courant des causes qui ont provoqué la clôture du programme.
LA MICRO ENTREPRISE DANS LE SUD
Critères de sélection pour le financement des projets : Aucun. Malgré une tentative tardive de mettre des critères d’impact de la micro entreprise sur le développement social et de donner la priorité à certains secteurs considérés comme prioritaires par la coopération au développement, aucun projet ne s’est vu refusé le financement à cause de sa nature. Résultats : voir analyse quantitative (annexe 8)
LIGNE 3 : PARTENAIRE LOCAL/ MIGRANTS Le partenaire est tenu d’accueillir le migrant, de faire le suivi au démarrage de l’entreprise sur un an (12 visites) et de contrôler l’utilisation de la subvention. Exemple Equateur : Le migrant devait, dès que retourné, se présenter au CDS. Pour obtenir la subvention, il devait commencer les activités dans les six mois à venir. Tous les migrants se sont présentés aux CDS, la majorité dans le premier mois après retour. Les migrants signaient un contrat avec les stipulations de la subvention : la coopération avec les superviseurs pour assurer un suivi pendant un ans, la garantie de la subvention qui consistait en le matériel acheté. Si l’entrepreneur avait remplis le contrat, il recevait une carte de déclaration qui déclarait que les investissements sont devenus sa propriété. Le suivi intense a été un des facteurs clés pour la réussite des micro entreprises. Les services de CDS sont encore toujours ouverts pour le micro entrepreneur mais la demande pour un suivi de plus longe durée n’est pas tellement grande.
LIGNE 4 : MIGRANT – PROJET
Origine du projet : le projet (micro entreprise) est une idée du migrant qu’il réalise comme promoteur pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Analyse des besoins : Les partenaires locaux ont été tenus de donner des analyses des besoins locaux afin de déterminer si la micro entreprise s’incérait bien dans un processus de développement répondant à ces besoins locaux.
Exemple Equateur : Tous les migrants qui ont participé au programme de CIRE ont toujours voulu de retourner en Equateur le plus vite que possible. Plusieurs entre eux ont toujours eu l’idée de créer une entreprise propre, comme c’est une source de revenu importante dans le contexte Equatorien. Tous les personnes interviewés ont crée une entreprise qui correspond aux activités dans lesquelles le migrant était engagé avant de son départ ou qui correspond avec les activités exécutés par d’autres membres de la famille. Pour préparer son plan d’entreprise la famille en Equateur souvent a aidé à fournir les données nécessaires (info sur la location, les prix, la concurrence, etc.).
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7.3. Collectif des femmes
Nord
Migrants
Organisation Belge Ligne 1
Ligne 4 Ligne 2
Ligne 3 Sud
Organisations partenaires dans le Sud
Micro entreprises ou micro projets / marché de l’emploi
Programme « Accompagnement et appui au démarrage de la micro entreprise » du Collectif des femmes. Les objectifs spécifiques annoncés de ce programme (demande budgétaire C des F, 2002) est de : - promouvoir des actions visant à faciliter la participation des femmes à l’activité économique. - soutenir les initiatives individuelles et collectives de micro entreprises dans une perspective de développement familial et local. - Favoriser le partenariat avec les organisations d’appui à la micro entreprises et encourager le renforcement de leurs moyens d’actions. Ce dernier objectif deviendra prépondérant à partir de 2002. Au départ le programme ne concernait que la formation en Belgique des femmes s’apprêtant à rentrer dans leur pays du sud. Progressivement, les financements ont permis au Collectif des femmes d’offrir une subvention de démarrage d’activités, et de constituer une réseau de partenaires dans le Sud pour le suivi des microprojets et des micro- entreprises.
L’ORGANISATION BELGE
Le Collectif des Femmes : créée en 1979, le Collectif des Femmes était au départ un lieu de rencontres et d’échanges. Rapidement il est devenu un organisme d’insertion socio professionnelle en Région Wallonne et à ce titre dispense des formations techniques et en gestion de micro entreprises aux femmes réfugiés et migrantes. En pratique la formation a été en partie sous traitée au Centre d’Etudes et de Formation sur la PME à Gembloux. Entre 3 et 4 personnes ont été occupées temps plein par le projet. Ceci dit, la sous-traitance d’une partie de la formation rend ce calcul difficile. Rôle et responsabilité : conception, coordination générale, responsabilité administrative et financière et évaluation.
MIGRANT/ORGANISATION DE MIGRANTS
Critères de sélection : o Avoir des ressources financières, o Avoir des compétences, o Avoir suivi la formation, o Avoir fait le stage pratique.
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Réalité : dans la majorité des cas il s’agit de femmes migrantes dans des situations aussi diverses que demandeurs d’asile, étudiante, ou encore femme d’un étudiant ayant fini ses études et souhaitant rentrer. A partir de 2002, l’association a commencé à travailler avec les organisations des migrants et à encourager les femmes, migrantes individuelles, à travailler collectivement sur des projets socio-économiques. Contribution financière : la migrante ou l’association de migrants devait participer au financement de son projet à hauteur de 10% du montant total du projet. (En 2003, ce pourcentage est monté à 20%). Rôle et responsabilité : la candidate est responsable de son projet, depuis la conception jusqu’au démarrage de son entreprise. Afin de l’aider, il lui offert (cf. ci-dessous) des formations, un accompagnement à l’élaboration de son plan financier, et un suivi au démarrage dans son pays d’origine.
LIGNE 1 : COLLECTIF DES FEMMES – MIGRANTS Le programme assure une orientation et une sensibilisation des stagiaires, la formation en gestion de projets et en gestion de petites structures commerciales (méthode CREE et GERME à partir de 2000), l’identification de structures d’appui locales, la réalisation de la planification du projet et l’octroi d’une subvention de démarrage (appliqué à partir de 2001). Celle-ci s’élève à 4000 euros en moyenne par projet en 2003. Fin 2001, l’organisation a mis un système de crédit rotatif en place afin de compléter la subvention de la DGCD.
L’ORGANISATION PARTENAIRE DANS LE SUD
Les pays : En 2002, le Collectif des femmes a des partenaires en République Du Congo, Bénin, Cameroun, Togo, Sénégal, Ghana. Critères de sélection : au départ, il n’y avait pas de partenaires dans le sud à proprement parler et le suivi se faisait depuis la Belgique (voir flèches pointillées dans le schéma). Ensuite des partenariats privilégiés se sont concrétisés mais aucun critère de sélection n’a jamais été formalisé. Il s’agit d’acteurs qui ont de l’expérience dans l’appui de micro-projets et dans la formation d’ordre économique comme des chambres de commerce, des associations de femmes ou encore des ONG spécialisées. Rôle et responsabilité : Vers 2002-2003, le Collectif des femmes apparaît plus précis dans le contenu de la relation avec ses partenaires locaux et signe une convention de collaboration avec eux qui fixe un forfait de 800 euros pour suivre un projet.
LIGNE 2 : PARTENAIRE LOCAL – COLLECTIF DES FEMMES
Description de la relation : prestation de service, sur base d’une convention de collaboration. Les partenaires locaux sont tenus d’encadrer et d’accompagner la micro entreprise ou le micro projet en démarrage. Les partenaires font aussi des études de faisabilité des projets et informent éventuellement le Collectif des femmes sur les filières porteuses. Description du partenariat : Formellement, le partenaire local doit envoyer un rapport trimestriëlle (mouture du projet en 2003). Certains ont bénéficié de la formation CREE et GERME sur laquelle le Collectif des Femmes base ses formations en gestion depuis 2001.
LA MICRO ENTREPRISE DANS LE SUD
Critère de sélection : aucun Nature des projets : au départ, le projet ne visait que la création de micro entreprises dans des secteurs productifs (coutures et petits élevage) ou dans le services (cyber café et centres de formation en PME,…). Avec la politique de collectivisation menée à partir de 2001, quelques projets « santé » ou de coopératives se sont concrétisés. Toutefois, il s’agit plutôt d’exceptions. Résultats : De 1998 à 2000, 71 projets ont été montés, dont un tiers dans le domaine des services et un autre tiers dans le secteur agricole. Il est impossible à la lecture des documents fournis et sur base des interviews réalisées de déterminer quels projets sont encore en activités. Nous sommes en attente des chiffres.
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LIGNE 3 : PARTENAIRE LOCAL/ MIGRANTS cf. précédemment.
LIGNE 4 : MIGRANT – PROJET
Origine du projet : le projet (micro entreprise) est soit une idée d’une migrante individuelle qu’il réalise comme promoteur pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille, soit un projet collectif mené par quelques migrantes. Analyse des besoins : les projets se sont toujours inscrits dans une dynamique de retour du migrant.
7.4. YWCA en Rode Kruis 7.4.1. YWCA-Mwasi terugkeer begeleidingsproject YWCA-Antwerpen startte in 1992 met een project voor vluchtelingenvrouwen (asielzoeksters en erkende vluchtelingen). Er was nood om deze vrouwen met elkaar in contact te brengen. Het project kreeg de naam “Mwasi” en had als doelstelling contact, onthaal, ontmoeting en vorming van vluchtelingenvrouwen. Er werd gestart met vormingen die twee doelen hadden; (1) aanleren van vaardigheden die de integratie in België kunnen verbeteren, (2) aanleren van vaardigheden die benut kunnen worden bij een eventuele terugkeer naar het land van herkomst. In 1997-1998 betrof het 5 kortlopende cursussen en 1 langlopende textielopleiding. Men stelde vast dat de impact van deze vormingen vrij klein was. Vanaf 2000 is YWCA het programma gaan bijsturen. Men ging de vorming focussen op het ontwikkelen van basiscompetenties in het kader van de cursussen catering en textiel. Een begeleiding bij terugkeer was niet voorzien, noch werd er samengewerkt met een lokale partner in het Zuiden. Asielzoeksters en vluchtelingen met een terugkeerwens werden doorgestuurd naar OCIV of CIRE. Deze organisaties kwamen hun programma in de cursussen toelichten. Vanaf 2003 werden de cursussen overgenomen door de VDAB (catering) of door vrijwilligers (textiel).
7.4.2. Rode Kruis - open asielcentra In 1997 is het Rode Kruis ingegaan op het voorstel van Minister Moreels, toenmalig Staatssecretaris voor Ontwikkelingssamenwerking, om vormingen te organiseren in de open asielcentra. De bedoeling van deze vormingen was om een aantal basisvaardigheden te ontwikkelen die de asielzoeker zouden kunnen helpen bij een integratie in België of een eventuele terugkeer naar het herkomstland. Het betrof kortlopende cursussen: talen, informatica, loodgieterij, snit en naad. Het Rode Kruis begeleidde geen effectieve terugkeer, noch werkte het RK samen met een lokale partner die terugkeerders begeleidde bij hun herintegratie. Bij omschakeling van het programma heeft het Rode Kruis deze werking stopgezet. Het Rode Kruis had ook niet de intentie om in het nieuwe programma in te stappen aangezien het Rode Kruis als NGO erkend is en een zuidwerking heeft. Sommige partnerinstellingen die de cursussen begeleidden hebben de lopende cursussen in hun vormingsaanbod opgenomen.
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Programma 2: Migratie en ontwikkeling (2003-heden) 7.5. OCIV-Valepro
Organisation Belge
Ligne 1
Migrants/organisations de migrants
Nord Ligne 2
Ligne 4
Sud Groupement locale des bénéficiaires Organisations partenaires dans le Sud
Ligne 3
Het programma van OCIV betreft een Europees programma dat in samenwerking met de Franse partner PsEau wordt uitgevoerd. « Valorisation de l’épargne des migrants résident en France et en Belgique par l’appui à des activités productives au Bénin, Cameroun, Guinée Gonakry, RDC et Togo ». OCIV voert het programma met RDC uit: het betreft economische projecten met sociale rentabiliteit Specifieke doelstelling: versterking van de capaciteiten van de migranten om duurzame projecten te ontwikkelen in het land van herkomst.
BELGISCHE ORGANISATIE
OCIV: Overlegcentrum voor de integratie van Vluchtelingen, nu Vluchtelingenwerk Vlaanderen. 2 Belgen (waarvan ook gefinancierd via de EC) en 2 Congolezen (gefinancierd via tewerkstellingssubsidies van het OCMW) Rol en verantwoordelijkheid: projectcoördinatie, eindverantwoordelijkheid en evaluatie
MIGRANTEN/MIGRANTENORGANISATIE Selectiecriteria: o Migranten met een geldige verblijfsvergunning in België (OCIV merkt op dat dit in de praktijk niet altijd het geval was) o Afkomstig uit RDCongo o een projectidee hebben o voldoende eigen financiële inbreng o gemotiveerd en open voor kritiek o beschikken over de nodige technische en beheersvaardigheden In de praktijk betreft het voornamelijk individuele migranten en enkele zelf-organisaties van migranten (organisaties opgericht met als doel projecten te financieren in Congo). Tot op heden nemen 37 migranten deel aan het programma in RDCongo. Er zijn geen cijfers beschikbaar over het geslachten van de betrokken migranten. Eigen financiële inbreng moet minstens even groot zijn als de subsidie (2500 EUR)
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Rol en verantwoordelijkheid: migrant is eigenaar van het project en verantwoordelijk voor alle fasen van het project.
LIJN 1: OCIV-MIGRANT
Diensten: OCIV staat in voor de begeleiding in België: advies, oriënteren, aanbieden van vorming, individuele begeleiding bij opmaak projectplan, opvolgen haalbaarheidstudie door lokale partner, financiële steun (2500 EUR). Versterking van migranten/migrantenorganisatie: doel van het programma is de capaciteiten (in het bijzonder de beheerscapaciteiten m.b.t een concreet project) van migranten te versterken en een duurzame relatie tussen migrant en lokale vereniging te realiseren. OCIV geeft aan de betrokken migranten/-organisaties ook tips i.v.m. fondsenwerving.
PARTNERORGANISATIE IN HET ZUIDEN
1 land: RDCongo. Het hele Valepro programma betreft 5 landen. Selectiecriteria: niet van toepassing. OCIV blijft samenwerken met CEDITA, partner uit het eerste programma Rol en verantwoordelijkheid: dienstverlenende organisatie: CEDITA verleent dezelfde diensten als tijdens het eerste programma. Ter voorbereiding van het meerjarenprogramma werd een sterkte-zwakte analyse uitgevoerd samen met CEDITA: belangrijkste noden werden geïdentificeerd. Tot op heden is het niet duidelijk hoe hieraan tegemoet gekomen is aangezien het meerjarenprogramma van OCIV niet aanvaard werd door DGOS. Versterking van de partnerwerking werd niet expliciet opgenomen in het Valepro programma.
Voorbeeld RDCongo: Description de l’organisation: CEDITA a pris un autre nom en 2004 : « Entreprendre CEDiTA » et a commencé avec une nouvelle équipe de 6 personnes (tous des hommes) et le même directeur. L’organisation exécute maintenant aussi un projet d’une ONG italienne (comparable au programme Valepro). Description des activités et groupes cibles: ibid. programme 1 Approche genre : ibid. En générale, l’approche est le même pour les hommes et les femmes (plutôt approche couple)
LIJN 2: OCIV-LOKALE PARTNER Idem eerste programma Voorbeeld RDCongo: Services réalisés dans le programme : Il n’y a pas des grandes différences comparé à l’ancien programme, sauf le mode de payement. Le Cedita est maintenant payé par mois (prestation de service mensuelle) depuis juin 2004 (pour une durée de 18 mois). Partenariat : le partenariat a évolué dans un bon sens, surtout grâce a des liens interpersonnels entre les deux coordinateurs. Il n’existe pas une approche systématique par rapport le renforcement du partenaire. La communication est fréquente (par téléphone et à travers des visites régulières), il y a eu diverses évaluations, comme par exemple l’évaluation de la communication et du rapportage. Plus value de Cedita pour OCIV: connaissance du terrain, maintenant déjà 6 ans d'expérience. Plus value d’OCIV pour Cedita: renforcement des capacités institutionnelles, utilisation du méthode GERME (note: l'équipe est très jeune, le renforcement s'est fait plutôt par l'autoformation sur base des rapports et documents existantes). Les deux organisations ont aussi participé ensemble à un colloquium par rapport le rôle du diapsora pour les groupements locales de bénéficiaires.
GROUPEMENT LOCALE DES BENEFICIAIRES IN HET ZUIDEN
Selectiecriteria voor financiering projecten : geen formele criteria. Het kan gaan om twee soorten projecten (a) versterken van een micro-bedrijfje dat reeds bestaat of (b) steun aan ontwikkelingsprojecten. Meestal gaat het dus om lopende activiteiten van een lokale organisatie. OCIV analyseert in welke mate het lopende project ook een sociale impact kan hebben.
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Soort projecten: OCIV steunt nu alleen nog maar economische projecten met een sociaal doel. Talrijke economische projecten dragen bij tot sociale ontwikkeling. 80% van de projecten situeert zich in de landbouwsector: tuinbouw en veeteelt, transformatie en commercialisatie. Sociaal doel: de inkomsten uit het project worden gebruikt voor een sociaal doel (vb. opvang wezen, opleiding van jongeren) of het project zelf heeft een sociaal doel (vb. actie-onderzoek en voorlichting van boeren) Gender: geen expliciete genderaanpak, noch genderanalyse van de projecten. Dit wil niet zeggen dat de genderdimensie niet aanwezig is. Sommige concrete projecten werken met vrouwengroepen.
LIJN 3: LOKALE PARTNER-PROJECT IN HET ZUIDEN Idem eerste programma Voorbeeld RDCongo: Les résultats : Cedita ne pouvait pas nous montrer ou donner la liste avec les résultats concrets par projet. Description des activités réalisées dans le programme : le Cedita continue à travailler comme dans programme 1. Selon CEDITA, il y a maintenant aussi des sessions d'évaluation avec les groupements locaux. Note: l'évaluateur n'a rien remarqué à ce sujet chez les bénéficiaires. Le CEDITA voudrait aussi organiser des réunions (plutôt des entretiens) avec des promoteurs du même secteur. Ils l’ont déjà organisé des réunions avec les promoteurs dans le secteur d'agriculture. Les projets et les critères de sélection / changement des idées originale : les critères de sélection sont respectés bien que les relations avec les groupement local de bénéficiaires ne sont pas toujours clair. En général, l’idée originale du projet est maintenue.
LIJN 4: MIGRANT-PROJECT •
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Oorsprong van het project: er is een intense relatie tussen de migrant/promotor en het project. Meestal gaat het om een project dat door de betrokken promotor werd opgestart. Het project betreft lopende activiteiten die in het thuisland gedragen worden door familieleden/werknemers/lokale vereniging. De migrant/promotor is geregeld in RDCongo voor opvolging van het project. Deze subsidie is één van de financieringskanalen. Veel migranten zoeken elders ook nog fondsen. Behoefteanalyse: er wordt geen systematische behoefteanalyse gedaan (vb. d.m.v. participatieve sessies) aangezien het hier meestal gaat om uitbreiding en/of versterking van lopende activiteiten. Cedita doet wel een haalbaarheidstudie.
7.6. CIRE: Migr’action
Nord
Migrants / organisations de migrants
Organisation Belge Ligne 1
Ligne 2
Ligne 4
Ligne 3 Sud
Organisations partenaires dans le Sud
Groupement local des bénéficiaires
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Le programme « Migr’actions » du CIRE a pour but de permettre le développement de projets répondant aux besoins des populations au sud par l’intermédiaire de l’action des migrants. Bien qu’ayant timidement commencé en 2004, l’année 2005 représente la mise à feu d’un nouveau dispositif mis au point sur les années 2003 (qui a été aussi l’occasion de clôturer le programme « retours volontaires et réintégration » - effet d’inertie) et 2004. La plupart des projets sont au stade de l’étude de faisabilité.
L’ORGANISATION BELGE
Le CIRE (Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers) a lancé en 2003 une commission de réflexion sur la question « Migration et développement » qui réunit les membres du CIRE et ouverte aux organisations extérieures. Le programme occupe 4,4 ETP Rôle et responsabilité : conception, coordination générale, responsabilité administrative et financière, présélection et sélection finale des projets et évaluation.
MIGRANT/ORGANISATION DE MIGRANTS Critères de sélection : o Les associés du projet (= les migrants ou association de migrant au nord) ont les capacités techniques pour mettre en œuvre le projet ou à défaut démontre une possibilité de l’acquérir avant le démarrage du projet. o Les associés du projet (= les migrants ou association de migrant au nord) ont les capacités de suivre le projet de manière régulière (installation dans le sud, voyages fréquents ou contacts structurés) ; o Le migrant ou l’association a une bonne connaissance du terrain. o Les associés du projet (au nord ) démontrent une réelle motivation pour mettre en œuvre le projet et amènent une contre partie. o Le migrant ou l’association est issu d’un des pays suivants : Equateur, RD Congo, Bolivie, Niger, Cameroun, Sénégal. Réalité : des associations de migrants comme des migrants individuels participent au programme dont certains l’utilisent comme un projet de retour (un étudiant Congolais et un Equatoriens -statut illégal). On doit remarquer que le programme se trouvait en 2004 plutôt en phase transitoire ce que pourrait expliquer les projets de retour. L’apport financier n’était pas une condition en 2004. Cela le deviendra en 2005 mais la hauteur n’a pas encore été fixée. Le rôle du migrant ou de l’association est d’être le relais d’un besoin identifié dans le sud par la communauté liée, de traduire cette demande suivant les méthodologies de coopération au développement (PIPO, GCP,…), de soumettre un demande de financement, de suivre l’exécution du projet.
LIGNE 1 : CIRE – MIGRANTS Le CIRE fait la présélection des projets des migrants et de leur partenaires du sud, dispense des sessions de formation pratique, accompagne assure un suivi individuel de l’élaboration des projets, organise la mission sur le terrain, organise la sélection finale des projets, finance (à hauteur maximum de 30 000 euros – 8 projets par an) les projets et en assure l’évaluation conjointement avec les autres parties prenantes.
L’ORGANISATION PARTENAIRE DANS LE SUD
Les pays : le programme « Migr’actions » se déroule théoriquement sur 7 pays mais un ou deux pays reste en suspens dû à la nécessité de confirmer la pertinence de travailler avec les communautés migrantes de ces deux pays car se sont deux communautés peu représentées en Belgique (Bolivie et Niger) ? C’est prévu en 2005 d’évaluer leur potentiel en termes d’action migration et développement.
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Critères de sélection : o conditions statuaires, financières et historiques, o structure et implémentation, o capacité et expérience dans la gestion de cycle de projets avec impact sur le développement, o connaissance du contexte socio-économique (analyse des besoins prioritaires) et des diverses institutions des secteurs concernés, o relations avec l’extérieur. L’évaluation se fait sur base d’une enquête (en Belgique), d’une interview avec les concernés, et les personnes ressources hors partenaire. L’exercice s’est fait pour 5 pays : Cameroun, Sénégal, RD Congo, Equateur et Bolivie. Rôles et responsabilités : pré évalue les avant projet suivant une grille pré établie, récolte des informations, prépare les missions sur le terrain, dispense des formations éventuelles, assure des ateliers participatifs de validation de projets, assure une étude de faisabilité, aide à la formulation du projet, et son suivi et participe à l’évaluation
Exemple RDCongo • Description de l’organisation: Le PREFED (Programme Régional de Formation et d’Echanges pour le Développement) est une ONG (les statuts existent depuis 1988). Ils ont des relations de partenariat avec quatre ONG du Nord. Le Prefed travaille avec trois agents permanents (un directeur et deux conseillers, 2 postes actuels vacants) et travaille avec un réseaux de consultants (tous des licenciés) selon les besoins (2 femmes sur 8 consultants). Prefed est actif dans RDC, Rwanda et Burundi, maintenant il se trouve dans un processus de rendre autonomes des bureaux dans les trois pays. Prefed a plusieurs contacts internationaux et avec des bailleurs de fonds et est membre de plusieurs réseaux nationaux et internationaux (pour commencer le Prefed International). L’organisation répond au critères de sélection utilisés par le CIRE. Le Prefed n’a pas d’expérience dans le secteur de migration et l’accompagnement des migrants. • Description des activités et groupes cibles: le Prefed organise des formations et des échanges d’expériences entre acteurs au développement. Il travaille avec des organisations à la base mais aussi avec des organisations qui appuient des groupes à la base. • Approche genre : Les interviewés disent qu’il sont sensibles à se sujet, bien que les évaluateurs n’ont pas pu identifier des indicateurs précis pour supporter cela. Ils ont quand même une expérience de travailler avec des organisations de femmes et ils essayent d’appliquer la discrimination positive dans le recrutement des conseillers. L’aspect renforcement : le PREFED dit qu’une stratégie pour le renforcement des capacités n’est pas prévue. Un séminaire devrait préciser les choses. Exemple Equateur Description de l’organisation : ‘Grupo Social FEPP, Fondo Ecuatoriano Popularum Progressio’, est l’ONG la plus grande d’Equateur. En 2003 le groupe social FEPP avait un volume des affaires de 10.181.082,92 USD. Le groupe social Fepp embauche environs 350 personnes. Le Fepp a une structure décentralisée, avec un office central à Quito et 10 bureaux régionaux. Les bureaux sont responsables pour l’exécution des projets. Cette structure assure une couverture nationale. Pour le moment, le groupe social Fepp est actif dans 56 régions dans l’Equateur. En plus, la groupe consiste en 9 institutions/entreprises de droit privé qui offrent des services : Camari, comerzializadora solidaria (activités de commercialisation), Codesarrollo, cooperativa de ahorra y credito desarollo de los pueblos (l’épârgne et crédit), EFE, escuela de formación empresarial (formation des entrepreneurs), FEPP Construcciones (la construction), Protierras (légaliser des terrains), Yurafepp (commercialisation de bois), Imprefepp (imprimerie et informatique), Aquafepp (accès à l’eau), Agroimportadora (par ex. fourniture des semences). Les divers bureaux régionaux et les entreprises se trouvent dans un processus de devenir indépendant et autonome. Le groupe social Fepp reçoit des fonds de l’église catholique, du gouvernement Equatorien, des divers donneurs bilatéraux et multilatéraux et des ONG internationales. Le groupe social Fepp correspond à tous les critères que le CIRE avait élaboré pour identifier leurs partenaires. Description des activités et groupes cibles : Le groupe social Fepp exécute des projets, liés à la production et la commercialisation des produits agricoles. Les activités peuvent consister en la construction d’infrastructure de base, la fourniture des semences, la création des entreprises de production ou commercialisation des produits agricoles, la capacitation des dirigeants des organisations de base, l’accès à crédit, etc. En 2003 le groupe social Fepp a réalisé 106 projets. Il travaille avec des organisations paysannes de base et des familles de paysans. À partir de 2000 le groupe Fepp intègre dans sa politique quelques thèmes transversaux, entre autre l’appui aux migrants et leurs familles. A cet égard le groupe social Fepp a entamé une collaboration avec 4 organisations équatoriennes et 3 organisations espagnoles. Ces organisations ont élaboré un plan commun qui touche les divers aspects de la migration : «plan migración, comunicación y desarrollo ». Le plan consiste en 6 lignes de travail : (1) la communication entre les migrants en Espagne et leurs famille en Equateur, (2) appui juridique et les
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droits humains, (3) des projets à travers la valorisation de l’épargne, (4) faciliter les transferts financiers, (5) des projets de développement et (6) la recherche. Genre et environnement : Les thèmes ne sont pas absents mais on ne peut pas dire qu’il existe des stratégies bien élaborées. Le groupe social Fepp intègre ces thèmes dans ses activités, autant que possible. En tous cas, les rapports annuels présentent des données reparties par genre. Nous n’avons pas pu constaté une stratégie de genre bien élaboré. Néanmoins, le groupe social Fepp a établi des programmes d’alphabétisation dirigés surtout vers des femmes. Par rapport l’environnement, l’entreprise Yurafepp essaie de commercialiser le bois d’une manière durable. Dans les stratégies de production et commercialisation nous n’avons pas pu constaté une approche intégré d’agriculture durable.
LIGNE 2 : PARTENAIRE LOCAL – CIRE
Partenariat : des contrats de collaboration sont signés pour une période de un an. Les tâches y sont spécifiquement mentionnées (cf point précédant). L’aspect « renforcement » : le renforcement porte sur les aspects migration et développement, sur leur capacité financière et matérielle de mener des actions de réflexion et de sensibilisation sur le thème, auprès de autorités et des communautés locales. Sont également prévus des échanges entre les partenaires des différents pays et entre les partenaires et les communautés migrantes, toujours afin de mener une réflexion, sur l'apport de la migration dans le développement et sur les actions pouvant être menées.
Exemple RDCongo : Services réalisés dans le programme accompagnement au niveau de l’analyse des besoins, organisation, lancement, la structuration des bénéficiaires et des formations spécifiques et adaptées aux besoins des bénéficiaires. Pour l’instant, la rémunération se fait par tâche exécutée. Partenariat : Il y a une convention dans laquelle les tâches ont été définies, mais comme le partenariat est encore très jeune, il reste encore beaucoup de questions. Prefed croit que le partenariat va se développer au fur et à mesure. Surtout la gestion des subventions est encore sujet de négociations. Pour le moment les fonds destinés aux partenaires passent par un compte spécifique Prefed ouvert à cette fin mais ce sont les bénéficiaires qui gèrent eux-mêmes leurs fonds. Le Prefed refuse d’être juges et parties. Cette structure était nécessaire vue les dificultés de la loi congolaise qui na facilite pas aux jeunes associations d’avir un compte bancaire. PREFED doit s’occuper du suivi et de l’évaluation mais les stratégies ne sont pas encore suffisamment claires. Prefed qualifie le partenariat de mutuellement enrichissant, chacun gagne et un renforcement technique mutuel s’opère. L’aspect renforcement : le PREFED dit qu’une stratégie pour le renforcement des capacités n’est pas prévue. Un séminaire devrait préciser les choses. Selon le Prefed tous les échanges font partie du renforcement du partenaire car ils se basent sur des cas concrets de réalisation, discutés ensembles afin de rechercher les meilleurs moyens pour être plus performant. Les appuis et conseils sont aussi des activités pour le renforcement des capacités du partenaire. Exemple Equateur : Services réalisés dans le programme : le Groupe social Fepp évalue les avant projets, récolte des informations, prépare des missions sur le terrain, dispense des formations éventuelles, assure des ateliers participatifs de validation des projets, assure une étude de faisabilité, aide à la formulation du projet et il est responsable pour le suivi et l’évaluation. Le Fepp contrôle la subvention. CIRE transfère la subvention à leur compte en banque. Puis, le groupe social Fepp remet l’argent nécessaire (en petites quantités) aux bénéficiaires. La subvention est une donation. Les rôles et responsabilités sont arrangés dans un contrat. Sur base de nos observations (limités due au phase de démarrage du programme), les évaluateurs constatent que le rôle du groupe social Fepp est très grand et très important pour le moment. Apparemment la qualité des avant-projets est tellement pauvre qu’il y a un travail à faire par l’équipe de Fepp. C’est le sous-directeur qui prend en charge ce programme. Il va discuter les projets avec les bénéficiaires et il accompagne des ateliers participatifs. Son rôle est très dirigeant. C’est le groupe social Fepp qui formule et écrit les projets. Les entreprises du groupe social Fepp peuvent intervenir dans l’exécution du projet (par ex. Fepp-construcciones offre les service d’un architecte pour aider les bénéficiaires avec la construction de leur centre d’écotourisme). Le groupe social Fepp reçoit 3000 USD pour le suivi de chaque projet. Le groupe social Fepp réalise un suivi intense (par ex. le projet visité : l’architecte visite le projet une fois par semaine) Partenariat : CIRE s’a présenté vers le groupe social Fepp. Le groupe social Fepp était très intéressé dans le programme. Non pas tant pour l’aspect financier (qui est à négliger vu le volume des affaires) que pour l’approche « migrant et développement». Depuis 2000 le groupe Fepp est en train de chercher comment il peut travailler dans des zones, caractérisé par un flux migratoire élevé. D’une part le groupe social Fepp veut résoudre les
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besoins des (familles de) migrants, d’autre part il veut élaborer des stratégies de développement local pour éviter que les gens sortent à l’extérieur. La collaboration avec CIRE donne l’opportunité d’expérimenter et de refléter ensemble par rapport ce sujet. Le groupe social FEPP estime sa relation avec CIRE très bien et satisfaisant. La communication est pleine d’allant et agréable. Il n’y est pas question d’une stratégie de renforcement. Le groupe social Fepp est une organisation forte, bien structurée, avec beaucoup d’expérience dans la gestion et exécution des projets de développement.
GROUPEMENT LOCAL DES BENEFICIAIRES
Critères de sélection sur les groupements locaux ou les contre parties des migrants dans le sud. o Les promoteurs du projet (au sud) ont les capacités techniques pour mettre en œuvre le projet ou à défaut démontrent une possibilité de l’acquérir avant le démarrage du projet. o Les promoteurs du projet (au sud) démontrent une réelle motivation pour mettre en œuvre le projet et amènent une contre partie.
Critères de sélection des projets (les principaux) : o Répondre à des besoins ou des demandes des communautés d’origine et relayés au nord par les associés du projet (les migrants ou leur associations) o De préférence dans un des axes d’interventions suivants : Formation/éducation; Santé de base; Agriculture et souveraineté alimentaire; Environnement; Infrastructure de base; Renforcement de capacités; Activités commerciales si elles s’intègrent dans une logique de développement ; o Le mode de financement du projet permet de le continuer au-delà du financement du CIRE o Les populations locales sont à même de reprendre le projet et de le poursuivre éventuellement de manière autonome. o Le projet a un impact socio-économique certain. Nature des projets : en réalité les projets des migrants rencontrés rentrent effectivement dans les axes d’intervention précités. On constate que dans certains projets, les promoteurs (théoriquement au sud) et associés au projet (au nord) ne font qu’un. Genre : Pas de considération explicite à l’aspect du genre, ce qui ne signifie pas que cet aspect est absent. D’ailleurs, certains projets ne travaillent qu’avec des groupements de femmes (voir mission terrain RDC).
LIGNE 3 : PARTENAIRE LOCAL/ GROUPEMENT LOCAL DES BENEFICIAIRES Le partenaire local a un rôle (outre ceux déjà mentionné précédemment) de renforcement des capacités du groupement local, d’identification des besoins (ateliers participatifs), de suivi et d’évaluation des projets. Exemple RDCongo : Description des activités dans le programme : voir précédemment. Le programme n’est pas très important (5%) dans le volume de travail du Prefed et l’organisation ne dépend pas du tout du programme pour sa survie. Les services sont constitués par un paquet d’outils de gestion, d’encadrement technique, étude de besoins et de faisabilité. Pour le Prefed, l’analyse des besoins est un préalable à la réussite des actions mises en place. En théorie, le suivi et l’évaluation devraient se faire à chaque étape. La stratégie de suivi et d’évaluation doit encore être plus élaborée (notons qu’on se trouve toujours au début de la copoération). Exemple Equateur : Descriptions des activités : le groupe social Fepp est responsable pour l’analyse des avant-projets, l’organisation des ateliers participatives avec les groupements locaux des bénéficiaires. Il assure le suivi et l’évaluation. Le groupe des bénéficiaires firme un contrat dans lequel est stipulé que le projet doit être exécuté dans l’année qui suit à la subvention. Le groupe social Fepp prend une très grande responsabilité dans le programme. Dans le cas du centre d’écotourisme c’était le Fepp qui avait écrit le projet.
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LIGNE 4 : MIGRANT/ASSOCIATION DE MIGRANT – PROJET
La relation entre l’association de migrant ou le migrant et le groupement local des bénéficiaires doit être forte et motivé. Le migrant peut avoir un rôle de renforcement de capacité, notamment grâce aux formations dont il a bénéficié en Belgique. Le migrant est aussi éventuellement un vecteur de récolte de fonds et de recherche de fonds au-delà de la subvention du CIRE.
Exemple RDCongo : l’origine du projet : l’idée est venu du coordinateur de CDH la communication sur le projet dans le temps que le promoteur se trouvait/se trouve en Belgique : en faite le migrant en Belgique ‘il a pris un engagement moral (citation)’, du reste on compte pas de travailler ensemble (des activités ou des échanges ne sont pas identifiés et encore moins planifiés). Exemple Equateur : l’origine du projet : L’avant-projet était complètement différent. Il s’agissait d’un plan pour une micro entreprise : mettre en marche de nouveau les anciens activités de menuiserie du migrant qui avait le plan de retourner vers l’Equateur. Le groupe social Fepp avait analysé cet avant projet et l’a considéré très faible. Le sous-directeur avait remarqué les possibilités et les opportunités de la famille du migrant. Suite, avec la collaboration de tous les membres de la famille, on a reformulé le projet (on doit remarquer que ce projet a été caratérisé par la phase transitoire). La communication : Il y avait une bonne communication entre le migrant dans la Belgique et sa famille en Equateur. En tous cas, il s’agit ici d’un projet individuel, dans le contexte d’un retour. Les évaluateurs considèrent que la nature de ce projet a été marquée par la phase transitoire du programme de CIRE.
7.7. YWCA-partnerwerking
Belgische organisatie Lijn 1
Migrant/migrantenorganisatie Lijn 2
Noorden
Lijn 3
Zuiden
Partnerorganisatie in het Zuiden Lijn 4
Dienstverlenende organisatie/lokale expertise
Basisgroepen
Basisgroepen
Het programma van YWCA noemt “De versterking van de positie van vrouwen in Rwanda en Burundi, in het kader van de duurzame menselijke ontwikkeling”. Specifieke doelstelling is “de versterking van organisaties in het Zuiden die vrouwen en hun organisaties ondersteunen “
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BELGISCHE ORGANISATIE
YWCA, Young Women’s Christian Association vzw, werd opgericht in 1919 als een pluralistische organisatie voor vrouwen. Ze maakt deel uit van de internationale vrouwenorganisatie World YWCA. YWCA’s zetten zich overal ter wereld in voor een actieve participatie van meisjes en vrouwen in de samenleving. Voor vrouwelijke vluchtelingen, asielzoeksters en migranten is er sinds 1992 het vormingsen ontmoetingsprogramma MWASI (zie programma 1). Sinds 2002 bouwt YWCA-Antwerpen een internationale partnerwerking uit. 4,5 personen (= 3,5 VT equivalent) die instaan voor de partnerwerking Rol en verantwoordelijkheid: YWCA werkt in partnerschap een programma uit. YWCA draagt de eindverantwoordelijkheid t.a.v. DGOS.
MIGRANTEN/MIGRANTENORGANISATIE Geen selectiecriteria. YWCA wil op de meest effectieve en duurzame wijze migranten inschakelen in haar zuidwerking. In eerste instantie werd beschikbare expertise geïnventariseerd. Met de migrantgemeenschap werd ook een analyse gemaakt van een mogelijke rol van migranten. De 4 betrokken migranten in de huidige partnerwerking vonden hun weg naar YWCA via CIRE, Collectif des Femmes, Prefed, etc. en hebben hun project aan YWCA voorgesteld. Ze waren als dusdanig nog niet betrokken in de YWCA-werking. In de praktijk betreft het individuele migranten die allen sterk betrokken zijn bij een lokale organisatie in Burundi of Rwanda (lid van de betreffende lokale organisatie of medeopricht(st)er van de betreffende organisatie). Student, genaturaliseerde Belgen (erkende vluchtelingen). 1 man en drie vrouwen. De meeste zijn in België actief in migrantenorganisaties die als doel ontwikkelingssamenwerking hebben. Rol en verantwoordelijkheid: YWCA ziet twee mogelijkheden om migranten in te zetten: (1) inschakelen van de expertise van de migrant (op basis van een vraag naar expertise van de overzeese partner) en (2) het ondersteunen en begeleiden van migranten (-organisaties) die reeds op informele wijze overzeese partners ondersteunen. De YWCA-partnerwerking evolueert vooral in de richting van deze tweede aanpak. Bij deze aanpak worden de verantwoordelijkheden gedeeld door alle betrokken partijen: migrant, lokale organisatie, YWCA. Taken en respectievelijke verantwoordelijkheden worden afgesproken. De migranten nemen ook een aantal taken op. Hierbij worden ze ondersteund door YWCA (vorming, individuele begeleiding). Er is voorlopig nog geen financiële inbreng van de migrant vereist. De financiële inbreng van migranten is nog niet vastgelegd. In de praktijk hebben de migranten naast de inbreng van hun expertise, hun contacten, hun informatie ook een financiële bijdrage. Daarnaast hebben ook alle overzeese organisaties een eigen financiële inbreng in de projecten. o Migranten met een structurele relatie met een overzeese organsiatie: deze migranten steunen eventueel met eigen mogelijkheden de lokale partner. Allen zijn op zoek naar fondsen voor de ondersteuning van hun lokale partner. Indien de migrant ingezet wordt voor de partnerwerking, worden reis- en verblijfkosten betaald. De migranten reizen ook naar het land van herkomst met eigen middelen en bezoeken dan de lokale partner.
LIJN 1: YWCA-MIGRANT
Diensten: YWCA begeleidt migranten die een lokale partner in het Zuiden ondersteunen. YWCA organiseert vorming (vb. PCM, genderanalyses, methodologieën i.v.m. empowerment van vrouwen in relatie tot inkomensverwervende activiteiten), geeft individuele begeleiding en staat open voor het verlenen van permanent advies. Voor sommige vormingen wordt samengewerkt met CIRE. Versterking van migranten/-organisaties: YWCA werkt een strategie uit voor het coachen van migranten/-organisaties m.b.t. hun inschakeling in de YWCA-partnerwerking. De versterking van deze migranten/-organisaties is geen specifieke doelstelling op zich.
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PARTNERORGANISATIE IN HET ZUIDEN 2 landen: Burundi en Rwanda (post-conflict gebieden). Partners in Burundi: Les centres artisanales de Bujumbura (rechtstreekse partner 8), AFEDD, Ceprota, ODAG Partners in Rwanda: Amizero (rechtstreekse partner), La Famille Humura (rechtstreekse partner), FRAD Selectiecriteria: niveau-2 organisaties (geen koepels=niveau 1, geen basisgroepen van vrouwen=niveau 3): het betreft NGO’s of vzw’s die basisgroepen van vrouwen ondersteunen. o ontwikkelingsrelevante doelstellingen en activiteiten o werken aan de empowerment van vrouwen vanuit een genderbenadering o goede reputatie bij collega- en koepelorganisaties, financiële partners en de doelgroep o erkend zijn, autonoom beslissingsrecht hebben en ongebonden zijn o organisatiecultuur (engagement, dicht bij basisgroepen, respect, openheid voor etnische verschillen of politieke overtuigingen, participatieve besluitvorming, transparantie) o doelgroep: arme tot zeer arme vrouwen o goede resultaten en activiteiten (in verhouding tot de beschikbare middelen en zichtbaar in praktijk en in verslagen) o thematische afbakening (versterking van inkomensgenererende activiteiten + 4 transversale thema’s: AIDS, basiseducatie, milieu, vredeseducatie-democratie- mensenrechten) Rol en verantwoordelijkheden: de partnerorganisaties worden versterkt. YWCA gaat een partnerrelatie aan voor drie jaar: het eerste jaar wordt er gewerkt aan een concreet project en wordt een strategie voor organisatieversterking uitgewerkt die de volgende twee jaren wordt uitgevoerd. In overleg worden taken en verantwoordelijkheden verdeeld. Exemple Burundi : AFEDD : • statut juridique : asbl créée en 1994 • relation avec autres bailleurs de fonds : A part la DGCD, via YWCA, AFEDD a eu des fonds divers pour l’aide d’urgence : FAO, PAM , UNHCR et de la commune d’Edegem (Belgique). • contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux : l’AFEDD ne fait pas partie du Collectif des associations de femmes du Burundi. • taille Indicateur de la taille (nombre de personnes qui y travaillent, couverture géographique, structure et installation, visibilité) : • trois personnes sont rémunérées sur le projet « alphabétisation » de YWCA, les autres membres du personnel – (y compris la présidente) – sont bénévoles et fonctionnement par roulement de leur présence. Equipe jusqu’à 16 personnes. • La couverture géographique est le rural et le semi urbain autour de Bujumbura. • capacités de gestion et structure : • structure : un comité de direction dirigé par la présidente (Mdm Ndadaye) supervise le travail de 5 commissions thématiques (finance, économie, social, culture et jeunesse et sensibilisation). Autour de ces 5 commissions gravitent des cellules (= groupements de femmes regroupés par AGR dans l’élevage, l’agriculture et l’artisanat). 3 femmes par cellule sont membres de l’AFEDD et cotisent à ce titre, 200 Francs Bu par mois. Ces cotisations viennent alimenter un fond de crédit sur le compte de l’AFEDD. Ce fond est destiné à financer les fonds de roulement des AGR et se rembourse sur les produits de la vente. Des réunions sont organisées tous les 3 mois avec les membres de l’AFEDD afin de déterminer les besoins dans chacune des thématiques des cellules.
Æ L’AFEDD a fonctionné jusqu'à aujourd’hui sur le bénévolat et apparaît dès lors très dépendante du financement de YWCA (dépendance à 100%) pour la rémunération des postes temps pleins.
Æ L’AFEDD est entièrement dirigé par la migrante.
Description des activités et groupes cibles: • Domaines de compétences : L’objectif historique de l’AFEDD est de sensibiliser les femmes sur les principes de la démocratie et de l’importance en tant que femme d’y prendre part. • Quelles activités concrètes et comment sont-elles mises en œuvre : 8
Rechtstreekse partner: bij opstart van de partnerwerking heeft YWCA zelf een aantal partners geïdentificeerd. Bedoeling was om in deze partnerwerking expertise van migranten in te zetten, indien opportuun. Sinds 2004 is YWCA bij haar zoektocht naar nieuwe partners ingegaan op voorstellen van migranten (-organisaties) in België
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Les activités en dehors du projet YWCA démarré en septembre 2004, se limitent à la tenue des réunions et à l’organisation d’un système crédit de fond de roulement tel qu’expliqué précédemment. • Groupes cibles : 4000 femmes marginalisées, dont plus de la moitié sont analphabètes.
Æ Les domaines de compétences de l’AFEDD n’apparaissent pas clairement puisque aucun financement n’a permis de
mener des actions concrètes et que la coordinatrice du projet, non obstant son expérience antérieure a été engagé pour le projet « alphabétisation ». Etant donnée que l’AFEDD encadre les groupements de base pour renforcer leurs capacités organisationnelles, pour renforcer les activités génératrices de revenues, d’appliquer des stratégies genre et de leadership, onpeut supposer que ce sont ses expertises principales. AFEDD appuie les groupements dans l’élaboration des projets de micro-réalisations et cherche des fonds pour les groupements. AFEDD continue à distribuer des aides d’urgence dans les zones qui sont toujours touchés par la guerre.
Æ Groupe cible important relativement à la taille de l’AFEDD. Centre artisanal de Musaga • statut juridique : Service de la Mairie de Bujumbura avec gestion autonome • relation avec autres bailleurs de fonds : Seule la coopération technique belge a financé la remise en état des bâtiments et le redémarrage des activités en 2004 pour 9 000 euros. YWCA intervient pour 37.000 €. A noter que CAM a commencé ses activités en 1986 et les a arrêtées en 1993, suite à la crise et n’a repris qu’en 2004. L’ONUB a ouvert une possiblité de financement du centre pour faire de la réinsertion d’excombattantes. contacts internationaux, membre des réseaux nationaux et internationaux : Cafob • taille Indicateur de la taille (nombre de personnes qui y travaillent, couverture géographique, structure et installation, visibilité) CAM couvre la zone de MUSAGA (10 000 habitants) Nombre d’employés (7) dont la coordinatrice, un comptable, 2 formateurs , 1 vendeuse, 2 sentinelles, tous payés par la mairie de Bujumbura. Nombre de femmes bénéficiaires actuellement en cours de formation : 45 Le CAM est bien logé et dispose d’une bonne image : la qualité de ses produits est appréciée. • capacités de gestion et structure : faible capacité de gestion du personnel comptable et notamment non maîtrise de l’outil informatique et du système comptable. Des formations se mettent en place. Description des activités et groupes cibles: • Domaines de compétences: Formation en couture et impression des tissus, vente et approvisionnement, formation en auto organisation de groupement de femmes. • Quelles activités concrètes et comment sont-elles mises en oeuvre : formation: pendant une année, un groupe de femmes suit la formation de textile “stage-production”: après l’achèvement de la formation, les femmes s’organisent en groupe de stage. Durant une année, elles apprendront à collaborer en forme coopérative, à gérer une microentreprise, à élaborer et à participer aux systèmes d’épargne et de crédits, à appliquer les concepts de genre et de leadership… Les femmes produisent en groupe et vendent leurs produits dans le magasin du centre. En groupe, les femmes cotisent en une caisse commune, afin de rassembler le capital pour démarrer leur propre atelier l’année suivante. autonomisation: un groupe qui a achevé le stage, s’établit comme groupe autonome en dehors du centre. Ils pourront encore acheter leur MP dans le centre et vendre une partie de leur production au point de vente du centre. Néanmoins l’autonomie des groupements ne limite pas l’accès aux avantages qu’offrent le CAM. Par exemple, le CAM prévoit la possibilité pour ces groupements d’acheter les matières premières aux prix d’achat de grossistes au sein du centre. De plus, le magasin place des commandes auprès des groupements. Ceci n’exclue pas que les groupements sont libres d’explorer des nouveaux marchés et qu’ils puissent produire pour autres clients La réalité aujourd’hui est que les femmes en formation sont les 30 déjà formées antérieurement (avant la fermeture du centre) et 15 nouvelles. • Groupes cibles : Population féminine de MUSAGA parmi les plus déshéritées. 45 femmes par promotion pendant 1 an ½.
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LIJN 2: YWCA-LOKALE PARTNER Versterking van de partner: partnerwerking tussen YWCA en de lokale partner: gelijkwaardige samenwerking en wisselwerking. Doel is organisatieversterking. Dit gebeurt door middel van: o Capaciteitsopbouw van de organisatie (institutionele en organisatorische versterking, versterking van specifieke technische expertise) o Bevorderen van samenwerking tussen organisaties (horizontale samenwerking) en organisatieniveaus (verticale samenwerking) o Infrastructurele ondersteuning Voor de inbreng van expertise doet YWCA beroep op het eigen personeel, de expertise van migranten of lokale expertise (indien nodig doet YWCA beroep op lokale dienstverlenende organisaties, bijvoorbeeld voor het begeleiden van een dip-sessie. Met deze organisaties wordt een dienstverlenend contract afgesloten.). Partenariaat: tussen de partners wordt een conventie afgesloten. De communicatie met de lokale partner wordt vergemakkelijkt door de samenwerking met de migranten die deze lokale organisaties kennen en door het feit dat YWCA een vergelijkbare werking in het Noorden heeft. YWCA-personeel is op een jaar tijd ongeveer 3 maanden ter plaatse.
Exemple Burundi: AFEDD : L’aspect renforcement : Comment se matérialise la stratégie de renforcement du partenaire ? comment est-ce organisé ? Visiblement de manière informelle (conseils, commentaires sur rapports,…) entre YWCA et AFEDD. Par ailleurs, le budget prévoit des formations en renforcement de capacités du personnel cadre de AFEDD (16 personnes !). Les thématiques sont les techniques de sensibilisation, la gestion d’une organisation, le cycle de vie des projets, le suivi et l’évaluation. Une formation réalisée à ce jour. Partenariat : But du partenariat : Financement de l’action d’alphabétisation et renforcement (institutionnel et organisationnel) du partenaire. La communication : Suivant la convention de partenariat, des rapports trimestriels et annuels sont exigés par YWCA. Nombreuses visites de YWCA au Burundi – trois depuis Juin 2004. AFEDD parlent d’avoir envoyé un rapport mensuel d’activités. Nous avons constaté que le rapport de décembre 2004 a bien été rédigé. Répartition des tâches, rôles et responsabilités (entre autre par rapport l’évaluation des avant-projets et les ateliers participatif pour l’analyse des besoins, la sélection des projets, par rapport le suivi et l’évaluation) : D’après le plan d’action, YWCA contribuera au développement local et structurel du projet par le financement des activités, par un appui au partenaire local dans l'exécution du programme et par le renforcement des capacités du partenaire local. Le partenaire est responsable de la bonne exécution du projet « Alphabétisation des membres de AFEDD ». Suivant ses possibilités, YWCA apportera ses compétences et son expérience pour contribuer à la bonne marche du projet. Elle conseillera le partenaire dans la gestion du cycle du projet. Elle répondra à des questions d’ordre technique et méthodologique suivant ses moyens. Elle donnera de manière constructive des commentaires sur les rapports et des plans d’actions. Dans les faits on constate que YWCA a occupé un grand rôle dans l’organisation des ateliers (voir infra), délègue l’essentiel du renforcement du partenaire à des consultants locaux et se dit responsable, conjointement avec AFEDD, de l’exécution de l’évaluation finale. Les conventions : elles existent et sont claires. Centre artisanal de Musaga : aspect renforcement : Comment se matérialise la stratégie de renforcement du partenaire ? comment est-ce organisé ? Par des visites, appui et conseil et des formations par des consultants extérieurs. Partenariat : Répartition des tâches, rôles et responsabilités (entre autre par rapport l’évaluation des avant-projets et les ateliers participatif pour l’analyse des besoins, la sélection des projets, par rapport le suivi et l’évaluation) : Le rôle et les responsabilités des parties sont consignés dans les conventions, même si la pratique n’est pas toujours conforme aux clauses de la convention. Nous soulevons ici essentiellement le fait que YWCA s’est purement substitué aux obligations du CAM en rédigeant le rapport intermédiaire d’activités et le suivi budgétaire. De manière générale, on constate une forte présence de YWCA dans la gestion des affaires du CAM. Les conventions. Elles existent mais les annexes (pro format des rapports intermédiaires et finaux) n’ont pas été transmises.
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LIJN 3: MIGRANT – LOKALE PARTNER De migrant heeft vanuit het verleden een band met een bepaalde lokale organisatie (basisorganisatie niveau 2). De meeste migranten hadden een concreet “avant-projet” geformuleerd (n.a.v. de vormingen van CIRE). Van deze aanpak werd afgestapt. Eens de lokale partner door YWCA als partner werd aanvaard (na een identificatiemissie), wordt samen met de lokale partner een probleemanalyse gemaakt en een project geformuleerd waarbij alle stakeholders betrokken worden. Migranten worden opgeleid in het begeleiden van deze sessies. De migranten dragen op hun beurt deze verworven capaciteiten over aan het lokale personeel. Wanneer het project wordt goedgekeurd, wordt een samenwerkingsconventie getekend en beschouwen YWCA en de overzeese organsiatie elkaar als partners. Exemple Burundi: AFEDD : L’origine du partenariat : Le migrant comme initiateur : La migrante a pris contact en 2001 au nom du Cadef (Centre Associatif pour le Développement Economique des Femmes) ayant son bureau en Belgique et regroupant en son sein des organisations locales à savoir : FONDATION NDADAYE, GAB , AVOD, Club des Jeunes, et AFEDD. Le premier projet de la migrante se contentait de proposer à YWCA d’équiper le bureau de l’AFEDD. C’est plus tard que l’idée d’un projet d’alphabétisation est née. La migrante a donc écrit les grandes lignes du projet avant que les ateliers d’identification et de planification ne soient réalisés. Quelle est sa place/rôle chez le partenaire. A-t-il un rôle en renforcement du partenaire ? La migrante partage son temps entre la Belgique et le Burundi où elle passe en moyenne 6 mois par an. Elle se considère comme accompagnatrice du projet. Son rôle comme migrante n’est pas clairement défini dans le projet, par contre il est clair comme présidente de l’AFEDD. Regard en termes de financement : La migrante est prête à obtenir d’autres financements.
LOKALE GEMEENSCHAP/BASISGROEPEN Niet van toepassing. De versterking van een lokale partner is de essentie van de YWCA-partnerwerking en de samenwerking met de migranten. In het zuiden zijn de basisgroepen van vrouwen de lokale begunstigden. Met hen heeft noch YWCA, noch de migrant een directe link.
LIJN 4: LOKALE PARTNER - BASISGROEPEN De lokale partner wordt versterkt in haar werking met lokale basisgroepen. Het “project” van de migrant betreft de samenwerking met/versterking van de lokale partner. Er is geen concreet project van een migrant ten voordele van basisgroepen.
7.8. MIDA I
66
Organisations de Migrants africains
Nord
Migrants
Partenaire Belge : Coordination MIDA/OIM
Offre
Ligne 1
Ligne 2
Ligne 4
Ligne 3 Coordinateurs nationaux Sud
Employeurs privés et publics
Demande
L’objectif du programme MIDA (Mobilisation des ressources humaines et autres de la diaspora africaine de Belgique en faveur du développement des pays d’origine) est de mettre à profit l’expérience, le savoir-faire et, le cas échéant les ressources financières ou autres des diasporas africaines pour le développement socioéconomique de leurs pays d’origine ». Une évaluation conjointe DGCD / OIM a été réalisée en avril 2004. Elle a mis le doigt sur plusieurs changements organisationnels nécessaires mais n’a pas remis la stratégie du programme en cause. Un programme MIDA II a été élaboré sur base de MIDA I et des remarques formulées par l’évaluation.
L’ORGANISATION PARTENAIRE BELGE
OIM, Organisation International pour la Migration, s’est installée à Bruxelles en 1951 pour s’occuper de la question des nouveaux migrants en Europe. L’organisation a fortement grossi et élargi son champ de préoccupations pour inclure les questions qui lient la migration au développement des pays d’origine. Personnel : Le siège de Bruxelles a absorbé 30% du budget total. Une coordinatrice y travaille à temps plein. Rôle et responsabilité : conception, coordination générale, responsabilités administrative et financière et évaluation. La gestion journalière est déléguée aux coordinateurs nationaux. D’après l’évaluation, une telle structure eut gagné en efficience si elle avait eut à sa disposition des définitions de fonctions reprenant tâches, responsabilités et moyens (l’absence d’un tel outil a entraîné de fait des problèmes de communication entre acteurs).
ORGANISATION DE MIGRANTS AFRICAINS
L’Association des Ressortissants Congolais de Namur et la Communauté Rwandaise de Belgique ont été « engagées » (deux contrats de 7 mois de 3 500 euros) pour promouvoir le programme et récolter des informations sur les volontaires potentiels du programme MIDA. Dans les faits, les deux organisations n’ont pas fait correctement leur travail et il s’avère que le programme s’est d’avantage fait connaître par bouche à oreilles.
67
MIGRANT
Il n’y évidemment aucun critère de sélection fixé à priori puisque l’idée est de répondre aux besoins et demandes des employeurs publics et privés (à condition que celles-ci s’insèrent dans des dynamiques de développement du pays) au moyen de l’expertise ou des ressources des migrants. A priori, il s’agit de migrants éduqués, installés et ayant une expertise professionnelle probante dans le cas des transferts physiques et/ou virtuels. Rappelons qu’il existe dans MIDA I, un volet financier qui vise à valoriser les ressources financières des migrants. Réalité : Sur trois ans d’activités, le programme a procédé à 159 transferts physiques dont 70% dans le secteur académique, 16% dans le secteur public, 11% dans le secteur privé et 3% dans le secteur des ONG. L’évaluation a pointé une forte présence de migrants hautement diplômés ou en passe de l’être (et notamment des doctorants sans expérience). Les transferts financiers n’ont pas fait l’objet d’activités particulières dans MIDA I, malgré ce qui avait été prévu au départ. Pas de participation financière des migrants lors des transferts physiques, sauf à considérer qu’ils sont volontaires et donc non rémunérés comme tel mais reçoivent un budget mensuel octroyé par l’OIM de 1 500 euros. Certains ont considéré ce budget mensuel comme insuffisant. Rôle et responsabilité : le migrant est mis au service d’un employeur pendant trois semaines minimum et trois mois maximum et ce, à trois reprises maximum (ce qui n’est jamais arrivé). Il y apporte son expertise dans le cadre d’un travail défini. A son retour de mission, il fournit un rapport final à l’OIM. On constate que peu de mesures d’efficacité et d’impact ont été réalisées par rapport au travail des migrants.
LIGNE 1 : MIDA – MIGRANTS
Le migrant est sélectionné par un comité de sélection composé de migrants représentatifs. Le migrant devait avoir l’occasion de poser sa candidature en ligne, mais la plate-forme n’a pas été réalisée comme cela avait été prévu dans MIDA I. Le migrant sélectionné reçoit de l’OIM un budget de 1500 euros/ mois pour couvrir ses frais. Les 20 derniers pour_cent lui sont versés après remise de son rapport final. Ses frais de transports internationaux sont évidemment couverts.
LES COORDINATEURS NATIONAUX
Les pays : le programme se concentre, logiquement pour la Belgique, sur les trois pays des grands lacs. Critères de sélection : les coordinateurs nationaux sont issus de partenariats officiels entre l’OIM et les ministères nationaux dans lesquels les coordinateurs sont installés (souvent le ministère du travail). Leur rôle est : o d’être le point de contact entre la coordination de Bruxelles, les employeurs nationaux, les autorités nationales et le monde académique ; o de faire la promotion du programme au près des bénéficiaires potentiels o de préparer et de suivre les transferts des volontaires.
LIGNE 2 : COORDINATEURS NATIONAUX – MIDA Leur relation représente le mécanisme de rencontre entre l’offre et de la demande en expertises, en tout cas dans le déroulement de MIDA I. Dans la réalité, des problèmes de communication sont apparus (rôles des parties prenantes mal définis, et insuffisance de la communication sur les buts et l’organisation du programme).
LES EMPLOYEURS PRIVES ET PUBLICS NATIONAUX Pas de critères de sélection prédéfinis et pas d’analyse des besoins en fonction des priorités de développement du pays. Réalité : cf. point ci-dessus. Ses rôles sont d’accueillir et de loger le volontaire MIDA, de lui remettre un contrat de travail avec éventuellement un salaire local et enfin, d’écrire un rapport final d’évaluation.
68
LIGNE 3 : COORDINATEURS NATIONAUX / EMPLOYEURS PRIVES ET PUBLICS NATIONAUX Le coordinateur national (ou la coordination MIDA) met à la disposition de l’employeur du matériel professionnel pour un montant de 1000 euros.
LIGNE 4 : MIGRANT/ EMPLOYEURS PRIVES ET PUBLICS NATIONAUX
Outre ce qui a déjà été dit, soulignons que les migrants volontaires ont continué de communiquer par email avec les employeurs après leur passage, surtout dans le monde académique, ce qui démontre bien que le transfert virtuel est utile, mais peut être que complémentaire. Remarquons aussi que cette relation ne sera réellement pertinente que si elle vient combler un réel besoin, non couvert par ailleurs. Aucun transfert financier n’a été organisé par MIDA.
69
BIJLAGE 8: KWANTITATIEVE ANALYSE PROGRAMME « RETOURS VOLONTAIRES ET REINTEGRATION » ►Vormingen Tabel 1: Aantal initiële deelnemers aan het programma (niet info vragen, wel deelname opleidingen ; individuele begeleiding) Jaar 1 Jaar 2 Jaar 3 Jaar 4 Jaar 5 totaal 5 jaren OCIV nb 48 78 38 22 186 CIRE 47 60 143 45 55 350 YWCA 68 120 93 147 96 524 Col. Des nb nb nb 105 135 Onvolledige gegevens Femmes Rode Kruis nb 506* 2864° 2320° nb Onvolledige gegevens 788** Tabel 2: Aantal uren vorming Jaar 1 Jaar 2 Jaar 3 Jaar 4 Jaar 5 totaal 5 jaren OCIV nb 210 270 172 56 708 CIRE 220 220 363 125 75 1003 YWCA 366 248 731 753 862 2960 Col. Des nb nb nb 3.171 2530 Onvolledige gegevens Femmes Rode Kruis nb 5696* 12.529° 5800° nb Onvolledige gegevens 2457** opm: - Nb= niet beschikbaar - Rekening houden met een zekere foutenmarge: we hebben geen rekening gehouden met dubbels: personen die aan meer dan één cursus deelnemen. - Rode Kruis: onvolledige gegevens o * gegevens Croix Rouge o **gegevens Rode Kruis Vlaanderen o ° verwachte resultaten, geen gegevens beschikbaar over de reëel gepresteerde uren en aantal deelnemers - CdF: le nombre d’heures fournies correspondant au temps presté par les formateurs sur le projet, y compris les heures de préparation. Il ne s’agit par conséquent pas des heures de formation proprement dites et à ce titre, ces données ne sont pas comparables avec les celles des autres organisations. Tabel 3: Analyse (1) - Aantal uren per deelnemer Jaar 1 Jaar 2 Jaar 3 OCIV CIRE YWCA Totaal
4,7 5,4
4,4 3,7 2,1
Jaar 4 3,5 2,5 7,9
Jaar 5 4,5 2,8 5,1
moyenne S/ 5 ans 2,5 1,4 9,0
3,8 2,9 5,6 4,4
70
Tabel 4 : Analyse (2) - kostprijs (in euro) per opleidingsuur Jaar 1 Jaar 2 Jaar 3 Jaar 4 OCIV CIRE YWCA Totaal
117 5
61 28 23
69 17 14
88 12 13
Jaar 5
totaal 5 jaren
527 102 10
133 47 12 38
Jaar 5
totaal 5 jaren
1341 139 86 677
505 135 68 858 294
Tabel 5: Analyse (3) - % micro-bedrijven t.o.v. het totaal aantal deelnemers dat aan de opleidingen heeft deelgenomen. Gemiddeld % over de 5 jaren OCIV 40% CIRE 49% C des F. 17% Totaal 37% Tabel 6 : Analyse (4) - kostprijs van de opleiding per deelnemer Jaar 1 Jaar 2 Jaar 3 Jaar 4 OCIV CIRE YWCA C des F Totaal
546 28
266 104 47
238 43 106
396 34 68 1.090
►Retours en micro-bedrijven Tabel 7 : Detail overzicht personen teruggekeerd naar het Zuiden (1998-2002) Bron: rapporten periode 1998-2002 Alleen retours Retours met bedrijf OCIV 7 (periode 98-99) 75 CIRE 1 173 Col. Des Femmes (s/ 01 – 02). ? 16 (23) + 25 ( 31) = 41 (54) Totaal ? 289 opm : De contracten (OCIV en CIRE) waren van die aard dat promotoren een engagement aangingen om een bedrijf op te starten. Dit was een voorwaarde om van de subsidie te kunnen genieten. Uitsluitend terugkeer werd niet begeleid (behalve door OCIV tijdens het eerste jaar). Uit de beschikbare gegevens kunnen we echter moeilijk opmaken (1) in welke mate deze “terugkeer” definitief was en (2) welke bedrijven vandaag nog actief zijn (OCIV, CIRE, Collectif des femmes). CIRE : Une personne serait rentrée sans créer d’entreprise en 99 – 00. La nécessité de rendre des rapports annuels sur des dynamiques de projets dépassant largement l’année de financement renforce la difficulté de croiser les données d’un rapport annuel au suivant. En effet cette personne aurait pu être rentrée en 99 – 00 et créer son entreprise qu’en 01 – 00. Toujours est-il que 173 subsides ont été accordés à la date du 31 décembre 2002 et non 174. Le collectif des femmes ont comptabilisé ses actions en terme de projets et non en terme de « retour », il est vrai que lorsqu’ils ont commencé (2001) à donner des subsides et à organiser un suivi des projets
71
sur place, l’accent était déjà sur l’impact du projet pour le développement du pays. Les données présentées doivent être comprises comme le « nombre de création de micro-projets » et non le « nombre de retours avec micro-projets ». Certains projets (situation plutôt exceptionnelle d’après les gestionnaires) ont concernés plus d’une personne. Collectif des femmes : « retours met bedrijf » : les chiffres entre parenthèse correspondent aux descriptions des micro-projets faites dans les rapports annuels narratifs des années 2001 et 2002. Les deux autres chiffres correspondent aux données fournies oralement par les gestionnaires des programmes pour les années correspondantes.
Tabel 8: Detail overzicht opgestarte bedrijven (globaal overzicht) Bron: rapporten periode 1998-2002 OCIV CIRE Coll. Des Femmes Totaal Primaire sector 12 44 12 68 (24%) Secundaire sector 4 33 5 42 (15%) Tertiaire sector 55 96 24 175 (61%) Niet gekend 4 0 0 4 (1%) Totaal 75 173 41 289 (100%) opm : Définition des secteurs basée sur la nomenclature des codes NACE A à B : secteur primaire C à F : secteur secondaire G à Q : secteur tertiaire. Agriculture (y compris chasse et sylviculture) et pêche
A-B
Industrie extractive (carrières, …) et manufacturière (y compris alimentaire)
C-D
Production et distribution d’électricité, de gaz et d’eau
E
Construction (bâtiment: gros oeuvre et finition; travaux publics, …)
F
Commerce de gros et de détail, réparation (automobiles, chaussures, …)
G
Hôtellerie et restauration (y compris traiteurs, organisation de banquets, …)
H
Transports, entreposage, agences de voyage, postes et télécommunications
I
Activités financières (banques et assurances)
J
Immobilier, location, services aux entreprises (informatique, publicité,...)
K
Administration publique (y compris justice, défense, sécurité sociale, …)
L
Enseignement (y compris cours par correspondance, auto-écoles, …)
M
Santé et action sociale (hôpitaux, maisons de repos, …)
N
Services socioculturels, collectifs et personnels (sports, coiffure, …)
O
Divers (personnel domestique, ambassades, …)
P-Q
Tabel 9: Detail overzicht personen teruggekeerd naar het Zuiden (1998-2003), bezochte landen Opgestart bedrijf Bedrijf dat nog actief is in 2005 DRCongo – OCIV 36 Gegevens niet beschikbaar DGCongo - CIRE 7 0 Ecuador - CIRE 70 21 sur 35 suivies par CLASSE* opm:
Les 70 entreprises créées avec l’aide des programmes CIRE en Equateur correspondent au 55 entreprises comptabilisées jusqu’au 31 décembre 2002 et à 15 additionnelles créées en 2003 et 2004 (effet d’inertie du premier programme) mais non reprises dans les rapports 2003 et 2004 qui traitaient déjà du nouveau programme. 72
* Ecuador CIRE: des 35 entreprises créées de 2002 à 2004 et suivies par CLASSE, il en reste à peu près 60 % c’est à dire 21. CIRE: van de 7 projecten werd 1 project bezocht (stopte in 2005 met de activiteiten) en kon de evaluator 6 promotoren niet meer localiseren.
Tabel 10: Detail overzicht verdeling opgestarte bedrijven per sector (overzicht per land) OCIV-Congo CIRE-Congo CIRE - Ecuador Primaire sector Aantal bedrijven 3 3 13 Nog actief in 05 ? 0 10 (schatting) Secundaire sector Aantal bedrijven 4 0 3 Nog actief in 05 ? 0 2(schatting) Tertiaire sector Aantal bedrijven 25 4 54 Nog actief in 05 ? 0 38(schatting) Niet gekend 4 nt nt Totaal 36 7 70 Analyse: • Analyse (5) – Ordre de grandeur entre les résultats programme 1 et les illégaux devant quitter le territoire. o Afin de remettre les résultats du programme 1 en perspective par rapport à ses objectifs initiaux de retours, nous soumettons les chiffres suivants : Le nombre d’ordre de quitter le territoire (OQT) qui ont été délivré par l’Office National des Etrangers à des étrangers illégaux s’élevait en 2001 à 51.226 personnes 9. Le nombre d’OQT délivrés à des étrangers séjournant illégalement qui ont été interceptés, par contre, s’élevait en 2001 à 11.599 personnes 10. Les procédures d’éloignements en 2001 s’élevait à 14.977 personnes dont 5.722 rapatriements forcés, 5.350 refoulements à la frontière, 3.570 via l’OIM, 63 départs volontaires via l’Office des étrangers, et 272 reconduites à la frontière 11. Par contre les objectifs spécifiques des organisations en termes de quotas ont rapidement été atteints, une fois le programme atteignant ses objectifs de croisière. •
Analyse (6) - Répartition sectorielle des micro entreprises créées : o On constate une majorité de TPE (toute petite entreprise) dans le secteur tertiaire. Dépendant des régions d’investissement, il s’agit essentiellement de snacks, de restaurants, de petits magasins d’alimentation et de centres Internet avec formation en informatique. o Vient ensuite le secteur primaire avec une prépondérance du petit élevage sur l’agriculture. o Le secteur secondaire concerne surtout la transformation de produits alimentaires, les ateliers mécaniques et les menuiseries.
•
Analyse (7) – Coût par micro entreprise créée o Le total des dépenses de l’OCIV (quatre ans), du CIRE (cinq ans) et du Collectif des Femmes (deux ans) s’élèvent pour le programme 1 à 3.076.191 euros. Ce chiffre ne comprend que les dépenses des organisations qui ont effectivement menés un programme de formation au nord, combiné à l’octroi d’un subside et un suivi dans la phase de démarrage de la TPE par un partenaire au Sud (prestataire de services). Le cout par micro entreprise présenté ici est donc un coût minimum puisqu’il n’inclut pas toutes les autres dépenses enregistrées sur la ligne budgétaire « migration et développement ». Ce coût s’élève à 10.644 euros.
9
Questions posées par les membres de la Chambre des représentants et réponses données par Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Question n° 574 du 30 avril 2002 et Réponse n° QRVA 50.137 du 17 septembre 2002. http://www.dofi.fgov.be/fr/publicaties/parlementaire%20vragen/parlementaire%20vragen.htm 10 Ibid. 11 Ibid.
73
•
Analyse (8) – Durabilité o Le suivi des micro entreprises limité à un an et par conséquent sa comptabilisation dans les documents ne nous permet d’obtenir un résultat global sur la durabilité des micros entreprises créées. Nous ne pouvons dès lors que nous fier aux résultats obtenus lors des visites de terrain. En Equateur, nous avons pu observer un taux d’échec de 40% dans les rangs des 35 entreprises créées entre 2002 et 2004 et suivies par le partenaire CLASSE. Nous n’avons malheureusement pas pu obtenir des informations similaires pour les 35 entreprises de la période précédente pour les raisons évoquées dans les rapports de mission. o En RD Congo, les entreprises créées via le programme du CIRE ont toutes disparues. Les entreprises créées via le programme de OCIV n’ont pas fait l’objet d’un suivi de plus d’un an, ne fut-ce qu’au niveau de leur existence, par le partenaire locale. Il nous est par conséquent, impossible de déterminer le taux de survie de ces entreprises.
Tabel 11 : verzicht bedrijven, spreiding landen OCIV CIRE Albanie 24 Arménie 14 Argentinië 1 Benin 3 Burkina Faso 1 Burundi 1 Bolivia 1 6 Brésil 6 Chili 1 1 Côte d’Ivoire 1 Colombia 15 Djibouti 1 Dominicaanse republiek 1 DRCongo 36 7 Ecuador 55 Ghana 1 2 Guinée Gonakry 1 2 Guyane 1 Kameroen 11 12 Kenya 1 Madagascar 2 Mali 2 Mauretanië 1 Niger 1 12 Pérou 1 République Centre Africaine Rwanda 1 3 Sri Lanka 1 Senegal 7 2 Tunisie 1 Togo 4 3 Uganda 1 Totaal 75 173
Coll. des Femmes 1 5 1 17 4 5 1 4 1 1 1 41
Totaal 24 14 1 4 6 1 7 6 2 1 16 1 1 60 55 7 3 1 28 1 3 6 1 13 1 1 4 1 10 1 8 1 289
74
Analyse (9) – Verdeling over de landen en concentraties o Le programme s’est littéralement disperser sur 32 pays. Toutefois on observe des zones de concentrations dans les pays de l’est, phénomène de concentration géographique dû au CIRE, qui a l’époque avait un programme spécifique aux retours des kosovars qui a fort bien marché. Les autres pays de concentration sont pour l’Amérique Latine l’Equateur et la Colombie et pour l’Afrique, le Congo, la Cameroun, le Niger et le Sénégal. o A titre de repère, les dix nationalités le plus rapatriées dans le cadre des procédures d’éloignement sont les polonaise, bulgare, roumaine, albanaise, marocaine, équatorienne, brésilienne, turque, lituanienne, et slovaque.
Tabel 12: Detail overzicht budgetposten (euros) jaar 1 jaar 2 jaar 3 jaar 4 Jaar 5 OCIV Personeel 35.288 64.482 111.041 74.502 233.184 ,64 Reizen personeel 1.754 5.773 5.402 7.498 8.000 Algemene werking 12.355 11.560 36.309 24.874 60.450,40 Vorming 18.073 12.773 18.559 15.060 29.500 Premie/kredieten 25.745 44.459 43.876 85.123 100.000 Partner 0 4.703 10.542 11.318 44.625 Total 93.215 143.749 225.729 218.375 475.760,04 CIRE
Personeel Reizen personeel Algemene werking Vorming Premie/kredieten Partner Total
Col. Des Femmes
YWCA
62.616 11.300 21.603 25.672 50.634 6.129 177.954
83.202 4.518 20.189 6.265 116.149 17.489 247.813
100.520 7.288 19.777 6.197 54.536 26.490 214.808
85.750 1.715 17.585 1.526 96.100 25.438 228.112
131.471 11.520 44.700 7.650 111.000 39.401 345.742
Personeel
15.455
26.237
nb
98.350
84.619
Reizen personeel Algemene werking Vorming Premie/kredieten Partner Total
na 7.500 34.650 na na 57.605
na 14.000 70.250 na na 110.487
na nb nb na na
16.750 42.000 114.500 115.000 25.000 411.600
22.000 38.591 91.339 110.000 40.000 386.549
Personeel Algemene werking Vorming Reizen personeel Total
13.613,02 2.442,97 1.871,60 nt 17.927,59
14.756,58 3.575,24 5.593,54 nt 23.925,36
56.072,45 7.280,38 9.888,10 nt 73.240,93
63.346,41 7.977,98 9.939,02 nt 81.263,41
94.052,85 22.886,51 8.290,06 4.642,31 135.256,47
R.K
Personeel Nb 79.326 nb Nb Nb Algemene werking Nb 16.361 Nb nb Nb Vorming nb 88.914 nb nb nb Total 184.601 Nt= niet van toepassing Nb= niet beschikbaar Verdeling budgetposten: Personeel = organiserend personeel en eigen vormingsmedewerkers; Algemene werking = verplaatsingsonkosten in België, sociale activiteiten en onthaal (case YWCA), vorming PCM eigen personeel (case YWCA), evaluaties en consultancy, sensibilisering, administratiekosten; Vorming = honoraria gastmedewerkers/experts, verplaatsingskosten verbonden aan vorming, grondstoffen; Reizen personeel = reis naar en verblijf in het buitenland; premie/kredieten = toelagen aan promotoren, bij OCIV staat dit onder de post 75
‘sociale activiteiten en onthaal’ of later onder post ‘toelage projecten’; partner= opvolging partners/consultants(lokale partners) Tabel 13: Analyse (10) –: aandeel in Noorden (personeel, reizen personeel, vorming, algemene werking) – zuiden (premies, partner). jaar 1 jaar 2 jaar 3 jaar 4 Jaar 5 Totaal 5 jaren OCIV
Noord Zuid
72% 28%
66% 34%
76% 24%
56% 44%
70% 30%
68% 32%
CIRE
Noord Zuid
68% 32%
46% 54%
62% 38%
47% 53%
56% 44%
55% 45%
C des F.
Noord Zuid
n.a. n.a.
n.a. n.a.
n.a. n.a.
66% 34%
61% 39%
64% 36%
PROGRAMMA MIGRATIE EN ONTWIKKELING
Tabel 14: Aantal migranten met plannen voor het opstarten van een ontwikkelingsproject/-samenwerking in het zuiden # projecten die een aanvang hebben Totale budget voor concrete projecten (2004) genomen in 2004 OCIV-valepro 17 35.000 (17x 2500) EUR CIRE 15 dont 5 ont démarré 150 000 EUR YWCA 4(2004) en 3 (2005) 141.912 EUR Tabel 15: Bezochte projecten, aantal begunstigden en overzicht geplande budgetten # projecten # bénéficiaires touchés Geplande budget voor concrete projecten OCIV-Congo 6 Nb 15.000 EUR (6x 2500 EUR) CIRE-Congo 1 43 30.000 EUR CIRE-Ecuador 1 44 30.000 EUR YWCA-Burundi 2 2545 63.000 EUR Tabel 16: Analyse (11) - coût (en euro) par bénéficiaire dans les projets visités OCIV-Congo Nb CIRE-Congo
698
CIRE-Ecuador
682
YWCA-Burundi
25
Tabel 17: Detailoverzicht budgetposten (begroting), in euro 2004 2005 OCIV Personeel 111.473 Reizen personeel 3.105 Algemene werking 20.708 Vorming in België 775 Premie 16.092 Partner 36.000 Totaal 188.153
Nb Nb Nb Nb Nb Nb Nb
76
CIRE
YWCA
Personeel Reizen personeel Algemene werking Vorming in België Inzet migranten Subsidie aan projecten Partnerwerking Totaal
238.500 59.500 52.650 4.000 150.000
213.100 9.000 68.488 2.300 13.750 270.000
87.750 592.400
80.500 659.683
Personeel Reizen personeel Algemene werking Vorming in België Inzet migranten Partnerwerking Totaal
192.017 18.000 30.417 10.400 5.100 141.912 397.846
204.250 18.000 41.945 9.625 9.625 187.500 470.945
Tabel 18: Analyse (12) – aandeel in Noorden (personeel, reizen personeel, vorming, algemene werking, inzet migranten) – zuiden (premies, partner). 2004 2005 CIRE Nord 60% 46% Sud 40% 54% OCIV
YWCA
Nord
44% 44% (6 mois)
Sud
56% 56% (6 mois)
Nord Sud
64% 36%
60% 40%
Tabel 19 : Analyse (13) – Part du budget dans le renforcement des capacités du partenaire (1/2 frais de missions, ½ participation des migrants, budget partenaire). 2004 2005 CIRE 15% 15% OCIV 19% 19%(6mois) YWCA 42% 46% Rmq: CIRE, 2004: Les frais de missions n’ont pas été comptabilisés pour moitié dans la part du budget dévolue au renforcement de partenaire car il s’agissait essentiellement de missions d’identification de partenaires.
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BIJLAGE 9 : BEKNOPTE VERGELIJKING TUSSEN DE ORGANISATIES VOOR PROGRAMMA 2 “MIGRATIE EN ONTWIKKELING” 1. De plaats en de rol van de migrant - statuut van de migrant - rol in het programma OCIV - Migranten met legaal verblijfsstatuut (of migrantenorganisatie) - Migrant zoekt fondsen voor een (lopend) project in het Zuiden: economisch micro-bedrijf met sociale rentabiliteit. Migrant is verantwoordelijk voor de hele projectcyclus. CIRE - Migrant individuel (légalisé) et associations de migrant - Le migrant ou l’association se fait le relais d’un besoin d’une organisation locale. Il participe à toutes les phases du projet. Il ne s’agit pas d’en faire une organisation de développement mais plutôt de structurer les migrants pour qu’il se fasse des relais efficients des besoins du sud ainsi que de leur demande de financement YWCA - Migranten met legaal verblijfsstatuut - Migranten dragen een partnerorganisaties uit het Zuiden aan waarmee YWCA een partnerrelatie aangaat met als doel de partner te versterken. De migrant leert dergelijk ontwikkelingsproject beheren (doorheen alle fase van de projectcyclus) en wordt in verschillende fasen van het project ingeschakeld. MIDA - Migranten (gelegaliseerd), vooral hooggeschoolden (universiteit) - CV’s van migranten zitten in een database. Universiteiten, publieke en private organisaties uit het zuiden kunnen voor korte tijd beroep doen op de expertise van deze personen. Migranten gaan een aantal keren voor een korte missie naar het Zuiden. 2. Rol van de Belgische organisatie - dienstverlening - strategieën voor capaciteitsopbouw voor de migranten OCIV - Begeleiding van de migrant (5 etappes): projectvoorstel in België, terreinstudie, onderhandelingen overeenkomst, ondertekening contract, financiering en uitvoering. Wanneer het project niet haalbaar lijkt, wordt de samenwerking stopgezet (tenzij het project geherformuleerd wordt). - Individuele begeleiding CIRE - Pré-selection des avant-projets, des formations, instruction et conception/formulation du projet sur le terrain, sélection finale. - Propose des formations en cycle de projet et sensibilise les migrants sur les questions de développement, suivi individuel YWCA - YWCA bouwt zelf een partnerrelatie uit met de lokale partner in het Zuiden. YWCA biedt de mogelijkheid aan migranten om hun expertise in te zetten in de partnerwerking of ondersteunt migranten die zelf een overzeese partner ondersteunen. - vorming aan migranten (o.a.PCM) en individuele begeleiding MIDA - MIDA-coördinator voor de OIM: algemene coördinatie: informatie over programma, aanleg databank, beheer databank - Niet van toepassing
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3. Partners in het Zuiden: Congo, Burundi, Ecuador - soort partner - rol in het programma OCIV - Congo: CEDITA: dienstverlenende NGO - Opvolging van de projecten van migranten: haalbaarheidsanalyse en marktstudie, begeleiding bij uitvoering (individuele opvolging, vormingen) en evaluatie. Wordt door OCIV betaald op basis van prestatie. CIRE - Congo: PREFED (Programme Régional de Formation et d'Echanges pour le Développement): ONG de développement. - Equateur: FEPP (Fondo Ecuatoriano Popularum Progressio): ONG de développement - Sélection des avant projet, vérification des besoins et des capacités locales, étude de faisabilité, instruction, conceptualisation et formulation du projet sur le terrain, suivi et appui à l’excécution du projet. YWCA - Burundi: AFEDD en Le centre artisanal de Musaga : basisorganisaties, geregistreerd. Leveren diensten aan basisgroepen van vrouwen in de sector van de inkomensgenerende activiteiten (nog in identificatiefase: CEPROTA en ODAG). - Partnerrelatie met het oog op organisatieversterking. Strategie bestaande uit drie jaren. Taken en verantwoordelijkheden worden onderling verdeeld. MIDA - Geen echte partners. Organisaties kunnen beroep doen op expertise van de diaspora. De lokale coördinator is gelokaliseerd binnen het Ministerie van werk
4. OCIV
Soort projecten in het Zuiden soort project direct begunstigden behoefteanalyse - Micro-bedrijven met sociale rentabiliteit - Groupement locale de bénéficiaires: werknemers van de micro-bedrijfjes + begunstigden van de ontwikkelingsgerichte activiteiten (vb. wezen, jongeren, boeren, vrouwen) - Er is een sterke wisselwerking tussen de migrant en de lokale groep van begunstigden. De vraag wordt geformuleerd in het Zuiden. Haalbaarheidsstudie van het project door OCIV en/of Cedita ter plaatse CIRE - Ontwikkelingsprojecten (waaronder ook micro-bedrijfjes met sociale rentabiliteit) - Les groupements locaux - La demande est formulée au sud par les groupements locaux et relayé par les migrants YWCA - Structurele samenwerking in functie van organisationele en institutionele versterking van de partnerorganisatie - Partnerorganisatie (indirect begunstigden: lokale vrouwengroepen) - Tijdens de identificatiefase wordt samen met de partner een behoefteanalyse gedaan volgens de DIP-methode MIDA Renforcement des institutions privées et publiques Partnerinstelling die de vraag stelt en hun rechtstreekse doelgroep. In vele gevallen een universiteit De vraag wordt geformuleerd door de vragende organisatie/instelling
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BIJLAGE 10: COMMENTAAR BIJ HET EINDRAPPORT EN REACTIES VAN DE CONSULTANTS 10.1 YWCA Opmerkingen YWCA die door de evaluatoren niet weerhouden werden p.18 ivm initiatief ligt bij de migrant; voordelen In Burundi en Rwanda is het middenveld van organisaties die vrouwen(groepen) versterken nog heel zwak zeker deze in rurale gebieden. Deze organisaties hebben weinig contacten met internationale organisaties. In 2002 heeft YWCA organisaties bezocht op basis van lijsten van o.m. Belgische Coöperatie, koepelorganisaties…. We stelden toen vast dat de gegevens op deze lijsten kwantitatief en kwalitatief zeer beperkt zijn en niet adequaat. Een voorstelling door iemand die de overzeese organisatie zeer goed kent is een belangrijk voordeel voor YWCA p.18 i.v.m. risico’s: partnerorganisatie is misschien niet de meest pertinente partner YWCA is zich voldoende bewust van het belang van een coherent programma en werkt enkel met organisaties die bijdragen aan het programmaobjectief. YWCA heeft duidelijke criteria waaraan partnerorganisaties beantwoorden. Een overzeese organisatie wordt beschreven door migranten. Als zij op basis van deze informatie zou kunnen beantwoorden aan de criteria gaat YWCA deze organisatie bezoeken. Er zijn vergaderingen met de verantwoordelijken en bezoeken op het terrein. Pas nadat YWCA zelf een goed beeld heeft van de organisatie en de lokale situatie en wanneer duidelijk is dat het programma van YWCA beantwoordt aan de verwachtingen van de overzeese organisatie, dan pas worden participatieve probleemanalyses en planningsessies in het vooruitzicht gesteld waarvan de overzeese partner de entiteit bepaalt. Pas nadat hieruit een goedgekeurd project ontstaat, wordt een wederzijdse samenwerkingsconventie ondertekent en is er sprake van een partnerwerking. Het feit dat we nu voorrang geven aan organisaties die samenwerking hebben met migranten is gebaseerd op onze bevinding dat migranten een belangrijke
Mening van de evaluatoren -
Een identificatie van potentiële partners kan op verschillende manieren gebeuren (en niet alleen op basis van lijsten van BTC en koepelorganisaties). Een grondige ‘mapping van de civiele maatschappij’ is bijvoorbeeld een veel gehanteerde aanpak die wel kwantitatieve en kwalitatieve gegevens oplevert. Dit wil niet zeggen dat migranten bij dergelijke studies geen aandeel kunnen hebben. De evalutoren erkennen het belang van de informatie over overzeese partners die migranten kunnen aanbrengen maar zijn niet overtuigd van het feit dat zodoende de meest relevante keuzes gemaakt worden.
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Zie argumentatie hierboven Volgens ons betreft het programma van YWCA vooral een programma voor de versterking van organisaties uit de civiele maatschappij. Specifieke doelstelling is namelijk de versterking van organisaties die vrouwen en vrouwenorganisaties ondersteunen. Volgens ons moet dan op basis van een goede analyse van de betreffende sector een beeld verkregen worden van de bestaande organisaties die vrouwen /-organisaties ondersteunen op basis waarvan keuzes gemaakt worden. Aangezien de invalshoek van YWCA het opzetten en begeleiden van inkomensverwervende activiteiten is, zou men dan die organisatie moeten identificeren die een rol kunnen spelen in deze sector en waarbij zowel horizontaal als verticaal relaties versterkt kunnen worden. Volgens de consultants betreft de aanpak van YWCA geen identificatie van partners maar een observatie van partners en een analyse of deze partner aan de selectiecriteria voldoen. Het feit dat een partnerorganisatie aan deze criteria voldoet wil niet zeggen dat het een pertinente partner is in het kader
-
meerwaarde hebben in een partnerwerking. p.18 i.v.m. risico’s; het gevaar bestaat dat organisaties in het Zuiden een filiaal oprichten in het Noorden ten einde fondsen te verwerven - Organisaties in het Zuiden kunnen geen “filiaal” openen in het Noorden tenzij ze een samenwerking hebben met migranten. Migranten die een relatie hebben met een organisatie in het zuiden kunnen inderdaad om de organisatie in het zuiden te steunen, een vzw opstarten in het Noorden. Dit is één van de troeven van migranten in OS. Op deze manier kunnen zij hun doelstellingen formuleren, fundraisingsactiviteiten organiseren, taken verdelen, leden werven, publiciteit maken, kennis uitwisselen… Het feit dat migranten zich verenigen rond ontwikkelingsdoelstellingen vinden wij een constructieve zaak. YWCA wil de uitwisseling en samenwerking tussen deze organisaties stimuleren en faciliteren. Deze opmerking is bovendien in tegenspraak met de aanbeveling van de consultants om een rol van de migranten te zien in het verwerven van fondsen voor het zuiden. p.19 i.v.m. Projectformulering; voordelen (toevoeging van een extra voordeel door YWCA) Een extra voordeel van het samenwerken met migranten als facilitatoren van participatieve identificatie en planningssessies in vergelijking met lokale consultants: de expertise van de migranten waarmee we samenwerken is gekend. Zij zijn zeer goed voorbereid op het facilitatiewerk. We hebben negatieve ervaringen met lokale experten die de methodologie onvoldoende beheersten, terwijl zij aangewezen werden als zeer bekwame consultants. De migrant kent de geschiedenis en de kwaliteiten van de organisatie en kan hierdoor juister het gebeuren interpreteren en adequater inspelen op interventies van de participanten.
van de doelstelling (nl. versterking van organisaties die vrouwen en hun organisaties ondersteunen – werkingsjaar 2004).
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De evaluatoren zijn het eens met de opmerking van YWCA. Ze willen alleen waarschuwen voor ‘virtuele’ organisaties, die niet ingebed zijn in de Belgische samenleving en ook geen activiteiten ontplooien in België (waarvan YWCA enkele voorbeelden geeft), maar enkel als financiële postbus gebruikt worden. Volgens ons worden inderdaad best organisaties betrokken die in het Noorden ook de nodige sensibilisering en fondsenwerving zouden kunnen opnemen, wat alleszins nooit de intentie zal zijn van deze ‘virtuele’ organisatie. De kans op misbruik van de budgetlijn bestaat. De consultants zijn ook van mening dat migrantenorganisaties die beroep doen op de budgetlijn “Migratie en ontwikkeling” in de eerste plaats representatief moeten zijn voor een bepaalde migrantenpopulatie in België en niet voor de begunstigden in het Zuiden. In het laatste geval bestaan de budgetten van de directe financiering. De evaluatoren hebben enig voorbehoud m.b.t. de beschreven rol van migranten. Zij stellen vast dat migranten in België degelijke vormingen krijgen, wat interessant is en de betrokken personen de kans geeft om in de toekomst zich te blijven engageren voor ontwikkelingssamenwerking, op vrijwillige basis of in professioneel verband. Dat is volgens ons de belangrijkste doelstelling van deze vormingen. De evaluatoren zijn echter van mening dat in het Zuiden zoveel mogelijk beroep moet gedaan worden op expertise in het Zuiden (lokale consultants, studiebureau’s, e.d.) Indien men vaststelt dat deze expertise ontbreekt, zou men eerder initiatieven moeten opnemen in het Zuiden om deze lokale capaciteit te versterken (door vormingen, e.d.). Wanneer het gaat om het aanleren van technieken zoals de genoemde participatieve planningstechnieken (bij het lokale personeel) is volgens de evaluatoren een lokale consultant goedkoper en efficiënter dan een migrant
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of een personeelslid van YWCA. Migranten kunnen volgens ons wel een rol spelen op andere vlakken, ook bijvoorbeeld inzake organisatieontwikkeling. Een migrant kijkt als “buitenstaander” en “resourceperson” op een andere manier naar de organisatieprocessen dan de personeelsleden die betrokken zijn in de dagelijkse werking van de organisatie. De migrant kan zodoende soms belangrijke inzichten bijbrengen en kan als ‘vertrouwenspersoon’ misschien meer bereiken dan externe consultants. p.19 i.v.m. risico’s; gebrek aan baseline studies Wat betreft baselines voor de organisatieversterking, vertrekt YWCA altijd van een SWOT-analyse die voorafgaat aan de participatieve sessies. YWCA ontwikkelt methodes om op efficiënte wijze baselinestudies te maken wat betreft de situatie van de vrouwen aan de basis.
-
p.19 i.v.m. risico’s; de mate van betrokkenheid in de projectformulering van de begunstigden was, wat betreft de bezochte projecten, relatief klein. YWCA benadrukt dat de begunstigden niet enkel actief meewerken aan de probleemanalyse maar tevens sterk betrokken zijn in het plannen van de activiteiten (wie, wat, waar, wanneer, hoe). Aan de planningssessies werken 40 tot 60 mensen mee. Alle basisgroepen van begunstigden hebben daarbij minstens 1 vertegenwoordiger. Bovendien is “ownership” ook tijdens de projectuitvoering een belangrijk werkpunt in de versterking van basisgroepen van vrouwen. p.19 i.v.m. risico’s: onvoldoende aansluiting bij lokale ontwikkelingsdynamieken YWCA werkt zeer strikt in samenhang met de PRSPs, de lokale ontwikkelingsprioriteiten, anticipeert sterk op lokale dynamieken en zoekt samenwerking met andere organisaties. Dit gebeurt zowel voorafgaand als tijdens de planningssessies. Altijd is er de medewerking van de lokale
Een SWOT analyse is geen “baseline studie” en kent zijn beperkingen. YWCA heeft ter voorbereiding van haar partnerwerk interessant studiewerk verricht (o.a. via participatieve sessies). Volgens ons betreft het hier vooral een analyse van de problemen van de capaciteiten van de basisorganisaties die YWCA wil versterken en de gevolgen van deze beperkte capaciteiten. Deze analyse is interessant en absoluut bruikbaar om de interventie verder uit te werken. Een baseline studie gaat hier, volgens ons, aan vooraf en levert kwantitatieve en kwalitatieve data die de genoemde SWOT-analyses niet kunnen leveren (zie eerste opmerking). De evaluatoren hebben geen kennis van baseline studies betreffende de situatie van de vrouwen aan de basis en hebben hiervan geen weerslag gezien in de projectdossiers.
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De evaluatoren aanvaarden deze opmerking. Dit risico werd in het algemeen (de budgetlijn in zijn geheel) geformuleerd maar de evaluatoren hebben geen onderscheid gemaakt tussen de betrokken Belgische organisaties omdat ze het risico ook hebben kunnen vaststellen bij de partnerwerking van YWCA, zij het in mindere mate en niet bij alle partners (vb. ODAG).
-
De evaluatoren aanvaarden de argumentatie van YWCA en stellen vast dat de meeste projecten aansluiten op processen van lokale ontwikkeling. Het risico werd in het algemeen geformuleerd en is dus vooral van toepassing op de andere Belgische organisaties. Dit werd in de tekst aangepast. We
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willen echter wel volgende bedenkingen toevoegen die tevens een antwoord zijn op de volgende opmerking van YWCA m.b.t. de coherentie van hun programma. (zie volgende alinea)
autoriteiten. Naast andere autoriteiten is er steevast een genderverantwoordelijke aanwezig. Bij twee van de vier partnerorganisaties is er een zeer sterke samenwerking met de lokale autoriteiten die financieel en inhoudelijke bijdragen aan de projecten. De institutionele versterking van lokale organisaties is een prioriteit van YWCA. Alle projecten kennen samenwerkingsverbanden met andere organisaties of instituten. Bovendien is er veel uitwisseling tussen de partnerorganisaties van YWCA die allen basisgroepen van vrouwen versterken in het objectief de levensomstandigheden en de positie van vrouwen te verbeteren. Voorbeelden: • Alfabetisatie door de partner AFEDD wordt inhoudelijk en materieel gesteund door het CNA Centre Nationale pour Aphabétisation een federale dienst. • Afvalophaling en valorisatie Groupement Rugenge van AMIZERO wordt ondersteund door de autoriteiten van het district Rugenge, het gemeentebestuur van Kigali, het ministerie van binnenlandse zaken en het ministerie van sociale zaken en gender. • Het Centre Artisanal de Musaga wordt inhoudelijk en logistiek gesteund door het stadsbestuur van Bujumbura. Er is wekelijks uitwisseling met de verantwoordelijke voor socio-culturele zaken van het stadsbestuur. Het stadsbestuur wil een soortgelijk centrum opstarten in de wijk Kinama of Kamenge met opstartfonds van UNOB. • La Famille Humura heeft deelgenomen op uitgenodiging van het Ministerie van Economische Zaken aan een forum in Kenia omtrent artisanaat. Alle partnerorganisaties hebben voor hun projecten samenwerkingsverbanden met andere organisaties of instanties. Bovendien is er veel onderlinge uitwisseling tussen de partnerorganisaties van YWCA. Hierboven werden enkel de samenwerking met lokale instanties en organisaties toegelicht. Daarnaast zijn er ook contacten met internationale organisaties. Gezien de projecten zeer recent zijn mogen deze resultaten toch wel enige positieve aandacht p.24 i.v.m partenariaat; risico van zeer verschillende adhoc projecten
-
Volgens ons kan men de coherentie van een programma niet
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YWCA gaat niet akkoord met deze stelling! YWCA vertrekt van een zeer coherent programma. Organisaties worden enkel partner en projecten worden enkel ondersteund indien zij kaderen in onze specifieke doelstelling. Het belang en de impact van de versterking van vrouwen(organisaties) en hun initiatieven op de lokale ontwikkeling is al ontelbare keren in talrijke onderzoeken /onverdeeld aangetoond en een onderdeel van zowel internationale, nationale en regionale ontwikkelingsdoelstellingen. De doelstellingen van de partnerorganisaties verschillen dus niet van elkaar, enkel de manieren waarop zij deze realiseren kunnen uiteenlopen. Het risico op “eilandprojectjes” is juist bij YWCA bijgevolg zeer klein; deze opmerking is ons inziens dan ook totaal ongegrond. Alle partnerorganisaties hebben gemeenschappelijk dat ze basisgroepen van vrouwen versterken. Dit is een vrij nieuw fenomeen in Burundi en Rwanda. Terwijl de activiteiten van de basisgroepen die omkaderd worden door de partners verschillend zijn, zijn er wel degelijk veel gelijkaardige problemen en oplossingen. De mechanismen die leiden tot empowerment zijn dezelfde.
beargumenteren op basis van het thema: zij het nu “gender” of de “versterking van vrouwengroepen aan de basis”. Coherentie ligt volgens ons vooral in de uitvoeringsstrategie, de keuze van aanpak, de doelstellingen, soort partners, etc. Aangezien YWCA afhankelijk is van het soort partners dat door de migranten wordt voorgedragen, kunnen deze organisaties enorm verschillen wat betreft doelstelling en aanpak wat het moeilijk maakt een coherente aanpak uit te bouwen. De huidige partners verschillen wat betreft organisatiedoelstellingen en aanpak. Bovendien zijn niet alle partners even zwak (vb. ODAG is een relatief sterke partner) noch werken alle partners expliciet met vrouwengroepen (vb. Ceprota en Odag). -
Aangezien YWCA op voorhand niet weet met welke partners er samengewerkt zal worden, in welke regio’s en rond welke thema’s is het moeilijk om een coherente uitvoeringsstrategie uit te werken. Het met elkaar in contact brengen van de betrokken organisaties is evenmin een argument m.b.t. coherentie.
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Capaciteitsopbouw wordt best in het kader van zeer specifieke doelstellingen ontwikkeld. Op dit moment ontbreekt een uitgewerkte systematische aanpak voor capaciteitsopbouw en aangezien de diverse partners verschillende finaliteiten kennen zal het moeilijk zijn hieromtrent een coherente aanpak uit te werken.
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De evaluatoren blijven bij hun standpunt dat lokale expertise goedkoper is dan werken met experts uit het Noorden, zij het een migrant, een personeelslid van YWA of nog een derde persoon. Als lokale expertise niet aanwezig is moet hierin geïnvesteerd worden. Samenwerking met lokale experts of studiebureau’s hoeft niet beperkt te blijven tot “punctuele” interventies.
Samenwerking tussen de partnerorganisaties gebeurde al en zal in de toekomst nog bevorderd worden. Dit is een bestaande strategie van YWCA en mag dus eigenlijk niet vernoemd worden bij een risicobeschrijving door de consultants. Zo zullen in juni van dit jaar alle partnerorganisaties gedurende 1 week samenwerken rond de versterking van basisgroepen van vrouwen. De partners wisselen uit over het belang, over objectieven, over methodes, over indicatoren. YWCA brengt een theoretisch kader terwijl de partnerorganisaties uitwisselen over hun ervaringen in de praktijk. p. 24 i.v.m. vergelijking tussen de gebruikte middelen en de verkregen resultaten Betreffende het efficiënt werken, hebben wij betere resultaten met migranten dan met lokale consultants. Het grote verschil zit erin dat is dat consultants punctuele interventies vervullen enkel op betaling (minimum 100 euro per dag) terwijl migranten een constante ondersteuning bieden en dus ook beter op de hoogte zijn van de evoluties. De migranten zijn beter voorbereid op het uit te voeren werk. De expertise van de migrant is gekend. De migrant heeft in het noorden meer toegang tot vorming, informatie, uitwisseling, contacten wat ten goede komt
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van de overzeese organisatie. De migrant kan fondsen werven voor de overzeese organisatie. Deze troeven hebben lokale consultants niet.
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p.26 i.v.m.verhouding van de budgetten die besteed worden in het zuiden en in het Noorden De belangrijkste reden volgens ons is dat het een volledig nieuw programma betreft omtrent een volledig nieuwe thematiek. Het programma van YWCA is nog niet op kruissnelheid en ook de capaciteit van de zuidpartners is nog groeiende. Er is inderdaad veel tijd gegaan naar het ontwikkelen van het programma binnen de zeer nieuwe thematiek Migratie en Ontwikkeling. We willen dit toch relativeren in die zin dat er internationaal reeds heel veel middelen zijn gegaan naar studies van dit fenomeen maar dat er daarnaast nog zeer weinig kansen zijn geboden om effectief de meerwaarde van migranten in OS te valoriseren. Er was veel overleg met de dossierbegeleider van DGOS (Ook bij DGOS was deze thematiek in volle ontwikkeling), met de collega-organisaties, met migranten/-organisaties, met NGO’s en consultanten. Bovendien was er ook de opstartfase in het Zuiden. Deze voorbereiding heeft geleid tot een coherent programma. In deze fase is het o.i. onmogelijk om een uitspraak te doen over “vergelijking tussen gebruikte middelen en de verkregen resultaten” gezien de projectresultaten nog niet gemeten kunnen worden. De vergelijking van de uitgaven in Noord en Zuid vormt o.i. bovendien slechts een onderdeel van een
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De evaluatoren hebben de indruk dat YWCA één slechte ervaring met lokale consultants veralgemenen. Er moet ook een onderscheid gemaakt worden tussen de verschillende mogelijke bijdragen van een migrant. Zoals boven aangehaald zien de evaluatoren wel degelijke rollen en taken weggelegd voor migranten inzake organisatieversterking, rollen en taken die niet zozeer door een lokale consultant kunnen worden opgenomen. In het rapport schrijven de evaluatoren dat het in een experiment belangrijk is om duidelijk die rol en taak van de migrant concreet te beschrijven en er een kostenplaatsje tegenover te plaatsen. Op dit moment nemen de migranten verschillende taken en rollen op (facilitator van workshops, voorzitter van de organisatie, …), is de financiële inbreng van de betrokken migranten verschillend alsook de vergoeding die zij eventueel krijgen voor hun prestaties. De evaluatoren zijn het ermee eens dat de nodige tijd en middelen gespendeerd werden aan de ontwikkeling van het programma aangezien het een nieuw thema was. Deze kostprijs van de overgangsfase werd echter niet in de berekening opgenomen. Het is een feit dat de programma’s nog niet op kruissnelheid zijn maar dit neemt niet weg dat er volgens de consultants relatief veel personeel ingezet wordt. In het rapport schrijven de evaluatoren inderdaad dat het nog te vroeg is om de middelen te toetsen aan de resultaten wat ze ook niet doen (er worden 4 redenen aangehaald waarom dit nu niet mogelijk is, de opstartfase van het programma is daar slechts één reden van). Ze geven alleen de verhouding van de budgetten in Noord en Zuid aan, wat inderdaad maar een onderdeel is van de efficiëntie en niet altijd iets zegt over de kwaliteit van een programma. De evaluatoren vinden deze verhouding wel belangrijk aangezien deze besteding van budgetten in het Noorden reeds verschillende jaren kritische commentaren uitlokt m.b.t. de ontwikkelingssamenwerking. De evaluatoren leggen geen % op en vinden dit ook niet relevant, maar willen er toch op aandringen de verhoudingen te bewaken.
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efficiëntiestudie. Hoge uitgaven in het Zuiden garanderen niet noodzakelijk efficiëntie (oversubsidiëring is een frequente reden waarom een project niet duurzaam blijkt zijn.) Dus deze verhouding op zich zegt weinig over de kwaliteit van een programma in een beginnende fase. p. 29 i.v.m. duurzaamheid In de realiteit is een lokale consultant enkel beschikbaar in het kader van in de tijd beperkte dienstencontracten. Lokale expertise laat zich bovendien duur betalen: lokale organisaties zijn afhankelijk van externe subsidies om er beroep op te kunnen doen. Interventies van lokale consultants zijn dus zeker punctueel en het aspect duurzaamheid is hier evenmin gegarandeerd. De migranten in het programma van YWCA werken uit betrokkenheid en zijn reeds verschillende jaren vrijwillig actief in OS. Van mensen die zich vrijwillig en onbezoldigd, naast hun andere professionele en niet-professionele bezigheden, inzetten voor de ontwikkeling van hun herkomstland, kan inderdaad niet verwacht worden dat zij steeds 100% beschikbaar zijn. Indien zij echter erkenning krijgen voor hun inzet en de mogelijkheid om zich te professionaliseren, groeit de kans op de duurzaamheid van hun werk. Hierin ligt juist de waarde van een programma als “Migratie en Ontwikkeling”.
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De migranten waar YWCA mee samenwerkt maken deel uit van migrantenorganisaties. Zij hebben een bevoorrechte positie om andere migranten en migrantenorganisaties te verenigen rond ontwikkelingsobjectieven. YWCA zal dit proces stimuleren en faciliteren. Bovendien wordt nergens in het evaluatierapport het braindrain probleem van beide landen in rekening gebracht. Door de oorlog hebben beide landen veel geschoolde mensen verloren. Organisaties in het middenveld hebben te weinig geschoolde medewerkers. Het duurzaam inzetten van migranten met expertise is een antwoord op een bestaand probleem en relevant binnen de programmaobjectieven van YWCA. Substitutie door migranten wordt bovendien vermeden doordat YWCA de nadruk legt op capaciteitsoverdracht.
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Opmerkingen i.v.m. lokale expertise: zie hoger. De consultants zijn van mening dat activiteiten voor organisatieversterking niet allemaal door het Noorden moeten worden uitgevoerd. De evaluatoren willen hier alleen opmerken dat een relatie tussen een individuele migrant en een partnerorganisatie in het Zuiden kwetsbaar is. Indien organisaties in hun geheel betrokken worden, kunnen taken overgenomen worden door de organisatie als een bepaalde persoon wegvalt. De evaluatoren erkennen het engagement en de inzet van talrijke migranten. De opmerking i.v.m. geldt in het algemeen en is waarschijnlijk niet van toepassing op alle migranten waarmee YWCA samenwerkt. De evaluatoren zijn het ermee eens dat verschillende migranten waarmee YWCA samenwerkt deel uit maken van een organisatie maar willen toch opmerken dat dit volgens hen niet altijd het geval is of dat de collega’s in de organisatie niet volledig betrokken zijn bij de YWCA-werking. Soms is er vooral sprake van een migrantenorganisatie in België die vooral gedragen wordt door de migrant in kwestie vb. Ceprota. Bovendien hadden, bij het maken van de afspraken voor interviews, de evaluatoren voorgesteld om met de betrokken organisaties te praten maar werd hen gesuggereerd dat het interessanter is om met de migrant in kwestie te praten en niet zozeer met haar/zijn collega’s omdat deze niet helemaal op de hoogte zijn van de projecten. Men zou zich de vraag kunnen stellen in welke mate de ganse organisatie betrokken is. Het brain drain probleem werd niet als dusdanig door de evaluatoren behandeld, dat was ook geen vraag. De consultants beseffen dat dit thema wel pertinent is voor de aanpak van YWCA en hebben in de aanbevelingen rekening gehouden met de strategie om migranten “tijdelijk” in te zetten in organisaties in het Zuiden. Tegenover de aanpak van het MIDA-programma probeert YWCA wel degelijk aandacht te besteden aan capaciteitsoverdracht en probeert zij substitutie door migranten te vermijden. Tot op heden hebben de evaluatoren geen uitgewerkte aanpak gezien m.b.t.
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p.30 i.v.m. lessen p. 31 i.v.m. lessen op institutioneel niveau; sensibilisatie van het zuiden over een mogelijke inbreng van de diaspora Toelichting bij case Rwanda, Burundi: Voor de partnerorganisaties die samenwerken met migranten heeft deze samenwerking reeds zijn waarde bewezen.
de capaciteitsoverdracht. In de interviews haalden de betrokken personen aan dat zij, bijvoorbeeld, na de facilitatie van een workshop even gaan samen zitten met het betrokken personeel om de aanpak te overlopen. Dit is, volgens ons, nog geen systematische aanpak m.b.t. capaciteitsoverdracht. Dat neemt niet weg dat YWCA aandacht besteed aan capaciteitsoverdracht en dit in de toekomst misschien wel op een meer systematische manier uitwerkt. De consultants willen benadrukken dat het hier geen besluiten per organisatie betreft, maar algemene lessen die daarom niet altijd op elke organisatie van toepassing zijn. De evaluatoren vinden de inbreng van YWCA een interessante inbreng die een beschreven standpunt verder verduidelijkt . Dergelijke details zijn in het hoofdstuk “lessen” moeilijk te integreren maar voor de geïnteresseerde lezer werden ze hier weerhouden.
Vooral in Rwanda is er een wantrouwen tussen de huidige machthebbers en de diaspora in het algemeen. Bij de diaspora zijn er mensen die oppositie voeren tegen de regimes en zelfs rebellengroepen financieren. Dit wantrouwen vanwege het regime geldt trouwens ook ten opzichte van de binnenlandse oppositie en internationale organisaties die kritisch zijn ten opzicht van het beleid. Het wantrouwen tussen het regime en de diaspora is gekenmerkt door een gebrek aan communicatie, veralgemeningen en vooroordelen. Een programma als migratie en ontwikkeling is een kans om het vertrouwen te versterken en om de constructieve inbreng van de diasporta te formaliseren. Dit bewijst trouwens ook het MIDA-programma, dat enerzijds nauw samenwerkt met verschillende ministeries in Burundi, Rwanda en Congo en anderzijds met de diaspora van deze landen in België. p. 35 Conclusies; duurzame relatie De kans op een duurzame relatie tussen migranten en gemeenschap in het Zuiden kan aanzienlijk verhoogd worden door: - binnen een partnerschap hun taken en verantwoordelijkheden te formaliseren in een samenwerkingsconventie.
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Samenwerking met migrantenorganisaties in plaats van met individuen is net wat de evaluatoren wensen te benadrukken. Zie opmerkingen hierboven. De vraag naar duurzaamheid is vanzelfsprekend relevant voor alle actoren betrokken in ontwikkelingssamenwerking, we willen dit alleen nog eens extra
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Te streven naar samenwerking met migrantenorganisaties in plaats van met individuen. de inspanningen en capaciteiten van migranten te erkennen: erkenning en professionalisering van het werk dat zij nu reeds doen kan de kwaliteit van hun werk en de duurzaamheid enkel maar verhogen.
Daarnaast stelt zich de vraag: wie in het noorden kan een duurzame relatie met een gemeenschap in het zuiden garanderen? De vraag naar duurzaamheid betreft niet enkel specifiek migranten, maar eender welk ontwikkelingsprogramma tussen Noord en Zuid en vormt voor elke NGO een evident risico. De relatie tussen de migranten actief in het programma van YWCA en het herkomstland is zeer sterk. Ook voor het programma Migratie en Ontwikkeling hebben zij zich vrijwillig ingezet voor allerlei initiatieven ten goede van gemeenschappen in het herkomstland. De betrokkenheid van de migranten actief in het programma van YWCA met gemeenschappen / organisaties in het zuiden onderschatten is in hoge mate een fout geplaatste belediging. P. 36 ivm Conclusies; relevantie Gezien de huidige lage participatie van migranten in bestaande ontwikkelingsprogramma’s, vraagt het bevorderen van deze participatie zeker een bepaalde investering zowel aan de kant van de migranten als van de organisaties/instanties voor OS.
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YWCA is van mening dat de visie “instrumentalisatie” versus “volwaardige actor” te zwart / wit voorgesteld wordt. Door het behouden van de budgetlijn Migranten en Ontwikkeling hebben migranten enerzijds de kans hun capaciteiten verder te versterken, zich beter te organiseren en zich te verenigen rond ontwikkelingsdoelstellingen. Anderzijds plukt OS tegelijkertijd de vruchten van hun medewerking. Aan de hand van hun realisaties kan dan op objectieve manier geoordeeld worden over hun bijdrage aan OS. Op deze manier kan de participatie van migranten in andere bestaande ontwikkelingsprogramma’s toenemen. Momenteel zijn er inderdaad nog geen indicatoren om de meerwaarde van migranten
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benadrukken. De consultants hebben nergens de betrokkenheid van migranten in het programma in twijfel getrokken. Ze stellen alleen vast dat indien de samenwerking vooral gedragen wordt door één individu er een risico’s bestaat: private of professionele redenen kunnen een invloed hebben op deze relatie.
De evaluatoren willen hier alleen maar duidelijk de verschillende visies beschrijven, die de discussie over deze budgetlijn vaak hebben beïnvloed en soms voor communicatiestoornissen gezorgd hebben. In die zin was het nodig om de scheidingslijn zwart/wit voor te stellen. Deze discussie is echter wel belangrijk in het licht van mogelijke investeringen in de migrantengemeenschap in België. Indien men uitgaat van een visie op migranten als een “volwaardige actor” inzake ontwikkelingssamenwerking is het nodig om ook te investeren in de migrantengemeeschap. Dit aspect nemen de evaluatoren op in de aanbevelingen. De evaluatoren zijn het er niet mee eens dat er in het Zuiden reeds meetbare resultaten zijn. Zij hebben tijdens de terreinbezoeken nog geen resultaten kunnen waarnemen en stellen daarom doorheen heel het rapport dat het nog te vroeg is om uitspraken te doen over de rol van migranten inzake ontwikkelingssamenwerking. De evaluatoren laten het MIDA-programma hier buiten beschouwing omdat er in de evaluatie van het eerste MIDA-programma grote vraagtekens waren m.b.t. de duurzaamheid van de resultaten. De evaluatoren vinden niet dat in het rapport de kansen die migranten bieden in
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ontwikkelingssamenwerking onderschat worden. Zij wensen alleen aan te dringen op een concrete beschrijving van taken en rollen van migranten inzake ontwikkelingssamenwerking die getoetst kan worden. Dat is voorlopig niet het geval.
te bewijzen. Toch zijn er reeds meetbare resultaten die in aanmerking kunnen genomen worden om aan te tonen dat de kansen die migranten in OS bieden niet vooraf onderschat mogen worden. Bijlage 7: beschrijving programma YWCA P. 55 : Partenariat Répartition des tâches, rôles et responsabilités YWCA a formé la directrice en calculs de revient pour systématiser les prix de vente. Ces calculs ont été faits pour la première fois ensemble (CAM et YWCA) pour que le CAM puissent le faire seul par la suite. La comptabilité n’a pas été réellement refaite, mais des rectifications ont été faites en collaboration avec le CAM suite à des observations de YWCA. YWCA ne considère pas ce genre d’action comme étant de la substitution, mais voit cela plutôt dans la stratégie de renforcement de capacités.
- Nous soulevons ici essentiellement le fait que YWCA s’est purement substitué aux obligations du CAM en rédigeant le rapport intermédiaire d’activités et le suivi budgétaire. Nous parlons donc bien des reporting sur le projet et pas de la comptabilité générale du centre. Les membres du CAM étaient incapables de montrer un documents ou un fichier sur le reporting du projet.
En effet les capacités de rapportage au CAM sont faibles. YWCA avait prévu de former la directrice dans l’élaboration des rapports. Comme celle-ci a été surchargée (le nouveau personnel réaffecté par la Mairie demandait beaucoup de formation et de suivi par la directrice) et toujours pas formé en informatique, nous avons décidé de reporter cette formation pour la prochaine visite de travail en juin 2005. De plus, le rapport financier a été partiellement rédigé et complété sur place en collaboration et sur base du travail de la comptable.
10.2 CIRE Les commentaires de CIRE que les évaluateurs n’ont pas intégré dans le texte p.13 les risques; le partenaire pas le plus pertinent
Justification par les évaluateurs -
C’est remarque s’applique surtout au partenaire qui mettent en œuvre des projets avec des bénéficiaires et se trouve être donc moins pertinente dans le cas du CIRE qui a des partenaires qui coordonnent des projets mais ne mettent pas en œuvre. Mais si on parle des choix des partenaires dans les projets proposés par les migrants à CIRE, ce risque pourrait aussi exister.
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Les évaluateurs veulent mettre en garde contre le risque de financer des
Critère de sélection des partenaires: organisation généraliste dans le domaine du développement, ayant la capacité de faire appel à des spécialiste lorsque nécessaire p. 13: les risques; organisations dans le Sud créent une filiale dans le Nord afin de récolter des fonds
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organisations virtuelles qui ne soient pas représentatives des communautés migrantes et de leurs atouts. Il s’agit la d’une particularité de la ligne budgétaire et il parait important de la préserver. Autrement il est préférable d’augmenter les budgets de financement direct.
Critères de sélection des projets: « Les promoteurs du projet (Nord et Sud) démontrent une réelle motivation pour le mettre en œuvre et amènent une contrepartie dont le montant et la nature peuvent varier. » Ce commentaire nous apparaît paradoxale. En effet il nous semble que les recommandations faites favorisent ce risque : « les programmes « migration et développement » doivent être d'avantage initiés par le sud » « rôle du migrant, sensibilisation et la récolte de fonds » p.13 : les risques ; le projet porte sur une famille Conclusion de la visite de 2 micro-projets, extrapolée au programme. Nous rappellons que projet en l'Equateur a été sélectionné dans la phase de transition, et que le projet en RDC a été réorienté afin d'assurer l'impact au niveau de la communauté (renforcement d'une dynamique existante dans la communauté des vendeuses du marché) Critères de sélection « certaines activités ressortant à priori du secteur commercial (comme l'échange de marchandises ou de services) pourraient aussi participer des axes privilégiés pour autant que leur mise en œuvre ait un impact direct sur le développement de la communauté (ex. transports de produits vivriers permettant de désenclaver une région, cellules de micro-crédit…). » p. 14. Les risques; par rapport le “ownership” Processus : Le reformulation des projets se fait dans le cadre d'un atelier participatif incluant les bénéficiaires et sur base d'un dialogue avec les bénéficiares. La notion d'auto-promotion des populations est centrale dans la mise en oeuvre des projets et ce fut un élément important, quant à l'approche de travail, dans le choix des partenaires .
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Nous reconnaissons que l’identification des risques est basée sur des projets en démarrage dans un programme en transition. C’est la raison pour laquelle nous mentionnons que ce sont des risques que nous avons perçu sur le terrain. Remarquez que nous avons également supprimé l’exemple de l’Equateur du texte.
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Nous sommes pour le moment dans un processus intermédiaire, où l’avant projet est encore écrit dans le nord par le migrant. Durant cette période l’appropriation par les bénéficiaires ne peut pas être contrôlée. Suite à l’avant-projet, le partenaire fait une étude de faisabilité et reformule éventuellement certaines choses. Il existe donc un risque que les bénéficiaires laissent certaines parties de leur idée initiale afin de conserver le financement et ce même s’ils sont parties prenantes à des ateliers participatifs. Ce risque serait amoindri si les programmes étaient formulés sur base des plans de développements locaux, eux-mêmes décidés sur base des priorités données par les populations locales. CIRE donne l’impression d’aller effectivement dans cette voie.
p.14: les risques, par rapport l’adéquation entre les projets formulés et les dynamique
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de développement local Vérification par le partenaire dans le processus de sélection des avant projets, que ceux-ci soit entrent dans une dynamique de développement local, soit viennent ou puissent venir renforcer une dynamique existante
Voyez la remarque précédente.
Perspectives: identification des projets par le partenaire, dans le cadre de programmes de développement local, soumis aux communautés migrantes, afin de déterminer avec celles-ci, la meilleur façon d'orienter leur action de solidarité p. 26; efficience programme 1 Programme 1: le cout moyen d'un retour englobe l'ensemble des frais de l'OCIV, alors que le retour n'était pas systématique dans leur programme.
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Nous parlons de coût de création d’une micro entreprise, pas de retours, sauf quand nous évoquons des comparaisons à faire avec d’autres méthodes de retours. Mais il faut se rappeler qu’il s’agissait avant tout d’un programme de retour.
p.27 efficience; la repartition Nord/Sud -
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Dans le calcul de la répartition Nord/Sud des coûts, le temps de travail du - Exactement comme dans le calcul des équilibres financiers N/S des ONG’s. De personnel consacré au renforcement du partenaire, et aux projets n'est pas plus un tel calcul aurait demandé d’avoir à sa disposition des ‘time sheet’ du valorisé comme investissement au Sud personnel des organisations qui n’existent pas actellement. Les calculs d’efficience en perdent beaucoup de précision. Cette conclusion omet totalement la spécifité d'un programme “Migration et Développement”, c'est à dire le travail avec des migrants, qui comme le - Les migrants ne sont pas les bénéficiaires du programme. A la rigueur, tout mentionnait lui-même Mr Jeallais (DGCD) lors d'une réunion, implique par investissement dans la communauté migrante devra se retrouver en bénéfices dans définition une dépense plus importante au Nord par rapport aux programmes le sud. Or, il est aujourd’hui imposible de mener de tels calculs: les projets ne sont pas encore assez avancés et les indicateurs pertinents font défaut. “classiques” des ONG de dévelopepement. Cela omet le travail réalisé par le personnel en terme de renforcement du partenaire et de suivi des projets. Cela omet également que tout le travail réalisé - Si les frais dans le nord s’avèrent important par rapport aux résultats dans le sud, il avec les migrants, à pour but de mieux orienter leur actions de solidarité en est posible aussi d’envisager des co-financement pour les parties spécifiquement faveur des populations du Sud. Et que ce travail a pour but l'orientation plus dévolues aux communautés migrantes. adéquate d'une solidarité spontannée migrant-communautés locales, qui est parfois plus imortante que l'aide publique au développement. “en revanche les montants affectés à l'implication du migrant lui-même restent relativement limités” c'est ici ignoré tout le travail de sensibilisation réalisé auprès des communautés migrantes sur le comment renforcer son implication.
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p. 38 Conclusion programme 1 Cette conclusion (validation que le programme retours ne correspond pas aux Nous ne sommes qu’en partie d’accord. D’abord il s’agissait d’une des demandes de objectives du nouveau loi) se réfère à des critères établis après la mise en oeuvre de cette évaluation. Ensuite, même en terme de retour le programme n’a pas eu ces programmes, il n'est donc pas étonnant que l'absence de ces aspects dans les d’impact. programmes valident la décision prise !!! p. 42 Recommandations “...laisser une certaine flexibilité de l'approche du thème à condition de ne pas multiplier les stratégies, (une seule par organisation)...”: il semble plus pertinent deµ'envisager une stratégie par communauté, celle -ci étant définie par rapport à la plus value la plus pertinenete à renforcer dans cette communauté. Projets initiés au Sud, oui, mais ne pas oublier que si l'on est dans un programme migration et développment les migrants sont une partie prenante et donc que les programmes doivent également se construire avec eux, sinon se posera la même question “d'ownership” que celle mentionnée précedemment pour les communautés lcoales. Etudes et Base lines studies: d'accord, mais cela ne justifie t'il pas, justement, la nécessité d'un partenaire fort ?? Le rôle de migrant proposé ici est d'une part, fort limité et d'autre part fort instrumetalisé. Il serait plus juste de parler des atouts des migrants et d'en avoir une vision un peu plus large. Annexe quantitative n°8 – table 18 Si on se réfère strictement au budget présenté, la répartition est 28 % / 72 %, hors frais de fonctionnement. la participation des migrants aux préparations des projets ainsi que la participation des partenaires Sud à une table ronde sont des activités se déroulant au Sud et/ou au bénéfice direct du Sud et doivent donc être comptabilisées dans les dépenses Sud, conformément à ce qui est présenté dans le budget. Il est vrai par contre que les missions du personnel Cire sont plus discutables (est-ce
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Ce pourrait être une stratégie pertinente mais qui risque très coûteuse (dédoublement de frais). Nous ne la présentons donc pas.
Cette remarque montre bien que le rôle du migrant est encore ambigu dans la ligne budgétaire. Les migrants ne sont clairement pas un bénéficiaire aux yeux de la DGCD. Nous renvoyons les lecteurs aux recommandations pour sortir de cette ambiguïté. Les études de baseline ne doivent en aucun cas être excécutées par des partenaires locaux, mais par un organisme tiers. De plus il existe déjà énormément de matériel. Nous ne disons rien contre le fait d’avoir des partenaires forts. D’ailleurs, nous recommandons d’avoir des partenaires forts dans une des stratégies proposées dans les recommandations. Voyez les recommandations. Nous ne comprenons pas pourquoi vous excluez les frais de fonctionnement. Nous ne pouvons pas accepter cette méthode. Voir remarque précédente. Pour le reste les chiffres sont basés sur les budgets des demandes budgétaires de l’année en question.
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du Nord ou du Sud ?). De toute façon, de manière générale, la plupart des activités, même si elles se déroulent en Belgique, sont à destination des populations du Sud (par ex. temps de préparation des projets en formation ou en counseling individuel…).
10.3 OCIV Opmerkingen OCIV die door de evaluatoren niet weerhouden werden p.12: effectiviteit; tabel programma 2: verwachte resultaten Voor OCIV M&O zijn er in de periode 2004 - juni 2005 dertig projecten voorzien
p.18 effectiviteit, risico’s punt: - de impact op een familie is, hoewel inderdaad klein, toch een belangrijke bijdrage aan de strijd tegen de armoede. - "Een filiaal oprichten in het noorden ...." kan bijdragen aan de verbetering van de 'advocacy' voor het zuiden. - "Individu garandeert niet altijd een duurzame relatie" - dat is juist, maar de motivatie en de betrokkenheid van de migrant kan, misschien dan niet op lange termijn, toch een duurzaam effect hebben. Het specifieke van de migrantengemeenschappen is de soms snel wisselende en flexibele partenariaten in functie van korte termijn doelstellingen en directe resultaten. Ook het minder strikte onderscheid tussen Noord en Zuid is een specificiteit. Telkens met troeven en risico's. Aan een programma als M&O om daar trachten op in te spelen (zie ook Helke Soenen, Money in Motion 2004 (studie door VLIR)).
p.23: efficiëntie, verhouding Noord-Zuid Een opmerking omtrent het 'articifiële' van deze opsplitising in het programma M&O is
Reactie van de evaluatoren De evaluatoren hebben zich gebaseerd op de cijfers zoals die beschreven staan in het aanvraagdossier aan de Europese Commissie. In de praktijk stellen de evaluatoren inderdaad vast, op basis van de lijsten die door OCIV bezorgd werden, dat er op dit moment 23 projecten lopen. -
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Een project dat geënt is op een familie zal waarschijnlijk wel een impact hebben op de familie maar een multiplicatoreffect naar een bredere gemeenschap is relatief beperkt. Tijdens de terreinbezoeken konden de evaluatoren absoluut geen effecten waarnemen die de familie overstegen. Idem opmerking YWCA: de evaluatoren willen alleen waarschuwen voor ‘virtuele’ organisaties, die niet ingebed zijn in de Belgische samenleving en ook geen activiteiten ontplooien in België, maar die alleen als financiële postbus gebruikt worden. Ons inziens worden inderdaad best organisaties betrokken die in het Noorden ook de nodige sensibilisering, fondsenwerving en advocacy zouden kunnen opnemen, wat alleszins nooit de intentie zal zijn van een ‘virtuele’ organisatie. De kans op misbruik van de budgetlijn bestaat. Idem opmerking YWCA: De evaluatoren willen hier alleen opmerken dat een relatie tussen een individuele migrant en een partnerorganisatie in het Zuiden kwetsbaar is. Indien organisaties in zijn geheel betrokken worden, kunnen taken overgenomen worden door de organisatie als een bepaalde persoon wegvalt. De evaluatoren erkennen de bekommernis van OCIV. De budgetlijn “migratie en
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op zijn plaats. Er wordt geen rekening gehouden met de uitgaven die migranten zelf doen, in natura én financieel, ten gunste van het Zuiden. In het programma Valepro zijn ze effectief ingecalculeerd, in andere programma’s zijn ze minder geëxpliciteerd, maar eveneens aanwezig. De verhouding van het Valepro programma is als volgt N : 47 % - Z : 53 % (met de inbreng van de migranten, 20 % van het totaal, verschuift de verhouding naar 44 - 56 %)
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(We willen trouwens opmerken dat in de brief die wij ontvingen (referenties, zie hoger) van DGOS omtrent de verwerping van ons meerjarenprogramma, de verhouding 41% Z en 59% N als argument werd naar voor geschoven. We lezen hier dat de verhouding bij de budgetten van YWCA en CIRE niet anders is !?) De evaluatie is ook een evaluatie ex-ante van het programma Valepro. Nergens wordt melding gemaakt van financiële transfers of van transnationale partenariaten, die in dit programma toch een belangrijke rol spelen. Financiële transfert zijn ook een ‘hot item’ in de discussies (Europa, Wereldbank,…) rond Migratie en Ontwikkeling. Zijn er geen potentialiteiten en opdrachten voor DGOS in dit domein vastgesteld ?
ontwikkeling” is vooral gefocust op het Zuiden en vertrekt niet vanuit het begrip “transnationaliteit”. Indien er vertrokken wordt van “transnationaliteit” verschuift de focus en zijn acties in het Noorden en het Zuiden evenwaardig. De krijtlijnen van de huidige wet inzake ontwikkelingssamenwerking belemmeren, ons inziens, een operationalisering van het begrip “transnationaliteit”. Indien er over departementen en beleidsniveau’s heen samengewerkt kan worden, of op zijn minst acties gecoördineerd kunnen worden, is dit wel mogelijk. In de aanbevelingen verwijzen de evaluatoren hier summier naar, maar werken deze piste niet verder uit. Het betreft hier vooral beleidskeuzes. Bij de verdeling van de budgetten werden alleen de subsidiebedragen in aanmerking genomen. De evaluatoren erkennen dat talrijke migranten ook financieel investeren in de samenwerking. Hierover zijn echter geen eenduidige cijfers beschikbaar.
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In deze evaluatie werd de onderzoeksfocus afgebakend, er werd vooral gekeken naar ontwikkelingsrelevantie van de lopende programma’s. Thema’s als brain drain en financiële transfers werden op zich niet geanalyseerd. Een uitgebreide analyse va deze onderwerpen was niet mogelijk binnen het bestek van deze evaluatie. In de aanbevelingen geven de evaluatoren wel aan dat er t.a.v. deze thema’s verschillende mogelijkheden zijn (zie aanbeveling 1).
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Aangezien het programma zich in een opstartende fase bevindt en overal in Europa experimenten lopen willen de evaluatoren zich niet verbinden aan definitieve uitspraken omtrent de rol van migranten. Zij zijn echter van mening dat deze rol vooral in het Noorden ligt: sensibilisatie, fondsenwerving en advocacy. Andere rollen en taken (in het bijzonder in het Zuiden) zijn eventueel ook mogelijk maar hierover bestaan, volgens ons, nog onvoldoende resultaten. De terreinbezoeken konden ons niet overtuigen. Daarom is het van belang duidelijk doelstellingen en indicatoren te formuleren m.b.t. de rol van migranten, zodat dit in een latere fase geanalyseerd kan worden. Daarnaast erkennen de evaluatoren dat de betrokkenheid van migranten in ontwikkelingsprogramma’s effecten kan hebben op de persoonlijke vorming van betrokken migranten en op een goede integratie in België.
Aanbevelingen: rol van de migrant De rol van de migrant is in de verschillende programma’s anders gedefinieerd, maar waarschijnlijk niet altijd expliciet. Nochtans zijn de ervaringen veel rijker dan hetgeen hernomen wordt in de aanbevelingen omtrent de rol van de migrant. Is dit alles wat kan weerhouden worden als rol van de migrant ?
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