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Belgische Vereniging van Veteranen en Compagnons v/d Ommegang, vzw. Lid van de NFV-Nationale Federatie van Veteranen en het VOMILOZ.
Association belge des Vétérans et des Compagnons de l’Ommegang, asbl. Membre de la FNV-Fédération Nationale des Vétérans et de la CAMILOM.
TAM TAM OMMEGANG N° 158 ~ 2/2013 CONGO & RUANDA-URUNDI 60, OMMEGANG, RED & BLACK DRAGONS 64, RED BEAN 78, GREEN BEAM, BLUE BEAM, SILVER BACK, SUNNY WINTER, GREEN STREAM, DAS, MAMBA-ARTEMIS, UNMO, WINTER LODGE, SHARP, SOUTHERN BREEZE, RESTORE HOPE, UNOSOM, MINURSO, UNAMIR, UNDP-CMAC, COLUMBUS, IFOR, UNTAES, UNSCOM, SFOR, ALBA, ALBALODGE, AFOR, KFOR, ALLIED HARVEST, ALLIED FORCE, LAOS, EUMM, AMBER/FOX, ISAF, CONCORDIA, ESSENTIAL HARVEST, AVENIR, ACTIVE ENDEAVOUR, WEST SHARK, TSUNAMI, BELBAT, MOVING STAR, BOSNIA ROAD, JOINT FALCON, SAHEL, ALTHEA, AMIS, DUTCH / BELGIAN DRAGON, ENDURING FREEDOM, UNMIK, UNMIS, UNMOGIP, UNTSO, BELUFIL, EUFOR UAV, PPM. Editeur responsable—Verantwoordelijke uitgever : Président - Voorzitter Compagnon Michel Neyt Boulevard des Invalides, 171/9 B-1160 Bruxelles Tam Tam Ommegang est un périodique bilingue qui publie des articles dans la langue choisie par leurs auteurs. Les textes sont reproduits sous la responsabilité de leurs auteurs. Tam Tam Ommegang is een tweetalig tijdschrift waarin de artikels worden uitgegeven in de doorr de schrijvers gekozen taal. De ingezonden teksten worden onder de verantwoordelijkheid van hun opstellers gepubliceerd. Cotisation/lidgeld & abonnement: Belgïe/Belgique: 9€. In het Buitenland/ A l’étranger: 20€ Compte bancaire/Bankrekening: BE17 3101 7279 9021, BIC: BBRUBEBB Compagnons Ommegang à Bruxelles/te Brussel
www.Compagnons-Ommegang.com
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SOMMAIRE / INHOUDSTAFEL 3
Beheerraad-Conseil d’administration
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Le Mot du Président
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Het Woord van de Voorzitter
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Congo 1960 : “Objectif Léopoldville” révisé par le Compagnon J-P. Sonck (Partie 6)
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Eretabel van de militairen overleden in operatie of opdracht ~ Tableau d'Honneur des militaires morts en opération ou en mission Compagnons d’Honneur à titre posthume ~ Erecompagnons ten postume titel
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“Getuigenis over de gruwelijke realiteit van het ‘simba-bewind’ (1964)” - Deel 2
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Appel 21 juillet / Oproep 21 juli
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In Memoriam
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Souligné pour vous au fil de nos lectures : “La vie en Afrique ou trois ans dans l’Afrique centrale (Tome II)” par le Compagnon Eric Henckaerts
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Questions du Test de connaissance n° 20 par le Compagnon Eric Henckaerts
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Samenwerking met Burundi in 2013 door LtKol MAB Marc De WAGTER
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DAKOTA NEWS : SOS Sahel 1973 : Deel/Partie 4 door/par Axel Vermeesch
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BBQ Ommegang : Saintes - 13 septembre : Modalités pratiques
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BBQ Ommegang : Sint Renelde - 13 september : Praktische modaliteiten
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Nouvelles de nos membres” / “Nieuws van onze leden” par le/door Compagnon Guy Bruneel
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Réponses au Test de connaissance n° 20 par le Compagnon Eric Henckaerts
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Lettre du Général Paelinck
Cover 1 : 1st BBQ Ommegang ~ Burundi vlag/drapeau ~ AG/AV 2013 & Médaille de la reconnaissance/Erkentelijkheismedaille Cover 2 : Algemene Vergadering/Assemblée Générale 2013 ~ Foto’s van het banquet/ Photos du banquet Cover 3 : Boutique Ommegang / Ommegangsboetiek
Cover 4 : Algemene Vergadering/Assemblée Générale 2013 ~ Foto’s van het samenstel/ Photos de l’assemblée
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CAMILOM
VOMILOZ
Confédération des Associations de militaires, d’anciens militaires et leurs amis servant ou ayant servi au Congo Belge ou Outre-mer.
Verbond der Verenigingen van militairen, oud-militairen en hun vrienden, in dienst of die gediend hebben in Belgisch Kongo of Overzee.
AMACIEL BAKA.
AMI FP VRIEND
C.R.A.O.C.A
C.T.M.
OMMEGANG
U.R.F.R.A.C.O.L.
OMMEGANG
Beheerraad - Conseil d’administration Président Voorzitter
Compagnon Michel Neyt
Tel: 02 660 61 76
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Secretaris Secrétaire
Compagnon Guy Bruneel
Tel: 0475 824 156
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Trésorier Compagnon Gilbert Desmet Penningmeester Avenue Franklin Roosevelt 1A B-1340 Ottignies
Tel: 010 41 08 83
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Beheerders Compagnon Jempy Bonjean Administrateurs Breughelpark 16/19 B-1731 Zellik
Tel: 0475 769 586
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Documentation historique / Historische documentatie
Compagnon Joël De Decker
Tel: 0486 477 017
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Compagnon Michel de Hasque
Tel: 0475 743 662
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Avenue Reine Elisabeth 10 B-1410 Waterloo
Avenue des Pagodes 388 B-1020 Bruxelles
Vaandrig / Porte-drapeau
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Tel: 02 759 98 95
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Tel: 0485 30 96 99
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Compagnon Luc Marchal
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Le Mot du Président Chers Compagnons, Une délégation des Compagnons était présente aux commémorations du 07 avril - Journée des Vétérans, et du 08 mai – fin de la Deuxième guerre mondiale en Europe, qui se sont déroulées au Tombeau de Soldat Inconnu ; le 07 avril j'y ai déposé avec le Colonel Lambert, président du Cercle CTM, une gerbe de fleurs en hommage à nos morts en opérations et au nom de tous les membres de la Fédération Nationale des Vétérans. Notre prochaine manifestation publique sera le traditionnel défilé du 21 juillet, jour de notre Fête nationale. En effet, la cérémonie annuelle au Cénotaphe de Londres n'aura pas lieu cette année en raison de travaux publics en cours. Je vous convie donc à vous retrouver très nombreux le 21 juillet prochain, dès 15.00 heures à la Place Royale de Bruxelles munis de votre carte de Vétéran qui vous servira de carte d'accès. Les Compagnons qui ne seraient pas en possession de la carte de Vétéran et désireux de participer au défilé sont priés de prendre préalablement contact avec moi par mail ou téléphone (
[email protected] – tél. 0495 28 27 62). J'insiste sur le fait que le défilé du 21 juillet est la seule occasion de montrer à la Nation notre engagement passé, notre cohésion actuelle et notre attachement aux valeurs citoyennes et civiques; outre les milliers de personnes présentes sur le parcours, des dizaines de milliers de téléspectateurs en seront les témoins: venez donc très nombreux, les Compagnons sont vivants ! D'autre part, le comité organise un BBQ le 13 septembre prochain. Une excellente occasion de se retrouver; détails pages suivantes. Il me faut maintenant vous parler de l'an prochain au cours duquel sera célébré le 50 ème anniversaire des opérations Ommegang et Red & Black Dragon de 1964. Nous célébrerons cet anniversaire avec un éclat particulier; la journée des Vétérans du 07 avril 2014 y sera consacrée, à une date non encore fixée les rescapés de la rébellion organiserons en mémoire des victimes un service religieux auquel nous participerons tandis que le 24 novembre nous célébrerons avec faste et en présence d'un maximum de participants de l'époque (Ommegang – Rgt Para-Commando – FATAC – Otages) la libération de Stanleyville. L'organisation de ces événements est en cours et les détails vous seront communiqués en temps utile. Dans le cadre cette commémoration, nous organiserons une exposition et éditerons une brochure retraçant l'histoire de ces opérations. A cette fin, nous recherchons tous documents et photographies, de préférence inédits, susceptibles de les illustrer. Si vous possédez ou si vous connaissez des personnes qui possèdent de tels documents, prenez contact avec un membre du conseil d'administration à votre choix (coordonnées en page 3); les documents et photos seront scannés par nos soins et vous seront restitués dans les plus brefs délais. Enfin, je fais un appel pressant à votre bonne volonté : le conseil d'administration recherche quelques compagnons bénévoles prêts à leur donner un coup de main – quelques heures par mois – dans l'organisation du 50ème. De nombreuses tâches sont à pourvoir: planning, tenues de listing, scan de documents et photos, recherches de personnes, contacts, etc. De même que pour les documents dont question ci-dessus, prenez contact avec le compagnon administrateur de votre choix. Je dois insister sur le fait que votre aide nous est indispensable – et sera donc hautement appréciée – pour que le 50ème soit une réussite. Relisez bien ce dernier paragraphe et comme disait l'oncle Sam : "Engagez-vous !" Je vous souhaite à tous d'agréables vacances ensoleillées (au moment où j'écris je dirais bien que nous avons un "bel hiver"…) et vous adresse mon plus cordial salut. A vous revoir nombreux le 21 juillet !
Michel NEYT Compagnon Président 4
Het Woord van de Voorzitter Beste Compagnons, Een delegatie van de Compagnons was aanwezig aan het Graf van de Onbekende Soldaat op de herdenkingen van 7 april ̶ Dag van de Veteranen ̶ en van 8 mei ̶ einde Tweede Wereldoorlog in Europa. Op 7 april heb ik een bloemenkrans neergelegd met Kolonel Lambert, voorzitter van de vereniging CTM, in naam van alle leden van de Nationale Federatie van Veteranen, als hulde aan onze overledenen tijdens operaties. Onze volgende algemene manifestatie zal het traditionele defilé zijn van 21 juli, dag van onze Nationale Feestdag. Inderdaad, de jaarlijkse plechtigheid aan de Cenotaaf in Londen zal dit jaar niet plaatsvinden door herstellingswerken. Ik roep jullie dus op om mekaar talrijk terug te vinden op 21 juli eerstkomend vanaf 15 uur op het Koningsplein in Brussel, in het bezit van uw kaart van Veteraan, die u nodig hebt als toegangskaart. De Compagnons die wensen deel te nemen aan het defilé, maar niet in het bezit zouden zijn van de kaart van Veteraan, moeten vooraf contact met mij opnemen per mail of per telefoon (
[email protected] – Tel. 0495 28 27 62). Ik dring aan op het feit dat het defilé van 21 juli de enige gelegenheid is om aan de Natie ons engagement van vroeger te tonen, alsook onze actuele samenhorigheid en onze gehechtheid aan de maatschappelijke en burgerlijke waarden. Naast de duizenden mensen op het parcours zullen nog tienduizenden kijkers hiervan getuige zijn. Kom dus zeer talrijk en toon dat de Compagnons leven ! Anderzijds, de beheerraad organiseert een BBQ op 13 september. Een uitstekende gelegenheid om zicht te ontmoeten ; details op volgende pagina's. Ik moet u nu spreken over volgend jaar wanneer de 50 ste verjaardag zal gevierd worden van de operaties Ommegang en Red & Black Dragon van 1964. We zullen deze verjaardag met een zekere luister vieren. De Dag van de Veteranen van 7 april 2014 zal er speciaal aan gewijd worden. Op een datum die nog niet vaststaat zullen de overlevenden van de rebellie een godsdienstige eredienst organiseren ter nagedachtenis van de slachtoffers, waaraan ook wij zullen deelnemen. Tenslotte zal op 24 november de bevrijding van Stanleystad op feestelijke wijze herdacht worden in aanwezigheid van een maximum aantal toenmalige deelnemers (Ommegang – Regiment Paracommando – FATAC - Gegijzelden). De organisatie van dit evenement is bezig en de details zullen ten gepaste tijd meegedeeld worden. In het kader van deze herdenking zullen we een tentoonstelling organiseren en een brochure uitgeven over de geschiedenis van deze operaties. Hiervoor zoeken we alle mogelijke documenten en foto’s, liefst onuitgegeven, om deze te illustreren. Indien u over zo’n documenten beschikt of personen kent die deze bezitten, neem dan contact op met een lid van de beheerraad naar keuze (coördinaten op bladzijde 3). Deze documenten en foto’s zullen door ons gescand worden en u zo snel mogelijk terug bezorgd worden. Tot slot doe ik een dringende oproep op uw goede wil: de beheerraad zoekt enkele vrijwilligers om een hand toe te steken ̶ enkele uren per maand ̶ voor de organisatie van deze 50 ste verjaardag. Veel taken moeten uitgevoerd worden: planning, bijhouden van listings, scannen van documenten en foto’s, opzoeken van personen, contacten leggen, enz. Zoals voor de documenten hierboven kan u contact nemen met een beheerder naar keuze. Ik moet nogmaals aandringen omdat uw hulp voor ons onontbeerlijk is en ten zeerste zal worden geapprecieerd, zodat de 50ste verjaardag een succes zou worden. Herlees goed deze laatste paragraaf en zoals Uncle Sam zei: “ We want you ! ”. Ik wens jullie allen nog een prettige en zonnige vakantie (terwijl ik dit schrijf kan ik beter spreken van een “mooie winter”…) en stuur mijn vriendelijke groeten. Aan velen tot ziens op 21 juli !
Michel NEYT Compagnon Voorzitter 5
Objectif Léopoldville (6)
JP Sonck
L’origine des mercenaires de l’ANC En octobre 1963, Moïse Tshombe mobilisa les Forces Katangaises Libres établies en Angola pour libérer son pays et recommencer la sécession. Il s’assura les services de Jerry Puren et de Mike Hoare pour préparer une attaque contre l’armée congolaise avec des mercenaires recrutés en Afrique du Sud. René Wauthier fut chargé du recrutement en Belgique mais les préparatifs prirent du retard. En juin 1964, Moïse Tshombe oublia son projet de sécession du Katanga, car il fut appelé à Léopoldville par le président Kasa Vubu pour tenter de sauver le pays. La situation du Congo était catastrophique et le leader katangais fut nommé premier-ministre du gouvernement congolais. Mike Hoare et Jerry Puren le rejoignirent dans la capitale congolaise avec une douzaine de mercenaires et le 14 août, le général Mobutu chargea le major Hoare de créer le 5e bataillon Commando à Baka, tandis qu’Alastair Wicks se rendait en Rhodésie et en Afrique du Sud pour engager des recrues. Quant au major Puren, il fut affecté à Ndolo pour former la 21e escadrille d’appui tactique. René Wauthier conçut avec Pierre Bottu le projet de former le 6e bataillon Commando en engageant des anciens de la Gendarmerie Katangaise et des officines de recrutements ouvrirent leurs portes à Bruxelles, Charleroi et Liège. Le 19 août, le major Wauthier quitta la Belgique à destination de Léopoldville avec une douzaine d’hommes qu’il avait recrutés. Une semaine plus tard, le major Protin, officier de la Force Aérienne Belge, rejoignait Elisabethville avec 21 mercenaires pour organiser une colonne offensive et reprendre la localité minière de Manono. Le 5 août, Moïse Tshombe demanda à P.H. Spaak de disposer des services du colonel BEM Vandewalle comme conseiller militaire personnel et le 28 août, il fut chargé de la coordination des opérations pour reprendre Stanleyville. Muni d’une décision signée par Moïse Tshombe et J.D. Mobutu, Frédéric Vandewalle planifia la création à Baka de la 5e brigade mécanisée de l’armée congolaise dont il assura le commandement. Cette brigade, encadrée d’officiers de l’assistance technique belge, partirait de Kongolo et se composait d’un Etat major dirigé par le ltcol Diericx et de deux colonnes : Lima I confiée au ltcol Liégeois et Lima II au ltcol Lamouline. Le 5e bataillon Commando de Mike Hoare passa aux ordres de la 5e brigade dont il devenait le fer de lance, tandis que le 6e bataillon Commando de René Wauthier devait servir à l’encadrement des unités katangaises. L’engagement de mercenaires à Bruxelles se poursuivit de manière quasi-officielle par le canal de l’ambassade du Congo et le colonel BEM Vandewalle donna pour instructions au major Wauthier de les envoyer en priorité à Baka. Le major Wauthier fit venir le commandant Bottu à Léopoldville pour le seconder et une base de transit fut créée dans la capitale 6
congolaise. Elle réceptionnait les recrues qui débarquaient en Boeing 707 de la Sabena et leur assurait un logement temporaire à l’hôtel Palace, au Régina ou au Continental à Limete. Parmi les premiers officiers étrangers affectés au 6e bataillon Commando se trouvaient les Polonais Kowalsky, Mikalski et Topor-Stazsac qui arrivèrent à Baka en septembre avec André Béro. Etant souvent absent, le major Wauthier chargea le capitaine Topor-Stazsac du commandement ad interim du 6e bataillon Commando dont le noyau était formé par le 60e peloton de Charles Gardien qui avait pris Manono le 2 septembre avec le major Protin. Ce peloton encadra et instruisit le 9e bataillon commando Katangais recruté dans les villages baluba entourant Manono. Le peloton blindé du lieutenant Béro affecté à Lima I était le 61e, tandis que le 62e était le peloton blindé du lt Kowalsky ( Lima II ). Quant au 63e peloton, il regroupait les Européens qui encadraient le 10e bataillon Commando Léopard du major Schramme rentré de son exil en Angola. Le 6e bataillon Commando devait également founir un minimum d’encadrement pour les bataillons Commandos du régiment Baka que la 5e brigade prévoyait de former à Kamina Base avec les gendarmes katangais ramenés d’Angola. Pendant que l’équipe du ltcol Liégeois se rendait à Kongolo pour recruter et entraîner le 7e bataillon Commando du lieutenant Mikalski composé de Bahemba, l’équipe du ltcol Lamouline formait le 8e bataillon Commando de René Piret à Kamina avec des guerriers baluba fournis par le grand chef Kasongo Nyembo. Le 30 septembre 1964, le colonel BEM Vandewalle convoqua au QG de Kamina Base tous les chefs de service et les commandants d'unité de la 5e Brigade, y compris le major Hoare et le capitaine Topor-Stazsac. Il prit la parole pour résumer les objectifs de la Brigade dont il révéla l'organigramme. Elle comprenait un quartier général, deux pelotons blindés, une Police Militaire, un peloton de Génie, le 5e bataillon Commando sud-africain, ( moins quatre pelotons en opération à Ops Kivu, Ops Nord et Ops Tshuapa ), le 6e bataillon Commando Européen, le 7e bataillon Commando de Lima I, le 8e bataillon Commando de Lima II, le 9e bataillon Commando et le 10e bataillon Commando cantonnés à Manono.
T-28D à l’aérodrome de Lisala (coll Hellström)
A l’issue de la réunion, le colonel Vandewalle décida la création à baka d’un noyau d'Etat-major au sein du 6e bataillon commando pour s’occuper de l’administration des mercenaires francophones au point de vue solde, affectation, effectif et courrier. Cet Etat major fut confié au commandant Bottu, car Frédéric Vandewalle n’était pas satisfait du major Wauthier qui détestait s’occuper de paperasserie administrative. Quant au capitaine Topor-Stazsac, il s’était engagé pour se battre, pas pour rester dans un bureau. L’EM 7
du 6e bataillon Commando n'avait aucune influence sur le commandement tactique de l’unité qui dépendait entièrement de la 5e Brigade ANC. L’officier G3 du QG de l’armée congolaise à Léopoldville envoya le 21 septembre un message radio au major Demol pour l’informer que le ltcol Aviateur Van de Poel, successeur du ltcol Decock à Baka, mettait à la disposition du 2e Groupement de l’ANC un détachement d’aviateurs de la Fatac qui serait basé à Lisala.
La mission de Lisala (collection Hellström)
Formé en Chine Populaire Simon Motobani, commandant des opérations de l’APL du secteur Bumba-Aketi, faisait partie des nombreux stagiaires congolais qui avaient rejoint la Chine Populaire en 1961, comme Mulele, Pakassa, Mukulabundu et Bidalira. Il avait suivi pendant trois ans les cours de guerre subversive donnés par des instructeurs de l’Armée Populaire à l’académie de guérilla de Nankin et il était revenu au Congo avec le grade d’officier. Le colonel Opepe l’affecta à Aketi en remplacement du major Kalenga tué à l’ennemi et le QG de l’Armée Populaire de Libération lui ordonna de reconquérir Lisala. Le major Motobani réunit ses officiers à son QG d’Aketi pour établir les plans d’une offensive dont la base de départ serait le village de Mioka près de Yamakundu. Un important maquis s’y était implanté avec les Simba qui avaient fuit Lisala après les combats et des déserteurs de l’ANC passés au service de l’APL y formaient des jeunes recrues pour combler les pertes. La célèbre magicienne Mama Maria Onema, sorcière favorite du général Olenga, fut envoyée par la route à Aketi pour encourager l’Armée Populaire de Libération à reprendre Lisala. La population fut mobilisée pour décorer les rues de feuilles de palmier et des affiches à son effigie furent placardées dans la ville pour annoncer son arrivée. Elle y apparaissait vêtue d’un pagne et coiffée d’une sorte de parure de plumes d’aigle comme les chefs coutumiers. La sorcière débarqua à Aketi le 23 septembre 1964 avec ses aides et son assistant, un docteur qui avait la fonction de «gardien des pouvoirs magiques». Il était vêtu de peaux de léopard et portait une coiffe avec une grande croix rouge. Mama Onema fut accueillie avec un grand respect au Quartier Général du secteur Bumba-Aketi par le major Motobani et ses officiers, mais leur épouse ne purent ni la voir, ni l’approcher et elles furent priées d’attendre leur mari à l’extérieur. 8
Les officiers reçurent un baptême et un Dawa spéciaux contre paiement, puis elle s’occupa de baptiser et de vendre son stock de Dawa à la piétaille qui servait de chair à canon. Après la cérémonie, Mama Onema poursuivit sa tournée dans les Uélés avec son équipe, puis elle retourna à Stanleyville. L’arme secrète du commandant en chef de l’APL fonctionnait parfaitement, car les rebelles crurent fermement que ses pouvoirs les avaient rendu invulnérables. La sorcière était crainte pour ses sortilèges et elle avait droit de vie et de mort sur les Simba qui la vénéraient. Ses recettes magiques opéraient à condition de respecter certains interdits que les nouvelles recrues devaient apprendre par cœur : ne pas voler, ni violer, ni toucher la main d’un non-initié, fuir l’eau de pluie, ne pas se laver durant les campagnes militaires, ne pas regarder en arrière au combat. Si un non-initié ou un Européen devait lui remettre un objet, il devait le jeter par terre et il le ramassait. Il y avait beaucoup d’interdits afin d’éviter que la responsabilité de la sorcière ne fusse engagée ! Pendant ce temps, la garnison de Lisala vaquait à ses occupations sans se douter de la menace qui pesait sur la ville. Elle comptait deux cents cinquante Africains ( gendarmes katangais, gendarmes et parachutistes congolais ) et quarante deux Sud Africains commandé par Gary Wilson qui faisait office de chef de Place. Suite à l’offensive des rebelles qui se dirigeait vers Gemena, le colonel Marlière préleva le 54e peloton du lieutenant Forsbrey à Baka pour renforcer le secteur d’Ops Nord. Le responsable des opérations dans l’Equateur informa le major Demol que ce peloton ferait escale à Ndjili le 26 septembre avant de rejoindre Gemena. Sa mission était de couper la route aux Simba qui attaquaient de Yakoma vers le sud. La logistique d’Ops Nord parvenait par la voie aérienne, et le port de Lisala fut remis en état pour accueillir les navires de l’Otraco qui remontaient à nouveau le fleuve.
Pilotes de l'USAF en discussion avec les Sudafs Jo Wepener et Roy Whiteheat à Lisala (collection Hellström)
Ils faisaient escale au port de Coquilhatville pour déposer le ravitaillement destiné au secteur d’Ops Tshuapa. Le flight de T-28D qui opérait dans la région de Bukavu fut envoyé à Lisala pour assurer le 9
soutien aérien de l’ANC. Il dépendait de la CIA qui avait fondé la société de maintenance Anstalt Wigmo le 21 septembre 1964, à Vaduz au Liechtenstein. Deux avions armés de mitrailleuses et de roquettes, arrivèrent le 26 septembre et se posèrent sur l’aérodrome situé en zone rouge et les pilotes cubains logèrent à la mission. Deux autres appareils arrivèrent le 30 septembre avec une équipe de mécanos. Le Wigmo partagea les installations de l’aérodrome de Lisala avec les aviateurs belges du commandant Brokken qui pilotaient le bimoteur Douglas DC-3 et l’hélicoptère Vertol H-21B « Banane volante » chargés d’assurer les missions quotidiennes d’Ops Nord et d’Ops Tshuapa (ravitaillement, reconnaissances aériennes, évacuations sanitaires et opérations « Search and Rescue » en cas de crash aérien). Le colonel Marlière décida de confier leur protection aux mercenaires du capitaine Noddyn, car l’aérodrome était gardé par l’ANC, mais il n’était pas sûr. Bob Noddyn avait débarqué à Léopoldville au cours du mois de septembre pour former un groupe spécial qui effectuerait des sauts opérationnels sur les localités isolées pour sauver les otages menacés de mort. Il avait intéressé le conseiller du QG/ANC à son projet et espérait son appui. Il se rendit avec ses hommes au QG/ANC pour signer le contrat et la base ANC leur fournit de l’équipement et des armes individuelles. Ce groupe devint le 64e peloton du 6e bataillon Commando, plus connu sous le nom de Groupe Spécial Parachutiste et malgré les instructions du colonel Vandewalle, le major Wauthier l’affecta à Lisala sur ordre du colonel Marlière. Le Groupe Spécial Parachutiste ne comptait que six volontaires coiffés d’un béret rouge ou d’une casquette Bigeard., mais ces anciens du Katanga avaient une grande expérience parachutiste et commando.
Le 51e peloton avec ses jeeps armées de mitrailleuses .30
Le Quartier Général d’Ops Nord à Lisala Le lieutenant-colonel Monyanga, commandant ad interim du 2e Groupement de l’ANC, ordonna au major Itambo d’installer le Quartier Général d’Ops Nord à Lisala le 1er octobre pour se rapprocher du front. Il n’était pas très enthousiaste à l’idée d’abandonner la quiétude de Gemena et il chargea son 10
Fausto Gomez, dit « El Toro » devant son appareil à Lisala
conseiller belge Victor Demol du déménagement de son Etat-major et des vingt-cinq militaires qui le composaient dans les bâtiments qui avaient été réquisitionnés sur son ordre à Lisala. Il le chargea également de réquisitionner des camions à la compagnie Cotonco et à la Sotracongo, car une partie des troupes et du matériel rejoignait Lisala par la route. Les appareils de transport C-130 de l’USAF déposaient régulièrement la logistique prévue pour la campagne vers Bumba et l’un d’eux amena le peloton de parachutistes congolais de l’adjudant Gérard Madwa de Léopoldville. Il déposa également un second blindé Unimog pour les Sud Africains. Le capitaine Noddyn rassembla ses hommes pour se rendre à l’aéroport de Ndjili et ils embarquèrent dans le Douglas DC-3 piloté par des aviateurs belges qui assurait le ravitaillement quotidien des garnisons. Le bimoteur de la Fatac fit escale à Coquilhatville où ils passèrent la nuit et le lendemain, ils rejoignirent le secteur d’Ops Nord. Les hommes de Bob Noddyn se présentèrent au QG où le major Demol les accueillit et les plaça sous les ordres du commandant de la place qui fut très content d’avoir du renfort. Ils logèrent à l’école catholique des Chanoinesses de St Augustin, dans les cellules que les sœurs Chanoinesses avaient abandonnées. Le lendemain, le Groupe Spécial Parachutiste effectua une opération avec les Sudafs du 51e peloton qui avaient reçu quatre jeeps et un blindé Unimog pour patrouiller. Bob Noddyn retourna à Léopoldville pour demander de nouvelles instructions au colonel Marlière et demander des renforts au major Wauthier. Il tenait les Sud Africains en piètre estime et voulait opérer de manière indépendante, car Gary Wilson avait perdu plusieurs hommes dans une embuscade et il était devenu très prudent. Les planteurs de la région de Gundji réclamèrent la présence de mercenaires. Des Simba repliés sur l’autre rive du fleuve Congo avaient constitué un maquis dans la région de Bokata, près d’un affluent du fleuve et ils étaient sous la menace constante d’infiltrations. Le major Demol forma une patrouille de combat avec les hommes Groupe Spécial Parachutiste pour montrer la présence de l’ANC dans les plantations et impressionner les habitants qui étaient prêts à accueillir les Simba. L’hélicoptère du commandant Brokken les déposa sur place et après quelques jours d’action psychologique, ils regagnèrent Lisala. Le capitaine Noddyn débarqua de Léopoldville avec deux nouvelles recrues et il emmena ses hommes faire connaissance de la garnison. Ils connaissaient déjà les Sudafs qui étaient leurs camarades de combat et il leur présenta les Cubains qui pilotaient les avions d’attaque North American T-28D Trojan chargés de les appuyer. Le plus impressionnant était Fausto Gomez, dit « El Toro », une véritable armoire à glace avec des moustaches 11
comme Pancho Villa. Ils se rendirent ensuite au cantonnement de la 6e compagnie indépendante de gendarmes katangais qui était sale et mal tenu. Leur discipline laissait beaucoup à désirer, chacun s’habillait comme il voulait et les armes étaient mal entretenues. Les parachutistes congolais du peloton de Gérard Madwa étaient mieux disciplinés, mais leurs armes n’étaient pas mieux soignées que celles de Katangais. Entre temps, les planteurs du village de Gundji se plaignirent à nouveau des maquisards qui devenaient de plus en plus audacieux. Ils réclamèrent le retour des mercenaires et le capitaine Noddyn fut chargé de mettre les rebelles à la raison.
L’adjudant Madwa devant un T-28D à Lisala
Le 2 octobre, il embarqua avec le Groupe spécial parachutiste et quelques paras congolais sur le bac à moteur de l’Otraco qui assurait une liaison régulière entre les deux rives du fleuve. Pendant la traversée, il leur expliqua qu’ils allaient attaquer le repaire des rebelles pour leur ôter l’envie de marauder dans les environs. Le bac les déposa sur l’embarcadère de l’autre rive du fleuve et un planteur les amena à Bokata-Yamolata en camionnette. Ils traversèrent un affluent du fleuve Congo en pirogue et fouillèrent le hameau où vivaient les rebelles, mais ils avaient décampé. Le bac qui était amarré sur l’autre rive fut coulé pour empêcher les maquisards de traverser la rivière et ils rentrèrent à Lisala en hélicoptère. Victor Demol communiqua à Gemena : « De comd Ops Lisala pour comd Ops Nord - Demain vendredi 2 octobre un avion enlèvera une partie de l’EM dont le major Itambo. Ainsi que Dét 54e Cdo ». Le lendemain vers neuf heures, le major Demol rejoignit Gemena avec le bimoteur DC-3 de la Fatac qui atterrit après une heure de vol. Lisala était distante de 300 km de Gemena et l’avion devait effectuer deux voyages dans la journée, car le 54e peloton du lieutenant Forsbrey comptait une quarantaine de Sud Africains. Lors du premier voyage, il embarqua le major Itambo, le major Demol et une vingtaine de commandos et vers 13h00, le pilote se rendit lentement en bout de piste, puis il s’élança à pleine vitesse. Suite à une défaillance technique, le moteur droit prit feu et le bimoteur dévia hors de la piste. Son pilote parvint à freiner l’avion qui s’échoua sur le nez. Il n’y eut aucune victime dans l’incident, car les commandos sud africains avaient évacué la carlingue très rapidement avant les passagers. L’incendie du moteur fut éteint, mais l’hélice était tordue. Lorsque tout danger fut écarté, les commandos récupérèrent les caisses de munitions et de grenades laissées dans l’appareil et Victor Demol se rendit au d’Ops Nord pour relater par radio l’accident au Bureau des opérations aériennes. A suivre... 12
IN MEMORIAM Tableau d'Honneur des militaires morts en opération ou en mission ~ Eretabel van de militairen overleden in operatie of opdracht (*) CONGO/KONGO 1960 : Arthur ALLIET, Denis BLOMMAERT, Clément BOSMANS, Willy CLAES, Norbert COENEN, Joannes DAEMS, René DE GREEF, Denis DELAHAUT, Wilfried DE PAEP, Romain DERVEAUX, Pierre DEVAREZ, Alfons FREDERIX, Willy GENBRUGGE, Gérard GHIJS, François GOOTS, Eduard HAENRAETS, Godefridus HAWINKEL, Jozef HOLSBEEK, Robert HOSSELET, Marcel INDEKEU, Ernest JACQUES, Jacques JONGEN, Emile LAURENT, Omer LEMMENS, Léon LENOIR, Michel LUYPAERTS, Maurice MAES, Étienne MARQUET, Albert MEEUWISSEN, Robert MEULEMANS, Raymond MEURIS, Jozef PEETERS, Georges PETERS, Alfons POELMANS, Jean PONCELET, August SCHAEVERS, Gaston SEGERS, Alexandre SOSNOWSKI, Henri SYBERS, Jozef THYS, Joseph TOUSSAINT, Paul VALGAERTS, Joseph VAN AKEN, Jean VAN GOMPEL, John VAN ROEY, Renatus VAN STEENBERGEN, Ludovicus VANHEUCKELOM, Renatus VANHOVE, Willy VERNELEN
KATANGA 1960-1961 : Raymond BUYSSCHAERT, Petrus CARON, Jean COLLET, Armand GESNOT, Gilles GIDDELO, Gaëtan HUMBLET, Henri JACQUEMART, Marcel LANIS, Arnold LE GRELLE, Robert LECLERCQ, Louis PEETERS, Georges RANDOUR, Walter SMETS, Jean TROKAY, André URBAIN, René VAN DAMME, Willy VAN HAUWAERT, Georges VLIEGHE, André WILLIQUET
DRAGON ROUGE/RODE DRAAK 1964 : Alphonse DEWAEGENEER, Albert WOUTERS DRAGON NOIR/ZWARTE DRAAK 1964 : Lucien WELVAERT OMMEGANG 1964-1965 : Fernand ALLAEYS, Jean BAILLEUX, Raymond BORDON, Tommy CARPENTIER, Max COUCKE, Léon de BIEVRE, Roger GENIS, René GLORIEUX, Hubert HERMAN, Robert JACOBS, René RAUCROIX, Ferdinand SÉVERIN OPS SUD/ZUID 1965-1966 : Lucien DE MAAT, Joseph SWINNEN RWANDA 1994 : Bruno BRASSINE, Alain DEBATTY, Christophe DUPONT, Yannick LEROY, Stéphane LHOIR, Thierry LOTIN, Bruno MEAUX, Louis PLESCIA, Christophe RENWA, Marc UYTTEBROECK
Erecompagnons ten postume titel ~ Compagnons d’Honneur à titre posthume (*) Etienne DELPERDANGE, Jean-Jacques DRUEZ, Padre Guy DEMOT, Roger HARDENNE, Pierre LEMERCIER, Joseph FERNET, G. LECOMTE, J. RIETJENS, R. GODINNE, Luc GORIS, Henri DIERICKX, André PROTIN, Gaston BEBRONNE, Jules CREVECOEUR, Jacques CAUFFMANN, Willy ROOMS, Albert LIEGEOIS, Jacques AMIABLE, André CLOSSET, Lucien GOUREMAN, Léon BRISSE, Roland SCHMIT, Lambert ASSELBERGHS, Emile GRAILLY, Michel BIDLOT, Louis VANDEWALLE, Louis VAN RANSBEECK, Nestor DUMONT, Calixte DEVOS, René HENRARD, Ghislain DEMUYNCK, Médard PLASSCHAERT, René HOTTART, Frans GEENEN, Michel DUQUESNE, Robert LAMOULINE, Armand VERDICKT (*) Artikel 3 van de statuten ~ Article 3 des statuts 13
Getuigenis over de gruwelijke realiteit van het "simba-bewind" (1964) ~ Deel 2 Artikel verschenen in de TTO Nr 2 (begin 1972)
Nadat allen weer bijeen waren, begonnen de simba's de zusters een voor een naar boven te roepen. Ze weigerden. Ze waren echter akkoord om allen te samen naar boven te komen maar dat lukte niet. De simba's kwamen naar beneden, sloegen en trapten de zusters uiteen, haalden ze een voor een naar boven en gaven elke vier simba's een zuster. Wanneer zo een zuster huilend naar beneden kwam, was ze "bek-af". En zo kregen ze allen hun beurt, behalve de vrouw van de protestante pasteur, omdat ze te "oud" was. Gedurende hun gevangenschap werd niet "het minste voedsel verschaft. De Br. Jean-Marie, die van een simba wat water kreeg in een helm moest hiervoor 200 Fr betalen. Allen konden hiervan een slokje nemen.
Woensdag 25 november 1964
Een groep Simba's "Freedom fighters" ! (Collectie Compagnon J. BRASSINE)
De hele morgen verbleven ze in de kelder, pratend, huilend, biddend, in afwachting van wat komen zou. Elke helm water moest met grof geld betaald
worden. Om ongeveer 4 uur in de namiddag kwam een vrachtwagen uit Yanonge in de cité met de paters V.D. Vegt, Verberne en Nieuwkamp en de drie zusters. De onderwijzeres zag hoe de simba's hen allen verplichtten zich te ontdoen van hun boven kleren : de paters liepen in pantalon of slip, de zusters zonder sluier, torse nu en in slip. Hun kleren drukten ze tegen hun borst. Van daar ging het blootsvoets naar de gevangenis. Ongeveer een Km, waar de paters onmiddellijk in de kelder moesten afdalen. De zusters werden door de simba's boven gehouden om er zich mee 14
te "amuseren". Pater V.D. Vegt leed veel, hij had een grote wonde aan het achterhoofd.
Eindelijk moesten allen naar boven komen in de grote zaal, waar de lijken, gedood door de rocket, al door de zusters waren weggedragen. Een simba richtte toen het woord tot hen : aangezien jullie niet naar Congo gekomen bent om het geloof te verkondigen, maar om niets anders te doen dan smerige politiek te bedrijven en met de Amerikanen te heulen, gaan we jullie allemaal doodschieten. De congolese broeders vroegen toen ontsteld : wij ook? Men antwoordde : wie denken wel dat jullie bent? Aanhangers van Tshombe en de Amerikanen. Jullie zullen je lotgenoten begraven en dan maken we jullie dood en je gaat in dezelfde kuil. Daarop schoten ze ze allen neer, een voor een, terwijl de zwarte broeders en de dame met de vier kinderen toezagen. Toen allen gevallen waren, werden de drie broeders verplicht de lijken naar buiten te dragen op de veranda van het huis. Diegenen die nog reutelden werden de hals afgesneden. Zo droegen ze ook pater Schuster die ze dood waanden naar buiten. Wat moet die toen wel gedacht hebben.
Nadat ze ze allen hadden buiten gedragen, eisten de simba's van de broeders dat ze de lijken in de congostroom zouden gooien op ongeveer een Km afstand. Br Richard antwoordde dat het nu te laat was en dat ze dat morgenvroeg gingen doen. Daar gingen de simba's mee akkoord. Maar zuster margriet was Slachtoffers op de linkeroever (Collectie Compagnon J. BRASSINE) nog niet dood en hoorde dat. Ze riep heel zachtjes de broeder en zei : ik zou graag hebben dat je ons vanavond nog in 't water smeet. Toen de broeders zuster Olympia wegdroegen kwam ze even bij kennis, trok haar ring van de vinger en ziende dat ze naast haar moederoverste lag, trok ze ook de ring van diens vinger en gaf ze aan de broeder zeggende : steek die in je zak. Een simba die bemerkte dat er gefluisterd werd schoot toe om zuster Olympia de nek af te snijden maar ze had haar kleed tot boven toegeknoopt. Ze zei : wacht even. Knoopte haar kleed los en zei : snij nu maar. Waarop de simba haar de hals afsneed. Pater Ten Bosch zei tegen de broeders : ik zal niet meer genezen want mijn benen zijn lam. Terwijl hier en daar nog een kreet, een zucht weerklonk, werden de broeders met de dame en de vier kinderen weer in de kelder opgesloten.
Donderdag 26 november 1964
De volgende morgen konden de broeders de lijken niet naar de rivier dragen, omdat ervan de rechteroever hevig werd geschoten. Ze hebben in 't geheel niet gemerkt dat pater Schuster verdwenen was. Volgens de zusters van Kamina, die pater Schuster verzorgd hebben, zou hij zich 's nachts uit de lijken hebben losgewerkt en zich verscholen hebben totdat de bevrijders gekomen zijn. De broeders vroegen nu om de lijken te mogen begraven. Dit werd hen toegestaan. Met 15
één oude schop begonnen ze beurten te graven maar, uitgeput, hongerig en vermoeid, vorderde het werk weinig in de harde grond. Tegen de avond hadden ze zes lijken in de groeve gedragen. Ze lieten de groeve open tot de volgende dag en werden weer in de kelder opgesloten.
Vrijdag 27 november 1964
De volgende morgen wilden ze doorgaan de lijken te begraven maar ze hadden geen moed en geen kracht meer. Ze stelden voor aan de simba's een vrachtwagen en mensen aan de burgemeester te vragen om hen te helpen. Ook vroegen ze om wat eten te gaan zoeken in de missie. Onder geleide van twee simba's konden Br. Jean-Marie en Br. Richard naar de missie gaan, terwijl Br. Cyprien met de dame en de vier kinderen in de kelder achterbleven. Aan de missie gekomen, hoorden ze kortbij hevig schieten en de broeders doodsbenauwd verborgen zich in de kabinetten. De simba's sloegen op de vlucht. Het schieten kwam van de mercenaires die 's morgens de rivier overgestoken waren om de missionarissen te bevrijden.
De broeders hoorden roepen : "mon père, O mon père", maar ze durfden zich niet te vertonen. Eindelijk toen de mercenaires in huis kwamen, en bleven roepen, kwamen ze bevreesd te voorschijn en hoorden ze van hen dat ze vrij waren. Ondervraagd, waar de andere pater en zusters waren, vertelden ze hun wedervaren en gingen met de mercenaires naar de gevangenis. Inmiddels al andere mercenaires waren toegekomen. Ze stonden bij de lijken maar wisten niet dat er in de kelder nog levenden waren. Toen de overlevenden in de kelder de stemmen van de broeders boven zich hoorden, begon de grootste jongen van de dominee te roepen : "mes frères, mes frères, wij zijn nog hier, redt ons". De drie broeders hebben toen de dame die door de slagen was gewond en niet meer kon gaan op een stoel uit de kelder geheven en zo naar de beach gedragen. De vier kinderen, waarvan de twee kleinste meisjes ook gewond waren volgden hen. Een kleine motorboot bracht hen naar de overkant waar Mrg Een Harvard T-6 in actie op de linkeroever Fataki hen wachtte. (Collectie Compagnon J. BRASSINE)
16
Ook werd pater Schuster later, nadat hij ontdekt was, naar de rechteroever en verder naar een vliegveld gebracht, waarna hij met de dame en de vier kinderen in een vliegtuig werd gezet.
Om ongeveer 11 uur kwamen de lijken aan de steiger van de Otraco waar ze gekist werden. Om 15 uur werden ze naar het Blankenkerkhof van De slachtoffers werden gezegend door Mgr Fataki Stan vervoerd en 's (Collectie Compagnon J. Brassine) avonds om 18 uur, nadat de groeve klaar was, gezamenlijk bijgezet nadat Mgr Fataki de absoute verricht had. Chers Compagnons, Nous vous rejoindre les rangs l’Ommegang afin participation significative défilé du
invitons cordialement à des Compagnons de d’assurer une de notre association au
21 juillet 2013 Veuillez lire le Mot du Président pour les détails !
à
Bruxelles.
Nous comptons sur vous !
Beste Compagnons, Wij nodigen u vriendelijk uit om de rangen van de Compagnons van de Ommegang te vervoegen om deel te nemen met een representatieve vertegenwoordiging van onze vereniging aan het defilé van
21 juli 2013 Lees het Woord van de Voorzitter voor de details!
te Brussel.
Wij rekenen op u ! 17
IN MEMORIAM
Madame Angèle SAIVE veuve du Colonel Frédéric VANDEWALLE titulaire de la Médaille de la Reconnaissance de l'Ommegang née à Forêt (TROOZ) le 27 octobre 1913 et décédée à Anderlecht le 22 mars 2013
Monsieur René PÉTRÉ Ingénieur agronome AIGx Président de l'Union Royale des Fraternelles Coloniales (URFRACOL) Commandeur de l'Ordre de Léopold II avec glaives croisés 40-45 Officier de l'Ordre de Léopold Croix de guerre 1940 avec Palme Décoration militaire pour acte de courage Croix des Evadés Médaille de la Résistance Médaille du Volontaire 40-45 Médaille de la guerre africaine 40-45 avec barrette "Moyen-Orient" Médaille commémorative 40-45 avec étoile d'or Croix civique de 1ère classe Etoile de service en argent Chevalier de l'ordre des Héros nationaux Kabila Lumumba (RDC) né à Bressoux le 15 avril 1925 et décédé à Jette le 16 avril 2013
Les Compagnons de l'Ommegang présentent leurs condoléances émues à leur famille 18
Souligné pour tous au fil de nos lectures par le Compagnon Eric HENCKAERTS
Jérôme BECKER (1850 – 1912) LA VIE EN AFRIQUE ou TROIS ANS DANS L’AFRIQUE CENTRALE (TOME II) Editions J. LEBEGUE & Cie, PARIS – BRUXELLES, 1887 Remarques préliminaires : les textes en lettres italiques sont du rédacteur ; ce dernier a essayé de respecter scrupuleusement l'orthographe et la ponctuation de l'auteur et du traducteur ; en ce qui concerne le vocabulaire utilisé par l'auteur, le rédacteur engage le lecteur à s'immerger dans le contexte de la fin du XIXème siècle. les parties de texte en « grasses » le sont à l’initiative du rédacteur. Nous sommes en 1881 : Jérôme BECKER est à TABORA, en Afrique orientale, actuelle Tanzanie, après avoir été le Tanganyika Territory sous protectorat anglais, et l’Afrique Orientale Allemande de 1885 à la fin de la 1ère guerre mondiale. Pages 34 à page 40 L’auteur nous parle de TIPO-TIPO et en profite pour nous faire un exposé sur l’armement employé en Afrique à cette époque. En parlant de mes promenades à Bourou, où demeurent le père et le frère de Tipo-Tipo, je ne m’attendais guère à faire sitôt connaissance avec l’important personnage sur lequel la plupart des voyageurs en pays africain se sont si longuement étendus. Hamed bin Hamed – surnommé Tipo-Tipo, à cause du clignement d’yeux qui altère la sérénité de son imposante physionomie – vient d’arriver à Tabora avec une forte caravane d’ivoire à destination de la Côte. Fils d’un Arabe de Zanzibar et d’une femme de la Mrima (territoire de Bagamoyo), Tipo-Tipo habite depuis dix ans le Maniema, où il jouit d’une popularité immense, non seulement sur tout le territoire soumis à son autorité, mais encore sur les peuplades limitrophes, qui le savent homme à ne laisser passer aucun acte de mauvais voisinage. Par ses immenses plantations, auxquelles sont attachés des milliers d’esclaves, fanatiquement dévoués au Maître, non moins que par le commerce de l’ivoire, dont il a su monopoliser toutes les sources, ce marchand, doublé de conquérant et d’organisateur, a su se tailler, au centre de l’Afrique, un véritable empire où, bien que vassal nominal du Saïd Bargash, il règne en maître absolu. Chez Tipo-Tipo, en dépit du mélange de sang, le caractère arabe l’emporte, et se traduit par l’exercice, à la fois instinctif et raisonné, de vertus patriarcales. Son empire sur lui-même, son courage indomptable, son intelligence des affaires, la profondeur de ses vues et la rapidité de 19
ses décisions, le succès constant, enfin, de ses entreprises, joints à son côté vraiment chevaleresque, qui lui sied à merveille, en font, avec Mirambo*, une espèce de héros, célébré par tous les noirs rapsodes de l’Afrique Orientale. *Chef d’une tribu très belliqueuse située sur la route des caravanes entre TABORA et le lac Tanganyika, et dont nous aurons l’occasion de reparler plus loin. Dédaigneux du luxe, tout extérieur, affecté à Tabora, où les plus fastueux marchands, malgré leurs ressources toujours renouvelées, se trouvent souvent à court d’argent par suite de dépenses inconsidérées, Tipo-Tipo est modestement logé à Bourou, où son vieux père et son frère Mohamed Massoudi, enrichis, comme lui, par le commerce, vivent à l’écart de toutes intrigues politiques et marchandes, comme de toute vaniteuse ostentation. Apprenant qu’un nouvel Européen s’est fixé à Tchem-Tchem, Tipo-Tipo s’empresse de venir me rendre visite en compagnie de deux Akidas et d’une dizaine d’esclaves armés de fusils. Une grande rumeur s’élevant au dehors, m’avertit de l’approche de ce grand personnage. Montés sur des ânes magnifiques, venus en droite ligne de Mascate, Hamed bin Hamed et ses lieutenants, cheminent au milieu d’une foule nombreuse qui les salue de clameurs enthousiastes. Tipo-Tipo, âgé d’une quarantaine d’années, grand, souple, robuste et se présentant avec une dignité suprême, unit au teint noir de l’Africain, la régularité et la noblesse du type arabe. C’est un grand seigneur, dans la plus haute acception du mot. Son vêtement se compose d’un ample Djoho jaune, brodé d’or fin, et d’une chemise d’une éclatante blancheur. La coiffure se borne au fez blanc, d’étoffe piquée, sur laquelle les hommes libres, qui en ont la spécialité, excellent à dessiner, à l’aiguille, des versets entiers du Coran, mêlés à d’élégantes arabesques. Un Djembia, au manche constellé de pierreries, est passé à sa ceinture. Les Akidas sont revêtus d’étoffes blanches. Quant aux soldats, ils se distinguent par leur allure martiale, empreinte à la fois de respect et de confiance. On voit que Tipo-Tipo s’entend à discipliner ses hommes et à s’attirer leur affection.
Souligné également pour tous … Cette réflexion bien sentie trouvée dans la revue KISUGULU (périodique trimestriel des anciens étudiants du Congo/Zaïre) N° 84 du 2ème trimestre 2003, dans la rubrique « La revue des revues ».. S’agissant de la guerre sans fin dans l’Est de la RDC. Et, dans "Revue de la presse congolaise", Robert CABAY nous livre ses réflexions sous le titre de "La guerre oubliée" : … "Mais pendant combien de temps les Nations Unies vont-elles se contenter d'observer les événements ? Quelle frustration pour tous les amis du Congo ! Nous l'avons cependant connue plus belliqueuse quand il s'agissait de réduire la sécession katangaise. Il est vrai qu'à cette époque, les affreux colonialistes belges étaient soupçonnés d'avoir encouragé et financé cette sécession! L'ONU (c'est à dire les USA) voulait nous donner une leçon. Pourquoi les forces de l'ONU n'en donnent-elles pas une aux agresseurs de la République Démocratique du Congo et restent-elles l'arme au pied ?" (à suivre) 20
TEST de CONNAISSANCES N° 20 Compagnon Eric HENCKAERTS Vous êtes nombreux à avoir œuvré en Afrique centrale et plus particulièrement au Congo ex-belge, au Rwanda et au Burundi. Si vous continuez à vous intéresser à cette région, voici une série de dix questions dont les réponses, bonnes ou erronées, vous permettront d'évaluer le niveau de vos connaissances concernant ce sous-continent. Pour chaque question apparaîtront trois fausses réponses et une bonne. A vous de trouver la bonne et de cocher la lettre correspondante (A, B, C ou D) ! Voir réponses au verso.
Série 1 : Katanga 1.1 Un officier belge est nommé commandant de la gendarmerie katangaise. Qui est-ce ? A. Le Col BEM VANDEWALLE
B. Le Maj BEM J-M CREVECOEUR
C. Le Cdt Guy WEBER
D. Le Cdt Robert LAMOULINE
1.2. A quelle date ? A. Le 11 juillet 1960
B. Le 12 juillet 1960
C. Le 13 juillet 1960
D. Le 14 juillet 1960
1.3. Par qui ? A. Le général de CUMONT
B. Le général JANSSENS
C. Le président katangais Moïse TSHOMBE
D. Godefroid MUNONGO
1.4. Qui est le chef de la Mission technique belge au Katanga à ce moment-là ? A. Harold d’ASPREMONT LYNDEN
B. Le Col BEM VANDEWALLE
C. Le Col CHAMPION
D. Le Lt-Col DEVYLDER
1.5. Quel système d’organisation politique propose Moïse TSHOMBE pour le Congo ? A. Un Etat confédéral
B. L’indépendance totale du Katanga
C. L’union nationale
D. Un Etat fédéral
1.6. Quelle est l’opération dont le nom code fut « Pak vast » ? A. Reprise du Centre d’Instruction de KONGOLO
B. Reprise d’ALBERTVILLE*
C. Reprise de JADOTVILLE*
D. Reprise des installations de NZILO1
1.7. Quels moyens sont mis en œuvre pour exécuter cette opération ? A. Une compagnie de marche
B. Deux compagnies de marche
C. Trois compagnies de marche
D. Idem plus appui aérien
1.8. A quelle date est déclenchée cette opération ? A. Le 11 juillet 1960
B. Le 14 juillet 1960
C. Le 22 juillet 1960
D. Le 24 juillet 1960
1.9. Quel type d’avion a appuyé certaines opérations de l’armée belge au Congo en 1960 ? A. Des HARVARD T-6
B. Des HARVARD T-28
C. Des B-26K
D. Des FOUGA MAGISTER
1.10. Quel rôle a joué Laurent-Désiré KABILA dans la lutte contre le régime de TSHOMBE ?
*
A. Chef des opérations contre la gendarmerie katangaise
B. Chef des Jeunesses Balubakat
C. Colonel dans les Jeunesses Balubakat (Jeubakat)
D. Adjoint de Jason SENDWE
Les noms de lieux et les grades sont d’époque. 21
SAMENWERKING MET BURUNDI in 2013 door LtKol MAB Marc De WAGTER
LtKol MAB Marc DE WAGTER
Na de Koninklijke Kadettenschool te Lier en de Koninklijke Militaire School met de 124e promotie Alle Wapens doorlopen te hebben, start De Marc Wagter zijn actieve carrière bij het 2 Regiment Gidsen te Altenrath, waar hij telkens gedurende twee jaar de functie vervult van Pelotonscommandant en 2de Commandant Eskadron. Vervolgens maakt hij gedurende vijf jaar deel uit van de Pantsercavalerieschool als onderrichter zware bewapening en vuurleiding en als Eskadronscommandant. Na zijn 2e Cyclus vervoegt hij het 2de Jagers te Paard Slagveldbewaking als Officier Operaties (S3) , dit opnieuw te Altenrath. Na terug een periode van twee jaar in de PsCavSch en één jaar op de Staf te EVERE, wordt hij aangeduid om de Hogere Opleiding Militair Administrateur te volgen. Na twee jaar budgettaire ervaring opgedaan te hebben binnen ACOS Ops & Trg, is LtKol MAB De Wagter, sinds 2009 Sectiechef Budget & Financiën binnen de Landcomponent
Coach The Trainers – Vorming Management te Bujumbura-Burundi Een van de jaarlijkse activiteiten in het kader van het “Programme de Partenariat Militaire” (PPM) met BURUNDI bestaat uit een vorming management “Coach The Trainers” (CTT). De volledige naam van deze operatie – alle PPM activiteiten in AFRIKA vinden plaats onder de noemer van buitenlandse operaties – “PPMBDI-CTTMGT-13/01” refereert naar deze samenwerking en waarvoor de “13” staat voor het jaartal en de “01” de maand is waarin deze specifieke operatie begon. Deze operatie kadert uiteraard in een groter geheel. Daarom, en als inleiding, schets ik graag eerst dit ruimere kader. Jaarlijks vind er een conferentie plaats tussen de Republiek BURUNDI en het Koninkrijk BELGIE, genaamd “Comité Directeur”1. Tijdens deze vergadering wordt het samenwerkingsprogramma en dus ook de activiteiten vastgelegd voor het volgende jaar alsook een vooruitzicht voor het daaropvolgende jaar2 Zo werden op het “Comité Directeur” van 2012 de activiteiten 2013 – waaronder deze operatie- vastgelegd en werd er een planning opgemaakt voor de activiteiten 2014. De kalender 2014 zal dan definitief vastgelegd worden tijdens het “Comité Directeur” 2013; dat deze keer in BELGIE zal plaats vinden. Langs Belgische zijde wordt deze samenwerking gecoördineerd door het Stafdepartement Strategie (ACOS Strat). Het samenwerkingsprogramma met BURUNDI behelst de volgende activiteiten: 1. Een project van Strategische Dialoog, in het bijzonder het onderhouden van een permanente dialoog tussen beide landen om het partnerschap te optimaliseren en de opvolging van de PPM activiteiten te verzekeren door het uitvoeren van gezamenlijke evaluaties. 2. Een project in het kader van vorming van officieren met als voornaamste doelstelling de 1
Voluit: COMITE DIRECTEUR EN EXECUTION DU MEMORANDUM D’ENTENTE DU PROGRAMME DE PARTENARIAT MILITAIRE. 2 De “Cinquième session du Comité Directeur en exécution du Mémorandum d’Entente du Programme de Partenariat Militaire » vond plaats van 26 tot en met 28 maart 2012 te Bujumbura. 22
3. 4. 5. 6.
Burundische Defensie te ondersteunen in zijn inspanningen om het kader te vormen en om aan de Belgische Defensie toe te laten zijn expertise in Afrika te verbeteren. Een ondersteuningsproject in kader van lichamelijke opvoeding en sport. Een vormingsproject voor instructeurs “techniek gevechtschieten”. Een project vorming “Training Commando”. Een steunproject betreffende het militair hospitaal van KAMENGE.
Het luik vorming officieren is tweeledig; enerzijds worden er vormingen in BELGIE gegeven, zowel basis- als voortgezette vorming, en anderzijds zijn er de vormingen die ter plaatse worden uitgevoerd. De vorming van instructeurs management – deze operatie – is één van de vormingen die plaats vindt in BURUNDI. Dit jaar gaat deze opleiding door van 30 januari tot 07 april. Het detachement bestaat telkens uit vier personen, drie hoofdofficieren coaches en één onderofficier die instaat voor de “Real Life Support” (RLS) van het detachement. De vorming management is vierledig en start met een module algemeen management gevolgd door de gespecialiseerde module. Deze laatste behelst het beheer van het personeel (Human Resources), het beheer van het materieel (Material Resources) en budgettair en financieel beheer (Budget & Finances). De ploeg Belgische coaches is dan ook samengesteld met een specialist in elk domein en bestaat uit:
Foto: Belgische coaches
Majoor Benoit PTAK, werkzaam op het Directoraat Generaal Human Resources (DGHR) en bijgevolg de specialist in het domein van personeelsbeheer. (links op de foto). LtKol IMM Kurt VAN GYSEGHEM, werkzaam binnen het Directoraat Generaal Material Resources (DGMR) en expert in het beheer van het materiaal. (rechts op de foto) LtKol MAB Marc DE WAGTER, sectiechef Budget en Financiën van de Landcomponent, die binnen de vorming het financiële en budgettair beheer op zich neemt en tevens de rol van Detachementscommandant vervult (midden foto) Volledigheidshalve wordt dit detachement aangevuld door Adjt Eric HELLAS, afkomstig van de 4 Gp CIS, die de ondersteuning in alle domeinen verzorgt. 23
Onze opdracht bestaat voornamelijk uit het coachen van een derde generatie 3 toekomstige instructeurs management gedurende de module management van de 19 e CEMCI4 die weliswaar doorgaat in de installaties van de ISCAM5 maar onder de verantwoordelijkheid valt van GEMS6.
Foto: Klaslokaal met stagiairs 19e CEMCI
Er mag gezegd worden dat deze opdracht zowel uitdagend als verrijkend is. Uitdagend in de zin dat het Burundische leger zich in volle transformatie bevindt na de integratie van voormalige rebellen in de reguliere strijdkrachten en waar moderne managementtechnieken volledig nieuw zijn voor het hogere kader. Verrijkend omdat we de gelegenheid krijgen om te werken met uiterst gemotiveerde en leergierige kandidaat instructeurs en de mogelijkheid om kennis te maken met een totaal andere cultuur. Als afsluiting van dit artikel, geef ik jullie nog graag een idee van de leefomstandigheden ter plaatse. Het detachement is gehuisvest in een appartementsblok toebehorend aan het Ministerie van Buitenlandse zaken, waar twee appartementen op permanente basis gehuurd worden door Defensie. Deze appartementsblok bevindt zich samen met 5 gelijkaardige appartementen in een ommuurd domeintje. De andere appartementen worden voornamelijk bewoond door leerkrachten van de plaatselijke Belgische school en ook ambassadepersoneel. Voor diegenen met 3
Het coachen van een derde generatie instructeurs management komt er op neer dat het de derde maal is date er onderrichters opgeleid worden. De eerste drie maal werden Burundische officieren gevormd in het domein van management. De daaropvolgende zendingen werd overgegaan tot het vormen (coachen) van onderrichters met als doel dat op termijn de Burundische Defensie autonoom deze opleiding kan verzorgen. Dit is de derde maal dat er instructeurs opgeleid worden. 4 CEMCI staat voor “Cours d’Etat-major des cadres d’infanterie”. Maar infanterie dient hier vertaald te worden door Landmacht. Deze cursus is vergelijkbaar met de Belgische CVHO (Continue Vorming HoofdOfficieren) 5 ISCAM staat voor “Institut Supérieur pour les Cadres Militaires”, vergelijkbaar met onze KMS 6 GEMS staat voor “Groupement des Etudes Militaires Supérieures; vergelijkbaar met de Belgische Defence College. 24
herinneringen aan BUJUMBURA, de appartementen bevinden zich in de wijk KABONDO en een kleine 2 Km zuidwaarts van de wijk OUA – de voormalige wijk bewoond door de Belgische militairen van de “Coopération Technique Belge” (CTB) waarvan enkele actuele foto’s aan het eind van dit artikel. De weekdagen en de zaterdagochtend beschikken we over een “cuisto” (lokale kok) voor het klaarmaken van onze maaltijden en tevens, behalve het weekend, over een dame die instaat voor onze was en strijk. Je ziet, zeker geen slechte omstandigheden voor een buitenlandse operatie. Gelukkig beschikt het appartementl over een electrogeen groep om de momenten van stroomonderbreking te overbruggen: ’s maandags en donderdags van 8 uur ’s ochtends tot ongeveer 16 u en de dinsdag en vrijdag van 16 uur tot ’s anderendaags 8 uur. Nu zijn deze stroomonderbrekingen niet algemeen in alle wijken van de hoofdstad. Wij hebben het ongeluk dat er geen personaliteiten hun verblijfplaats hebben in deze wijk.
Hieronder nog enkele foto’s van de voormalige Belgische wijk.
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Geschiedenis - Histoire
Dank U DAKOTA NEWS ~ Merci à DAKOTA NEWS
SOS SAHEL 1973 4de deel ~ 4ème partie
Samengesteld door Axel Vermeesch
Composé par Axel Vermeesch
De zakken vallen uit de hemel
Les sacs tombent du ciel
Uittreksel uit het boek «SAHEL, la vague jaune ou le Sahara sans rivage» door René Haquin. Gepubliceerd door Rossel Edition in 1973 in de verzameling «Des Temps et des Hommes». Zeer vrij vertaald door René Hoeben
Extrait du livre “SAHEL, la vague jaune ou le Sahara sans rivage” par René Haquin. Publié par Rossel Edition en 1973 dans la collection “Des Temps et des Hommes”.
H
et voedsel gedropt in Opper-Volta (nu Burkino Faso) door de Franse vliegtuigen was in feite geldverlies, gezien zeer weinig voedsel kon gerecupereerd worden op de grond. Dit terwijl de aankoop van het voedsel, de prijs van het vervoer tot in een Afrikaanse haven en de kost van het luchttransport tot in de ontoegankelijke gebieden, ontegensprekelijk knaagden aan de budgetten toegestaan door Frankrijk of andere internationale organisaties ten voordele van de getroffen bewoners van de Sahel. De kost van de eerste parachutages uitgevoerd door de Belgische bemanningen kwam, rekening houdende met de vervanging van de valschermen in het Regiment Paracommando, op verschillende duizenden franken per ton. Wanneer men in augustus een evaluatie begon te maken van de kostprijs van de luchtvervoerde levensmiddelen tussen Lagos en Agadez, ontdekte men dat de prijs op 50 CFA per kilo kwam. Hieraan diende men natuurlijk de aankoopprijs en de vervoerkost tot in de haven van
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es vivres largués en Haute-Volta par les avions français représentaient pratiquement une perte sèche d'argent, puisue très peu de nourriture était récupérable au sol que l'achat des denrées, le coût de leur acheminement jusqu'à un port africain et le coût de leur transport aérien jusqu'aux régions inaccessibles par les pistes, émargeaient de toute évidence des budgets consentis par la France ou par des organismes internationaux en faveur des populations éprouvés du Sahel. Le coût des premiers parachutages de vivres effectués par les avions belges revenait, compte tenu du remplacement des voilures au Régiment Paracommando, à plusieurs dizaines de milliers de francs belges la tonne. Lorsqu'on commença, en août, à évaluer le coût des denrées transportées par avions de Lagos à Agadez, on découvrit que le prix par kilo de sorgho rendu était de 50 francs CFA, auxquels il fallait évidemment ajouter le prix de l'achat de la denrée et celui de son acheminement jusqu'au port de Lagos. Au bout de la filière, le prix du kilo de sorgho distribué aux nomades dans les guichets de banco installés place de la Fraternité à Agadez, revenait à 400 francs CFA, soit deux dollars. Or le Niger venait en même temps de revoir, dans toutes les régions, le déficit céralier du pays: il était maintenant estimé à 150.000 tonnes, auxquelles il fallait ajouter 10.000 tonnes de poudre de lait destinés aux nomades. Et déja l'on prévoyait un déficit semblable pour 1974. Plus de 116.000 tonnes avaient été prévues (données par l'USAID, la CEE, le PAM, le Canada, la RF de l'Allemagne, la France, l'Algérie, la Côte-d'Ivoire et la Chine populaire) et le Niger avait acheté 18.730 tonnes. Sur le plan des livraisons effectuées, 47.400 tonnes étaient arrivées au Niger et on attendait, dans les semaines ou les mois suivants, 69.300 tonnes. Des arrivages étaient prévus à Cotonou à la fin du mois d'août, au mois de septembre et
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Histoire
Lagos te voegen. Op het einde van de lijn kwam de prijs per kilo sorgo, uitgedeeld aan de nomaden in de verdeelstand op de Place de la Fraternité in Agadez, op 400 CFA, dus twee dollar.
jusqu'à la fin du mois d'octobre.
En dit terwijl Niger op hetzelfde ogenblik, in alle regio’s, het landelijk deficit in graangewassen aan het herzien was: het werd nu geschat op 150.000 ton, waaraan men 10.000 ton melkpoeder, bestemd voor de nomaden, diende toe te voegen. En men voorzag reeds een zelfde tekort voor 1974. Meer dan 116.000 ton was reeds voorzien ( gegeven door USAID, de EEG, de PAM, Canada, Duitsland, Frankrijk, Algerije, Ivoorkust en China) en Niger had 18.730 ton aangekocht. Op gebied van uitgevoerde leveringen was reeds 47.000 ton in Niger aangekomen en men verwachtte, in de volgende weken en maanden, nog 69.300 ton. Leveringen waren voorzien in Cotonou einde augustus, in de maand september en dit tot einde oktober. De officier die, voor een open koffer, zijn schoenen aan het poetsen was op het ogenblik dat vuur opgemerkt werd aan boord van de C130 op terugweg van Zinder, was commandant Furnemont. Hij was naar de Sahel gekomen om minder dure en dus efficiëntere formules van parachutage en droppen van voedsel te bestuderen. In het begin was men overhaast te werk moeten gaan. Nu was het tijd om aan kosten en baten te denken. De manuele dropping – op zijn Frans – noodzaakte een overvlucht per ton en veroorzaakte op de grond een probleem van spreiding en recuperatie. Commandant Furnemont probeerde de originele uitrusting van de cargoruimte aan te passen en te gebruiken. Men zou moeten beschikken over houten paletten waarop de zakken stevig vastgeriemd worden. Deze paletten zouden een gewicht van maximum één ton moeten dragen. Gedeclasseerde valschermen voor het personeel, die 15 maal goedkoper waren dan deze gebruikt in Opper-Volta, werden in België gerecupereerd. In functie van het gewicht, zou men per pallet verschillende valschermen gebruiken. Daarenboven zouden deze valschermen verpakt worden in jute zakken, in plaats van deze die standaard voorzien waren. Furnemont bedacht ook om aan boord van de nieuwe C-130’s, die de Belgische Luchtmacht zopas in dienst had genomen, de riemen, gespen en ander materiaal van de zopas uit dienst genomen oude C-119’s te gebruiken. Deze laatsten hadden enkele maanden geleden hun laatste vlucht boven Brussel uitgevoerd en werden door de Luchtmacht, na vele jaren van trouwe dienst, afgevoerd naar de basis van Koksijde. Voor de dropping werd een Amerikaanse methode aangepast in functie van
L'officier qui cirait ses chaussures devant une malle ouverte au moment où le feu était déclaré à bord du C-130 revenant de Zinder était le commandant Furnemont. Il était venu au Sahel pour étudier des formules de parachutage et de largage de vivres moins coûteuses et éventuellement plus efficaces. Il avait fallu travailler dans la précipitation, les premiers temps. Maintenant, il était temps de penser aux économies. Le largage manuel – à la française – nécessitait un passage de l'appareil à chaque tonne larguée et posait, au sol, un problème de dispersion et de récupération. Le commandant Furnemont chercha donc le moyen de travailler sur l'équipement de soute d'origine de l'appareil. Il était nécessaire de disposer de palettes de bois sur lesquels les sacs seraient étroitement sanglés. Ces palettes devaient supporter une charge maximale d'une tonne. Des parachutes à plusieurs voileures, proportionnels à la charge, furent récupérés dans les stocks belges de parachutes «humains» en fin de vie ui coûtaient environ 15 fois moins cher que les premières voileures utilisées en Haute-Volta. En outre, ces parachutes seraient repliés non plus dans des sacs 27
Geschiedenis
het hergebruik van het oude C-119 en ander materiaal.
de saut mais dans des sacs de toile de jute. Furnemont imagina également d'utiliser, à bord des nouveaux C-130 que la Force aérienne belge venait de recevoir, les sangleries, les boucleries et d'autres matériaux de largage ayant appartenu à la dotation des vieux C-119 qui avaient exécuté leur dernier vol audessus de Bruxelles quelques mois plus tôt, et que la Force aérienne avait remisés, après de nombreuses années de bons et loyaux services, sur sa petite base de Coxyde. On adapta une méthode américaine de largage, que l'on modifia en fonction de la réutilisation du matériel des C-119 et de l'utilisation d'autres moyens.
Parachutages werden uitgevoerd boven GoromGorom, Tinakoff, Markoye, Sebba et Baraboule, en Opper-Volta (bemanning: J. Gits, L. Declerck, J-M. Boulanger, Claeys et Herssens). De tonnen voedsel, vastgemaakt op de paletten, werden tegengehouden door riemen en kettingen. Achteraan werd er op de laatste riem een ring met een mes geplaatst, die verbonden was aan een kleine windas. Wanneer het vliegtuig boven de dropping zone aankwam, werd de cargodeur geopend, de paletten naar achteren geduwd, de flaps gezet en het motorvermogen opgevoerd. Hierdoor kwam de neus naar boven en werd de lading nog alleen tegengehouden door de laatste riemen. Op het juiste ogenblik werd de elektrische windas geactiveerd, het mes sneed de laatste riem door en de «trans-sahel-express», zoals de reeks paletten genoemd werd, rolde in daverende vaart naar buiten. De waarnemers op de grond stelden vast dat de 98 gedropte pakken geland waren met een spreiding van 100 à 150 meter. Een record!
Des parachutages furent effectués au-dessus de Gorom-Gorom, Tinakoff, Markoye, Sebba et Baraboule, en Haute-Volta (équipage: J. Gits, L. Declerck, J-M. Boulanger, Claeys et Herssens). Les tonnes d'aliments disposées sur les palettes étaient retenues vers l'avant de la soute par des sangles et des chaînes. A l'arrière, un sangle munie d'un anneau aiguisé était reliée au treuil de rentrée. Lorsque l'avion arrivait au-dessus de l'aire de parachutage, les palettes étaient poussés vers l'arrière, la rampe s'ourait, le pilote abaissait les flaps, faisait monter le régime des moteurs et le «trans-sahel-express» - ainsi les équipes de largage avaient-elles baptisé cette succession de palettes garni de sacs et montés sur les rouleaux de soute de l'appareil – disparaissait au moment où, l'appareil se cabrant, le treuil électrique exerçait une pression brusque sur la sangle de retenue au bout de laquelle l'anneau coupant libérait le chargement. Des observateurs, au sol, constatèrent que les 98 colis parachutés avaient atterris avec une dispersion de 100 à 150 mètres. Un record!
Het volgende probleem bestond erin de zakken op zeer lage hoogte te droppen zonder parachute, en zo de kosten nog meer te drukken. De Duitsers voerden reeds gelijkaardige droppings uit met hun Transall, maar dat gebeurde met de hand, pak per pak, en op een tiental voeten boven de grond. De verliezen op de grond bedroegen 10 tot 15 percent. Testen werden door de Belgen uitgevoerd op verschillende hoogten en met de zakken op verscheidene manieren verpakt. De besluiten waren dat droppings zonder parachute best op 60 voet boven de grond uitgevoerd werden met de zakken verpakt in drie jute zakken. Het was USAID 28
Le problème suivant consistait à dropper les sacs au raz du sol. Sans parachutes, afin d'abaisser encore le coût des opérations. Les Allemands effectuaient des tels largages, à bord de leurs Transall, mais il s'agissait encore de largages manuels, colis par colis, à 60 pieds du sol. Les pertes au sol étaient de dix à quinze pour cent. Des essais furent tentés par les belges à différentes hauteurs avec des ensachages conditionnés de diverses façons. On tira les conclusions: les meilleures conditions de droppage
Histoire
dat de meeste zakken aankocht in Ghana. Het waren vrijwilligers van het Peace Corps die de zakken stikten met naaimachines overgevlogen uit België. Een dropping werd uitgevoerd te GoromGorom: 16 ton werd zo gedropt in één passage. De zakken, die over de grond rolden aan 300 km per uur, waren verspreid over ongeveer 250 meter. Geen enkele van de 320 zakken had zijn inhoud van sorgo verloren en slechts bij 21 van hen waren binnenste zakken opengebarsten. Het vliegtuig naderde in een landingsconfiguratie en aan lage snelheid, bracht de neus enkele seconden naar boven, de tijd om zijn honderden “eieren” te leggen... Ondertussen hadden de Duitsers nog een andere techniek uitgeprobeerd. Ze dropten paletten op dewelke 20 zakken vastgesjord bleven tot ze op de grond terecht kwamen. Maar men stelde vast dat ze bij impact explodeerden onder de druk. Het systeem op punt gesteld door de Belgen voorzag dat de zakken loskwamen van de palet en zich verspreidden alvorens in contact te komen met de grond. De Belgische bemanningen werden hiervoor vereerd door het bezoek van Chinezen uit Formosa, van Amerikanen en van Canadezen. Regeringsleden uit OpperVolta namen zelfs plaats aan boord van een C-130 om een “free drop” boven het noorden van het land mee te maken. Op 14 augustus werd deze Belgische techniek, uitgetest in Opper-Volta, voor het eerst gebruikt in Niger. Een C-130 (bemanning: G. Demeyer, J. Deplae, C. Hayt, J. Vervecken en Lefevre) steeg op te Niamey om acht uur in de morgen, voor een dropping op Crip-Crip nabij Timia in het massief van de Aïr. Op dezelfde plaats waar op 30 juni vele Europeanen de langste zonne-eclips van deze eeuw geobserveerd hadden. Vanuit Niamey ging het richting Tahoua en Agadez. Van daaruit ging het noordwaarts richting het zwarte massief van de Aïr. De navigator had wat moeite zich te oriënteren tussen al deze rotsen en vulkanische pieken die de brede gele valleien, soms doorgroefd door een piste, scheidden. Plots zag hij op de grond een dunne streep blauwe rook; het signaal. Het vliegtuig zwenkte op zijn vleugel, verloor hoogte en snelheid. Bij de rookpluim kon men nu duidelijk drie
sans parachute étaient une altitude de six pieds et un emballage fait de trois sacs de jute. C'est l'USAID qui acheta la plupart des sacs au Ghana. Des volontaires du Peace Corps conditionnèrent ces colis et piquèrent les coutures, avec des machines à coudre apportées de Belgique. Un largage avait été effectué avec succès à GoromGorom: seize tonnes avaient ainsi été déposées en un seul passage. Les sacs, en roulant sur le sol à une vitesse de plus de 300 km/h, s'étaient dispersés sur 250 mètres environ. Pas un seul des 320 sacs n'avait répandu son contenu de sorgho et 21 seulement s'étaient déchirés à l'intérieur des trois emballages de jute. L'avion approchait en configuration d'atterrissage à vitesse réduite, adoptait une position cambrée pendant plusieurs secondes, le temps de «pondre» ses centaines “d'œufs” ... . Les Allemands avaient entretemps essayé d'autres techniques. Ils larguaient des palettes sur lesquelles vingt sacs restaient sanglés jusqu'à l'atterrissage au sol, mais on constatait qu'au moment du choc, la couche inférieure éclatait sous la pression. Le système mis au point par les parachutiste belges prévoyait le déconditionnement de plateau à la sortie de l'avion et le dispersement des sacs avant leur entrée en contact avec le sol. Les équipages belges eurent droit ainsi à la visite de Chinois de Formose, d'Américains et de Canadiens venus étudier ce système. Des membres du gouvernement de Haute-Volta prirent même un jour place à bord du C-130 et assistèrent à un «free drop» sur le nord du pays. Le 14 août, ce technique belge, testé en HauteVolta, serait utilisé pour la première fois au Niger. Un C-130 (équipage: G. Demeyer, J. Deplae, C. Hayt, J. Vervecken en Lefebvre) décolla à huit heures de Niamey pour un largage sur Crip-Crip, près de Timia, dans le massif de l'Aïr, là-même où le 30 juin de nombreux Européens avaient observé l'éclipse solaire la plus longue du siècle. De Niamey, l'avion se dirigea vers Tahoua et Agadez. De la, il effectua un virage vers le nord, vers le massif noir de l'Aïr. La chaleur dépassait 40° dans la soute. Le navigateur eut quelque peine à se repérer au milieu de ces éboulis, de ces pics volcaniques que séparaient de larges vallées jaunes parfois rayées par une piste. Soudain il aperçut au sol une mince filet de fumée bleue, le signal. L'avion vira sur l'aile, perdit de l'altitude encore et de la vitesse. Près du filet de fumée, on 29
Geschiedenis
vrachtwagens en een tiental silhouetten zien. Vijf seconden voor het doel begon de copiloot af te tellen: «five, four, three, two, one». De flight engineer selecteerde 20° flaps. Het vliegtuig versnelde. Op “one”, klonk de stem van de copiloot in de intercom: “green on and bail on”. De loadmaster drukte de knop in die de elektrische lier start. Men duwde de vracht, op de rollen, naar achter in het toestel, en opnieuw verliet de «trans-sahelexpress» de laadruimte en verdween naar achter in een wolk van stof. Op het ogenblik dat de lading het vliegtuig verliet had het vliegtuig de neiging nog meer te zakken. Met een lichte druk op de stuurkolom werd dit door de piloot opgevangen. Men overvloog voor een tweede maal de dropping zone en men zag met voldoening dat alle zakken goed terecht waren gekomen en dit met een aanvaardbare spreiding. Andere droppings van voedsel zouden nog gebeuren in Niger. Onder andere in de streken van Bilma, Diffa en enkele geïsoleerde dorpen ten noorden van Niamey, aan de grens met Mali. In verhouding tot de mogelijkheden van de verschillende landen, had België gedurende vier maanden de grootste inspanning in Niger gedaan. De Hercules C-130 van de 15 Wing hadden meer dan 200 ton levensmiddelen en materiaal van Melsbroek naar Niamey vervoerd. In de Sahel landen hadden deze toestellen meer dan 1800 ton voedsel vervoerd, voor een totaal van 300 opdrachten en 770 vlucht uren. En dit ten koste van uitzonderlijke vermoeidheid voor de bemanningen, die meestal 10 tot 12 uren per dag in de weer waren. Deze prestaties hadden kunnen verlicht worden indien men voor ieder vliegtuig beschikt had over twee bemanningen per toestel, of zelfs drie zoals het geval was met de Canadese toestellen.
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voyait maintenant, avec netteté, trois camions et une dizaine de silhouettes. Cinq secondes avant le passage, le co-pilote entamait le compte à retours: «five, four, three, two, one». Le flight engineer avait réduit les flaps à 20%. L'appareil avait accéléré. A «one», la voix du co-pilote résonna dans l'interphone: «green on and bail on». L'avion changea d'assiette, le nez se relevant légèrement. Le loadmaster enclencha le treuil électrique, enfonçant un bouton. On poussa la charge vers l'arrière de l'appareil, sur les rouleaux de plancher puis, une fois encore, le «trans-sahel-express» quitta la soute, se perdant à l'arrière dans un nuage de poussière. Au moment du changement d'assiette, l'avion, déjà très près du sol, avait tendance à s'enfoncer davantage. Le pilote le retenait par une légère pression sur le stick. Et l'on effectuait un deuxième passage au-dessus de l'aire de largage, pour la satisfaction de voir que tous les sacs étaient arrivés à bon port, sans trop de dispersion. D'autres largages de vivres auraient lieu par la suite au Niger. Notamment dans les régions de Bilma, Diffa, et dans certains villages isolés au nord e Niamey, sur la frontière malienne. Proportionnellement aux dimensions des pays, la Belgique avait fourni, pendant quatre mois, l'aide la plus importante au Niger. Les Hercules C-130 du 15 Wing avaient transporté plus de 200 tonnes de vivres et de matériel de Melsbroek à Niamey et ces appareils avaient déplacé à l'intérieur des pays du Sahel plus de 1800 tonnes de vivres, totalisant près de 300 missions et 770 heures de vols. Ceci, au prix de fatigues souvent exceptionnelles pour les équipages qui, la plupart du temps, avaient fourni des prestations quotidiennes de 10 à 12 heures, prestations qui auraient été allégées si chaque avion avait disposé de deux, voire de trois équipages, comme l'étaient les appareils canadiens par exemple.
Histoire
De Sahelziekte (Gazet van Antwerpen van 18 september 1973)
La maladie du Sahel (Gazet van Antwerpen du 18 septembre 1973)
“Sahelziekte grijpt om zich heen bij Belgische militairen”. De Belgische militaire hulp aan de Sahellanden is wellicht de meest effectieve die op touw wordt gezet. Wat onze Luchtmacht doet is zo indrukwekkend dat de meeste buitenlandse kranten er hulde aan brengen. In het bedreigde gebied worden door ons land drie operaties gelijktijdig uitgevoerd: luchttransport, parachutageopdrachten en vervoer over land. Zo vertrok op 1 juli een kolmme vrachtwagens naar de Sahel met 41 man en 600 ton voedsel. De vraag dient echter gesteld of de militairen die naar deze landen moeten wel degelijk medisch in orde zijn en ter plaatse niet aan te zware prestaties worden onderworpen. Er werd ons verzekerd dat zij alle nodige injecties en vaccinaties kregen. Maar dit lost het probleem niet op. Gaandeweg immers, komen bij de militairen van de 15 Wing Luchttransport en bij de para’s meer ziekteverschijnselen voor. Verschillende piloten en ander luchtmachtpersoneel zijn uit de Sahellanden ziek (sommigen ernstig) teruggekomen. Onlangs werden nog enkele luchtmachtmilitairen dringend naar Melsbroek teruggevlogen. Tal van beroepsvrijwilligers van de Luchtmacht zijn oververmoeid, anderen vertonen tekenen van algehele verzwakking. En nog anderen komen naar huis met typische tropische ziekteverschijnselen. De Belgische militaire hulp aan de Sahel-landen mag natuurlijk niet onderbroken worden, maar er is reden tot enige bezorgdheid. Het euvel zou door een betere aflossing
‘’La maladie du Sahel se développe parmi les militaires belges’’. L’aide militaire belge aux pays du Sahel est sans conteste la plus efficace de toutes celles mises sur pied. Les prestations de notre Force Aérienne sont tellement impressionnantes que la plus part des médias étrangers en font les éloges. Dans la zone menacée, notre pays mène trois opérations de front: du transport aérien, des missions de parachutage et du transport terrestre. C’est ainsi que partit le 1 juillet une colonne de camions avec 41 hommes à bord pour transporter 600 tonnes de vivres vers le Sahel. On peut se poser la question de savoir si nos militaires qui se rendent vers ces pays sont bien médicalement en ordre et si sur place ils ne sont pas soumis à des prestations trop lourdes. Il nous a été certifié qu’ils avaient tous reçu les vaccinations nécessaires. Mais cela ne résout pas le problème. En effet, le temps passant, plusieurs symptômes de maladies apparaissent chez les militaires du 15 Wing et chez les paras. Plusieurs pilotes et autres membres du personnel Force Aérienne sont revenus malades (certains gravement) des pays du Sahel. Dernièrement, quelques militaires de la Force Aérienne ont dû être rapatriés d’urgence à Melsbroek par avion. Un bon nombre de volontaires 31
Geschiedenis
allicht kunnen ondervangen worden.
de carrière de la Force Aérienne sont éreintés, d’autres montrent des signes de faiblesses généralisés. D’autres encore rentrent chez eux avec des signes visibles de maladies tropicales. L’aide humanitaire belge aux pays du Sahel ne peut naturellement pas être interrompue mais il y a quelques motifs de s’inquiéter. Le problème pourrait probablement être résolu par le biais d’une meilleure rotation du personnel. Le bilan “SOS Sahel” 1973
Bilan “SOS Sahel” 1973 Tussen 22 mei en 28 september opereerden 20 C130 Hercules toestellen in de voor een periode van 32
Entre le 22 mai et le 28 septembre, 20 appareils Hercules C130 ont été mis en oeuvre pour une période de deux semaines. Seize appareils ne s'occupèrent que du transport de nourriture entre les villes portuaires de l'Afrique de l'Ouest et les villes intérieures, et à l'intérieur même, les quatre autre C-130s s'occupèrent exclusivement de parachutage de nourriture. Il y eut 1250 heures de vol prestées, 4.200 tonnes de nourritures
Histoire
twee weken. Zestien vliegtuigen deden enkel voedseltransport tussen de West-Afrikaanse havensteden en het binnenland, en in het binnenland zelf, de vier andere C-130's deden enkel voedseldroppings. Er werden 1.250 vlieguren gepresteerd, 4.200 ton voedsel vervoerd en 500 ton voedsel gedropt, en 1.400 mensen vervoerd. De militaire colonne van de Landmacht met 15 MAN-vrachtwagens en 62 man personeel, vervoerde 2.400 ton voedsel, 3.000 mensen en legde 70.000 kilometer af. Ook de Zeemacht nam deel aan de operatie SOS Sahel. In oktober voer het steunschip “Zinnia” naar Abidjan, een haven in Ivoorkust. Tussen 13 en 16 oktober ontlaadde het schip 200 ton levensmiddelen, geneesmiddelen, dekens en kledij ingezameld door het personeel van de Zeemacht. Bedankingen In juli 1973 wordt een delegatie van vijf man van de 15 Wing en van het een tiental man van de Landmacht ontvangen in de tuin van de ambassade van Niger te Brussel. Aan het hoofd van de delegatie stonden majoor R. Hoeben en majoor Verstraeten. Na een korte bedanking door de ambassadeur kregen zij het ereteken “Verdienste voor Niger” met het driekleurig lint oranje, wit en groen. Als de Nigerese president België bezoekt in september 1973, worden alle Belgische militairen die aan de operatie “SOS Sahel” in Niger meewerkten uitgenodigd op de ambassade van Niger met volgende uitnodiging: “Le Président de la République du Niger et Madame Diori Hamani vous prient de bien vouloir rehausser de votre présence la reception qu’ils donnent dans les salons du Cercle Royale Gaulois, 5 rue de la Loi à Bruxelles, le lundi 17 septembre 1973 à 18 heures, en honneur de tous les amis belges qui ont contribué à la lutte contre la
aéroportées, 500 tonnes d'aliments parachutés, et 1.400 personnes transportées. La colonne militaire longue de 15 camions MAN et forte de 62 personnes a transporté 2.400 tonnes de nourritures, 3.000 personnes et a parcouru 70.000 kilomètres. La Marine a aussi participé à l’opération “SOS Sahel” avec le navire de soutien ‘’Zinia’’ qui en octobre pris la mer pour Abidjan en Côte d’Ivoire. Dans ce port, du 13 au 18 octobre, le ‘’Zinia’’ déchargea 200 tonnes de vivres, de médicaments de couvertures et de vêtements rassemblés par le personnel de la Force Navale. Remerciements Au mois de juillet 1973, une délégation de cinq hommes du 15 Wing et d'une dizaine de hommes de la Force Teresstre était reçue dans le jardin de l'ambassade du Niger à Bruxelles. Les majors R. Hoeben et Verstraeten étaient les chefs de cette délégation. Après quelques mots de remerciements de l'ambassadeur, ces militaires belges reçoivent la médaille “Mérite du Niger” avec le ruban tricolore orange, blanc et vert. Lorsque le président du Niger visite la Belgique au mois de septembre 1973, tous les militaires qui avaient participé à l’opération «SOS Sahel» au Niger ont été conviés à l’ambassade avec l’invitation suivante: “Le Président de la République du Niger et Madame Diori Hamani vous prient de bien vouloir rehausser de votre présence la réception qu’ils donnent dans les salons du Cercle Royal Gaulois, 5 rue de la Loi à Bruxelles, le lundi 17 septembre 1973 à 18 heures, en honneur de tous les amis belges qui ont contribué à la lutte contre la sécheresse au Niger”. Six mois plus tard, en avril 1974, lors du coup d’état de l’armée 33
Geschiedenis
sécheresse au Niger”. Zes maanden later, in april 1974, zou pleegt het leger van Niger een staatsgreep. President Diori Hamani wordt gevangengezet terwijl zijn echtgenote in de coup gedood wordt. Hamani wordt ervan beschuldigd het land gedurende 15 jaar een bewind gevoerd te hebben van egoisme, onrechtvaardigheid, onverschilligheid en corruptie. Voortaan zou het land geregeerd worden door de “Conseil Militaire Suprême” onder leiding van luitenant-kolonel Kountché, stafchef van het leger. De operatie “SOS Sahel” gaat verder in 1974 Het verder zetten van de voedselhulp in 1974 was noodzakelijk daar de reddende regen alweer uitbleef. Van Belgische zijde werd een nieuw programma uitgewekrt voor hulp aan Niger ter waarde van 20 miljoen BF. Er werden 6.000 ton maïs geschonken. Twaalf vrachtwagens en dertig militairen van het Regiment Paracommando werden vanaf maart voor vier maanden ter beschikking gesteld van de overheden van Niger voor voedselverdeling. Vijf C-130's van het 20 Smaldeel werden vanaf maart gedurende beperkte tijd ingezet voor aanvoer van levensmiddelen. 2005 - 2008: opnieuw hongersnood in Niger!
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droogte
en
du Niger, le président Diori Hamani est fait prisonnier alors que son épouse est tuée pendant le coup. Hamani est accusé d’avoir dirigé le pays pendant 15 années sous un régime d’égoïsme, d’injustice, d’indifférence et de corruption. Le pays sera désormais géré par le “Conseil Militaire Suprême” sous la direction de lieutenant-colonel Kountché, chef d’étatmajor de l’armée. L’opération «SOS Sahel» se poursuit en 1974 La poursuite de l’aide humanitaire en 1994 était nécessaire vu l’absence de pluie salvatrice. Du côté belge, un nouveau programme d’aide au Niger est mis sur pied pour une valeur de 20 millions FB. 6.000 tonnes de maïs sont offertes. Douze camions et 30 militaires du Régiment Paracommando sont mis à disposition des autorités du Niger dès le mois de mars et pour une période de quatre mois afin d’y assurer la répartition de la nourriture. Cinq avions C-130 de la 20 Escadrille sont mis en œuvre à partir de mars et ce pour une durée limitée afin d’acheminer l’aide alimentaire. 2005 - 2008: à nouveau la sécheresse et la famine au Niger! Le 18 avril 2005, un Iliouchine Il-76 avec à son bord 40 tonnes d’aide alimentaire de Médecins Sans Frontières (MSF) se pose à Niamey, capitale du pays du Sahel: le Niger. Le 19 mai
Histoire
Op 18 april 2005 landt een Iljoesjin Il-76 in Niamey, de hoofdstad van Niger met 40 ton voedselhulp van Artsen Zonder Grenzen (AZG) aan boord. Op 19 mei 2005 lanceerde de UNO een dringende oproep om 25 miljoen dollar, nodig om de hongersnood in Niger te lenigen. Niger dat veertig keer zo groot is als België telt 12 miljoen inwoners en is na Sierra Leone het armste land van de wereld. De levensverwachting is er 46 jaar. Ons land stelde reeds 1.000.000 Euro ter beschikking van het Wereldvoedselprogramma (WFP) en is bereid ook tien vrachtwagens van Defensie voor voedseltransport naar Niger te sturen. De Wereldvoedselorganisatie (FAO) schat dat 2,5 miljoen mensen in Niger momenteel honger lijden. UNICEF België schat het aantal op 3,3 miljoen, waarvan 800.0000 kinderen. Onze regering maakte in juli 100.000 Euro vrij teneinde 4.000 ton voedselhulp naar te brengen. De steeds terugkerende hongersnood werd in de 20ste eeuw geweten aan droogt, mislukte oogst en sprinkhanenplaag. Ontwikkelingsspecialisten in de 21ste eeuw zijn de mening toegedaan dat armoede de hoofdoorzaak geworden is van hongersnood. Net zoals begin van de jaren zeventig en midden van de jaren tachtig is ook nu weer de ganse Sahel met hongersnood bedreigd: Niger, Burkina Faso (vroeger Haute-Volta), Mali, Tsjaad en Mauretanië. Deze keer komt de roep om hulp misschien op tijd, in 1973 kwam de noodroep voor honderdduizenden veel te laat!
2005, l'ONU lance un appel urgent de 25 millions de dollars en vue de soulager la famine du Sahel nigérien. Le Niger, qui est quarante fois plus grand que la Belgique, compte 12 millions d’habitants et est, après le Sierra Leone, le plus pauvre pays du monde. L’espérance de vie y est de 46 ans. Notre pays qui a déjà mis 1.000.000 d’Euros à la disposition du Programme Alimentaire Mondial (WFP) est aussi prêt à envoyer dix camions de la Défense au Niger pour y effectuer des transports alimentaires. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que 2,5 millions de personnes souffrent à ce moment de malnutrition au Niger. L’UNICEF Belgique estime ce nombre à 3,3 millions dont 800.000 enfants. Notre gouvernement libère en juin 100.000 euros afin d’y acheminer 4.000 tonnes d’aide alimentaire. Cette famine récurrente a été attribuée au 20e siècle à la sécheresse, à des moissons ratées et aux invasions de sauterelles. Des spécialistes du développement du 21e siècle sont d’avis que la pauvreté est la source de la famine. Comme au début des années septante et au milieu des années quatre-vingt, tout le Sahel est à nouveau menacé d’une famine: le Niger, le Burkina Faso (Antérieurement Haute-Volta), le Mali, le Tchad et la Mauritanie. L’appel à l’aide sera peut-être entendu à temps cette fois, en 1973 pour des centaines de milliers de personnes, cet appel à l’aide était parvenu bien trop tard!
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Une occasion de se retrouver dans un cadre plus que sympa, dans une ambiance conviviale et décontractée. Le conseil d'administration vous convie à participer dans la bonne humeur au 1er BBQ de notre association. Cette activité est ouverte à TOUS & TOUTES : Compagnons, épouses, compagnes, enfants, amis et connaissances … Modalités pratiques Date : Vendredi 13 septembre à partir de 12Hr00 Endroit :
La Ferme du Puits de Sainte Renelde,
1 rue de Tubize à 1480
SAINTES (voir plan) BBQ : La formule retenue est un "all in" au prix de 35,00 € p/p et de 12,00 € pour les enfants (14 ans et moins). Le prix comprend : apéro, BBQ copieux, de qualité et varié avec ses accompagnements, choix de desserts, boissons comprises durant le repas. Tenue : Relax Date limite d'inscription et de paiement : Le lundi 02 septembre sur le compte bancaire IBAN BE17 3101 7279 9021 et BIC BBRUBEBB des Compagnons de l'Ommegang à Bruxelles. Communication : Inscription BBQ – NOM et Prénom – nombre de participants. Seul le paiement est pris en compte pour l'inscription !!!!
Venez nombreux ! Autoroute A8, sortie 23 (Tubeke), direction Hondzocht/Sint Renelde (Saintes). A 500m, au carrefour avec N7, tourner à gauche direction Edingen (Enghien). Après 1.750m, à Saintes, après les feux de circulation, à la station OCTA+ tourner à gauche (rue Cavée), puis premère à droite (rue de Rebecq) et la suivante à gauche (rue de Tubize) 36
Een gelegenheid om mekaar terug te zien in een sympathiek kader en in een ontspannen en gezellige sfeer. De beheerraad nodigt u uit om goed geluimd deel te nemen aan de 1 ste BBQ van onze vereniging. Deze activiteit staat open voor IEDEREEN: Compagnons, echtgenotes, partners, kinderen, vrienden en kennissen … Praktische modaliteiten Datum : Vrijdag 13 september vanaf 12 uur Locatie :
La Ferme du Puits de Sainte Renelde,
rue de Tubize 1 te 1480
SAINTES (zie plan) BBQ : De formule is "all in" voor de prijs van 35,00 € p/p en 12,00 € voor de kinderen (tot 14 jaar). Voor deze prijs ontvangt u : het aperitief, een uitgebreide, kwaliteitsvolle en gevarieerde BBQ en bijbehoren, keuze uit desserten en dranken inbegrepen tijdens de maaltijd. Kledij : Relax Uiterste inschrijvingsdatum en betaling : Maandag 2 september op rekeningnummer IBAN BE17 3101 7279 9021 en BIC BBRUBEBB van de Compagnons van de Ommegang te Brussel. Met volgende mededeling : Inschrijving BBQ – NAAM en Voornaam – aantal deelnemers. Alleen de betaling telt als inschrijving !!!
Kom talrijk ! Autosnelweg A8, afrit 23 (Tubeke), richting Hondzocht/Sint Renelde (Saintes). Op 500m, bij de kruising met N7, linksaf richting Edingen (Enghien). Na 1.750m, in Saintes (Sint-Renelde), na verkeerslichten, aan het benzinestation OCTA+, linksaf (rue Cavée), en eerste rechts (rue de Rebecq) en volgende straat links (rue de Tubize) 37
Nouvelles de nos membres / Nieuws van onze leden ~ Liste arrêtée le / Lijst afgesloten op 27-05-2013 Nouveaux membres ~ Nieuwe leden Nom - Naam
Adresse - Adres e.mail - Tel
Operation - Operatie Parrains - Peters
Walter MERTENS Membre effectif 1301
Nassausstraat 20 3271 ZICHEM 013/771316 — 0473/480734
[email protected]
AFRICA 60 / RED DRAGON / BLACK DRAGON
Jean GHILBERT Membre effectif 1302
Quatre Vents 17 7890 ELLEZELLES 068/543093
AFRICA 60
Charles VANDERHAEGEN Membre effectif 1303
Rue Jacques Lemaire 43 4020 LIEGE 0477/675767
CONGO 60 / RWANDA 62
Jean-Marc VINCENT Membre adhérent 1304
Impasse du Pont d’Ophain 17 1480 TUBIZE
[email protected]
Parrains: Compagnons Michel NEYT & Freddy VANDER LINDEN
Alain LECHIEN Membre effectif 1305
Rue Paul Pastur 45 6041 GOSSELIE 071/353799
[email protected]
RED BEAN
J. VANDEWALLE
Av. du Martin Pêcheur 58 Bte 19 1170 BRUXELLES
Fille du Colonel VANDEWALLE
Changements d’adresse ~ Adreswijzigingen Nom - Naam
Adresse - Adres
Christian SERRE
Rue de Colard Trouillet 19 — 4100 SERAING
Philippe GRAILLY
Hazepootstraat 46 — 1860 MEISE
Roger VAN BIERVLIET
Chaussée de Louvain 5C — 5310 EGHEZEE
Alain DELVOSALLE
Rue Van Opre 5 — 5100 NAMUR
Florent JADOT
Chaussée de Waterloo 439 — 5002 NAMUR
Gilbert HENRIVAUX
Rue du Pont 25 Bte 1 — 5300 ANDENNE
Georges ROTIERS
Veemarkt 24B / 5 — 3290 DIEST
Willy LION
Grande Rue 37 — 55700 BROUENNE (FRANCE)
Michael P.E. HOYT
2102 Calle Navidad — SANTA FE, NM 87505 (USA)
Corrections - Verbeteringen
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Nom - Naam
Renseignements - Inlichtingen
Jean SCHEERS
[email protected]
Membres démissionnaires - Aftredende leden Nom - Naam Léa BRISSE-REYNDERS
Richard BEKKER
Denis VANCASTER
Roland TORDOOR
Serge DUBOIS
—
Aidez le secrétaire
Helpt de secretaris Graag Schriftelijk !
De Préférence par écrit ! - Communiquez-lui tout changement dans votre situation administrative (changement d’adresse ou d’affectation, promotion, etc…) - Tout renseignement permettant de retrouver les membres perdus de vue est le bienvenu. (voir la rubrique "TTO retournés à l’expéditeur") Secrétaire Secretaris
- Meldt hem schriftelijk iedere wijziging in uw administratieve toestand : adreswijziging of affectatie, promotie, enz. - Iedere inlichting tot het terugvinden van uit het oog verloren leden is welkom. (zie het rubriek "TTO terug naar afzender")
Compagnon Guy BRUNEEL Avenue Dailly 74 Daillylaan BRUXELLES 1030 BRUSSEL
Tel 0475/824156
[email protected]
REPONSES AU TEST DE CONNAISSANCES N° 20 1.1 Réponse B, le major BEM J-M CREVECOEUR, à na pas confondre avec Jules CREVECOEUR. 1.2 Réponse C, le 13 juillet par le président Moïse TSHOMBE. 1.3 Réponse C, voir 1.2. ci-dessus. 1.4 Réponse A, Harold d’ASPREMONT LYNDEN. 1.5 Réponse A, un Etat confédéral. 1.6 Réponse D, les installations et le camp de NZILO 1 occupés et défendus par une compagnie de la Force Publique, renforcée, entre autres, par des canons anti-aériens. Ces installations étaient vitales pour le bon fonctionnement de l’industrie minière du Sud-Katanga. 1.7 Réponse D, trois compagnies de marche avec appui aérien.
1.8 Réponse C, le 22 juillet 1960. L’opération réussira, mais non sans peine. 1.9 Réponse A, des HARVARD T-6, monomoteurs armés de mitrailleuses et de roquettes. 1.10 Réponse C, nommé colonel des Jeunesses Balubakat (Jeubakat) par le président de la Balubakat, Jason SENDWE, adversaire de TSHOMBE au Nord-Katanga, pour lutter contre la gendarmerie katangaise. 39
Trouvable sur le site de la SROR Namur, rubrique « revue de presse » http://namursror.e-monsite.com/blog/news-et-revue-de-presse
Introduction à la lettre de Général Claude Paelinck Au début du mois d'avril, l'annonce de la participation du MI6 britannique au meurtre de Lumumba a donné l'occasion à certains journaux belges de publier des articles reprenant les calomnies de Ludo De Witte. Le Général Paelinck à protesté, mais rien 'a été publié . Il n'y a pas de droit de réponse, nos noms n'ayant été cités. Pourtant ils ont été donnés clairement lors de la publication de la plainte de la famille Lumumba, il y a un an. Nos amis et connaissances respectifs ne l' ont pas oublié. Il en résulte parfois un doute, une suspicion de crime très difficile à supporter, d'autant plus que l'innocence des officiers belges a été établie il y a une douzaine d'années par la commission parlementaire belge. C'est pourquoi le Général Paelinck approuve la diffusion de sa lettre adressée au Soir.
Nous voulons aussi attirer l'attention sur le fait que, si rien ne change, les instructeurs envoyés actuellement en Afghanistan, au Mali, etc. , n'ont aucune garantie que la même mésaventure ne leur arrivera pas...vers 2060 ou 2070 ! (le chauffeur occasionnel de l'autoblindée qui est un ancien sergent commando de la fin de la guerre, est âgé actuellement de près de 93 ans!) Il suffira qu'une personne malveillante porte une accusation de complicité d'un « crime de guerre » ou « contre l'humanité» réel ou imaginaire commis à des dizaines de kilomètres d'eux, Même si c'est sur décision du chef de l'Etat local et en sa présence et celle de ses ministres que les faits se sont passés. Tout cela bien que ces instructeurs aient été en mission officielle . A quand les mandats d'arrêt internationaux ? Evidemment, il n'y aura pas toujours un « Fonds Lumumba » en jeu. Je voudrais enfin profiter de cette opportunité pour vous préciser ma propre implication dans cette affaire, avec l'espoir de mettre fin aux suspicions qui commencent à me peser lourd, Peu après la surprise de voir débarquer Lumumba et son escorte de soldats de Mobutu de l'avion qui nous avait été simplement signalé comme "suspect", j'ai été chargé, avec mon autoblindée Greyhound et notre peloton de la 1re Compagnie PM , d'assurer la sûreté immédiate de la maison de brousse où Lumumba était détenu . On craignait une intervention armée des bataillons de « casques bleus" de l'ONU. présents dans la garnison ( Comme ils l'avaient fait à Léopoldville l'année précédente). La garde effective des prisonniers était assurée par quelques militaires d'une autre unité et par des membres de la police katangaise. J'ai bientôt été chargé d'une autre mission à Elisabethville, sans doute avant même que les ministres katangais ne se soient réunis et certainement avant qu'ils aient pris leur décision de mise à mort. Si bien que je me trouvais à 40 ou 50 km de l'endroit de l'exécution dont j'ai tout ignoré. Claude Grandelet, Colonel hre
[email protected]
LETTRE ADRESSEE AU SOIR. « Je suis le Général er Claude PAELINCK, Président du Cercle Royal des Anciens Officiers des Campagnes d'AFRIQUE (CRAOCA) et ancien officier en service au Congo et au Katanga .C'est à ce titre que je m'adresse à vous concernant votre article paru dans "Le Soir" de ce matin au sujet de la mort de Patrice Lumumba. Dans votre texte vous faites référence (en italiques parfois ) aux allégations de Ludo DE WITTE qui sont injurieuses à l'égard des officiers belges en service, à cette époque, au Katanga. En effet, la commission parlementaire belge d'enquête sur la mort de Lumumba n'a JAMAIS conclu que "sa mise à mort a été planifiée et ordonnée par des officiers belges". De même, Ludo DE WITTE ment (et il le sait !) lorsqu'il vous dit (en italiques dans le texte): "Le QG de la SABENA a servi à planifier le transfert (de Lumumba), puis que ce sont des officiers belges qui ont torturé et exécuté Lumumba au Katanga ».Ceci est totalement faux, mensonger et insultant pour les officiers belges du Katanga. La vérité se trouve dans les textes de la commission parlementaire qui , certes , a conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique, mais en aucun cas à une quelconque culpabilité des officiers belges dans cette affaire. » etc.
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Livre - Boek du Col Hre BEM André CLOSSET Les Compagnons de l’Ommegang - Stanleyville 1964 préface du Baron Patrick Nothomb, 208 pages, de nombreuses illustrations. Derniers exemplaires
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(poids/gewicht 400 gr.) *
Nota: De hierboven vermelde verzendkosten zijn alleen van toepassing binnen België. Voor het buitenland gelieve de website van de Belgische Post www.bpost.be te raadplegen. Voor meer zekerheid kunt u een mail versturen (zie adres op ’t einde van deze pagina) naar Compagnon Gilbert Desmet ten einde het juiste bedrag van de verzendkosten te kennen.
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Remarque: Les frais d’expédition mentionnés ci-avant sont d’application pour la Belgique uniquement. Pour l’étranger, prière de consulter le site de la Poste belge : www.bpost.be ou, pour plus de sécurité, d’adresser un mail (voir en fin de page) au Compagnon Gilbert Desmet afin de connaître le montant exact des frais d’expédition par la Poste.
Si plusieurs articles, frais de port* limités à 4,50 € maximum. In geval van verschillende artikels, port-onkosten* beperkt tot maximum 4,50 €. Order to : Gilbert DESMET, avenue Franklin Roosevelt 1A, 1340 OTTIGNIES Tel :010 41 08 83 Mail :
[email protected] Pay to :
IBAN: BE17 3101 7279 9021 - BIC: BBRUBEBB van / des Compagnons van de Ommegang / de l’Ommegang VZW - ASBL 1
A la Maison des Ailes 27-04-2013 In het Huis der Vluigels
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