1 MENSUEL N°114 - SEPTEMBRE 2009 NE PARAÎT PAS EN AOÛT ET DÉCEMBRE
BUREAU DE DÉPÔT : BXL X 1070 BRUXELLES
BELGIQUE - BELGÏE P. P / P. B 1/1392 1070 BRUXELLES P402037
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SLOW PROMO V
ous avez entre les mains un exemplaire «précieux» du programme du Nova. Un des 15.000 que nous avons fait imprimer ce mois-ci. Chaque mois, 5.000 copies sont ainsi envoyées par poste (en Belgique mais aussi à l’étranger). Le reste est distribué par nos soins dans des centres culturels, des cafés, des boutiques... Ce nombre peut paraître important et pourtant... Il faut savoir que notre programme papier est la plupart du temps notre seul «outil» de promotion et de communication, avec notre site internet et... le boucheà-oreille. Depuis un certain temps, même les pages culturelles de certains journaux semblent se désintéresser de ce que nous proposons et nous pouvons nous estimer heureux quand les horaires de nos programmes sont au moins repris dans des agendas hebdomadaires... A Bruxelles, comme dans beaucoup d’autres grandes villes, l’offre des activités culturelles ne cesse de croître. Par contre, le public n’est pas extensible à l’infini! Dès lors, les campagnes de pub et les opérations de marketing en tout genre se font de plus en plus agressives. Les budgets consacrés à la promotion d’activités culturelles ne cessent eux aussi d’augmenter, et on en arrive à des situations paradoxales où la «promo» peut coûter plus cher que l’événement lui-même. Pour ceux qui voudraient se lancer dans le métier de «promoteur culturel», sachez que les Masters en Management Culturel fleurissent un peu partout.... Nous, on s’en tiendra à la «slow promo». Car quoi de mieux que ce bon vieux papier journal pour faire découvrir deux films comme ceux qu’on vous propose dans ce programme, qui n’affichent ni stars ni effets spéciaux tapageurs? Des films qui, au contraire, sont personnels. Des films qui prennent leur temps et où il est avant tout question de «regard». Nous voudrions espérer que ce soit par la «plume» que ces films soient soutenus, que des journalistes aussi en parlent. Mais est-ce là trop espérer?
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LA BOUTIQUE DES PANDAS CH, 1978-1985, 35MM, VF/FV, 39’
n programme inédit de toute beauté en provenance des prestigieux Studios d’Art de Shanghaï... Les trois films d’animation qui le composent utilisent le découpage et le dessin animé, et s’adressent aux tout petits (à partir de 2 ans). Ce sera pour eux une première séance de cinéma idéale! C’est la deuxième fois que Cineketje montre des oeuvres de ces studios asiatiques qui seront aussi à l’honneur en novembre prochain lors du festival de films pour enfants, Filem’on. Ces films sortiront en salle l’année prochaine et vous sont donc présentés en avant-première...
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ineketje vertoont dit keer een prachtige compilatie van onuitgegeven animatiefilms gemaakt door de prestieuze Shangai Studios. Deze animatiefilms, gebruik makend van tekeningen en papieren marionetten, zijn geschikt voor de allerkleinsten (vanaf twee jaar). De filmpjes zijn zeer visueel en de franse dialogen beperkt, de nederlandstalige spruiten zullen er dus ook zeker van genieten! Het is reeds de tweede keer dat Cineketje werk toont van deze befaamde Chinese filmstudio, maar niet de laatste keer. In het kader van het kinderfilmfestival Filem’on in november staan er nog een aantal door hen gemaakte animatiefilms op het programma. Deze films zullen de komende jaren in de cinemazalen uitkomen, maar wacht niet tot dan en geniet van deze avant-première!
/ L’ÉCUREUIL COIFFEUR (SONGSHU LIFASHI) PU JIAXIANG, 1985, 35MM, VF/FV, 17’
Coiffeur peu conformiste, l’écureuil tente toutes sortes de coiffure sur les autres animaux. Mais vont-elles vraiment plaire?
/ LE HÉRISSON ET LA PASTÈQUE (CIWEI BEI XIGUA)
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ullie hebben een nieuw “kostbaar” exemplaar van het Nova programma in handen. Eén van de 15.000 die we deze maand laten drukken. Iedere maand worden er 5.000 met de post verstuurd (in België maar ook naar het buitenland). De rest verdelen we zelf in de culturele centra, cafés, winkels... Je moet weten dat ons krantje meestal ons enige promotie en communicatiemiddel vormt, samen met de website en... de mond-aan-mond reclame. Al geruime tijd moeten we vaststellen dat de culturele pagina’s van bepaalde kranten zich nauwelijks interesseren in ons programma aanbod en dat we ons al gelukkig mogen prijzen als het uurschema in de wekelijkse agenda’s wordt opgenomen... In Brussel, zoals in veel andere grote steden, blijft het culturele aanbod maar uitdeinen. Het publiek, echter, kan zich niet vermenigvuldigen tot in het oneindige! Daarom ook dat de reclamecampagnes en marketingoperaties steeds agressiever worden gevoerd. De budgetten die besteed worden aan de promotie van culturele activiteiten blijven op hun beurt stijgen en we verzeilen in paradoxale situaties waar de “promo” meer kost dan het evenement zelf. Diegenen die zich willen bekwamen als “cultureel promotor”, weet dat Masters in Cultuurmanagement als paddestoelen uit de grond schieten... Wij van Nova houden ons aan de zogenaamde “slow promo”. Want wat is er beter dan het goede oude papieren krantje om jullie twee films zonder grote namen of speciale effecten te laten ontdekken? Deze maand brengen wij twee “persoonlijke” prenten uit, films die hun tijd nemen, films die bovendien tijd vragen. Wij rekenen erop dat ook de (film)journalisten hun tijd zullen nemen om ruimte te geven en plaats te maken voor deze filmpareltjes. Maar is dit teveel verhoopt?
Een eekhoorn is kapper en probeert allerlei excentrieke kapsels uit op de andere dieren van het bos. Maar houden deze dieren hier wel van?
WANG BORONG & QIAN JIAXIN, 1979, 35MM, VF/FV, 11’
Maman hérisson explique à sa fillette comment ramasser les fruits avec ses piquants. Mais le jour où elle trouve une énorme pastèque, elle ne sait plus vraiment comment faire.
Mama egel legt aan haar dochtertje uit hoe ze, gebruik makend van haar stekels, vruchten kan verzamelen.
/ LA BOUTIQUE DES PANDAS (XIONGMAO BAIHUO SHANGDIAN) SHEN ZUWEI & ZHOU KEQIN, 1979, 35MM, VF/FV, 17’
Grand-père panda et son petit fils tiennent une boutique bien achalandée. Et ils ne ménagent pas leurs efforts pour satisfaire les désirs de leur clientèle.
Opa Panda en zijn kleinzoon hebben een druk bezocht en veelbelovend winkeltje, ze doen er alles voor om de klanten tevreden te stellen.
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OPENSCREEN e rendez-vous régulier du grand écran ouvert aux films du public du Nova. Pour rappel, pas de censure, ni de sélection de notre part, à condition que vos oeuvres n’excèdent pas les 15 minutes et qu’elles nous soient envoyées ou déposées quelques jours à l’avance au bureau du Nova, accompagnées d’une fiche technique détaillée et d’infos pour éventuellement vous contacter. D’ici là, à vos caméras et vos bancs de montage. Et pourquoi pas vos films de vacances, histoire de nous faire oublier encore un soir la rentrée?
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e maandelijkse afspraak waar het scherm open staat voor films van het Nova-publiek! Ter herinnering, censuur noch selectie van onze kant, op voorwaarde dat de werken niet langer duren dan 15 minuten en dat ze op voorhand toekomen op het Nova-kantoor, vergezeld van een technische fiche en jouw contact. Enfin, neem die camera ter hand, werp je op je montagetafel... En waarom zou je die zomerse vakantiebeelden niet onder handen nemen, kwestie van even niet aan het najaar te denken? Nova (Open Screen) > 14 rue d’Arenbergstraat - 1000 Bruxxel
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SHORTS + MEETING WITH LARRY JORDAN
DUO CONCERTANTES USA, 1964, 16MM, NO DIAL, 9’ / OUR LADY OF THE SPHERE USA, 1969, 35MM, NO DIAL, 10’ / MOONLIGHT SONATA USA, 1979, 16MM, NO DIAL, 5’ / MASQUERADE USA, 1981, 16MM, NO DIAL, 5’ / THE VISIBLE COMPENDIUM USA, 1992, 16MM, NO DIAL, 16’
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l y a des artistes que l’on suit de “loin” et que l’on rêverait de rencontrer. Et puis, de temps à autre le hasard fait bien les choses et certaines de ces rencontres finissent par se concrétiser. Nous sommes sur le point d’aller sous presse quand nous apprenons la venue en Europe de Larry Jordan. C’est le genre de nouvelle qui nous motive à chambouler notre programme, à la toute dernière minute!
r zijn van die artiesten die je sinds lang volgt, van ver of dichtbij, en waarvan je hoopt dat je ze ooit kan ontmoeten. En soms, als het lot je gunstig gezind is, gebeuren die ontmoetingen ook. We vielen bijna van ons stokje toen we hoorden dat Larry Jordan naar Europa zou komen. Zo’n nieuws is van een categorie die ons op het allerlaatste ogenblik de programmatie doet herzien!
Au même titre que Stan Brakhage, Jonas Mekas ou encore Ken Jacobs (pour ne citer que eux, et d’ailleurs tous des amis à lui), Larry Jordan est une figure majeure et incontournable du cinéma d’avant-garde américain. Découvrir l’oeuvre de Larry Jordan c’est rentrer dans un univers très particulier qui se situe entre le fantastique et le surréel, et qui mélange mythologie, romanesque et romantisme décalé. Influencé à ses débuts par Jean Cocteau et surtout Max Ernst et Joseph Cornell , c’est dans les années ‘50 que Larry Jordan réalise ses premiers courts métrages basés sur la technique de l’animation et du collage. Au fil des ans il expérimentera l’art de l’assemblage avec une finesse d’execution et d’esprit proche de celle d’un artisan orphèvre. Mais le trait le plus distinctif de son oeuvre se situe certainement dans la singularité des mélanges visuels qu’il crée, puisant dans l’iconographie symboliste, l’illustration graphique ou encore les vieux bouquins d’histoire, de contes ou de récits mythologiques. Souvent il n’y a pas “d’histoire” à proprement parler; on est embarqués dans des voyages imaginaires, quelques-fois presques hallucinatoires, sortes de kaleidoscopes de formes et de symboles qui se croisent, se mélangent ou s’entrechoquent.
Larry Jordan is onweerlegbaar een belangrijk figuur binnen de Amerikaanse avant-garde-scene, op dezelfde hoogte als Stan Brakhage, Jonas Mekas of Ken Jacobs (om er maar enkelen te noemen - trouwens allen vrienden van hem). Wie kennismaakt met het oeuvre van Larry Jordan treedt binnen in een heel eigen universum, een mix van mythologie, romanesque en excentrieke romantiek, ergens tussen het fantastische en het surreële in. Met Jean Cocteau en vooral Max Ernst en Joseph Cornell als grote voorbeelden maakt Larry Jordan in de jaren ‘50 zijn eerste kortfilms, gebruikmakend van animatieen collagetechnieken. In de loop der jaren experimenteert hij met assemblages, waarin hij een grote affiniteit met de materie tentoonspreidt en zich als een ware do-it-yourself-artiest profileert. Maar het meest typerende kenmerk van zijn oeuvre bestaat in de visuele mengelmoezen die hij creëert, waarbij hij te rade gaat bij de symbolistische iconografie, grafische illustraties, geschiedenisboeken, verhalen of mythes. Vaak is de objectieve «geschiedenis» ver te zoeken; we worden meegenomen op ingebeelde reizen, soms op de rand van de hallicunatie. Kaleidoscopen van vormen en symbolen die elkaar kruisen, en mixen of botsen.
La filmographie de Larry Jordan se déploie sur cinquante ans! Ce ne sont donc que quelques-uns de ses courts que nous vous proposons de découvrir, certainement parmi ses plus connus. Mais aussi un moyen métrage, pour lequel Orson Welles prêta sa voix. Et puis vous l’avez compris, la rencontre avec Larry Jordan sera certainement un moment unique, à ne pas rater.
Het cinematografische oeuvre van Larry Jordan omvat vijftig jaar! We kunnen u dus maar een beperkte selectie van zijn kortfilms voorschotelen en laten ontdekken, waaronder zeker en vast zijn bekendere werk. Maar ook een middellange film waar Orson Welles zijn stem voor ter beschikking stelde. En, u heeft het inmiddels begrepen, de ontmoeting met Larry Jorden wordt een unieke en niet te missen ervaring!
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SHORTS + INTRODUCTION BY LARRY JORDAN
/ CARABOSSE USA, 1980, 16MM, NO DIAL, 5’ / ORB USA, 1973, 16MM, NO DIAL, 5’
/ THE RIME OF THE ANCIENT MARINER USA, 1977, 16MM, VO ST FR/OV FR OND, 42’
n utilisant la technique d’animation par découpage, Larry Jordan associe des gravures anciennes de Gustave Doré avec un des poèmes les plus connus de Samuel Taylor Coleridge. Orson Welles accepta de participer au projet et c’est sa voix, au timbre unique, qui nous récite l’histoire d’un marin qui rentre d’un long périple.
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et de animatietechniek van uitgeknipte beelden, associeert Larry Jordan oude etsen van Gustave Doré met één van de gekendste gedichten van Samuel Taylor Coleridge. Orson Welles nam deel aan het project, en het is zijn unieke stemtimbre dat ons het verhaal doet van een zeeman die terugkeert na een lange reis.
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DERNIER MAQUIS
(ADHEN)
RABAH AMEUR-ZAÏMECHE, 2008, AL-FR, 35 MM, VO FR ST ANG / FR OV ENG OND, 93’
é en Algérie et arrivé en France en 1968, dès l’âge de deux ans, Rabah Ameur-Zaïmeche a grandit dans la cité des Bosquets en Seine-Saint-Denis. C’est là qu’il a tourné son premier long métrage, “Wesh Wesh, qu’est ce qui se passe?” (2002), décrivant la vie dans une cité ordinaire de la banlieue parisienne. Son second film, “Bled Number One” (2006), tourné dans le village qui l’a vu naître, abordait le poids des traditions musulmanes en Algérie. Et voici “Dernier maquis”, qui vient clôturer ce que le cinéaste a conçu comme une trilogie, s’attaquant dans chacune de ses parties à des sujets brûlants, tout en construisant un univers d’une rare cohérence où le fond et la forme sont travaillés avec habileté, humour et sensibilité. Avec “Dernier maquis”, Ameur-Zaïmeche décrit à nouveau une situation sociale complexe et offre au spectateur un vaste espace à investir; faisant preuve d’une grande confiance à son égard, il pose une réflexion politique en s’abstenant de prononcer un jugement moral, s’écartant ainsi des standards du film militant.
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Comme dans ses précédents opus, Ameur-Zaïmeche ancre fortement son récit dans un lieu et dans un microcosme dont le film ne s’écartera pas. En l’occurrence, il nous plonge dans l’univers d’un immense entrepôt situé au fond d’une zone industrielle à l’agonie, jouxtant un aéroport et une raffinerie. Ici, un patron appelé Mao (un nom qui évoque à la fois ceux de Mahomet et de Mao Zedong), musulman au caractère prosélyte mais converti au libéralisme le plus vil, possède une entreprise de réparation de palettes et un garage de poids-lourds. Cette prison à ciel ouvert où l’exploitation capitaliste bat son plein va servir d’unique décor à un huis-clos se jouant entre des ouvriers et leur patron. Une sorte de théâtre antique où s’active chaque jour une main-d’oeuvre sous-payée, divisée en deux groupes: les Maghrébins et les Africains. Une galerie de personnages marquants, de “damnés de la terre” interprétés en partie par des amateurs, manœuvres travaillant réellement dans l’usine où a eu lieu le tournage, magnifiés par la caméra d’ Ameur-Zaïmeche qui s’attache à filmer avec réalisme la gestuelle du travail manuel — cela contribuant à la richesse du film, à son aspect “documentaire”, et qui vaudra au cinéaste d’être comparé à Renoir ou Pialat. Ces travailleurs étrangers constituent une composante importante du prolétariat d’aujourd’hui, mais sont souvent méconnus et exclus du processus démocratique. En bon patron paternaliste, Mao (interprété par le réalisateur lui-même, avec ses airs de jeune De Niro) décide d’ offrir à ses ouvriers une minuscule mosquée au sein de l’entreprise. Il en désigne lui-même l’imam, alors que la tradition veut que celui-ci soit choisi par les fidèles. Les problèmes commencent... Comme si on avait touché à son dernier rempart, son dernier maquis, le personnel maghrébin proteste contre cette nomination. Les ouvriers d’Afrique noire, plus précarisés encore, refusent d’entrer dans la fronde. Au milieu de la mêlée, Mao tire les ficelles, tentant de contrôler ses ouvriers par le biais de la religion. Mais la revendication sociale va exploser un peu plus tard, lors des premiers licenciements... Comédie sociale et tragédie prolétarienne empreinte d’une grande vision poétique, “Dernier maquis” interroge la place de l’Islam et son rapport avec le monde du travail. Rabah Ameur-Zaïmeche a choisi de “décrire l’univers et le sort réservé à ceux qui, après avoir franchi les mers et les déserts, s’abîment pour un salaire de misère”. Sa métaphore est amplifiée par un parti pris esthétique, quasi pictural, jouant sur un élément d’une puissance symbolique inouïe: d’interminables amas de palettes empilées, qui saturent l’image de couleur rouge... Rouge communiste. Rouge sang. Rouge colère.
“Pour créer son site fictionnel, pour faire rentrer une bonne partie du monde dans son microcosme, Ameur-Zaïmeche n’a eu besoin que de quelques milliers de palettes rouges empilées sur un chantier de banlieue parisienne survolé par une ligne aérienne et bordé d’un canal reconquis par la nature. Le passage d’un avion dans le ciel banlieusard a-t-il jamais eu telle amplitude poétique ? Il y a du Godard dans cette manière de produire des signes sublimement ambigus avec les fragments inaperçus de la trivialité quotidienne”. — “Les Cahiers du cinéma”, octobre 2008
“De l’art alchimiste de transformer un maigre patrimoine de bois en or filmique, artistique et politique. Rabah Ameur-Zaïmeche est de ces cinéastes qui ne voient pas la ligne d’arrivée quand ils démarrent un film : aveuglement partiel qui est un beau moyen d’arriver quelque part et de faire du cinéma comme processus de dévoilement d’un monde, d’une vision, d’une histoire”. — “Les Inrockuptibles”, 22 octobre 08
“C’est moi qui suis venu vous voir et qui vous ait dit: je vais ouvrir une mosquée, je veux devenir un bon muslim, je sais que je vous paye pas à la sueur de votre front, parce que je vous paye qu’au SMIG, je me fais un petit peu d’argent, on appelle ça de la plus value, et ben cette plus value, je peux la réduire. Un petit peu. Mais pas trop quand même, il faut pas exagérer!” — Mao, le patron de “Dernier maquis”
“Les palettes sont le coeur du film. Ce rouge, ça sautait aux yeux... La palette est la preuve éclatante du côté archaïque de tout système de production. C’est un objet central dans le transport des marchandises, et en même temps un objet élémentaire, un assemblage ingénieux de morceaux de bois qui n’a de valeur que fonctionnelle. (...) Elles nous ont obligés à nous concentrer sur elles, quitte à abandonner des personnages et des scènes. Elles nous ont surtout aidé à mettre de côté le scénario et à travailler autrement, non plus avec un script,mais avec une sorte de séquencier, des feuilles de toutes les couleurs sur lesquelles étaient écrits les titres des scènes, et que l’on disposait comme un puzzle. (...) Le meilleur, c’est que ce plateau composé de milliers de palettes rouges était toujours mouvant, sans cesse déplacé par l’activité humaine”. — Rabah Ameur-Zaïmeche
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abah Ameur-Zaïmeche verhuisde in 1968 op tweejarige leeftijd van Algerije naar Frankrijk, waar hij opgroeide in de Cité des Bosquets in Seine-Saint-Denis. Daar draaide hij zijn eerste langspeelfilm “Wesh Wesh, qu’est-ce qui se passe?” (2002), een schets van het leven in een Parijse voorstadswijk. Voor zijn tweede film “Bled Number One” (2006), over de druk van moslimtradities in Algerije, keerde hij terug naar zijn geboortedorp. En nu is er dus “Adhen”, het laatste deel van dit drieluik. Alweer worden de hete hangijzers niet geschuwd. De cineast bouwt gestaag verder aan een universum met een zelden geziene coherentie; hij bespeelt zowel inhoud als vorm met gemak, humor en gevoel. Met “Adhen” wordt opnieuw een complexe sociale situatie uit de doeken gedaan waarbij Ameur-Zaïmeche de toeschouwer veel ruimte tot interpretatie laat. Blijk gevend van een gezonde dosis zelfvertrouwen geeft hij een politieke visie zonder in moreel oordeel te vervallen; zijn werk houdt daarmee voldoende afstand van het strenge vingertje van de militante film.
“Om zijn fictief universum te creëren en om een groot deel van de wereld in zijn microkosmos te omsluiten, had Ameur-Zaïmeche genoeg aan enkele duizenden rode paletten, opgestapeld op een voorstedelijke Parijse werf, overvlogen door een vliegtuig en palend aan een kanaal dat door de natuur opnieuw overmeesterd werd. Heeft het overkomen van een vliegtuig boven een voorstad ooit zoveel poëtische kracht bezeten? Er zit wat Godard verscholen in deze manier van subtiel ambigue tekens met onmerkbare fragmenten van de dagelijkse trivialiteit”. — “Les Cahiers du Cinema”, oktober 2008
Zoals in zijn vorige films verankert Ameur-Zaïmeche zijn verhaal stevig in een bepaalde plek en in een microkosmos waarvan het zich nadien niet meer zal verwijderen. Deze keer dompelt hij ons onder in het universum van een enorme opslagplaats ergens in een zieltogende industriële zone gelegen naast een vliegveld en een raffinaderij. Mao (de naam refereert zowel naar Mohamed als naar Mao Zedong), een nieuwe aanhanger van de Islam maar met een puur liberalistische ingesteldheid, leidt een bedrijf dat zowel paletten als vrachtwagens repareert. In deze “openluchtgevangenis” tiert de kapitalistische uitbuiting welig, en zij zal het decor worden voor een huis-clos waarin het spel gespeeld wordt tussen de arbeiders en hun patron. Een soort van amfitheater met twee onderbetaalde, elkaar beconcurrerende groepen: de Maghrébins en de Afrikanen. De galerij van markante personages, allen “verworpenen der Aarde”, wordt deels gespeeld door amateur-acteurs die in het echte leven werken in de fabriek waar de film gedraaid werd. Het camerawerk van Ameur-Zaïmeche, die eraan houdt om elke beweging van de handenarbeid te filmen in weergaloos realisme - draagt bij tot de documentaire rijkdom van de film... Ameur-Zaïmeche wordt niet ten onrechte vergeleken met Renoir en Pialat. Het hedendaagse proletariaat, dat zijn de buitenlandse arbeiders uit de film. Hun arbeid wordt niet officieel erkend en ze blijven dus verstoken van elk democratisch recht. De goedhartige, wat paternalistische baas Mao (rol gespeeld door de regisseur himself - hij heeft trouwens iets weg van een jonge De Niro) besluit op een dag om voor zijn arbeiders een kleine moskee binnen het bedrijf te bouwen. Alleen stelt hijzelf de imam aan, terwijl de traditie wil dat dit gebeurt door de trouwe gelovigen. En daarmee is het startschot voor de problemen gegeven... Alsof men aan hun laatste bescherming raakt, hun laatste verzet wil smoren, komen de Maghrebijnse arbeiders in opstand tegen deze nominatie. De Zwart-Afrikanen weigeren aan het verzet deel te nemen. Tussen de twee groepen in trekt Mao aan de touwtjes, in de ijdele hoop zijn arbeiders via religie te kunnen controleren. De strijd barst pas goed los wanneer de eerste ontslagen vallen... Als tegelijk sociale komedie en proletarische tragedie onderzoekt “Adhen” de plaats van de Islam binnen de wereld van de arbeid. Rabah Ameur-Zaïmeche heeft ervoor gekozen om “de leefwereld te schetsen van diegenen die eerst woestijnen en zeeën hebben overwonnen, om zich vervolgens te laten uitbuiten voor een miserabel salaris”. Zijn metafoor wordt versterkt door een esthetisch, haast picturaal gebruik van een buitengewoon krachtig symbool: ontelbare stapels paletten die het beeld vullen met de kleur rood... Communistisch rood. Bloedrood. Het rood van de woede.
“Ik ben het die naar jullie gekomen is en gezegd heb: ik ga een moskee openen, ik wil een goede moslim worden, ik weet dat ik jullie niet het zweet des aanschijns betaal, want ik betaal jullie maar een minimumloon, ik maak een beetje winst, men noemt dat “meerwaarde”, wel die meerwaarde, ik kan ze wat kleiner maken. Een klein beetje. Maar ook weer niet teveel, niet overdrijven!” — Mao, de patron van “Dernier maquis”
L E N O U V E A U B L O G D U N OVA P R O P O S E P L U S D ’ I N F O R M AT I O N S S U R “ D E R N I E R M A Q U I S ” ( P R É S E N TAT I O N , B A N D E A N N O N C E , P H O T O S , R E V U E D E P R E S S E , I N T E RV I E W S . . . )
O P D E N I E U W E B L O G VA N N OVA V I N D J E N O G M E E R I N F O R M AT I E O V E R « A D H E N ( D E R N I E R MAQUIS)» (VOORSTELLING, AANKONDIGING, FOTO’S, PERSARTIKELS, INTERVIEWS,...) h t t p : / / b l o g . n o v a - c i n e m a . o r g / d e rn i e r- m a q u i s
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La vie n’est pas toujours simple, mes amis! En juillet 2006, une petite calamité survient. Le tournage du film, prévu pour le mois suivant, est reporté à une date incertaine. Il manque de l’argent à la production pour un scénario exigeant d’être tourné à l’intérieur du Portugal pendant les fêtes du mois d’août, et des options de casting du réalisateur. Rapidement remis du choc, celui-ci décide de partir sur le terrain avec une caméra 16 mm et une équipe composée de cinq éléments — petite mais brave! — et filmer tout ce qui lui semblait digne d’être enregistré, se compromettant à recomposer la fiction en conformité. Cette histoire et les autres qui l’ont suivie vous pourrez les retrouver dans le film; bien que, par amour de la vérité, on se doit de reconnaître que les apparences sont trompeuses et que certains réalisateurs ont une tendance à la mystification”.
MIGUEL GOMES, 2008, PT-FR, 35MM, VO ST FR / OV FR OND, 147’
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Miguel Gomes résume ainsi son second long métrage (après “La Gueule que tu mérites” en 2004), fruit du tournage avorté d’un film de fiction dans la région montagneuse d’Arganil, dont il a néanmoins ramené une riche matière documentaire et, plus encore: une idée précise de la manière dont il va pouvoir renverser la situation et retomber finalement sur ses pattes en réalisant, avec des acteurs non professionnels repérés sur place, un film fort éloigné de son projet initial. Son coup de génie a été de conserver son travail préparatoire, de repérages et de casting, et d’utiliser ces différentes étapes pour construire “Ce cher mois d’août” comme un diptyque où le registre documentaire infiltre en permanence celui de la fiction. Le synopsis? Si le réalisateur et l’équipe du film étaient allés droit au but, il pourrait se réduire à quelque chose comme: “les relations sentimentales entre un père, sa fille et son cousin, musiciens d’un groupe de musique de bal”. Amour, musique et inceste, donc. Mais voilà, le réalisateur et l’équipe ont effectué un autre cheminement, se laissant emporter par l’ambiance estivale de cette région du Portugal, sa culture populaire, ses fêtes... Ici, le mois d’août décuple la population et les activités. Quelques touristes s’égarent, de nombreux locaux reviennent de leur exil urbain, tirent des feux d’artifice, contrôlent les incendies, font du karaoké, se jettent du pont, chassent le sanglier, boivent de la bière, font des enfants... D’une chanson à l’autre, de bal en bal, de nuit en nuit, de village en village, de paysage en paysage, c’est d’abord ainsi, avec toute la patience et l’amour pour les bruits de la vie, que nous arrivent les personnages et leurs récits. On y croisera renard, poules et animaux non identifiés, garde forestier, chasseurs de sangliers, groupes d’animation de bals, musiciens, danseuses du ventre, membres des Commissions des Fêtes, entraîneuse en salle, couples dansants, animateurs de radios locales, mais aussi producteurs excédés, techniciens et membres de l’équipe du film, rôtisseur de porc, ouvriers de l’atelier graphique du journal du District d’Arganil, artificier, joueurs de clou, dessinateur de voitures de pompiers, habitués du Bar des Rosbifs à Coja, joueur de hockey, taxi en panne, médecin motard... et même des Belges en vacances.
“Le tournage se permet d’entrer clandestinement, et par touches très discrètes, presque de petits accidents, dans le film. Non pour rejouer une énième mise en abîme, mais pour que chaque place, chaque rôle puisse à la fois sourire de son sérieux, et trouver, entre le fabriqué et le hasardeux, une libre correspondance. Lier les choses par la grâce de leur mouvement plutôt que par l’artifice d’un scénario stérilement autoritaire, voilà le choix de ce film, à l’image de ces dominos que le personnage du réalisateur, Gomes lui-même, arrange pour les faire s’affaisser soudain en une longue traîne blanche à ras du sol. Il y gagne, et nous avec, de laisser place au mystérieux, d’entendre ce qu’on ne voit pas, ainsi que le preneur du son le revendique à la fin du film : créer du merveilleux avec les moyens du bord”. — Jean-Pierre Rehm et Francisco Ferreira
“Une oeuvre incandescente et bucolique, moderne et romantique, où le génie improvisateur de John Coltrane semble avoir donné rendez-vous à la fantaisie de la bande dessiné “Le Génie des alpages”, de F’murr. En gros comme en détail, rien d’aussi stimulant ne s’est fait connaître au cinéma depuis Jacques Rozier”.
“Peu de films donnent l’impression, comme “Ce cher mois d’août”, de s’offrir à la vision comme un organisme vivant, d’être à eux-mêmes leur propre chantier, un chantier créatif qu’il s’agirait, pour le spectateur, d’arpenter au rythme du tournage, dans les pas de l’équipe, enregistrant à son tempo la lente éclosion des choses. De cet objet étrange et enchanteur, puissamment singulier, son réalisateur Miguel Gomes (...) dit qu’il est à la fois “une demi-vérité et un demi-mensonge”. Manière simple, si l’on veut, de décrire le mouvement du film, qui embarque sur les rives du documentaire pour rejoindre celles de la fiction. Mais la formule, à y réfléchir, est celle d’un prestidigitateur: la fiction, dans “Ce cher mois d’août”, n’est pas un simple relais du documentaire, elle y éclôt en un geste proprement magique”. — “Revue Etudes”, juin 2009
— “Le Monde”, 23 juin 2009
Bien au-delà du singulier trio amoureux qui devait constituer l’intrigue initiale, Gomes a choisi d’ajouter les traces de sa longue quête d’acteurs, débusquant par là d’autres personnages, d’autres histoires, légendes miniatures s’entrecroisant et prenant petit à petit le poids des énigmes. Un mélodrame aux parfums de farce et de fêtes foraines, qui vous laissera en bouche un goût d’été pour toute l’année.
L E N O U V E A U B L O G D U N OVA P R O P O S E P L U S D ’ I N F O R M AT I O N S S U R “ C E C H E R M O I S D ’ A O Û T ” ( P R É S E N TAT I O N , B A N D E A N N O N C E , P H O T O S , REVUE DE PRESSE, INTERVIEWS...)
O P D E N I E U W E B L O G VA N N O VA V I N D J E N O G MEER INFORMATIE OVER «CE CHER MOIS D’AOÛT» (VOORSTELLING, AANKONDIGING, FOTO’S, P E R S A R T I K E L S , I N T E R V I E W S … ) http://blog.nova-cinema.org/ce-cher-mois-d-aout
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(AQUELE QUERIDO MÊS DE AGOSTO | OUR BELOVED MONTH OF AUGUST)
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Het leven is niet simpel beste vrienden! In juli 2006 gebeurt er iets onverwachts. De opname van de film, voorzien voor de daaropvolgende maand, wordt voor onbepaalde tijd uitgesteld. De productie heeft niet voldoende geld gevonden voor een scenario dat zich tijdens de feesten van de maand augustus in Portugal afspeelt, en ook niet voor de casting van de regisseur. Snel hersteld van de schok rept deze laatste zich met een 16mm-camera en een kleine, maar vastberaden ploeg naar de plek, om daar alles te filmen wat hem interessant genoeg lijkt. Dit verhaal en nog andere kan u ontdekken in de film... hoewel we moeten toegeven dat niks is wat het lijkt en dat bepaalde regisseurs hun hang naar mystificatie nauwelijks kunnen verbergen». Aldus vat Miguel Gomes zijn tweede langspeelfilm samen (na «La Gueule que tu mérites» uit 2004). Het resultaat van een afgevoerde fictiefilm in de bergachtige regio Arganil, waarvan hij desondanks een rijke verzameling documentairemateriaal heeft meegebracht, alsook een precies idee van de manier waarop hij de situatie zal keren. Uiteindelijk komt alles op zijn pootjes terecht met een film, vertolkt door plaatselijke amateur-acteurs, die ver van het oorspronkelijke project verwijderd is. Het was een geniale inval om het voorbereidende materiaal te behouden, van de locaties en de casting, en om deze verschillende etappes te gebruiken om er «Ce cher mois d’août» mee te realiseren als een tweeluik waarin het documentaire register voortdurend dat van de fictie doorkruist. De synopsis? Indien de regisseur en zijn filmploeg het oorspronkelijke scenario hadden gevolgd, zouden we ons kunnen beperken tot iets als «de gevoelsrelatie tussen een vader, zijn dochter en een neef, die samen een balorkest vormen». Liefde, muziek en incest dus. Maar zie, de regisseur en zijn ploeg hebben een andere weg gekozen en hebben zich laten meeslepen door de zomerse sfeer in die Portugese regio, zijn volkscultuur en zijn feesten,... In de maand augustus vertienvoudigen de bevolking en de activiteiten zich hier. Enkele verdwaalde toeristen en de talrijke locals die tijdelijk teruggekeerd zijn uit de stad steken vuurwerk af, zingen karaoke, duiken van de brug het water in, jagen op everzwijn, drinken liters bier en maken kindjes... Van het ene lied in het andere, van bal naar bal, van nacht naar nacht, van dorp naar dorp, van landschap naar landschap komen de personages en hun verhaal ons tegemoet. Vossen, kippen en niet nader te definiëren dieren, boswachters, everzwijnenjagers, balanimatoren, muzikanten, buikdanseressen, leden van het feestcomité, dansende koppels, lokale radio-DJ’s, maar ook geïrriteerde producenten, techniekers en andere filmploegleden,... allen passeren ze de revue.
Een gloeiende, moderne en romantische pastorale, waarin het improvisatietalent van een John Coltrane zich mengt met de fantasie van de strip «Le Génie des alpages» van F’murr. In het geheel en in de details heeft zich nooit meer iets zo stimulerends laten zien in de cinema sinds Jacques Rozier».
— «Le Monde», 23 juni 2009
Een melodrama met het parfum van een klucht en van kermissen, dat u een jaar lang een zomers smaakje in de mond zal geven.
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our les accros de la chimico, du revelo, des fixateurs et des chambres noires, une double dose de séances-voyages en bobines 16mm tout droit sorties des sous-sols de l’Abominable... de la grande bleue à l’Uruguay en passant par la brousse, la Kabylie, les Alpes, le Kurdistan et la Tchétchénie..., pour enfin s’échouer en compagnie des GOL sur une mer bleue sang en Antarctique dans les années 50... In “spire” le celluloïd, ce soir au Nova!
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peciaal voor de liefhebbers van chemicaliën, celluloïde en donkere kamers hebben we een dubbele dosis 16mm voorzien! Filmrollen die recht uit de kelders van «L’Abominable», een filmlab uit Frankrijk, naar Nova doorreizen. En reizen, dat doen ze, van de Atlantische Oceaan tot Uruguay, dwars doorheen de brousse, Kabilië, de Alpen, Koerdistan en Tsjetsjenië... om uiteindelijk in het goede gezelschap van het mysterieuze combo GOL te stranden in een bloedrode zee in het Antarctica van de jaren ‘50...
18:00
L’ABOMINABLE COURTS MÉTRAGES
#1 / TAHOUSSE MAHINE ROUHI & OLIVIER FOUCHARD, 2001-2006, 16MM, VO, 31’
“Oeuvre magnifique et nécessaire, (...) des images chaotiques d’une terre en cataclysme, des images revenues des volcans d’outre-guerre”. M Rousset
Beelden van vrouwen en kinderen die als gevolg van de ballingschap van hun mannen alleen achterblijven. Aanblikken die afwisselend postief en negatief zijn, complementair of tegengesteld, waardoor hun verlatenheid op een ondankbare wereld zeer tastbaar wordt.
K (ACUGHER / ACIMI) FRÉDÉRIQUE DEVAUX, 2008, 16MM, NO DIAL., 9’
Een formidabel en noodzakelijk werk, (...) chaotische beelden van een aarde getroffen door een natuurramp, beelden wedergekeerd van naoorlogse vulkanen». M Rousset
/ PARTIES VISIBLE ET INVISIBLE D’UN ENSEMBLE SOUS TENSION EMMANUEL LEFRANT, FR, 2009, 16MM, VO, 7’
Afrique, 2003. L’image d’un paysage de brousse, et celle d’une émulsion sujette à une dégradation biochimique. Paysages en fusion, où l’invisible prend corps en même temps que le visible.
K (Pourquoi? Pourquoi?) est composé de photogrammes posés à la main dans la tireuse selon la loi du hasard. Un film remettant en question la politique algérienne dénigrante vis-à-vis de la Kabylie: la désolation et l’impuissance à comprendre. K (Waarom? Waarom?) bestaat uit fotogrammen die volgens de wet van het toeval met de hand in de afdrukker geplaatst zijn. Een film die de denigrerende Algerijnse politiek ten aanzien van Kabilië in vraag stelt: de verlatenheid en de onmacht om te begrijpen.
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’Abominable est un laboratoire d’artistes mettant à disposition depuis 1996 les outils qui permettent à la fois de développer et travailler la pellicule. L’association propose des ateliers de cinéma envisagé comme art plastique, un domaine privilégié d’exploration de notre rapport au monde.
Afrika, 2003. Het beeld van een brousse-landschap en van een stof onderworpen aan een biochemisch afbraakproces. Gesmolten landschappen, waar het onzichtbare tegelijkertijd met het zichtbare materialiseert.
MARTINE ROUSSET, 2003, 16MM, NO DIAL., 20’
“La mer est un langage dont on a perdu le sens.” (J.L. Borges)... La rumeur violente du vent des vagues. La voix sauvage de l’écrit de l’eau. Quelques fictions enfantines sûrement très cruelles, des jeux de guerre. C’est la mer qui gagne. Bien fait.
K (EXIL)
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’Abominable is een artiestenlabo dat sinds 1996 materiaal ter beschikking stelt om filmpeliculle te ontwikkelen en te bewerken. De vereniging organiseert workshops waarbij film als beeldende kunst wordt beschouwd, een bevoorrecht domein om onze verhouding tot de wereld te verkennen.
FRÉDÉRIQUE DEVAUX, FR, 2008, 16MM, NO DIAL., 8’30”
Images de femmes et d’enfants restés seuls au pays, suite à l’exil des hommes. Les vues alternent positifs et négatifs, complémentaires ou contradictoires, rendant sensible leur abandon sur une terre ingrate.
«De zee is een taal waarvan we de betekenis verloren.» (J.L. Borges)... Het geweldadige rumoer van de wind van de golven. De wilde stem van het geschrift van het water. Enkele argeloze, ongetwijfeld zeer gruwelijke verhaaltjes, de oorlogsspelletjes. Het is de zee die wint. Goed gedaan. http://www.l-abominable.org
http://www.lightcone.org
20:00
DE UN VASTISIMO MAR PERFORMANCE DE YOANA URRUZOLA, STEFANO CANAPA, JOSEFINA RODRIGUEZ & JULIEN TARRIDE
#2 e “work in progress” est le résultat d’un séjour de 2 mois à Montevideo en Uruguay et dans la région du Rio de la Plata où fût installé sur place un laboratoire 16mm. Un film se construit le temps d’une performance via 4 projecteurs et un système de diffusion sonore. “Il est question d’exil, de notre exil. Celui-ci n’est ni politique ni économique, il se constitue dans la tension entre quitter et revenir à un pays d’origine, se sentir à chaque endroit étranger et se battre avec une ubiquité impossible.” + un autre court métrage de l’Abominable:
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en “work in progress” als resultaat van een verblijf van 2 maanden in Montevideo in Uruguay en in de streek van de Rio de la Plata waar ter plekke een 16mm laboratorium geïnstalleerd werd. Er bouwt zich een film op tijdens een performance via 4 projectoren en een geluidssysteem. “Het gaat over ballingschap, onze ballingschap. Die is politiek noch economisch, de ballingschap krijgt vorm in de spanning tussen het verlaten van en het terugkomen naar een land van afkomst, zich op elke plek vreemdeling voelen en worstelen met een onmogelijke alomtegenwoordigheid.” + een andere kortfilm van l’Abominable
MERCEDESDUNAVSKA OU L’IMPOSSIBLE TRAJECTOIRE A1 DRAZEN ZANCHI, FR-HR, 2008, 16MM N&B, NO DIAL., 30’
n road-movie Balkanique fait par un Croate de Split. L’autoroute A1 Split-Zagreb est neuve, la voiture récente, et le Danube magnétique... comme une bande sonore des souffles du temps de guerre.
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en road-movie uit de Balkan, gemaakt door een Kroaat uit Split. De autostrade A1 Split-Zagreb is nieuw, de auto recent en de Donau magnetisch... zoals een geluidsband van zuchten in oorlogstijden.
22:00
GOL VS LA CHASSE À LA BALEINE LIVE SOUNDTRACK DE GOL SUR UN FILM DE MR BOURGOIS (1948, JAP, 16MM ON VIDEO, SILENT, 80’)
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#3 http://www.myspace.com/corporatemambo
énial, génial, génial! GOL est l’un des plus impromptus et mystérieux combos à avoir surgi de la scène expérimentale/underground française, dès 1988. Sorte de vecteurs de la “tradition rurale perdue”, GOL décline un instrumentarium électroacoustique infini sur un mode-monde étrange de rituel païen. Sonorités primitives, mambo corporate, disco psychédélique, électroacoustique flasque, etc. Réapparaissant après un silence de 10ans, GOL se rappelle à la face du monde via plusieurs nouveaux enregistrements dont une fantastique collaboration avec Charlemagne Palestine... Ce soir au Nova, les GOL opéreront en direct à révéler la dimension surnaturelle d’une expédition baleinière nippone en Antarctique, forte d’une trentaine de bateau! Filmé en muet, “La chasse à la baleine” passe du bleu océan au rouge sang, de paysages désertiques à des ambiances aussi mécaniques qu’organiques. “Le grain de l’image et les couleurs sont déjà de la musique, il reste a y intégrer l’empreinte de la volonté.”
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http://www.lightcone.org
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eniaal! GOL is één van de meest onwaarschijnlijke en mysterieuze combo’s uit de Franse exprimentele undergroundscène. Sinds 1988 dragen ze een soort van “verloren gegane rurale traditie” uit, met een oneindig electro-akoustisch instrumentarium voor een vreemde wereld vol heidense rituelen. Primitieve geluiden, avontuurlijke mambo, psychedelische disco, weke elektro-akoestiek, enzovoort. Na tien jaar stilte laat GOL weer van zich horen met verscheidene nieuwe opnamen, waaronder een fantastische samenwerking met Charlemagne Palestine... Vanavond in Nova opereren de GOLlers live op een film waarvan ze de surreële dimensie versterken van een Japanse walvisvaart in Antartica met een dertigtal boten. Geheel zonder geluid gefilmd, toont “La chasse à la baleine” blauwe oceaan en rood bloed, landschappen vol woestenij en zowel mechanische als organische sfeerscheppingen. De beeldkorrel en de kleuren zijn al muzikaal, en GOL voegt daar nog eens zijn eigen typische noot aan toe.
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COSTES
02.10
INTRO ’homme qui chie dans les cimetières. Bête immonde pour les uns, fruit d’une union déjantée d’Antonin Artaud (“Le théâtre de la cruauté”) et du Professeur Choron pour les autres, Jean-Louis Costes, avec ses films, ses chansons, ses spectacles, ses dessins et ses romans dégoûtants ravale Sade au niveau de la comtesse de Ségur. Tout n’est que sexe, vomi, branlette et immoralité, comme il sied à celui qui veut mettre le genre humain le nez dans son caca en sachant, hélas, qu’en matière (fécale) de mauvais goût il n’égalera jamais les artificiers d’Hiroshima et d’Auschwitz. De l’inconvénient d’être né d’un père militaire et d’une mère catho! Ce banlieusard subversif est le pape cradingue de l’underground et manie le second degré en artiste, comme le prouve un des titres de ses chansons “Livrez les blanches aux bicots”. Preuve de la qualité de ses œuvres, il est attaqué par tout le spectre de la société politique de l’extrême droite à la Licra. Un genre de Guyotat ou de Vuillemin de l’image et du son... Seuls les Japonais l’adorent car ces amateurs de mangas et de petites culottes ne comprennent pas le français! Costes ayant sollicité en vain le parrainage de l’évêché, du colonel Fabien et de François Pinault, doit se produire lui-même, en marge des circuits classiques. Ses films sont réalisés et joués par sa bande et s’attaquent à tout le registre spectaculaire non marchand, du burlesque au scato en passant par la philo, le baroque et le romantisme. On l’aura compris: Costes est un coeur tendre.
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http://costes.org http://jeanlouiscostes.org
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e man die taboes doorbreekt. Afgrijselijk beest voor de ene, geschifte kruising tussen Antonin Artaud en Professor Choron voor de andere. Vergeleken met Jean-Louis Costes is Markies de Sade een schooljongentje. Sex, braaksel, sperma en immoraliteit vieren hoogtij, maar desondanks staat hij voor méér dan dat. In elk geval, in slechte smaak doet hij niet onder voor de vuurwerkmakers van Hiroshima of Auschwitz. Performer, muzikant, filmmaker, schrijver... Costes is verdraaid veelzijdig. Op zijn aktief staan 35 albums, tientallen audio- en videotapes, CD’s en DVD’s, waaronder 5 langspeelfilms en een hele reeks kortfilms, 20 opera’s die gespeeld werden in verschillende werelddelen, 3 romans, een essai en verschillende kortverhalen, 1001 tekeningen, zonder enkele beruchte samenwerkingen te vergeten zoals akteren in “Irréversible” van Gaspar Noé of “Baise-moi” van Virginie Despentes & Coralie Trinh Thi. Dat komt ervan als je in 1954 geboren wordt in een Frans gezin met een beroepsmilitair als vader en een katholieke moeder! Deze subversieve voorstedeling, archtitect van opleiding, werd als snel de pis-en-poep paus van de underground die dubbelzinnigheid hoog in het vaandel voert. De vele aanvallen van zowel extreem rechts als van de weldenkende linkerzijde bewijzen dit. Enkel Japanners zijn dol op hem simpelweg omdat deze liefhebbers van manga’s en onderbroekjes geen woord van zijn teksten begrijpen! Zo komt het dat Costes zichzelf produceert in de marge van de klassieke kanalen. Zijn films worden gemaakt met zijn netwerk van vrienden. Costes’ werk, radikaal oncommercieel, bespeelt alle registers, gaande van burlesk tot scatologisch, over filosofie, barok en romantiek. We hebben het begrepen, Costes is een schatje, en de avond die aan hem gewijd is in Nova zal het bewijzen!
20:00
COSTES: FILMS #1 COSTES: FILMS #2
/ ECLIPSE
/ LE FILS DE CALIGULA
FR, 1999, VIDEO, VO / OV, 11’
FR, 1992-2007, VIDEO, VO / OV, 50’
Un couple de touristes contemplant une éclipse se fait happer par les forces cosmiques.
Un loser de banlieue et sa bande de racailles veulent dominer le monde. Le premier moyenmétrage de Costes, trash de chez trash, remonté en 2007.
Een koppel toeristen vergaapt zich aan de zonsverduistering en laat zich opslokken door kosmische krachten.
/ MÊME LE PÈRE NOEL EST ARABE FR, 1997, VIDEO, VO / OV, 12’30”
Een loser uit de voorstad en zijn bende uitschot willen de wereld domineren. De eerste middellange film van Costes, zo trash als het maar kan, gehermonteerd in 2007.
Un RMiste, seul à Noël, se venge sur l’assistante sociale.
/ 7 PÊCHÉS MORTELS ET UNE GRÂCE
Een leefloner, alleen bij kerst, neemt wraak op zijn sociaal assistente.
Suite de 8 courts métrages sur les tabous de notre temps, ou les pêchés capitaux revisités par Costes.
FR, 2005, VIDEO, VO / OV, 25’
/ DIEU SEUL ME VOIT FR, 1990, VIDEO, VO / OV, 35’
Vraies masturbations sexuelles et mentales de Costes.
Een reeks van 8 kortfilms over hedendaagse taboes, of de zeven hoofdzonden volgens Costes.
Ware sexuele en mentale masturbatie van Costes.
ès 1986, la musique devient l’activité principale de Costes. Il arrête son métier d’architecte et de jouer dans des groupes rock amateurs pour créer des chansons aux paroles crues, entre mélodies et bruitisme. Comme le Nova l’avait déjà vécu en mai 1999, Costes présente aussi sur scène des opéras “pornos-sociaux” avec divers acolytes, des sortes de comédies musicales paroxystiques dénonçant avec violence les travers de nos sociétés bienséantes. Il s’inscrit ainsi dans la lignée radicale des Aktionnistes viennois des années 60-70. Depuis 2008, Costes propose une performance “zéro théâtre, zéro nudité”: seul au piano, il interprète des compositions, notamment sur le thème des contes de fées. Il a aussi un nouveau groupe, Costes and the Krishees. Mais ce soir au Nova, il sera uniquement accompagné de son clavier, de sa voix, et d’une vingtaine de nouvelles chansons entrecoupées de délires verbaux et musicaux dont les outrances raviront les plus pervers, comme les plus chastes d’entre nous...
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anaf 1986 legt Jean-Louis Costes zich voornamelijk toe op muziek. Hij verlaat zijn post als architect en hij speelt onophoudelijk in verschillende rockgroepen, om liedjes met rake woorden te maken, tussen melodie en noise, soms met politieke inhoud. Op scène, zoals in Nova in mei 1999 bijvoorbeeld, presenteert Costes diverse varianten van wat hij “porno-sociale” opera’s noemt, een soort van muzikale komedies, trash, radikaal en geweldadig, die de gaten van ons weldenkend systeem blootleggen. Hij leunt hiermee dicht aan bij de traditie van de Weense Aktionisten van de jaren ‘60 en ‘70. Sinds vorig jaar gooit hij het over een andere boeg. Hij tourt met een “zéro théâtre, zéro nudité” programma: begeleid op piano zingt hij composities rond het thema sprookjes... Hij heeft ook een nieuwe groep, Costes and the Krishees. Vanavond in Nova wordt hij enkel vergezeld door zijn klavier en stem. Hij brengt nieuwe liedjes met tussendoor muzikale en verbale deliria die net zoals zijn films ons uitdagen om onze eigen grenzen af te tasten, zowel die van de grootste perverselingen als de meest preutse onder ons...
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25.09
THE MUSE OF CINEMA
DENNIS NYBACK’S ARCHIVES SHOWS
KERRY LAITALA ‘S EUROPEAN TOUR 2009
ous avions déjà invité par le passé Dennis Nyback, ce collectionneur de bobines introuvables à l’instar de son confrère et ami Jack Stevenson. En mai dernier, sa série phare “Fuck Mickey Mouse” n’avait pas manqué d’amuser la galerie. Cette fois, Nyback présentera en personne 2 compilations inédites qui réjouiront les plus blasés d’entre vous!
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e uit San Francisco afkomstige filmverzamelaar Dennis Nyback heeft naar het voorbeeld van zijn vriend Jack Stevenson twee reeksen samengesteld op basis van zijn archief. In mei jongstleden was zijn serie “Fuck Mickey Mouse” reeds te zien in Nova, wat de boel goed op stelten zette!
http://www.dennisnybackfilms.com
22:00 BOOGIE WOOGIE BOOGIE WOOGIE BOOGIE WOOGIE DENNIS NYBACK SHOW#1
SOUNDIES & SHORTS LET ME BOOGIE YOUR WOOGIE UNKNOWN / HARP BOOGIE ADELE GIRARD (JAZZ HARPIST), 3’/ BOOGIE WOOGIE MAN BRIAN SISTERS & WILL OSBORNE ORCH, 3’ / RHUMBOOGIE MAURICE ROCCO, 3’ / BOOGIE UPSTAIRS MEMBERS OF RAY SINATRA BAND & JITTERBUG (DANCING), 3’ / BOARDWALK BOOGIE FREDDY SLACK (PIANO) & WILL BRADLEY BAND, 3’ / CHOO CHOO SWING COUNT BASIE COUNT BASIE (PIANO), 10’ / TAKE IT AND GIT GLEN GRAY ORCHESTRA FROM SHORT “SMOKE RINGS”, 3’ / PIG FOOT PETE DINNING SISTERS, 3’ / BOOGIE WOOGIE DREAM PETE JOHNSON, ALBERT AMMONS, LENA HORN & TEDDY WILSON BAND, HANS BURGER, 1944, VO, 13’
WALTER LANTZ CARTOONS ABOU BEN BOOGIE SHAMUS CULHANE, / COW COW BOOGIE ALEX
1944, VO, 7’
orme de blues au rythme endiablé du Sud des USA, le Boogie Woogie connu son âge d’or dans les années 1940 et inspira maints documents cinématographiques dont Dennis Nyback a pu dégotter quelques merveilles: des “soundies” (ancêtres du clip), mais aussi des cartoons du Walter Lantz Studio (créateur de Woody Woodpecker), bannis aujourd’hui des écrans pour leurs stéréotypes racistes, mais dont la musique afro-américaine ne manquera pas de vous faire swinguer!
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COMING ATTRACTIONS 2009, 35MM, SILENT, MUSE OF CINEMA 2006, 35MM, SOUND (WITH ROBERT FOX), 20’ / TERRA FIRMA 2005, 35MM, SILENT, 8’ / RETROSPECTROSCOPE 1997, 16MM, SILENT, 5’ / SPECTROLOGY 2009, 16MM, SOUND, 11’ / PHANTOGRAM 2008, 16MM (VIDEO HYBRID), SILENT, 10’ / AULD LANG SYNE (DATE UNKNOWN), 35MM, SOUND, 2’ / LEGERDEMAIN 2009, 16MM, SOUND, 8’ / FLICKER OF LIFE 2009, 16MM, SOUND , 7’ 4’ /
+ BONUS 3-D: / CHROMATIC COCKTAIL 2009,VIDEO (ORIGINAL 16MM KODACHROME), 10’/ PIN-UP IN 3-D 2009, VIDEO IN CHROMADEPTH, 5’ / SPARKLE PLENTY 2009, VIDEO IN CHROMADEPTH, 5’
22.00
Total / totale duur:
En présence de In aanwezigheid van KERRY LAITALA
92’
ar l’entremise de Jack Stevenson, le Nova est heureux d’accueillir Kerry Laitala, une cinéaste expérimentale basée à San Franscisco, dont l’art cinématographique n’a rien a envier aux avant-gardistes notoires du genre. Depuis dix ans, Laitala a développé une virtuosité dans la manipulation photosensible de la pellicule et l’utilisation de “found footage” souvent issus du domaine médical ou de la préhistoire du cinéma. Ses films sont notamment influencés par des courants artistiques ou scientifiques contemporains à la naissance du cinématographe, imprégnant son oeuvre d’un onirisme intemporel. La compilation “The Muse of Cinema” regroupe avant tout le travail fantasmagorique récent de Kerry Laitala, en un hommage à l’originelle magie du cinéma. Et en bonus à cette séance spectrale, ses toutes dernières expériences sensorielles: des films 3-D subliminaux! Une soirée envoûtante en perspective...
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p voorstel van Jack Stevenson nodigt Nova Kerry Laitala uit. Het werk van deze experimentele en onafhankelijke filmmaakster uit San Francisco hoeft niet onder te doen voor dat van notoire avant-gardisten van het genre. Reeds tien jaar is Laitala een virtuoos in het fotogevoelig manipuleren van pellicule, en ze blinkt ook uit in het gebruik van de “found footage”, vaak afkomstig uit de medische wereld of de voorgeschiedenis van de film. Haar werk is beïnvloed door het symbolisme, het surrealisme, de psycho-analyse, en doordrenkt van een tijdloze dromerigheid, die opgeroepen wordt door de etherische soundtrack. De compilatie “The Muse of Cinema” is een eerbetoon aan de oorspronkelijke magie van het medium film. Als extra bij deze spooky voorstelling worden ook haar meest recente sensorische experimenten voorgesteld: knappe subliminale 3-D films! Dit belooft een betoverende avond te worden...
D
e Boogie Woogie pianoblues op een duivels ritme, dook begin 20ste eeuw op in het zuiden van de V.S. De stijl inspireerde menig cinematografische documenten, waar Dennis Nyback nog enkele zeldzame exemplaren van onder het stof gehaald heeft ... Zo zijn er “soundies”, voorlopers van de videoclip, en een reeks tekenfilms uit de Walter Lantz Studio (maker van Woody Woodpecker) die vandaag van het scherm geweerd zijn omwille van hun racistische stereotiepen, maar die je desalniettemin doen swingen!
LOVY, 1943, VO, 7’ (KING JACKSON SINGS THE BENNY CARTER SONG) / SCRUB ME MAMA WITH A BOOGIE BEAT WALTER LANTZ, 1941, VO, 7’ / BOOGIE WOOGIE SIOUX ALEX LOVY, 1942, VO, 7’ / BOOGIE WOOGIE BUGLE BOY ALEX LOVY, 1941, VO, 7’
09.10
EROTIC HOME MOVIES
09.10
AN AMBIENT COMPOSITION IN 4 ACTS BY JACK STEVENSON
24.00 Total / totale duur:
68’ la fin des années 60, San Franscisco était frappé par une vague de films “softcore” 100% amateurs. Jack Stevenson - collectionneur patenté, distributeur de films indépendants et critique averti bien connu du Nova - nous assure que sa sélection ravira les érotomanes lassés de la vulgarité des productions “hardcore” actuelles... Originellement réalisés sans prise de son, ces sympathiques films érotiques seront agrémentés de musiques pop d’époque, décuplant l’atmosphère de plaisirs “innocents” jusqu’à la surprise du dernier document: un moyen métrage psychédélique en double projection!
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24:00 THE NAUGHTY TO NASTY SEX CARTOON EXTRAVAGANZA DENNIS NYBACK SHOW#2
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ne compilation politiquement incorrecte à l’image du premier cartoon pornographique américain, “Eveready Harton in Buried Treasure”, qui clôtura à l’époque une fête privée en l’honneur de Windsor McCay... L’occasion pour Dennis Nyback d’introduire d’autres cocasseries sur pellicule, pornos ou non, aussi drôles que licencieuses…
Total / totale duur:
60’
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en politiek incorrecte compilatie met de eerste Amerikaanse pornografische cartoon, “Eveready Harton in Buried Treasure”, oorspronkelijk bedoeld om een feest ter ere van Windsor McCay af te sluiten... Een gelegenheid voor Dennis Nyback om andere zottigheden op pellicule, al dan niet pornografisch, boven te halen, even grappig als losbandig, en af te raden voor degenen die preutsheid hoog in het vaandel dragen...
EVEREADY HARTON ANONYMOUS, USA, 1928, NO DIAL, 7’ / LOVE YOJI KURI, JAP, 1964, NO DIAL, 4’30” / OOP OOP A DOOP DAVE FLEISCHER, USA, 1932, VO, 9’ / THREE QUICKIES ANONYMOUS, D / DON’T LOOK NOW TEX AVERY, USA, 1936, VO, 7’ / RED HOT RIDING HOOD TEX AVERY, USA, 1943, VO, 7’ / LOVERS IN THE WOODS ANONYMOUS, JAP, CIRCA 1965 / HONEYMOON HOTEL ANONYMOUS, USA, 1933, 7’ / BOOBY TRAPS US ARMY SIGNAL CORPS & WARNER BROTHERS, USA, 1944, 4’ / FURTHER ADVENTURES OF SUPERSCREW ANONYMOUS, CIRCA 1970, NO DIAL, 3’
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A DAY AT THE BEACH USA, 16MM, SILENT, 10’ / COSMETICS SALES LADY COMES A CALLING USA, 16MM, SILENT, 10’ / A GIFT FOR SANTA USA, 16MM, SILENT, 8’ / PUMPKIN AT THE HALLOWEEN PARTY USA, 2X16MM, SILENT, 40’
ind jaren 60 kende San Francisco een golf van het door amateurs gemaakte “softcore” filmgenre. Jack Stevenson – de beruchte verzamelaar-distributeur van de onafhankelijke kritische film – verzekerde ons dat deze nocturne de erotomanen die geen genoegen nemen met de vulgaire “hardcore” producties van vandaag, zeker zal bekoren... Deze frisse amateurfilms hebben immers hun charme bewaard, opgeluisterd door de popmuziek van toen, wat de atmosfeer van onschuldige pleziertjes nog vertienvoudigt! De verrassing op het einde verklappen we niet, alleen dat het een psychedelische film is die een dubbele projectie nodig heeft!
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10.10 > 21:00
DU 17.09 AU 10.10 (FOYER) 17.09 > 18:30 (vernissage) + 10.10 > 18:00 (finissage + films)
STEPHEN TUNNEY EXPO
CONCERT
tephen Tunney, aka Dogbowl, exposera quelques unes de ses oeuvres dans notre foyer, pour 4 semaines! Influencé au départ par Jérôme Bosh, son travail recèle de récurrentes obsessions, souvent violentes mais toujours dépeintes avec humour. A noter que le finissage se fera en présence de l’artiste, 3h avant son concert, une occasion aussi de vous présenter quelques-uns de ses clips - certains avec ses propres animations! - qu’il réalisa à l’époque en Super 8... “Mes dessins ou peintures sont réalisés avec de l’encre japonaise Sumi, que j’apprécie pour sa fluidité et son opacité. Les images - figures, textes et lignes - sont introduites spontanément sur la surface, sans composition préméditée. Les éléments peuvent être enlevés ou changés. Le texte est essentiel, car comme la “ligne” est prédominante dans chaque image, elle permet l’ajout de mots (qui sont aussi des lignes), à la manière d’un texte de bande dessinée qui s’immerge dans l’image, mais créant dans mon cas un rapport ambigu au récit. J’évacue la tension entre le sens des mots et celui des images, le manque de rapport créant un effet comique qui, pour moi, ouvre la représentation contenue dans l’image vers un autre niveau, inexploré. Cela déplace la représentation de la narration vers la collision poétique, de l’unité à la juxtaposition et finalement perturbe la place habituelle du récit que l’on trouve dans les bandes dessinées traditionnelles.” S.T. (cité par attitudes.ch)
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ela faisait plusieurs années que Dogbowl, aka Stephen Tunney, n’avait débarqué à Bruxelles avec son univers déjanté. Que ce soit ses chansons enivrées de femmes ou de sexe, ses ballades aux histoires fantaisistes ou subversives, ses textes foisonnent de traits d’esprits, parfois puérils mais toujours assumés, sincères et souvent drôles, construisant un univers poético-lunatique singulier. D’autant plus que Stephen Tunney est aussi peintre (voir son expo dans notre foyer) et écrivain, ses diverses facettes se répondant, comme son roman post-apocalyptique halluciné “Flan” - publié en 1992 et tout juste ré-édité mais pas encore traduit en français - qu’il transforma aussi en “rock-opéra”... Ses mélodies sont efficaces, ses arrangements inventifs, certains morceaux d’une beauté déconcertante, d’autres plus basiques, où seuls sa guitare et sa voix se font entendre. Issu, dès 1978, du mouvement punk-rock local de son New-York natal, évoluant vers l’expérimentation avant-gardiste, Dogbowl est devenu une figure majeure de la scène alternative outre-atlantique à l’instar d’un Daniel Johnston, d’un Eugène Chadbourne, ou plus récemment d’un Jeffrey Lewis, pour ne citer que ces songwriters éclectiques déjà passés au Nova... Sa discographie comporte à ce jour quelques treize albums, et même une quinzaine si l’on y ajoute les deux premiers de King Missile (Dog Fly Religion) qu’il co-fonda en 1987. Il est produit par Shimmy Disc, le fameux label de Kramer basé à Manhattan (2 LP sont co-signés avec ce dernier), puis en 1995 il passe par le label français Lithium (celui qui révéla notamment Dominique A), et enfin collabora en 2001 avec les bruxellois de 62 TV (Bang! records) pour un réjouissant “Best of Dogbowl”. Ses tournées l’amènent jusqu’au Japon, mais il ne connaît qu’un succès critique ou “confidentiel” auprès d’un public averti. A la veille de ses 50 ans, Dogbowl n’a pourtant pas fini de surprendre et, tenant à son indépendance, produit désormais lui-même ses compositions avec son micro-label Eyeball Planet, qu’il distribue via son site internet (où l’on trouve un album live en libre téléchargement, les dons étant néanmoins possibles). Le Nova constitue la première halte d’une courte tournée solo en Europe, précédant la sortie de son dernier opus: “Zone of Blue”. Si vous voulez écouter en live ce phénomène attachant, venez sans hésitation, vous risqueriez sinon d’avoir à attendre à nouveau quelques temps!
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et is al even geleden dat Dogbowl aka Stephen Tunney in Brussel passeerde met zijn onconventionele ballades. Zijn teksten over het leven zelve, vrouwen en sex, zitten vol onverwachte en gevatte wendingen, soms een beetje triestig, soms schunnig, maar altijd eerlijk, rechtuit en grappig. De melodieën en arrangementen zijn inventief en sommige liedjes zijn van een verbijsterende schoonheid. Andere zijn dan weer heel eenvoudig met alleen gitaar en zang. Stephen Tunney schildert (er is een expo van hem in de foyer) en schrijft ook. Die veelzijdigheid blijkt ook uit zijn post-apocalyptische roman «Flan» (gepubliceerd in 1992) die onlangs heruitgegeven werd en omgevormd tot rock-opera. Dogbowl ontsproot in 1978 uit de lokale punkrock scene van New York, de geboortestad van Stephen Tunney. Later waagde hij zich aan meer avant-gardistische experimenten en is daarin uitgegroeid tot een persoonlijkheid van de alternatieve scene aan de andere kant van de Atlantische oceaan. Hij zit daarmee op dezelfde lijn als Daniel Johnston, Eugène Chadbourne en meer recent Jeffrey Lewis (die by the way allen eerder ook al in Nova speelden). Dogbowl bracht dertien albums uit en zelfs vijftien als we de eerste twee albums van de geniale band King Missile meetellen (DogFly Religion) die hij in 1987 mee oprichtte. Zijn eerste albums werden uitgebracht bij het fameuse Shimmy Disc label van Kramer in Manhattan. Latere albums kwamen uit bij het Franse label Lithium (dat o.a. Dominique A bekend maakte) en het Brusselse 62TV Records («Best of Dogbowl»). En moet het nog gezegd worden... al die albums staan borg voor puur luistergenot. Dogbowl geeft overal ter wereld concerten, tot in Japan, maar hij kent toch voornamelijk een succes bij een klein en toegewijd publiek. Aan de vooravond van zijn vijftigste verjaardag blijft Dogbowl steeds verrassen. Nog steeds gaat hij prat op zijn onafhankelijkheid. De nieuwe albums brengt hij dan ook uit via zijn eigen micro-label Eyeball Planet. De distributie verloopt via internet en één album is zelfs vrij te downloaden, helemaal gratis of voor een vrije bijdrage. Nova is de eerste halte van een korte solo-tournee in Europa, voorafgaand aan zijn nieuwste opus, «Zone of Blue». Een unieke kans om dit levende fenomeen aan het werk te zien... de volgende keer dat hij weer eens in Brussel passeert kan nog even op zich laten wachten!
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tephen Tunney aka Dogbowl stelt gedurende vier weken enkele van zijn werken tentoon in de foyer van Nova. Tunney is fan van Jeroen Bosch en dat is soms duidelijk te merken. Zijn werken bevatten weerkerende obsessies, veelal geweldadig maar steeds met humor. Noteer alvast dat de tentoonstelling drie uur voor het concert in het bijzijn van de kunstenaar himself passend wordt afgesloten met een finissage! Een gelegenheid waarbij we ook enkele van zijn videoclips en animatiefilmpjes in super8 zullen vertonen. “Mijn tekeningen en schilderijen worden gemaakt met Japanse Sumi-inkt, waar ik van hou voor het vloeiende en de dichtheid. De beelden - figuren, teksten en lijnen - worden spontaan aangebracht, zonder voorbedachte compositie. De elementen kunnen weggenomen of veranderd worden. De tekst is essentieel, want zoals de “lijn” overheersend is in elk beeld, kunnen er woorden aan toegevoegd worden (die ook lijnen zijn), zoals de tekst van een striptekening zich in het beeld onderdompelt, maar wat in mijn geval een dubbelzinnige relatie creëert tot het verhaalde. Ik evacueer de spanning tussen de betekenis van de woorden en deze van de beelden, en het gebrek aan relatie creëert een komisch effect dat, voor mij, het beeld opent naar een ander, onontdekt niveau. Dat verplaatst de representatie van het narratieve naar de poëtische botsing, van de eenheid naar de nevenschikking, en verstoort de gewone plaats van het verhaal zoals dat in het traditionele beeldverhaal.”
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18.09 > VRIJDAG / VENDREDI
19.09 > ZATERDAG / SAMEDI
20.09 > ZONDAG/ DIMANCHE SUNDAY WITH LARRY JORDAN
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18:30 EXPO: STEPHEN TUNNEY
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19:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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19:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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18:00 LARRY JORDAN
SHORT FILMS #1
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19:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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22:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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21:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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20:00 LARRY JORDAN
SHORT FILMS #2
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21:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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24.09 > DONDERDAG / JEUDI
22:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS) 25.09 > VRIJDAG / VENDREDI
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27.09 > ZONDAG/ DIMANCHE
26.09 > ZATERDAG / SAMEDI CONTINENT CELLULOÏDE
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16:00 CINEKETJE
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19:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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19:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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18:00 L’ABOMINABLE + MICROBOUTIEK
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19:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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22:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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22:00 BOOGIE WOOGIE BOOGIE…
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20:00 DE UN VASTISMO MAR
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21:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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22:00 GOL VS LA CHASSE…
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24:00 THE NAUGHTY NASTY SEX…
01.10 > DONDERDAG / JEUDI
02.10 > VRIJDAG / VENDREDI COSTES
19:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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22:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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08.10 > DONDERDAG / JEUDI p4
21:00 OPEN SCREEN
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20:00 FILMS #2
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22:00 DÉLIRES ET CHANSONS CONCERT
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24:00 EROTIC HOME MOVIES
SOMMAIRE / INHOUD
TARIFS / TARIEVEN
P2 - EDITO / VARIA
• FILMS : 5 / 3,5 EURO
P3 - LARRY JORDAN
• LARRY JORDAN : COMBI : 5 / 3,5 EURO
P4 - ADHEN (DERNIER MAQUIS) P6 - CE CHER MOIS D’AOÛT P8 - CONTINENT CELLULOÏDE P9 - COSTES P10 - DISCOVERY NIGHTS SCREENINGS P11 - DOGBOWL / STEPHEN TUNNEY P12 - HORAIRES / UURROOSTER
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19:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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22:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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21:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
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11.10 > ZONDAG/ DIMANCHE
10.10 > ZATERDAG / SAMEDI
19:00 CE CHER MOIS D’AOÛT 22:00 THE MUSE OF CINEMA
16:30 CE CHER MOIS D’AOÛT 19:00 CE CHER MOIS D’AOÛT
COMBI
19:00 FILMS #1 + MICROBOUTIEK
09.10 > VRIJDAG / VENDREDI
19:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
04.10 > ZONDAG/ DIMANCHE
03.10 > ZATERDAG / SAMEDI
18:00 EXPO: STEPHEN TUNNEY FIN
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19:00 ADHEN (DERNIER MAQUIS)
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21:00 DOGBOWL
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• DISCOVERY NIGHTS SCREENINGS : COMBI 7,5 / 6
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: 28.09 > 15
K E I T U O B MICRO
• CONTINENT CELLULOÏDE : LIVE SOUNDTRACK GOL : 7,5 / 6 COMBI (PART 1, 2 & 3) : 7,5 / 6 EURO • COSTES FILMS : 3,5 / 2,5 CONCERT : 6 / 5 COMBI (FILMS 1 & 2 + CONCERT) : 7,5 / 6 EURO • DOGBOWL : 7,5 / 6 EURO • EXPO, OPEN SCREEN : GRATIS • ABONNEMENT 21 / 15 EUROS 6 SÉANCES / VERTONINGEN
NOVATeam : Aïcha, Alain, Alexis, Alexandre, Alice, Anne, Archibald, Arnaud, Aurélie, Auré T., Axel, Benwa, Bruno, Carole, Catherine, Céline, Chloé, Claire, Daniele, Denis, Dirk, Dominik, Elisabeth, Elise, Emilie, Eric, Erwan, Fabien, Fanny, Florence, Florian, Fred, Gabriel, Gabrielle, Georges, Gérald, Géraldine, Guérin, Guillaume M, Guy, Gwen, Helena, Hervé, Hilde, Isabelle, Jacques, Jean-Louis, Jeroen, Johan, Julie B, Julie M, Julie S, Junko, Katia, Kris, L, Laura, Laurent A, Laurent T, Lila, Luca, Lucie, Manon, Marie, Marie-Eve, Mariette, Mathias, Maxime, Maya, Mehdi, Melanie, Melinda, Miguel, Miku, Mohamed, Moricette, Naima, Nico D., Niels, Olenka, Philippe Brrr, Ramon, Raph, Rebecca, RemyC, Romain, Rosana, Sandrine, Sandrine B., Sarah, Serge, Sophie A., Sophie B., Stephane, Steven, Strike, Tatiana, Thomas, Toon, Windy, Yacine, Yoann... Thanx : Jack Stevenson, Dennis Nyback, Kerry Laitala, Rutger De Brabander (62 TV Records), Stephen Tunney, Cinémémoire, Lightcone. Nova (office) : rue de l’Ecuyer 63 Schildknaapstraat, 1000 Bxxl. 02/511.24.77.
[email protected] E.R. / V.U. : Tania Hélder, rue de l’Ecuyer 63 Schildknaapstraat, 1000 Bxxl.
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20.09 + 26.09 + 02.10 + 10.10 à partir de /vanaf 19:30
miam mjam TABLES D’HÔTE / GASTENTAFELS Une table d’hôtes vous sera proposée certains soirs de cette programmation. Le menu sera à la “façon Nova” comme d’habitude: à la bonne franquette et à petit prix. Voor dit programma voorzien we ook enkele gastentafels volgens het traditionele Nova recept: eenvoudig, goedkoop én lekker!
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