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Ottawa
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Bruxelles, Schott Frères 82 Montagne
Pans,
P.
70 Faubourg
Mayence,
Schott.
Samt-Honore
les Fils de
B.Schott
de la Cojir 82.
Londres, Schott 15.9
^C?
Reqent Sireet
Sydney, Schott
Weihergarlen
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George Sireet, 281.
déposé S F 3976.
InsILiltiileCqKfider l,d>p.Mi
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PERSONNAGES iMM'H' KvA Sarcy.
Mi lenka")
Wilhem, Giida
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Elisa Saracco.
jeune peintre anversois
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Un mod èle
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ViTTORIA ROBINO.
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ZUCCOLI.
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La Comtesse Yolande
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.
HORTENSE DeSMET.
.
Olga.
Bohémiennes J.
Zafari, chef bohémien, frère de Milenka
Riesenkraft, b ravache
l?î
Saracco.
Félix Duchamps.
ridicule
Un joueur de cornemuse Un bouffon
Leclercq.
MM. Georges Desmet.
.
Salez.
Deriddkk.
baladin
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Steenebkuggen,
Et udian ts:
B ohémie nnes: MiMUîî
J.
MMllïfM. SCHACHT.
Matthys.
Van Goethem. J.
M. Matthys.
Lenaert.
J.
DiERICKS.
E. Matihys.
H. SCHACHT.
Goemans.
Van
Ghyon.
Williams.
Grey.
M. Verhoeven.
J.
Erps.
Deleeck.
Desmet.
lîourgeois, villageois, soldats, rhéloriciens, rapins, modèle,-;, grisettes,
La ')
En bohémien Miienka,
marins, bohémiens,
pages, laquais, etc.
Scène se passe à Anvers, an XVII''"" Siècle.
diminutif de
J///
bien aimée, signifie
p-.tile
bieu-aimée.
Catalogue thématique de la partition Milenka
.
Andautino
Introduction.
Mazurka.
Allegro maestoso. ?'.
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Kermesse flamande.
Allegretto
Danse des 16-
Sabots.
A
la
Marcia.
Chant des Rhétoriciens.
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f—Zr^'
Cautabile
Chant d'amour.
Marche
26-
bohémienne.
.\llegrelto
Discours de
89-
Zafari.
S.K
3!t7t
Page
Allogrotto
Danse des
31
Z'.ngarelles.
Tempo
di Valsa
J
Pas des Tarots.
44-
Scherzo.
Scène
7.
Scène bouffe.
Allegretto,
Sérénade.
60—^
Bataille.
62
Pas du triomphe de l'amour.
Allegro non troppo.
Ronde flamande
S. F.
.-îflîG
S
MILENKA —
I see a dark-eyed girl of Paradise, and she „/ stf waves a handkerchUf, a kerchief of green, and cries aloud: ,,Come, kiss
nie,
for I
love tliee!
..." (Syroti.)
— du peintre
L'atelier
au fond.
'Willieni.
Premier Tableau
Vaste
salle
flamande où
Portes latérales masquées par des tentures.
Çà
le
et
jour
tombe d'un
là sont épars
très haut vitrage.
Porte
des toiles, des plâtres, des
ébauches, des armures anciennes, des plantes exotiques.
Scène
I.
Au lever du rideau, Wilhem et ses élèves sont au travail. Chacun d'eux fait prendre à des femmes en costume de naïades différentes attitudes qu'il s'applique ensuite à retracer sur la toile. Mais certains modèles se plaignent de la fatigue;
—
—
provoqués par les rapins, répondent à leurs agaceries. groupe en groupe. Ilessaie vainement de ramener l'ordre parmi
d'autres,
l'une
après
révolte et
l'autre
Wilhem
ce
moment un coup
—
l'oreille.
mêle derrière
les tentures.
Wilhom N'olando.
frappe de nouveau.
s'apprête à ouvrir,
Riesenkraft, sigisbée 11
la
précède,
prcsscmcnt qu'on met à
quand .sa
visite,
faire accueil. s.
—
Les jeux cessent. du fond. Les modèles se réfugient pêle-
la porte cède, livrant i)a.ssage
de haute
attitré
annonçant lui
II.
violent ébranle la porte
On
Tous tondent
raj)itain('
mutines, qui
échappent en se moquant. Bientôt tout l'atelier est en lui-même contraint de se mClcr à la sarabande générale. lui
Sc ène
A
Wilhem va de les
F. 397«.
et
et se
au bouillant
la Comtesse montre indigné du peu d'ein-
puissante dame,
Wilhem cherche à
s'excuser.
—
-
IX
Survient la Comtesse qui
Elle s'intéresse aux moindres œuvres du Maître;
geste:
le
rassure d'un
c'est ce qui
l'a
décidée
de son atelier. D'ailleurs son plus vif désir a toujours été de AVilhcm se croit le jouet voir ses traits reproduits par un aussi génial artiste !« d'un rêve et reste ébloui devant l'incompareible beauté de sa solliciteuse.
Ȉ franchir
le seuil
—
:
Scène
III.
Sur ces entrefaites, on entend au loin le brouhaha de la Kermesse qui Les modèles s'agitent derrière les rideaux. Ils poussent la tête et nonce. terpellent, impatients d'être délivrés, quand plusieurs jeunes gens de la partis à leur recherche, pénètrent en tumulte dans l'atelier. Riant, bousculant ils délogent les naïades de leur cachette et les entraînent au dehors.
s'an-
—
Dame Yolande et sa bande joyeuse et quittent
suite
se
montrent de
l'atelier
scandalisés
Wilhem
en
jurant
des
ne
tout,
de cette
allures
qu'on
s'in-
ville
les
y
re-
verra plus.
Le peintre la ville.
est
—
au désespoir.
Ses élèves pour
le
consoler l'emmènent vers
C hangement.
-Deuxième Tableau î'
La Grand Place '
à Auvei.s.
—
Au
riche apparence, perron élevé, balcon. C'est la
Kermesse.
Le fond du
piers, vanniers, etc., des tréteaux
la demeure de Dame Yolande, hôtel de une taverne avec galerie extérieme en surplomb. encombré par des échoppes de chaudronniers, savetiers, fri-
premier plan, à gauche,
— A
•
théâtre est
—
droite,
de bateleurs et des rôtisseries en plein veut.
Scène Une
bru}-aiite
animation
règne
sur
grisettes vont, viennent, circulent pêle-mêle
I.
la
place.
Bourgeois,
marins,
soldats,
au milieu d'un bourdonnement continu
de musiques de fête, sonneries de cloche.s, cris des baladins, apostrophes joyeuses. Dans un coin quelques bonnes âmes écoutent bouche bée le boniment d'un marchand d'orviétan; plus loin, on s'étouffe devant le théâtre de Jan Klaas; une vieille mendiante se glisse d'un groupe à l'autre, tirant des horoscopes ou vendant des amulettes. Puis voici que les élèves de Wilhem s'attablent à grand fracas dans la galerie de la taverne, buvant et fumant, et ne ménageant pas leurs quo-
—
—
libets
aux gens qui passent.
—
ErLLLéc_ck^\[ilhyr£ojs. Us s'avancent lourdement en riant et se dandinant, précédés par un joueur de cornemuse qu'on installe sur un tonneau et qui lionne le signal de la danse des Sabot.s.
— X — Entrée des Rhétoriciens
—
.
Ils
font irruption sur la place en chantant à
Les Villageois, craignant de voir ces gais compères jeter
gorge déployée.
sordre dans leurs jeux, les invitent à
y prendre
vieux refrain: »Valete studia!
On
part.
et la
le
—
sur la proposition des étudiants qui offrent
de sceller
verre en main
le
hommes, femmes,
.
.
.^
leur nouvelle amitié,
enfants, tous quittent la place
Scène
dé-
danse reprend de plus belle. aux gens ^e la campagne
entonnent Enfin,
le
fraternise aussitôt; tous
»Tope-là!« bras dessus-dessous
pour
les
cabarets environnants.
II.
p eintre Wilhem s'est tenu à l'écart, indifférent à la gaîté de tous. Il en vain que ses camarades ont essa3'é par leurs plaisanteries do changer le cours de ses idées. Il leur déclare qu'il est amoureux, amoureux do Quelle folie! Les autres se contentent de Yolande, la hautaine Comtesse. Seul
le
est triste et c'est
—
hausser les épaules et l'abandonnent à sa rêverie.
Alors Wilhem s'approche du balcon de Yolande. Il tire de sa poitrine un bouquet de roses laissé par la grande dame dans son atelier. Il le respire avec délices et, s'attendrissant de plus en plus, grisé par le parfum des fleurs, il finit par envoyer des baisers vers les fenêtres de sa belle.
Scène Le peuple
sorti
acclame de
La
Zingaris.
foule
se
la
place.
On
vient de
réjouit d'avance
et
les
loin.
Entrée des Zingaris. niaise
et
—
La bande
Zafari ferme
bois et des flageolets.
drolatique,
de nouveau
envahit
des tavernes
signaler l'arrivée d'une troupe de
III .
bon
enfant.
au son des tambours, des hautun grand escogriffe à mine est monté sur un âne et Milenka, sa sœur,
Il
défile
marche.
la
C'est
chevauche en croupe, enveloppée dans une mante
d'étoffe rayée.
Pendant qu'on dispose rapidement des tapis sur le pavé, un roulement de et, de fait, Zafari entame tambours annonce que le chef va prendre la parole une pompeuse harangue, quand fort malencontreusement sa monture se met à Nouveaux L'orateur essaie de continuer. braire. La foule éclate de rire. hi-han. Les rires redoublent et les villageois qui croient à une moquerie veulent IMais Zafari leur impose silence et donne reprendre leur danse des Sabots.
—
—
—
— —
—
l'ordre
aux
Zini;arollos
de commencer
la représentation.
Scène
IV.
Les rapins sont allés chercher "Wilhem réfugié dans la taverne. :>Admire, lui disent-ils, l'originalité de ce spectacle. au dehors: sauvage beauté de ces femmes et la bizarrerie de leurs costumes».
—
Wilhem
les
.suit
Remarque
—
la
d'abord à contre-cœur, mais la grâce des ballerines ne tarde Il se faufile au premier rang des bourgeois,
pas à l'emporter sur sa mélancolie. sai.sit
Ils l'entraînent
ses crayons et son carnet, et
commence une s.
K. 8!I76.
rapide esquisse.
—
XI
Scène V. Zingarclles terminée, Zafari appelle une seconde fois l'attention
La danse des
^
en comparaison des merveilles qui vont Bohême; Milenka, deux fois reine par suivre. le rang et par la beauté; Milenka, pour qui tant d'illustres monarques seraient
du
public:
»Ce qu'on a vu
n'est rien
Voici venir Milenka, la perle de
prêts à faire des bassesses
—
à quoi
ils
perdront leurs peines assurément, car elle
méprise honneurs et trésors et n'attache de prix véritable qu'aux applaudissements
du bon peuple d'Anvers!
Des
gauche en pirouettant, un jeu de tarots à
Pas des
folles,
réaliseront-ils?
—
—
'J'arots.
images
consulte.
.'<
.
vivats enthousiastes accueillent ces paroles, et Milenka paraît, saluant à
droite et à
mille
.
valsant, la jeune
main.
donne à entendre que Ses rêves se
fille
mille idées chimériques lui passent par la tête.
Pour
Zafari
Tout en
la
le savoir,
elle
à sa
s'intéresse
bat les cartes,
manœuvre
et
très vite,
déchiffre
puis s'arrête et les
avec
elle,
au fur et
à mesure, les oracles du destin.
Milenka demande d'abord
Aimer!
A
fier
et plein
frisson désire:
qu'elle
de courage.
Elle
les bras.
un
cette pensée,
Elle se représente celui
Elle le voit.
tombe pâmée à
Les tarots répondent oui.
elle aimera.
si
ses
joyeux la parcourt de la tête aux pieds. un jeuno seigneur beau comme le jour, Elle l'appelle en souriant. Elle lui tend
genoux
.
.
.
Dans cette pose les regards de la danseuse rencontrent précisément ceux de Wilhem; c'est lui dès lors qui devient le point de mire de ses coquetteries.
La
curieuse interroge encore: »Sera-t-elle
De
colère,
Milenka
jette
les
cartes.
mourir: les tarots n'ont jamais menti! ... cette impression mauvaise;
trahie par les autres,
si
aimée?«
—
Elle défaille, frappée au cœur, près do
— Pourtant
elle
ne veut pas rester sous
elle luttera contre la Fatalité.
elle,
Sur un signe du chef,
Non!
Que
lui
importe d'être
du moins, peut connaître l'amour! les
Zingarelles redescendent en scène et entourent
leur reine.
Milenka s'approche alors de Williem et demande à voir son croquis. Le du jeune maître passe de main en main et chacun de s'extasier les rapins gouailleurs entre autres, qui s'alignent en cérémonie et complimentent ironiquement Wilhem sur le caprice invraisemblable qu'il semble inspirer à son joli modèle. L'étourdie Milenka s'écrie aussitôt que ce n'est pas un caprice ... Ce qu'elle éprouve est un sentiment bien plus profond. Zafari appuie les dires de sa sœur: » Quand une fille de leur race se donne, c'est sans retour et pour la vie!« Wilhem assez embarassé ne sait trop que répondre. Il dit enfin qu'il n'est pas de sa condition de s'abaisser à des intrigues vulgaires et d'ailleurs que son cœur
—
dessin
—
—
—
n'est
pas
— —
libre.
» Alors,
gronde
Sa danse
A lilenka,
pour
me
Zafari,
pourquoi
fais-tu les
yeux doux à
captive« répond le peintre.
lui plaire,
entame donc un n ouveau s. F. 3!17C.
pas.
la petite?*
-
XII
Jîcéne VI. Pendant ce temps la Comtesse Yolande traverse la place, regagnant sa demeure en litière sous l'escorte de Riesenkraft. Elle s'arrête un moment à regarder les filles
d'Egypte, puis continue sa route après avoir vidé son escarcelle dans
^
chapeau de Zafari. Wilhem fait de vains chaque fois au farouche capitaine.
Le
soir
tombe.
danses s'achèvent,
efforts
pour l'approcher
—
Par ci, par là des lanternes s'allument. on voit les spectateurs s'esquiver un à un,
aux objurgations des Zingaris qui les poursuivent Bohémiens eux-mêmes plient bagage et se dispersent.
Scène
Tandis que
les
faisant la sourde
le feutre tendu.
oreille les
le
et se heurte
—
Puis
VII.
La vue de Yolande a replongé Wilhem dans
ses sombres pensées. Aussi peu de Milenka lorsque celle-ci vient lui faire ses adieux. Il la charge seulement d'un message pour la Comtesse. Milenka refuse de le servir. la nuit close, je revien>;Soit, répond-il, je me passerai de ton intervention.
s'inquiète-t-il fort
—
A
drai sérénader à l'espagnole sous les fenêtres de la belle, et
nous verrons!*
—
Il sort.
Scène VHI. Les cartes ont lui
dit la vérité: JMilcnka n'est pais
arrachent des pleurs.
console et
lui
—
promet, pour
Son la
fi-ère
— — vieux
fait
que
dit:
La
jalousie et le dépit
venger, d'entraver les projets du peintre.
Scène Aussitôt
aimée!
Zafari la surprend dans cette désolation, la
IX.
au
Zafari frappe
logi.s
de Yolande.
»Qui va là?» demande Riesenkraft.
»Ami!« repart céladon que
de s'introduire chez
l'autre.
Wilhem
Et de l'air le plus mystérieux du monde il confie au amoureux fou de la Comtesse et qu'il a projeté
est
elle cette nuit
même
et
de l'enlever.
—
Riesenkraft entre en
—
Les deux compères se serrent la main. Scène bouffe. — Puis Riesenkraft, avec 'un dernier rcmerciment, remet une bourse pleine d'or à l'obséquieux saltimbanque et chacun s'en va de son côté. fureur et jure qu'il fera bonne garde.
—
Scène X. TI
fait
nuit noire.
Tout
dort.
C'est l'heure
choisie par
Wilhem
et ses amis.
en longeant les murailles, enveloppés dans de grands manteaux, la mandoline sous le bras. Ils viennent se ranger sous les fenêtres do Yolande, et Wilhem, accompagné par tous les autres, chante sa complainte Ils
entrent à la
file,
amoureuse. »
K.
3076
— Tout à coup iine
—
XIII
porte de l'hôtel s'ouvre à deux battants, livrant passage à
la
troupe de laquais armés qui se ruent sans crier gare sur les
sérénade.
—
Bataille.
—
Des pages postés sur
le
seuil éclairent
donneurs de avec des
la rue
flambeaux.
Les bourgeois rouvrent leurs volets, i.a parti pour l'un ou l'autre des combiittants. Yolande s'est accoudée à son balcon et semble s'amuser beaucoup de ce spectacle; elle bat des mains, tandis que Riesenkraft, flamberge au vent, s'élance sur "Wilhem Survient Milenka qui, d'un revers de bâton, fait voler au loin la rapière du capitaine. — Riesenkraft s'enfuit tout penaud, poursuivi par les huées du peuple. Les Zingaris accourent au
.
.
bruit.
Chacun prend
place se remplit de monde.
.
Scène AV'illaem remercie Alilenka
qucmment avec bien
j^lus,
il
les dédains
jette
loin
de
dont
de
lui
de
l'attitude
la belle le
naissance à la petite bohémienne,
XI.
généreuse vient de contraster
Comtesse.
Il
regrette sa folie d'un
si
élo-
jour;
bouquet de Yolande et pour prouver sa reconil lui passe au doigt son anneau comme un gage
fiançailles.
Pas du Triomphe de l'Amour. — Alors Milenka ne Elle saisit la main de Wilhem et la presse tour à tour sur cœur. Le mauvais sort est conjuré, l'espoir lui est rendu,
se sent plus de joie.
ses lèvres et sur son elle
renaît à la vie!
Affolée de bonheur et d'amour, elle se laisse tomber, frémissante, dans les bras de
son bien-aimé.
A
cette
fêtent Zafari.
vue les Zingaris acclament leur reine. Les rapins s'attendrissent et Les verres s'entrechoquent, la bière coule à flots. Villageois, étu-
—
diants, citadins, mis
en gaîté, reprennent leurs chansons et leurs danses avec plus d'entrain que jamais, et une ronde échevelée s'organise autour d'un immense brasier allumé au milieu de la Grand' Place en l'honneur de Wilhem et de Milenka. Ballet général.
Apothéose.
Rideau
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mis.
.
Premier Latelier du peintre Wilheni.
Tableau.
Vaste salle flanianJe^gu
le
masque'es
par des tentures. Çà_et. la plâtres, des armures anciennes, des plantes e.voJ^Ujyes Portes latérales
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Deuxième Tableau La Kermesse.
La Grand" Place à Anvers.- Au premier plau,h gauche, la demeure de Dame Yolande, hôte] de riche apparence, vaste perron, balcon; _ k droite, une taverne avec galerie exte'rieure en surplomb.- C'est la kermesse. Le fond du théâtre est encombie' ])ar des échoppes de chaudronniers, savetiers, fripiers, vanniers, etc. des tréteaux de bateleurs et des rôtisseries en plein vent.
SCENE Allegro maestoso.
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de Bohème; Milenkii,deux fois reine parle rang et par la beauté jMilenka, pour qui tant monarques seraient prêts îi faire des bassesses,» quoi ils perdront leurs peinesassu-
d'illustres
méprise honneurs et trésors et n'attarhe de prix véritable qu'aux applaudissements du lion peuple (rAnvers'„Iles vivats enthousiastes accueillent ces paroles et la soeur de Zafari parait, saluant adroite et à jïauche en pirouettant, uu jeu de tarots ii la main. rément.cai- elle
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X.
Allegro moderato. de laquais armés qui se rueut saus crier gare sur lesdonueurs p.issiige à une troupe de sérénade. Des pages postés sur le seuil éclairent la rue avec des flambeaux, v
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Wilhein remercie Mileiika dout l'attitude généreuse vieut de contraster si éloquemnieut avec les dédains de la belle Comtesse.
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Zafari.
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PERSQNEN Wilhem,
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Zafari,
I
jonge Antwerpsche schijdcr_
Bohemer,
Riesenkraft,
'
broeder v an Milenka
belachlijke
pochhans_
Een doedelzakspeler Milenka*) Gilda '
De
gravin Yolande
Burgers, lioeren, soldaten, sUuIenten, schildersleerlingen, modellen, zeelieden, bohemers, naaistertjes, edelknapen, lyfknechten enz.
De
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•) lu het
liandeliiig kceft /'/ants te Aiihverpen in
boiicemsch
is
„MiUiilu" verkieinwoord van
,.i/i/a"
S. e.
lief.
39Ta
—
de XVH'tL
cexav.
dus beteekeiil „tie/jc'\ "K
MILENKA /
I
see^
a dark eyed gîrl of Paratîise and she luaves
see
a
a liandkerchief, come^ kiss
wi",
kercliief
for I
of green; and
crics
aloud:
—
love thee!
(Byron.)
Eerste tafereel. De
werkplaats van den schilderAVilhem.
Deur op deu achtergrond.
Ruime vlaamsche kamei
Zijdeuieii door voorliangsels verdeUt.
verliclit
modellen, schetsen, oude wapentuigen, en uitheemsche planten verstrooid.
E erste tooneel
door een zeer lioog venster.
Hier en daar liggeu doeken, pleister-
—
.
Als het doek opgaat zijn Wilhem en zj-ne lecrling-en aan den arbeid. Voor hunne ezels staande, met penseelen in de hand, doet ieder, door vrouwen als waternimfen gekleed, verschillende houdingen aannemen, die zy vervolgens op het doek trachten weer te geven. Sommige dcr modellen klagcn over vermoeidheid, anderc door de leerlingcn daartnp aangospoord boantwoorden hunne pkigerijen. Wilhem gaat van groep tôt groep, doch gelukt er nict in de orde onder de weorspannigen te herstollen. De eene na de andere ontsnapt hem, schertsend en dansond (in de houding die haar gegeven is). Weldra is gehecl de werkplaats in opstand, en Wilhem zelf genoodzaakt met de algcmeene luidruchtigheid in te stemmen.
Tweede
'
> ;
Op wordon
dit
tooneel. .
;
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oogenhlik davert de acliterdeur door een hexagen slag.
gestaakt
,
allon
hiistoren;
op nieuw wordt cr geklopt.
vluchten allen door elkandcr, aclitcr de voorhangsels.
Wilhem
zal
De
stoeierijen
De modellen juist
opcnon,
de en doorgang verleent aan den driftigen kapitein Riescnkraft, gcdienstig gcleider van de adelyko en machligc jonkvrouw, de gravin Yolande. Hy is haar voorafgegaan om haar bezoek aan te kondigen, en toont zich vcrontwaardigd ovcr den weinigen ijver. dien mon aan den dag legt, om als
deiir terugspringt
—
s.
I',
8t)7«.
- jîL Wilhcm wil zich verontschulcligcn, waarop de gravin binnendoor cen tccken met de hand geruststellend. Hetgccn haar heeft gedreven zijnc wcrkplaats te bezoeken is het belang liotgeen zij tôt in de min.stc werken van den meestcr stelt. Vcrder is het steeds haar vurigste wensch geweest, door zulk eencn rijkhcgaafden kunstenaar, hare gelaatstrekken te doen vereeu-
haar
ontvangen.
te
treedt,
hem
Wilhem, verblind door hare onvergclykbare
wigen!
schoonlieid,
weet
niet
wat
te
antvvoorden.
Derde tooneel. men in de verte een verward De modelmeisjes bewegen zich
Intusschen hoort
kermis aankondigt.
gedriiisch dat het begin ûcr
achter de voorhangsels
steken het hoofd naar biiiten en geven elkander teekens van ongeduld te zijn.
—
Plotsehngs echter, dring-en jonge mannen
uit
naar de meisjes, het werkhuis met groot gerucht binncn. verlossen
stootcnd,
zij
de waternimfen
dcr gravin, on voeren haar
mode naar
hare
uit
om
—
de stad, die op zoek
Lachcnde, en
zy
verlost zijn
ailes oni-
schuilplaats tôt groote ergernis
buiten.
Jonkvrouw Yolande, en haar gevolg toonen zich belecdigd door de ongedwongone handelwijze van deze vroolijke groep en verlaten de wcrkplaats \an Wilhem, zwerende dat mon hen er nict zal terug zicn. De schildcr is wanhopig;
om hem
te troosten
hem modo
voeren zyne Icerlingcn
naar de
stad.
(Verandering van tooneel.)
Tweede
tafereel
De Kermis.
—
De Groote M.TiUt te Antwerpen. Op het eerste plan, links, de woning van JonUviouw Yolande, Redits, herberg met afhellende buitengaangebouw van lijk uiterlijk, met groot voorplein en balkon. derij. Het is kermis. De achtergrond van het tooneel is opgevuld met kiamen van ketellappers, schoenlappers, kleerkoopers, mandenmakers enz. veider scluagen van goochelaars en gaarkeukens in
—
—
de open lucht.
—
—
E erste toonee Eene
l.
luidruchtige bedrijvigheid heerscht op het tooneel.
soldaten, meisjes, gaan,
Burgers, zeelieden,
komen en wandolcn rond onder voortdurend gedreun van
kermismuziek, klokgelui, geroep der poetsenmakers, en geestige bemerkingon. In eenen hoek staan eenige goed geloovige zielen met gapenden mond do snorkerijen van eenen kwakzalver aan te hooren; verder dringt men zich tôt stikkens toe voor de tent van Jan Klaas; eene oude bedelaarster sluipt van de eene groep naar de andere, planeten lezende, of toovenniddelen verkoopend; daar komen de leerlingen van Wilhem met groot gedruisch zich nederzetten onder de gaanderij der herberg, drinkende en rookende, terwyl niet sparen.
—
zij
den voorbijgangers hunne kwinkslagen
s. F. 3'J<6.
- AY — Opkomst dep boeren en boerinnen. Zj^ naderen op lompe wyze, lachcnde en zich links en rechts stootende, door eenen doedelzakspeler voorafgegaan. Alen plaatst dezen op een vat en het tecken tôt den klompendans wordt gegeven.
Opkomst der studenten.
—
Luidkeels zingende overstroomen zij de Markt. vreezende dat deze vroolijke snaken hun vermaak zullen bederven, noodigen hen uit er deel aan te nemen. Men verbroedert dadelijk allen heffen
De
boeren,
—
liet
oude
refrein: „Valete studia!"
aan,
en de dans gaat voort vroolijker dan
ooit.
Eindelijk op het voorstel der studenten aan de landlieden hunne nieuwe vriend-
schap met het glas in de hand
te
bezegelen, roept
mannen, vrouwen en kindcren de Markt, om bergen te begeven.
laten
Tweede De
schilder
Wilhcm
hceft zich,
alleen ter zijde gehouden.
Hy
is
men
„top" en
zich naar de
arm
in
arm
ver-
omliggende her-
tooneel.
onverschillig voor de vroolijkheid van allen,
bedroefd, en te vergeefs hebben zijne vrienden
door hunne aardigheden getracht hom te verstrooien. Hy verklaart hun dat hy is — verliefd op Yolande, de trotsche gravin. „Wat dwaasheid!" de anderen halen de schouders op zonder te antwoorden, en laten hem over aan zijne droomerijen. AVilhem nadert dan tôt het balkon van Yolande! Hy neemt zich een rozenruiker van de borst, dien de Jonkvrouw in zijne werkplaats heeft gelaten; met vervoering ademt hy den geur in, en meer en meer verteederd en bedvvelmd door den bloemengeur, werpt hy ten slotte handkussen naar het venster der schoone!
—
verliefd
Perde too neel. Intusschen vcrlaat het volk de herbergen weder, en overstroomt op nieuw de Markt. Men heeft juist de aankomst van eenen troep Zingari's (Bohemers) aangekondigd. De menigte verblijdt zich op voorhand, en roept hun in de verte too.
—
Zingari's. De troep trckt voorby mot trom en fluitonspel. een groote lompe kerel, met een koddig, dom en gocdig uitcrlijk. sluit ûvn
Opkomst der Zafari,
Hy
op eenen ezel terwijl Milenka zijne zuster, in eenen grooten mantel gowikkeld, achtcrop zit. Terwyl mon snel tapytcn op de straat uitspreidt vcrkondigt een tronigeroffel dat het o])i)(rhoof\l het woord gaat stoct.
rijdt
gestreepten
nemen, en wuarlyk Zafiiri dreunt ccnc gczwollcnc tocspraak op; ongelukkiglijk begint zyn czel te balken. de redcnaar De menigte schatert van lachcn beprocft voort te gaan, door nieuwe „hi — hans" gestoord. Het gelach verdubbelt en de dorpelingen, die dit ailes voor eone klucht houden, willen hunnen klompendans hornemen. Zafari echter Icgt hun het stilzvvijgen op en geeft teeken aan de Zingarella's op te komen. Ondcr leiding van Gilda, snellen dezen tôt hot midden der Markl. —
—
Vierde tooneel. ga.m Wilhcm zocken, die zi(li in t\o hcrberg h.ul Zy halon hem over buiten te komen. ..Bowonder toch het cigcnaardige van dit schouwspel" zeggen zij tôt hem, — „en bcmerk tc\cns de !>!
schilderslcerlingen
loruggctrokken.
s.
F.
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V -
-
vrouwcn in harc vreemdsoortige kleeding!" — Eerst hcn met tegenzin, doch de bevallighcid der danseressen ovcrwint
wilde schoonheid dezer volgt
'\^'ill^cm
droefgeestigheid. Hy dringt tôt de eerste rij dcr burgers door, teekenpen en zakboek, en begint vluchtig eene schets.
spoedig zijne grijpt
Vyfde
t
oone el.
Wanneer de dans
der Zingarella's geeindigd is, rocpt Zafari opnieuw de aandacht van het publiek tôt zich: „Hetgeen men nu heeft gezien, is niets in vergelijking met de wonderen die nog gaan volgen. Ziet hier Milenka komcn, de parel van Bohemen; Milenka tweemaal koningin, en door haren rang en door hare schoonheid. Milenka, voor wie tal van doorluchtige vorsten gereed
—
—
zouden zyn zich zelven te vergoten hetgeen voorzcker verlorene moeite zou xijn want zy veracht eerbetoon en schatten, en hecht nergens waarlijk prijs aan dan aan de toejuichingen van het goede Antwerpsche volk!"
—
Met begeesterd vreiigdegeroep worden deze woorden ontvangen, zuster van Zafari verschijnt,
een spel
tarokkaarton in de hand, ronddraaiend en rechts en links groetend.
Tarokdans.
Al walsende doet Milenka vernemen
dat
terwiji de op éénen voet
duizenden
gekke
voorstellingen, duizenden luchtkasteelen haar door het hoofd kruisen, Zullen hare droomen zich verwezentlijken? om het te weten schudt zc zeer snel de kaarten,
staan
blijft
en raadjjleegt
—
ze.
Zafari stelt
belang
in
met haar een voor een de uitspraken van het beminnen zal. De tarokkaarten antwoorden ja.
cyfert
hare handeling, lot.
—
Beminnen!
By
deze gedachte doorloopt eene
Zy
stelt
en ont-
Zy vraagt of zy
rilling van genot haar het den verlangden minnaar voor; een schoon jong edelman, schoon als de dag, fier en vol moed. Zij ziet hem. Zy roept hem glimlachend tôt zich. Zy strekt hare armen naar hem uit, en valt bedwelmd van vreugde aan zijne voeten ... In deze houding, ontmoeten hare oogen juist die van Wilhem; van dezen oogenblik af, wordt hy het mikpunt harer behaagzieke bewegingen. Voor den tweeden keer ondcrvraagt het jonge mcisje de kaarten; Zal zy bemind worden? Neen! Vol toorn werpt Milenka de kaarten wcg zy bezwymt, schier doodelijk in het hart getroffen — de kaarten hcbben nooit
heele lichaam.
—
zich
—
gelogen!
—
Zy
—
ondcr dien slechten indruk blijven; zij zal strijden AVat kan haar de vyandschap der andcren schelen, als zij slechts de liefde mag kenncn. Op een teeken van het oppcrlioofd, komen de Zingarella's op nieuw hunno koningin omringen. Milenka nadert Wilhem, en vraagt om zijne schets te zien. Do teckcning van den jongen meester gaat van hand tôt hand en ieder is vcrrukt, — ondcr anderen de leerlingen spotvogels, die plechtig op eene rij Wilhem schcrtsend gelukwenschen, met de onwaarschynlykhoid der aantrekkingskracht die hij op zijn schoon mode! uitoefent. Do onbesuisde Milenka roept dadelijk uit dat het geene luim is van haar hetgeen zij ondcrvindt, is wel degclyk dieper gcworwil echter niet
tegen het noodlot.
—
.
teld.
—
Zafari
.
.
ondersteunt de woorden zyner zuster door te zeggen:
meisje van ons ras zich wegschenkt,
Wilhem
die zeer onthutst
is,
weet
geschiedt
cigentlijk
zulks voor
niet
wat
te
immer en
antwoorden.
„Als een altyd!
.
.
.
Eindclijk
_ zcg-t
—
_VI
dat het zijiie gowoontc niet is zich te verlagcn tôt alledaagscho minen overigens dat zijn hart niet meer vrij is. „Waaroin," bromt Zafari, „waarom ziet gij hct mcisje dan zoo vricndelijk iian?" „Haar dansen betoovert mij," antwoordt de schildcr. hij
narijen,
Milenka begint een tweeden dans,
cm hem
behagon.
te
—
Zesde tooneel. Intuhschcn bcgccft zich de gravin Yolande,
begelcid door Riesonkraft,
over
Markt naar harc woning, gezeten in een verguldcn draagstocl. Zy doet een oogenblik stil houden tcn einde de dansmeisjes te zien en vervolgt daarna haren weg, na eene geldbeurs in den hoed van Zafari geledigd te hebben. Wilhem doet vergeefsche pogingen om haar te naderen, maar wordt telkens door den verbolgen kapitein daarin vcrhinderd. De avond valt. Hier en daar wordcn lantaarns aangestoken. Terwyl de dansen ten cinde loopen ziet men een voor een de toeschoinvers zich vcrwijdcrcn zich doofhoudcnde voor de verwytingen der Zingari's, die hen met den hocd in de hand vcrvolgcn. Daarop pakken deBohemers ook hunnen bocdcl bijcen en verstrooien zich. (le
,
—
Zevende gczicht
llet
hervallen.
tooneel.
van Yolande, heeft Wilhem
zyne droevige gedachten doen als deze hem vaarwel Hij draagt haar slechts eene boodschap op voor de gravin. Milenka
Hij bemoeit zich dan ook weinig
komt zcggen.
hem behulpzaam
in
met Milenka
—
„'t zij zoo," antwoordt h}', „ik zal uwe tusschennoodig hebben. Wanncer het donkcr is, kom ik terug, om op spaansche wijze eene scrcnade te brengcn ondcr hct vcnster der schoone, en wy zullen zien!"
weigert
komst
te zijn.
niet
Achtste tooneel.
De
tarokkaarten hebben de waarheid gezegd.
Milenka wordt niet bemind. ontrukken haar trancn. Haar brocdcr Zafari vcrrast haar in dcze ontroostbaarhcid. lly bcurt haar op, en belooft de planiien van den schildcr te vcrijdelen, om haar te wrekcn.
Jaloerschheid en
spijt
Negende Zoo gezegd, zoo gedaan:
—
—
Zafari klopt
tooneel. aan het verblijf van Yolande.
„Wie daar," roept Riesenkraft. „Goed vriend," antwoordt de andere.
En met het geheimzinnigste gelaat der wcrcld vcrhaalt hy den ouden vrouwengck, dat Wilhem dol verliefd is op de gravin en dat hij het plan gcvormd heeft nog dezcn nacht tôt haar door te dringcn en haar te ontvoeren. Riesenkraft wordt woedcnd en zweert dat hij goed zal waken. De boide sliinmerikken drukken elkander de hand. Koddig tooneel. Daarna ovcrhandigt Riesenkraft met eene laatste dankbetuiging eene met goud
—
a|"evu]de
beurs aan den gedienstigcn hoofdman en een ieder gaat zynen eigcn wcg. 3. F. 3976,
—
—
.
-
vu
-
Tiende tooneel
.
Ailes slaapt. Dit is het door Wilhem en zyne Zy komon achter elkandor op, langs de muren sluipondo, groote mantcls gewikkeld en met de mandoline ondcr den arm. Zy ning-
Het
is
stikdonkere nacht.
vrienden uitgekozen uur. in
onder de vensters van Yolande en Wilhem door al de andcren Plotsclings gaan de beide dcuren van het gebouw open en laten den vrijen doortocht aan eenen troep gewapende lakeien die zonder „pakt u weg" te roepen op de serenadegevers aanvallen gevecht Edelknapen die op den drempel geplaatst zijn verlichten de straat met hunne fakkels. Op dit gerucht loopen de Zingari's toe. De burgers openen hunne venschikken
zich
begeleid, zingt zijn verliefd klaaglied.
—
sters
en de
ISIarkt vvordt allengs
—
met volk gevuld.
ledereen kiest partij voor den een of den anderen der strijders. Yolande op de ellebogen leunend op haar balkon, schynt in dit tooneel veel vermaak te scheppen; zy klapt in de handen terwyl Riesenkraft van leer trekt en op Wilhem toestormt.
Met eenen kapitein
in
afvverenden slag doet
de verte vliegen.
Milenka plotselings
het
rapier
van den
Riesenkraft neemt geheel beschaamd de vlucht;
vervolgd door het hoongelach der menigte.
E lfde tooneel. Wilhem bedankt Milenka,
wier edelmoedige houding op zulke welsprekendo met de dwaze minachting der schoone gravin. Hy betreurt zyne dwaasheid v'an eenen dag; nog meer, h)' werpt den ruiker van Yolande verre van zich en om zyne dankbaarheid aan de kleine Bohccmsche te bewyzen, stockt hy haar zynen ring aan den vinger als onderpand van huwelyksbelofte. Triomfdans van de Liefde. Nu is Milenka buiten zich zelve van vreugde. Zy vat Wilhem's hand en drukt die dan eens aan hare lippen, en dan weer aan het hart. Het noodlot is bezvvorcn! de hoop wordt haar terug gegeven en voor het leven wordt zy herboren! Als verdwaasd door gcluk en liet'dc laat zij zich sidderend neervallen in de armen van haren welbeminde. Op dit gezicht juichen de Zingari's hunne koningin toe. De schilders leerlingen, aangcdaan, rocinon Zafari, mon klinkt met de glazen en het hier vloeit by stroomen. Dorpelingen, studenten, stedelingen herncmcn in opgewekte stcnnning hunne, liederen en danscn, met meer geestdrift dan ooiten — om een reusachtig vuur — ter eere van Wilhem en Milenka, op het midden der groote Markt ontstoken, vormt zich een hand aan hand geschakelde rondedans. Algemeene dans. Slotstuk. (Apothéose.) Gordyn. wijze in tegenstelling
is
->H3-)j(-i;-^-
Nedevlaiidsche vertaling door Gorrit.
A. A. Wagner.
CA S. F. 307C.
lis
BINDINGSECT. F£B2 6)969
M